jeudi 22 juin 2017 - par Eva Bonnenfant et Coralane Joslin

Le bonheur : une société, une vision

Les pays occidentaux ont vu leur bonheur diminuer à cause de la crise. Tandis que les pays africains l’ont vu augmenter grâce à l’amélioration de leurs conditions de vie. Cependant, dans leur quête perpétuelle de bonheur, les pays riches en deviennent malheureux. Les PMA (Pays Moins Avancés) eux trouvent leur bonheur dans les choses simples de la vie. Analysons de plus près ce phénomène.

Si nous vous parlons de bonheur, qu’elle est votre vision ? Quand nous décrivons le bonheur deux visions s’opposent : celle de la société occidentale et celle de la société africaine. Le bonheur est une satisfaction complète, mais avons-nous besoin d’être 100 % satisfaits pour être heureux ?

La sécurité pour être heureux

Dans une société pour être heureux il faut avant tout se sentir en sécurité. En Afrique les pays les plus touchés par le terrorisme, la Tunisie et l’Égypte se classent 98e et 120e du classement sur le bonheur : le World Happiness Report qui couvre les années 2013 à 2015. Cependant, selon le journaliste Roger Maveau1 « les guerres civiles […] n’empêchent pas le ressenti du bonheur à l’échelle individuelle ». En Europe un pays se démarque des autres par son « doux sentiment de sécurité et de confiance, ce qui est « le ciment du pays » d’après Laurent Carpentier2. Ce pays, c’est le Danemark, le pays le plus heureux au monde. 49 % des Danois se déclarent « très heureux » d’après le Centre d’analyse stratégique et son classement réalisé en 2007.

Bonheur et argent

La vision du bonheur pour les pays européens est très liée à la société de consommation. Nous cherchons à être heureux en achetant tout ce qui nous fait plaisir en pensant que cela va nous rendre heureux alors que pas du tout. D’après Wilhem Schmid3 (philosophe allemand spécialiser dans le domaine de la vie) nous sommes plus heureux si nous gagnons beaucoup d’argent. Il émet l’hypothèse que le bonheur est lié à la société de consommation. Cette vision se remarque aussi dans le classement de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le Développement économique) réalisé entre 2007 et 2012. Nathalie Lacube4 l’explique très bien dans son article paru dans le journal La Croix « Les pays d’Europe frappés par la crise ont vu plonge leur sentiment de bien-être de 20 % en Grèce, 12 % en Espagne ». Ce qui explique très bien le fait que quand nous n’avons plus d’argent, nous sommes moins heureux. Du côté des pays africains, nous pouvons constater que les pays d’Afrique subsaharienne voient leur bonheur augmenter « grâce à l’amélioration de leurs conditions socio-économiques » d’après Roger Maveau1. Cependant, tout est relatif, car l’Afrique du Sud, qui est le pays le plus développé du continent africain, n’est que 116e dans le World Happiness Report entre 2013 et 2015. Au contraire, les pays d’Afrique, les mieux classés sont l’Algérie (38e), Maurice (66e) et la Libye (67e). Ces pays ne sont pas nécessairement les plus développés du continent africain. Comme le dit si bien Jean-Yves Degorre5 « Soyez lucide et observez que ce n’est pas le bonheur que vous voulez, c’est le confort ! »

Le Danemark : un pays à part

Dans ce monde où les populations ne déclarent pas leur bonheur, un pays se distingue des autres : le Danemark. Le Danemark et le pays le plus heureux au monde avec 49 % des individus se déclarant « très heureux » en 2007 selon le centre d’analyse stratégique. Selon Laurent Carpentier2 « Déclarer son inaltérable joie semble un sport national ». Les danois ont une vision très joyeuse de la vie, car ils peuvent être « critiques, sceptiques, désabusés, déprimés et faire tous les efforts pour y échapper, les gens d’ici n’arrivent jamais à se dire malheureux ». Le Danemark est une « société de confiance » : « chacun y est libre de ses propres choix tant que cela ne remet pas en cause l’égalitarisme du système qui autorise le mariage homosexuel, donne les mêmes chances aux femmes qu’aux hommes et s’effraye de tout prosélytisme. » La vision du bonheur des sociétés est aussi liée à leur tradition.

Les sociétés occidentales et leur quête du bonheur

Dans ce monde divisé, d’un côté les plus riches malheureux, victimes de leur quête de bonheur et de l’autre, les plus pauvres, qui vivent au jour le jour, prenant à bras ouverts tous les plaisirs du quotidien, la transmission de certaines traditions a eu un impact important sur le bonheur de ces pays. En effet, dans les pays développés, au fur et à mesure que les siècles passèrent, un comportement bien plus individualiste est né, la règle du « chacun pour soi » est la norme. Mais cette règle nous rend-elle pas malheureux ? Nous recherchons sans cesse le bonheur seul, en s’éloignant de ce qui semble être un bonheur de proximité (familles, amis) mais en se rapprochant d’un bonheur matériel, qui comblerait le vide laissé par l’éloignement, que l’on fait parfois sans sens rendre compte. Prenons l’exemple de l’Allemagne. C’est un pays industrialisé, riche, première puissance européenne, 4e puissance mondiale et pourtant seuls 24% des citoyens allemands se déclarent « très heureux » selon une étude du centre d’analyse stratégique. Cela est très certainement dû à une forme de routine qui s’est installée dans le pays depuis son industrialisation. Les Citadins se sont éloignés les uns des autres, les comportements se sont individualisés, les mentalités se sont fermées. Un pays ce démarque : le Danemark. Là-bas, le « entretenir son bonheur » est un culte, ce pays est considéré comme le plus heureux du monde avec 49% de la population qui se déclare très heureux. Chez eux, « déclarer son inaltérable joie est un sport national »2 cite une habitante. Au Danemark, être heureux est une religion, c’est un pays du Nord qui est très différents des autres.

Le bonheur simple des pays du Sud

À l’inverse, dans les pays du Sud, les habitants sont différents. Pour la plupart des pays, leur ressentie sur leur niveau de bonheur est assez négatif, mais si les questions posées pour établir les sondages sont les mêmes que celles qui sont posés à ceux des pays du Nord tout s’expliquent : les conditions de vie sont différentes. Si l’on compare le mode de vie de ces pays à nos sociétés occidentales, les visions sont très différentes. Les ancêtres des cultures africaines leur ont transmis des traditions radicalement différentes des nôtres. En effet, chez eux, une vie simple, une vie autour des relations familiales extrêmement développées et le soutien qu’ils peuvent avoir entre eux malgré les conditions de vie extrêmes et le peu de choses matérielles qu’ils peuvent posséder force le respect. Ces personnes admirables, qui ont tellement peu de choses pour survivent sont celles qui offrent le plus, qui n’hésite pas à tout donner alors qu’ils n’ont rien et toujours avec un sourire aux lèvres. C'est ce bonheur, le plaisir d’offrir, de donner, de partage qui est le plus puissant. Nous devons arrêter de toujours acheter, de consommer en excès pour espérer être heureux. Retrouvons les valeurs de partage et de bonheur simple que nous avons perdu depuis tant d’années, tout ce temps passé à être malheureux en espérant un jour que cela s’inverse. Prenons exemple sur ces gens admirables, arrêtons d’être des âmes qui errent seules, avec l’espoir de devenir heureux un jour et soyons simple, retrouvons ce plaisir de donner et de recevoir gratuitement, arrêtons d’être corrompu par l’argent et de toujours vouloir plus. Soyons satisfait de ce que nous avons, de ce que la Terre nous offre et surtout : nous devons entièrement revoir notre mode de vie si nous souhaitons un jour, devenir heureux, trouver le vrai bonheur.

La Pyramide de Maslow

Pour pouvoir être heureuses les sociétés doivent combler les besoins de la pyramide de Maslow. Les Africains doivent d’abord combler les besoins physiologiques tels que la faim et la soif avant de pouvoir combler les autres besoins supérieurs de la pyramide. Tandis que les sociétés occidentales ont déjà comblé ces besoins physiologiques car ils ont accès à l’eau et à la nourriture plus facilement que les pays pauvres. Ils se concentrent donc sur les besoins supérieurs. Cependant, ces besoins sont plus difficiles à atteindre donc les sociétés occidentales sont moins heureuses que la société africaine.

 

Source :

(1)- Roger Maveau dans Le Point Afrique du 19 mai 2016 - « Rapport mondial sur le bonheur : heureux comme un Africain ? »

(2)- Laurent Carpentier dans le Monde Magazine du 19 septembre 2009 - « Pourquoi les danois sont-ils si heureux ? »

(3)- Interview de Wilhem Schmid par Alexandre Devecchio dans Le Figaro du 16 juin 2014 - « Le bonheur : un idéal qui rend malheureux ? »

(4)- Nathalie Lacube dans La Croix du 6 novembre 2013- « Le sentiment de bonheur a reculé en Europe »

(5)-Jean-Yves Degorre dans son blog la main ouverte sur overblog du 7 février 2015 « Ce n’est pas le bonheur que vous voulez, c’est le confort ! »

Image : Pixabay

 



13 réactions


  • sophie 22 juin 2017 18:56

    Vous portez des lunettes friedmann ?


  • cathy cathy 22 juin 2017 20:50

    Celle là, fallait l’oser.


  • Sergio Sergio 22 juin 2017 22:51

    Tout cela dépend du point d’observation, il me semblerait que pour les peuples africains, la pyramide soit à l’envers, ce qui corserait la difficulté, pour nous il semblerait qu’arrivé au sommet, la chute soit plus violente, rien n’est acquis.


    • velosolex velosolex 18 octobre 2017 22:59

      @Sergio

      Salut sergio. 
      Le bonheur ne se conjugue de toute façon pas trop au futur. 
      En ces temps de modernisme furieux, on l’adoubera facilement avec la négation« no future »....
      .Mais parfois il faut savoir faire des fautes de conjugaisons pour pouvoir continuer à vivre !
      Une ballade à vélo heureusement vous ramène les fondamentaux du plaisir, et dilate les yeux. 
      Et le coeur ! Alouette...


  • microf 22 juin 2017 23:19

    Très très bonnes analyses de l´auteur de deux types de sociétés, d´un côté une société qui cherche le confort l´Occident, et de l´autre, une société qui cherche le bonheur, l´Afrique, la plus malheureuse, c´est celle qui cherche le confort.
     Alors qu´on devrait se sentir au paradis dans la société Occidentale, il ya de plus en plus de personnes malheureuses, ceci, á cause de la recherche du confort, ce qui fait qu´on passe á côté du bonheur parcequ´on veut toujours plus, on n´est jamais assez satisfait de ce qu´on a, et cela rend malheureux á force de poursuivre ce toujours plus.
    Un simple exemple, lorsqu´il sort un nouveau appareil portable, le jour de sa sortie, nombreux sont les personnes qui passent le nuit devant le magasin qui assure la vente de cet appareil pour être les premiers servis, alors que ces personnes ont déjá un appareil portable.

    J´ai acheté en 1983 á Paris au Sentier une chemise que je porte toujours, elle est élimée, mais je la porte toujours.
    Toujours en 1983 au Boulevard St. Michel, j´ai acheté deux pantalons que je porte toujours, et je suis heureux avec mes deux pantalons et ma chemise élimées.


  • foufouille foufouille 23 juin 2017 07:34

    « Les pays d’Europe frappés par la crise ont vu plonge leur sentiment de bien-être de 20 % en Grèce, 12 % en Espagne ». Ce qui explique très bien le fait que quand nous n’avons plus d’argent, nous sommes moins heureux."
    tu es certainement heureuse en mangeant ton pain sec avec de l’eau de la rivière.


    • velosolex velosolex 18 octobre 2017 22:50

      @foufouille
       Marrant, car c’est justement de Grèce que nous vient l’école des cyniques, avec Diogène, son meilleur élève, qui vivait dans un tonneau, « au jour le jour » comme on dit. Sans un rond, et fier de son fait le bougre. Capable d’envoyer chier Alexandre le grand venu prendre de ses nouvelles, et lui proposait son aide. Pas pour tondre la pelouse étant donné qu’il n’’avait que dale, pas le moindre crédit. 

      Mais du credit quand même. 
      Diogène n’avait donc pas de tondeuse à gazon. Etait il heureux ? En tout cas il assumait ses choix, et vivait selon ses idées et ses aspirations. 
       N’est ce pas là une des composantes du bonheur ? Un satisfecit, comme le rire peut l’être du bonheur, une sorte d’échantillon. 
      Une panne d’une tondeuse à gazon est ennuyeuse. Elle ne rend pas forcément malheureux. Il faut faire une hiérarchie entre les problèmes insurmontables. 
      Surtout savoir faire la différence entre ceux qui dépendent de nous et les autres, que nous devons accepter. Epictète en connaissait un rayon sur la chose, lui qui était esclave d’un maître un peu pervers.
      Donc pourquoi ne pas profiter de la panne de la tondeuse à gazon pour aller à la pèche Ce qui sera une source d’ennui pour les poissons, nageant dans l’eau de la rivière. 
      Moins pour le gazon et les limaces.

      En quoi il est difficile de rendre tout le monde heureux en même temps. 

      Voyez aussi la fable de la fontaine, celle du savetier et du financier. 
      Maintenant que j’y pense, mon père était cordonnier, et heureux, quand il tapait sur ses godasses. 
      Le bonheur, ça peut être de réparer les choses, de les faire durer. 
      « Une voiture qui dure, c’est beau ! » nous disait Charles Trenet. 

  • roby roby 23 juin 2017 11:00

    Suis étonné que tant de gens heureux veulent venir dans les pays dits malheureux chercher l’erreur


    • roby roby 24 juin 2017 09:22

      @oncle archibald


      Comme nous tous en occident nous croyons au père Noel et maintenant à Jésus revenu sur terre et qui marche sur l’eau particulièrement en France 

  • microf 23 juin 2017 11:43

    J´ai visionné hier soir un film qui m´a beaucoup interpellé sur la notion du bonheur, le tire du film, « The Greats Debatters » qu´on peut visionner á youtube.
    Dans ce film, il s´agit de l´émancipation et de la place des Noirs dans la société aux Usa á la fin de l´esclavage.
    Dans ce film, une séquence m´a beaucoup marqué, surtout que je l´ai visionné après avoir lu cet article.
    Cette séquence montre une scène oú les Noirs après une difficile journée de travail, se réunissaient le soir pour faire la fête, ils oubliaient carrément les difficultés de la journée, ils chantaient, dansaient, buvaient, bref, s´éclataient comme on dit, ils étaient heureux.
    Pendant ce temps, les blancs qui avaient tout, vivants confortablement, au lieu de se réunir aussi le soir pour faire la fête et jouir de ce qu´ils avaient accumulés, que faisaient-ils ? ils se réunissaient les soirs pour ourdire des plans comment empêcher les Noirs de jouir de ces petits moments de bonheur.
    C´ étaient des expéditions punitives qui se terminaient par des arresttations et le lynchage de ces Noirs.
    Que faisaient les Noirs, comme ils ne pouvaient se plaindre aux Autorités, ni demander justice, ils ne ce laissaient pas démonter, ils prenaient leurs morts et les enterraient, et le lendemain, après une dure journée de travail, recommencaient á faire la fête.
    Pendant ce temps, les blancs au lieu de se réunir aussi le soir et profiter de leurs richesses, continuaient á se réunir les soirs pour ourdir des plans et empêcher les Noirs d´être heureux.

    Je me demande de ces deux catégories de personnes, qui étaient la plus heureuse.

    Au Gabon dans les années 70. de nombreux Gabonais á la fin du mois, après avoir récus leurs salaires, désertaient leurs bureaux et ne revenaient que quelques jours après.
    Ils étaient de taxés de paresseux, de fainéants, que répondaient-ils ?.
    Nous ne sommes ni paresseux ni fainéants, nous travaillons pour avoir de l´argent et vivre, alors, á la fin du mois, lorsque nous recevons nos salaires, on ne travaille plus, nous allons jouir avec nos familles, avec nos amis, ce qui fait que nous nous reposons, la nature ce repose aussi, et tout va bien et NOUS et la NATURE, nous retournerons travailler lorsque nous aurons besoin d´argent, et ils étaient ainsi heureux.

    Aujourd´hui il faut travailler juqu´á la crise cardiaque, se faire détruire par ce travail, détruire la NATURE et être malheureux alors que comme l´a dit quelqu´un quelque part, « ARBEIT MACHT FREI », « LE TRAVAIL REND LIBRE », ce qui est totalement faux aujourd´hui.

    Saint Francois de la Salle qui était un homme de Paix, fit une Conférence á Génève sur ce theme á ces étudiants, pendant qu´il discourait, un de ses étudiants le plus intelligent, arriva en retard, entra dans la salle oú se tenait la Conférence et ferma la porte en la claquant ce qui interrompit un instant Saint Francois de Salle.
    A la fin de l´intervention de Saint Francois de la Salle, l´intelligent étudiant retardataire qui avait préparé un extrait sur la question, intervint brillament comment il fallait faire pour qu´il y ait la Paix.
    A la fin de sa brillante intervention, il s´attendait á ce qe Saint Francois de la Salle le félicite comme d´habitude, mais celui-ci lui dit. Pour parler de Paix, il faut d´abord avoir la Paix en soi, je vous prierai lorsque vous entrer dans une salle, de refermer doucement la porte derrière vous pour ne pas gèner ceux que vous avez trouvé en Paix dans la salle.

    Comme l´a suggéré l´auteur de l´article, le bonheur chacun peut le faire lá oú il est, les moyens sont " le plaisir d’offrir, de donner, de partage qui est le plus puissant. Nous devons arrêter de toujours acheter, de consommer en excès pour espérer être heureux. Retrouvons les valeurs de partage et de bonheur simple que nous avons perdu depuis tant d’années, tout ce temps passé à être malheureux en espérant un jour que cela s’inverse. Prenons exemple sur ces gens admirables, arrêtons d’être des âmes qui errent seules, avec l’espoir de devenir heureux un jour et soyons simple, retrouvons ce plaisir de donner et de recevoir gratuitement, arrêtons d’être corrompu par l’argent et de toujours vouloir plus. Soyons satisfait de ce que nous avons, de ce que la Terre nous offre et surtout : nous devons entièrement revoir notre mode de vie si nous souhaitons un jour, devenir heureux, trouver le vrai bonheur".


  • petit gibus 23 juin 2017 16:07
    Le prob
     Il y a ................
    les blancs chantaient avec Eddie Constantine

    « cigarette et whisky et p’tites pépés »

    aujourd’hui,
    hors de leur jardinet,
    ils peuvent moins se le permettre smiley

  • velosolex velosolex 18 octobre 2017 22:25

    « Il ne suffit pas d’être heureux..Faut il encore que les autres ne le soient pas !’ » C’est de Jules Renard, qui fait le tour en une phrase de la complexité de la bête et des retors humains...Je crois que c’est le Bouthan qui a crée un indice du bonheur...« L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue »..Nous dirait Ducon, ou Largardère, ou Sarko, qui tout compte fait serait bien plus doctrinal. 


    L’enfer, ça a beau être les autres selon Sartre, plus ou moins avec Beauvoir, la solitude est dure à vivre, quand la bande ne se fait plus...

    Je crois que quelqu’un a dit que plus nous devons compter les uns sur les autres, et plus la société d’essence humaine devient égalitaire et heureuse.
     De là à dire que toute cette belle pluie fine napée des couleurs de l’arc en ciel tombe sur les hommes et les fertilise en bonheur et en félicité, même s’il n’ont pas de compte en suisse, il n’y a qu’un pas à faire, en restant de ce coté ci de la frontière. 

    A l’inverse nous l’avez compris une machine à laver son linge sale pour chaque individu sans qu’il ai besoin de solliciter celle du voisin, le rendra propre mais triste comme un jour sans lumière.

    J’attend que TRUMP nous dise quelque chose sur le bonheur pour éclater de rire. 

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