mercredi 5 novembre 2014 - par matthius

Le Partenariat Public Privé ruine toujours l’économie

Nos dirigeants se voient enseignés le libéralisme et l'économie monétaire à l'école. Cet ensemble indique que les marchés c'est magique, qu'il suffit alors de suivre la doctrine libérale indiquant que l'individu fait la société, alors que c'est la société qui fait l'individu. En effet, notre ego est créé par nos parents. Ainsi nos dirigeants disent que l'état ne se gère que par les marchés.

Comme PPP on connaît la sous traitance de l’eau. Cela consiste à donner de l’argent à un vendeur d’eau se procurant l’eau dans la nature. Les élus sont fiers de dire qu’il s’agit de donner de l’argent pour une marge, sans dire que le salarié ne voit rien de tout cela. Au final on a une eau chlorée, cancérigène donc, parce que le PPP veut avoir de la marge. Le PPP dit que le chlore purifie l’eau. Il ne dit pas que ça purifie aussi nos intestins, créant des molécules non voulues.

La ville de Digne-les-Bains vous montre que l’eau vient du domaine public

Comme PPP on connaît surtout la délégation de la création de la monnaie, qui augmente d’au moins 30 % tous les budgets, même ceux du privé. En effet, la monnaie ne vient pas de l’antiquité. Elle n’est pas un héritage. Elle est créée et le nombre que vous voyez n’est pas sa réelle valeur. La valeur de la monnaie c’est du virtuel. Au début de la monnaie, vous avez peu de gens qui y croient et c’est un fiasco. C’est pour cela que l’on parle des nouveaux billets dans les médias.

Tous ceux qui possèdent la monnaie utilisent le pouvoir pour que vous croyiez en la monnaie et donc en ceux qui possèdent la monnaie. C’est ce qu’on appelle l’économie monétaire et son système médiatique, expliquant que le travail est une valeur. Or Henry Charles Carey vous explique que la valeur est due à la résistance à obtenir quelque chose. Plus il y a peu de travail plus le travail prend de la valeur. On parle même de créer de la valeur, c’est à dire de créer la pauvreté. Beaucoup de sophistes parlent de valeur.

Il ne s’agit pas de créer de la valeur ou de l’argent, mais de créer des richesses, c’est à dire des outils, denrées, savoirs ou services utiles aux gens. Or notre éducation nous rend dépendant des autres pour trouver un travail. Or ceux qui sont riches sont savants, c’est à dire philosophant sur leurs limites constamment, grâce à la réflexion scientifique de Platon. Ils sont riches pas pour leur savoir, mais pour leur facilité a lier entre nous des éléments, selon Henry Charles Carey.

Les savants savent que la beauté est une notion d’éternité de notre civilisation, car notre civilisation peut devenir éternelle, avec de la créativité. Si vous ne croyez pas en l’éternité, dites-vous qu’on parlera de vous quand vous ne serez plus là. Votre esprit sera jugé, pas réellement vos biens puisqu’ils ne seront plus à vous. Les animaux eux, ont du mal à faire cela. Ça les rend peureux de faire cela.

Comme PPP on connaît le privatif et son aboutissement l’obsolescence programmée. En effet, les sources libres sont ce qu’il y a de plus présent dans les logiciels propriétaires. En effet, Une source libre contient les secrets des logiciels, leur recette. Certains logiciels propriétaires sont d’ailleurs faits par les sources d’un autre logiciel propriétaire, par simple jalousie de salarié, et peuvent alors être vendus deux fois à la collectivité, sur commande en plus. Le plus souvent se cache une source libre derrière, parce que la collectivité veut donner de l’argent à l’entreprise. Au final la collectivité louera des logiciels qu’elle a commandés ou achetés à une entreprise ayant travaillé pour une collectivité.

Comme PPP on connaît les transports. Ainsi avec le PPP de l’argent on augmente de 40 % le budget des routes et des trains pour ne finir par ne plus s’occuper que de ce qui coûte le plus cher, les routes, parce que le lobby des routes aura acquis beaucoup d’argent.

Les BRICS pâtissent effectivement de notre PPP. Ils l’ont compris très tôt. Ils avaient les mauvais produits au début. C’est pour cela qu’ils veulent de plus en plus se passer de l’argent roi. C’est donc pour cela que nos spéculateurs du PPP ne veulent pas s’associer à eux, car ces spéculateurs ne s’intéressent pas aux richesses mais à l’argent, nerf de la guerre des paradis fiscaux. Les confuséens luttent contre les libéraux d’Adam Smith. La reconnaissance d’autrui est en train de gagner sur l’individualité forcenée là-bas, même si nos libéraux leur enseigne les paradis fiscaux, permettant le PPP.

Lecture

Principes de la Science Sociale - Henry Charles Carey



16 réactions


  • Gabriel Gabriel 5 novembre 2014 10:24

    Les organismes publics sont là pour rendre un service accessible et égalitaire à tous. Ils n’est pas dans leurs optiques d’origines de faire de l’argent, des bénéfices mais de servir la communauté à un juste coût alimenté par l’impôt collectif. Ainsi, dans une société humaine, l’eau, l’éducation, les soins, la sécurité, la justice doivent être exclusivement gérés par le public. Nous pourrions en ajouter beaucoup d’autres si nous avions une démarche et une pensée collective et humaniste de notre société mais, cela n’étant pas le cas et comme nous sommes dirigés par des financiers, c’est très mal barré ! Bien entendu, il faut que ces organismes publics soient gérés de manière honnête et efficace. Les sociétés privées ont un objectif prioritaire qui est de gagner de l’argent et d’accroître de plus en plus leurs bénéfices ce qui est absolument antinomique avec le bien collectif donc, à privatiser les organismes publics, nous allons et cela est inévitable vers une augmentation croissante des coûts pour le citoyen et une dangereuse dépendance de la communauté envers ces sociétés. Cela est non seulement anti démocratique car ces biens publics appartiennent aux peuples mais sont soldés à des sociétés privés sans son avis et souvent de façon douteuse mais de plus, concernant des produits vitaux tel que l’eau, nous pouvons assimiler cela à une trahison et un crime contre l’humanité


  • Francis, agnotologue JL 5 novembre 2014 10:27

    Les PPP ruinent surtout les Trésors publics.


  • Pascal L 5 novembre 2014 11:54
    «  Nos dirigeants se voient enseignés le libéralisme et l’économie monétaire à l’école. » 
    Si vraiment il avaient appris l’économie monétaire, ils sauraient qu’ils existe d’autres possibilités de créer de la monnaie.
    Les PPP sont des objets qui ont pour but unique de ne pas faire apparaître de dettes au bilan, mais les remboursements sont toujours dus. Normalement, si nos dirigeant avaient appris correctement l’économie monétaire, il sauraient qu’on ne doit pas rembourser les investissements car ils augmentent la richesse de la France (ou de l’Europe), donc la valeur de la monnaie.
    Avec une monnaie saine, les PPP ne devraient pas exister.

  • soi même 5 novembre 2014 13:50

    Visiblement votre réflexion est stérile, car vous ne voyez pas où le bas blesse l’État, où l’État blesse l’économie !
    Le jour ou vous aurez dissocier de votre réflexion l’Économie de l’État et l’État de l’Économie , vous contacterez qu’il y doit émerger une troisième entité pour harmonisé deux activités humaine contradictoire, désolé de vous décevoir ce n’est pas à Science Po de chambre mis à l’École National des Ânes que vous allez trouver la solution, vous allez devoir sortir des sentiers battues pour trouver une amorce de réflexion !
     


  • njama njama 5 novembre 2014 15:46

    L’équivalent du PPP dans les entreprises, c’est d’externaliser une partie de ce qu’elle faisait vers des sous-traitants, des façonniers ... , ça permet de dégraisser le nombre de ses salariés, voire de doper la cotation en bourse, on pourrait appeler cela aussi du PPP Partenariat Privé Privé smiley
    donc sous couvert de cet emballage flatteur voire citoyen de Partenariat du Public avec la société civile, c’est pour dégraisser les fonctionnaires, et libéraliser les services ... pour se conformer à l’Europe, aux accords de l’AGCS etc.


    • titi titi 5 novembre 2014 20:26

      L’externalisation c’est avant tout l’hyper spécialisation des compétences qui la motive.

      Sachez également que le droit du travail et les conventions collectives poussent à la spécialisation des sociétés.


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 5 novembre 2014 17:14

    Article éminent.
    A propos du transport ferroviaire, un chiffre éloquent : le cout de l’entretien des locomotives électriques est cent fois inférieur aux diésels.
    Autre chiffre important, la pression sur le rail Bertin est mille fois inférieure au rail acier et l’espace au sol également.
    Plus que trois ans avant que le brevet Bertin ne tombe dans le domaine public et donc soit racheté zéro euro par le privé.


    • titi titi 5 novembre 2014 20:27

      « le cout de l’entretien des locomotives électriques est cent fois inférieur aux diésels. »

      Et quel est le cout de l’infrastructure ? Transformateurs, caténaires, etc ??


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 5 novembre 2014 21:07

    Bonjour matthius,
    .
    « Le Partenariat Public Privé ruine toujours l’économie »
    .
    Je dirais :
    Les PPP’s ne servent pas l’intérêt général mais l’intérêt privé !!!

    Se sont les usagers ou les consommateurs qui se font couillonnées par les PPP’s.
    .
    http://www.eau-du-robinet.fr


    • titi titi 5 novembre 2014 22:02

      L’usager et le consommateur n’a toujours pas compris que lorsqu’il paie son eau, il paie avant tout le traitement de ses eaux usées et secondairement l’adduction .
      Traitement des eaux usées qui était quasiment inexistant il y a 15 ans.

      Pour l’usager consommateur, tout est toujours trop cher... sauf son salaire qui lui est toujours anormalement bas.

      La réalité c’est que la où les collectivités sont en régie, elles passent en prestation « PPP ». Là où les collectivités sont en prestation « PPP », elles passent en régie.

      La réalité c’est qu’il n’y a pas de solution miracle : les usagers sont toujours mécontents « c’est nous k’on paie », et il y a toujours des problèmes : soit les relations avec le prestataire dans le cas du PPP, soit la gestion du personnel avec les baltringues « titulaires » dans le cas de la régie.

      Le jour où les employés des collectivités auront vraiment une vision « service » de leur emploi et pas « carrière » alors le PPP aura vécu.
      C’est pas demain la veille !!!


  • eric 5 novembre 2014 22:04

    Une preuve vivante qu’en tendance, notre école, justement, n’enseigne ni le libéralisme, ni la monnaie, ni même vraiment l’économie….

    Je n’entrerai pas dans les mélanges, les confusions, les approximations, les simples erreurs.

    Un PPP, étymologiquement, c’est un partenariat entre le secteur public et le secteur privé.
    Après, cela peut concerner n’importe quoi.

    Les plus important en France, c’est le secteur associatif sanitaire et sociale. 10% du PIB, largement en subventions. Les services de l’état s’associent ou financent des acteurs privés pour atteindre des buts jugés d’intérêt public en général.

    Si le principe même est jugé pernicieux, il est clair qu’il faut cesser d’urgence et d’abord tout sotien au monde associatif, dans la mesure ou les PPP sur des projets d’infrastructure industrialisé, représentent des gouttes d’eau par rapport à ces 10%
    faudrait aussi créer une maison d’édition d’état, ( manuel scolaire dicté par les programmes public édités par des privés), nationaliser les pharmacies ( qui vient de la sec soc) et les médecins, etc…

    A déchiffrer ce laborieux procés d’intentions, on devine que quelque part, c’est bien plus ou moins le projet. Depuis bientôt 30 ans en Russie, j’aurai vu ce pays enter de ce remettre de ce genre d’idée sur cette période. Je ne suis pas pressé de voir le même genre d’absurdités régner en France.


Réagir