lundi 22 juin 2015 - par Alain-Patrick Umucyo

La stratégie des taxis français face à Uber

La désorganisation des chauffeurs de taxi français durant ces derniers mois a mitigé les effets de leur opiniâtreté. Ils perdent ainsi progressivement le soutien de l'État tout en se laissant mener dans le piège UberPop. 

 

 

1 La réaction tardive

 

« Aujourd'hui, Uber est également aux prises avec les autorités. Cette société est l'élément visible de toute une série d'entreprises dont l'activité trouble les modèles économiques et/ou juridiques établis. »1

Le constat est apparu indiscutable durant l'été 2014 quand la société américaine, créée à peine quatre ans auparavant,2 a annoncé l'embauche d'un vice-Président senior en charge des affaires réglementaires et de la stratégie.3 Plutôt que de favoriser « l'investissement en faveur des infrastructures », la société avait préféré se concentrer sur des « détails techniques liés à l'environnement réglementaire. »4 Elle a ainsi confirmé sa détermination à remporter la bataille engagée par les chauffeurs de taxi du monde entier.

Parmi ces derniers, les chauffeurs français étaient les premiers concernés par l'expansion d'Uber dont les opérations en dehors des États-Unis ont débuté à Paris.5 Cependant la réaction de ces artisans face à l'arrivée de la société américaine a d'abord été indifférente. Elle a ensuite mué en des gesticulations sans but clairement déterminé.

La révolution proposée par la jeune entreprise étant devenue irrésistible, les taxis français envisagent désormais une organisation à la mesure du fléau. Après une loi qui les favorise publiée en octobre 2014 et après plusieurs centaines d'actions en justice menées sans coordination, « des fédérations et syndicats de taxis vont se réunir (…) en région parisienne pour décider d'un plan d'action national ».6

 

 

2 La désorganisation irrésistible

 

Les chauffeurs de taxi français agissent de façon désordonnée, sans but apparent. Ils tombent alors dans le piège qui semble avoir été tendu avec UberPop. L'actuel directeur de la communication de Uber France, Grégoire Kopp,7 constatait quelques mois avant d'intégrer la société que la création du service UberPop était « très » maligne : « #UberPop, sciemment illégal, pour focaliser le mécontentement & mieux faire accepter #Uber. »8 Cette analyse a été confirmée durant les mois suivants.

Les media ont si souvent associé les termes « Uber » et « UberPop » sans les distinguer précisément que la société Uber à fini par n'être résumée qu'à son service UberPop. Et quand le Préfet du Nord Pas-de-Calais adopte un arrêté destiné à spécifiquement interdire « l'activité de transport de personnes de type Uber Pop »9, Uber peut donc maintenir son service UberX à Lille10.

La décision du Préfet est survenue quelques heures après une rencontre avec « les représentants des artisans taxi de la métropole lilloise »11. En se concentrant sur le service UberPop, ces derniers risquent d'être accablés par l'une des têtes de l'hydre Uber avant d'être étouffés par l'une ou l'autre. L'animal progressivement enserre « tout le territoire », constatait le président de la Fédération nationale du taxi (FNDT) en exprimant « un vrai ras-le-bol par rapport à UberPop »12.

 

 

3 L'opiniâtreté aveugle

 

3.1 La méconnaissance du pouvoir de l'Union européenne

Pour lutter contre la créature Uber, les chauffeurs envisagent des mesures dont « les contours (…) sont pour l'instant inconnus. Mais l'objectif est clair : "mettre l’État face à ses responsabilités" »13.

La sollicitation incessante des pouvoirs publics français est stérile. Les chauffeurs de taxi semblent incapables de comprendre la mécanique structurelle du système au sein duquel ils opèrent. Ils oublient que la France est soumise au « carcan de l'Union européenne »14 en particulier dans le domaine des « politiques économiques »15. Ils confirment ainsi l'insuffisance du lobbying français16 face à une entreprise américaine pleinement lancée dans la « campagne politique »17 contre « le Grand cartel des Taxis »18, pour reprendre les expressions utilisées le 19 août 2014 par Travis Kalanick, le directeur général et co-fondateur de la société Uber. Au niveau européen, cette campagne a clairement été remportée par la société américaine.

 

3.2 L'aliénation ignorée de la Commission européenne

Le 15 avril 2014, la vice-présidente de la Commission européenne, Neelie Kroes, vilipendait cavalièrement la position défavorable des autorités bruxelloises à l'égard d'Uber. Elle évoquait déjà le « cartel des taxis »19. Exprimant son point de vue personnel tout en utilisant la plate-forme internet de la Commission européenne, elle précisa que « Uber est 100% bienvenu à Bruxelles et partout ailleurs en ce qui me concerne. »20 Elle avait quand même mentionné la popularité des services Uber au sein de son équipe.21 Depuis, Neelie Kroes a quitté la Commission mais la société américaine est toujours présente, toujours plus pressante.

En novembre 2014, Uber a introduit une plainte auprès de la Commission européenne.22 Elle mettait en cause la régularité de la législation française en faveur des taxis.23 La Commission s'est alors adressée à la France pour solliciter davantage d'informations sur cette législation.24 La procédure est à suivre mais le gouvernement français a réagi, au détriment des chauffeurs de taxi.

 

3.3 La perte du soutien de l'État

Ségolène Royale, dont le Ministère chapeaute le Secrétariat d'État chargé des transports,25 a confirmé le désengagement du pouvoir exécutif dans la bataille opposant les chauffeurs de taxi à la société Uber.26 Elle a invité les « les parlementaires » à regarder « de près quelle réglementation il faut mettre en place pour que » l'activité permise par le service UberPop « soit juste ». 27

La duperie n'aura même pas passé le filtre des media. Un article rapportant les paroles de la Ministre explique en effet que : « Le Parlement a pourtant bien adopté en septembre dernier une loi dont le but était d'apaiser les relations entre les taxis et les VTC. » L'article a cependant éludé l'évidence républicaine qui aurait expressément exposée l'aveu d'impuissance de la Ministre : le Parlement adopte la loi, le gouvernement l'exécute. Le gouvernement français n'exécutera donc rien, les taxis sont seuls face à l'hydre Uber.

 

Article issu de la lettre d'information [APs] du 17 juin 2015.

 

 

1UMUCYO Alain-Patrick. Pourquoi les entreprises ont-elles besoin de lobbyistes maintenant plus que jamais ? I. L’exemple Uber. [en ligne]. 24 octobre 2014. AgoraVox. <http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/pourquoi-les-entreprises-ont-elles-158482> consulté le 16 juin 2015

2KALANICK Travis. We’re Going Global With Big Funding [en ligne]. 07 décembre 2011. Uber. <http://newsroom.uber.com/paris/en/2011/12/were-going-global-with-big-funding/> consulté le 16 juin 2015

3KALANICK Travis. A leader for the Uber campaign. [en ligne]. 19 août 2014. Uber. <http://blog.uber.com/davidplouffe> consulté le 16 juin 2015

4UMUCYO Alain-Patrick. Proposition de thèse - La reconnaissance juridique des lobbyistes professionnels en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et au niveau de l'Union européenne. Mars 2015.

5KALANICK Travis. We’re Going Global With Big Funding [en ligne]. 07 décembre 2011. Uber. <http://newsroom.uber.com/paris/fr/2011/12/xxx/were-going-global-with-big-funding/> consulté le 21 juin 2015

6LABBÉ Chine. Des syndicats de taxi veulent agir contre UberPOP [en ligne]. 13 juin 2015. Reuters france. <http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0OT0NE20150613> consulté le 16 juin 2015

7FRANCETV INFO. Le conseiller en com du secrétariat d'Etat aux Transports roule désormais pour Uber France [en ligne]. 11 juin 2015. FranceTV Info. <http://www.francetvinfo.fr/france/greve-des-taxis/un-conseiller-en-communication-du-secretariat-aux-transports-roule-desormais-pour-uber-france_946779.html#xtref=http://t.co/tVQFejjG2c> consulté le 16 juin 2015

8KOPP Grégoire. Très malin d'avoir créé #UberPop … [en ligne]. 15 décembre 2014. Twitter. <https://twitter.com/_GRK/status/544423495825096704> consulté le 16 juin 2015

9CORDET Jean François. Arrêté portant sur l'interdiction de l'activité de transport de personnes de type Uber Pop dans le département du Nord [en ligne]. 27 mai 2015. Nord.gouv.fr. <http://www.nord.gouv.fr/content/download/24959/162654/file/150527_arrete_uberpop.pdf> consulté le 16 juin 2015

10UBER. Lille [en ligne]. Uber. <https://www.uber.com/fr/cities/lille> consulté le 16 juin 2015

11LECLUYSE Frédérick. Métropole lilloise : le préfet du Nord interdit pour quatre mois le service de covoiturage rémunéré UberPop [en ligne]. 28 mai 2015. La Voix du Nord. <http://www.lavoixdunord.fr/region/metropole-lilloise-le-prefet-du-nord-interdit-pour-ia19b0n2850332> consulté le 16 juin 2015

12LABBÉ Chine. Des syndicats de taxi veulent agir contre UberPOP [en ligne]. 13 juin 2015. Reuters france. <http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0OT0NE20150613> consulté le 16 juin 2015

13Ibidem

14UMUCYO Alain-Patrick. L'insuffisance du lobbying français – 2. Le carcan de l'Union européenne [en ligne]. 05 décembre 2014. Docs-en-stock. <https://www.docs-en-stock.com/politique-et-international/insuffisance-lobbying-francais-337588.html> consulté le 16 juin 2015

15 COMMISSION EUROPÉENNE. Europe 2020 en bref. [en ligne]. Dernière mise à jour : 28 novembre 2014. Commission européenne. <http://ec.europa.eu/europe2020/europe-2020-in-a-nutshell/index_fr.htm> consulté le 16 juin 2016

16UMUCYO Alain-Patrick. L'insuffisance du lobbying français [en ligne]. 05 décembre 2014. Docs-en-stock. <https://www.docs-en-stock.com/politique-et-international/insuffisance-lobbying-francais-337588.html> consulté le 16 juin 2015

17KALANICK Travis. A leader for the Uber campaign. [en ligne]. 19 août 2014. Uber. <http://blog.uber.com/davidplouffe> consulté le 16 juin 2015.

18Ibidem

19KROES Neelie. Crazy court decision to ban Uber in Brussels. [en ligne]. 15 avril 2014. EC. <http://ec.europa.eu/archives/commission_2010-2014/kroes/en/content/crazy-court-decision-ban-uber-brussels-show-your-anger.html> consulté le 16 juin 2015

20Ibidem

21Ibidem

22FIORETTI Julia, ROCHE Andrew. EU Commission asks France for more information on taxi law [en ligne]. 28 mai 2015. Reuters. <http://www.reuters.com/article/2015/05/28/us-france-uber-eu-idUSKBN0OD2LI20150528?feedType=RSS&feedName=technologyNews> consulté le 16 juin 2015

23Ibidem

24Ibidem

25Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie [en ligne]. Developpement durable. <http://www.developpement-durable.gouv.fr/> consulté le 16 juin 2015

26CAPITAL, REUTERS. Ségolène Royal veut serrer la vis à l'activité UberPOP [en ligne]. 14 juin 2015.Capital. <http://www.capital.fr/a-la-une/politique-economique/segolene-royal-veut-serrer-la-vis-a-l-activite-uberpop-1047906?utm_content=buffer7f74f&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer> consulté le 16 juin 2015

27Ibidem



16 réactions


  • Yohan Yohan 22 juin 2015 21:19

    La seule stratégie possible c’est le remboursement par l’Etat de la plaque des taxis.


    • HELIOS HELIOS 23 juin 2015 01:38

      @Yohan
      ... je ne suis pas d’accord pour rembourser.


      le prix des plaques fournies normalement par les mairies sont raisonnables.

      Il y a une spéculation qui est faite, l’état n’y est pour rien, le numerus clausus est la solution pour qu’une forme de pénurie artificielle permette aux taxis de gagner plus.

      L’état doit ouvrir le systeme en laissant le marché se réguler seul, en particulier cesser cette forme de pénurie et autoriser tout artisan a s’installer en respectant les règles techniques bien entendu.
      Cela permettra a des clones d’UberPop d’apparaitre, cela va eliminer les requins type G7 qui ont la mainmise sur le marché.

    • bakerstreet bakerstreet 23 juin 2015 14:21

      @HELIOS

      Cette affaire de numerus clausus est à rapprocher de celle des médecins libéraux, qui ont transformer un souci de gestion, en situation de rente, prenant ici, le patient, là le consommateur, en otage de ses propres bénéfices et attentes. 

      De la rente, au rentre dedans, il n’y a plus q’un pas à faire ensuite !

    • Jeff84 23 juin 2015 14:21

      @Yohan

      Moi je suis parfaitement d’accord pour les rembourser. Au prix où ils les ont achetées à l’Etat, soit 0€.

    • Sylvain Sylvain 6 mai 2016 09:06

      @Yohan
      Les taxis ont eux même fait flamber les prix de leurs licences, pour moi ce n’est pas à l’état de la racheter.
      Je pense qu’une solution alternative est possible avec une aide en fonction de l’année d’achat de la licence.


  • Muslim 23 juin 2015 10:52

    Tous les taxis n’ont pas du payer leur plaque, les mairies en donnent au compte-goutte (beaucoup de plaques à une certaine époque, c’est moins vrai aujourd’hui). Les taxis d’une certaine ancienneté n’ont donc pas forcément acheté, mais l’ont eu gracieusement, leur vente leur rapportera entre 200 et 300 000€ (il est possible de la vendre après 10 ans d’exercice de l’activité, il me semble), s’ils arrivent à trouver acheteur (ce qui n’est pas une difficulté). Les taxis cotisent évidemment des sommes folles au RSI, quand les autres n’ont pas ces charges à prendre en compte.


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 23 juin 2015 11:53

    Tout est fait désormais pour éliminer le secteur des travailleurs indépendants...

    Avec l’internet, l’auto-entreprise (sic), les associations...

    « indépendants », c’est le mot qui fâche, qui fait peur...

    Qui dit indépendance, dit autonomie, dit possibilité de rébellion.

    Non, il faut des travailleurs dépendants, des travailleurs moutons, des travailleurs soumis, des travailleurs esclaves. 


  • Jimmy 23 juin 2015 14:08

    en tabassant un de leurs clients les taxis on montré clairement qu’ils considèrent ceux-ci comme une simple source de revenu qui n’a que le droit de la fermer
    je pense que cette lâche agression sonne la fin de leur monopole
    bon débarras


    • bakerstreet bakerstreet 23 juin 2015 14:17

      @Jimmy


      C’est sûr que cette agression fait moche dans la paysage. Mais où sont les taxis de la Marne, Là, pas besoin de monter au front pour se faire casser la gueule.
      Machoire cassée..Fractures multiples...Tous les moyens sont bons me direz vous pour faire passer un message.
      Quand même ça fait mauvais genre, même si on a bien compris le message : "Attention à ce que vous dites si vous passez à coté d’un taxi !
      Sans vouloir faire amalgame. 
      Mais tout de même, cette affaire est très grave, et révélatrice d’un climat ambiant et d’une perte des repères élémentaires. 
      Se sentir victime ne donne pas droit de faire n’importe quoi de trouver un bouc émissaire

  • marmor 23 juin 2015 14:53

    Les taxis marseillais :
    Je fais toujours le même trajet : tarif variable de 17 à 28 €. Un seul moyen de paiement ; espèces.
    Pas de CB, pas de chèque. Pas d’espèces pas de taxi !
    Voitures pourries : un scenic sans clim au mois d’aout, une mercedes avec une vitre cassée, une skoda défoncée, une panne de carburant sur la rocade.
    Les chauffeurs : bermuda, T shirt de propreté douteuse et tong.
    La radio : une fois du raï à fond, une autre du tzigane.
    addition : 18.80 € pas de monnaie tu files 20 € !
    Etc, etc.... Alors quand tu tombes par hasard sur un VTC avec un chauffeur en costard, qui t’ouvre la portière, te propose de l’eau ou des bonbons, dans une belle voiture propre et bien climatisée, que tu payes avec ta CB et que tu as une facture, tu te dis que les monopoles c’est pas toujours bon !!


  • COVADONGA722 COVADONGA722 23 juin 2015 15:19

    absolument , sans compter ceux qui refusent de te prendre en charge a la gare st charles à minuit
    parce que la course n’excéderas pas les 20 e « j’ai pas de temps à perdre »

    je risque pas de pleurer sur leur sort


  • philippe913 23 juin 2015 15:30

    un bon article qui permet de mettre certaines choses en perspective....
    http://www.presse-citron.net/uberpop-vs-taxis-5-contre-verites-passees-au-crible/


  • Ruut Ruut 23 juin 2015 16:59

    Bientôt avec les google taxis le problème sera clos.
    fin des taxis, fin des bus, fin des pv pour excès de vitesse.
    .


  • smilodon smilodon 23 juin 2015 20:30

    @ l’auteur : D’un côté le travail clandestin (au sens strictement pénal) des chauffeurs « UBER », de l’autre la « mafia » des taxis « officiels, qui comptent sur la revente de leur licence (250.000 euros), pour s’assurer un petit »pécule« , et qui ont donc tout à perdre de l’arrêt du »numérus clausus« actuel, même si cette licence, acquise après le moins d’octobre 2014 n’est plus cessible.... Un chauffeur de taxi âgé de 25 ans et qui possède sa licence antérieurement à cette date, pourra donc la revendre »de gré à gré« , selon la »loi du marché« , dans 10 ou 20 ans !.... Normal que le chauffeur qui aura investit 250.000 euros en 2014 (avant Octobre), veuille au moins récupérer sa mise !..... Sans quoi, pour celui qui en a le temps (20 ans d’attente environ), cette licence est délivrée GRATUITEMENT par la préfecture de PARIS !.... Bref dans ce »bras de fer« , difficile de séparer le bon grain de l’ivraie, aucun n’ayant les cuisses vraiment propres  !..... Alors que l’état fasse donc respecter les lois, et si ces lois ne sont pas parfaites, qu’il en fasse d’autres !... Ca, il sait faire, non ?? !...... Sauf quand il y en aurait vraiment besoin, certes !......N’oublions pas tout de même, au cas où un chauffeur »UBER« et un chauffeur »OFFICIEL« tomberaient amoureux, n’oublions pas qu’une loi assez récente leur permet de se marier !..... Ce pourrait être le début d’une réconciliation après tout !.... Petit aparté qui prouve bien que »l’état" peut faire des lois, s’il veut !....... Ben alors !.... Adishatz.


  • zygzornifle zygzornifle 13 juillet 2015 15:56

    les taxis sont une vrai mafia comme le sénat , la chambre des députés ou le parlement européen ......


  • Ibata 14 mai 2016 15:55

    Il y a des clients pour les deux, les taxis et l’Uber. C’est important d’être ouvert pour les nouvelles technologies et aussi pour la nécéssité de ses clients. Toutes les parties doivent s’adapter au changement de la société qui est chaque fois plus exigeante. 


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