mercredi 20 mai 2015 - par lephénix

« Création de richesse »...

On commence à le comprendre : l’expression « création de richesse » est allègrement confondue avec une création monétaire débridée. Pour ceux qui veulent « sauver les meubles », Simone Wapler, directrice de la rédaction des publications Agora, lève le voile et engage les « déposants » à anticiper le grand basculement du système en « mode cessation de paiement » - il s’agit bien d’échapper au sacrifice promis à tous lors d’un ultime « défaut de paiement » - mais pas en « mode panique »…

Tout le monde en conviendra : il y a eu un avant et un après 2008, suite à la débâcle du crédit subprime – comme il y a un avant et un après Chypre (2013) dont en prendra la mesure « en temps voulu »... « L’activité économique n’a jamais retrouvé son niveau d’avant la crise de 2008  » constate Simone Wapler.

Et « la bulle du crédit subprime a été remplacée par une bulle obligataire mondiale encore plus grosse »...

Ingénieur de formation, Simone Wapler a quitté les laboratoires pour les marchés financiers. Dans son livre paru l’année dernière, Pouvez-vous faire confiance à votre banque ?, elle engage ses lecteurs à se préparer au pire afin de pouvoir espérer le meilleur – enfin, ce qui pourrait s’en rapprocher encore, compte tenu d’une (de)règlementation qui « pousse les banques au crime » - et d’une confusion pour le moins fâcheuse entre croissance des activités économiques rentables et « croissance du crédit adossé à rien »... 

Pour qu’il y ait des gagnants dans un tel système de surproduction de dettes, il doit nécessairement y avoir des perdants : « Il existe un grand principe de politique économique. Si vous ne voyez pas vraiment qui va payer, ne cherchez plus, c’est vous !  ».

 

« Qu’est-ce que je vous serre » ?

 

On croyait « l’affaire » réglée, les excès purgés, les écuries d’Augias nettoyées et les « responsables » enfin « responsabilisés » quant à leur « carrière » si ce n’est sur leur « patrimoine » ?

Que nenni : les banques menacées de faillite en 2008 ont « en réalité été renflouées ou reprises grâce à l’argent des contribuables, de l’Internationale des contribuables ». La preuve par Dexia dont la faillite « se retrouve partiellement dans les dérapages du déficit et de la dette de la France, les 60 Mds€ d’impôts supplémentaires du « choc fiscal » que vous avez subi ces trois dernières années ».

La preuve aussi par des citations bien choisies, émanant de sources pour le moins autorisées : « Il a toujours été dangereux d’avoir un système où les déposants dans les banques, qui étaient assurés par une garantie d’Etat (donc par le contribuable) financent les produits les plus risqués et les activités des banques d’investissement. En somme, nous avons privatisé l’actif de leurs bilans et nationalisé le passif. » (Gene Rotberg, ancien vice-président de la Banque mondiale et de Merrill Lynch).

Simone Wapler révèle le gouffre ouvert sous nos pas qui s’apprête à engloutir l’épargne des ménages dans « le prochain naufrage de l’économie irréelle » - celle qui semble à nouveau saisie par une « exubérance irrationnelle » bien connue des « petits porteurs » depuis deux décennies...

D’abord, il y a le rappel d’une évidence : « Lorsque vous déposez de l’argent sur votre compte en banque, il ne vous appartient plus vraiment. Par un jeu d’écritures, vous êtes titulaire d’un simple droit de créance à l’égard de votre banque qui vous doit votre argent.  ». A bon entendeur…

 

« Votre banque mérite-t-elle vraiment votre argent ? »

 

Mais… la « garantie européenne des dépôts » ? Juste une promesse de … zombie ? « Faute de se résoudre à voir l’économie s’assainir par les faillites pour repartir sur des bases saines, les gouvernements préfèrent s’endetter, émettre de la fausse monnaie ou taxer et imposer. Tout ceci pour financer des zombies financiers qui donnent une apparence de vie en payant des intérêts, mais sont en réalité morts car incapables de rembourser le principal. Ces zombies sont des créatures financièrement non viables mais qui donnent les apparences de la vie car elles sont soutenues par l’argent des contribuables. ».

Si les banques ont collecté beaucoup de dépôts, elles ont également accordé beaucoup de prêts sans avoir assez de fonds propres pour couvrir les risques – « fin 2013, la dette des ménages est supérieure de 200 Mds€ à leurs dépôts »…

Le symptôme du zombie n’est-il pas « une dette qui grossit plus vite que les ressources » ? A l’échelle des nations, la dette publique « coûte plus cher que la croissance qu’elle est censée acheter  » et les « tractations européennes » prévoient « si nécessaire un vol légalisé des déposants pour renflouer une banque »…

La machine infernale à produire de la dette frappe d’une double peine le déposant – qui est aussi contribuable : « Les banques ont des bilans d’une taille monstrueuse, elles ont trop prêté. Les Etats se sont employés à les sauver en taxant leurs contribuables au motif qu’un système bancaire sain est indispensable au bon fonctionnement de l’économie, et surtout pour éviter la panique chez les déposants (…). Les banques sont irresponsables dans les faits puisqu’elles bénéficient de la caution des contribuables (…) La véritable garantie d’une banque trop grosse pour faire faillite, ce ne sont pas ses fonds propres, mais les déposants et les contribuables (…) Fortes de ces privilèges, nos banques sont devenues irresponsables puisqu’elles savent qu’elles ne paieront pas la casse. ».

Les contribuables et déposants français « bénéficient » même d’une perfide spécificité de leur droit : « La faute pénale n’existe que lorsqu’il y a détournement de fonds à des fins d’enrichissement personnel. L’imprudence ou l’incompétence ne sont pas sanctionnées. Les banquiers sont donc irresponsables parce que le cadre légal actuel concocté par les politiques le leur permet. ».

 

Des solutions « hors zone euro » ?

 

Les canons actuels de la « cuisine financière » contaminée par les toxines mathématiques et les probabilités permettent aux banques de ne pas conserver le risque chez elles, mais de l’évacuer en le revendant à d’autres – compagnies d’assurances ou fonds de pension…

Le lecteur se familiarisera avec des notions troubles comme le « système à réserves fractionnaires », le bail-in ou le bail-out – des faucheuses qui « affûtent leurs lames »… Il prendra la mesure du danger qui menace ses économies – que les banques « jouent sur les marchés financiers » - en se rappelant qu’en tant que déposant « avec un solde créditeur moyen positif », il est plus qu’un client de sa banque, il est un « prêteur »… Il prendra bonne note des conseils dispensés comme celui de « refuser tout instrument d’épargne comportant des produits dérivés obscurs » dont le fonctionnement lui échapperait ou de ne pas se fourvoyer dans un « marché immobilier » hexagonal qui a « perdu ses facteurs de soutien »…

La dislocation de l’euro pourrait s’accompagner d’une « dévaluation sauvage d’environ 20% assortie de mesures de contrôles des changes et des capitaux » - d’où l’idée de « mettre des dépôts dans une banque européenne hors zone euro  »… Mais quelles banques présentent le « moins de levier possible », le moins de risques et des dépôts supérieurs aux prêts ? Simone Wapler en propose une sélection pour le moins documentée dans son « kit de survie » qui comprend bien d’autres conseils – comme « débancariser » ses « liquidités » après passage au scanner des « principales classes d’actifs »…

Il s’agit moins de se gaver de « tuyaux » phynanciers plus ou moins éventés ou « performants » que de comprendre ce qui nous arrive…

Il semble bien que la croissance exceptionnelle que le monde a connue ces deux derniers siècles ait été une exception dans notre histoire- et une parenthèse « enchantée » d’ores et déjà refermée : voilà venu le temps de la surproduction de dettes et de « la croissance de la monnaie sans aucune contrepartie  » sur une planète surexploitée, transformée en casino où une minorité « avisée » s’acharne à « gagner » la perte d’une majorité tétanisée - la « demande humaine d’avenir » pourrait bien ne plus être assurée... Alors, « sauver les meubles » ou en faire du petit bois ?

Un tel « capitalisme sans capital » (« puisque reposant sur la dette et la création monétaire ») ne peut que vouer l’espèce à des lendemains de cendres sans avenir… Faute de retrouver la pierre philosophale d’une aventure bientôt révolue, le lecteur tout aussi « avisé » pourra toujours essayer de ne pas être le dindon de moins en moins consentant d’une farce sur le point de changer une belle planète bleue en tombeau des promesses trahies - et les prédateurs bientôt en proies ultimes de leurs propres exactions…

Simone Wapler, Pouvez-vous faire confiance à votre banque ?, Ixelles éditions, 300 p., 17,90€



16 réactions


  • Robert GIL Robert GIL 20 mai 2015 10:17

    depuis la nuit des temps, la seule chose qui produit la richesse est le travail ... et maintenant on nous dit qu’il coute cher !
    .
    voir : ON NOUS PRENDS POUR DES ...


  • lephénix lephénix 20 mai 2015 10:53

    effectivement, cela fait quatre décennies que l’on se laisse conter cette fable... fort démotivante.. ;

    l’autre richesse, c’est le temps de vie encore devant nous...


  • Pascal L 20 mai 2015 11:28
    « et une parenthèse « enchantée » d’ores et déjà refermée »
    Certainement si nous restons dans ce système financier pervers, mais si nous redonnons à la finance son rôle de création de « vraies richesses », il peut en être autrement.

    Faute d’avoir défini ce que peut être la richesse, la croissance aujourd’hui n’est qu’une croissance de la prédation des richesses mondiales existantes. Créer de la richesse aujourd’hui n’est plus rentable, aussi c’est devenu une activité marginale.
    La création monétaire quasi-exclusivement par la dette est le pire fonctionnement possible pour une monnaie, car la dette devient un piège dont personne ne peut se relever.
    Pour faire fonctionner correctement l’économie, il faut que la monnaie puisse circuler, il faut donc emprunter. Les intérêts finissent toujours par réduire la monnaie en circulation et il faut donc emprunter encore plus, mais les emprunteurs finissent toujours par trouver le poids des intérêts trop élevés et cherchent à rembourser. Dans ce cas la diminution de monnaie en circulation étouffe l’économie et le chômage de masse apparaît. Le poids de la dette augmente du fait du ralentissement de l’économie.
    Ce fonctionnement a déjà été théorisé par l’économiste Minsky dès les années 80. Les modélisations qui ont été faites dans les années 90 ont confirmé les hypothèses et montré le lien entre la variation de la dette et le chômage. Le chômage de masse dans notre économie a le même rôle régulateur que la pénurie dans les économies marxistes. Il n’y a aucune solution sans refonte des règles monétaires.

    Des solutions sont possibles, mais demandent d’appuyer principalement la création monétaire sur autre chose que la dette. C’est à ce niveau qu’une bonne définition de la richesse peut aider. Nous pouvons apppuyer la monnaie sur la réalisation de richesses futures. La réalisation de ces richesses demande beaucoup de temps (parfois plus de 20 ou 30 ans) et beaucoup d’énergie. La création monétaire peut être une anticipation à long terme sur ces richesses. Par exemple dans les années 1920, une ligne de chemin de fer s’est construite en Allemagne avec des bons pour des kilomètres sur la future ligne. Ces bons s’échangeaient facilement dans la région devenant de fait une vrai monnaie, bien plus stable que le Mark de l’époque. 
     La richesse aujourd’hui ce sont les infrastructures, un logement pour tous, mais aussi des éléments plus immatériels que sont la santé, l’éducation, un environnement sain… Les moyens électroniques actuels permettrait de démultiplier de manière transparente les monnaies pour obtenir un effet optimal, beaucoup plus large que la dette et diminuerai les charges financières.

  • lephénix lephénix 20 mai 2015 12:19

    effectivement, dès ses débuts, le chemin de fer s’est construit sur cette base - un acte de foi posé par des visionnaires qui n’escomptaient pas un « retour sur investissement » immédiat...

    excellente analyse mais il y a le pb du coût métabolique élevé d’un système sociotechnique verrouillé et impayable, sans oublier celui des épuisements terrestres rencontrés jour après jour par une « politique extractive » de ressources, minières comme humaines...

    ajouter de l’abstraction et de la complexité pour nous maintenir « hors sol » va gripper une machine thermo-industrielle en surchauffe - la complexité est énergivore, sans oublier que la pérennité du support technique n’est pas assurée, mieux vaudrait que la monnaie renvoie à un répondant physique et ne repose pas sur le virtuel c’est-à-dire sur une techno-béatitude qui va nous faire tomber de haut...


    • Pascal L 20 mai 2015 15:48

      @lephénix
      "sans oublier celui des épuisements terrestres rencontrés jour après jour par une « politique extractive »

      C’est pourquoi je n’ai pas parlé de ces éléments comme richesse contrairement aux prédateurs qui vont en exploiter la rareté. Le concept de richesse est donc également assez différent du concept de valeur développé par les marxistes, notamment autour du travail. Il me semble qu’il n’y a de richesse que durable. Les ressources minières terrestres doivent être pensées comme un outil dont l’utilisation est provisoire et liée à notre incapacité de faire mieux aujourd’hui. Il est dans notre devoir de chercher des solutions de remplacement plus durables qui pourront alors être considérées comme des richesses. On sait qu’il existe des limites dans l’exploitation du pétrole, mais il reste plein de pistes à explorer pour pouvoir s’en passer. Nous ne pourrons les explorer pleinement que lorsque la création de richesse sera devenu prioritaire sur la prédation. 
      Notre système politique et économique actuel fait tout pour nous faire penser notre univers de manière statique et de nous faire oublier l’avenir, car sa survie dépend de l’immobilisme de la société. La réalité s’oppose à cette vision statique. Nous sommes en fait dans un monde en perpétuel changement que nous pouvons comparer à la tectonique des plaques. Plus les failles résistent au mouvement des plaques, plus les tremblements de terre sont importants. Il est de notre devoir d’enlever tout ce qui peut empêcher la faille de glisser.

      « la complexité est energivore » mais nous ne pouvons plus faire marche arrière du fait du nombre croissant d’habitants sur la planète. De nouvelles formes d’organisation moins centralisées et les outils informatiques sont là pour nous aider à prendre en compte cette complexité sans simplifier. Cela ne m’inquiète pas, mon métier est justement de mettre cela en musique.

  • Jason Jason 20 mai 2015 13:06

    Au risque d’en choquer certains, et à bien y réfléchir, la richesse ostentatoire, les fortunes accumulées, ne me choquent pas tant que ça. Par contre, ce qui me fâche, c’est l’étendue de la pauvreté dans les pays dits « riches », sans parler des autres.

    Je crois que personne n’arrivera à supprimer les fortunes qui ne sont en réalité que des détournements de surplus (production de biens, de services ou encore spéculation).

    Mais, si ces surplus étaient captés non pas par des particuliers ou des sociétés aux statuts et aux noms divers, mais par un organe redistributeur, la richesse spectaculaire serait fortement réduite. C’est le rôle très timide de la fiscalité, qui amasse des sommes considérables, mais qui les redistribue au monde de la finance et de l’industrie sous le prétexte fallacieux de doper l’économie.

    Une redistribution pure et dure des surplus, et le tour serait joué. Toutefois, cela n’étant pas possible dans quelques pays seulement, ce système ne verra jamais le jour au niveau mondial.


  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 20 mai 2015 15:48

    La création de monnaie est le fait des états au service des politiques toujours plus avide de pouvoir.

    Il est urgent de redonner le pouvoir aux citoyens, et de stopper la spoliation des richesses par l’impôt.

    Seule la liberté est source de richesse.


  • soi même 20 mai 2015 16:37

    ( On commence à le comprendre : l’expression « création de richesse » est allègrement confondue avec une création monétaire débridée ) La réflexion peut encore allé plus loin, la création de richesse est ce que l’on produit et non pas les dissidentes que l’on à en retour ?


  • lephénix lephénix 20 mai 2015 17:25

    @PascalL

    merci pour votre contribution de haute volée

    on ne peut qu’aller dans votre sens sauf sur la « foi » (aveugle ?) dans la « technologie » : lewis mumford, jacques Ellul, georges Bernanos ou Bernard Charbonneau avaient multiplié les mises en garde contre un certain délire technolâtre qui fait que précisément le système techno-marchand n’est pas la solution mais bien le problème - commençons par envisager les déchets et le coût énergétique de cette prothèse qui se rajoute au coût climatique

    mais c’est un domaine assez mal connu, il semblerait depuis les inventions de Tesla qu’il y aurait eu là un immense potentiel pour le bien commun mais c’est toute la question de l’accaparement qui est posée...


    • Pascal L 20 mai 2015 22:03

      @lephénix
      Ce n’est pas la technologie qui est une richesse, c’est ce qu’on en fait et ce, depuis l’invention de l’élevage et de l’agriculture. 

       Le progrès, il faut prendre ce qu’il nous apporte et travailler pour en diminuer les effets négatifs. Internet consomme de l’Energie, mais qu’elle est la valeur réelle de la difusion universelle des savoirs ? Les systèmes actuels de téléconférence Haute Définition nous font économiser combien de kilomètres ?
      L’énergie a toujours été la clé de notre développement. A chaque révolution sur l’énergie correspond des sauts qualitatifs dans le développement de l’humanité. Le problème n’est pas de réduire notre consommation d’énergie, mais trouver les énergies abondantes les plus durables possibles, sachant que l’on peut toujours travailler sur les limites. 
      Pour les prédateurs qui nous manipulent, ce n’est pas l’énergie qui est la richesse, c’est sa rareté. Que le système financier actuel ne nous permette plus de préparer l’avenir, il me semble que c’est également calculé pour maintenir cette rareté.


  • lephénix lephénix 20 mai 2015 17:29

    @jason

    oui il n’y aurait qu’à redistribuer les surplus : qu’Est-ce qu’« on » attend ?

    comme dit la chanson : « s’il suffisait d’aimer »...

    des pistes ont été esquissées : le salaire à vie pour tous (bernard Friot) ^décorrelé de toute possession d’emploi, le revenu social pour tous J. Duboin) devenu « revenu de base », etc


  • lephénix lephénix 20 mai 2015 22:18

    @soi-même

    on peut le considérer ainsi dans l’absolu : la seule richesse c’est d’œuvrer à donner une forme à notre vie, c’est faire une œuvre de ce que l’on maîtrise, c’est le métier, le savoir faire et la joie de s’accomplir en l’exerçant.. mais d’une manière ou d’une autre, il faut s’assurer d’une vie digne et décente par un revenu approprié..


  • lephénix lephénix 20 mai 2015 22:22

    @pascalL

    bien vu : le pb ce sont les profiteurs de la rareté qui organisent la pénurie ou font croire à son existence, les rentiers qui gonflent la bulle de l’immobilier pour empêcher les autres d’accéder à un logement à un prix abordable et décent et qui entravent le sacro saint « marché » quand celui-ci ferait mine d’atterrir ou de s’ajuster. à la réalité de l’offre et de la demande.. ;


  • lephénix lephénix 20 mai 2015 22:27

    @jesuisunhommelibre

    c’est le consentement à l’impôt qui fait société et qui garantit le pacte social ou du moins un minimum de solidarité

    or la fraude fiscale de l’hyperclasse creuse notre fosse commune...


  • Jean Keim Jean Keim 25 mai 2015 08:25

    Sur terre on possède réellement rien du tout et celà on ne peut pas nous l’enlever smiley


  • lephénix lephénix 25 mai 2015 08:59

    très juste comme aurait pu le dire pierre dac - notre seule richesse étant le bon usage que nous pourrions faire du temps de vie devant nous, la manière dont nous habitons la durée qui nous est allouée...


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