lundi 27 octobre 2014 - par eric

Zemmour Vichy, excuses des gauches n�cessaires mais pas suffisantes

Pourquoi des juifs, mais pas les Tziganes ? Pourquoi les rouages intimes de notre Etat, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, à gauche. Parfois pas du tout. Mais toujours républicains, en sont-ils arrivé à livrer implicitement et parfois explicitement des juifs et des juifs français, au moment où ils sauvaient tziganes et maçons ?


« La Force tranquille »: Le changement dans la continuit� ?

Je n’ai pas lu le livre de Zemmour. Il se dit dans la presse, qu’il y insisterait sur certains mérites de Vichy concernant les juifs en France, pendant l’occupation. L’expérience suggère que les commentateurs de gauche se sont sans doute rués avec enthousiasme sur un « détail » du livre, relatant la complexité de cette période. Le but ? Assez traditionnel dans ces milieux : leur permettre d’unir ce journaliste, parce qu’ils ne l’aiment pas, à l’opprobre tenace, mais surtout très significative en laquelle ils tiennent cette période (sombre ! Est-il besoin de le rappeler) de notre histoire.

Si Zemour affirme que le régime de Vichy et la France, n’ont pas exclusivement à rougir de leurs comportements pendant l’occupation, notamment vis à vis des juifs, à mon avis, il se montre aussi rapide que ses adversaires. Parce que oui, il y a eu de tout et du reste à l’époque. Oui, tout n’est peut-être pas à jeter. Oui, les chiffres en font foi, ni la France ni même Vichy n’ont été massivement, idéologiquement et activement antisémites.

Il est vrai aussi que tous n’ont pas été a même enseigne et que certains sont plus responsables (coupables ?) que d’autres des vrais crimes qui furent vraiment perpétrés. Si la frontière ne passe pas entre Vichy et non Vichy. Elle existe quand même. Si Mitterrand a eu la francisque en étant résistant, il n’y a pas de collaboration sans Vichy et pas de Vichy sans l’administration de l’Etat. De notre Etat, de nos administrations, de nos fonctionnaires.

Il y a donc une vraie responsabilité, française, dans les horreurs des persécutions de l’époque qui nous concerne tous comme héritiers de nos grands-parents. Certains restent quand même plus concernés que d’autres...

Les réponses restent largement à donner. De préférence par des historiens, ce que je ne suis pas.

Mais la question est là, lancinante : collectivement, notre administration d’Etat, républicaine, incarnant physiquement nos valeurs républicaines, en tendance à gauche, non imposée, elle, par l’occupant, même si ce n’est qu’à la marge, a fait des choix entre français.

A peu près toutes les composantes de la société française ont battu leur coulpe au sujet de Vichy. On est sortit du mythe gaullien, « Vichy, ce n’était pas la France ». Il est significatif que l’héritier politique de l’homme qui le premier et le plus radicalement ait refusé ce régime, soit aussi le premier chef d’état à l’avoir reconnu. Mais il en reste une qui s’obstine à se regarder dans le miroir sans se reconnaitre.

Or, au delà du devoir de mémoire, le mystère de la participation de l’appareil d’Etat aux déportations, présente, on le verra, des enjeux parfaitement contemporains.

Pour en finir définitivement avec Vichy, il faut dire aux gauches que nous ne leur en voulons pas. Il faudrait aussi, dans l’idéal, qu'elles présentent des excuses pour Vichy. C’est nécessaire. Ce n’est pas suffisant. Au moins qu’elles fassent un effort de mémoire. Pas pour nous. Pour elles mêmes et pour les victimes de certains de leurs prédécesseurs directs. Pour notre avenir commun aussi. Qu’est-ce que qui a foiré, en pratique, dans leurs "grandes valeurs de gauche" mais également, malheureusement, dans nos grands principes républicains.

Parce que Vichy, c’est une histoire française bien sur, mais c’est un problème de « gauches » avant tout. Surtout, paradoxalement, aujourd’hui. Or, notre gauche en France, est une partie de notre pays, de notre histoire. On ne saurait l’exclure du destin national. Oui, à plus d’un titre, Vichy, ce fut notre Etat, et, nos administrations, donc, d’abord, nos gauches. Mais cela ne nous dédouane pas collectivement. Ou alors ce serait soi même être à gauche et considérer qu’il y a plusieurs catégories de citoyen dans ce pays.

Les gauches « républicaines »

Passons sur le rôle du PCF. Moins indépendant des soviétiques que Vichy des allemands. Beaucoup de militants ont eu raison contre leur partis à chacune des étapes des ses palinodies en matière de collaboration. Mais on ne peut pas porter de jugement objectif sur les comportements de gens qui n’étaient que peu libres de choisir. On sait que des résistants communistes de la première heure ont été sanctionnés, voire éliminés pour avoir résisté sans ordre (voir le film « Mémoire d’ex. »). Si les parlementaires communistes furent exclus avant le vote de la confiance au Maréchal, c’est bien parce que la position officielle de la filiale française du PCUS souhaitait aller beaucoup plus loin dans la collaboration... Vous me direz, individuellement, ils étaient au moins aussi libres que les fonctionnaires sous Vichy ? Je vous répondrai que c’est vrai...Mais à l’époque cela aurait été faire injure à ce parti révolutionnaire, de le traiter de républicain. Pour le meilleur et le pire, le PC est un peu hors jeu.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Parti_communiste_fran%C3%A7ais#Septembre_39_-_Juin_40_:_De_la_dissolution_du_Parti_.C3.A0_l.27entr.C3.A9e_des_Allemands_dans_Paris
Gauche et pouvoir à Vichy Un « Gouvernement de rencontre » ou on ne rencontre pas n’importe qui.

Étape un : on ouvre la liste des ministres de Vichy, et on regarde, un par un, d'où ils viennent. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Ministre_du_R%C3%A9gime_de_Vichy Un peu long et fastidieux, mais concluant. Vichy est un régime issu largement des gauches républicaines troisième république. A part quelques exécuteurs de basses œuvres, ils viennent à peu près tous des radicaux, des socialistes et des communistes. « Cœur des vierges effarouchées : Ah ouai, mais, « en fait », ils l’étaient plus, ou faussement, ou pas vraiment et de toute façon, cela ne prouve rien ! » Pourquoi pas. Passons. Parce que la question d’un pouvoir politique, quand il est sous la coupe d’un occupant, peut prêter à toutes les interprétations. Parce que ce n’est pas d’une actualité brulante.

Parce qu’ici aussi, si on résume ce régime à Pétain, comme le font nos médias, c’est bien surtout pour ne pas parler de ce qu’il y avait derrière. En 1940, quand il prononce ces fameux discours écrits par Emmanuel Berl, http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Berl, il a 84 ans...Cela c’est plutôt aggravé par la suite...Il faut relire les propos du Général de Gaulle. « La vieillesse est un naufrage et celle du Maréchal a malheureusement coïncidé avec celui de la France ». Parler de celle là permet surtout d’éviter de se pencher sur celui-ci.

Etat et Vichysme : La vraie « divine surprise ».

Étape deux : on ouvre les actes du colloque sur la fonction publique pendant l'occupation. On découvre qu'en pratique, plus encore qu'un pouvoir d'ex hommes de gauche, ce fut un pouvoir de fonctionnaires. Et là, on est à encore plus de gauche en proportion. Et on parle de grands corps de la nation qui existent encore ici et maintenant.

http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=02&rub=pistes&item=6

Le régime leur permettait d'accomplir toutes leurs aspirations. Plus d'élus pour les embêter, une grande liberté d'action, énormément de moyens (face à des besoins énormes on a jamais autant recruté, + 26% ! (Comme aujourd’hui embaucher un million de fonctionnaires du jour au lendemain au lieu de 60 000 en 5 ans !). Le tout pour le pire, mais aussi, parfois, le meilleur. Dans de nombreux domaines, les administrations en ont profité pour réaliser des réformes de bon sens que la politique interdisait auparavant.

Il y eut des réussites spectaculaires voire exemplaires.

Fonctionnaires et autres technocrates publics, ont par exemple réussi un taux de substitution des énergies fossiles, trustées par les allemands, par des « renouvelables » (gaz de fumier, distillation de sciure de bois etc.... Royal, Dufflot et même Hulot se reposent, comme on dit en Russe...

Dans de très nombreuses administrations il n'y a encore pas si longtemps, on découvrait avec surprise dans les statuts, à quel point Vichy fut réformateur (de mémoire par exemple l'enseignement vétérinaire). On peut voir dans le lien ci-dessus comment, Vichy, va au devant des revendications syndicales historiques des polices. Sans doute - certainement - par démagogie et pour s’assurer de leur soutien, peut-être, parce que le pouvoir n’était pas en état de s’opposer aux revendications, mais aussi parce qu’il n’y avait pas que du mauvais dans ces réformes.

Il y a sans doute là un des enseignements les plus positifs de Vichy.

Notre fonction publique, mobilisée face à l’urgence, est capable aussi du meilleur. Elle a fait face à des défis quasi insurmontables (alimentation, énergies, réfugiés, etc..). Elle a fait face assez largement seule. Un peu livrée à elle même. Nous savons que nous pouvons compter sur elle. Quel potentiel pour de vraies réformes dans notre pays, avec un cap fixés par des élus démocratique, veillant à éviter les écueils du corporatisme !

Il y eut aussi mesquineries et compromissions.

7000 fonctionnaires révoqués par Vichy en tout et pour tout (de mémoire)...Dont pas 1000 pour maçonnerie, et parmi eux, beaucoup parce que Juifs.... Dans un public d'instit. déjà à l'époque massivement à gauche, cela signifie pour résumer, qu'ils ont pour la plupart fait chanter « Maréchal nous voilà à leurs élèves » sans trop d'état d'âme... Qu’ils ont été de bons rouages du système. Il ne faut pas oublier, pour ne pas tomber dans le manichéisme, que c’était leur vocation et leur habitude. Que dans la société civile aussi, les héros n’ont pas été une majorité. Dans le camp de réfugiés ouvert de façon acrobatique, pour les tziganes expulsés d’Alsace par l'occupant, à Argeles, une des principales difficultés, l'absence d'école, fut liée au fait que les agents de l'éducation nationale, refusaient de travailler dans ces conditions peu syndicales. Il a fallu trouver un Curé volontaire...

Mais enfin, globalement, pour eux, professionnellement s’entend, vraiment, ce fut la "divine surprise". Y compris sur le plan purement humain. Il faut bien voir que le fonctionnaire doit être super populaire, quand c'est lui qui accorde les tickets de rationnement ou les Ausweis, grâce à sa « collaboration » peut être forcée mais quotidienne avec l’occupant. Ils ont du en recevoir du Monsieur, Madame. Et moins d'usagers insatisfaits que dans les bureaux des impôts aujourd'hui.

Conclusions 1 ? Ces fonctionnaires, comme la France, étaient fondamentalement républicains. Et si notre fonction publique est la colonne vertébrale, ses personnels sont la moelle épinière. Ce sont eux qui ont fait de la collaboration ce qu'elle a pu être, à nouveau, pour le meilleur et pour le pire, en l'absence à peu prêt totale de tout autre corps intermédiaires ou société civile ou politique organisés et visible.

Il faut le souligner. Ok, il y a les églises, quelques résistant, une structure clandestine des trotskistes, des communistes et autres partis. Mais tous cela est largement marginal. Existe peu et ne pèse presque pas (hors églises bien sur). Ne peuvent agir vraiment que les administrations. En pratique, elles ont plus de pouvoir qu'elles n'en n’ont jamais eu.

Vichy a peu de réelle base sociale. Tout le monde est plus ou moins d’accord pour subir, mais il n’y a plus vraiment de corps intermédiaires, d’associations légales, de partis reconnus officiels, libres. Qui pourrait vraiment organiser une action collective ? Vichy a peu de relais pour diffuser sa pensée ou imposer ses volontés politiques, en particulier à l’administration. Il faut imaginer une petite bande de gens dans des hôtels de cure à Vichy, recrutés à la va vite, alors qu’une masse d’homme est en captivité. C’est même physiquement que le régime n’a sans doute pas les moyens administratifs de ses ambitions.

Témoin ? L’ascension fulgurante du jeune Mitterrand alors que la troisième république voyait le triomphe des vieux dans une société vieille, notamment en raison de nos réalités démographique et des tueries de la grande guerre. Soit dit en passant, c’est peut être aussi grâce à cela que certaines décisions peuvent être prises vite et bien...

On le voit particulièrement avec les forces de l’ordre. Confrontées à des ordres, des textes précis, elles arrêtent peu de « frères », pas de Tziganes, un peu plus de communistes (mais ils sont souvent eux aussi étrangers anti républicains ou ressentis comme tels), et quand même, pas mal de juifs étrangers et français.

La création de la milice, avec les détachements spéciaux (10% des effectifs de la police voués à la lutte « idéologique »), à elle seule, suggère que le régime n’est pas enthousiasmé par la docilité des administrations en général et de la police en particulier. Si la police mettait en œuvre la politique, quel besoin d’une police politique ?
L’engagement individuel ou collectif des français en faveur des persécutés est au final assez massif.

On le voit dans les proportions de survivants par rapport à d’autres pays sous domination allemande. Souvent, il est permis, facilité, par les administrations, par certains éléments de leurs personnels. Ainsi, oui, au Chambon-sur-Lignon, le Pasteur Trocmet et la population locale, ont sauvé des tas de gens, mais c'est aussi parce que des fonctionnaires téléphonaient à l'avance pour prévenir des descentes. Et chez ma grand-mère, dans un village de 1000 habitants, le contrôle de l'approvisionnement faisait semblant de croire aux « suicides de moutons ». (On avait le droit de manger les bêtes mortes par accident), permettant aussi de nourrir les juifs allemands logés à la maison. Et tu parles que personne n'était au courant...en particulier les services publics.

Il y a une spécificité protestante dans la résistance et l’aide aux persécutés. Mais elle est double. Un héritage culturel et historique, oui. Mais aussi l’existence d’une organisation collective structurée qui survit à l’occupation. Un groupe humain organisé, de gens qui se connaissent souvent et qui peuvent avoir confiance les uns dans les autres. En qui peut on avoir confiance quand tout fout le camp ? Cela facilite grandement les choses. Ma grand-mère est comme les gens de sa génération et de son milieu. Elle appelle un juif un youpin. Quand son cousin pasteur lui dit « Odette tu vas cacher ces juifs allemands », elle le fait, parce que c’est conforme aux évangiles, mais aussi parce qu’elle a confiance et qu’il y a une autorité légitime pour lui dire quoi faire. Le Pasteur Boegner le président des protestants, a appelé tout le monde aux fourneaux. Cela n’enlève pas tout mérite. C’est quand même à tous égard plus facile de faire « le bon choix ». C’est pour les mêmes raisons que l’église catholique a été si active, même si, parce que plus universelle, elle a pu être plus traversée par les contradictions de la société française de l’époque.

Mais le grand corps constitué qui a survécut et a même embelli, peut être le seul, celui dont tant le pouvoir que l’occupant ont réellement besoin et de ce fait à certaines latitudes, ce sont les administrations.

Conclusion 2 ? Elles avaient aussi leurs priorités : Elles n’ont, en France, pas touché du tout ou presque aux Francs Macs et aux Tziganes, également réclamés par les allemands. Pour les juifs, en particulier étrangers, elles n'ont pas mis autant de bâtons dans les roues.

Pour les nationaux socialistes, on peut dire que maçons et tziganes sont un peu des juifs comme les autres. Moins pour l’administration française.

Un régime « d’extrême droite » indulgent avec les Maçons ?

Malgré leur adhésion aux thèses fascistes, les loges allemandes n’ont pas été épargnées. Elles allèrent pourtant, dans la complaisance, jusqu’à exclure les non aryens !

http://lamaconne.over-blog.com/la-franc-ma%C3%A7onnerie-en-allemagne

On peut aussi consulter leur lettre d’allégeance, en France, au Maréchal. Dégoulinant ? Oui, mais, « il faut tenir compte des circonstances. » Certains historiens estiment à entre 80 et 200 000 le nombre de maçons victimes des nazis en Europe. En France, on parle d’environ 500 fusillés ou morts en déportation sur une trentaine de milliers de membres. Essentiellement et d’abord, parce que juifs ou résistants aux dires de leurs propres instances. Et ce n’est pas faute d’avoir trouvé des relais au plus haut niveau de l’Etat français, voire dans une partie de là population. L’exposition dénonçant les maçons eut, paraît-il, autant de succès que celle sur les juifs...

Si Vichy avait été ce repaire de l’action française et autres droites « traditionnelles » qu’on nous présente parfois, comment expliquer ce peu d’intérêt de ses plus hautes autorités, sur une question qui mobilisait grandement les « extrêmes droites » avant guerre ?

Le 11 août 1941, Vichy adopte une loi concernant les frères, qui revient sensiblement à leur attribuer le statut des juifs. Les résultats sont loin d’être les mêmes. J’invite le lecteur à chercher les résultats, trop différenciés, des commissions chargées des « exceptions » (« bons juifs » ou « bons maçons », par exemple ayant été héroïques pendant la grande guerre).

Un régime de gauche qui aime les Roms avant l’heure ?

En ce qui concerne les Tziganes, c’est encore plus glorieux, plus paradoxal, et plus dérangeant. Il existe un véritable racisme anti-tzigane d’Etat et de gauche, matérialisé par les textes du Front Populaire et bien dans la tradition de ceux pris par Clémenceau. On pense notamment aux conséquences du décret du 12 novembre 1938 pris sous la législature du front populaire sur proposition de Daladier, ancien ministre de Blum. Il fût tellement discriminatoire pour les « nomades », qu’on en parle dans les livres d’histoires comme annonciateur de Vichy.... !

Malgré ce sinistre précédent la France est le seul pays occupé d’Europe de l’Ouest où "l’Auschwitz Erlass" du 16 décembre 1942 ordonnant la déportation des Tsiganes à Auschwitz ne fut pas appliqué.

http://memorial-wlc.recette.lbn.fr/..., http://centri.univr.it/resistenza/i...

Pour plus de détails : voir article et commentaires http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bobos-par-pitie-cessez-votre-80132

Il suffit de lire ces textes scandaleux et racistes pris par le Front Populaire contre les tziganes, pour comprendre qu'en refusant de les livrer, Vichy défendait des "français" et pas des tziganes. Qu'ils n'étaient sans doute pas plus "aimés" en tant que tziganes que les juifs en tant que juifs.

Vent debout pour défendre les tziganes, mou dans la recherche des francs maçons, le régime et la société française n’ont pas été aussi récalcitrant concernant les juifs. Pourquoi ?

Il n'est même pas sur que cela relève principalement du vague antisémitisme de fond qui caractérise alors des pans entiers de la population, toutes opinions politiques confondues. Une petite musique et pas une obsession. Un discours, qui ne se transmute que rarement en actes avant guerre.

Les administrations françaises sacrifient d’abord à l'occupant, des gens qui sont sans doute, pour elles, très largement, des étrangers avant d'être des juifs (deux tiers étrangers un tiers français, et au vu des statistiques, on devine que les naturalisés récents ont du être aux premières loges ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_polici%C3%A8re_sous_le_r%C3%A9gime_de_Vichy .

Peut être. Ce ne serait pas très joli. Pas totalement incompréhensible non plus.

Juridiquement, ces étrangers relèvent de pays en général administrés par l’Allemagne occupante. Un juif allemand, aux yeux d’un fonctionnaire français, c’est aussi un allemand qui relève de son droit propre.

Les fonctionnaires largement à gauche à l'époque (sic) étaient sans doute dans bien des cas, des « Le Penistes » avant l'heure. "Ma cousine avant ma voisine". Avec vraisemblablement très peu de motivations racistes, puisqu'il étaient eux même issus d'une société peu portée au racisme. Si je comprends bien, ce serait un peu la thèse de Zemmour. J’imagine qu’on peut la défendre.

Il est vrai qu’on est « dans l’épaisseur du trait ». Les historiens débâtent sur les chiffres. 90 ? 92 ? 98% des juifs français « sauvés » pendant Vichy ?

N’empêche ! Pour qui connaît la police et l’administration, il n’est pas étonnant que la lutte anti maçonne n’ait pas provoqué beaucoup de vocations. Et c’est un euphémisme bien sur... Ce n’est pas parce que les administrations n’ont pas livré les « frères » qu’elles sont collectivement responsables des crimes de Vichy. C’est parce qu’elles se sont refusées, avec succès, à livrer les Tziganes. Pas les juifs ! Et tout particulièrement pas des juifs français. Ce n’était pas, on l’a vu du fait d’une sympathie particulière pour ces populations, au contraire. Pourquoi ? Pas de surreprésentation Tzigane dans les administrations, de richesse excessive supposée, de raisons religieuses ou culturelles ?

Il y a un vrai mystère dans ce choix différencié, au minimum implicite, de nos administrations et fonctionnaires. Il touche sans doute au tréfonds de l’âme de gauche et de l’esprit républicain.

Pourquoi les juifs et pas les tziganes ? Parce que c’est aussi une religion ? Parce qu’ils étaient réputés être des « riches » ? De la comparaison avec les tziganes, on serait porté à le croire. Difficile de conclure. Il ya là à l’évidence un vaste champ d’investigation pour les historiens et les politologues d’aujourd’hui.

Car ici, il y a des enjeux plus contemporains que la culpabilité personnelle de « l’illustre vieillard ».

Qui dira la place d’un sentiment de culpabilité dans les positions ouvertement favorable à l’islam d’une partie des gauches laïques fonctionnarisées aujourd’hui ? Le fait religieux juif a peut être été déterminant. Ont ils peur de commettre la même erreur ? Car aujourd’hui encore, « ils », « n’aiment pas les riches ». De même du grand écart entre lutte contre l’antisémitisme, antisionisme, jugement d’Israël, qui sont sujets de perpétuels débats houleux au sein des gauches, dans des conditions d’un irrationnel extrême.

Il est un peu pénible, de devoir entrer dans les petites boites dans lesquelles nos administrations rangent avec soin leurs administrés, hier comme aujourd’hui. On aurait envie de dire avec Jean Ferrat, que dans les trains, au fond, peu importe qui priait qui, ou la date d’ancienneté des naturalisations. Famille franco-russe, je suis régulièrement confronté à cette question des étuis bureaucratiques. Très souvent, tu es livré à un certain arbitraire administratif. Le préposé doit choisir dans laquelle il te range. Il y a heureusement a peu prêt autant de gens de bonne volonté que de foutraques braqués ou très idéologisés, prêt à ignorer même les textes en vigueur. Je ne suis pas sur d’avoir très envie de faire des distinguos entre le déporté par ce que non français et le déporté bien que français, à « culpabilité égale ». Le simple fait d’être juif.

Malheureusement, évaluer ce que fût Vichy nous contraint à cet exercice. Et pas seulement d’un point de vue historique. Mais parce que cela pose la question de l’humain dans les bureaucraties, même et surtout très progressistes, et qu’elle reste très actuelle. Au fond, quand on parle « gens du voyage, roms, tziganes, nomades sédentaires, carte scolaire », avant de parler des principes de la lois républicaine, du genre, tu ne t’installe pas sur le terrain du copain, ou tu peux aller à l’école, même si tu ne rentre pas complètement dans la boite, on reste dans ces problématiques très contemporaines.

L'âge aidant, il n'est pas sur non plus qu'il reste beaucoup de héros pour jeter la première pierre à ces fonctionnaires qui n'ont pas tous été héroïques mais qui étaient parfois placés devant des choix pas évidents.

Il n'empêche. Si ils avaient protégé les juifs étrangers et surtout les français juifs comme les français francs maçons et les français tziganes, il est vraisemblable que beaucoup plus de vies encore auraient été sauvées.

Comme le dit l’historien anglais Trevor Rooper dans son livre sur l’Europe à l’époque d’Erasme, dans la partie concernant l’expulsion des juifs et musulmans en Espagne, « ce sont les peuples qui exigent les persécutions, mais ce sont biens les dirigeants et leurs administrations qui les rendent possibles ».

Vichy c’est nous

Le régime de Vichy a vraisemblablement été à tous les niveaux, à l’image de la France. Pas très chaud pour persécuter dans l’ensemble. Mais du haut en bas de la pyramide de l’Etat, il s’est trouvé quand même des gens pour mettre en œuvre, de façon sélective, la politique voulue par l’occupant et par au moins une partie de la société. Il y a eu des français pour dénoncer des français. Il n’en reste pas moins que ceux qui sont aux commandes comme ceux qui mettent en œuvre, ont des responsabilités particulières. Le salaud qui écrit une lettre est un salaud. Le préposé qui prend le temps de la lire, de la faire suivre à sa hiérarchie, pour mise en œuvre, aussi. Le premier est un anonyme et on ne peut que lui souhaiter d’avoir pu le rester. Le second appartient à une institution qui ne peut fonctionner que si chacun de ses membres y met un peu du sien. Elle ne l’a pas fait également dans tous les cas. Il participe d’une responsabilité institutionnelle, au delà de sa responsabilité personnelle, individuelle.

Il faut être particulièrement clair. On n’a pas le droit, surtout rétrospectivement, et derrière le confort de son écran d’ordinateur, d’exiger des fonctionnaires de l’époque qu’ils aient toujours été des héros. Ce furent des français comme les autres. Il est difficile de leur parler de devoir de désobéissance en général, parce qu’ils sont formés à l’obéissance. Il est absurde d’invoquer une responsabilité individuelle ou collective, d’un aiguilleur qui a manœuvré un levier au mauvais moment pour un mauvais train. N’empêche : globalement, collectivement, nos administrations ont fait des choix et vaille que vaille, les ont mis en œuvre.

Dans le « Film Paris brule-t-il », il est un passage qui est trop beau pour ne pas être vrai. Belmondo est envoyé par le CNR pour prendre Matignon, « défendu par une cohorte de forces de l’ordre fidèles jusqu’à la mort au président du conseil Vichyste ». Il débarque avec sa copine, l’officier se met au garde à vous : « A vos ordre monsieur le ministre ! »

Toute l’ambigüité de la période. Obéir au pouvoir politique ? Lequel ? Quelle légitimité ? Un jour pour défendre Laval, le lendemain condamner les malgré-nous en Alsace.

On ne doit sans doute pas non plus sous-estimer le fait qu’à gauche, avant guerre, l’immigré, c’est « un allié objectif du capitalisme pesant sur les salaires des travailleurs ». Les gauches sont globalement très hostiles aux migrants. A l’époque, déjà, les fonctionnaires bénéficient de la préférence nationale et cela peut expliquer que côtoyant peu d’étrangers au quotidien, ils se sentent plus concernés par les problèmes administratifs qu’ils posent que par ceux qu’ils éprouvent au quotidien, que les éléments de la population qui les côtoyaient au jour le jour. Un peu comme aujourd’hui. Il y a mille explications, 10 000 excuses.

Il n’en reste pas moins vrai que les administrations françaises, au moment d’obéir à Vichy ont eu leur propre interprétation des réponses à ces questions. Trop souvent, la réponse fut, « les francs mac non, les juifs, si possible étrangers, à la rigueur ». Et elles ont obtenu des résultats dans les deux cas.

Il y eu certainement au moins autant de résistants dans la fonction publique que dans le reste de la population. Peut être plus pour diverses raisons. Entre autre, aussi, il faut le dire, parce que plus idéologisés, plus « à gauche », il y a avait peut être plus de gens résolument hostiles à l’idéologie concurrente du national socialisme. Surtout après le ralliement du PC ; Celui ci, en effet et contrairement à sa légende dorée, a toujours été largement, comme les autres partis de gauche, un parti de fonctionnaires. Il n’en reste pas moins qu’elle a suivit, peut-être sans grand enthousiasme, mais suivit quand même la politique de Vichy, ce qu’on ne peut pas entièrement lui reprocher vu le contexte, mais en faisant ses propres choix, dans les limites de ses degrés de liberté. Ici, elle a une vraie, une réelle responsabilité.

Dabs un article précédent, je m’interrogeai. Le pouvoir politique n’a-t-il pas tendance à paralyser les administrations par peur de ce passé ? http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ratonnade-a-marseille-123434 A ce stade, on peut se demander l’inverse. Si il n’existe pas une réticence des administrations elles même à remettre les doigts dans ce genre d’engrenages ? Il n’est pas exclu que ces souvenirs soient un facteur de paralysie et d’irresponsabilité pour les uns et les autres. Le tout renforcé par l’obsession des gauches pour cette période. Avoir failli un temps à la République aurait des conséquences aujourd’hui. Le principal enseignement serati qu'il vaut mieux n'être jamais responsable de rien et s'en tenir aux textes. Un devoir de passivité au nom d'un devoir de désobéissance ?

Si on est responsable mais pas coupable, alors, il faut qu’un « autre le soit ».

La haine obsidionale et parfaitement irrationnelle qu'il est de bon ton d'afficher à gauche au sujet de la période Vichy, la tendance à passer son temps à ramener tout adversaire politique à cette période, ne peut se comprendre sans envisager une certaine culpabilité, consciente ou non, de partis qui sont pour l'essentiel composés de fonctionnaires et ne veulent pas regarder leur passé en face.

Une preuve au passage ? Ces gens ont accusé de Gaulle en son temps de Vichysme... ! Et ce n’est pas finit ! Zemmour est traité de Gaullo-vichyste ! C’est donc bien, pour eux, une qualification morale et non un jugement historique.

C’est aussi un aveu ! Si on retire de la période les gaullistes et les vichystes, voués, au final, à une même réprobation, on rejette tous ceux qui ont eu une position, un engagement clair pendant la guerre. Y compris les communistes. Malgré les relations ambiguës du parti avec le Général, les résistants et l’électorat communistes, eux, s’y sont moins trompé.

D’où nous parlent ceux qui renvoient ainsi tous le monde dos à dos ? Ce sont peut être bien, effectivement, les héritiers de ceux, innombrables qui n’avaient pas trop envie de choisir, de s’engager, de prendre des risques, de décider si un juif vaut un français un tzigane ou un franc mac, mais qui en tendance, on été dans le sens de la plus grande pente.

« Vichy, c’est mal parce que cela nous a obligé à livrer les juifs, mais De Gaulle ce n’est guère mieux parce qu’il a prouvé que d’autres choix étaient possibles » ?

C'est, pour eux, la pire injure, parce qu'elle pèse sur leur conscience. L'homme de droite en général, ne répond pas. Il ne se sent pas concerné. Les têtes de la France libre, c’est quand même une collection d’officiers supérieurs catho, nationalistes et républicains intransigeants jusqu’à la désobéissance. Il ne répond pas parce qu’il ne se sent pas concerné. Parce qu’aussi, il ne comprend pas à quel point c'est douloureux dans « l’inconscient collectif de gauche ».

Les droites françaises qui ont déjà fait leur mea culpa, doivent désormais aussi pardonner et les gauches républicaines se repentir

Dans le cadre du devoir de mémoire de la réconciliation nationale, il est temps que les droites leurs disent avec franchise et compassion : oui, en tendance, nos grand père étaient à Londres ou cachaient des juifs, quand les vôtres recevaient des francisques ou assuraient l'acheminement des trains. Oui, tous les français n’ont pas été exemplaires, et certains l’ont été moins que d’autres. Oui, les responsabilité de l’Etat français dans les déportation des juifs suffisent à qualifier moralement ce régime, quelles que soit les excuses que l’on puisse lui trouver. Mais : ce n'est pas votre faute à vous (Jospin n'avait pas à payer les engagement de son père par exemple. C’est peut-être parce que le premier était collabo, que le second se crut obligé d’être trotskiste), ce n'était pas toujours leur faute à eux non plus.

C’est notre responsabilité commune. C’est notre histoire. Il faut en commun, en tirer les enseignements.

Aucune collaboration n'aurait été possible sans les fonctionnaires. Beaucoup d’actes de résistance non plus. Beaucoup ont fait ce qu'ils ont pu. Les excès des autres doivent nous inciter à rappeler les risques d'une fonction publique livrée à elle même et sans vrai contrôle politique. Pas à les juger et rejuger sans arrêt, ou à condamner l'ensemble du reste de la population pour des erreurs qui furent, aussi, d'abord peut-être, les leurs.

Aujourd'hui, des excuses symboliques de leurs héritiers, les syndicats de la fonction publiques, les partis de la gauche non communiste, devraient être nécessaires pour aller de l’avant.

Elles doivent s'accompagner d'une prise de conscience à droite. Ce n'est pas en vain, ou par seul tactique, que ces gens voient du Vichysme partout, c'est le reflet d'une réelle souffrance.
Parce que Vichy pour l’essentiel, si ce n'était eux, c'étaient au moins leurs frères, ou pour plus de réalisme, disons, leurs grands parents....

Aujourd’hui, il existe un relatif consensus national pour considérer que Vichy, ce fut un régime français, et en particulier dans ses rouages les plus administratifs. Eux, ne furent pas imposés par l’occupant. Un régime pas tellement à l’honneur de la France quelles que soient les circonstances atténuantes que l’on puisse lui trouver. Sa participation réelle aux déportations est un vrai crime. Il n’y a qu’une portion de la sociologie, de l’histoire de notre pays, qui se refuse absolument obstinément, pathologiquement, à faire son propre bilan et fait mine de penser que Vichy, c’est toujours les autres.

Seule une vraie analyse historique et une repentance sincère lui permettra de se réconcilier, avec son histoire, avec nous tous et donc, avec elle même.

Nous devrons alors faire face, tous ensemble, à la question suivante. Ils étaient quoi les fonctionnaires ? 70% à gauche comme aujourd’hui et plus dans leurs organisations « représentatives » ? Peut-être. Ils étaient certainement à près de 100% républicains et pénétrés des valeurs de la république. Comme aujourd’hui.

A un moment crucial, c’est bien la République elle même, qui a fait des choix entre « les sauvés et les noyés », pour paraphraser Primo Levy. Nous quoi !

A titre personnel, il me semble que c’est une question importante qui mériterait qu’on en discute sérieusement. J’étais parti pour me faire plaisir avec une envolée « Zemmourienne ». « C’est celui qui l’dit qu’y l’est ! Il est vrai que nos gauches nous invitent plus qu’à leur tour à ces débats du niveau cour de récréation. Ils étaient à gauche, ces fonctionnaires aux ordres de Vichy. Un peu, beaucoup, passionnément à la folie. C’est en cours de route que m’est venu la question. Parfois aussi pas du tout. Mais, oui, sans doute, ils étaient tous républicains. Peut(on se réfugier dans « l’épaisseur du trait » (92% de « saved ») ? Dans le contexte historique ? Pour éviter de se poser des questions qui restent pertinentes aujourd’hui ??

Maintenant, si il y a des lecteurs, plus férus d’histoire que moi, qui ont des éléments probants pour me démontrer que Vichy serait un truc qui nous serait complètement étranger, ou limité à une toute petite quantité de vrais « méchants », et que de toute façon, c’est un passé qui ne concerne plus personne, je suis évidemment preneur.


Continu�t� r�publicaine ?: M�me l’imagerie reste celle de nos administrations


D’abord « sauver la fonction publique »: Comme aujourd’hui, la pr�f�rence nationale est d’abord r�serv�e l’administration...


Contigu�t� r�publicaine ?: Aux heures les plus sombres de notre histoire, la poste �tait la poste..


Un parti ailleurs : � l’est ?

136 r�actions

Commentaires: 0 | 100

Layly Victor 27 octobre 2014 17:22

Bravo � l’auteur. La perfection n’est pas de ce monde, mais je propose 20/20 pour ce magnifique travail.
L’indulgence requise pour cette nation �cras�e sous le d�ferlement des panzers, me rappelle � une vive inqui�tude et � un profond sentiment de tristesse : est-il possible que cette nation soit de nouveau �cras�e bient�t sous le d�ferlement des m�dias et des p�tro-dollars, cette fois ci sans souffrance apparente ?

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bakerstreet 27 octobre 2014 18:49

« Parce que oui, il y a eu de tout et du reste � l’�poque. Oui, tout n’est peut-�tre pas � jeter. »....

Comme quoi, il �tait pas si mauvais que �a, P�tain.
Il aurait nous dit-on sauv� des juifs, et m�me qu’adolph aussi.....

Zemour est-il un escroc, un illumin�, ou un parano ?
Comment se fait-il que des daubes pareilles remplissent l’espace m�diatique ?
Les gens sont ils si crades en histoire, ou fachos ?( Les deux n’�tant pas inconciliables.)..

Voil� de vrais questions.
Mais je n’attend pas de r�ponses de ce genre d’auteur, la t�te enfonc�e dans un trou de taupe.

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- robert 27 octobre 2014 18:55
  
  ce nest ni un barjo ni un parano ni rien de tout cela, c’est un pion, au m�me titre que bhl et autre istrions , d’un syst�me pour maintenir le « voile » gris/brun, ils r�pondent � la meme propagande que ceux qui distillent des histoires d’Epinal sur les ann�es 30/45, une sorte d’infect ping pong quoi, au fait y aura t’il de la neige � Courchevel cette ann�e ?
  
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- eric 27 octobre 2014 19:39
  
  Ouai ! Je n’y avais pas pens� ! Cela doit �tre la faute de BHL si Vichy a livr� des fran�ais juifs, mais pas les fran�ais tziganes. Maintenant, il me parait utile de vous signaler que Courchevel n’existait pas � l’�poque...
  
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- Layly Victor 27 octobre 2014 20:37
  
  Je crois que vous et votre pote Robert �tes une d�monstration en temps r�el de la th�se de l’auteur : la gauche est encore tellement traumatis�e et honteuse de sa participation active � la collaboration de Vichy et de sa responsabilit� �crasante dans la d�faite, que sa seule argumentation, si vous n’�tes pas d’accord, c’est de vous compter au nombre de ses anciens amis !
  Excusez moi pour ce trou : je viens d’�craser une mouche facho
  
  Bon, je vous laisse car vous avez du boulot : vous �tes en train de pr�parer le r�gime de Vichy de 2017.
  
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- Rounga 28 octobre 2014 08:27
  
  bakerstreet,
  
  Je vous invite � r�pondre aux arguments pr�sent�s dans les deux vid�os suivantes :
  http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/adrien-abauzit-contre-histoire-du-47333
  http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/adrien-abauzit-revient-sur-la-47163
  Est-ce que les �l�ments pr�sent�s sont v�ridiques ou pas ? J’attends votre r�ponse circonstanci�e.
  
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- Rounga 28 octobre 2014 12:57
  
  Beaucoup de moinssages, mais toujours personne pour r�pondre. Je serais pourtant tr�s int�ress� si quelqu’un se donnait la peine.
  
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- lsga 28 octobre 2014 13:13
  
  moi je veux bien r�pondre, mais faut d’abord r�sumer ici les arguments.
  
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Pere Plexe 27 octobre 2014 21:08

...c’est pas la faute � Petain mais � ces fils de putes de fonctionnaires !
Et les fonctionnaires d’aujourd’hui et leurs syndicats, naturels h�ritiers de cette infamie, devraient faire preuve de contrition.

Avec la m�me logique certains affirment que en fait Hitler n’�tait pas un mauvais bougre mais que malheureusement ses sous fifre lui ont fait une mauvaise r�putation bien injustifi�e...

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- Pere Plexe 27 octobre 2014 21:10
  
  Ah au fait une pr�cision pour ceux qui ne parle pas la langue : Fonctionnaire=Gauchiste
  
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- eric 27 octobre 2014 21:35
  
  Total respect ! Vous avez compris la substantifique moelle de l’article sans l’avoir lu….
  
  Vichy, c’est les autres, et faudrait surtout pas se demander ou �tait l’appareil de l’Etat pendant la guerre. Au besoin, on parlera de ce qui se passait en Allemagne.
  
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- Julien30 28 octobre 2014 08:54
  
  Pere plex essayez d’argumenter pour une fois au lieu de vous contenter comme d’habitude de vous indigner que l’on ne recrache pas comme vous tel un automate la doxa historique sur le sujet, sans parler de vos tentatives d’assimiler ceux qui renoncent � cette doxa � des hitl�riens en puissance.
  
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- eric 28 octobre 2014 09:30
  
  Bonjour Julien. Souvent, nous avons des r�flexions qui vont dans le m�me sens et des conclusions qui diff�rent. Ici, la question que je me pose, c’est bien celle de savoir si il peut y avoir un lien entre les valeurs r�publicaines et certains crimes commis pendant la guerre ou si tout peut �tre mis sur le compte des circonstances. Vos id�es sur ce sujet m’int�resseraient.
  
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- Julien30 28 octobre 2014 10:48
  
  Bonjour Eric,
  Je ne suis pas s�r d’�tre comp�tent pour donner un avis r�ellement pertinent sur une question aussi complexe, je vais essayer malgr� tout :).
  
  D�j� je dirai qu’il �tait naturel que Vichy s’oppose autant que possible au r�gime nazi (comme l’a encore bien montr� Adrien Abauzit lors de son dernier passage chez m�ta tv) compte tenu du projet politique de P�tain de rejet de la R�publique des Lumi�res et de ses promoteurs ma�ons (certes les nazis feront interdire la franc-ma�onnerie mais avant tout car elle �tait en Allemagne en partie chr�tienne et en partie favorable au concurrent communiste) et de sa volont� d’impulser une renaissance catholique en France. A ce titre il me parait clair que la R�publique a beaucoup plus d’atomes crochus avec le r�gime nazi que le r�gime de Vichy qui est sur bien des points son exact oppos�, il ne faut d’ailleurs pas oublier la grande tol�rance manifest�e par le Front populaire envers la mont�e du nazisme. Valeurs r�publicaines et nazisme ont comme ciment commun le m�me projet mat�rialiste issu des Lumi�res de cr�ation d’un homme nouveau d�barrass� de son h�ritage traditionnel, sans oublier le racisme et l’antis�mitisme de beaucoup des penseurs de ces m�mes « Lumi�res » qui n’ont pas du laisser insensibles les inspirateurs du nazisme, Guido Von List et autres.
  
  Est-ce que ce sont donc les r�publicains les plus convaincus, forc�ment nombreux dans le r�gime de Vichy, qui �taient ainsi les plus naturellement dispos�s � collaborer activement avec l’occupant ? Il me semble qu’au-del� des circonstances, on peut dire que oui mais je me trompe peut �tre.
  
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- Pere Plexe 28 octobre 2014 17:17
  
  « Ils �taient � gauche, ces fonctionnaires aux ordres de Vichy. »
  
  J’invente ?
  
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- eric 28 octobre 2014 17:19
  
  Rien, et je vous renvoie � ma r�ponse � morice. Dire le contraire, serait nier les luttes pendant toute l’entre deux guerre, le combat syndical et la pr�sence aux c�t� du front populaire de toute une partie de la fonction publique.
  
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cathy30 28 octobre 2014 08:12

Dans le matin du 19 octobre 1940 : Isra�l est exclu de toute fonction publique !!!

Je vois que tous nos petits antis�mites d’agoravox sont entrain de refaire l’histoire � leurs mani�res de fa�on pitoyable, alors disons que cela reste tr�s dr�le.

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- eric 28 octobre 2014 08:29
  
  J’imagine que vous pensez aux Gaullo-Vichystes zemmouriano-sionistes quand vous parlez de « petits antis�mites » ? N’avez vous pas le sentiment de minimiser l’antis�mitisme de Zemmour ?
  
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- cathy30 28 octobre 2014 08:32
  
  Je pense surtout que l’Etat d’Isra�l n’existait pas en octobre 1940. Donc votre journal est un vulgaire et d�lirant montage.
  
  Et ne m’amenez pas dans vos d�lires s�mantiques haineux. Les faits rien que les faits.
  
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- eric 28 octobre 2014 09:03
  
  Veuillez m’excuser, j’avais mal mesur� l’�tendue de votre inculture…..
  
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- Rounga 28 octobre 2014 09:24
  
  Isra�l est exclu de toute fonction publique !
  
  cathy30,
  A l’�poque, Isra�l ne d�signait pas l’Etat d’Isra�l, qui n’existait pas, mais l’ensemble des Juifs.
  J’esp�re que vous comprenez mieux � pr�sent.
  
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- cathy30 28 octobre 2014 09:29
  
  Non � part votre montage, je n’ai jamais lu ou vu le mot Isra�l dans la presse avant sa cr�ation. Par contre isra�lites ou juifs, oui.
  
  D’ailleurs avant de s’appeler Isra�l, cet Etat, s’appelait Palestine.
  
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- eric 28 octobre 2014 09:38
  
  Vous ne devez pas �tre un lecteur tr�s assidu de la presse de l’entre deux guerre. Mais rassurez vous, vos �tes en bonne compagnie…
  
  En revanche, sur une p�riode plus r�cente vous pourriez vous informer. Il n’y avait pas d’Etat palestinien mais un mandat britannique de Palestine. Aujourd’hui, pour faire vite, il s’appelle Jordanie et Israel. Mais je ne vois pas tr�s bien ce que cela � voir avec l’article...
  
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- Rounga 28 octobre 2014 09:38
  
  Non � part votre montage, je n’ai jamais lu ou vu le mot Isra�l dans la presse avant sa cr�ation.
  
  Donc comme vous n’avez jamais vu ou lu le mot Isra�l dans la presse avant la cr�ation de l’Etat, vous en d�duisez que ce mot n’avait jamais �t� utilis�. Et toutes les preuves qu’on pourra vous donner seront d�s lors, je suppose, des « montages ». En voil� du raisonnement !
  
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- cathy30 28 octobre 2014 09:45
  
  Avocat Hitler
  
  Dans l’ancien testament on disait les tribus d’Isra�l et Isra�l, ensuite, il n’y a eu que la tribu de Juda et on disait la Jud�e. Donc il est impossible qu’en octobre 1940, que le mot Isra�l soit employ�.
  
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- Rounga 28 octobre 2014 09:52
  
  Je r�p�te, car j’ai l’impression que vous n’avez pas compris : « A l’�poque, Isra�l ne d�signait pas l’Etat d’Isra�l, qui n’existait pas, mais l’ensemble des Juifs. »
  
  Si vous n’�tes pas convaincue, lisez des livres et des journaux de cette �poque, et vous verrez bien.
  
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- cathy30 28 octobre 2014 09:58
  
  Oui �clairez moi, parce que je n’en ai jamais lu. avez vous un exemplaire � part celui ci.
  
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- Rounga 28 octobre 2014 10:18
  
  Une petite recherche google, et hop !
  
  Ernest Renan : Histoire du peuple d’Isra�l.
  Remarquez bien la date : 1887-1893. Il appara�t donc ind�niablement que le terme « Isra�l » �tait utilis� depuis longtemps pour d�signer le peuple juif.
  
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- Rounga 28 octobre 2014 10:26
  
  Les isra�lites eux-m�mes utilisaient ce terme.
  Archives isra�lites, 1864 :
  « Isra�l est une nationalit� ».
  
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- cathy30 28 octobre 2014 10:37
  
  Mais bien s�r que Ernest a �crit plus que tout autre sur les juifs et les arabes. Et oui Isra�l est une nation, c’est m�me �crit dans le nouveau testament que le lis chaque jour.
  
  Mais moi je vous parle de la presse fran�aise de 1940, par d’oeuvre litt�raire de Renan sur les peuples.
  
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- Rounga 28 octobre 2014 10:42
  
  Je ne vois pas o� vous voulez en venir. Je vous ai montr� qu’on utilisait le terme « Isra�l » pour d�signer le peuple juif bien avant la cr�ation de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Etat d’Isra�l. Qu’y a-t-il d’�tonnant � ce que la presse fran�aise utilise � son tour ce terme ?
  
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- Passante 28 octobre 2014 10:55
  
  Cathy30,
  
  lisez gen�se 32.25 etc & gen�se 35.9 etc.,
  vous comprendrez vite, qu’� une �poque o� le nom Isra�l ne d�signe pas un �tat, encore inexistant,
  dans la culture courante, qui est encore tr�s biblique :
  « Isra�l » d�signe le peuple juif, point barre, pas compliqu�.
  
  l’auteur,
  chapeau pour ce parcours, lucide, intelligent, courageux, malin, etc...
  j’aurais titr� « D’un Vichy l’autre » -
  votre dernier tournant est aussi int�ressant :
  vous passez heureusement, de cette �trange exigence d’excuses,
  � reconna�tre qu’il suffit de creuser, comme vous le faites, pour le travail soit fait.
  
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- cathy30 28 octobre 2014 10:59
  
  Passante
  
  je suis tout � fait en accord avec la gen�se
  Sauf que la presse en prend pas la bible pour faire ses articles, mais la situation g�o-politique.
  
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- Passante 28 octobre 2014 11:15
  
  non non � l’�poque c’est proverbial... allez vers Isa�e 43.1, Isa�e 29.22, Is 2., 5...
  
  ou encore, plus pr�cis :
  Psaumes 78.5 ; Psaumes 87.2 ; Isa�e 2.3 ; Isa�e 2.6 ; Isa�e 56.7 ; Gen�se 32.25-33 ; 35. 9-10 ; Gen�se 28.2 & 35.1 ; Gen�se 28.21 ; Gen�se 35.11, etc.
  
  donc c’est pas un d�tail, c’est tout un discours, lu et pratiqu� comme tel.
  
  l’inculture m�diatique d’aujourd’hui, et le fait que le nom d�signe maintenant un �tat, tout cela ne saurait jouer en r�troactif.
  
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- eric 28 octobre 2014 16:36
  
  A passante, Merci. Mon exigence n’est pas tant � usage interne qu’� usage de ceux que j’appelle � faire un bilan. On a eu des repentances d’� peu pr�t tous le monde ( eccl�siastique, Pape de m�moire, Chirac, etc… Les organisation repr�sentatives directement issues de ces gens qui eurent un r�le central pendant toute l’occupation, on ne les entend pas fort. Or, je pense qu’il verront moins de Vichystes partout, st�rilisant toute r�flexion sur la p�riode, mais souvent aussi sur des probl�mes contemporain, le jour ou ils se seront un peu regard� le nombril.
  
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cathy30 28 octobre 2014 09:11

Ne me parlez pas d’inculture quand vous m�me vous n’avez pas lu le livre de Zemmour, et que vous vous permettez malgr� tout d’en faire un article !
Quant � la cr�ation de l’Etat d’Isra�l (auparavant c’�tait juif tout court)
D�s la fin du xixe si�cle, alors que les �tats europ�ens connaissent la mont�e du nationalisme et parall�lement de l’antis�mitisme, le mouvement sioniste appara�t dans les communaut�s juives d’Europe : il s’agit de cr�er un �tat des Juifs. C’est lors du 7�me congr�s international sioniste, tenu en 1905, que la Palestine est d�finitivement choisie apr�s que d’autres territoires comme l’Ouganda ont �t� envisag�s. Le mouvement sioniste -au d�part minoritaire parmi les communaut�s juives- va peu � peu acheter des terres sur place, n�gocier avec le Royaume-Uni (qui administre la Palestine � partir de 1922) et, prenant de l’ampleur, amener apr�s la seconde Guerre mondiale � la cr�ation de l’�tat d’Isra�l.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d’Isra%C3%ABl

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- eric 28 octobre 2014 09:26
  
  Dont acte, vous n’y connaissez vraiment rien…Une piste pour vous aiderhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Isra%C3%A9lite
  
  Vous pouvez aussi faire des recherches google image sur « isra�lites Vichy », etc…
  
  Isra�lite, c’est un terme entre autre administratif � l’origine, en France, pour d�signer les juifs. Souvent employ� � l’extr�me droite pour euph�miser leur antis�mitisme. Sous les plumes de gens comme Drumont, le mot Israel revient r�guli�rement. Dans les affiches de Vichy, on parle souvent de recenser les « isra�lites ». Tous ces termes sont parfaitement ant�rieurs � la cr�ation du mouvement sioniste contemporain.
  
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- cathy30 28 octobre 2014 09:32
  
  Et bien nous voil� tout � fait en accord, c’est bien �a : isra�lites. oui le mot est dit et non pas Isra�l. Donc nous sommes d’accord votre journal est un faux.
  
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- eric 28 octobre 2014 09:40
  
  Allez demander � L’Huma. Ce sont eux qui ont confisqu� les plaques du Matin � la lib�ration et en ont fait par la suite cadeau au mus�e de la r�sistance. Un faux communiste sioniste ? Peut �tre…Apr�s tout c’est la voix sovi�tique qui a fait basculer la majorit� au moment du vote sur la cr�ation d’Israel….
  
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- cathy30 28 octobre 2014 09:56
  
  Je n’irais pas jusque l�.
  
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- eric 28 octobre 2014 10:02
  
  Pourquoi ?
  
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- cathy30 28 octobre 2014 10:12
  
  Mais je suis d’accord pour isra�lites, c’est comme cela que l’on nommait la religion juive. Mais le mot Isra�l pour nommer les juifs n’existait pas.
  
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- cathy30 28 octobre 2014 10:12
  
  Parce que je ne sais pas d’o� vient le faux.
  
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- Layly Victor 28 octobre 2014 10:13
  
  Bravo ! C’est le record absolu toutes cat�gories de la mauvaise foi sioniste ! Je vous cite : « Le mouvement sioniste....va peu � peu acheter des terres sur place, n�gocier avec le Royaume Uni... »
  Or, en r�alit�, il y avait un groupe terroriste, l’ IRGUN, dont les anciens membres sont consid�r�s comme des h�ros en Isra�l (� tort ou � raison), arm� et financ� de l’�tranger, qui harcelait les troupes britanniques.
  Peut �tre que je suis nul en novlangue et que le mot « n�gocier » veut dire autre chose. Par exemple, Isra�l « n�gocie » depuis des d�cennies � Gaza, ou Isra�l « n�gocie » avec le peuple syrien en Syrie et en Irak (par son pl�nipotentiaire Daesh interpos�), ou encore Isra�l « n�gocie » avec la Russie en Ukraine.
  Peut-�tre qu’un jour Isra�l se dirigera vers la paix, au lieu de toutes ces « n�gociations ».
  
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cathy30 28 octobre 2014 09:39

Nous nageons en plein d�lire. Jamais on n’aurait pu dire ce nom Isra�l pour un peuple, puisqu’au temps de J�sus, notre seigneur bien aim�, cela s’appelait la Jud�e.

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- eric 28 octobre 2014 09:42
  
  PISA sous estime la situation fran�aise…http://fr.wikipedia.org/wiki/Isra%C3%ABl_%28Bible%29
  
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- cathy30 28 octobre 2014 09:56
  
  Eric
  
  d’o� te vient cette haine ?
  
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- eric 28 octobre 2014 10:01
  
  C’est pas une haine, c’est une indignation…Marre qu’on m’impose la messe. Et d’ou elle vient ?https://www.youtube.com/watch?v=AomgGZ6BIuA
  
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Stof 28 octobre 2014 09:58

« Israel » �tait un terme pour d�signer les Juifs dans leur ensemble. En tant que nation. Alors que « israelites » d�signait plut�t la religion.

Bravo � l’auteur pour son style et son honn�tet� intellectuelle ind�niable, que l’on soit d’accord avec son analyse ou pas.

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- eric 28 octobre 2014 10:09
  
  Merci. Vous, vous en pensez quoi ?
  
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cathy30 28 octobre 2014 10:30

R�cap : Isra�l Etat cr�� en 1948 et s’appelait Etat juif, dans le partage de la Palestine. Donc on ne pouvait pas appelait la communaut� juive en 1940 Isra�l.

Le 30 novembre 1947, la guerre voit s’affronter les communaut�s juive et arabe. En janvier, des volontaires arabes entrent en Palestine pour seconder les arabes palestiniens. En avril, les forces juives passent � l’offensive. Les forces et la soci�t� palestiniennes s’effondrent. Le 14 mai, dernier jour du mandat britannique, l’ind�pendance de l’�tat d’Isra�l est proclam�e en tant � qu’�tat juif dans le pays d’Isra�l �.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d’Isra%C3%ABl#De_1948_.C3.A0_1967_:_les_ann.C3.A9es_de_formation

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- eric 28 octobre 2014 10:37
  
  …et c’est � peu pr�t vers cette p�riode que les gaullo-vichysto-sionistes commencent � diffuser de fausse premi�re de couverture du Matin pour faire accroire � la complicit� de Vichy avec leurs projets discutables….On ne s’ennuie pas toujours sur Avox...
  
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- Rounga 28 octobre 2014 10:39
  
  Isra�l Etat cr�� en 1948 et s’appelait Etat juif, dans le partage de la Palestine. Donc on ne pouvait pas appelait la communaut� juive en 1940 Isra�l.
  
  Vous ne savez pas vous arr�ter quand on vous a prouv� que vous avez tort, hein ? Obstinez-vous dans votre inculture si �a vous chante, je ne ferai pas d’avantage d’efforts pour vous en sortir.
  
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- cathy30 28 octobre 2014 11:10
  
  Mais vous le dites vous m�me, que le mot Isra�l s’efface peut � peut pour ne laisser que le mot juif !
  
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Olivier Perriet 28 octobre 2014 10:42

Salut,
Moi j’avais bien aim� le livre de Robert Paxton, « La France de Vichy ».

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- eric 28 octobre 2014 11:18
  
  Moi aussi.
  
  Bien sur, il s’est grossi�rement tromp� sur les chiffres.
  
  La pr�sence de l’occupant allemand ne s’est pas limit�e � 40 000 territoriaux fatigu�s.
  
  Mais quel que soit celui que l’on retient, il a sans doute raison de dire que bien des choses n’auraient pas �t� possibles sans les administration fran�aises.
  
  Un bon exemple , Les houill�res, en France annex�e et non occup�e. Les mineurs ont prouv� qu’il �tait possible d’�tablir un rapport de force avec l’occupant. Gr�ves, r�pression f�roce, mais satisfaction au final des revendications ( conditions de travail et salaires).Et je ne doute pas que ce qui restait des syndicats et du PC clandestin ont dut avoir un r�le. Et c’�tait un autre r�gime qu’en France occup� ou libre. Beaucoup plus s�v�re. Cet exemple jette une certaine lumi�re sur au minimum une passivit� dans le reste de la farce face aux exigences des occupants. Accessoirement, dans cette France annex�e qui est la seule a avoir connu quelques d�portations de tziganes, il ne semble pas qu’il y ait eu d’autres mouvements sociaux que pour les salaires.
  
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- bakerstreet 28 octobre 2014 12:26
  
  Paxton comme tout historien a des insuffisances.
  
  Je l’ai lu il y a tr�s longtemps, et il m’avait paru tr�s bon, tr�s document�.
  M�me s’il �tait un peu sec, et qu’il faisait un peu l’impasse tout de m�me sur l’histoire de 14-18, les 5 millions de morts, qui entrent tout de m�me en configuration dans l’acceptation de la d�faite, et cet alignement inconditionnel derri�re ce type naus�eux qu’�tait P�tain. Les suites d’un trauma....
  
  Effectivement, en France, bien des juifs survivront, mais cela n’aura rien � voir avec ce type, bien au contraire, puisqu’il exigera des allemands qu’ils embarquent dans les wagons, les enfants juifs avec les parents. Ce seul fait horrible, est d�j� assez explicite....
  
  Personne n’�crira « la » v�rit� intangible. On pourra ergoter sur une ligne, une erreur d’appr�ciation, mais on ne remettra pas en question la solidit� de son ouvrage, � 100 lieux de ceux d’amouroux, r�sistant tardif, et qui �crivit dans un journal collabo pendant la guerre.
  
  Reste que quand le livre de Paxton est �dit�, il fait l’action d’une bombe : Il r�v�le bien la r�alit� de la France alors de la guerre, avec ce r�gime collaborationniste, seule exemple en Europe.
  
  Remarquez qu’on le savait � peu pr�s tous, mais qu’on pr�f�rait ne pas le savoir...
  
  Ce qu’on sait maintenant, qu’on savait � l’�poque, mais qu’on cachait sous le tapis, au profit « d’une france r�sistance », mensonge admis par De Gaulle, de fa�on politique ( mais �a devait bien le faire sourire....) :
  -C’est qu’il n’y a pas eu de fait de r�sistance, pratiquement, avant 42 ; le grand tournant �tant l’entr�e en guerre de l’urss, avec la mobilisation alors des communistes dans le rang des r�sistants. Une des raisons d’ailleurs qui fera que l’Angleterre et les states feront peu confiance au maquis....Nul doute que les nazis pr�f�rent �tre cantonn� en France, surtout � Paris, plut�t que de partir sur le front russe.
  
  .La France est alors un peu trouble, ce qui n’est pas d’ailleurs qu’une intuition issue d’un des bouquins de Modiano :
  
  Maquis faits de bric et de broc, avec parfois des droits communs travaillant pour eux, fachos de toutes esp�ces sorties de rangs de la cagoule ; si John Le Carr� avait v�cu � cette �poque, comme il l’a fait pour l’urss plus tard, il se serait repu de cette atmosph�re naus�abonde, dont Zemour nous remet un peu du fumet, de par sa personne......
  
  Un film comme « Casablanca » r�v�le bien dans sa teneur, cette image de la France, alors, � l’�tranger.
  Zemour, avec un grand imperm�able, aurait tr�s bien pu tourner dans ce film. Personnellement je ne le vois pas tellement offrir du feu � Lauren Bacall, mais plut�t dans celui d’un interpr�te de cette police vichyssoise.... A chacun son casting....
  
  L’image de la France s’est en tout cas, et sans doute injustement, d�t�rior� depuis cette �poque. Coller un drapeau bleu blanc rouge sur son tee shirt ne se fait plus chez les jeunes, comme cela se fait pourtant chez les anglais, ou les am�ricains, avec leur drapeau.
  
  La france vichysoise, avec son mar�chal fouettard, est pass�e par l�, et c’est sans doute injuste de retenir ce traumatisme, pour formater � jamais notre pays, qui a tout de m�me r�ussi de belles choses, au niveau des droits du citoyen, et des notions de libert�.
  
  Mais ce n’est pas en niant la v�rit�, et en �tant fascin� par de petits roquets r�visionnistes qu’on fera changer les choses.
  
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lsga 28 octobre 2014 12:56

J’aime beaucoup la derni�re affiche.

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- Aldous 28 octobre 2014 16:24
  
  J’en �tais s�r.
  
  Apr�s Staline le bourgeois et capitaliste, Kennedy le prol�taire, voici de Gaule le fasciste.
  
  J’imagine que vous allez bient�t nous parler d’Attila le philanthrope, de J�sus l’assassin, de C�sar le pacifiste...
  
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- lsga 29 octobre 2014 01:29
  
  Voil� le fascisme des ann�es 50 : Mac Carty, De Gaulle et Staline, qui vont �craser dans la r�pression et noyer dans le paternalisme les mouvements socialistes d’avant guerre.
  
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- eric 29 octobre 2014 06:38
  
  Vous n�gligez le fait qu’ils �taient tous les trois, d’abord et avant tout des « sionistes manipul�s par BHL », qu’en gros, les ann�es 50, pour le G�n�ral de Gaulle, c’est surtout la « travers�e du D�sert »… et que les ann�es 50, pour Staline pour ce qu’elles ont dur�…Allez, un point PISA...
  
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Electric 28 octobre 2014 12:59

A peine la seconde guerre mondiale termin�e, la France TRES REPUBLICAINE a �t� confront�e ensuite et imm�diatement aux r�bellions de son empire colonial.

Il me semble que le bilan des massacres et guerres qui s’en suivirent tu�rent beaucoup plus de personnes dans le monde que les nazis n’ont tu� de fran�ais ou r�sistants ou juifs en 4 ans en France et parfois avec des m�thodes que ne renieraient pas les divisions SS, dont de nombreux membres ont fait les beaux jours de la L�gion Etrang�re juste apr�s la guerre, notamment en Indochine, o� les ex SS, recycl�s en casseurs de niakwou�s et plus tard autres bougnoules on pu faire valoir leur professionnalisme dans les massacres en tous genres :

http://www.histoireebook.com/index.php?post/Elford-George-Robert-La-garde-du-Diable-Des-SS-en-Indochine

R�cemment, les « frappes chirurgicales », comprendre les massacres libyens par l’OTAN, emmen� par la France ont selon les sources tu� entre 50 000 et 100 000 personnes dans l’opacit� la plus totale, sans que cela ne d�clenche une mission parlementaire ou un quelconque questionnement de la part des agents de l’Etat fran�ais, militaires inclus. Satisfecit et m�dailles pour tous !

Je rappelle � tous qu’officiellement, et pour la post�rit� des livres d’histoire, l’abattage du r�gime libyen est consid�r� par toute la classe politique fran�aise comme un acte de bravoure et de courage.

Mar�chal, nous revoil� !

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- eric 28 octobre 2014 17:38
  
  Oui, beaucoup de gens semblent ignorer qu’apr�s guerre, c’est Leon Blum qui l�che le corps exp�ditionnaire sur l’Indochine. Il y a un tr�s int�ressant documentaire sur you tube sur les soldats allemands de la l�gion �trang�re. Admettons que Blum ne savait pas exactement ce qu’il faisait. Mais quand ses successeurs socialistes, faute de savoir quoi faire, l�chent les m�me en Alg�rie, on ne peut pas imaginer que ce n’est pas en toute connaissance des m�thodes parfois employ�es en Indochine.
  
  Et vous avez raison d’�voquer ces �pisodes, quoi qu’on en pense par ailleurs. Le principal point commun, c’et qu’ici aussi, les communistes �taient ailleurs, mais qu’ici aussi les successeurs des socialistes reprochent � la terre enti�re, et en particulier � ceux qu’ils ont envoy� au casse pipe, les r�sultats de leurs choix politiques.
  Parler de vichyste serait anachronique. Parler d’irresponsabilit�, de n�gationnisme et de refus de se regarder en face, oui, sans doute.
  
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- Layly Victor 30 octobre 2014 10:12
  
  Vous perdez votre temps, mais vous avez eu le m�rite d’essayer : jamais aucun socialiste ne se regardera en face (c’est un peu comme un genre de vampires), ou alors il sera imm�diatement �ject� par la Police de la Pens�e
  
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- eric 30 octobre 2014 10:29
  
  Pas d’accord, et en fait vous aussi. cela se voit dans vos termes. Il n’y a pas que des brelles, � gauche. Beaucoup de gens savent penser. Ils ont souvent seulement baign� toute leur vie dans les bains de la dite police. Collectivement born�s, Ils ne sont pas individuellement herm�tiques.
  
  Collectivement, la gauche ne pense pas. Elle r�p�te.
  Individuellement, elle est compos�e d’individu pensant ; Et oui, leur destin, si ils se posent des questions est l’exclusion.
  Mais cela arrive, et de plus en plus.
  Comme le Bon Berger, il faut aller chercher les brebis �gar�es une par une…
  Je pense que certains r�fl�chiront � la question : peut �tre 70% de fonctionnaires � gauche ( et plus � gauche qu’aujourd’hui), sans doute 99% de r�publicains (on ne peut exclure qu’il y ait eu un ou deux monarchistes dans la fonction publique).
  
  A textes comparables, ils donnent collectivement les juifs, pas les ma�ons.
  
  Je pense que tous les gens de gauche n’en sont pas r�duit �, ou ne se satisfont pas �ternellement de : « c’est la faute � P�tain et � de Gaulle ».
  
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cathy30 28 octobre 2014 13:22

la pers�cution des chr�tiens dans le monde :

https://soundcloud.com/jeublan7/la-persecution-des-chr-tiens

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Iren-Nao 28 octobre 2014 13:42

l’auteur,
chapeau pour ce parcours, lucide, intelligent, courageux, malin, etc...
j’aurais titr� � D’un Vichy l’autre � -
votre dernier tournant est aussi int�ressant :
vous passez heureusement, de cette �trange exigence d’excuses,
� reconna�tre qu’il suffit de creuser, comme vous le faites, pour le travail soit fait.
Disait Passante, et je me joins a son compliment

Mais surtout pas d’excuces !

Iren-Nao

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Iren-Nao 28 octobre 2014 13:43

l’auteur,
chapeau pour ce parcours, lucide, intelligent, courageux, malin, etc...
j’aurais titr� � D’un Vichy l’autre � -
votre dernier tournant est aussi int�ressant :
vous passez heureusement, de cette �trange exigence d’excuses,
� reconna�tre qu’il suffit de creuser, comme vous le faites, pour le travail soit fait.
Disait Passante, et je me joins a son compliment

Mais surtout pas d’excuces !

Iren-Nao

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Iren-Nao 28 octobre 2014 13:44

l’auteur,
chapeau pour ce parcours, lucide, intelligent, courageux, malin, etc...
j’aurais titr� � D’un Vichy l’autre � -
votre dernier tournant est aussi int�ressant :
vous passez heureusement, de cette �trange exigence d’excuses,
� reconna�tre qu’il suffit de creuser, comme vous le faites, pour le travail soit fait.
Disait Passante, et je me joins a son compliment

Mais surtout pas d’excuses !

Iren-Nao

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Massada 28 octobre 2014 15:25

Les Isra�liens d’un certain �ge se souviennent tous que eux, les Juifs, �taient appel�s « Palestiniens » avant 1948 et que les Arabes refusaient en bloc cette appellation pour eux-m�mes, ils se nommaient alors tout simplement « Arabes », le terme Palestinien �tait p�joratif puisque port� par les Juifs...

« The Jerusalem Post », un journal juif, a �t� appel� � Palestine Post � depuis sa fondation en 1932 jusqu’en 1950.

Il y avait l’orchestre juif le « Palestine Symphony Orchestra ».

Durant la deuxi�me guerre mondiale, les Britanniques ont form� une Brigade juive, pour combattre les puissances de l’Axe, elle est connu par les Anglais comme la Brigade palestinienne

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morice 28 octobre 2014 16:24

La haine obsidionale et parfaitement irrationnelle qu’il est de bon ton d’afficher � gauche au sujet de la p�riode Vichy, la tendance � passer son temps � ramener tout adversaire politique � cette p�riode, ne peut se comprendre sans envisager une certaine culpabilit�, consciente ou non, de partis qui sont pour l’essentiel compos�s de fonctionnaires et ne veulent pas regarder leur pass� en face.

propos de partisan de Vichy qui dit ne pas conna�tre Zemmour, c’est GROTESQUE.

ras le bol ici de ce tapis rouge d�roul�s au nazis en puissance.

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- eric 28 octobre 2014 16:42
  
  Pas d’accord avec votre autocritique ! Vous avez le droit d’�crire ! Et puis Nazis en puissance, cela ne veut pas dire grand chose. Oui, vous avez des propos d’essence totalitaire qui ne sont pas sans nous rem�morer les d�cennies les plus sombres de notre histoire ( et comme vous le savez, je vie en Russie), n�anmoins, j’estime que sans n�cessairement vous d�rouler un tapis rouge, l’exigence d�mocratique impose de laisser �crire. Apr�s on est pas oblig� de vous lire. Personnellement, je me limite � vos commentaires.
  
  Sinon, je vous conseille de serrer vos petits poings humides d’indignation et de tr�p !gner…cela devrait vous soulager.
  
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- trash1981 28 octobre 2014 19:05
  
  Ne vous formalisez pas de la r�action de morice, Eric. Sa pr�sence ici est n�cessaire dans le cadre de la cr�ation d’un distributeur automatique de points Godwin. Morice est un environnement de test, en quelque sorte.
  
  Si le distributeur tient la cadence face � morice, c’est que sa conception aura �t� optimale. Et morice aura tant de points qu’il pourra aussi avoir beaucoup d’images et de cadeaux.
  
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- eric 28 octobre 2014 19:21
  
  La derni�re fois que morice s’est attaqu� � moi, il en �t� r�duit � exiger la destruction de ses propres commentaires par la mod�ration tellement il s’�tait pris la honte... C’est donc avec une gourmandise, je dois l’admettre un peu coupable que je le vois appara�tre avec son r�visionnisme chronique, qui me rem�more les heures les plu sombres de mon histoire, sans me bouger l’autre...
  
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christian p�ne 28 octobre 2014 16:26

d�cid�ment les « penseurs » de notre �poque confortablement install�s dans leurs fauteuils de censeurs de pacotille sans risques s’en prennent � Zemmour sur lesquels ils font leurs griffes , incapables de penser par eux-m�mes et de sortir des sentiers battus et rebattus de la pens�e commune d�ment format�e ;

ce ne sont pas ces propos injurieux qui feront avancer le d�bat , qui feront ouvrir par la R�publique francophobe et ses idiots utiles , ses larbins plus ou moins stipendi�s, le vrai livre de l’Histoire de la France dans le contexte de chaque �poque ......

ce n’est pas P�tain qui fut le commanditaire des atrocit�s vend�ennes avec notamment ses fours cr�matoires et ses noyades de Nantes , de la Terreur, des massacres de septembre.... : c’est la R�publique de 1792 avec ses Montagnards de la Convention , celle qui condamna Louis XVI et Marie Antoinette bien moins coupables que De Gaulle, Mitterrand , Chirac (le meurtre de Robert Boulin ), Giscard (meurtres de de Broglie et Fontanet), Sarkozy, Hollande .....un Louis XVI coupable en tout cas d’avoir fait revenir les �tats g�n�raux ......tandis que les g�n�raux Dumouriez et Kellermann achetaient au prince de Prusse la « victoire » de Valmy ......avec l’argent du peuple.....

....cette gauche ignoble qui refuse de condamner son idole Mitterrand qui fit guillotiner des rebelles FLN , qui refuse de condamner ce m�me FLN pour son g�nocide sur les harkis et autres Fran�ais d’Alg�rie.....qui refuse de faire endosser � De Gaulle et ses sbires dont le tristement c�l�bre g�n�ral KATZ ,devant le peuple toujours malmen� l’�norme responsabilit� de ce qu’ont fait les ind�pendantistes alg�riens apr�s l’ind�pendance en juillet 1962.......

la R�publique et ses idiots utiles pr�f�re s’en prendre � des individus isol�s pour tenter de faire taire l’insupportable v�rit� pour elle : ses proc�d�s terroristes, ses spoliations, ses mensonges , sa haine du peuple par les manipulations des modes de scrutins afin de se perp�tuer dans le cr�tinisme , la haine , le mensonge et le vol.......

cette R�publique est ignoble , elle ne m�rite que le m�pris ; elle le m�rite d’autant plus qu’elle s’oblige � survivre avec l’aide des forces du mal : le communiste et ses partis fr�res,les syndicats terroristes (CGT,SUD, FO) , la franc-ma�onnerie, l’iSLAM barbare , toutes ces forces qu’elle subventionne avec l’argent DU public....

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morice 28 octobre 2014 16:27

Passons sur le r�le du PCF. Moins ind�pendant des sovi�tiques que Vichy des allemands.

saloperie sans nom, les communistes ayant �t� exclus du vote donnant les pleins pouvoirs � P�tain et ayant �t� les premiers pourchass�s par Hitler

ras le bol de ces fachos venant refaire ici l’histoire, ras le bol !

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- eric 28 octobre 2014 17:06
  
  Alors quand vous vous pr�tendiez prof d’histoire, c’�tait de la daube ? Les communistes n’ont pas �t� exclus particuli�rement du vote sur P�tain. Le parti avait �t� interdit bien avant, par Daladier, ex ministre du front populaire, celui l� m�me que Thorez avait �t� cherch� pour fonder un rassemblement politique au de la du PS, que l’on nomma � l’�poque Front Populaire. De nombreux d�put�s avait de toute fa�on quitt� l’officine, scandalis�s par le pacte entre les nazis et les communistes (23 sur 72). Peut �tre aussi par l’h�catombe qui avait touch� le Komintern, suite aux �purations. "C’est � la fin du mois de septembre que Dimitrov
  
  fait parvenir � Paris des directives beaucoup plus s�rieuses, transmises par Raymond Guyot
  
  , en poste � Moscou en tant que secr�taire g�n�ral des jeunesses de l’IC. Maintenant, il n’est plus possible de biaiser, ordre est donn� de cesser les attaques contre les Allemands et de ne plus d�noncer que la « guerre imp�rialiste » des Anglais et des Fran�ais
  
  Cela �tant, m�me sans �tre prof, c’est quand m�me des trucs difficiles � ignorer de nos jours.
  
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- Layly Victor 30 octobre 2014 10:27
  
  Eric, c’est bien ce que vous faites, et c’est recommand� par les m�decins, de ne jamais l�cher le dialogue avec les personnes d�ficientes mentales, comme ce pauvre Morice. J’ai t�l�phon� � l’Hopital, service des urgences, mais ils m’ont dit qu’ils se m�fiaient, car c’est peut-�tre un nazi en puissance !
  
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- eric 30 octobre 2014 11:33
  
  Oui, enfin, vous savez, moi, je ne vote pas � gauche, alors les oxymores du genre fou et m�chant…
  
  Les cas vraiment pathologiques sont rares. Les vraiment tr�s m�chant aussi. En m�me temps, si on est fou, on est pas responsable. On ne saurait �tre « m�chant ».
  Dans les cas de morice et quelques autres, je ne les croit ni vraiment fous ni vraiment m�chants. Ils ont une culture du « la fin justice les moyens ». j e ne crois pas que l’on puisse se fier � ce qu’il disent pour avoir une opinion sur eux. C’est des trucs tr�s, techniques, disons : r�p�ter, r�p�ter, mentir mentir, quelque part entre les exercices de Saint Ignace, r�actualis�s par L�nine et popularis� par Staline.
  C’est pas bien malin, mais c’est assez efficace. Pour le dire d’une autre mani�re, ce n’est pas n�cessairement parce que cet auteur r�p�te des �neries qu’il est n�cessairement un �ne.
  
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- eric 20 novembre 2014 19:00
  
  Faux ! Les meilleurs des communistes, ceux qui ont refus� l’alliance entre les nationaux socialistes et les internationaux socialistes, sont rest�s au parlement (1/3 de ceux �lus lors du Front popu quand m�me.)…Un certain nombre voteront les plein pouvoirs � P�tain…
  
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morice 28 octobre 2014 16:28

Ils �taient � gauche, ces fonctionnaires aux ordres de Vichy.

autre saloperie sans nom...

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- eric 28 octobre 2014 17:08
  
  Comment ! Comment ! Vous accusez les agents publics de la r�publique, ceux l� m�me qui mirent en oeuvre les politiques voulues par le front populaire, d’avoir �t� massivement � droite ?
  
  C’est une insulte � leurs combats syndicaux dans la d�cennies pr�c�dent la d�faite, et avant, alors m�me que leurs droits �t� limit�s, notamment du fait de l’interdiction du droit de gr�ve.
  Encore un saloperie r�visionniste….
  
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- eric 31 octobre 2014 11:18
  
  Eh oui, la r�action � de ces ruses…Beria �tait « en fait » un agent britannique, un tiers des �lus communistes de 36 avaient r�ussi � cacher leur nature de petits bourgeois r�actionnaires P�tiniste avant l’heure, et les recrues de Doriot, qui a tant contribu� � faire des jeunesses communistes ce qu’elles furent ne pouvaient �tre que louches. On s’�tonne moins de la participation du PC aux tristes �v�nements anti d�mocratiques de f�vrier 34, quand on d�couvre � quel point le parti �tait, au final, infiltr� par une droite maurassienne rance et catholique.
  
  C’est �gal, peut on faire confiance � des gens aussi perm�ables et manipulables ?
  
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Pere Plexe 28 octobre 2014 17:32

Un petit document qui montre l’implication personnelle de P�tain contre les Juifs.

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Pere Plexe 28 octobre 2014 17:37

Un autre qui montre ce que P�tain pense de la gauche...qui pourtant l’a servi � en croire l’auteur.
La suppression du droit de gr�ve ou la suppression des syndicats �tait sans doute pour amadouer la fonction publique gauchisante ?

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- eric 28 octobre 2014 18:05
  
  Je ne pense pas qu’il y ait trop de doute sur les sentiments personnels de P�tain. Il n’�tait pas le seul � gauche. Son immense popularit� � gauche ( Blum le d�crit comme « le plus grand des fran�ais », dans l’article ou il prend sa d�fense en s’indignant qu’on le nomme en Espagne aupr�s de Franco par ce qu’il trouve cela humiliant pour lui...) est li� aux faits que : il r�put� proche des radicaux, il n’est pas « calotin » notamment par rapport � beaucoup des autres officiers sup�rieurs. Cela �tant dans les doc que vous mettez en lien, on retrouve � ses cot�, comme partisans d’un fascisme � la fran�aise, D�at et Doriot. Faites donc l’effort pr�conis� dans l’article et ouvrez leur CV…En 40, fort de la d�faite, de la d�fection du PC et des r�sultats �conomiques des ann�es pr�c�dentes, d’une mani�re g�n�rale, pas mal de personnes venues des gauches se posaient pas mal de questions et cherchaient des r�ponses l� ou elles pouvaient. Ainsi, le P�re de Lionnel Jospin, c’est par pacifisme qu’il rejoignit Vichy en y voyante opportunit� de faire avancer ses id�es, pas sp�cialement par antis�mitisme, comme me le racontait mon grand oncle qui l’a re�ut au sein des �glise protestantes.
  
  Mais cela n’ajoute pas grand chose par rapport au sujet de l’article. Le r�gime �tait aussi hostile, en principe aux francs macs. P�tain aussi j’imagine. L�, l’administration n’a pas suivit.
  Tous cela pour dire que ce que pensait en son fort int�rieur un vieux monsieur de 84 ans en 40, ne me parait pas explicatif de tous ce qui c’est pass� � l’�poque.
  Mettre l’accent la dessus me parait une fois de plus une tentative d’�luder les questions.
  
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- Pere Plexe 28 octobre 2014 20:32
  
  Pouvez vous mettre un lien vers la citation que vous attribuez � Blum ?
  En attendant voici un bon docu sur l’opposition des deux hommes.
  
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- eric 28 octobre 2014 22:47
  
  Paresseux ?
  
  Pierre Cot, « Que fera l’arm�e ? », Vu, 30 novembre 1935 :
  
  "M. Albert Lebrun conna�t sans aucun doute son droit constitutionnel. Il peut nommer non seulement le Pr�sident du Conseil, mais chaque ministre. J’ai d�j� not� qu’il avait aussi le droit de r�vocation. Rien ne l’emp�cherait donc de confier � un homme pris en dehors des luttes politiques le soin d’assurer l’ordre pendant la dur�e de la crise. Tout le monde applaudirait. (...) Mais un tel homme existe-t-il ? Son choix est d�licat. Il faut que son courage, sa probit� intellectuelle, sa droiture soient indiscutables et indiscut�s. Il faut que nul ne puisse le soup�onner de vouloir faire une op�ration personnelle. Il faut qu’un des traits dominants de son caract�re soit le loyalisme. L’homme existe, c’est le mar�chal P�tain. C’est lui le v�ritable chef moral de l’arm�e. Il n’est pas un ancien combattant qui ne lui garde une reconnaissance �mise moins peut-�tre parce qu’il fut le plus grand chef de la guerre que parce qu’il fut le plus humain et le plus pr�s de notre mis�re. Avec lui, aucun trouble � craindre. Un mot aux anciens combattants, un geste d’�nergie, et l’ordre est assur� et le calme rena�t. (...) Il ne s’agit pas de lui confier le Gouvernement ou la France ; il s’agit de faire r�gner l’ordre. (...) Certains trouveront mon id�e �trange ou dangereuse ; je pense �tre approuv� par tous ceux qui ont vu cette chose �tonnante : le regard du mar�chal P�tain."
  
  L�on Blum, Le Populaire, 3 mars 1939 :
  
  "C’est aller vraiment trop loin dans l’empressement, dans la surench�re, dans la flatterie. Un tel ambassadeur [P�tain] juche tout de m�me trop haut l’apprenti dictateur aupr�s de qui on l’accr�dite. Le plus noble, le plus humain de nos chefs militaires n’est pas � sa place aupr�s du g�n�ral Franco quand hier encore les divisions chocs italiennes d�filaient en t�te de la parade de Barcelone, quand on doit redouter pour demain, dans toute l’Espagne conquise, la plus atroce r�pression. (...) Pourquoi le chef du gouvernement a-t-il �prouv� le besoin d’envoyer au g�n�ral Franco ce qu’il y a de mieux, l’homme qui, par son pass�, son caract�re, le respect g�n�ral qu’il inspire, a la chance d’exercer sur lui le plus d’ascendant ?"
  
  Edouard Herriot, d�claration lors d’une s�ance parlementaire � Vichy, 9 juillet 1940 :
  
  "Autour de M. le Mar�chal P�tain, dans la v�n�ration que son nom inspire � tous, notre nation s’est group�e en sa d�tresse. Prenons garde de ne pas troubler l’accord qui s’est �tabli sous son autorit�. Nous aurons � nous r�former, � rendre plus aust�re une R�publique que nous avions faite trop facile, mais dont les principes gardent toute leur vertu. Nous avons � refaire la France. Le destin de cette oeuvre d�pend de l’exemple de sagesse que nous allons donner. Notre grand pays, notre cher pays rena�tra : Messieurs, vive la France !"
  
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- eric 30 octobre 2014 14:42
  
  De m�moire, il n’y avait pas de droit de gr�ve dans la fonction publique, elle n’a �t� introduite qu’apr�s guerre, en 1946. V�rifiez d�j� ce point avant de monter au cr�neau avec des id�es toutes faites pour �viter de vous poser la question ici discut�e…..
  
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Crab2 29 octobre 2014 10:46

Les affinit�s �lectives sacrifi�es sur l’autel ethnico-religieux

L’honn�tet� intellectuelle ou la d�mocratie : c’est koufar [impie]
S’appuyant de par sa nature m�me sur son refus, comptant parmi les plus funestes, d’un mod�le chimique susceptible de rendre compte de la complexit� des relations humaines le MRAP se propose de saisir, � propos de Zemmour, le CSA

Lu sur le site du MRAP - Extrait :

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/10/les-affinites-electives-sacrifiees-sur.html

ou sur :

http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/10/29/les-affinites-electives-sacrifiees-sur-l-autel-ethnico-relig-5478698.html

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smilodon 29 octobre 2014 23:55

Ah oui c’est s�r et certain !... Bien � l’abri de cette ann�e 2014, si hitler et son « syst�me » revenait maintenant, il ne trouverait ici QUE des r�sistants !... C’est s�r !... En 2014, y’a qu’� regarder autour de soi pour se convaincre que la honte des ann�es 40 ne pourrait plus revenir !... On serait tous partant pour aller se faire tuer au « champ d’honneur », vous le premier n’est-il pas ???... On a tous vraiment honte de nos aieuls qui se sont pli�s au nazisme, sans rien dire !...On est tellement plus courageux, nous !... J’en connais plein qui se ferait fusiller en direct-live pour leurs id�es !.. Plein !.. Bon, pas moi, vu que j’ai des courses � faire, un job � honorer, et une famille � soigner !.. Mais j’en connais plein !... Forc�ment qu’on est tous bien plus courageux qu’en 40 !.. D�j� parce qu’on est en 2014 et qu’il n’y a pas de guerres en vue dans nos rues !... Et puis quand m�me !... L’exemple est l� !.. NOUS on sait et on saurait comment faire !... Oui, on pourrait mourir pour ne pas avoir honte !... Comme �a !... On se mettrait en face de l’envahisseur, et on ferait comme ils disent � la t�l� !... On cr�verait bien plus joyeusement que nos aieuls !... On est tellement plus courageux, tant qu’il ne se passe rien !....... Facile de juger, bien au chaud et sans risque !..... Franchement, si on la refait la guerre, franchement, vous seriez dans quel camp ????... Vous le savez ????? R�sistant ou collabo ???......Vous jouez votre vie !.... En vrai !... Vous �tes qui ??...... Pour l’Histoire ??!!.. Vous le savez ???... Vous le jurez ????!!..... Vous feriez quoi ??.. Vous feriez comment ??? Vous feriez pourquoi ???.... Dans les m�mes conditions ???!!.... FRANCHEMENT !... Vous seriez QUI ???!!...... Vous le savez ??!!.... Vous �tes s�rs et certains, le canon sur la tempe ????!!... Vichyste, gaulliste ???Qui vous seriez ???... En VRAI ???!!.... Vous ne savez pas !... Comme moi......Si un jour tout �a revient, vous saurez !... Mais pas avant !.. Attendez d’y �tre pour r�pondre !.....Attendez !...Et vous serez peut-�tre un peu d��u !... Mais y’a pas trop de honte � se plier pour survivre !... Seuls les « survivants » le savent et le comprennent« !...Le »pardon« ou le »bannissement" reviennent � ceux qui ne savent rien, et n’ont rien connu !..Facile !.... Facile !..... Trop m�me !...Mais si valorisant !..... .Adishatz.

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Laulau 30 octobre 2014 16:52

Un article de merde ou les amalgames et approximations tendancieuses foisonnent.
exemple :

....... ils viennent � peu pr�s tous des radicaux, des socialistes et des communistes.

Les communistes remercieront l’auteur pour ce pluriel (de majest� ?). Il n’y en avait qu’un qui en 1940 �tait d�j� exclu depuis 6 ans.

Et au sujet de la r�sistance communiste, l’auteur ressasse l’antienne des communiste collaborateurs jusqu’en juillet 1941 o�, aux ordres de Moscou ils seraient entr� en r�sistance. Questions :
Quels sont les actes de r�sistance des autres partis avant juillet 1941 ? 1942 ? 1943 ?
Que pense l’auteur du maquis de haute Vienne, cr�� par l’instituteur communiste Georges Guingoin � la fin de 1940 ?

Alors, cher Eric, je veux bien que les communistes n’ai pas r�sist� d�s juin 1940, mais qui l’avait fait sur le sol fran�ais ? Et je veux bien aussi que beaucoup de collaborateurs furent de « gauche » mais la masse des soutiens de P�tain dans le peuple �tait dans la vieille droite rancie et catholique, chez les « sauveurs de la France, au nom du sacr� cœur ».

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eric 30 octobre 2014 18:59

Je ne comprends m�me pas pourquoi vous ressassez des mensonges « pr�-internet-historiques », que n’importe qui peut v�rifier en deux clics.. tient, entre autre, cherchez Ludovic-Oscar Frossard. Et puis, c’est comme Doriot, on est dans du haut de gamme, des grands dirigeants du parti.

La pr�sence de tr�s nombreux plus ou moins « ex » aux c�t� de P�tain s’explique tr�s bine our qui conait un peu le congr�s de tour. Allez voir le film. Parmi les petits bourgeois fonctionnaris�s qui cr�ent le parti communiste ( compter le nombre de canotier et par rapport aux casquette prol�taires…moi, j’en ai trouv� 2 !) beaucoup adh�rent par pacifisme. C’est pareil avec P�tain. Il �tait donc logique qu’on retrouve pas mal de coco � Vichy.

Et puis, les exclusions ? cela va, cela vient, c’est � dire que vos communistes les sont quand cela vous arrange…

J’ai signal� que des d�put�s communistes, �coeur�s par le pacte nazis communiste, l’ avait refus�. N’ont �t� exclu de l’assembl�e que ceux qui soutenaient l’alliance communistes nazis. Comment pouvez vous ignorer que les d�put�s communistes, �lus du font popu, rest�s � l’assembl�, ont largement vot� pour les pleins pouvoirs � P�tain ? Ou pr�tendre le contraire ?Ou affirmer qu’il sont coco en 36, encore en 39, mais que tout d’un coup en 40 il deviennent quoi, de la vielle droite catholique rancie ? C’est quand m�me un tiers des �lus !

Les actes de r�sistance des autres partis ? 18 juin 40 entre autre. Cela a l’air de vous �chapper commod�ment..., mais �videmment, c’�tait un peu « au-dessus des partis » comme disait l’autre. Et effectivement, il l’a dis lui m�me, quelques Action Fran�aise, quelques juifs et ma�ons, quelques protestants, des marins bretons et des braves gens divers et en tout genre.

Le maquis de Haute vienne m�rite qu’on lise son histoire, parce qu’elle illustre vos propos. Le communisme � g�om�trie variable et quand cela vous arrange. Le malheureux Guingoin, a �t� communiste, pourrait on dire, malgr� le parti. C’est en autre � lui que je faisais r�f�rence en disant que des communistes avaient pay� leur d�sob�issance.
Allez, je le met quand m�me, en hommage � cette victime du communisme...http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Guingouin

Je vous aurai bien mis quelques liens de plus, mais vous n’avez pas l’air d’�tre du genre � avoir envie de v�rifier vos croyances...

On ne sait pas ce qu’�tait la « masse des soutiens de P�tain dans le peuple ». Les tout premier sondages r�alis� justement � l’�poque, montrent effectivement un soutien fort et jusqu’au bout, mais je n’ai pas le souvenir qu’ils d�taillent par opinion politique, ne serais ce que parce que ce n’�tait pas le genre de question qu’on aurait pos� � l’�poque…Et si vous sous demandez pourquoi, je peux vous expliquer aussi….Vous avez l’air de connaitre � peu pr�t aussi bine cet p�riode que l’autre rigolo qui reproche � P�tain d’avoir r�tirer le droit de gr�ve � la fonction publique, ou celui qui pense qu’Isra�l, c’est un terme n� en 48...

En revanche, ce qu’�tait la masse des agents publics qui ont mis en oeuvre les politiques de Vichy, je crois qu’il n’y a pas de doute possible. Il suffit de regarder les engagements lors de l’�pisode front popu, et notamment la mont� des adh�sion syndicales dans un premier temps.

A nouveau, cela ne vous co�te �videmment pas grand chose de pr�tendre que "la vieille droite catholique rancie portait P�tain dans son coeur. cela n�cessite quand m�me d’ignorer les nom de Charles de Gaules, de lattre de tasigny, Leclerc de Hautecloque, Monclar, Monsabert, etc..

En fait, il est encore plus rapide de dire que 75% des compagnons de la lib�ration sont des militaires et d’avoir une vague id�e de la pr�sence catho r�ac rancie dans l’arm�e…Et je ne vous parle pas des bretons..( la moiti� du commando Kieffer,, les marins de sein, etc..)…
Et puis, vous savez, je vous cela, moi je sui calviniste, donc neutre…

Bref un commentaire de merde qui imagine que les mensonges d’antan peuvent encore r�sider � l’open source...

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- Laulau 31 octobre 2014 09:13
  
  Si je vous comprends bien, vous seul d�tenez la v�rit�. Mais je constate que vous ne r�pondez pas aux questions : quel parti autre que le pcf a cr�� des organisations r�sistantes avant 1941 ? avant 1942 ? avant 1943 ? Aucun, alors comment reprocher aux communistes de ne pas avoir r�sist� avant 1941 ?
  Vous �tes une patate anti-communiste, un parmi des millions d’�nes qui rem�chent leur son.
  
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- eric 31 octobre 2014 11:13
  
  Je ne vais pas aussi vous apprendre � lire. En 40 il y a eu des r�sistants imm�diats. Ils n’ont constitue un parti que par la suite, ce qui prouve bien que l’appartenance � un parti n’est pas un pr�alable � l’appartenance au camp du bien. Et compliment pour compliment, je vous trouve discret dans votre r�ponse sur le sort : du pauvres George ( d’aucun pr�tendent que sa voiture n’a pas d�rap� toute seule), des d�put�s, communistes quand m�me, qui ont vot� les pleins pouvoir � P�tain.
  
  Aux communistes, (ceux encart�s de la hi�rarchie qui d�cidaient sur instruction) on reproche surtout d’avoir appel� � accueillir avec bienveillance les soldats allemands.
  
  Sinon, oui, nous sommes des millions. Je dirai m�me, pour rester dans l’air du temps, que nous sommes les 99%. (En fait � regarder les r�sultats aux derni�res pr�sidentielles avec des candidats purement PC, on est � une moyenne de 2,5%….) Apr�s, �ne ou pas, c’est tr�s subjectif. L’important est que nous soyons assez nombreux pour vous emp�cher d�mocratiquement de nuire.
  En revanche vous n’avez pas l’air tr�s au fait du r�gime alimentaire des �nes et je ne comprends pas bien votre antipathie pour les pommes de terre.
  
  Votre commentaire est peu constructif. Alors que vous pourriez au contraire m’aider.
  
  Parmi les d�put� communistes du Front populaire, un tiers se d�baptisent pour protester contre le pacte entre communistes et fascistes (peut �tre aussi pour garder leurs places, qui sait … ?). Beaucoup vont voter les pleins pouvoirs � P�tain.
  
  Sauriez vous me dire combien ont finit par �tre r�habilit�s � la toute fin par le parti, comme le malheureux Guingouin, coupable d’avoir eu raison trop t�t mais r�habilit� trop tard ??
  
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epicure 2 novembre 2014 19:40

De la part de quelqu’un qui d�clare que hitler est une ic�ne de la gauche, ce qui est une absurdit� de premi�re classe, rien ne peut �tonner, m�me pas ce mauvais article qui continue dans al lign�e de m�langer tout et son contraire, de confondre deux courants id�ologiques les plus oppos�s.
Un article reposant sur des n�gations politiques majeures.

La gauche n’a rien � voir avec vichy.
Seuls des individus qui dans leur parcours politique se sont trouv� sympathisants ou adh�rant � des mouvements de gauche, mais ne repr�sentant pas la gauche, contrairement � Blum qui lui a refus� de se plier face � p�tain.

Par contre rien que le programme de p�tain , la r�volution nationale place le r�gime de la collaboration � l’extr�me droite, l’oppos� de la gauche, ce que les vrais gens de gauche ont toujours combattu.
Les attaques qui ont suivit la d�faites se sont port� sur le front populaire, donc la gauche, ce sont les socialistes, les centre gauche, et les communistes qui ont �t� l’objet de poursuite, dont Blum en premier.

La gauche condamne les id�es de vichy et p�tain, et donc les actions qui en ont d�coul�. Par cons�quent elle ne peut pas s’excuser de ce qu’elle combat et condamne.

Ces deux seuls faits r�futent totalement le contenu de l’article.

« �tape un : on ouvre la liste des ministres de Vichy, et on regarde, un par un, d’o� ils viennent. »

Oui effectivement, on regarde la liste des ministres, et on regarde quelles sont leurs positions politiques en 1940 :

D�j� les quatre derniers noms de la liste sont tous des hommes de droite et d’extr�me droite.
Et dans les R le seul dont le positionement politique est connu est d’extr�me droite....

Dans les D :
on a un militaire sympathies centriste
deux d’extr�me droite
et un ex socialiste qui se situait � droite du SFIO

Et le F suivant flandin est de centre droit

Donc sur 11 noms r�pertori�s :
6 de droite
1 centre droit
1 sympathisant centriste
1 ex socialiste d�rivant � droite avant la guerre d�j�
et deux incertains

Donc on est loin d’une majorit� de gauche parlementaire, c’est plut�t une minorit�.
On a une majorit� de droite pas forc�ment r�publicaine.

Sinon oui on peut parler des M :
Marion et Marquet qui ont vir� extr�me droite fascistes dans les ann�es 30, reniant donc les id�es de gauche qu’ils pr�tendaient avoir.
Mireaux est un homme politique de centre droit.
Le dernier ind�termin�.

Encore des profils pas tr�s � gauche, dont personne � gauche ne peut se reconnaitre comme h�ritier politique. Par contre des personnes qui partagent des opinions qui se trouvent � droite.
Et laval fait partie de ce genre de parcours.
Dans tous les cas le fait qu’ils aient pass� un temps dans une formation politique de gauche n’a aucune importance, puisque ce sont leurs positions politiques en 1940 qui sont d�terminantes dans leur entr�e dans les gouvernements de collaboration.

Donc au final c’est quoi les hommes de vichy des hommes qui font partie de la droite, extr�me ou pas , du centre droit, et des individus qui ont �t� � gauche mais dont les positions politiques ont d�riv�es vers la droite.

Donc c’est bien la droite qui partage les m�mes id�es politiques que les membres de ces gouvernements de collaboration qui doit s’excuser, et personne d’autre.

Et ce constat sur les positions politique est coh�rent avec le programme de r�volution nationale et les poursuites contre les acteurs du front populaire.
C’est � dire que le r�gime de vichy se situe bien dans un cadre id�ologique de droite.

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- Baasiste 2 2 novembre 2014 19:53
  pauvre menteur manipulateur :
  
  tu comptes des gens de gauche comme des gens de droite, bouffon les gens de gauche devenus fachos en 40 sont bien issus de la gauche que �a te g�ne ou pas, ne comptes pas des gens devenus fachos comme de droite, 90 % des collabos qui �taient pro-fachos �taient issus de la gauche comme mussolini.
  le programme de p�tain �tait etatiste, socialiste �co-socialement et totalitaire comme le marxisme.
  
  d�chet intellectuel on va d�baller la v�rit� pour t’humilier :
  Le gouv p�tainiste qui a fait l’armistice, d�but� la collaboration et pr�par� la loi des pleins pouvoirs � P�tain, fut constitu� � 75 % par des gars de gauche :
  
  http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Philippe_P%C3%A9tain
  
  « Pr�sident du Conseil des ministres : Philippe P�tain
  
  Ministre d’�tat, vice-pr�sident du Conseil des ministres : Camille Chautemps (PRS, parti radical-socialiste)
  
  Ministres
  
  Garde des Sceaux, ministre de la Justice : Charles Fr�micourt
  
  Ministre de la D�fense nationale : g�n�ral Maxime Weygand
  
  Ministre de la Guerre : g�n�ral Louis Colson
  
  Ministre de la Marine marchande et militaire : amiral Fran�ois Darlan (sympathisant radical-socialiste)
  
  Ministre de l’Air : g�n�ral Bertrand Pujo
  
  Ministre des Affaires �trang�res : Paul Baudouin
  
  Ministre de l’Int�rieur : Charles Pomaret (USR, parti cr�� par 3 partis socialistes cr��s eux-m�mes par les d��us de la sfio socialiste)
  
  Ministre des Finances et du Commerce : Yves Bouthillier
  
  Ministre des Colonies : Albert Rivi�re (SFIO, gauche)
  
  Ministre de l’�ducation nationale : Albert Rivaud
  
  Ministre des Travaux Publics et de l’Information : Ludovic-Oscar Frossard (ancien secr�taire g�n�ral du pcf)
  
  Ministre de l’Agriculture et du Ravitaillement : Albert Chichery (PRS, parti radical-socialiste)
  
  Ministre du Travail et de la Sant� publique : Andr� F�vrier (SFIO, gauche)
  
  Ministre des Anciens combattants et de la Famille fran�aise : Jean Ybarnegaray (PSF)
  
  Sous-Secr�taires d’�tat
  
  Sous-secr�taire d’�tat � la Pr�sidence du Conseil des ministres : Rapha�l Alibert (charg� par le front populaire, de participer aux n�gociations entre patrons et ouvriers, en tant que repr�sentant du gouvernement)
  
  Sous-secr�taire d’�tat aux R�fugi�s : Robert Schuman (PDP) (gauche et europ�iste) »
  
  Remaniement du 23 juin 1940[modifier | modifier le code]
  
  Ministre d’�tat : Adrien Marquet jusqu’au 27 juin (ancien de la sfio, ancien soutien � blum, gauche)
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- Baasiste 2 2 novembre 2014 19:53
  - Second Ministre d’�tat, vice-pr�sident du Conseil des ministres : Pierre Laval (ancien sfio, gauche)
    
    Remaniement du 27 juin 1940[modifier | modifier le code]
  - Ministre de l’Int�rieur : Adrien Marquet (qui remplace Charles Pomaret)(sfio, gauche)
  - Ministre du Travail : Charles Pomaret (qui remplace Andr� F�vrier)(� r�publicain-socialiste �)
  - Ministre des Transmissions : Andr� F�vrier (poste nouvellement cr��) (sfio, gauche)
  Bref les gauchistes (66 % des mouvements collabos et 75 % du gouv p�tainiste) qui se sont salis le cul comme jamais � la seconde guerre mondiale, gardez vos insultes et vos le�ons de morale. Je vais m�me pas parler de Mussolini l’ancien socialiste, de tout le syndicats r�volutionnaires ma�tres � pens�e du fascisme ou qui l’ont rejoint et du parti national-socialiste des ouvriers allemands lol
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- Baasiste 2 2 novembre 2014 19:54
  Les deux principaux partis collaborationnistes :
  - Parti populaire fran�ais (ou PPF), fond� en 1936 et dirig� par Jacques Doriot, ancien d�put� communiste de Saint-Denis 19, ouvertement fasciste. Maximum de 20 000 � 30 000 membres[r�f. n�cessaire].
  1 de gauche
  - Rassemblement national populaire (ou RNP), fond� en 1941 et dirig� par Marcel D�at, ancien d�put� socialiste SFIO, puis, n�o-socialiste, parti de classes moyennes, plus � mod�r� � que le PPF. Maximum de 20 000 � 30 000 membres.
  2 de gauche
  - Satellites du RNP :
  - Ligue de la pens�e fran�aise, fond�e en 1942 par Ren� Ch�teau, ancien d�put� radical-socialiste. Le mouvement le plus �tonnant, constitu� de sinc�res intellectuels r�publicains favorables � la Collaboration pour que, en �change, l’Allemagne permette � la France de r�tablir la R�publique.
  3 de gauche
  - Partis collaborationnistes � moyens � (plus de 1 000 membres) :
    
    Parti franciste, fond� en 1933 par scission de la Milice socialiste nationale de l’ancien leader socialiste Gustave Herv�. Fond� et dirig� par Marcel Bucard, r�actionnaire de droite pass� par toutes les ligues. Membres : 5 500 � 8 000 maximum.
  4 de gauche
  - Mouvement social r�volutionnaire (ou MSR), issu de la Cagoule, fond�e en 1936 par scission de l’Action fran�aise. Fond�e et dirig� par Eug�ne Deloncle, ancien membre de l’Action fran�aise, puis dirig� en 1942-1944 par Georges Soul�s, socialiste SFIO membre du cabinet de Charles Spinasse dans le gouvernement du Front populaire. Parti de comploteurs d’extr�me-droite. Membres : vers 1 500 � 16 000 membres maximum selon les sources.
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- Baasiste 2 2 novembre 2014 19:54
  8 de gauche vs 2 de droite
  - Comit� d’action antibolch�vique (CAA), dirig� par Paul Chack, officier de marine et �crivain d’extr�me-droite, membre de l’Action fran�aise jusqu’en 1939. Groupe de soutien � la LVF. Membres : vers 1 000 mais qui appartiennent aussi � d’autres organisations collaborationnistes.
  8 de gauche vs 3 de droite
  - Parti ouvrier et paysan fran�ais (POPF), dirig� par Marcel Gitton,ancien no 3 du PCF puis Marcel Capron, d�put�-maire d’Alfortville �lu en 1936 sous l’�tiquette PCF. Parti regroupant d’anciens communistes pass�s � la collaboration. Membres : 300 en zone nord.
  9 de gauche vs 3 de droite
  - Comit� ouvrier de secours imm�diat (Cosi), dirig� par Georges Yvetot, figure historique du syndicalisme fran�ais, puis par Ren� Mesnard, socialiste pass� au RNP, et Jules Teulade, ancien communiste pass� au PPF. Organisation � caritative � pour les ouvriers bombard�s, en fait, instrument de propagande collaborationniste envers les milieux ouvriers.
  10 de gauche vs 3 de droite
  - Les �nergies fran�aises, �bauche de futur parti unique pilot� fin 1942 par Pierre Laval (ancien coco de la sfio). Chef : L�on Cayla, ancien gouverneur g�n�ral de Madagascar. Mais, restera un petit groupe de notables conservateurs.
  11 de gauche vs 3 de droite
  
  ne pas oublier l’organisation paramilitaire � LVF � cr�� par doriot ex coco et d�at ex socialiste : http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A...
  
  dans les organisations collabos d’au moins 1000 membres, 12 de gauche vs 3 de droite... durant la 2nd gm.
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Zemmour Vichy, excuses des gauches n�cessaires mais pas suffisantes

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