lundi 6 juillet 2015 - par Alexis Toulet

La Grèce a choisi la pilule rouge - Merkel doit décider, Hollande le pivot

Au ballet des conséquences… L'heure du choix pour le pouvoir européen, les options d'Angela Merkel, François Hollande en position de pivot

 

La Grèce a voté. Les Grecs ont choisi de ne pas céder à l’injonction des Institutions, derrière elles des principaux pays créditeurs, d’avoir à voter Oui sous peine d’expulsion de l’Euro.

Ils placent les créditeurs au pied du mur et c’est à eux maintenant de prendre position : sont-ils vraiment prêts à utiliser la BCE pour effondrer le système financier grec et ainsi expulser la Grèce de l’eurozone contre son gré ?

 

Europe et Démocratie

 

Quand l'Europe fait pression ? Ça mousse !

Quant à faire peur ? Euh... ça eut marché

 

La question démocratique a été tranchée. La BCE avec soutien de l'Eurogroupe aligné sur la position allemande avait organisé la fermeture des banques et le début de paralysie de l'économie grecque la semaine dernière afin d'inciter les Grecs à "bien" voter. Manipulation et agression économique devaient faire peur aux Grecs et leur mettre le couteau sous la gorge.

Raté.

Quoi que l'on pense du partage des responsabilités de ce fiasco entre Grèce et Troïka – et les Grecs ont évidemment une part importante – ces méthodes sont scandaleuses en elles-mêmes. Monsieur Draghi, directeur de la BCE et exécuteur des basses œuvres de l’Eurozone, mériterait de répondre de ses actes devant un tribunal, soit d’abandon du mandat confié à l’institution qu’il dirige de veiller à la stabilité financière des pays de l’eurozone en vue de faire chanter un peuple appelé à se prononcer démocratiquement.

Les Grecs étaient soumis à un stress intense. Et pourtant, ils n'ont pas cédé.

Indépendamment, encore une fois, des erreurs qu’ils ont pu commettre, il faut du moins les féliciter de cela.

 

Les inconvénients de l’expulsion forcée

Le choix est entre les mains des créanciers, qui pourraient choisir de mettre à exécution leur menace et expulser la Grèce de l’eurozone. Ce choix n’est cependant pas sans inconvénients :

Tout d’abord, les pertes financières seraient plus lourdes, la Grèce pouvant choisir de renier l’ensemble de sa dette aux institutions européennes, et derrière elles aux Etats créanciers. Même si une solution intermédiaire ne manquerait sans doute pas d’être définie plus tard lors d’une procédure au contentieux devant des tribunaux internationaux, elle ne pourrait qu’être plus défavorable aux intérêts financiers des créanciers.

Il serait nécessaire d’expliquer aux contribuables de pays comme Allemagne, France ou Italie comment leurs gouvernants ont pu perdre tant d’argent, que ce soit en personne (Angela Merkel) ou en continuant une politique mise en place par leur prédécesseur (François Hollande, Matteo Renzi)

La dimension géopolitique est majeure, et inquiète visiblement notamment les Etats-Unis. Le bloc atlantique ne veut pas créer un précédent en "perdant" la Grèce, favorisant un entrisme russe voire chinois dans une Grèce faillie et en conflit ouvert avec ses anciens amis qui l'auraient laissée tomber. Créer un précédent de reflux de l'euro, voire de reflux de l’OTAN, ce serait envoyer un signal qui résonnerait pour longtemps

Expulser la Grèce serait démontrer par l’exemple qu’un Etat de l’eurozone peut en sortir et dévaluer, ce qui inciterait les marchés financiers à examiner avec une suspicion renforcée la situation des membres de l’eurozone les plus endettés et à l’économie la plus fragile, à commencer probablement par le Portugal dont le taux de refinancement sur 10 ans est déjà deux fois et demie plus élevé que celui de la France. Dans le pire cas, une extension à l’Espagne et à l’Italie serait pensable, sachant que les taux de refinancement de ces pays ont déjà augmenté des trois quarts entre mars et juin 2015, pris dans le mouvement général de remontée des taux sur les obligations d’Etat.

Or, ce qui garantit les dettes de ces pays contre un cercle vicieux de spéculation à la hausse, c’est bien la menace crédible de la part de la BCE de monétiser une partie de la dette de ces pays, si elle était attaquée par les spéculateurs. En pratique, de faire marcher la planche à billets au profit de ces pays.

Si cette menace s’avérait vide de sens dans le cas de la Grèce, il n’est pas certain que les marchés financiers soient rassurés par l’explication comme quoi tant qu’Espagne et Italie ne remettent pas en cause la politique d‘ „austérité“ ils demeureront sous protection. C’est que la réaction politique qui s’est produite à Athènes avec l’élection de Syriza pourrait sur le principe tout aussi bien être dupliquée à Madrid ou à Rome ?

En 2008, la banque américaine était considérée comme une institution too big to fail – trop grande pour qu’on la laisse faire faillite. Elle a pourtant fait faillite. Et les conséquences de la révélation du fait qu’une telle chose était possible pour de vrai… ont été mondiales. Même s’il existe des raisons de penser que c’est un scénario à faible probabilité, rien ne garantit que la révélation du fait qu’il est possible qu’un pays européen sorte de l’euro et dévalue n’ait pas de conséquences à grande échelle.

Il peut d’ailleurs être amusant de rappeler comment se dit „révélation“ en grec.

Apocalypse.

 

Les inconvénients de l’abandon de l’expulsion

Refuser toute négociation sur l’allègement et la restructuration de la dette grecque, c’est aller dans le mur, c’est aller vers l’expulsion. Les créanciers pourraient donc chercher à l’éviter. Mais voilà qui peut poser d’autres problèmes, du moins à certains d’entre eux :

- Le problème politique majeur est le risque de la débandade dans la politique économique imposée au niveau de l’eurozone. Si les Etats créanciers acceptent que le gouvernement grec fasse évoluer sa politique économique, cela reviendra à reconnaître que la politique suivie jusque-là était au moins en partie erronée – ce que certains au FMI ont certes reconnu, mais pas l'UE – et surtout ce sera la porte grande ouverte à la remise en cause de cette politique par d'autres pays forcés à des politiques économiques similaires.

Le risque, c'est que l'ensemble de la politique dite "austérité", c'est-à-dire en gros une combinaison de libéralisation de l'économie et de dévaluation interne, soit rapidement détricotée. Dans chaque pays qui a eu à la subir, et qui a souffert en conséquence tout en voyant sa situation s‘aggraver, les forces politiques partisanes de l'application ont mis en avant l'idée que ce serait la seule politique possible, donc inévitable même si douloureuse. Si cette idée était battue en brèche, s'il suffisait de mettre au pouvoir un parti qui la remette en cause pour s'en débarrasser ou ne serait-ce que la modérer... on peut imaginer quel empressement les électorats pourraient mettre à mettre de tels partis au pouvoir. Ce que craignent les dirigeants de l'UE, de Merkel à Renzi en passant par Juncker, Hollande, Draghi et Rajoy, c'est un feu de brousse politique !

Il n'est donc pas surprenant que l’Allemagne notamment ne veuille pas bouger d'un pouce sur la question de la restructuration de la dette. Pour Berlin, bouger ne serait-ce que légèrement serait déjà dangereux politiquement, ce serait déjà donner raison au gouvernement grec. Le laisser appliquer la politique économique souhaitée, ne serait-ce qu'en partie, c'est déjà perdre.

- L’Allemagne subit des pressions internes considérables, notamment du ministre des finances Wolfgang Schaüble obtenant l’assentiment des politiciens de la CDU pour une politique plus rigoriste que celle initialement défendue par la chancelière, mais encore du parti ultra-austérité et eurosceptique AfD qui pourrait s’avérer menaçant pour les prochaines élections si Angela Merkel était vue comme trop « coulante » avec les Grecs et plus généralement les Européens du Sud.

Bien avant cela, tout accord de nouveau financement de la Grèce ou d’abandon de créance pourrait être attaqué devant la Verfassungsgericht, la cour constitutionnelle qui n'a laissé passer les précédents accords européens que de justesse.

Et puis il y a l'aspect humain. Les relations entre personnes, car les responsables politiques peuvent bien se targuer de professionnalisme, ils sont sans doute aussi capables que les autres de laisser leurs émotions les conduire. Et il existe une incompréhension et un scandale probablement au moins en partie sincère devant le fait qu'un blanc-bec fraîchement élu, un méprisable "populiste" issu d'un pays qu'on a tant aidé, résiste pour de bon à la tutelle que l'on est en droit d'exercer sur lui, élections ou pas.

- Et puis toutes les idées que l'on a trouvé bien utile de laisser se répandre, comme quoi tout serait de la faute de ces tricheurs de Grecs, qui étaient bien pratiques pour justifier la stratégie économique choisie... mais auxquelles on a pu se prendre soi-même à croire.

Alors se diriger vers l’expulsion pourrait tout de même être une décision réfléchie, avec pour objectif d'expulser ce pelé, ce galeux, d'où vient tout le mal. Une fois entre nous, entre gens bien et responsables, tout ira mieux, peut-être ? 

Du moins, ce serait l’idée.

 

Les positions et le temps de la décision

François Hollande recevra lundi 6 juillet au soir Angela Merkel à l’Elysée. Le communiqué a annoncé « un entretien suivi d’un dîner de travail pour évaluer les conséquences du référendum en Grèce »

Ce dîner précède immédiatement un Eurogroupe planifié mardi 7 juillet, qui verra sans doute la décision définitive annoncée.

C’est dire que ce dîner sera véritablement crucial.

Deux camps se dessinent :

- L'Italie a dit clairement que les négociations doivent reprendre, le gouvernement français aussi. Emmanuel Macron le ministre de l’Economie a été jusqu'à suggérer que les responsabilités de la situation sont partagées entre groupe des créanciers et Grèce et a fait une comparaison bienvenue avec le risque d’un „traité de Versailles dans l’eurozone“. D’autant plus bienvenue qu’elle a de quoi rappeler quelques souvenirs outre-Rhin, notamment les nombreuses remises de dette dont l’Allemagne a bénéficié au XXème siècle suite aux diverses catastrophes qu’elle avait provoquées. Le parti de Nicolas Sarkozy „Républicains“ est quant à lui clairement sur la tonalité allemande.

L’influence des Etats-Unis joue dans cette direction. Il ne faut cependant pas surestimer leur influence : la politique de gestion de la crise financière en Europe, de Troïka en mémorandum, a été régulièrement critiquée par le gouvernement américain – qui semblait plus proche sur le sujet de la position française – mais cela n'a pas fait broncher le gouvernement allemand ni les autres partisans de l'austérité.

- En Allemagne, il est impressionnant de constater que même le parti social-démocrate SPD semble totalement aligné sur la position dure qui était celle de Schaüble. Sigmar Gabriel le ministre SPD de l’économie a affirmé que "les négociations sont très difficiles à imaginer", que Tsipras "mène les Grecs sur un chemin de (désespoir)" et qu'il a "rompu les derniers ponts". Il s’agit donc d’un consensus gauche-droite.

L’Allemagne est suivie sur cette position notamment par Pologne et Espagne.

Vu l’équilibre des forces entre ces deux camps, la position que François Hollande prendra sur ce dossier pourrait bien être décisive.

 

Le président français est dans la position du pivot.

En effet, si Merkel est soutenue par Hollande, elle devrait pouvoir résister aux pressions des Européens favorables à la poursuite des négociations, et donner le feu vert à Draghi pour déclencher le Grexit.

Au contraire, si Hollande tient une position ferme comme le premier ministre italien Renzi sur la ligne mise en avant par Emmanuel Macron, il sera très difficile à Merkel de défendre à l'international une décision de Grexit forcé, et alors elle pourrait choisir d‘utiliser cette isolation de l'Allemagne comme argument pour convaincre un Parlement allemand qui sera vent debout contre Athènes de donner son accord à la reprise des négociations.

Est-ce Hollande contre toute attente qui détient en réalité la clef de la décision sur le dossier grec ?

Il est peut-être dommage que l’agence américaine d’espionnage universel NSA ne publie pas le résultat de ses interceptions. Il serait fort intéressant de prendre connaissance du compte-rendu complet de la conversation d'Angela et François lundi 6 juillet au soir...

 

La Grèce a choisi la pilule rouge

Quant à Angela Merkel… quelle pilule choisira-t-elle ?



44 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 juillet 2015 19:23
    Tsipras se trouve politiquement renforcé par le résultat de son référendum.

    Mais, les observateurs se demandent s’il pourra amener l’Europe à faire à la Grèce des propositions plus intéressantes, moins austères pour le « petit peuple ».

    Ces observateurs se trompent !

    Car, aujourd’hui, c’est Tsipras qui est en mesure de faire des propositions nouvelles à l’Europe : fiscaliser les armateurs grecs et l’église orthodoxe au lieu de poursuivre les mesures d’austérité nuisant au « petit peuple ».

    Tsipras n’a plus qu’à prendre ces deux décisions fiscales au plus vite !



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 juillet 2015 06:47

      @Jean-Pierre Llabrés
      Vous pensez que l’ UE est favorable à l’imposition des grandes fortunes ?
      Pourquoi soutiendrait-elle Tsipras dans ce projet ?


  • Laulau Laulau 6 juillet 2015 20:38

    Au contraire, si Hollande tient une position ferme......

    Là vous rêvez ! Les positions « bienveillantes » d’ Hollandréou ne sont que du cinéma à usages interne et bassement électoraux. Hollande défend les banquiers, comme Merkel.


    • webdejour 7 juillet 2015 09:35

      Tout à fait d’accord ! Je dirais même plus(Pour paraphraser son prédécesseur) :« Angela et moi, c’est du sérieux » ; que pour mieux nous entuber c’est sur.... Un suiveur de plus en sommes. Enfin, laissons-lui le bénéfice du doute façon « Jean pierre Dux » : -« On sait jamais... Sur un un malentendu, ça peut marcher !...?? » (L’humour est la politesse du désespoir, n’est-il pas....)


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 juillet 2015 20:46

    C’est la décision de la BCE qui compte, au moins provisoirement. Pas celle des Mamamouchis Hollande et Merkel. La BCE vient de décider de continuer à alimenter les banques grecques, mais pour combien de temps ?


    Si la BCE décidait à un moment donné de fermer le robinet, la Grèce aurait le grand honneur de quitter en premier la zone de l’euro-mark, et d’imprimer de nouveau des drachmes.
    Super bonne nouvelle pour l’économie grecque !

    Les 10 pays européens qui ne sont pas dans l’euro ont 4 points de moins de chômage que ceux qui y sont... Ce que nos europathes compulsifs se gardent bien d’expliquer. « Il y a une vie après l’euro ! »

    Il se gardent bien aussi d’expliquer que sortir de l’ UE et des Traités, permet d’emprunter à taux 0% à sa Banque Centrale, comme la France l’a fait de 1801 aux années 80.
    La Grèce doit être riche pour pouvoir continuer à payer des intérêts entre 10 & 20%. C’est pour cela qu’elle doit rester dans l’ UE et l’euro, disent-ils.

  • jeanpiètre jeanpiètre 6 juillet 2015 21:10

    si les dés sont dans les main de françois fromage, on peut craindre le pire, à part anesthésier son parti puis son pays , sa carrière ne nous incite pas à l’optimisme


  • Garance 6 juillet 2015 21:26

    « Hollande le pivot.... »  !!!!!!!


    On est bien fadés avec un pivot pareils

    Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire comme conneries sur ce site qui part en eau de boudin..... smiley  smiley  smiley 

  • tf1Groupie 6 juillet 2015 21:50

    C’est quoi, au moins le dixième article sur la Grèce, depuis le résultat du réferendum.

    Depuis ce résultat on a aucune information sur la suite des événements et donc c’est le dixième article qui n’a rien à dire, à part « c’est bien fait, na ! ».

    Et si on faisait un réferendum démocratique : « etes-vous pour ou contre un nouvel article sur la Grèce ? »

    Qu’en penses-tu le mangeur de langoustes ?


  • Werner Laferier Werner Laferier 6 juillet 2015 23:12

    Les populistes communistes et fascistes se serrent les coudes suite à ce referendum nul et non avenu, la porte d’entrée d’un régime totalitaire passe par ce referendum populiste. En votant non les Grecs se sont eux-mêmes passer la corde autour du cou. Les réalités financières sont incontournables, plus personne, et sur la Terre entière, ne vont demain prêter aux Grecs. Ainsi on peut estimer qu’au moins 25 % des biens de consommation courante présents sur les marchés grecs, et probablement davantage, viennent de Chine. Mais la Chine n’acceptera pas d’être payée en drachmes, monnaie sans valeur.
    Dans un futur proche, le terroriste Tsipras menacera l’Europe avec son armée, qui sera probablement armée par Poutine.
    Les populistes reviennent souvent sur le référendum initié par Sarkozy en France, et qui serait selon eux le déni de la démocratie, il faut savoir que le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé la solution type traitée de Lisbonne dans sa campagne de 2007, dans son programme et il a été élu.
    Si les populistes rétrogradent ne savent pas lire un programme, on peut penser justement qu’ils se fichent de la démocratie.
    Pour moi la seule négociation qui vaille est d’arrêter Tsipras et ses collègues de l’Aube Dorée et l’enfermer dans une cellule isolée.
    C’est bien là la meilleure ! Parce que le résultat de son référendum est conforme à ce qu’il souhaitait, résultat truqué comme dans tous les régimes totalitaires populistes, il estime pouvoir négocier plus facilement. Non mais il rêve ce Tsipras ! La majorité des dirigeants européens va se ranger derrière Merkel et lui montrer la porte de sortie vers sa cellule capitonnée !
    Il faudra trouver une solution finale à la question grecque.
    Un référendum organisé en si peu de temps est illégal, les questions n’ont guère été traitées, les Grecs ne savaient pas pourquoi ils votaient...
    Il y a un temps à respecter pour annoncer et organiser un référendum.
    Les États Unis d’Amérique et les pays européens veulent d’une d’une Europe forte qui ne traîne pas
    des pays qui ne font pas d’effort
    La question grecque sera réglée dès l’année prochaine, le président Jeb Bush arrivera au pouvoir ou la présidente Hillary Clinton, Obama n’est pas digne d’être le président des USATsipras sera traité comme il se doit.


    • Miville Miville 7 juillet 2015 01:05

      @Werner Laferier
      Votre discours est d’un caractère psychotique dangereux. Le mot « solution finale » a dans beaucoup d’oreilles des relents pour le moins sinistres qu’il est de votre devoir d’escompter avant de vous prononcer sur de tels sujets qu’un peuple qui meurt de plus en plus de pénuries diverses. Vous êtes par ailleurs en droit de défendre et d’illustrer le point de vue atlantiste, mais ici vous outrepassez les normes minimales du protestantisme anglo-saxon ou du judaïsme conservateur. Votre point de vue comme quoi il n’aurait jamais fallu prêter aux grecs vu les structures très parasitaires dont ce peuple est surmonté est tout à fait défendable, mais reconnaissez que certaines institutions financières occidentales ont plus que pleinement participé au maquillage des comptes de ce pays en accord avec les élites locales d’armateurs de bateaux plus ou moins interlopes.


    • Wavsy 7 juillet 2015 13:26

      @Werner Laferier

      C’est sur qu’il n’y a eu aucune propagande pour le oui. 
      Va peut être falloir arrêtez là niveau substance illicite. Car dire que Tsipras est un terroriste c’est comme dire que Bush Jr est un ange tombé du ciel pour apporter la paix. 



    • Auxi 7 juillet 2015 16:38

      @Werner Laferier

      Au risque de me répéter :

      SHUT UP, LAFERIER ! FUCK YOU, LAFERIER ! FUCK AMERICA, LAFERIER !

      GO HOME, LAFERIER !

  • Montdragon Montdragon 6 juillet 2015 23:31

    Werner could you just shut the fuck up please ?
    Thx.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 juillet 2015 07:05

      @Montdragon
      Werner a raison sur un point, les résultats du referendum.
      Il faut rapporter les résultats à l’ensemble du corps électoral. Les gagnants sont les 41% d’abstentions et de bulletins blancs ou nuls. C’est le résultat notamment de l’appel du Parti communiste grec et de certains syndicats qui dénonçaient la fausse alternative de Syriza.


      On nous dit que les Grecs sont pro - euro et pro-Europe, mais comme on ne leur a pas posé la question..., va savoir, Charles !

      Vient ensuite le NON : 36,1% de l’ensemble des inscrits.
      Et le OUI : 22,8% de l’ensemble des inscrits.

  • elpepe elpepe 6 juillet 2015 23:39

    oui sauf que personne ne peut expulser la Grece sans son gre
    C’est la ou ca se corse et la seule option est en effet d effondrer le systeme bancaire Grec,
    Sauf que not gouvernement et president europeen Mr Obama, voit les choses autrement
    La BCE va ceder, mais la confiance sur les marches financiers va en prendre un sacre coup, et les taux d emprunt etatique une sacre hausse, et l euro un sacre coup, Mr Hollande et Mm Merkel vont s etrangler avec leurs bieres (image tres bien choisi smiley


    • elpepe elpepe 6 juillet 2015 23:50

      comprendre -
      les marches financier temporisent car ils ont beaucoup a perdre, le QE de la BCE n est pas fini, en accord avec les instances europeennes c etait leur exit point fin 2016,
      l accord etait que seul les petites gens classe moyennes payent l addition in fine,
      c est la panique total, il leur manque 1 an et 1/2
      recycler les dettes obligataires, aurait donner un nouveau appel d air pour les banques pour preter a nouveau en 2016 et on aurait gagner un cycle ou tour de manivelle de 5 ans
      Sont vraiment dans la merde nos copains politiciens, possible qu ils pointent pretty soon a PE et que leurs retraites ne soient pas garanties smiley


    • elpepe elpepe 7 juillet 2015 00:56

      j oublie le precedent , le Portugal dans moins de 6 mois, et la nos amis vont pouvoir se souler a la biere Munichoise
      La sortie de la Grec n est pas le probleme en fait, il serait deja dehors si Mr Obama n avait pas mis son veto


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 juillet 2015 06:33

      @elpepe
      Légalement vous avez raison. Mais techniquement, c’est assez simple.
      La BCE a décidé hier soir de continuer à alimenter les banques grecques.
      Si elle décide de fermer le robinet, la Grèce serait obligée d’imprimer sa propre monnaie, et de fait sortirait de la zone euro sans tambour ni trompette.


      Ce qui serait, semble-t-il illégal au vu du Traité de Lisbonne, qui dit que la BCE ne peut pas fermer le robinet aux banques. Mais comme la BCE fait un peu ce qu’elle veut avec la légalité...

  • mario mario 7 juillet 2015 00:51

    mots Grec :
    EUROPE et APOCALYPSE ...
    mot Latin :
    REFERENDUM....
    mot italien (emprunté par les grec ) :
    VAFANCOULO


  • Spider 7 juillet 2015 01:42

    La France aide l’Afrique, depuis des dizaines d’années, à coup de dizaines de milliards pour l’aide au développement (aide qui finit pour la plupart du temps dans les poches de leurs dirigeants) et versons cette aide à la Grèce pour l’aider à se développer au niveau industriel ou agricole, au moins ce sera utile et la Grèce, elle, fait partie de l’Europe.


    • leypanou 7 juillet 2015 22:46

      @Spider
      « La France aide l’Afrique, depuis des dizaines d’années, à coup de dizaines de milliards pour l’aide au développement  » : on voit bien que vous ne savez pas du tout comme çà marche cette prétendue aide au développement.

      Des aides désintéressées n’existent pas : c’est naïf de le croire. D’autant plus qu’il a été prouvé qu’il parte plus d’argent qui parte d’Afrique que d’argent qui s’y investit, et d’ailleurs le non contrôle d’argent qui sort fait partie des conditions de la prétendue « aide ».

      Renseignez-vous par exemple sur l’AGOA ainsi que ses conditions.


  • Spider 7 juillet 2015 01:59

    Depuis des dizaines d’années, on verse des dizaines de milliards d’euros à l’Afrique, argent qui finit immanquablement dans les poches de leurs dirigeants, alors arrêtons tout çà et versons cette aide à la Grèce qui, elle, fait partie de l’Europe .. çà l’aidera au moins à redévelopper son industrie ou son agriculture, car il n’est pas normal qu’avec des conditions climatiques comme çà on continue encore à importer des patates du Canada.


  • Spider 7 juillet 2015 02:07

    désolé .. message en double


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 juillet 2015 06:46

      @Spider
      Ce que les médias ne disent pas, car ils parlent constamment de la dette, c’est que le budget européen a versé depuis 1981, 80 milliards d’aides des fonds structurels européens à la Grèce.


      Bruxelles n’a jamais rien contrôlé dans l’usage de ces sommes, d’où certaines utilisations qui fonctionnent bien, et d’autres qui ont disparues dans les méandres des la corruption et du clientélisme.

      Il faut comprendre que la Grèce n’a jamais eu d’ Etat au sens français du terme.
      La corruption est partout, y compris au sein de l’administration fiscale.
      « Les PIGS et l’argent de l’ Europe » La Tribune.

    • Spider 7 juillet 2015 14:29

      @Fifi Brind_acier

      L’Europe et ses technocrates payés à prix d’or ne contrôle jamais rien .. Elle a même subventionné une piste de ski dans une île du Danemark où le sommet ne dépasse pas 100m et où il ne neige presque jamais. Elle a même financé des projets au Maroc qui, pourtant, ne fait pas partie de l’Europe. L’Europe finance aussi le FN par le truchement des assistants parlementaires alors que tout le monde sait que ces gens n’y travaillent pas.
      La réalité est que ces crétins de l’Europe nagent dans le fric que les pays leur donne (y compris la Grèce en son temps) et qu’ils préfèrent rester derrière leurs bureaux à penser comment ils pourraient gagner plus à la retraite qu’en travaillant, enfin si peu.
      Alors que la Grèce en ait profité aussi, cela ne m’étonne guère, ils ont fait comme les autres .. ils se sont acheté de belles grosses Mercedes, qu’ils n’osaient d’ailleurs plus sortir de peur de se faire lyncher.
      Bref, beaucoup d’argent gâché pour rien.


  • Robert GIL Robert GIL 7 juillet 2015 08:37

    La politique d’austérité imposée non seulement en Grèce, mais partout en Europe, n’a pas pour objet un soi-disant «  retour de la croissance  », mais bien de casser définitivement le «  modèle social  » européen. Le visage qu’offre cette Europe, en cette année 2015, c’est l’échec du néo-libéralisme. C’est le visage d’une Europe où les marchés financiers sont tout puissants, l’UE est une multinationale sous le contrôle des banques. Alors, la victoire du NON n’est pas une surprise ; que l’administration grecque ait des défauts, certes, mais elle a fait de gros efforts, malheureusement rien n’est suffisant pour la Troika, et les politiques d’austérité imposées par Bruxelles ont fini de plonger le pays dans la tourmente ! Les Grecs sont des gens sérieux, autant que nous, français ; ils font, malgré le matraquage médiatique contraire, des efforts, alors que l’Europe les contraints de ne pas appliquer ce pour quoi ils ont élus Siryza : quel déni de démocratie ! Par exemple, le projet d’augmenter les impôts des plus riches, comme prévu dans leur programme est fermement rejeté par Bruxelles…preuve que nos politiciens ne mordent pas la main qui les nourrit !
    .
    Voir : LE PEUPLE A DIT : NON !


    • Spider 7 juillet 2015 15:00

      @Robert GIL

      C’est exactement çà .. Lorsqu’on lit les conditions qu’ils voulaient imposer à la Grèce, c’est exactement ce dont rêvent les Gataz, les Sarkozy, les Lagarde, Merkel et Cie .. Pour que quelques uns seulement se partagent le gâteau, il fallait asservir un peu plus le peuple grec, plus de salaire minimum, faire travailler les gens jusqu’à 70ans, payer un minimum de retraite en supprimant les retraites complémentaires et les cotisations patronales .. c’était aussi augmenter la TVA sur la restauration collective, ce que Lagarde aurait bien voulu faire en France, c’était aussi supprimer le statut fiscal particulier dans les îles (une goutte d’eau dans l’océan des recettes de la Grèce), un peu comme si on voulait supprimer le statut fiscal dérogatoire de la Corse et y aligner les droits de succession sur ceux de la métropole.

      En tout cas, les conditions assorties au plan du FMI, la BCE et de Merkel étaient inacceptables .. à noter d’ailleurs que tous les medias parlaient de ces fameuses négociations sans divulguer dans le détail les conditions qui y étaient assorties. IL a fallu atteindre le point de rupture pour qu’enfin un article dans le monde détaille les grandes lignes et fasse une synthèse des plans de sauvetage précédents.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 juillet 2015 07:17

      @Spider
      Si ce pillage des peuples ne vous convient pas, il existe une porte de sortie : l’article 50.
      Mais les Partis réformistes de la Gauche européenne ne veulent pas ouvrir le débat sur la souveraineté. Ils pensent qu’il est possible de changer l’Europe de l’ intérieur.


      1- Pour cela il faudrait que les 29 pays soient d’accord, alors qu’ils ne sont d’accord sur rien.

      2 - Et que les peuples se mobilisent, ce qu’ils ne feront pas. Ils n’ont aucune raison de sauver une usine à gaz qu’ils n’ont jamais demandé, qu’on leur a imposé par le mensonge et la propagande, et qui les a ruinés. Les deux postulats de base sont erronés.



      Les seuls qui aient fait bouger la logique des banksters, qui vivent sur la rente des intérêts de la dette, ce sont les Islandais.
      Et l’Islande est un pays souverain, mais ne le répétez pas..., vous allez vous faire taxer de facho.

  • Parrhesia Parrhesia 7 juillet 2015 09:25

    Que penseraient les Français (enfin... ceux qui pensent encore...) si les représentants européens du capitalisme exclusivement financier leur disaient au moment d’un referendum français : « votez comme ceci ou bien nous fermons vos banques ??? »

    Bien sûr, la troïka leur expliquerait que c’est pour leur bien et que c’est pour ne pas mettre les dites banques en danger, (ce qui serait dommage) mais quand même...
    Mais il est vrai que dans note République où la liberté d’expression fonctionne si bien, point n’est besoin de dire aux français ce qu’il doivent voter.
     Si ce qu’ils votent ne plait pas, on en balance le résultat aux oubliettes ! 
    Un peu comme certains articles proposés à Agoravox...


  • ETTORE ETTORE 7 juillet 2015 11:53

    Une nouvelle page de l’odyssée pour les Grecs ?

    Quand arrêteras t-on de raisonner juste « argent » ?
    N’y as t il donc aucune notion « d’humanité »
    Et, as t’on les moyens de perdre un pays en bordure de l’Europe ? avec TOUT ce que cela comprend ?

    Je reviens sur le « HOLLANDE, LE PIVOT » Arfffff !!!!!

    Avec une dent aussi mal fichue le PIVOT HOLLANDAIS ne tiendras pas un raound après la droite que Angela va lui mettre..
    Déjà avec SAPIN qui donnait 60% de OUI comme résultat au référendum , il ne devait pas avoir la bonne voyance celui là ! fait pitié ,à défaut de Pitie.

    Dire que les Français n’attendent plus rien de lui pour ce qui est du sauvetage de la France, voilà que le PIVOT veut orienter le sauvetage de la Grèce ???

    On se place comme on peut en politique, si possible tout près des spots médiatiques, certains risquent juste de sentir le cochon roussi., notre représentant national lui ressemblera plus à une fondue savoyarde.




  • Werner Laferier Werner Laferier 7 juillet 2015 15:31


    Des troubles sont clairement prévues en Grèce.
    Suite à un changement politique en Ukraine, la Russie a annexé une région de l’Ukraine et maintien des troubles dans une autre partie de l’Ukraine.
    la Russie a tous les torts. Elle a annexé la Crimée, provoqué les troubles dans le Donbass, uniquement pour maintenir son emprise sur l’Ukraine.
    Tsipras est un communiste de la pire espèce, pire un dogmatique, et on ne peut avoir aucune confiance dans ce genre d’individu. Ce qu’il cédera aujourd’hui, il le reprendra demain, par un autre chantage et tant qu’il sera au pouvoir en Grèce, ce sera une suite de chantages. Lui céder aujourd’hui sera le renforcer dans sa stratégie.
    C’est triste pour les Grecs, mais il faut savoir, sauver l’Europe ou favoriser la carrière de Tsipras, il faut choisir.
    Daladier a cédé en 1939, on connaît la suite.
    L’armée grecque est prête pour envahir certains États européens, Tsipras est fou et dérangé, terroriste de surcroit, c’est un mouchard, sa stratégie serait d’affaiblir l’UE au maximum en la sabotant, une guerre déstabiliserait l’Europe, il sait que dans un conflit, il serait le perdant, mais une fois Tsipras vaincu, son maître poutine apparaîtrait en sauveur. Les extrêmes prendraient le relais en prenant le pouvoir en Europe, leur objectif est de déstabiliser les démocraties avant l’arrivée de Jeb Bush ou d’Hillary Clinton, ils ont un délai plutôt court pour le faire. La porte d’entrée aux totalitaires.
    Je suis partisan d’une intervention armée en Ukraine ; en Grèce, en Syrie et en Iran pour l’instant, et je pense que toute personne sincère ici est de mon avis.
    Une intervention rapide et efficace, qui engagera de valeureux soldats européen et américain prêts à défendre les libertés et la démocratie.
    Les Russes, les Grecs, les Cubains, les Vénézuéliens connaissent déjà la réponse : dès qu’ils ont de l’argent, ils partent vivre aux États-Unis ! Terreau de la liberté est pionnier en matière d’immigration et de nouvelle chance.
    Il est évident qu’il faut absolument dégager la Grèce de l’emprise soviétique, de l’emprise des partis totalitaires extrémistes.
    Si le tragique bras de fer qu’exerce la Russie (Tsipras n’est qu’un pantin) a pour objectif, in fine, d’embrasser le destin européen et de nous forcer à choisir entre elle et nous les États-Unis, l’agressivité manifeste ne nous encourage pas à céder à des avances trompeuses qui n’auraient pour effet que d’affaiblir l’Europe.
    Il y a une double responsabilité en Grèce, qui n’est pas aux Allemands, ni aux Américains mais aux Russes et aux Français. N’oublions pas que la France a refusé d’intervenir en Irak, des sanctions devraient être mise en place pour cette affaire, la France était membre de l’UE, nous devions tenir une position commune en Irak.
    Avec des Français qui évadent fiscalement 80 milliards d’euros par an, qui pratiquent le travail non déclaré pour 30 milliards, qui manifestent dès qu’une mesure menace leur statut d’une poignée d’euros (pilotes de ligne, contrôleurs aériens, taxis, médecins, notaires, huissiers, pharmaciens, céréaliers, etc.…) qui prennent les avantages sans vouloir entendre parler d’éventuelles contre-parties (patrons et les 40 milliards d’allègements de charges), la France a participé a l’entrée du populisme en Grèce.
    Le communisme est une menace sérieuse qu’il faudra écraser, la Grèce se transforme en Cuba, qui peut rouler à tout moment avec des voitures de 1950, voir des chevaux, ... les Grecs à force de vouloir faire un référendum sans queue ni tête, savent maintenant ce qu’il attend. L’espoir ne viendra que des USA en 2016 avec la future élection.


    • Redj Redj 7 juillet 2015 17:05

      Fascinant comme cas clinique !!!

      Dîtes, on peut faire un scanner de votre crâne ?

      Soyez-sympa, vous pourriez aider bon nombre de psychotique si vous nous permettiez de vous ouvrir le crâne et d’y voir ce qu’il s’y passe.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 juillet 2015 07:22

      @Werner Laferier
      Hillary Clinton ne doute de rien : « Si je suis élue, nous attaquerons l’ Iran ! »


    • Calva76 Calva76 8 juillet 2015 07:28

      @Redj
      « Fascinant comme cas clinique !!! »
      Absolument !
      Un splendide phénomène de référence pour laboratoire. smiley

      Quoique à se demander si de tels excès caricaturaux dans les propos du personnage ne tend pas à faire croire en une certaine forme de manipulation. smiley


    • Laulau Laulau 8 juillet 2015 13:15

      @Redj

      ça n’est pas un cas clinique, c’est l’équivalent écrit d’un vieux disque rayé de « la voix de l’Amérique ».
      Here is the voice of America, qu’ils disaient sur les ondes dans les années 50. Leur impérialisme était d’ailleurs écrit dans leur annonce : les représentant de l’Amérique ce sont eux ! Les mexicains, canadiens, argentins et autres ne sont que des peigne culs justes bon à leur fournir des bananes ou des peux de phoques. . 


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 8 juillet 2015 13:22

    Il fallait un maillon faible, il y a eu la Grèce, il fallait en finir avec l’utopie européenne... nous y voilà !!!
    QUE D’ARTICLES SUR LA SITUATION GRECQUE !!!
    Il suffit juste de comprendre ceci :
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-projet-europeen-de-la-genese-a-163292


  • zygzornifle zygzornifle 8 juillet 2015 15:56

    Hollande dans son costard ressemble aux pingouins de la marche de l’empereur et Merkel a une caissière d’un Liddle , elle est belle l’EU ..... 

    l’EU c’est Guantánamo pour le peuple grec .....
    l’EU c’est comme un pitbull qui ne relâche pas sa proie ....
    l’EU vit sur le dos de ses citoyens comme une tique sur le dos d’un chien ....


  • zygzornifle zygzornifle 9 juillet 2015 09:33

    Hollande a choisie pilule bleue quand il va en scooter rejoindre sa Julie .....


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