mardi 27 septembre 2011 - par Samuel Moleaud

La finance n’est pas en crise, elle concrétise un Coup d’État européen

Il est désormais courant d’entendre que l’économie mondiale est en crise, et que dans ce contexte de conjoncture difficile, mieux vaut patienter pour s’affairer, que des jours meilleurs fassent briller nos portes-feuilles. Les bourses clôturant en baisse, scrutant les monnaies en dévaluation, la finance en effervescence entraîne avec sa chute le délabrement de l’État. Cette crise serait donc une sorte de trou noir absorbant tout, surtout les capitaux, contre lequel il est impossible de lutter car personne ne l’aurait générée, tant il est inconcevable autant qu’impossible de lutter contre le libre et naturel cours du marché. La crise mondiale, la plus grave depuis les années qui ont précédé les fascismes en Europe, serait une résultante de la mondialisation : puisque le marché est vertueux, cyclique et libre de tout contrôle étatique, il se régulera de lui-même après l’orage bancaire. Quelle naïveté ! Comprendre plutôt qu’il est naturel voire biologiquement intrinsèque à l’Humanité que 99% de la population subissent le dernier pour-cent boursouflé de kilos dollars, qui impose sa loi, affame, tyrannise et tétanise la planète…

La concupiscence pour l’accumulation des biens matériels est telle dans le comportement des acteurs sociaux, quels qu’ils soient, qu’elle est un leitmotiv, une norme de conduite où l’antisocial devient social : Le pauvre adule son maître bourgeois, il surconsomme, il aspire à vivre comme lui et se ruine pour cela. La classe moyenne précaire, elle, dénigre les pauvres et fait flamber son compte bancaire. La classe moyenne supérieure est celle qui épargne sur les marchés financiers, elle cire les pompes de la classe possédante juste au dessus d’elle. Le pire d’hier devient la normalité d’aujourd’hui, la mémoire se raccourcit et l’espoir s’amenuise. Et oui, le capitalisme marchand a toujours existé, et se maintient dès lors que s’opère une tractation entre deux individus. Il y a toujours une valeur à toute chose, et un prix à l’échange.

 Depuis 2008, la croissance économique des pays occidentaux est molle voire négative, et c’est en dépit d’une crise incontrôlable que l’on devrait se serrer la ceinture, accepter de fournir plus d’efforts afin d’en finir avec la récession, et aller « chercher la croissance avec les dents s’il le faut.  »(1). Le royaume bancaire et l’influence que la finance a pris sur les institutions publiques, ne remontent pas à 2008. L’attribution à toute entreprise de la personnalité morale juridique en 1864 aux États-Unis eût pour conséquence qu’une banque, plus tard une multinationale put conclure des contrats, assigner l’État ou les personnes physiques en justice, et réaliser des profits énormes. Bientôt, les grandes corporations détournèrent la juridiction des États pour échapper à leur contrôle, elles financèrent les belligérants des grands conflits. Ainsi, les gouvernements avides durent s’associer avec ces nouveaux rois de la finance pour se maintenir dans leur rang. La stratégie fut simple : instaurer le chaos pour en récolter les bénéfices. Une guerre, un putsch, une catastrophe naturelle, une crise, tout est bon pour faire du profit. Sauf que le contrôle de l’appareil étatique est souvent un frein à la concentration accrue des capitaux : dans nombre de pays, il existe un droit du travail qui encadre relativement salariat, patronat et indépendants. Les codes du travail contiennent des articles juridiques qui normalisent les salaires, la liberté d’expression, l’action syndicale, le temps de travail réglementé, les conventions collectives, les contrats. Les constitutions dites démocratiques quant à elles, grossièrement, fixent les relations entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) et les citoyens. Des devoirs sont institués, mais aussi des droits sociaux comme ceux de participer à la vie politique (mais pas trop, sinon le peuple peut gouverner en lieu et place de l’élite oligarchique).

Ces droits sociaux, que d’autres nomment par « acquis sociaux », cette législation qui fait que les gens ont en théorie droit par exemple à une couverture sociale (famille, santé, vieillesse) en cas de période difficile, à un temps de travail salarié fixé à 39h maximum, à des congés payés, etc., furent obtenus tout au long de la première moitié du 20ème siècle. Mais ils ne furent pas gratuits : pendant toute l’émergence de la classe ouvrière de 1850 à 1970, partout où il y eut des luttes sociales organisées, l’oligarchie capitaliste craignait que les mouvements sociaux ne basculent en insurrection. Le spectre de la révolution socialiste hantait les libéraux, et c’est par la lutte sociale acharnée des travailleurs, que les droits sociaux et libertés fondamentales furent obtenues.

 Ces droits sociaux, ou plutôt, les réglementations étatiques, ne sont pas très appréciées des capitalistes car elles freinent leurs profits abyssaux. Lorsque les salariés d’une entreprise bénéficient d’avantages sociaux en tout genre, et voient leurs salaires augmenter, cela ne plaît pas aux néolibéraux. Alors jusque-là, ils s’alliaient avec des gouvernements en accord avec eux, ils imposaient leur idéologie économique, et renversaient les gouvernements socialistes, à l’instar de ce qu’a subi le Chili le 11 septembre 1973. Comme la manœuvre itérative ne peut pas être réitérée trop de fois, sans quoi trop de citoyens en seraient avertis, les spéculateurs se sont mis à attaquer directement les secteurs de l’économie sur les marchés internationaux : l’agriculture, les armes, le social, les télécommunications…tout profit fut bon à prendre. Même sur la souveraineté, ils pouvaient attaquer directement la monnaie des États. Des créanciers détenaient carrément la dette publique d’un État, de sorte qu’ils pouvaient en exiger illico-presto le remboursement. Des agences, constituées d’hommes d’affaires haut placés, s’arrogeaient le droit de décider de la solvabilité ou non d’un pays, et la dégradait ainsi lorsqu’il ne correspondait pas à leurs critères (autrement dit, lorsque l’État ne fut pas assez néolibéral). Les riches contribuables placèrent leurs revenus dans des paradis fiscaux, les grandes entreprises multinationales ne payaient plus leurs impôts à hauteur de ce qu’ils devaient dans le pays du siège social. Petit à petit, l’impôt, devenu proportionnel, reposait uniquement sur les prolétaires des classes moyennes pendant que les classes aisées, elles, pouvaient se payer les honoraires des cabinets de conseil financier pour s’exonérer de leurs impôts. Le travail fut dégradé, des millions de personnes volontaires furent condamnées à la pauvreté par manque d’emplois car leur gouvernement préféra lutter (vainement) contre une inflation criante au lieu de générer une politique sociale de plein emploi. Le marché noir à tickets de rationnement fit bientôt le quotidien des damnés de la Terre. Ainsi, l’objectif ne fut pas de pallier aux crises économiques, mais bien le contraire : organiser une crise permet de garrotter le peuple, mettre des riches sur la paille et d’en enrichir d’autres et de marcher sur les plates bandes des prébendes d’autrui. La concentration du capital permet d’aggraver les contrebalancements des crises, et d’asseoir le pouvoir de la finance sur l’État : c’est la stratégie du coup d’État permanent.

Résultat, si l’on pousse l’idéologie à l’extrême, encore cinq-six ans de régression sociale et de mise à sac de l’État, et les services publics vont être complètement démantelés, plus aucune recette fiscale ne rentrera dans les comptes publics. Comme ces services publics ne fonctionneront plus de manière optimale, les gouvernements déclareront qu’ils ne seront plus en mesure d’en assurer le fonctionnement, et que les projets relatifs aux lois de finances doivent ouvrir le capital de toutes les entreprises publiques à la concurrence extérieure : comprendre que Suez, Veolia, Total, Vinci, Danone, Nestlé, General Motors, JP Morgan, Société Générale, BNP Paribas, Natixis, etc., seront les nouveaux dirigeants des institutions à partenariat public-privé : l’État privatisé. Les prix augmenteront drastiquement, la couverture sociale disparaîtra, le temps de travail augmentera peu à peu pendant que les salaires tomberont en flèche comme un château de cartes. Imaginez L’École à Natixis, les universités et la recherche à Veolia, la santé publique à Sanofi, les transports à Veolia, Vinci et Suez… Sur un graphique, le curseur de 2011 se situerait ici. Conscients que les profits pourrait s’accroître, les banques Natixis, Société Générale et BNP Paribas auront carrément fusionné-acquis le Palais Bourbon et du Luxembourg. Les élections se feront rares, ou alors, lorsqu’elles auront lieux, n’auront le droit de se présenter uniquement les membres de conseils d’administrations des entreprises publiques-privées (le terme « public » désignant les seules parts à 5% détenues par l’État).

L’idéologie des néolibéraux est à son paroxysme : instaurer un anarchisme libéral affranchi des États-Nations, l’oligarchie pure. Et la crise qui dure depuis 2008 est une aubaine pour les maîtres du monde. L’instabilité économique leur est dangereuse à une époque où l’indignation populaire monte en intensité. Mais pourtant, l’assujettissement des gouvernements à leur doxa, permet de réaliser un putsch monumental en toute impunité. Ce que nous nous apprêtons à vivre en France, en Europe occidentale, ce que vivent déjà les européens du sud, n’est pas une crise financière. C’est un coup d’État de la finance sur l’État. Ou plutôt, une Offre Publique d’Achat (OPA) d’un Empire sur un État. La situation alarmante de la Grèce en 2011 éclaire sur cette vision.

En 2011, 737 personnes morales détiennent 80% des valeurs des entreprises mondiales (2). Cette stratégie est actuellement installée en Europe du Sud, où la troïka (FMI, Banque Centrale, Commission Européenne) a déclaré la guerre à la population.

En Grèce, le salaire minimum a été réduit à 600 euros mensuels (3), et les tarifs ont augmenté de 100% sur la consommation du pétrole et du fuel. Le prix de l’électricité, du gaz et des transports publics ont accusé une hausse de 50%. On ne nous fera plus croire que la concurrence pure et parfaite existe, et qu’elle permet de faire baisser les tarifs. Un tiers des entreprises commerciales auraient fermé leurs portes, et ne seraient plus en mesure de payer les salaires. Les ménages en couple atteignant 2000 euros chacun n’ont désormais que 400 euros d’allocations chômage qui sont versées avec des retards d’un mois à deux. Nombre de fonctionnaires, quand ils sont encore en poste, ne sont plus rémunérés. Pourtant, 97% des fonds alloués par l’Union Européenne et le FMI ont bénéficié aux banques qui encaissent des intérêts colossaux pendant que le service de la dette repose sur des contribuables déjà paupérisés. S’ajoute à cela une part de 40% des jeunes diplômés étant condamnés au chômage structurel, et ceux qui ont la chance de pouvoir travailler voient leurs rétributions s’amenuiser, ou perçoivent au noir les fruits de leur labeur. Éradiqués les acquis sociaux, pulvérisées ont été les recettes fiscales, jeté aux rois de la jungle a été l’État grec. 

Pendant ce temps, les médias dominants crient à la malhonnêteté des travailleurs grecs qui font du black, plongent l’économie dans le trou noir informel et qui augmenterait la dette publique. Il est vrai que les médias bourgeois seront plus enclins à expliquer le chaos par la fainéantise d’un peuple plutôt que d’évoquer l’avidité des représentants de la troïka. Les milliards qui ont été donnés en échange de ces plans d’ajustement structurels à répétition, sous couvert d’aide massive, ont servi à engraisser les poches des actionnaires et des banquiers, et l’on veut expliquer à l’auditeur européen que le grec, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le français ont un comportement vicieux. Petit exemple d’avidité des places boursières : lorsque les banques frôlaient la faillite en 2008, l’Union Européenne s’est attelée lors du G20 à rembourser les mauvaises créances en consentant aux établissements de crédit des prêts à 2% d’intérêt. Quelques années plus tard, ces banques prêtaient à 12% (2009), puis 18% (2011) aux États lorsqu’ils approchaient le défaut de paiement. Expliquer la crise de la dette par la malhonnêteté d’un peuple, est un peu comme expliquer la famine en Afrique par le soleil : empêcher de réfléchir et se tromper d’ennemi. La guerre est déclarée à l’Europe. Et le terrorisme économique colonialiste que vit l’Europe aujourd’hui est le même que celui dont l’Afrique a souffert tout au long du 20ème siècle et dont les stigmates courent encore aujourd’hui d’une manière trop criante : une tiers-mondisation des pays riches au bénéfice de quelques uns.

Le constat est simple : la Grèce subit un coup d’État de la finance qui fait son OPA sur les institutions, et ce pays, première victime européenne de tiers-mondisation, est en train de subir ce qui nous attend plus au nord si les dernières vraies élections à venir ne concrétisent pas le souhait de millions d’indignés silencieux en effervescence : changer ce rouage systémique. Résister aux « chocs » économiques. Nous ne sommes plus des veines prêtes à recevoir des injections en seringue d’austérité comme on prescrit des antibiotiques à un simple rhume. Ce ne sont pas aux peuples de payer la bêtise des capitalistes, encore moins d’en payer les dettes, et s’il y a une cure à infliger, elle est à administrer aux classes possédantes, une cure de bien public et commun qui voudrait que tout le monde puisse jouir d’une existence décente. La solution alternative est pourtant simple à appliquer, tant l’action publique pourrait adjoindre la participation de tous à l’altermondialisation de la planète, dans le démantèlement de l’économie néolibérale (réformer le FMI, l’OMC, la Banque Mondiale et l’Euro, empêcher les délocalisations et la mainmise de la bourse sur les institutions publiques), redonner à l’État une justice sociale, une souveraineté économique, sociale, et politique, répartir les richesses de manière équitable. En France, rédiger une sixième constitution qui soit citoyenne, participative et socialiste. Bref, agir et éviter que le pire d’aujourd’hui ne se transforme en calvaire quotidien, en soumission atroce à la dictature totalitaire des marchés financiers et entreprises multinationales. 

 A la suite d’une crise d’ampleur suffisamment conséquente pour qu’elle fasse trembler les Empires et leurs économies, quand l’Homme ne se mue que par la crainte de l’avenir et l’élite dans la peur de vaciller, les opinions se radicalisent et deux idéologies poignent au carrefour des civilisations : à gauche, le socialisme et le fascisme à droite. Nous sommes en 2011, mais se reproduit le spectre de ce qui s’est passé dans les années 1930 en Allemagne avec l’élection d’Adolf Hitler, ou la victoire de Franco en Espagne en 1936 sur les républicains communistes et sur les anarchistes. Dans les années 1930, le fascisme et la guerre ont permit aux entreprises de canaliser la foule et surtout, d’accélérer leurs débouchés économiques (voir le rôle d’IBM dans la Shoah…). L’Humanité est au milieu du « Y » qui sépare la route en deux, mais pour une fois, la résistance n’est peut-être pas restée bloquée au feu rouge. Habituellement, le virage radical à droite est prévisible, en ce que les totalitarismes sont profitables aux oligarchies (suppression des syndicats, de la liberté d’expression, rupture des droits du travail, répression, culte inféodé du chef charismatique, etc.). Mais les peuples de notre époque, possèdent internet pour s’informer, et depuis janvier 2011, la crise mondiale fait aussi prendre conscience que l’idéologie néolibérale ne repose que sur une chose : la propagande de la minorité qui asservit la majorité. Les gens deviennent conscients, résistants, parfois militants autodidactes face à toutes ces inégalités de traitement, et accumulent de la colère silencieuse. Ils n’ont pas fait l’ENA ou Science-Po, mais savent que si leurs factures augmentent, c’est parce que certains actionnaires l’ont décidé arbitrairement du haut d’une tour en verre. Le problème, c’est que demander aux élites de prendre en compte la rage des minorités qui gronde, c’est comme expliquer à un sourd qu’il faut qu’il entende.

J’attends ce moment où un enfant se rend compte qu’on se moque de lui, que le Père Noël n’existe pas, sans que les parents perchés dans leur tour d’ivoire, n’aient pu anticiper le déclic cognitif…Déclic qui se fera par les urnes ou avec violence. L’idéologie néolibérale vit ses derniers mois, c’est pour cela que ses tenants accélèrent le processus de libéralisation. La suite n’est plus qu’une question de temps. Nous sommes dans un bolide traçant dans le brouillard sans aucune visibilité. Les élections de 2012, pour ce qui est de la France, promettent peut-être de se montrer les plus intéressantes qui soient depuis 1958. Car chose qui ne s’est jamais produite, c’est la première fois que la gauche (« extrême ») socialiste semble unie et constructive sur un même front, autour d’un projet de société alternatif de taille. Agissons.

 

1. Selon les déclarations démagogiques d’un ineffable homme (d’affaires) politique un jour de campagne électorale pour la présidence, un homme innommable qui voulut devenir calife à la place du calife. La croissance avec les dents, qu’il y aille, c’est que la croissance, nombre de chômeurs, salariés, étudiants et travailleurs précaires l’attendent toujours... Ils se sont ravagés les dents sur le marché du travail et n’ont plus assez d’indemnités pour payer le dentiste.

2. http://www.bastamag.net/article1719.html.

3.http://www.presseurop.eu/fr/content/article/977471-va-droit-au-genocide-financier.

 

Samuel Moleaud.

http://sam-articles.over-blog.com.



72 réactions


  • DSKprésident 27 septembre 2011 10:26

    Article intéressant.
    La conclusion est cependant tragi-comique (à en rire ou à en pleurer) :

    « Car chose qui ne s’est jamais produite, c’est la première fois que la gauche (« extrême ») socialiste semble unie et constructive sur un même front, autour d’un projet de société alternatif de taille ».

    Quand on a compris que :
    - la gauche est comme le droite vendue à l’oligarchie financière internationales,
    - qu’elle n’en a rien à foutre des français, et ce depuis 1983,
    - qu’elle s’est tournée vers l’arnaque de l’Euro(pe) dès la fin des années 80
    - qu’elle est immigrationiste afin de compenser le départ des ouvriers vers d’autres cieux plus « socialistes »
    - qu’elle continue d’enrichir les banquiers en cautionnant la loi du jan 7 - art 12 du traité de l’UE
    - qu’elle a voté l’infâme guerre coloniale à la Lybie (avec la droite)
    - qu’elle voulait nous vendre le candidat milliardaire socialiste obsédé sexuel comme futur président
    - qu’elle a signé le tract sionsite, ou anti-palestinien de 110 députés, contre la création de l’Etat du peuple Palestinien (cela montre qu’elle est contre les peuples)

    Avec une gauche pareil, on est sûr de continuer le sale boulot de démantèlement de la France qu’a méthodiquement entreprit le sioniste Sarkösy.


    • Samuel Moleaud 27 septembre 2011 10:34

      Je vous parle de la gauche socialiste, vous m’opposez la gauche libérale...


    • _Ulysse_ _Ulysse_ 27 septembre 2011 11:00

      La gauche socialiste ? Désolé mais cela n’existe plus en France. Et ne venez pas me parler des du PC ou autre Mélanchon ! Ce ne sont que des rabatteurs PS.

      Si vous ne me croyais pas, lisez ça :

      Le Parti de Gauche proclame être un « Parti de perspective européenne » :

       

      « Le PG sait que le changement de société auquel il aspire passe par une autre Europe. Né en partie de la mobilisation populaire qui a conduit au rejet du référendum sur le traité européen, il noue des partenariats avec les forces de gauche en Europe favorables à un projet alternatif d’une Europe sociale et démocratique. »

      C’est super, faudra juste demander l’avis des autres états européens :D

      http://fr-fr.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau-union-populaire-r%C3%A9publicaine/-apr%C3%A8s-le-casse-toi-pauvre-con-de-m-sarkozy-voici-le-d%C3%A9gage-de-m-m%C3%A9lenchon-/10150300864777038

      Surtout les citations ;)


    • DSKprésident 27 septembre 2011 16:28

      Je décris bien la gauche socialiste qui est exactement en France la gauche libérale, européiste, ultra-libéraliste, immigrationiste, sioniste...

      Même Mélenchon est dans le moule mondialiste, internationaliste au service de cette l’oligarchie financière qui détruit les peuples. Mélenchon est le meilleur comédien politique, le Sarko de la gauche.
      Georges Marchais doit se retourner dans sa tombe, à chaque fois que Mélenchon, fossoyeur de feu le PC, ouvre la bouche.

      de Gaulle disait déjà : "je n’aime pas les socialistes en France, car ils ne sont pas socialistes. ET je n’aime pas les miens, car ils aiment trop l’argent.

      En France DROITE = GAUCHE ! Ils ont fuit le peuple (et vice versa)

      On a bien vu sous Sarko qu’il gouvernaient ensemble (Kouchner, Besson, Lang, BH Lévy...), et on voit bien que le nain de droite financière oligarchique épouse la bobo de gauche oligarchique !


    • symbiosis symbiosis 27 septembre 2011 17:41

      Gauche, gauche socialiste, gauche libérale, NPA, PC, leurs cadres du moins sont de l’autre côté du miroir, c’est à dire du coté visible. Nous nous sommes les invisibles, les sans voix.
      Quelle que soit l’orientation politique, le simple fait de passer de l’autre coté de la caméra constitue un pacte faustien et le pacte est d’airain sinon il se transforme en peu de chagrin.

      Conclusion, si nous voulons vraiment sortir du capitalisme et instaurer une société humaniste, il n’y a plus guère de choix possibles :

      Ne plus voter et commencer à conceptualiser cette société qui ne pourra se faire avec l’argent.


    • Le citoyen engagé asse42 28 septembre 2011 09:04

      Nous sommes d’accord. L’article pour dénoncer le coup d’état bancaire est excellent mais qu’est-ce qu’elle propose la gauche socialiste ? Rester dans l’euro ? dans l’UE ? Alors que pour réformer on comprend qu’il faudra quitter les institutions qui nous enferment et en construire d’autres.
      La révolution sera d’abord nationale ou ne sera pas !

      Mais j’ai cru comprendre que pour l’auteur le nationalisme c’est le fascisme...


    • révolté révolté 28 septembre 2011 10:38

      + 10... !!!


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 2 octobre 2011 20:54

      De l’Ecossaise...

      Cet article, certes un peu longuet est un en fait d’un sophisme amusant !

      JAMAIS LE PARTI « SOCIALISTE » FRANCAIS N’A ETE DE GAUCHE !
      La Gauche n’a été au pouvoir qu’UNE SEULE ANNEE EN FRANCE DEPUIS 1945 : EN 1981-82...

      Merci donc de ne pas l’appeler « La Gauche »..

      Je l’ai déjà écrit à maintes reprises. Le Français moyen est très moyen à 53%. ON l’a hélas compris en 2007...
      L’exemple de la Grande-bratagne ne luia pas servi de leçon.

      IL EST EN TRAIN DE VIRER SON « THATCHER’ (avec ses brigands en plus) POUR LE REMPLACER PAR SON »TONY BLAIR"...

      Micka FRENCH
      http://mickafrench.unblog.fr

      Micka FRENCH sur le Web deuis 1995


    • Samuel Moleaud 2 octobre 2011 23:11

      Mika FRENCH, quand ai-je évoqué la « gauche » PS ? Lorsque je dis gauche, je ne parle pas de la gauche partisane (quoique à la limite, le Front de Gauche et les militants de la cause palestinienne, bolivarienne et autres altermondialistes) mais je parle des gens qui en ont marre qu’on les fasse bosser jusqu’à 70 balais pour un smic et sans retraite...et qui savent qu’en haut, les financiers se gavent. En fait, les « petits » qui n’ont pas été spécialement politisés mais qui me semblent les plus lucides.

      Coluche disait un jour qu’un ouvrier qui va voter, c’est comme un crocodile qui rentre dans une maroquinerie...


    • Daniel 3 octobre 2011 08:32

      Veauter c’est participer à la masquarade !


    • majestic 5412 majestic 5412 3 octobre 2011 09:20

      article 35 de la déclaration des droits de l’homme :

      "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."



    •  C ’EST DU GRAND N IMPORTE QUOI...RABATTEURS...POURQOUI PAS DELATEURS

      SI VOUS ETES SI AGRESSIF...C EST QUE NOUS ETES UN ANTI COMMUNISTE PRIMAIRE
      UN SOCIALISTE (decu....)

      oui grace a jean louis borloo (qui quand il est excité...veut tout réfoRmer..et au 1er coup de sifflet de son maitre sarko....se couche)......nous aurons la droite unique...la pensée unique...et l’élite "parisienne qui continuera a tout régenter...et a gagner du fric...toujours plus de fric. AVOCATS D’AFFAIRES...MARCHANDS DE BIEN....CONTINUONS...TOUS AU GOUVERNEMENT .POUR ETRE SERVIS EN 1ER

       UN GOUVERNEMENT QUI A COUVERT 49 AFFAIRES GRAVES.... ne peut plus gerer....

      TOUSENSEMBLE....ENVOYONS LES CORROMPUS......AU BAGNE DE CAYENNE


  • devphil30 devphil30 27 septembre 2011 10:30

    Votre article est excellent outre la forme , le contenu et le fond est tout a fait juste.


    Il existe aujourd’hui un problème de démocratisation de l’information hors média TV.

    Agoravox ( sans faire de pub ) perme tde diffuser l’info avec certaines erreurs en fonction des auteurs ou mediapart ( plus journalistique ) mais qui des français aujourd’hui sont vraiment au courant de l’ampleur de ces problèmes 

    Philippe 


    • l’ allemagne et la france toujours acoquines avec leurs banquiers...
      la cee lache donc le minimum de lest...une mini taxe TOBIN de 1 et 0.01 %

      CELA FAIT 20 ANS .... A . A TTAC NOUS DEMANDONS L’ APPLICATION DE CETTE TAXE (maximum 5%...) SUR LES PLUS VALUES FINANCIERES ET IMMOBILIERES
      QU ELLE SERVE POUR L IMMOBILIER A FAIRE BAISSER LES LOYERS( voir aide supplementaire au logement ...de la ville de vPARIS UN BON EXEMPLE)
      ET POUR LE RESTE AUX RESTOS DU COEUR...............


  • Ronny Ronny 27 septembre 2011 11:05


    Ce qui se passe en Grèce s’est déjà produit dans d’autres pays, ou les néo-libéraux ont mis à sac le secteur public et l’ont remplacé par des entreprises privées.

    Je vous conseille de lire de si vous n’avez pas fait, l’excellent livre de Naomi Klein « la stratégie du choc : montée d’un capitalisme du désastre »...

    Voici quelques lignes extraites de Médiapart, résumant très succinctement ce gros livre que j’ai lu voilà un an environ :

    "La thèse de la journaliste canadienne est que le capitalisme prospère de préférence dans les contextes les plus tourmentés. Conscients de cette importance de la crise pour que fructifient leurs intérêts, un certain nombre de dirigeants politiques, économiques, et d’intellectuels – au premier rang desquels Milton Friedman, le théoricien de l’ultralibéralisme et fondateur de l’école de Chicago –, ont construit des marchés économiques prospères sur les ruines d’Etats et de sociétés frappées de traumatismes : le 11 Septembre, la Nouvelle-Orléans de l’après Katrina, le Sri Lanka d’après le tsunami, l’Afrique du Sud d’après l’apartheid, la Russie d’après la fin du communisme. Jusqu’à parfois susciter ces « désastres » si nécessaires à leur fortune : de la dictature de Pinochet au Chili en 1973 à la guerre en Irak."

    On peut ajouter à cela à mon avis la création d’une dette insurmontable pour les états, créée de toutes pièces par des allégements d’impôts insensés (au service des plus riches) et par le renflouement par des fonds publics de structures financières privées, sans aucune contrepartie. 


    • thepouet 28 septembre 2011 06:05

      Exactement, Ronny, notamment pour le « On peut ajouter à cela à mon avis la création d’une dette insurmontable pour les états » !

      Concernant Naomi Klein, je trouve plus pertinent de considérer que ce qu’elle dénonce, c’est bel et bien les pratiques d’un EMPIRE, que le capitalisme en soi. Mais elle ne le dit pas !
      « Diviser pour mieux régner » , « abêtir le peuple » et l’utilisation de la peur, ça a toujours marché.
      Bien se le dire, avec un effroi serein !
      La stratégie du choc, et même « le capitalisme », dans cette façon de voir, ce sont des moyens, ... qu’emploie copieusement la bête, ça on est bien d’accord.
      Mais la bête, l’empire, ses principes, sa cohésion, ça, c’est un morceau à identifier, à dénoncer et à mettre hors d’état de nuire !

      Un empire est toujours monétaire ! (basé sur l’usure)
      Cette crise, cette crise de l’usure finalement, cette crise, prétexte à nous tenir encore plus fort par le kiki, façon « stratégie du choc », n’est-elle pas LA crise systémique qui PEUT ( ou peut ne pas ... ) mettre l’empire par terre, le fascisme financier annoncé, au rang des horreurs auxquelles on aura échappé ?
      C’est maintenant, Le FESF and Cie, que les chaines de l’esclavage tintinnabulent !
      Souhaitons que nos enfants n’aient pas à nous dire, un jour :
      « M’enfin, papa, papy, en début de ce siècle, vous n’avez rien vu venir ? L’ennemi était si bien dissimulé ? »

      Oligarchie, système monétaire, empire, dette-no-futur, s’opposent à Glass Steagall, système de crédit, (Hamilton), souveraineté, crédit-créativité
      En cela seulement réside le véritable poison tueur d’empire.


  • missionaryman missionaryman 27 septembre 2011 11:07

    Ne pas perdre vue que, quoique l’on fasse :

    -Avec la mécanisation et l’informatique, le travail disparait. Il y en a de moins en moins, c’est tout.
    -Les pays émergents disposent de millions de travailleurs qui font aussi bien, et pour beaucoup moins cher, le travail qui reste.
    En fait l’occident n’a plus les moyens de vivre comme avant, de soutenir le même niveau de vie qu’auparavant. Comment faire avaler ça aux électeurs ?
    Et ce qui permet aux financiers de se gaver, ce n’est pas une mentalité plus pourrie qu’avant, c’est l’informatique et le web, qui leur fournissent une capacité de nuisance sans équivalent dans l’histoire de l’économie.
    Vous ne supprimerez pas cette technologie, tant qu’elle existera, les vautours resteront actifs.


    • Ariane Walter Ariane Walter 27 septembre 2011 11:25

      D’accord avec vous, Missionary, les moyens techniques permettent une nuisance totale.

      La seule solution est une dictature morale révolutionnaire. Et avec les mollassons qui sont citoyens, on n’est pas rendu !

      à Samuel,

      merci de ton article qui souligne le fond du système. On les croit aux abois, ils sont au resto et se gavent. Et comme il n’y a plus d’homme politique et de volonté politique...


    • PhilVite PhilVite 27 septembre 2011 11:39

      Missionaryman

      « Avec la mécanisation et l’informatique, le travail disparait. Il y en a de moins en moins, c’est tout. »

      Effectivement dans une société ou tout repose sur « le travail », quand « le travail » disparaît, il y a comme un problème !

      Mais alors, peut-être est-il possible d’imaginer un système où la valeur principale, n’est plus « le travail », non ?

      Aïe, j’en vois déjà qui commencent à grimper aux rideaux !!!


    • captain beefheart 27 septembre 2011 17:11

      « Avec la mécanisation et l’informatique, le travail disparait. Il y en a de moins en moins, c’est tout »

      Ah bon ,vous avez un ordinateur qui vous donne à manger ? Les sandwich sortent de l’imprimante ?


    • Kalki Kalki 27 septembre 2011 19:31

      et oui, plus personne ne travaille , c’est géniale

      et vous ne pensez pas non plus :)


    • symbiosis symbiosis 27 septembre 2011 20:13

      « dictature morale révolutionnaire » C’est quoi ce truc ? explique por favor !!!


    • Ariane Walter Ariane Walter 28 septembre 2011 11:46

      Dictature morale révolutionnaire : tu commences par décapiter tous les hommes politiques vereux qui ne s’occupent que de leur intérêt particulier et tu paies généreusement ceux qui s’occupent du bien général.
      Il faut
      -nettoyer la planète.
      -Freiner les naissances
      -Freiner la productivité.
      -Changer l’agriculture.
      -Supprimer l’agro-alimentaire poison.
      -Supprimer les lobbys et la concurrence.
      -Interdire les guerres et la fabrication d’armes.
      -Permettre la créativité à tous.
      -Interdire de faire de l’argent en faisant travailler l’argent.

      entre autres.
      Utopiste ?
      Sinon on crève tous.


    • symbiosis symbiosis 28 septembre 2011 16:31

      Décapiter c’est pas mal, il suffit de le dire avec ton jolie sourire. Et on a tout compris. Ça fait quand même du monde, hein ? Moi je ferais ça à la machette comme au Rwanda, ça va bien vite.
      Enfin, si tu es pressée.....


    • symbiosis symbiosis 28 septembre 2011 16:32

      De toute façon, j’ai mon tomahawk, ça peut servie aussi.....


    • symbiosis symbiosis 28 septembre 2011 16:38

      Décapiter tous les hommes politiques. Et les femmes, qu’en fais-tu ?
      Tu vois, toi aussi, tu es sexiste ! Tu fais de la misandrie.
      Je ne supporte pas la misandrie.

      Attends que je t’attrape, je te mets dans la saumure avec un oignon et un cornichon,
      Ça me changera du castor boucané et des figues de barbarie


    • zany 28 septembre 2011 17:04

      Faut être écolo, ont en fait du canigou ^^

      Pauvre chiens....

      Ont les recycles utile !

      A la pêche au requin, des attrapes mouches et sais pas ^^


    • Ariane Walter Ariane Walter 3 octobre 2011 01:58

      une femme politique n’est pas une femme : c’est un clone d’homme politique ! D’où l’absence de nuance. Tu te vois avec Clinton dans ton lit ? Ou même NKM ?

      pas mal le tomahawk ! je retiens !
      il faudra en éliminer pas mal en effet !


    • majestic 5412 majestic 5412 3 octobre 2011 09:46

      mais nous aussi avec nos réseaux sociaux le rêve justement de ces gens c’est de contrôler Internet............


  • kiouty 27 septembre 2011 11:22

    Monsieur l’auteur, vous qui dénoncez le piège néo-libéral avec acuité et perspicacité, vous vous laissez pourtant complètement berner par une de leur botte secrète : la politique vaudou :

    Les élections de 2012, pour ce qui est de la France, promettent peut-être de se montrer les plus intéressantes qui soient depuis 1958. Car chose qui ne s’est jamais produite, c’est la première fois que la gauche (« extrême ») socialiste semble unie et constructive sur un même front, autour d’un projet de société alternatif de taille. Agissons.

    Les « socialistes » du PS sont sur la même ligne néo-libérale que l’UMP (Montebourg n’est là que pour faire de la figuration, avec Manuel Valls, avec leur petit numéro électroal du « y en a pour tous les gouts » au PS).

    C’est ce que les néo-libéraux ont réussi à faire faire à Nelson Mandela en Afrique du Sud : utiliser une marionnette marketing contrainte, devant les impératifs économiques, de se soumettre au diktat du FMI, de la BCE et de la Commission.

    On nous refait le même numéro avec les soi-disant « socialistes », et vous vous faites berner par une étiquette.

    C’est dommage.


  • kiouty 27 septembre 2011 11:26


    Je finis mon propos : les élections de 2012 sont un hochet pour le peuple, et ne changeront pas grand chose à la mutation néo-libérale en cours. Le programme élu explosera devant les impératifs économique et le chantage à la dette.

    Les élections de 2012 sont tout-à-fait secondaires si on compte sur elle pour infléchir le coup d’état néo-libéral.

    A moins que ça soit un politique hors-système qui soit élu (style Marine Le Pen, ce qui n’est pas forcément souhaitable), mais le système ne se laissera pas faire, le lavage de cerveau des masses a commencé. Le système a déjà fait une croix sur la réélection de Sarkozy, mais essaye de nous vendre un substitut acceptable en la personne de Hollande ou d’Aubry, vu que le champion DSK est hors compète.


    • symbiosis symbiosis 27 septembre 2011 20:03

      Il n’y a pas de politiques hors système. Il y a l’élite, l’hyper bourgeoise qui délègue ses prête-noms pour canaliser les anonymes et toi, moi ainsi que le reste des anonymes interchangeables ou jetables.
      Il y a un miroir, avec d’un coté toi, moi, nous et ceux qui nous canalisent.
      Tout le reste n’est qu’appeaux régulateurs de survie...


  • PhilVite PhilVite 27 septembre 2011 11:30

    Votre article est le signe que les choses évoluent. Petit à petit on commence à savoir, on commence à comprendre. Petit à petit le peuple devient moins con. C’est pas gagné et il faudra du temps, mais à partir du moment où la prise de conscience a lieu, c’est au moins un pas de fait dans la bonne direction...
    Certes, il reste du boulot et il faut diffuser partout et sans cesse ce message ô combien subversif : « Vous avez le devoir de vous informer ! »


  • Voxien2011 27 septembre 2011 12:13

    La passation de pouvoir des politiques vers l’oligarchie financière commença nettement, et comme par hasard, à partir du choc pétrolier et de la prise de conscience que les ressources sont limitées (rapport du club de Rome 1972).

    Ceci étant, Il y a eu passation du pouvoir volontairement par l’élite politique à l’oligarchie financière et industrielle.

    Elle devait se faire parce qu’il fallait à tout prix maintenir la richesse et la prospérité des pays du nord. Et bien sure, assurer, par là même, l’enrichissement indéfini des bourgeoisies du nord.

    Or, maintenir la prospérité après la décolonisation devient plus ardu. Les états anciennement colonialistes étant obligés de se montrer moins influant (en tout cas directement) dans les états du sud.

    C’est à partir de ce moment là que les états occidentaux ont décidé de déléguer les sales besognes aux multinationales, aux entreprises puissantes et institutions financières internationales tout en restant leurs bras armé qui soit disant intervient au nom des droits de l’homme là où il y a des choses à exploiter et à brouter.


  • zakari 27 septembre 2011 12:31

    j’aime bien l’article , il est visionnaire , mais toujours le même dérapage à vouloir s’accrocher sur un système pour sortir du système qui s’imagine maitriser le temps

    les jets set peuvent se passer du système
    Il y a la jet set des riches
    Et puis la jet set des pauvres , ou plutôt celle de ceux qui n’ont rien besoin outre de l’essentiel dans une vaste relation humaine d’échanges et de partages que les riches ne peuvent acheter que,n coke ou cachetons

    Le temps va au rythme des saisons , pour l’hiver faut juste un stock de patates et du bois de chauffage
    Un périmètres de vie qui s’étale sur quelques heures de marche , recréer un Etat de proximité dans un pays tout neuf avec de nouvelles base commune de vie entre néophytes consentent , il est libre max


    • captain beefheart 27 septembre 2011 17:22

      Je suis completement de votre avis.Le local c’est ce-qui compte.

      Et que chacun peut produire ce qu’il mange.
      Savez- vous que l’autonomie alimentaire (donnee strategique s’il en est) de l’Ile-de-France ,Paris compris n’est que de quatre jours ?
      Autrement dit les chauffeurs de camion tout seules en greve pourraient provoquer une grosse probleme.


  • zakari 27 septembre 2011 12:41

    François Assellineau a le même problème de vision pour les solutions , luttant contre l empires et s’imaginant qu’il pourra s’extraire de l’ingérence de l’empire financier
    Alors que la bande a Bader , action directe et Mesrine se sont cassé les dents avec la bénédiction du téléspectateurs moutonnés des urnes ou de la pissotière


    • symbiosis symbiosis 27 septembre 2011 17:50

      Ils se sont cassés les dents parce qu’ils étaient une bande.
      Ils auraient été une humanité, ils auraient cassées les dents du système./


  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 27 septembre 2011 13:41


    Autant l’article parait lucide, autant la conclusion, ou faut-il dire la chutte, est ridicule.

    Non, ce n’est pas l’UMPS qui sauvera le monde, ho ho ho trop drole.


  • copainsky 27 septembre 2011 13:48

    Le problème ce n’est pas notre système actuel, je veux dire le système bancaire en règle générale. En fait, on s’est laissé manger par un libéralisme effreiné qui n’obéit à aucune règle. Ce qu’il faut c’est encourager les états à créer de la richesse et à croître, mais pas au détriment des populations. 

    Pour cela, déjà s’attaquer à l’évasion fiscale. Et oui ! Les entreprises produisent mais ne payent pas les impôts dans les pays où elle créent leurs richesses. Ayons le courage de dire « stop ! », société civile et politiciens, ensemble, régulons ce système, c’est possible. L’argent des paradis fiscaux pourrait maintenir amplement les systèmes de solidarité www.aidonslargent.org

    • efarista efarista 2 octobre 2011 19:22

      houha quelle découverte !! Si les politiciens voulaient éradiquer l’évasion fiscale, ce serait déjà fait ! Sauf que les amis industriels préservent leur monnaie sous d’autres cieux, étant éxonérés de charge en France ...cela leur laisse de quoi faire passer une belle enveloppe si ce n’est une belle valise de biftons pour témoigner leur reconnaissance aux potes politiciens surtout en temps de rééelection.


  • Catherine Segurane Catherine Segurane 27 septembre 2011 14:35

    Article très interessant.


    C’est ce que j’ai essayé de dire au fil de plusieurs articles, mais sans y parvenir aussi bien.

    Le côté « comédie interessée » est très apparent :

    - se sont les dettes, donc les obligations, qui posent problème, mais ce sont les actions qui chutent
    - c’est l’Europe qui est dans le collimateur des marchés mais, jusqu’à tout récemment, l’euro montait

    Et tout à l’avenant. On notait une contradiction entre le discours des personnes parlant au nom des marchés, et les décisions concrètes d’achat/vente.


    • symbiosis symbiosis 27 septembre 2011 17:56

      FAUX,

      Ce ne sont pas les dettes qui posent « une grosse problème » c’est simplement l’existence de l’argent, son principe même, archaïque, destructurant, déshumanisant, absurde qui détruit tout.

      Il faudra se débarrasser de l’argent avant qu’il ne se débarrasse purement et simplement de notre mère la terre.


    • symbiosis symbiosis 27 septembre 2011 19:42

      Et toi tu transformes le plomb en or !!!  :->


    • zany 27 septembre 2011 20:51

      pas faux pour la fin de l’argent MAIS la puce rfid est là pour ça, numériser l’argent, donc aucun contrôle monétaire viable !

      Un un moyen unique de couper les sous à d’éventuel réfractaire, oublier cette idée, car ce sont les mêmes qui nous appauvrisse qui vont la mettre en place !
      (rigoler pas c’est dans les cartons)


    • symbiosis symbiosis 27 septembre 2011 21:09

      Fin de l’argent ne signifiant bien sûr pas fin de la monnaie, mais fin du capitalisme, sans rémission envisageable.
      En ce qui me concerne, pas besoin d’argent ni de capitalisme, mon tipi, ma pirogue et mon tomahawk étant largement suffisant. Je précise que je ne les ai pas eu à crédit....


    • zany 27 septembre 2011 21:19

      Ah si c’étais à caractère humoristique sa vas 

      Imagine les gens se ferais couper la mains et ont dira « tiens il s’est fait voler sont portefeuille » (je n’exagére pas, la connerie humaine n’a pas de limite)


    • symbiosis symbiosis 27 septembre 2011 22:15

      Plus d’argent, plus de portefeuilles, plus de mains coupée.
      Plus de voleurs, plus de jalousie, frustration, pauvreté, avidité, envie, rivalité, plus de meurtres de petits vieux pour l’héritage, plus de guerre, plus de ..............DSK, plus de maquereaux et bien plus de putes.


    • zany 27 septembre 2011 23:17

      Vous vous trompez lourdement, supprimer l’argent ne résoudra rien, exemple :Pourquoi certaines tribu qui utilise que le troc se font-elle la guerre ?

      • L’Orgueil (Superbia en latin) : attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu (intelligence, etc.).
      • L’Avarice (Avaritia en latin) : accumulation des richesses recherchées pour elles-mêmes.
      • L’Envie (Invidia en latin) : la tristesse ressentie face à la possession par autrui d’un bien, et la volonté de se l’approprier par tout moyen et à tout prix (à ne pas confondre avec la jalousie).
      • La Colère (Ira en latin) : « courte folie » déjà pour les Anciens, entraînant parfois des actes regrettables.
      • L’Impureté ou la Luxure (Luxuria en latin) : plaisir sexuel recherché pour lui-même.
      • La Gourmandise (Gula en latin) : ce n’est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie, cette dernière impliquant davantage l’idée de démesure et d’aveuglement que le mot gourmandise. Par ailleurs, on constate que dans d’autres langues ce péché n’est pas désigné par un mot signifiant « gourmandise » (gluttony en anglais, par exemple) 4.
      • La Paresse, anciennement l’acédie (Acedia en latin). Le catéchisme de l’Église catholique définit l’acédie, terme disparu du langage courant, comme « une forme de dépression due au relâchement de l’ascèse ». Il s’agit en effet de paresse morale. L’acédie, c’est un mal de l’âme qui s’exprime par l’ennui, l’éloignement de la prière, de la pénitence et de la lecture spirituelle.

      en opposition avec Pour équilibrer, il existe « Sept vertus cardinales » : la Chasteté, la Tempérance, la Prodigalité, la Charité, la Modestie, le Courage et l’Humilité

      Je sais sa craint mais est-ce faux ? Tachez de regarder quel « crimes » viennent avec...

      Promis j’suis athé mais comparer à la société actuel et les moyen de propagande utiliser pour rendre ces « vertu » has been« 

      Il faut tous englober dans votre réflexion, dont aussi les ressources pour vivre et qui malheureusement sont aujourd’hui le pétrole et les métaux précieux dans précisément des pays religieux »condamnant le progrès« et nous pays »moderne« faisons nous que de bonne choses ?

       (sa explique pourquoi les musulman nous juge si durement car pour eux ces valeurs sont pleine de sense, nous sommes donc »fou")


    • zany 27 septembre 2011 23:26

      Mais bien des hommes avant nous se sont posé ses questions ^^

      http://www.evene.fr/citations/theme/peche-gourmandise-paresse-avarice.php


  • Richard Schneider Richard Schneider 27 septembre 2011 18:35

    Excellente analyse. Conclusion beaucoup moins convaincante.

    « Dans la stratégie du choc » de Naomi Klein - opus cité par Ronnu -on voit comment l’establisment néolibérale assomme les peuples.
    Conscients que les crises - politiques, économiques, naturelles - laissent les citoyens d’un pays médusés, les Maîtres du Monde leur font croire que ce qui leur arrive et soit de leur faute - vous avez vécu au-dessus de vos moyens, et maintenant vous allez le payer, c’est le slogan actuel du gouvernement français - soit c’est la loi de la nature (du marché), il faut que vous fassiez des sacrifices pour que vous ne perdiez pas tout. Dans les deux cas, ce sont toujours les mêmes qui trinquent, et les même qui ramassent la mise. 
    Il y a trois (et peut-être quatre) événements qui marquent le début du libéralisme sauvage et impitoyable : l’avènement de Reagen, la prise du pouvoir par Thatcher et la chute du Mur de Berlin - avec peut-être l’écrasement de la révolte de Tian’anem, les chocs pétroliers des années 70 n’ont eu que des répercussions désordonnées.
    S’appuyant sur les thèses des économistes de l’École de Chicago et de Friedmann, le capitalisme mondialisé impose sa main de fer sur l’ensemble des économies nationales. Aujourd’hui, il a gagné. Il ne reste que quelques pays qui essaient de résister - en Amérique du Nord en particulier.
    Il est illusoire de penser que l’idéologie néolibérale vit ces derniers jours ...

  • bigglop bigglop 27 septembre 2011 18:52

    Bonjour Samuel,
    Merci pour cet excellent article, tant dans le fond que dans la forme, qui résume bien la m..de dans laquelle nous nageons et qui va nous submerger.

    Cependant, je vous « reprocherai » votre angélisme pour les partis politiques, acteurs de « l’illusion démocratique ».

    Merci de lire mon commentaire et le témoignage vivant sur l’état de la Grèce :

    La Grèce est le laboratoire de la déconstruction européenne et il patent qu’elle est sous tutelle du FMI, de la BCE, du FESF de la Banque-MESF et des marchés financiers spéculatifs. Papandréou, Président de l’Internationale Socialiste, n’est que le porteur de mauvaises nouvelles de ses tuteurs. Le courage politique aurait été de démissionner, de convoquer une nouvelle élection présidentielle et législative pour proposer des solutions alternatives d’organisation du système bancaire grec, refuser la partie indue de cette dette.
    Le pillage de la Grèce va se poursuivre jusqu’à ce qu’il ne reste que la carcasse et encore elle aura un prix.
    En dehors de la période « des Colonels », la Grèce a été dirigée par trois familles :
    - les Papandréou
    - les Caramenlis
    - les Mitsotakis
    qui se sont servies sur les fonds publics par la corruption, les passe-droits, rémunération des influences, marchés truqués, etc...
    Et maintenant, les médias, occultant ces informations, s’acharnent, hypocritement à accuser le petit peuple de corruption

    Bonjour a tous,

    ceci est mon premier message et je me décide a intervenir car "on dit" tellement de chose sur la Grèce qu`il est temps d`éclaircir pas mal de zone d`ombre sur ce pays, son histoire, sa culture, ses rapports avec l`argent, l`Europe etc... Je me permet de réagir notamment a l`article de chapoutier interrogeant une syndicaliste enseignante car je vis dans ce pays depuis de nombreuses années, non pas en tant qu`expatriée professionnelle mais par choix personnel. Ma vision n`est pas celle d`une personne gagnant des milliers d`Euro tous les mois mais vivant avec les Grecs, parlant grec bref totalement intégrée...

    Avez vous entendu parler de la Grèce avant la crise de 2008 ? Très certainement avec sa mer bleue, ses maisons blanches, sa joie de vivre et l`hospitalité grecque, cliché très vacances mais loin du quotidien même avant 2008 !
    La Grèce est aussi un pays ou l`État n`a aucun pouvoir sans le consentement de l`église car cette dernière possède 94% du foncier dans le pays, n`est pas soumis a un système fiscal mais par contre l`État paye les salaires des Pops et comme l`État n`a jamais pratiqué la fiscalité a la française bien au contraire, il ne rentre pas d`argent et cela depuis toujours.
    Les armateurs sont aussi exonérés comme certains le savent déjà mais ceci pour une raison... Ce sont ces derniers qui au cours du XX siècle ont tout développés dans la vie grecque.
    Les compagnies de Ferry, l`ancienne compagnie aérienne Olympic Airline etc... alors que l`État depuis la dictatures des colonels ne faisait absolument rien faute de moyen.
    Les armateurs tels que le célèbre Onassis mais pas seulement lui ont transmis ces pôles économiques a l`État pour que la Grèce continue de se développer en échange d`une exonération fiscale.
    Malheureusement ce fut pendant de nombreuses années le règne de deux dynasties (Papandreou/Caramalis) qui ont avec le temps, dilapidée l`héritage des généreux donateurs faute de rentrées fiscales aggravé de corruption a tous les niveaux (État, peuple, église). 
    Il faut savoir que le peuple grec n`aime pas payer quoi que ce soit, le Grec est râleur, capable de colère terrible et finir dans des embrassades chaleureuses deux minutes après.

    Les Grecs ne se sont jamais sentit redevable de quoi que ce soit vis a vis de l`État car ce dernier n`a jamais rien fait pour le peuple qui a appris a se « débrouiller ». Pourquoi aurait il payer alors que l`esprit de justice sociale est totalement absente, le pays vit sous la culture du bakchich depuis la nuit des temps. Il y a encore quelques mois il n`était pas rare de voir des Grecs sortir des liasses de billets pour payer qu`un paquets de cigarette, ça c`est le cote très oriental car le rapport a l`argent n`a rien de commun avec la France. Ici demander combien vous gagnez n`est pas tabou.

    Tout c`est développé dans cette esprit et cela depuis très longtemps d`ou la difficulté pour un Français, un Allemand de comprendre le fonctionnement du pays en rapport avec le leur ou tout est encadré, loi, medecine, scolarité et j`en passe.
    Il en est de même au niveau des banques, des ministères, des services publiques ou devant le manque de développement économique privé, l`État a embauché des milliers de personnes souvent peu qualifiées dans des emplois, ou il n`était pas rare de trouver cinq personnes armées chacun d`un stylo de différentes couleurs pour signer un document. Peu payé mais les Grecs n`ayant pas de gros besoins, étant propriétaire de leur bien (Raison culturelle, dote du mariage etc..) il ne se sont jamais transformé en « killer ».

    Est arrivé l`Europe avec sa société de consommation et ça bien avant l`adoption de l`Euro. Les Grecs ayant toujours vécu dans une vie simple sortant d`une dictature militaire ou s`exprimer pouvait entrainer d`être fusiller en place publique, tout cela a bouleversé leur comportement d`autant que la structure financière bancaire n`a jamais été encadrée, prêt a gogo, pas de limite d`emprunt eux mêmes travaillant et étant payés en espèces, pas de recouvrement qui n`existe toujours pas actuellement... Pas d`huissier parce que la société grecque fonctionne a la confiance. Ça paraitra fou a un européen du nord mais au sud de l`Europe c`est comme ça, d`ailleurs si je devais faire une comparaison la culture grecque se rapproche plus du Liban que de la France. 

    Les investisseurs se sont empressés de s`installer ici car il y avait aussi a gagner pour eux, Carrefour, Fnac, ciment Lafarge, Société Générale, BNP, Crédit Agricole, EDF, Vinci.... Et surtout les « bienfaiteur francais/Allemand de l`armement » qui ont vu ce pays au centre des Balkans avec son ennemi juré de toujours la Turquie.
    Les USA ont entretenu ce conflit pendant des années leur permettant de vendre du F16 des deux cotés, vous n`avez pas d`argent, pas de soucis on vous prête. La Grèce est devenu en quelques années le quatrième acheteur d`arme !
    Les Grecs se sont vite retrouver acculer au mur en dépensant a outrance pour se protéger de la Turquie, l`État ne faisant pas de recette fiscale la situation est vite devenu ingérable.
    L`Europe est arrivée en « renfort » surtout a coup de concurrence sur les armes d`autant que la Grèce s`est vu gratifiée de l`espace Schengen, sans compter aujourd`hui les flux migratoire d`Afrique, moyen et proche orient, Europe de l`Est.
    Les Européens ont « aider » la Grèce a coup de prêt représentant des millions voir des milliards d`Euro, en contre partie la Grèce doit acheter son quota d`arme chaque années ! Pas d`achat d`armement pas d`argent. Cet ainsi que la dette de la dette a explosée accentuée par un manque de développement économique qui a plongé le peuple grec dans cette situation.

    Entendre dire des Français que les Grecs sont des voleurs est intolérable pour moi qui vit ici ! D`autant que les gros trusts financiers ont grandement creusé le déficit de se pays. Ce n`est certainement pas le peuple grec qui a piller le pays.
    Aujourd`hui les hôpitaux ne font plus de chimio faute d`argent, les enfants ont fait leur rentrée scolaire sans livre, les écoles ne sont plus chauffées en hiver et il y aurait tant a dire.
    J`entends dire « Diminuez le budget de l`armement », comment lorsqu`il est le fruit d`un odieux chantage financier !
    Les Allemands qui ont construit l`aéroport El Venizelos mais qui en ont l`exploitation totale ou les taxes d`aéroports sont les plus chères en Europe.

    Voila la réalité d`une Grèce qui souffre, d`un peuple a qui aujourd`hui on demande l`impossible et que les médias font passés pour des voleurs auprès de Francais ou aux yeux de l`Europe.
    piotreck parlait des médias grecs mais qu`en est il des chaines tv européennes ou y compris sur France 2 on balance des reportages sur Athènes a feux et a sang en utilisant des images des événements de 2008 alors qu`on est en 2011 n`ayant même plus la déontologie de marquer « images d`archives ».

    Le peuple européen vivant dans son confort social qui attends que le peuple grec fasse la révolution pour tous car eux mêmes critiquent ce pays, alors qu`en France personne ne plus défendue les acquis sociaux comme la retraite.

    Le Grec est tout sauf un voleur, il a appris a compter sur personne, il se « débrouille » comme il peut pour survivre dans un monde.

    Maintenant le temps est a la solidarité y compris celle de garder cette Grèce dans la zone euro qui ne représente que - 2% du pays européen et surtout de l`aider, car si demain elle sort de cette union le peuple souffrira davantage.
    Ce n`est pas en revenant a des monnaies nationales qui ne vaudront plus rien devant ce qui sera demain la guerre de la dévaluation.
    Nous sommes dans une restructuration mondiale de l`économie a coup de guerre monétaire est/ouest, s`entraider est une valeur essentielle a la survit de chaque pays européens sinon personne ne relèvera la tête y compris chez vous en France en Allemagne.
    Laissez le temps a la Grèce de faire ses reformes mêmes si elles sont difficiles pour le peuple grec mais on ne passe pas de l`économie libanaise a l`économie suisse en un clin d`œil. 
    Les Grecs souffrent mais restent pragmatiques pour la plupart, beaucoup savent que l`origine du mal est aussi la corruption et que dans la situation dans laquelle ils étaient auparavant il n`y avait pas d`avenir.
    Engendrer une révolution actuellement plongera le pays dans le sang car ils sont aussi conscient de qui etait au pouvoir il y a a peine quarante ans.

    Merci de m`avoir lue pour ceux qui le feront.

    Bon week end
     

    http://www.slate.fr/story/11249/en-grece-le-pouvoir-politique-est-aux-mains-de-trois-familles

    http://mobile.agoravox.fr/actualite...


    • zany 27 septembre 2011 20:48

      Votre témoignage « colle » avec ce que j’entends sur la Grèce, par contre l’église orthodoxe possédant toute la terre je ne le savais pas...

      Nos médias disent en substance vos affirmation avec le gentil « fmi » pour « sauver » les grecques, je crois savoir que le taux de suicide a augmenter de 40 % au premier semestre, et il y aurais 25% de la population quasiment à la rue...

      Il ne faut pas être une lumière pour se rendre compte que tôt ou tard sa vas péter pour de vrai, imaginer il faut regarder les info russe pour avoir des images non biaisé.

      Par contre l’achat armes contre dette ? Sa s’additionne la dette, et ça ne doit pas plaire à la Turquie cette histoire....

      Soyez prévoyant, et attendez-vous à tous les cas de figure, car qui dis crise économique dis guerre...

      C’est l’esclavage (ue) ou la guerre en somme (dans les 5 ans)


    • mike gallantsay 28 septembre 2011 12:47

      Votre témoignage ne fait que confirmer et approfondir ce que je pensais. Merci de vos infos.

      Sur les ventes d’armes :

      Sujet : Armements : la France vend 6 frégates à la Grèce . AFP Sam 29 Jan 2011

      "Malgré la crise financière, la Grèce envisage d’acheter six frégates européennes multi-missions (FREMM) à la France, a annoncé mercredi le vice-ministre grec de la Défense Panos Beglitis, cité par les médias occidentaux.

      « Nous exécuterons la transaction d’achat de 6 frégates FREMM », a-t-il indiqué.

      Le premier ministre grec Georges Papandréou s’est entretenu mercredi à Paris avec le président français Nicolas Sarkozy et selon les analystes, cette rencontre avait pour objet une transaction militaire.

      La France et la Grèce discutent depuis le début de l’année de l’achat par Athènes de six frégates multi-missions (FREMM). Selon La Tribune, le montant de cette transaction peut dépasser 2,5 milliards d’euros.

      Suite à la crise financière, la Grèce a dû brusquement réduire l’achat d’armements : si en 2009 le pays a dépensé 3,16 milliards d’euros à ces fins, en 2010 il devra réduire le montant de ses acquisitions à 2,72 milliards d’euros.

      Pays relativement petit, la Grèce achète 4% des armes circulant sur le marché international.

      Les frégates de classe FREMM sont des navires furtifs de deuxième génération construits dans le cadre de la coopération italo-française".

      150 000 militaires sur 800 000 fonctionnaires

      Le poids de la Défense dans le budget de l’Etat grec est considérable. Le plan d’austérité imposé par l’Etat aux citoyens permettrait d’économiser quelque 10 milliards d’euros quand le budget de la Défense s’élève à 4,9 milliards d’euros (4,3% du PIB contre 1,9% pour la France). Le nombre de militaires est aussi à rapporter à celui de fonctionnaires : 150 000 sur 800 000.

      Les malheureux grecs ont connu la guerre civile, puis la dictature militaire pilotée en sous main par Washington. J’ai peur qu’ils ne soient les premiers à connaitre à nouveau un état policier qui nous menace tous à (court ?) terme.

      Merci de votre témoignage



    • bigglop bigglop 28 septembre 2011 17:19

      Bonjour,
      Des détails sur les contrats des frégates classe Fremm à la Grèce :
      En Grèce, en juillet 2006, le Conseil interministériel de sécurité et de défense (KYSEA) approuve un plan de remplacement de ses 10 frégates de la classe Elli (ex-classe Kortenaer (en) néerlandaises de 3 500 tonnes datant de 30 ans) par au moins 6 frégates. Le 25 octobre 2006, un accord-cadre est signé entre Armaris et le chantier grec Elefsis afin d’en faire un « partenaire stratégique tant sur les programmes français qu’à l’exportation »[38]. Finalement, le ministre grec de la Défense annonce le 22 janvier 2009 que « le feu vert a été donné pour des discussions entre la Grèce et la France pour un accord bilatéral visant à acheter 6 frégates du type FREMM, construits par Armaris (ainsi que) l’achat de 15 hélicoptères Super Puma Search and rescue »[39], pour des montants estimés à, respectivement, 2,2 milliards d’euros et 275 millions d’euros[40]. Le 14 avril 2008, l’exportation du missile de croisière SCALP Naval est autorisée, et est confirmée le 7 juin 2008[41] ;


  • zany 27 septembre 2011 19:51

    Pourquoi croyez-vous que les chose suivante ont été mise en place :

     loi sécuritaire,
    législation,
    annexe de lisbonne,
    pouvoir étendu du président en cas de « crise majeurs » (déjà que c’étais quasiment dictatorial)
    Valse des généraux pas d’accord d’envoyer les soldats maintenir l’ordre en france et qui ose critiquer
    Pistage du net
    censure du net
    eurogendfor http://www.alterinfo.net/Qu-est-ce-qui-se-cache-derriere-Eurogendfor-La-troupe-policiere-de-l-UE-et-son-droit-d-occupation_a42539.html (si vous savez lire l’anglais pour vérifier par vous même il ont même un site officiel)
    l’otan/us

    Je sais pas moi mais sa me suffit de me faire penser qu’on vas droit dans la dictature DUR car la molle elle fonctionne plus ^^

    Haut les cœurs ! le but de la dictature est de faire PEUR, n’ayez tous simplement pas peur ^^

    car c’est plutôt eux qui flippe là ^^


  • BA 27 septembre 2011 21:08

    Mardi 27 septembre 2011 :

     

    Le domino grec est tombé, puis le domino irlandais est tombé, puis le domino portugais est tombé. Maintenant, le domino espagnol va tomber.

     

    Ou alors le domino italien ?

     

    Taux en hausse pour l’Espagne et l’Italie.

     

    Espagne :

     

    Le Trésor espagnol a émis mardi pour 3,225 milliards d’euros de bons à 3 et 6 mois, avec des taux en forte hausse par rapport à la dernière émission de ce type le 23 août, a annoncé la Banque d’Espagne.

     

    Les taux ont augmenté, à 1,692 % pour l’émission à 3 mois (contre 1,357 % le 23 août 2011), et à 2,665 % pour celle à six mois (contre 2,187 % le 23 août). Le Trésor visait une émission d’entre 2,5 et 3,5 milliards d’euros.

     

    Italie :

     

    Le Trésor italien a émis mardi 14,5 milliards d’euros d’obligations à court terme, dont les taux d’intérêt ont bondi à des niveaux records, signe de la méfiance des investisseurs. Cette émission était le premier test pour l’Italie sur le marché obligataire depuis l’abaissement de sa note souveraine en début de semaine dernière par l’agence Standard and Poor’s, ce qui a attisé les craintes d’une contagion de la crise de la dette à la troisième économie de la zone euro.

     

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/27/97002-20110927FILWWW00502-taux-en-hausse-pour-l-espagne.php


    • zany 27 septembre 2011 21:15

      Héhé il n’y a pas assez d’argent sur la planète pour sauver la dette espagnole...

      Ils disais quoi les maya pour 2012 déjà ??? 

      C’est nous après l’Espagne, probablement après les élections (sarko à des amis financier)

      ha les soupe populaire c’étais pas si mal tous compte fait....


  • babadjinew babadjinew 28 septembre 2011 07:38

    Belle analyse d’un système donné dommage que le remède préconisé soit un simple placebo !


    Dommage aussi que nous ayons été incapable pour le moment de construire une vraie Europe des peuples. Ce qui arrive en Europe (Grèce, Irlande, Portugal) n’est que l’illustration d’une faiblesse sans pareil non pas de nos politiques, mais simplement des peuples que nous sommes censées incarner.

    Si une Europe des peuples avaient été construite ou si elle ce construit (Chose je l’espéré encore plausible) il suffit de ce lever de dire clairement a ces institutions ténébreuses : BASTA. Comptabilisé la dette Européenne en pertes et profits JAMAIS NOUS NE REMBOURSERONT !!!!!!! 

    Que pourraient ils faire ???? Nous envahir z’ont pas d’armée, nous mettre au banc des nations, c’est pas loin d’être déjà le cas à les entendre. Nous boycotter ???? Le marché Européen est suffisamment vaste pour envisager l’autarcie. 

    ET OUI ENSUITE IL SERAIT GRAND TEMPS DE SUPPRIMER L’ARGENT HISTOIRE DE CREER UN MONDE BASE SUR DES RESSOURCES ET NON SUR DES ILLUSIONS DE MEGALOS. 

    Dommage que les esprits soient trop enfermés dans des frontières fictives et passé, car la situation actuelle serait un puissant moteur pour enfin ce mettre à construire un monde humains pour tous les petits Quidams 

    • zany 28 septembre 2011 09:14

      Hum hum....

      Les poltrons sont obliger de se laissez poussez des c**** si ils veulent pas finir en brochette.

      Pour faire simple quand ont veut ont peu ! Ce n’est que dans la tête !

      Exemple éloigné : Au usa dans une école primaire (il y a quelque année) une maitresse a dis a ses éléves (tous ayant des notes normale) :« les cheveux claire et les yeux bleu sont supérieure au yeux noir et cheveux noir » (cvous fait un lien évident mais là n’est pas la question.

      Le constat à été que les notes des cheveux claire et aux yeux bleu sont monter en flêche tandis que celle des autre ont baissé !!! (je vous parle pas de bagarre en très forte augmentation)

      Tous est dans la tête.

      "L’exemple de cette apathie obtenue par la crétinisation organisée et l’individualisme façonné dès l’école n’est autre que les USA : que des manifs anarchiques et violentes ici ou là, très vite matées par les robocops suréquipés.« 

      le crétin ne se rend pas vraiment compte du comment du pourquoi, il touche les effets du doigt mais pas les causes.

      Pour les flics robocops ils ont une valeurs de choc frontale important, et sont peu mobile pour raison de sécurité, il faut donc leurs opposer des groupes mobile et non statique, mais coordonné ce qui implique une hiérarchie.

      Honnêtement, acheter vous »l’art de la guerre" de tsun zu, traité philosophique sur l’état et la guerre, (étudier par les financiers/armée encore de nos jours malgrés que ce bouquin ais plus de 2000 ans d’existence), lisez le et vous trouverez les failles tous seul, rien n’est impossible.

      J’étais apathique, sa peu donc changer ^^ audace/espoir (des groupes se forme déjà ^^^, et apolitique pour certain ^^)


  • zelectron zelectron 28 septembre 2011 13:32

    @ l’auteur
    En résumé : il y a 2 monnaies, celle du travail et de la sueur et celle de la ruse, du mensonge et du viol. Comment séparer ces 2 mondes et mettre au pas ceux qui jouent à l’argent, qui volent légalement autrui, qui violent les ordinateurs en extrayant les données privées(dans la vraie vie, de vrais viols avec cocaïne) ? Poser des questions ce n’est pas les résoudre et encore moins en appeler à l’état qui est gangréné jusqu’au trognon et l’équipe qui suivra en France l’année prochaine va nous jouer l’air de Monsieur et Madame propres ?


  • BA 2 octobre 2011 11:26

    Plus de 700 manifestants anti-Wall Street arrêtés à New York.

    Plus de 700 personnes ont été arrêtées samedi 1er octobre à New York parce qu’elles bloquaient la circulation sur le pont de Brooklyn, provoquant sa fermeture, pour protester contre les effets de la crise économique, a annoncé la police. Vingt-quatre manifestants ont également été interpellés à Boston.

    Des manifestants »ont bloqué pendant deux heures la circulation sur le pont de Brooklyn, en direction de Brooklyn" a="a" un="un" porte-parole="porte-parole" de="de" la="la" police="police">

    En dépit du caractère pacifique de la manifestation,  »plus de 700 personnes ont été arrêtées. La plupart pour atteinte à l’ordre public" a-t-il="a-t-il">

    Fermé pendant plusieurs heures, le célèbre pont suspendu a été rouvert à la circulation très tôt dimanche matin. Des témoins présents sur place ont décrit des scènes de chaos lorsque la vague de policiers a déferlé sur le pont pour encercler les manifestants dont certains ont tenté de s’enfuir.

    Des dizaines de protestataires ont été menottés et attendaient, assis sur le pont, d’être emmenés par la police, ont rapporté des témoins et les organisateurs. Certains des manifestants ont été relâchés après quelques heures tandis que d’autres devaient être détenus 24 heures ou faire l’objet de poursuites, a-t-on encore indiqué de source policière.

    Les manifestants avaient quitté leur campement érigé à Zuccotti Park près de Ground Zero à Manhattan où le réalisateur Michael Moore et l’actrice Susan Sarandon se sont récemment rendus pour apporter leur soutien au mouvement.

    Lancé le 17 septembre, le mouvement »Occupy Wall Street" entre="entre" autres="autres" le="le" renflouement="renflouement" des="des" banques="banques" en="en" les="les" saisies="saisies" et="et" taux="taux" de="de" culminant="culminant">

    Vendredi soir, plus d’un millier de manifestants avaient défilé jusqu’au quartier général de la police à Manhattan pour protester contre l’arrestation de 80 personnes lors d’une manifestation précédente.

    http://www.romandie.com/news/n/Plus_de_700_manifestants_anti_Wall_Street_ar retes_a_New_York021020111010.asp

    Pour suivre ce qui se passe à  New York en direct, c’est à cette adresse :

    http://www.livestream.com/globalrevolution


  • suumcuique suumcuique 2 octobre 2011 20:40

    "Et le terrorisme économique colonialiste que vit l’Europe aujourd’hui est le même que celui dont l’Afrique a souffert tout au long du 20ème siècle et dont les stigmates courent encore aujourd’hui d’une manière trop criante : une tiers-mondisation des pays riches au bénéfice de quelques uns.« 

    Enfin quelqu’un qui a l’honnêteté et la lucidité de constater que l’Europe est en voie de tiers-mondisation.

    Et qui pousserait la lucidité jusqu’à se demander pourquoi, alors qu’il est possible à une paire de »traders" de ruiner tel ou tel pays d’Amérique du Sud, le Maroc ou le Nigeria, la Thaïlande ou la Corée du Sud en trois clics, ce sont les pays européens qui sont pris pour cible ?

    PS. les Rothschild s’étaient déjà rendus maîtres de l’empire austro-hongrois au milieu du dix-neuvième siècle et, quant à la France, la faillite engendrée par les délires révolutionnaires et la soif de pouvoir et de femmes de Bonaparte avait mis ce pays à la merci de la haute finance apatride levantine. A cet égard, il conviendrait, quand on a ne serait-ce qu’un petit soupçon de lucidité, de se demander pourquoi, maître des États européens dès le dix-neuvième siècle, la haute finance apatride levantine a attendu plus d’un siècle pour frapper.


  • Le péripate Le péripate 2 octobre 2011 21:06

    Quand je lis «  les réglementations étatiques, ne sont pas très appréciées des capitalistes car elles freinent leurs profits abyssaux », je pense à Bill Gates. Certainement ce type est un petit génie, mais n’a-t-il pas très très largement profité de la législation sur les droits d’auteurs et la propriété intellectuelle ?
    Je crois que Bill est très content du monopole accordé par la réglementation.


  • suumcuique suumcuique 2 octobre 2011 22:32

    Une autre donnée par rapport à la tiers-mondisation de l’Europe de l’Ouest et, en particulier, de la France, que les tiers-mondiste vont sûrement pouvoir expliquer :

    Le budget 2012 de tous les ministères est stable ou en légère baisse, sauf deux :

    Celui de l’immigration : + 11%
    Celui de l’enseignement : - 11%


  • BA 2 octobre 2011 22:57
    Le mouvement contre Wall Street gagne de l’ampleur.


    Aux Etats-Unis, les syndicats appellent à une marche sur Wall Stret mercredi 5 octobre 2011, à 16h30.


  • Bardamor Bardamor 3 octobre 2011 00:05

    - L’auteur de cet article commet une erreur courante, démentie par les études historiques (de Marx notamment), en dissociant l’Etat des banques qui le financent. Cela reviendrait à croire que la droite et la gauche, en France, ont des buts opposés, alors qu’ils sont complémentaires.

    Les banques ne peuvent mener d’OPA sur un Etat dont elles font partie intégrante depuis plusieurs siècles. On voit bien que le problème de la Grèce est réglé entre les dirigeants des Etats et des grandes banques. Cela n’empêche pas des tensions, qui existaient déjà à la Renaissance.
    Il est vrai que les difficultés d’instaurer le gouvernement mondial laissent plus de marge aux banques pour agir à leur guise, mais ce n’est ni leur faute, ni un fait inédit dans l’histoire.

    - On devine d’où vient l’erreur de l’auteur dans cette phrase où il évoque des forces sociales devenues antisociales. Qui dit que la vocation de la société n’est pas la banqueroute ou le suicide ? Les acteurs sociaux, justement : 1/ politiciens dont c’est le rôle de le prêcher, en particulier quand ils sont de gauche, 2/ ou acteurs économiques intéressés à un optimisme consommateur proche de la boulimie. La rhétorique la plus puissante actuellement, en faveur de l’idée que la société poursuit en principe des buts honorables, est la publicité et la réclame commerciale.

    - Autrement dit, l’auteur de cet article cherche un coupable à toute cette gabegie. On peut retenir son idée, guère difficile à prouver, que les élites au sommet de la pyramide ont bien plus d’intérêt à tenir le discours de Pangloss : « Tout va bien dans le meilleur des mondes. » que ceux sur qui pèse l’architecture. Mais il n’y a pas de différence majeure entre les agents de l’Etat et ceux du négoce international, de ce point de vue.
    On peut donc penser que le délitement de l’économie et de la société occidentale est parfaitement « naturel » ; d’autant plus qu’il se vante d’imiter la physiologie et son fonctionnement organique.

    - On trouvera sur mon blog anarchiste une analyse plus froide, à partir des récentes déclarations du « trader » Allessio Rastani qui a fait scandale à la BBC en expliquant l’intérêt qu’il peut y avoir désormais à parier sur l’effondrement de la monnaie européenne :


  • TSS 3 octobre 2011 09:35

    La crise organisée de toutes pièces par les oligarchies n’est destinée qu’à installer le privé,

    tuer le social et asservir les peuples ! tout le reste n’est que bla...bla... !!


  • lloreen 3 octobre 2011 09:55

    Par TSS
    Oui.
    Regardez cette vidé jusqu’à la fin.Tout est lié.
    http://www.dailymotion.com/video/xlfmsj_theorie-du-complot-n-3_tech#from=embediframe


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