mercredi 21 janvier 2009 - par Gilles Bonafi

Faillite des médias et démocratie

Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Marianne, Médiapart, le Nouvel Observateur, Rue 89, soutenus par Reporters sans Frontières, ont lancé jeudi 8 janvier 2009 un appel commun contre la « régression de nos libertés » et les « abus de pouvoir » du président de la République.
Le 19 décembre 2008 l’intersyndicale de l’Agence France Presse (AFP) lançait un SOS :
"Depuis près d’un an, les velléités de mettre fin au statut d’AFP, à l’extérieur comme à l’intérieur de l’entreprise, sont de plus en plus nombreuses. En témoignent les attaques sans précédent dont l’agence a récemment fait l’objet de la part de certains hommes politiques proches du pouvoir en France (…) Aujourd’hui, des projets bien avancés menacent le statut et l’indépendance d’une entreprise qui est unique en son genre, à savoir ni publique ni privée. Il serait notamment question (…) de permettre la transformation en société anonyme et l’entrée d’actionnaires. De tels changements (…) risquent fort de se traduire par la mainmise d’intérêts particuliers ou étatiques sur l’ensemble de l’information destinée au citoyen".
Lorsque l’on parle des médias et en particulier de la presse écrite, il convient tout d’abord de préciser l’importance et les enjeux de ce que l’on appelle le quatrième pouvoir et qui devrait en fait être « un contre pouvoir ». Les médias sont en effet nos yeux et nos oreilles et sans médias indépendants il n’y a pas de démocratie.
Voltaire (François Marie Arouet, dit), écrivain et philosophe français (1694-1778) situe le problème :

 « Le droit de dire et d’imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse. »Source : « Questions sur les miracles ». D‘ailleurs, l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 précise : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
 
La loi sur la presse de 1881, texte fondamental de notre démocratie, est directement issue de cet article 11.
 
Voilà pour la théorie, nous allons maintenant analyser la réalité.
Vous avez remarqué dans mon introduction que la fronde des journalistes, larvée jusqu’ici, éclate au grand jour. Mais que se passe-t-il, la liberté de la presse est-elle menacée en France ?
 
Reporters sans frontières (RSF) a rendu public le 22 octobre son classement mondial de la liberté de la presse dans le monde en 2008. Nous apprenons ainsi que la France (35ème) est encore en recul cette année (31ème en 2007). Elle fait mon bien que la Jamaïque (21ème) et le Costa Rica (22ème).Terrible constat !
 
Par exemple, en France, la désignation du responsable éditorial d‘un journal doit être approuvée par les journalistes. C’est le minimum pour souligner l’indépendance de la rédaction. Or, par exemple, en 2005, le journal Libération renfloué par Edouard de Rothschild a renoncé à ce statut (Serge July a été congédié). Mais le problème n’est pas uniquement français, il est mondial.
 
Céline Fion a interrogé l’ensemble des journalistes professionnels, en Belgique francophone, à travers un sondage entre le 26 juin et le 10 juillet 2008.
80% des sondés estiment ainsi que le métier évolue "plutôt négativement". Ils sont 70% à penser que la principale menace pour l’avenir est la concentration des médias.
 
La FEJ (Fédération Européenne des Journalistes) en collaboration avec son syndicat-membre belge, l’AGJPB, a ainsi lancé le 08 janvier 2009 la campagne "Tous debout pour le journalisme". Elle affirme :
« Debout pour le journalisme veut également dire debout pour la qualité et pour la défense du journalisme de qualité, qui est confronté aux interférences politiques et aux pressions économiques".

Serge Halimi enfonce le clou :
"Les journalistes ont presque toujours été corsetés dans un costume de contraintes. Au siècle dernier, la liberté de la presse appartenait déjà à ceux qui en possédaient une ; pour les autres, c’étaient silence aux pauvres ! Comment le professionnel de l’information a-t-il pu imaginer qu’un industriel allait acheter un moyen d’influence tout en s’interdisant de peser sur son orientation."
 
Fabrice Trochet quant à lui avoue tout :
« Les partenariats économiques nourrissent évidemment les journaux. L’avouer s’est se discréditer, discréditer la profession de journaliste et finalement s’auto flageller. Donc, le silence reste de mise sur le réel impact des publicités sur les feuillets de nos meilleurs journalistes. Le lecteur, lui, de toute façon, n’y verra que du feu, et se contentera de lire le papier final dont le contenu dépendra de la plume intègre ou non du journaliste ; de sa déontologie et sa philosophie, de sa véritable enquête. »
 
En ce qui concerne la télévision, la situation est encore plus catastrophique, et, elle applique à la lettre ce que disait Adolf Hitler dans « Mein Kampf » :
« Si vous désirez la sympathie des masses, vous devez leur dire les choses les plus stupides et les plus crues. » La télé réalité est donc partout au détriment d’une information de qualité.
 
D’ailleurs, le 8 décembre Peter Schiff (un financier diplômé de Berkeley) qui a prédit l’actuelle crise financière, déclare en direct sur CNN que « les mesures officielles actuelles ne font qu’aggraver la situation » et lorsqu’il aborde « le probable effondrement du dollar » il est tout simplement censuré en direct.
 
Pendant la guerre du Golfe de 1991, 200 000 civils ont été tués lors des bombardements, ce que les médias nous ont caché en parlant sans cesse de « frappes chirurgicales ». Le Pentagone a ainsi acheté les droits exclusifs sur toutes les images d’Afghanistan provenant du satellite Ikonos. (source : The Guardian, Londres, 17 octobre 2001). L’armée israélienne fait la même chose à Gaza. Ne parlons même pas de la chape de plomb pesant sur les attentats du 11 septembre. Tous ceux qui ont osé en parler sont passés pour des « idiots du village ». Il est pourtant légitime de se demander comment la troisième tour (3 tours se sont écroulées dont le WTC7) qui n’a été heurtée par aucun avion s’est effondrée ! Pierre Gripari (écrivain) nous rappelle que "toute censure est un aveu : on ne ferme que la bouche qui dit la vérité".
 
En France, le journaliste Yann Cholet s’interroge : « Que représente le lecteur pour les médias ? Une cible pour des produits de consommation ou un acheteur qui souhaite s’informer, réagir et exister ? Patrick Le Lay, PDG de TF1 répond à ses interrogations :
"Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit [...] Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible".Source : "Les dirigeants face au changement" (Editions du Huitième jour, préfacé par Ernest-Antoine Seillière).
 
Il est en effet temps d’éteindre définitivement sa télévision afin de consacrer notre temps de cerveau humain à l’étude et à la lutte pour notre liberté !
 
Pourtant, au-delà de ce constat, il ne faut pas oublier les soixante journalistes tués dans l’exercice de leur métier en 2008 (Source : Reporters sans frontières (RSF), publié mardi 30 décembre) ainsi que les nombreux journalistes ayant combattu pour la liberté d’information et qui ont pris des risques. Par exemple l’ancien directeur de publication de Libération, Vittorio de Filippis a été traité comme le dernier des gangsters et emmené au commissariat du Raincy à cause d’une affaire de diffamation à l’encontre de Xavier Niel, fondateur de Free. Il avait à l’époque osé publier des informations sur l’un des « 100 plus grands hommes qui font le monde » (source : magazine Challenges).
 
Guillaume DASQUIE, journaliste d’investigation pour le quotidien Le Monde a été mis en examen pour « compromission du secret défense ». Il avait, dans un article publié dans Le Monde (17 avril 2007) divulgué des rapports confidentiels sur ce que la DGSE connaissait d’Al Quaïda avant les attentats du 11 septembre 2001. Deux exemples parmi tant d’autres !
 
La presse écrite est en effet en danger car elle n’est plus capable de résister aux pressions et de plus en plus de lecteurs ne s’intéressent plus à des journaux qui n’informent plus vraiment. La crise économique n’arrange rien car elle diminue dangereusement les budgets. Mais surtout, 2008 a été révolutionnaire sur le plan des médias car, aux USA, Internet est devenu la 2ème source d’informations nationales et internationales des Américains, derrière la télévision mais devant la presse papier. Dans mon article « destruction de l’économie et médias », j’ai d’ailleurs démontré la gravité de la situation.
 
D’ailleurs, jeudi 8 Janvier 2009, Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, a reçu le "Livre Vert" des Etats Généraux de la Presse Ecrite lancés par Nicolas Sarkozy pour remédier à la situation économique catastrophique. 150 professionnels et experts de la presse française se sont réunis durant trois mois afin de remettre leurs recommandations (près de 100 propositions).
 
Lancés le 2 octobre par le Président de la République, les Etats généraux de la presse écrite ont pour objectif « d’établir un diagnostic partagé de la situation de la presse écrite française, d’analyser ses points de blocage et d’identifier, sur la base de ce diagnostic, les solutions à mettre en oeuvre pour l’accompagner dans le tournant stratégique des années 2000. » (Source : www.assemblenationale.fr/13/budget/plf2009/b1198-a29.asp).
 
Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs déclaré : "La presse est une industrie stratégique qui mérite d’être développée" (interview au Monde daté de jeudi 17 juillet 2008).
 
Quels sont ces points de blocage  ? En voici quelques-uns :
-La protection des sources que Presse-Liberté demande d’inclure dans la loi du 29 juillet 1881, principe pourtant consacré par la cour européenne des droits de l’homme comme pierre angulaire de la liberté de la presse.
-L’indépendance de la rédaction qui doit être obtenue par la désignation du responsable éditorial par les journalistes.
-La suppression de l’article 3b de la convention collective nationale des journalistes (refondue le 1er octobre 1987), qui déclare que « les journalistes ont une liberté d’opinion, l’expression publique de cette opinion ne devant en aucun cas porter atteinte aux intérêts de l’entreprise de presse dans laquelle ils travaillent ».Article qui permet de renvoyer un journaliste trop « indépendant ».
-La mise en place de subventions d’état (une sorte de redevance comme pour la télévision) en raison de la nécessité d’une presse libre et indépendante garante de la démocratie.
-La création d‘un organisme de contrôle indépendant géré par les journalistes à l’image d’un conseil de l’ordre des médecins, seul capable de juger et sanctionner les erreurs.
Voilà quelques points qui méritent d‘être soulevés lors de ces Etats Généraux.
 
La survie de la presse écrite est à ce prix car son principal problème est son manque de liberté qui est à l’origine d’un fossé énorme entre l’information que l’on trouve sur le net et celle que l’on peut lire dans les journaux. Dans moins de deux mois l’économie mondiale s’effondre à nouveau (LBO, ALT A, faillite des constructeurs automobile, etc) et cela sera d‘une violence incomparable par rapport à ce que nous avons vécu jusqu’à présent. Le web (le seul où vous trouverez cette information) est d’ailleurs lui aussi en grand danger et ceux qui sont heureux des déboires de la presse écrite feraient mieux de la soutenir.
 
Il faut maintenant du courage et cesser d’être « les porte paroles du gouvernement » et reconquérir ce que nous avons perdu : la démocratie.
 
Pour conclure, je reprends ces paroles de John Swinton ancien rédacteur en chef du New York Times, qui, lors d’un banquet pour son départ à la retraite avec le New York Press Club, après qu’on l’ait invité à porter un toast à la presse indépendante, le 25 septembre 1880 déclara :
 
« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » (Source : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979).
 
  Gilles Bonafi


31 réactions


  • Webes Webes 21 janvier 2009 11:25

    La tentative des neo"con"servateurs Francais de muselage du droit d expression ne s arrete pas aux medias officiels mais il s etant a l ensemble des supports.

    Sous couvert d une lutte contre le P2P, le cyber Francais sera bientot sous controle gouvernemental.

    Article :
    Le professeur Pierre Sirinelli, notoirement proche des majors de l’industrie du disque et de leurs idées, s’est vu confié une nouvelle mission par Christine Albanel : favoriser la signature d’un accord de filtrage sur les sites web 2.0.

    Suite : http://www.numerama.com/magazine/11736-Filtrage-du-web-encore-une-mission-pour-le-professeur-Sirinelli.html

    Vive le modele Chinois !!!!!!


  • Philou017 Philou017 21 janvier 2009 11:30

    Les médias n’ont jamais été vraiment libres. Dans les années 60, le rédacteur en chef de l’ORTF avait un téléphone avec ligne directe avec le ministere de l’intérieur sur son bureau.

    Néanmoins, il me semble qu’il y a eu des époques où l’information était plus diverse, plus ouverte. Imagine-t-on aujourd’hui un grand journal diffuser en premier page le" j’accuse" d’un Zola moderne.

    Aujourd’hui, la presse dite moderne, étale une information uniforme, pro-libérale, pro-globalisation, pro-européenne, une information de commenraires où les vraies enquêtes et les vraies contestations sont exclues. Les experts et commentateurs ne nous chantaient-ils pas les louanges du systeme libéral il y a peu ?

    Une complète faillite des médias et de la démocratie.


  • LE CHAT LE CHAT 21 janvier 2009 12:53

    à la télé ,plus de vrais infos depuis longtemps ! quand aux débats , à part C dans l’air où on évoque de vrais sujets , ils ont disparu .... smiley place à l’abéttisement des foules grâce aux jeux et à la téléréalité !


    • appoline appoline 22 janvier 2009 18:36

      @ Chacha,
      Les débats en direct laissent une des rares possibilités de cerner un personnage, nos politiques s’en méfient et pour cause, souvenez-vous de Jospin et de ses écarts à l’assemblée. Beaucoup préparent leurs interventions, le grand guignol n’est plus ce qu’il était.
      La presse a fait son propre tort, à force de bouffer à tous les râteliers et de diluer l’information, les gens refusent de payer une feuille de chou aux commentaires pré-établis. Idem pour les autres médias ; ils ont la possibilité pour le moment de défendre ce qu’il leur reste d’indépendance. A savoir s’ils ont les couilles pour le faire.


  • Sinbuck Sinbuck 21 janvier 2009 12:56

    Tout à fait Philou, l’information est uniforme et orienté selon les flots de la grande mer qui portent les changements de notre société. Cela devient pénible d’entrendre exactement (en substance) les mêmes sons de cloches dans toutes les paroisses journalistiques.

    Il faut certes défendre le droit à l’information, et si la France recule dans la liberté d’expression, c’est bien la faute des journalistes eux-mêmes qui, assis toute la journée dans un bureau et à Paris, ne sont des "urbains littéraires" plutôt que des humains ayant leur propre "liberté de penser". Car pour penser par soi-même, il faut s’extraire un peu des idéologies en "isme" de tous bords qui sclérosent l’imagination nécessaire pour commenter l’état actuel du monde.

    Néanmoins, la liberté de la presse est jugulée par le pouvoir... qui a sa part de responsablité dans sa volonté de tout contrôler, mais j’y reviens, les journalistes s’appuient davantage sur les mots, les tournures de phrases que sur le sens même du thème commenté.

    Je crois que Romain Gary disait qu’une démocratie, c’est le pouvoir d’y cracher dessus...


  • Olga Olga 21 janvier 2009 13:00

    @Gilles
    " Il est en effet temps d’éteindre définitivement sa télévision afin de consacrer notre temps de cerveau humain à l’étude et à la lutte pour notre liberté ! "
    Conseil tout à fait judicieux (de bon aloi comme dirait maître Capello smiley ).
    Le discours de l’ancien rédacteur en chef du New York times est on ne peut plus d’actualité, malheureusement.
    Bref, c’est un article excellent. Merci. smiley


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 21 janvier 2009 14:19

    Bonjour Gilles,

    " Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. " a dit John Swinton,

    Beaucoup plus de journalistes qu’on ne peut le croire écrivent les vérités qui leur coûteraient leur emploi au journal sur internet avec pseudo...même sur Avox. Ainsi, dégagés du rapport à l’Argent, tout comme d’ailleurs, la quantité non négligeable d’internautes militants quotidiens bénévoles qui relaient bien des informations cruciales, l’on peut tout dire sur la toile. Un site très révélateur de la situation dans la presse papier http://www.jesuisencolere.com/rechercher/49771c7e7e79d section journalistes, montre à quel point la toile est le défouloir des révoltes muselées.

    La désinformation populaire est tellement efficace que vous ètes marginalisé dès que vous informez autour de vous de vérités alternatives. et comme personne n’est prèt à reconnaitre s’être fait manipuler par l’organe officiel...Mais, n’ayez pas peur d’être marginalisé. A défaut d’être normal, vous aurez le loisir d’être original et de développer la " pensée critique ", car comme disait fort justement André prévot  :

    Il vaut mieux avoir raison seul, que se tromper avec la masse...

    Bien à vous. L.S.


  • John Lloyds John Lloyds 21 janvier 2009 14:37

    Le nouvel obs dans ce mouvement, alors là, ça me fait plutôt rire smiley , déjà que Charlie hebdo est plus que suspect, tout autant que RSF, Rue89 serait plutôt du genre BCBG. Médiapart y a par contre sa place, ainsi que les inrocks.

    Bref, d’ici à ce qu’on voit débarquer TF1 dans ce genre de collectif ... smiley


  • abdelkader17 21 janvier 2009 14:54

    La presse Francaise véhicule idéologique des interêts marchands et du conformisme intellectuel est en etat de mort clinique, la diabolisation constante de la part de cette presse aux aboies des sources d’informations alternatives en est une patente démonstration .L’information Française est tout simplement une des plus sclérosée du monde occidental, peu imaginative les mêmes intervenants pour les mêmes constats.
    Se croyant encore le centre du monde le microcosme intellectuel et médiatique Parisien à fuseau mental unique, n’a toujours pas intégré les mutations profondes des systémes d’informations depuis l’avénement de l’Internet.
    Le gesticulateur médiatique (tout comme son maitre Sarkozy) de Robert Ménard ancien patron de RSF et sa pitoyable organisation, ou etaient ils pour défendre le droit à l’information plurielle dans la bande gaza.
    Qui vous dira qu’une partie des subventions de Rsf viennent d’un organisme écran de la CIA
    "La face cachée de Reporters Sans Frontières" de Maxime Vivas, vous comprendrez alors pourquoi l’on s’acharne sur Cuba le vénezuela et la Chine pour porter partout les thérapies de choc de l’école de Chicago et de son plus illustre représentant Milton Friedman.


    • Philou017 Philou017 21 janvier 2009 15:24

      D’accord que le RSF de Ménard était lamentable. Maintenant, qu’il est parti, il peut y avoir une inflexion. Je ne me rapelle pas que RSF ait parlé de la liberté de la presse en France auparavant, un grand pas en avant, donc.

      Ne restons pas coincé sur nos préjugés. De maniere générale, je trouve positif qu’on parle de la liberté de la presse, que ca vienne de Marianne ou du Nouvel Obs. Au moins le débat peut commencer.

      Arrêtons d’être crispé sur nos préjugés et un classement des choses prédéfini. Ce qui peut nous sortir de la situation, c’est le dialogue, pas les omerta constantes et exclusives (ca, ca s’adresse plutôt à John Loyd ci-dessus).


    • John Lloyds John Lloyds 21 janvier 2009 16:28

      Mais je salue toutes les réelles poches de résistance. Ce que je trouve ignoble, c’est que les prétendus bien-pensants s’invitent à la fête comme les beaufs du club méd se jettent sur le buffet, le groupe qui traine encore l’odeur fianteuse de Robert Ménard en tête. Ajoutez encore le nouvel obs, ça fait vraiment pas crédible. Dommage les authentiques résistants qui ce sont laissés entraïnés dans cette farce.


  • abdelkader17 21 janvier 2009 14:55

    En fin de compte le constat est simple que font les journalistes ils nous informent sur la désinformation.


  • Salade Salade 21 janvier 2009 15:43
    Bonjour, votre article est intéressant, mais je trouve qu’il rejette un peu trop la faute des dysfonctionnements des médias sur l’environnement, en oubliant quand même que peut être les journalistes ont une petite part de responsabilité sur l’évolution de leur métier ?
     
    C’est un peu facile de demander un chèque en blanc pour une vertu dont aujourd’hui on ne voit pas l’ombre d’un prémisse.
    Pourquoi plusieurs centaines de journalistes pour couvrir des « évènements », congrès du PS / JO / réunions de l’OMC / Gaza, … pour avoir finalement un commentaire unique truffé de poncifs, ne s’intéressant qu’aux petites phrases, ou reportant fidèlement la parole de leur maître ou la parole bien dans la norme, sans travail d’analyse, sans prise de recul ?
    Pourquoi cette veulerie face aux puissants / aux lobbys / aux distributeurs de hochets et de voyages gratuits cesserait elle par magie ?
    Pourquoi aucun travail d’introspection sérieux n’a-t-il été réalisé par les médias après le choc du référendum ?
     
    Que les journalistes commencent eux-mêmes par se mettre en danger :
    - en boycottant les simulacres de conférences de presse qui sont en fait de vraies conférences de propagande,
    - en arrêtant d’accepter qu’on leur donne la liste des questions à poser, ou que leurs invités ne répondent pas à leurs questions,
    - en arrêtant de se comporter en "hyènes" pour bien plaire au maître quand l’un d’entre eux se fait rabrouer pour avoir osé érafler un puissant (Joffrin), 
    - en arrêtant de plus s’intéresser à Carla ou à la démocratie US qu’aux décisions du gouvernement,
    - en arrêtant d’accepter que leurs ménages soient réalisés en contre partie de leur silence, etc …
    … et alors, oui, nous les défendrons, car ils le mériteront.
     
    Finalement, on méprise les gens dont le comportement est méprisable.
    C’est clairement ce que font les hommes politiques et les puissants envers les journalistes.
    C’est clairement ce que font de + en + de gens qui vont chercher l’information sur internet auprès de non journalistes.

    Alors, pour rendre la confiance, pourquoi ne pas commencer par étendre la charte journalistique du « Canard » à tous les journalistes ?
     
    Sur certaines de vos propositions, je suis aussi un peu sceptique :

    - Le conseil de l’ordre des médecins n’est pas un modèle de décisions justes, et plus généralement, le jugement par ses pairs est loin d’être une garantie de qualité de la production, et de respect de la déontologie !

    - Cela vaut aussi pour le choix éditorial : Participation oui ! Seuls maîtres à bord, non !

    - Quand à encore subventionner les médias privés, ça va ! Je pense que Dassault et autres Lagardère en reçoivent déjà bien assez !
     
    Oui à de vrais médias d’information.
    Oui à des journalistes, d’opinions ou non, pourvu que leurs articles soient argumentés.
    Et si c’est impossible, qu’au moins cela ne nous coûte pas plus cher !

    • Gilles Bonafi 21 janvier 2009 16:53

      @Salade
      La vie de journaliste n’est pas facile mais perdre son emploi est aisé. Aborder certains sujets devient un véritable suicide professionnel.Parler de courage n’est pas compliqué quand on ne risque pas d’être "détruit" sur le plan professionnel. La révolte des journalistes doit être collective. Il ne s’agissait pas dans cet article de "tirer sur l’ambulance" mais d’analyser de façon la plus lucide possible la situation des médias et surtout de tenter d’apporter des solutions.Laisser la presse écrite dépendante de la publicité consiste à tendre "le bâton pour se faire battre".
      Quant à "la création d‘un organisme de contrôle indépendant géré par les journalistes ", il faudrait que ses membres soient élus (à bulletins secrets) par les journalistes eux-mêmes.
      N’oublions pas les journalistes qui informent tous les jours au péril de leur vie.Jeter le "bébé avec l’eau du bain" est facile mais surtout ne permet pas d’avancer.


    • Salade Salade 21 janvier 2009 17:26

      Bulletins secrets ou non, citez-moi un seul exemple de fonctionnement sain d’une organisation dont le contrôle et les sanctions sont assurés par ceux-là même qui commettent les fautes.
      Ceux qui se laissent acheter aujourd’hui deviendraient incorruptibles simplement par le miracle de l’élection ?
      La démonstration me parait légère, et la vie regorge de contre exemples !
      La neutralité est le seul gage (mais pas l’assurance) d’impartialité !

      Je suis désolé pour les journalistes qui meurent , mais ce n’est malheureusement pas parce que l’on se fait tuer en mission qu’on était parti pour faire un bon reportage !

      Défendre la masse parce qu’une élite existe (je ne le nie pas !), est justement la raison pour laquelle on ne croit plus aux journalistes ! (valable par exemple aussi pour les syndicats qui défendent l’indéfendable et se coupent ainsi du soutien de 80% des salariés).
      Je suis pour défendre les journalistes qui font leur métier, mais seulement eux !

      La liberté a un prix ! Surtout si l’on n’a pas de capacités exceptionnelles. Et je parle en connaissance de cause !
      Mais il n’y a pas de raison, si l’on choisit les fers, d’en rendre responsable les autres, ou de demander aux autres de vous plaindre.


  • bernard29 bernard29 21 janvier 2009 16:21

    J’avais commencé à lire le livre vert de la presse, mais j’ai trés vite arrêté en remarquant qu’il y avait 80 % de revendications d’un corporatisme à faire peur et pour de nouveaux privilèges ou aides financières diverses.


  • xray 21 janvier 2009 17:42

    La MANIPULATION : 

    Avec l’imaginaire, on fait ce que l’on veut. 

    (À trop bien voir l’imaginaire, on ne distingue plus le palpable.) 




    Journaliste 

    Les problèmes ignorés du public ne sont pas des problèmes. C’est la raison pour laquelle le premier métier d’un journaliste est de se taire. Son deuxième est de mentir. 

    Un certain 11 septembre 2001 Texte définitif. 
    http://mondehypocrite501.hautetfort.com/ 

    Ces virus imaginaires qui nous manipulent. 
    http://ces-virus-qui-nous-manipulent.i-clic.net 

    Le virus machin (Un bien-portant est un malade qui s’ignore.) 
    http://levirusmachin.hautetfort.com/ 


  • Sinbuck Sinbuck 21 janvier 2009 18:57

    @ l’auteur et à tous,

    c’est vrai que les journalistes "trop engagés" peuvent perdre leur emploi. Mais ils peuvent se battrent pour la bonne cause, oeuvrer pour l’analyse et l’investigation raisonnée des "domaines privés" de la société. Car les journalistes parisiens, et plus généralement urbains, sont de connivence avec le milieu "médiatique, politique, économique...", les journalistes côtoient le "grand monde" et communiquent pour le "petit monde".

    Si les journalistes actuels (professionnels) avaient le courage de prendre la "plume libre d’internet", de manière anonyme, pour qu’ils nous livrent ensuite le fruit de leurs recherches, alors oui, l’investigation et l’étude critique des faits de société existent, mais ce n’est pas le cas... Ils préfèrent profiter des banquets de la vie urbaine plutôt que de travailler sérieusement à leur métier qui consiste à nous renseigner sur l’aire du temps.

    Un exemple de radio associative, sans prétention, qui parlent librement, sans contrainte, sans militantisme excessif, mais avec coeur et lucidité : Radio transparence (cliquer sur "on air" pour l’écouter en ligne) en Ariège, radio généraliste mais sincère, avec le pied sur le territoire ariégois et une communication de terrain.

    Cela manque aux journalistes trop urbanisés et impliqués pour nous transmettre fidèlement les informations nécessaire à la bonne compréhension, orientation du peuple dépendant du pouvoir en place.


  • Geneste 21 janvier 2009 20:57

    1- Vous donnez une indication dans votre texte même. La presse écrite n’informe plus (ou pas) et pour le reste c’est pis encore. On ne va quand même pas défendre un tel système !

    2- Il pourrait y avoir des journalistes courageux qui monteraient leurs propres journaux et diraient ce qu’ils veulent. Si des pressions s’exerçaient alors sur eux, alors là, et là seulement, il y aurait défaut de démocratie. Je ne pense pas qu’on puisse critiquer un manque de démocratie dans un journal. Une entreprise n’est pas un lieu de démocratie, sinon, ça se saurait. Par contre, tout le monde peut créer sa boîte ou son journal et depuis l’avènement du statut d’auto-entrepreneur, c’est encore plus facile. Alors, qu’attendent-ils, ces journalistes qui soi-disant, se plaignent de n’avoir pas le drot de dire ce qu’ils pensent ? Sans doute la lâcheté et l’attirance de la gamelle ont-elles raison de leurs velléités...

    La vraie question, quand on fait un métier est la suivante : si on a vraiment choisi son métier, pourquoi l’a-t-on choisi ? Pour le fric ou pour la vocation ? "Dis moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es" !


    • Gilles Bonafi 21 janvier 2009 21:54

      Il faut prendre les problèmes dans l’ordre.Il faut d’abord s’occuper de la presse écrite que l’on est en train de museler. Vous croyez que le Net va rester en l’état ? Bientôt la plupart des textes présents aujourd’hui seront filtrés (lutte contre le terrorisme, la pédophilie, etc) et ne pourrons plus apparaitre. Il n’y a rien de plus facile à contrôler que le web (demandez aux experts !).Donc, je le répète, taper sur la presse écrite est facile et je le fais très bien moi aussi. Les mesures que je propose (ainsi que la plupart des journalistes) permettraient d’améliorer les choses.Ceux qui veulent la peau de la presse écrite seront les premiers à pleurer lorsque le web sera muselé !


  • ddacoudre ddacoudre 21 janvier 2009 22:03

    bonjour gilles

    Un sujet délicat, personne n’est détenteur d’une vérité, mais s’il fait métier de journaliste il doit rapporter les faits observés tels qu’ils se sont produits malgré les erreurs de notre regard, ensuite les commentaires politiques qui peuvent en être fait appartiennent à l’histoire du journal et des journalistes, être un journaliste engagé ne pose pas de problème puisqu’il analyse la situation ou un fait à sa mesure. le problème résulte de la tromperie qu’il peut y avoir à manipuler l’information sous couvert d’une impartialité. Même ceci peut ne pas pose de problèmes, s’il existe une certaine parité de moyens pour développer des analyses critiques. Or cette parité de moyen n’existe pas du fait de la concentration des moyens d’informations en des mains d’intérêts solidaires.

    Est-ce que la partialité des opinions empêches l’analyse critique, je ne crois pas, elle peut suivant les situations l’altérer, mais si en face il y a une controverse ou un débat, cela se contrebalance.

    c’est le propre de la difficulté de la vie de trouver sa vérité au milieu de celles que l’on nous propose sous réserve qu’elle ne soit pas uni polaire et un outil exclusif de propagande impossible à dénoncer du fait d’une oligarchie possédante.

    En ce sens une éthique ou un pluralisme instaurant un droit de réponse peut y palier. sauf qu’aujourd’hui l’information est abondante et sauf exception ne tient pas longtemps la une, la rapidité des moyens de la recevoir de la divulguer fait qu’elle devient presque évanescente.


    Ce qui dure est un schéma directeur qui en devient une structure aliénante et qui indique bien qu’il y a une certaine collusion solidaire.

     

    ceci n’échappe pas aux lecteurs qui sont partagés sur la crédibilité de l’info, ce qui ne l’empêche pas de produire indépendamment de l’avis du sujet l’impact souhaité sur son cerveau.

    Tu me pardonneras de ne pas croire au désintérêt de notre président pour la question, je pense qu’il utilisera se rapport pour en donnant l’illusion de souhaiter une liberté de la presse y trouver les moyens de mieux la contrôler, car le contrôle s’il a été toujours le soucis de tous les pouvoirs paraît une obsession chez lui.


    La rapidité des moyens d’informations autorise toutes les dérives qui ne sont pas rectifiés car la suivante rendent la précédente obsolescente et plus personne ne s’intéresse aux rectificatifs.

    J’ignore si les journalistes pourront apporter une réponse à cela, mais il est urgent qu’il retrouve une crédibilité qui en referont les détenteurs d’une information qui regroupe l’émiettement de celles que donne tous les français sur le net, qui depuis que j’y suis me fourni malgré ses imperfections de meilleures informations que les médias qui rabâchent sans cesse les mêmes lieds motif,à quelques journaux prêt (je parles bien sur d’informations de caractère national ou international). Parfois je fustiges les faiseurs d’opinions qui s’érigent en censeurs parce qu’ils se vendent au plus offrant, abuse de l’ignorance de ceux qu’ils sont sensés éclairer et non pas le courage comme ceux de leur confrère de la Pravda de défendre la démocratie en donnant à la population les moyens d’un débat et d’une controverse. Être partisan n’est pas un problème en soit, dévoyer son métier pour mentir, déformer, manipuler, tromper, certainement. L’on peut trouver que c’est le propre de la lutte pour la conquête de la communication, pourquoi pas, cela fait des siècle que l’on s’y livre, mais l’on n’est plus dans le journalisme.

     

    Cordialement.

    .


  • Pourquoi ??? 22 janvier 2009 07:51

    @ l’auteur,

    Si censurer Internet est si facile que vous le dites, comment expliquez-vous que notre ducce nous laisse encore nous exprimer ici ? Il est pourtant prompt à prendre toutes les mesures liberticides.

    Nous nous doutons bien qu’Internet est une épine dans son pied et qu’il tentera tout pour l’arracher.

    A votre avis comment s’y prendra t-il ?


  • abdelkader17 22 janvier 2009 09:35

    Une bonne analyse de la faillite des medias sur le site d’acrimed.
    A lire les artcicle sur la guerre a Gaza.
    http://www.acrimed.org/


    • L’Hermelise 23 janvier 2009 16:14

      Vous commencez a nous gonfler les defenseurs du Hamas a pondre votre propagande a toutes les sauces.Combien de fois faudra t’il vous dire que vos petits copains si courageux se servent de femmes et d’enfants comme BOUCLIERS HUMAINS, des ambulances, des hopitaux, des mosquées etc...
      Alors votre laius sur les crimes de guerre c’est vraiment ecoeurant vous etes les premiers a cracher sur les droits de l’homme.


  • wesson wesson 22 janvier 2009 10:41

    Bonjour l’auteur,

    même si je souscrit globalement à ce que vous exprimez, l’inventaire à la prévers des organismes de presse qui poussent leur gérémiade prête largement à sourire.

    En fait, tout cela me fait un petit peu penser à des discours de Le Pen. On y évoques des vrais problèmes, on y livre des constats lucides, mais il faut quand même pas aller jusqu’a faire confiance à ceux qui sont en place depuis tellement longtemps pour que ça aille mieux.

    J’ai lu des kilomètres de roucoulades amoureuses pro-sarkozienne dans quelques uns de ces journaux. Des fleuves de connerie sur le libéralisme et la mondialisation : "La mondialisation heureuse mais contrariée" dans un journal de gauche. La stigmatisation de la législation du travail et de notre couverture sociale, autrefois qualifié d’aide, et maintenant qualifié de "rente". Les grèves qui "prennent en otage" sans jamais expliquer les raisons qui ont poussé à cela. Et que dire du chant d’amour a flot continu de tous les éditorialistes sur l’europe et son traité ultralibéral. Tout ce glissement sémantique, ce sont eux, ces mêmes médias qui en sont la cause.

    Liberté de la presse, oui, mais pas avec eux. Ils l’ont eu à une époque, et voilà ce qu’ils en ont fait !



  • JONAS JONAS 22 janvier 2009 23:05

    @ L’Auteur :

    Et si vous cherchiez à comprendre le processus qui nous conduit à vos conclusions actuelles ! :

    Je crois que très peu de personnes ont évalué les conséquences de la révolution Française. Elle correspond en réalité au déclin de l’Occident :

    Le pouvoir Royal représentait le pouvoir D’UN vers tous, le Roi seul maître après Dieu.

    Si l’on considérait le Roi et sa Cours, comme le cerveau d’un homme, il impulsait et filtrait les actes, avec bien sûr plus ou moins de justesse et d’inspiration.

    Mais, cette organisation maîtrisait le peuple.

    L’Avènement de la Démocratie a inversé c’est valeurs, aujourd’hui nous sommes passés du pouvoir de TOUS, vers UN ou quelques-uns uns.

    Le corps électoral qui porte bien son nom décide et le cerveau est devenu interchangeable… et un exécutant.

    Dire que la masse est plus intelligente que l’élite, est une aberration pour les gens intelligents.

    La seule chose qui différencie l’homme de l’animal, c’est que son cerveau maîtrise ses instincts et ses pulsions.

    En conséquence, la démocratie est une régression qui nous conduira sans aucuns doutes à un retour vers la barbarie, qui fera disparaître notre civilisation Occidentale.

    L’homme est un prédateur et les lois que votent les élus, ne sauraient en aucun cas s’opposer à son égoïsme et à sa prédation ; sans se voir remplacés à la première élection. Ils sont d’ailleurs partis prenantes pour les profits, comme les Rois et leurs cours.

    La seule chose à retenir, c’est que l’Homme s’est octroyé " Droits de l’homme ", se substituant à Dieu et se prenant pour un " dieu ".

    Dans ces conditions, il n’y a aucune illusion à se faire sur l’écologie, le climat ! Comme un cancer, l’homme continuera de la broyer la nature, jusqu’à en mourir, ou bien qu’elle se révolte et le balaie en masse.

    Ce serait certainement ma meilleure issue, sinon, comme sur le " Radeau de la Méduse ", nous finirons par nous entre-tuer pour survivre.

    A mon humble avis, vous êtes passé à côté du sujet en invoquent la politique, la question étant un choix de société.

    L’homme en s’installant à son compte sur cette planète est devenu un CANCER.

    Bonne soirée.

     


    • L’Hermelise 23 janvier 2009 16:26

      J’aurais tendance a etre d’accord avec vous dans les grandes lignes, la democratie perverti forcement les elites, enfin celle que nous connaissons, la vraie democratie n’etant qu’une utopie.
      Mais helas on ne peut aller jusq’au bout du raisonnement qui justifie la monarchie. Pour qu’une monarchie soit solide, elle doit s’appuyer sur une religion. Et cela est bien pire fleau que la corruption.


    • Le Marquis Le Marquis 24 janvier 2009 14:25

      Pas sur !


  • loco 1er février 2009 01:59

     Comment se faire une opinion sur un monde inconnu ? Peut être en modérant l’information reçue par une comparaison avec le domaine qui nous est familier.
     Par exemple, dans le débat lancé par cet article, comment apprécier la liberté du journaliste ? Et bien , comparons la avec la liberté que chacun de nous peut prendre vis à vis des directives de ses supérieurs à l’intérieur de l’entreprise où il travaille, et de la liberté qu’il exerce effectivement dans ses rapports hiérarchiques, ou de son indépendance de ton et d’allure vis à vis de ses clients s’il s’agit d’un indépendant. Pourris les journalistes ? Oui, sans contexte, mais "normaux" ??? Je le crains......


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