lundi 1er août 2016 - par Robert Bibeau

Les mystères aurifères enfin dévoilés

Nous avons reçu ces questions dans notre boite aux lettres récemment : « Je cherche à comprendre comment s’est réalisé le renchérissement dramatique de l’or. En mars 1967, le lingot valait 5555 francs ou 847 €. Il vaut actuellement 37 750 €, la hausse est de 4 457 %, à qui profite le crime ? "

 

Questions légitimes

Nous avons reçu ces questions dans notre boite aux lettres récemment : « Je cherche à comprendre comment s’est réalisé le renchérissement dramatique de l’or. En mars 1967, le lingot valait 5555 francs ou 847 €. Il vaut actuellement 37 750 €, la hausse est de 4 457 %, à qui profite le crime ? Pourquoi existe-t-il une inflation continuelle ? Pendant cette période la pauvreté s’est aggravée, les pauvres sont de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux et les riches de plus en plus riches. Y aurait-il un lien de causalité ? Est-ce à rapprocher de 2008 et de la crise des subprimes qui a eu le même effet ? Et le FMI et la Banque Mondiale n’est-ce pas une arnaque des pays riches contre les pays pauvres ? » (1)

Amorçons notre réponse par La présentation du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Nous complèterons en traitant de la question de la valeur de l’or et des monnaies qui est de toute façon chevillée à la précédente.

 

Les organismes de la gouvernance internationale impérialiste

Le FMI et la Banque Mondiale ont été constitués à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre d’une entente appelée les Accords de Bretton Woods (1944). Ce sont des ententes élaborées par le grand capital financier occidental pour l’assister dans son expansion mondiale (vers l’Asie et l’Afrique), afin de mettre les bourgeoisies nationales de ces pays « émergents », ainsi que celles des pays bientôt en reconstruction (Europe), sous la botte du grand capital multinational. Le FMI et la BM ont été créés en tant que pendant financier de l’OTAN sur le plan militaire, de l’ONU sur le plan politique, et du CPI sur le plan juridique. Le tout constituant une structure de gouvernance chargée d’organiser l’hégémonie de la première économie capitaliste sur l’ensemble de l’impérialisme mondialisé.

Ces organismes financiers internationaux, inféodés à la classe capitaliste occidentale, étaient du type « police du fric » et leur mission spécifique consistait à forcer les bourgeoisies nationalistes des différents pays pseudo-libérés (2) à rejeter le fardeau de la crise économique d’après-guerre sur le dos des classes ouvrières, paysannes et petites-bourgeoises nationales (ce qui comprenait les petites bourgeoisies eurocommunistes ainsi que d’autres comme ces communistes indonésiens que Soekarno le « non-aligné » fera exécuté, etc.). Les armées alliées avaient pour mission de soutenir militairement cette stratégie économique adossée au Plan Marshal étatsunien. L’équivalent du Plan Marshall sera mis sur pied du côté soviétique. 

C’est par cette stratégie tous azimuts – planifiée depuis l’Occident par la puissance impérialiste américaine (et par l’URSS du côté du Comecon) que le grand capital international assura son expansion sur l’ensemble de la planète, prenant pour l’occasion les noms de « mouvement de décolonisation et de lutte de Libération nationale antiimpérialiste, et de Révolution de démocratie nouvelle » (sic), c’est-à-dire, un mouvement de libération de ces pays des anciennes puissances impérialistes européennes remplacées par le duo É.-U. – URSS. Ce à quoi la Chine « maoïste » allait bientôt s’opposer, réclamant sa part du gâteau des pays capitalistes « non alignés » dans l’esprit de Bandung et de la Tricontinentale (3). Les guerres de Corée et du Vietnam ne furent que le résultat de cette concurrence entre grandes puissances pour recruter les bourgeoisies nationalistes des pays en voie de développement, que l’on appelle maintenant des pays « émergents ».

 

Pendant cette période trouble sur le plan économique et politique

Le FMI, la BM, l’OCDE et d’autres organisations financières internationales avaient pour tâche de soutenir et de maintenir le taux de profitabilité du grand capital international pas exclusivement étatsunien, mais de tout le capital international imbriqué en un tout concurrentiel globalisé, ce que les altermondialistes, les « démondialisation » et les euros sceptiques découvriront cinquante années plus tard. Ne pas oublier qu’à cette époque l’impérialisme était en pleine expansion, d’abord vers l’Amérique latine et vers l’Asie, et ensuite vers l’Afrique. Maintenir le taux de profitabilité se révéla une tâche impossible à réaliser. Les lois inhérentes au mode de production capitaliste empêchaient l’atteinte de cet objectif de produire toujours plus de plus-value pour assurer la profitabilité des investissements en utilisant de moins en moins de capital vivant – unique source de plus-value, et c’est ici que nous allons aborder la question de l’or international et des monnaies nationales.

Les Accords de Bretton Woods (4) régulaient strictement l’échange des monnaies, dont la « monnaie » universelle – l’or – que les capitalistes internationaux avaient la prétention de contenir et d’asservir. Ainsi les Accords prévoyaient que le dollar américain serait de facto la monnaie privilégiée du commerce international, mais à la condition que cette devise soit convertible en « quasi-devise » or. Cependant les Américains, entrevoyant les problèmes, exigèrent que cette convertibilité soit fixée à 35 dollars US l’once d’or. L’économie mondiale s’accroissant, le commerce mondial se démultipliant, alors que la quantité d’or sur le marché n’augmentait pas assez rapidement, le déficit commercial étatsunien eut tôt fait d’emporter les réserves fédérales américaines (comprenant l’or allemand stocké à Fort Knox). En 1971, le Président Richard Nixon baissa les bras et décréta que le dollar n’était plus convertible en or et que la valeur de la devise américaine allait désormais flotter au gré des marchés boursiers, ce qui de facto libérait la valeur de l’or qui retrouvait (ce qu’elle n’avait jamais perdu en réalité) son rôle de monnaie de réserve internationale. S’en suivit un renchérissement de la valeur de l’or (valeur refuge) qui ne finit plus de gonfler telle une baudruche, ce qui devrait se poursuivre jusqu’à la prochaine grande crise.

 

La monnaie de réserve – la monnaie or

Dans une économie de marché, de types capitaliste ou soviétique, le rôle d’une monnaie est toujours de faciliter les échanges de marchandises. Une monnaie sert d’intermédiaire entre les marchandises en représentant adéquatement le quantum des forces de travail utilisées (investi) dans la production d’une marchandise. La quantité de monnaie en circulation ne devrait jamais dépasser la valeur sociale totale des marchandises disponibles sur les marchés, sinon la monnaie sera dépréciée – c’est l’inflation – ou la valeur des marchandises va s’effondrer – c’est la déflation –. La surquantité de dollars, y compris sous forme de crédits (qui n’est que l’anticipation d’une valeur à réaliser), répandue sur les marchés est telle que la valeur du dollar, et des autres monnaies comme l’euro et la livre sterling, périclite alors que l’or, la quasi-monnaie de réserve de plus en plus rare (relativement) grimpe en flèche. Ce que notre correspondant constate en observant les indices boursiers.

De plus en plus de dollars (d’euros et de yens) sont à la poursuite d’un stock d’or limité. Attention toutefois, la valeur de l’or monte relativement à la valeur des devises qui descend, ceci signifie qu’il faut de plus en plus de dollars (euros, livres, francs, yuans) sans valeur pour acheter une once d’or ! Est-ce vraiment un renchérissement de la valeur de l’or ou un dépérissement inflationniste de toutes les monnaies ?

 

Pour conclure

Que devons-nous conclure de tout ceci ? La montée de la valeur relative de l’or signifie que la crise systémique du capitalisme s’intensifie et qu’elle entrainera un immense krach boursier international – les indices boursiers soufflés se réajustant à la valeur réelle de la quantité de force de travail social réellement investi (contenu dans la marchandise), valorisée et spoliée aux ouvriers –. C’en sera fini alors des hyperprofits bidon issus de la spéculation boursière, immobilière et aurifère. Ceci ne sera que le premier acte de la tragédie des milliardaires et des millionnaires en faillite. Suivront la dévaluation de toutes les monnaies – la déflation – le chômage de masse – les fermetures d’entreprises, les technologiques et les banques en premiers, les autres par la suite. Sauveront une partie de leurs acquis – mal acquis – ceux qui auront stocké de l’or physique (5), dont les cours, s’envoleront. Le capital mondial atteindra des niveaux de concentration incroyable – des millions de riches perdront leur fortune de pacotille, et seuls en réchapperont ceux qui possèderont des réserves d’or suffisantes, mais à une condition cependant ! À la condition que cette très Grande Dépression ne donne pas lieu au renversement du mode de production capitaliste – et à son remplacement – et que ce système moribond se maintienne sur les lieux de son crime, redonnant au marché, à l’or, et à l’esclavage salarié leurs valeurs d’antan. Pour ceux qui ne le savent pas, les capitalistes russes et chinois sont les premiers producteurs et les premiers thésaurisateurs d’or au monde. Quelles puissances impérialistes selon vous sortiront vainqueurs de ce bras de fer monétaire ? 

Si tout redevient comme avant tout recommencera comme avant (après la Première et la Seconde Guerre mondiale). Il appartiendra au prolétariat révolutionnaire international de faire en sorte de trancher le nœud gordien et de construire un nouveau mode de production non marchand. De grâce toutefois, tenez loin de nous cette gauche bourgeoise sectaire, dogmatique et réformiste qui ne comprend rien à tout ce cirque. 

 

 

  1.  La finalité du mode de production capitaliste http://www.les7duquebec.com/7-au-front/217913/
  2.  Hormis ceux de l’Est, car l’URSS et les pays du bloc de Varsovie ne s’intègreront pas directement aux Accords de Bretton Woods, ils le feront indirectement via le marché international et le trafic des devises.
  3.  http://www.les7duquebec.com/7-au-front/non-alignes-tricontinentale-60ieme-anniversaire-22/
  4.  http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/la-mondialisation-33/

et http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/mort-et-resurrection-du-veau-dor-americain/

  1.  Nous spécifions « l’or métal », car les boursicoteurs et les banksteurs ont depuis quelques années imaginés un stratagème frauduleux qui consiste à émettre des « papiers à Ordre », des parchemins qui ne valent pas le support sur lesquels ils sont libellés.

 

 L’ÉDITORIAL EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/non-classe/les-mysteres-aurifaires-enfin-reveles/



30 réactions


  • Spartacus Lequidam Spartacus 1er août 2016 10:49

    Mais non le gauchiste.....

    Les pauvres ne sont de moins en plus pauvres....Les chiffes fouttent une baffe aux stéréotypes des cosos, qui ne sont plus que des slogans que eux seuls font perdurer mais ne sont pas la ,réalité.

    Avec la fin du communisme, le capitalisme a mis fin à la famine et elle a quasi disparu. 
    L’économie de marché et la mondialisation a permis d’attirer là ou il y a profit supérieur, dans les zones de manque les denrées et capitaux.
    Les pays asiatiques autrefois communistes, avec le passage à l’économie de marché ont un revenu qui à décuplé. 

    Hahahahaha ! Wahahahahaha.
    On rigole beaucoup de « La quantité de monnaie en circulation ne devrait jamais dépasser la valeur sociale totale des marchandises disponibles ».
    On reste pantois devant l’inculturte de base minimale économique.
    Comme si l’échange et les biens était une valeur fixe et quantifiable en une balance sans intellectualiser la dynamique. Dramatique.

    « Il appartiendra au prolétariat révolutionnaire international » ....Zola germinal, Victor hugo Germinal sort de ce corps. 
    Le petit bourgeois se prend pour un « prolétaire »....
    Il suffit dans un monde capitaliste de se prendre en main, faire un business plan et monter un projet pour sortir du salariat. Et cela sans envier le plus riche que soit.

    On va quand même t’expliquer. La valeur d’un bien n’est celle que de ce qu’on est prêt à l’échanger. 

    L’or vaut cher parce que la demande est forte et que la monnaie papier donne moins confiance.
    Par exemple les cocos du Venezuela pensaient qu’en multipliant les billets ils pourraient tout faire. (Pourquoi pas acheter plus d’or). Hélas ’inverse c’est produit et maintenant qu’ils ont connu le communisme. Ils sont en train de devenir le pays le plus pauvre d’Amérique Latine.
    Comme toutes les expériences communistes un échec.

    1000 fois essayé, 1000 fois un échec et 1000 fois ils prétendaient que c’était le « vrai communisme »...
    Combien faut ils d’échecs pour qu’un gauchiste admette ? 

    Hélas le communisme est une religion. Et les croyants même devant l’évidence ne remettent jamais en cause leur dieu. Saint Karl Marx et tous ses saints ? Straline, Pol Pot, Lenine, Mao et tous ces dissiples communistes.....


    • Alren Alren 1er août 2016 11:18

      @Spartacus
      Les plus pauvres ont une qualité de vie qui se dégrade partout dans le monde : pour eux c’est ce qui compte, croyez-moi !

      En niant cette évidence que l’inflation monétaire fait des ultra-riches les possesseurs de capitaux qui sont trop considérables pour espérer s’investir dans l’économie réelle avec un taux de profit acceptable, vous montrez ou votre mauvaise foi, ou votre limite intellectuelle.

      Cet article est un résumé remarquable de la situation macroéconomique actuelle et devrait être étudié par tous les élèves de terminale (au moins les ES). bravo !


    • Spartacus Lequidam Spartacus 1er août 2016 11:47

      @Alren
      C’est vrai que le bac ES est un BAC en socialisme....

      La dictature de prolétariat faute de résultat est juste remplacé par la dictature du misérabilisme.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er août 2016 13:25
      @Spartacus

      1) Rien à redire sur Pol Pot et les autres « communistes » que vous pourfendez de vos vaines invectives. Vous avez raison

      2) Par contre faudrait nous fournir les sources statistiques à propos de la famine qui a disparu de la face de la terre, de la prospérité partout répandue - des richesses qui coulent à lot sur les prolos

      3) Ici en Amérique - on ne voit pas mais peut-être est-ce différent en France ???

      4) Pour le reste calmez-vous votre cœur en prend un coup chaque fois que vous brandissez votre cane grand- papa - c’est pas bon pour le foi et la foi

      Robert Bibeau Éditeur. http://www.les7duquebec.com



    • Spartacus Lequidam Spartacus 1er août 2016 19:28

      @Robert Bibeau

      2-Abonné des aéroports je vois le monde comment il a changé depuis la chute du communisme...

      Non seulement le capitalisme des échanges a fait diminuer la pauvreté sur terre, mais en plus avec l’exploit de l’avoir diminué dans une démographie expansionniste.

      Même si l misère n’a pas disparu, ce n’est plus l’extrême misère des passés communistes. Les échanges et le mondialisme a permis des émancipations comme en Chine, Corée du Nord, Vietnam et tous les anciens pays aux chimères des bolchéviques.

      3-En Amérique, vous avez abandonné le capitalisme de marché libre qui a fait la prospérité, pour le capitalisme de connivence, le chemin du socialisme.

      Vous n’êtes plus le paradis du capitalisme. Vous n’êtes plus des pays libres.
      Néanmoins, le plus pauvre des Américain de cet ancien pays capitaliste, est quand même plus riche que 80% des habitants de la planète, possède son mobile et des food stamp ou une fondation qui lui tendra la main......Héritage d’un passé capitaliste.

      4-En général la conclusion du coco est toujours ad personam. Règle intangible de leur faiblesse d’arguments. 

      La vie ce n’est pas le marxisme....Tout son contraire.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er août 2016 21:06
      @Spartacus
      Avez-vous songé un instant qu’il n’y a jamais eu chute du COMMUNISME = JAMAIS car il n’y a jamais eu aucune société communiste ni même socialiste sur Terre = sauf peut-être le communisme primitif de l’australopithèque et encore

      Je crois que nous ne parlons pas le même langage et les mots n’ont pas la même signification de mon côté de la barrière que du votre

      Sorry

      Robert Bibeau


    • Jean Pierre 2 août 2016 00:40

      @Spartacus« 


      Petit rappel pour Spartacus :  » le rôle des autorités monétaires est de suivre une règle d’accroissement de la masse monétaire stricte, parallèle au taux de croissance". Milton Friedman.

      Il est regrettable pour Spartacus de se croire l’avocat éclairé des idées néo-libérales avant même d’en avoir lu et compris les principes les plus élémentaires. Et il est encore plus regrettable pour le pauvre Spartacus, en croyant ridiculiser l’inculture économique des gôchistes, d’étaler la sienne


    • Jean Pierre 2 août 2016 00:53

      @Spartacus
       « Les pauvres sont de moins en plus pauvres ».

       « Les chiffes fouttent une baffe... ».
       « Straline ».

      Vous êtes aussi talentueux dans la forme que sur le fond, ce qui n’est pas donné à tout le monde !

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 2 août 2016 01:08
      @Jean Pierre

      CE QUE VOUS CITEZ DE FRIEDMAN EST TOUT À FAIT EXACT... pauvre Spartacus

      Mais il faut ajouter un point que je développe dans mon article - c’est qu’il est absolument impossible pour les banquiers de suivre cette règle = impossible =

      J’explique ailleurs que le déficit de la balance commerciale PUIS/ET de la balance des paiements puis du budget gouvernemental américains (à un moment donné 25 % de l’économie capitaliste de la planète) a entrainé la nécessité d’imprimer de la monnaie -des dollars - pour payer tous ces déficits car ces déficits représentaient de vrais valeurs - de vrais marchandises mais pas de celles que les USA produisaient et exportaient mais qu’ils achetaient et consommaient - À EUX LES MARCHANDISES ET LA DETTE Ç- AUX AUTRES LES DOLLARS. 

      Mais dites moi qu’est-ce qui se produit quand un individu dépense 1000 dollars par jour et qu’il en gagne 500 $ ??? Il fait faillite et ceux qui lui ont prêté se sauvent en courant et échangent leur dollars de merde pour de l’or qui lui vaudra quelque chose pour la bonne raiosn qu’un client voudra toujours d’un lingot d’or TOUJOURS TANT QUE NOUS VIVRONS SOUS UNE ÉCONOMIE MARCHANDE

      Robert Bibeau


    • Spartacus Lequidam Spartacus 2 août 2016 13:21

      @Robert Bibeau

      Je crois surtout qu’a part de affirmation moralistes et des analyses bidonnées vous êtes incapabled e plaider coupable. 
      Un religieux. Un ayatollah en déni des réalités.

      Ha oui...
      Il n’y a jamais eu le « communisme »...
      C’est vrai à chaque fois qu’un pays c’est réclamé du « communisme » c’était a chaque fois le vrai, le nouveau vrai et les 1000 essais précédent étaient de faux...

      Une forme de déni pour éviter de faire le Nuremberg de cette idéologie puante...

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 2 août 2016 14:12
      @Spartacus

      Un pays peut bien se proclamer « communiste » ou plus souvent être proclamer « communiste » par les services secrets occidentaux, cela n’en fait pas un pays communiste pour autant. 

      NON je dis simplement que je n’ai jamais reconnu un pays comme communiste AUCUN JAMAIS - C’EST TOUT simplement impossible - un pays ne peut devenir communiste au milieu d’un jungle capitaliste. ET ce sera ainsi pour les siècles à venir SI LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE (vous noterez que je n’écris pas la révolution communiste ou socialiste MAIS BIEN LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE - TRÈS IMPORTANT) ne vient pas détruire tout l’édifice capitaliste.

      Un pays communiste est strictement impossible - d’autant que la révolution prolétarienne abolira les frontières nationales ce qui implique que la notion de pays deviendra obsolète.

      Tant que vous entendez les mots PAYS COMMUNISTES c’est que cela n’en est pas...

      Petit cours de matérialisme historique et dialectique prolétarien Spartacus (je n’ai pas écrit socialiste ni communiste tu l’auras remarqué)

      Robert Bibeau
       

  • UnLorrain (---.---.249.212) 1er août 2016 11:23

    Survoler le billet et juste lu la conclusion,et le comm de Spartacus,comm Spartiate hihihi,vous me decevez sur icelui,vous faites fautes ortho plus grosse que les miennes ! A dissiple par exemple ! Portons nous bien,du mieux possible etant l ideal.


  • shyroki (---.---.56.238) 1er août 2016 12:21

    Aujourd’hui nous n’utilisons plus l’étalon OR, sinon le chiffre de 37750€ serait très nettement supérieur.


    Seulement l’économie n’est pas totalement folle et si l’OR n’est plus un étalon il reste une valeur refuge.
    Pour faire des échanges commerciaux, nous avons besoin de quelque chose de stable, avant nous avions l’OR, aujourd’hui nous n’avons plus rien, les échanges ne sont donc plus vraiment stable, voir carrément déséquilibré.

    Donc avec des zéro et des un dans un ordinateur, ce n’est pas très rassurant, surtout quand on voit une FED, un FMI ou encore une BCE injecter des Milliards de zéro et de un supplémentaire.

    L’OR ne peut que flamber, sof si un jour il redevient une valeur étalon.



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er août 2016 13:33
      @shyroki

      C’est plutôt l’inverse qui se produit, les échanges sont en hausse (le concept de STABILITÉ DANS LES ÉCHANGES M’EST ÉTRANGER) et ces hausses dans les échanges (le commerce international) requiert une valeur étalon - solide (non pas stable mais valable = de confiance) ce qui donne à l’or sa valeur - non pas stable mais en hausse que lui donne son statut d’étalon (de facto) même si personne n’a adopté une loi pour le certifier.

      Le marché capitaliste se comporte de la sorte.

      Robert Bibeau Éditeur Http ://www.les7duquebec.com

       

    • shyroki (---.---.88.237) 1er août 2016 20:28

      @Robert Bibeau
      Lol
      La stabilité pour faire imagé :

      1000Kilo d’or feront toujours 1000Kilo dans 2ans
      Et une production de 1000Kilo de Blé, ne sera pas forcément une production de 1000Kilo dans 2ans, une production de blé et donc moins stable qu’un stock d’OR ^^

      Avant l’OR joué un rôle d’étalon, c’est à dire que celui qui imprimée les billets devait posséder l’équivalent en or. L’objectif était de « stabiliser » la valeur du billet car le stock d’or est stable
      Mais si on n’imprimait plus de billet sans augmenter le stock d’or, ils perdent de la valeur, c’est l’inflation.

      Ce system relativement simple a été détruit pour se baser ce que tu appel « la confiance » qui est tout sauf stable ^^

      Donc aujourd’hui la valeur de l’OR est très variable et assez dépendante des mouvements effectué par la BCE, FMI ou autre FED

      L’inconvénient avec les spéculations sur l’or, c’est que pour avoir un bijou en or devient assez difficile.


  • straine straine 1er août 2016 13:31

     En 1946, suite aux accords de Bretton Woods le principe de convertibilité OR décrète que, seul le dollar US sera directement indexé sur l’or à 35 dollars par once (31,103 grammes), les autres monnaies seront, elles, indexées sur le dollar.
    À la Cotation du 29/07/2016 l’once se négociait à 1 342 dollars soit une baisse du dollar de (-99,97%) !

    Pièces de 20 Dollars en or (valeur intrinsèque de 29,70 grammes d’or pur = 1287,79 dollars à 11 heures ce matin).
     1 dollar de cette pièce de 20 dollars équivalait donc à 11 heures ce matin à 64,38 dollars !
    Poids brut 33.436 g
    Poids Or fin 30.09 (0.9675 oz)
    Alliage  90 % or 10 % cuivre
    Graphique évolution cotation du 20 dollars or
    http://minu.me/dvqk
     :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :
    La valeur réelle de la monnaie n’est plus sous le contrôle des citoyens, mais sous le contrôle des banques centrales émettrices ...
    Les banques qui ont épuisé leurs dépôts prêtent alors cette argent fiat. Charge à vous de rembourser cet argent imprimé pour quelques centimes , ou pire encore simplement créé de toute pièce dans un ordinateur, à la valeur de votre monnaie ’fiduciaire’ intérêts en plus, avec le produit de votre (travail qui lui est de plus en plus sous évalué).
     :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :
    Le mystère réside dans la capacité cognitive des populations ! 


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er août 2016 13:43
      @straine

      La valeur de la monnaie n’a jamais - jamais été sous le contrôle de ce que vous appelez LE CITOYEN

      Le mystère ne réside pas dans les capacités cognitives des populations - « populations » qui n’est qu’un concept abstrait qui ne représente rien.

      Il y a les populations qui ont le pouvoir et les populations qui n’ont aucun pouvoir et ne possède quasi rien si ce n’est leur force de travail à vendre à qui en voudra...

      La faillite du système monétaire n’a pas provoqué la faillite du mode de production... c’est l’inverse qui se produit.

      Robert Bibeau Éditeur. Http ://ww.les7duquebec.com





  • chantecler chantecler 1er août 2016 14:35

    L’article est intéressant .
    Il utilise une terminologie marxiste , ce qui n’est pas un gros mot : pour expliquer l’économie elle est bien plus précise que la terminologie libérale : style : « la main invisible » , le « marché », « concurrence libre et non faussée » etc ...
    Mais sa concision peut entraîner bien des erreurs de lecture ...
    Il est aussi approximatif ...
    Par exemple vous opposez économie capitaliste et économie soviétique ...
    Là , c’est plus que daté .
    L’économie soviétique ayant disparu fin des années 80 , après une période de libéralisme (et de privatisations) sauvage , pour ne pas dire maffieuse .
    Dans les deux cas il s’agit de capitalisme .
    De l’un : capitalisme privé et moyens de production privés , le must en occident , du « monde libre ».
    De l’autre : capitalisme d’état : les capitaux sont fournis par l’état et les moyens de production ne sont plus « privés » mais appartiennent aussi à l’état , qui théoriquement gère « le bien commun » : les bénéfices reviennent aux salariés , de la base à la chefferie , mais les dividendes reviennent à l’état et non aux actionnaires, ce qui apparemment semble plus sain .Ici tabou .
    Bref . . .
    Vous dites :
    « Suivront la dévaluation de toutes les monnaies – la déflation – » ....comme une erreur ...
    Ben non !
    Dévaluation et déflation ne font pas partie entièrement de la même famille .
    Certes des dévaluations galopantes (faudrait analyser cas par cas ) sont déstructurantes (surtout si elles sont décidées par les oligarchies pour couler sciemment une monnaie , par exemple ne pas payer les indemnités de guerre ) , mais la dévaluation a toujours été un outil de régulation économique et sociale :
    Une monnaie forte a pour inconvénient de bloquer les machines économiques , les exportations , les balances commerciales , et d’augmenter les taux de chômage .
    Il me semble qu’en UE avec l’Euromark nous pouvons en parler .
    Elle a pour avantage de conforter les investisseurs privés mais surtout la rente .
    Elle avantage aussi les secteurs industriels traditionnellement réputés .
    L’Allemagne a fait ce choix , car très exportatrice et les retraites par répartition sont minimisées .
    Donc les gens , riches au départ , investissent en bourse, en immobilier , en services (ex : des boutiques de lavage automatique ) pour obtenir de la rente .
    Ce qui a aussi bien des inconvénients pour la majorité de la population qui n’a pas les moyens d’investir .(cf le logement).
    Ni de suivre les cours des loyers , s’ils sont « libres » (ce qui n’est pas tout à fait le cas en Allemagne dans les grandes villes , car ils sont régulés).
    Seulement des Allemands de l’ouest ont mis la main facilement sur des immeubles entiers de l’Allemagne de l’est ,et naturellement à l’est beaucoup se sont retrouvés à la rue , passée la période d’euphorie ...
    ...
    Mais ....
    Pendant des dizaines d’années , période des trente glorieuses, l’inflation a servi à réguler l’économie : trop de chômage : pouf on dévalue : les exportations repartent et on réembauche .
    Oui , les possesseurs de capitaux font la gueule , mais en général ils récupèrent assez rapidement ...
    Bref Picsou n’était pas Roi ...
    ...
    Oui, sous Nixon la monnaie a été décorrélée de l’or .
    Trop de planches à billets en action.
    Pas assez de réserves d’or encore que ....
    Ce sont donc les marchés qui vont fixer (théoriquement) la valeur de la monnaie .
    Sauf que dans les faits c’est la puissance des Etats et de leurs armées qui l’imposent par la menace ou la force . .
    Malheur aux pays qui ont contesté ,ou contestent , la suprématie du $ et plus encore le fait qu’il soit monnaie universelle , adossé aux règlements et lois US .
    ...
    Vous pointez le fait que les décolonisations ont été la volonté des USA à partir de 1944 ...
    Vous avez parfaitement raison et beaucoup d’intervenants sur Agx soit l’ignorent soit font semblant de l’ignorer , pour des raisons idéologiques ou politiciennes .
    Mais le résultat est que pour les US , en finançant ou en imposant les décolonisations et en cassant l’équilibre économique des états impériaux (France , Angleterre, Allemagne etc, etc ...) ils s’ouvraient des marchés .
    ...
    Alors on peut certes aussi parler de la « liberté des peuples à disposer d’eux mêmes » , d’humanisme etc .
    Mais ce sont des contes pour les enfants .
    Ce n’était pas naturellement l’objectif des USA , devenue première puissance économique et financière mondiale ..
    Que l’on songe à la façon dont cette entité s’est créée ...
    Puis , le 20 ème siècle : deux guerres mondiales .
    Et « suicide de l’Europe » , au profit de qui ?
    ....
    Nous en discutons  ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er août 2016 21:00
      @chantecler
      Je ne compare nullement l’économie capitaliste libérale à l’économie soviétique = les deux sont des variantes de l’économie capitaliste

      La liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes est une fumisterie petite bourgeoise véhiculée par les communistes et autres gauchistes, maoïstes et trotskystes que je dénonce

      Il n’y a aucune liberté possible sous le capitalisme surtout pas de liberté politique

      Il n’y a jamais eu de suicide de l’Europe un continent ne se suicide pas - uns classe capitaliste non plus Il y a eu alignement des puissances européennes sur la nouvelle puissance hégémonique - le temps qu’elle fut hégémonique - elle ne l’est plus alors en Europe les bourgeois questionnent leur allégeance

      Déflation et dévaluation ne sont pas identique - ils vont se succéder dans la suite des cataclysmes économiques voilà ce que je dis

      Robert Bibeau


    • chantecler chantecler 1er août 2016 21:05

      @Robert Bibeau
       ??????????????????
      "La liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes est une fumisterie petite bourgeoise véhiculée par les communistes et autres gauchistes, maoïstes et trotskystes que je dénonce"
      Vous oubliez un détail : c’est au nom de ces principes que les USA ont suscité et imposé les décolonisations d’après guerre .
       smiley


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er août 2016 21:33
      @chantecler

      Vous avez tout à fait raison ce fut la marotte - frauduleuse de F. D. Roosevelt - qui voulait le bien de ces peuples et s’en est emparé. 

      Raison de plus pour rejeter cette fraude à laquelle les PCF de ce monde ont apporter toute leur crédibilité jusqu’à disparaître à leur tour

      Le MATIONALISME EST UN POISON POUR LA CLASSE PROLÉTARIENE Y COMPRIS LE NATIONALISME DU ’PETIT PÈRE DES PEUPLES ET DES NATIONAUX-SOCIALISTES AUSSI

      Robert Bibeau


  • christophe nicolas christophe nicolas 1er août 2016 18:44

    C’est d’abord la confiance qui maintient le système et pas l’or. La confiance trouve son origine dans l’équité qui implique la répartition du travail et des richesses selon les mérites, disons à peu près. De toute façon, un milliardaire n’a pas un milliard dans sa poche et il n’a qu’un estomac qu’il pourrira s’il se gave de foi gras.


    Ce n’est pas l’intérêt des capitalistes de détruire l’équité sinon ils détruisent la confiance et se ruineront, ils ont plutôt intérêt à renforcer l’équité et la confiance qui ne peut être acquise que s’ils prouvent qu’ils ont un état d’esprit tourné vers la bonté et l’esprit de vérité, c’est à dire s’ils croient en Marie et Jésus pour résumer. 

    Si les nouveaux capitalistes croient en Marx, il faut faire la révolution pour restaurer ceux qui croient dans le Christ.

    • UnLorrain (---.---.45.50) 7 août 2016 17:47

      @christophe nicolas

      Ma gni fi que lapsus Christophe !! smiley vous ecrivez se gave de foi gras ..moi,j ai foi en mon foie,il filtre bien ma foi ! Je ferais la remarque qu une fois,notez bien smiley Article interessant,qui touche en plein coeur du probleme inextricable qu est le mode de consommation des pays. Inextricable..insoluble.. a se demander si la reelle anarchie,acratie, ne serait pas la meilleure maniere que l individu s administre soi meme,sans le poids d une main visible ou invisible.


  • inflation (---.---.66.107) 1er août 2016 18:58

    Compte tenu de l’érosion monétaire due à l’inflation, le pouvoir d’achat de 5555 francs en 1967 est donc le même que celui de 6927,09 euros en 2015.

    Compte tenu de l’érosion monétaire due à l’inflation, le pouvoir d’achat de 847 euros en 2015 est donc le même que celui de 679,23 francs en 1967.

    INSEE


  • cognitif (---.---.66.106) 1er août 2016 22:40

    S’en suivit un renchérissement de la valeur de l’or (valeur refuge) qui ne finit plus de gonfler telle une baudruche, ce qui devrait se poursuivre jusqu’à la prochaine grande crise.
     
    pas sur de comprendre c’est l’or qui gonfle ou la monnaie de confiance qui dégonfle ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 2 août 2016 00:56
      @cognitif

      Les deux sont intimement liés monsieur

      Si la monnaie est en surplus par rapport au marché (inflation et donc dépréciation de la valeur de la monnaie) alors l’or - valeur refuge augmente de valeur = Il faut de plus en lus de dollar -euro - yen - yuan pour acheter la même once d’or qui étant très très en demande devient relativement rare et augmente de prix en monnaie toutes indexées au dollar....

      La monnaie dégonfle et l’or gonfle directement proportionnellement en effet vous devez comprendre que s’il faut de plus en plus de dollar pour acheter le même once d’or c’est que la valeur du dollar dégonfle et fait gonfler d’autant celle de l’or ce sont ds vases communicants 

      L’un est le refuge de l’autre Du temps de la prospérité et des balances commerciales américaines excédentaires le prix de l’or était stable quand les déficits du commerce et des budgets fédéraux USA se sont accumulés le dollar plonge et l’or rebondit - 

      Quel est AUJOURD’HUI la devise ou la VALEUR REFUGE À VOTRE AVIS ??? (j’AI BIEN ÉCRIT QUASI-DEVISE DANS MON TEXTE)


      Robert Bibeau  

    • mimi45140 2 août 2016 19:13

      @Robert Bibeau
      Le « petit » problème est que plus personne ne connait exactement la valeur de la masse monétaire actuelle globale , tout le monde triche et personne est en mesure d’en déterminer le volume. 

      l’or est manipulé depuis bien des années pour ne pas faire monter sa valeur.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 2 août 2016 22:52
      @mimi45140

      VOUS AVEZ TOTALEMENT RAISON

      ET CA N’A AUCUNE IMPORTANCE QUE L,ON SACHE OU NON

      A quoi ca servirait d savoir la valeur - la quantité - la hausse ou la baisse ???

      Ce que l’on doit savoir c’est que tout ça va craquer et s’effondrer et alors une grande misère s’abattra sur les prolétaires du monde entier - pas seulement en France mais partout et alors les pseudos gauche et les droitistes surgiront chacun avec leur solution bidon de rafistoler ceci ou cela

      Alors que la seule solution sera de détruire ce système et de construire un nouveau mode de production ou l’or ne sera qu’un métal utile dans les téléphones cellulaires qui ne seront plus des marchandises mais des objets d’utilité comme l’eau accessible à tous comme le travail

      Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com



    • 0Gabriel0 (---.---.218.72) 3 août 2016 00:24

      @Robert Bibeau
      on doit mesurer les devises en or et non pas l’or en devises
      20 Francs Napoléon Cotation = 222,50 € année environ 1852 http://www.cpordevises.com/or/produits-cotes/20-francs-napoleon/louis-napoleon-bonaparte
       
      MAGNIFIQUE BILLET DE 500 FRANCS CURIE mise en vente = 15 euros 1ere émission 1995 http://www.ebay.fr/itm/MAGNIFIQUE-BILLET-DE-500-FRANCS-CURIE-/191934593289?hash=item2cb0317909:g:RigAAOSwH3NXnKr6


  • zygzornifle zygzornifle 2 août 2016 08:25

    les dents en or massif des rois du pétrole....


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