mardi 18 septembre 2012 - par eau-du-robinet

Où trouver l’argent ?

L'Etat français manque d'argent ...

Diverses mesures gouvernementales annoncent la rigueur à la population, notamment l'augmentation des impôts.

Avons-nous emprunté le bon chemin pour combattre la crise ?

Quel chemin doit-on prendre ? {PNG}

Une petite analyse ...

Où vont les impôts des français ?


Piste 1

La dette publique est devenue le premier poste des dépenses de l'État et elle avale 50 milliards d'Euros par an ceci "juste" pour régler les intérêts.
Cette depense en elle même avale les impôts sur les revenues.

Piste 2
L'évasion fiscale est estimé à plus de 50 milliards d'Euros !

Piste 3
Les dépenses de personnel du secteur communal ont été multipliées par 7 en 30 ans, passant de 5 à 37 milliards d’euros  !

Piste 4

Puis les scandale des médicaments qui a plongé la sécurité sociale dans un endettement abyssal. 50% des médicaments sont inutiles !

La Sécurité sociale représente en 2011 un budget total d'environ 450 milliards d'euros, soit environ un quart du PIB de la France


En 2012 la dette de la sécurité Sociale s'eleve à 142 milliards d'Euros ;
Voire ce document page 9
http://www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/lfss_2012_en_chiffres-3.pdf
Une réforme de l'AFSAPS s'impôse car cette institution de surveillance est devenue un institution de complaisance (de l'Industrie pharmaceutique)
Vous avez certainement attendu parler du médiatior sans parler du reste ...

Piste 5

L'Inspection générale des finances (L'IGF) dénonce le gaspillage des agences de l'Etat
Effectifs pléthoriques, efficacité douteuse, coût astronomique de 50 milliards d'euros chaque année : le constat de l'IGF est accablant. Au total, l'IGF a recensé 1.244 agences aux statuts et missions très divers. Parmi elles, l'AMF ou encore Pôle emploi et Meteo France, mais aussi des organisations peu connues ou redondantes. Parmi les excès dénoncés, le secteur de la santé, « royaume des doublons ».

Comme on peut facilement le constater il existe des nombreuses pistes (alternatives) pour économiser facilement une bonne centaine de milliards d'Euros par an.

Le peuple doit exiger une exemplarité dans la gestion des finances publiques. Dans la réalité nous y sommes à des années-lumière !

Depuis 40 ans l'état vote des budgets en deséquilibre (le PS comme l'UMP) !

L'endettement de l'état français n'est pas dû au hasard.

Le Gouvernement actuel, comme le précedent, n'a pour l'instant pas osé arrêter les gaspillages de l'état !

Quel chemin faut-il prendre selon vous ?
 



39 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 18 septembre 2012 14:42

    La crise a bon dos… quand il s’agit de faire payer les classes populaires , les jeunes ou les vieux, un des arguments qui est répété en boucle, c’est qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’État…. et pourtant !

    Voir pour comprendre :

    http://2ccr.unblog.fr/2012/02/11/de-l%E2%80%99argent-il-y-en-a/


    • Geoffrey59300 21 septembre 2012 10:16

      On est le grand pays occidental qui a la plus grande dépense publique... Qu’est-ce qu’il te faut de plus pour que tu cesses de prôner l’accroissement de notre manque de compétitivité ?


      Je suis philosophiquement de gauche moi aussi, je prône un système qui protège le porte-monnaie du smicard, mais quand tu dépenses à un tel niveau, tu piques forcément dans la poche des smicards car il n’y a pas assez de riche pour financer ce système sans se mettre en déficit.

      Tu penses sans doute trouver de l’argent à droite à gauche, mais plutôt que de le poster pour réclamer encore plus de dépenses, tu ferais mieux de le poster afin de diminuer la fiscalité qui pèse sur tous ceux qui gagnent moins que le salaire médian...

      Ça a d’ailleurs été la grosse erreur de Sarkozy que de baisser la fiscalité des riches avant-même de baisser celle des pauvres. Je pense sincèrement que c’est cette décision clientéliste qui lui a coûté son mandat.

      Vu l’état actuel du pays, un vrai parti de gauche doit prôner baisse des dépenses et des taxes qui touchent les pauvres (et la cotisation patronale est une taxe qui touche les pauvres, elle n’a de patron que le nom). C’est tout. Sinon tu n’es rien d’autre qu’un parti clientéliste.

      Amicalement.

    • La mouche du coche La mouche du coche 23 septembre 2012 17:39

      Tiens, cet article attaque tout le monde sauf la Banque. smiley


    • Francis, agnotologue JL 23 septembre 2012 18:34

      « La dette neutralise le temps, matière première de tout changement politique ou social » Entretien avec Maurizio Lazzarato, par Agnès Rousseaux (6 septembre 2012)

      Extraits : "… La dette est partout, elle a envahi nos vies. Or la dette n’est pas seulement économique, elle est avant tout une construction politique. Elle n’est pas une conséquence malheureuse de la crise : elle est au cœur du projet néolibéral et permet de renforcer le contrôle des individus et des sociétés. « Le remboursement de la dette, c’est une appropriation du temps. Et le temps, c’est la vie », nous explique le sociologue et philosophe Maurizio Lazzarato … Certains textes du Moyen Âge expliquent que le crédit est un « vol du temps ». On disait alors que le temps appartenait à Dieu. Et que les créditeurs étaient des voleurs du temps de Dieu. Aujourd’hui, le temps appartient au capital. Avec le crédit, on fait une préemption sur l’avenir... En Italie, il est prévu de vendre chaque année pour 20 à 25 milliards d’euros de biens de l’État. D’ici dix ans, on aura tout privatisé ! … « On revient avec le crédit à une situation proprement féodale, celle d’une fraction de travail due d’avance au seigneur, au travail asservi. (Jean Baudrillard, cité par M. Lazzarato) » (La Fabrique de l’homme endetté).


  • Robert GIL ROBERT GIL 18 septembre 2012 14:44

    Ah, j’oubliais, il y a aussi le fameux rapport sur les niches fiscales, voici : http://2ccr.unblog.fr/2010/12/03/niches-en-or-massif/


  • Romain Desbois 18 septembre 2012 15:07

    Oui, enfin on va cesser de dire que l’Etat est en faillite.

    C’est comme si vous aviez pleins de trous dans votre baignoire et que pour compenser les fuites, vous ouvriez en plus grand le robinet.


  • Anaxandre Anaxandre 18 septembre 2012 18:19

     Monsieur Mélechon, que je n’ai pas à aimer ou à ne pas aimer, vous vous méprenez sur le sens de l’engagement politique, ne serait pas votre « héros » ? J’affirme pour vous avoir lue qu’il demeure toutefois votre « étoile » - aveuglante ?-, ce qui n’est pas très propice à la capacité d’émettre une critique objective sur un politicien, chacun en conviendra. De même que la qualité oratoire que vous semblez admirer n’est absolument pas un gage d’honnêteté et de vérité. Vous finirez, je n’en doute pas, par l’apprendre.
     (Quant à vos remarques sans intérêt sur Sparte, Anaxandre et mes propos qui ne seraient pas censés, avouez que ce n’est pas d’un bien grand niveau...)


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 18 septembre 2012 18:41

    Bonjour Alexandre,

    — début de citation —
     Monsieur Mélechon, que je n’ai pas à aimer ou à ne pas aimer, vous vous méprenez sur le sens de l’engagement politique, ne serait pas votre « héros » ?
    J’affirme pour vous avoir lue qu’il demeure toutefois votre « étoile » - aveuglante ?-
    — fin de citation —

    Je vais vous décevoir mais je soutiens l’UPR qui est présidé par Monsieur François Asselineau tout en respectant Monsieur Jean-Luc Mélenchon ...


    • Anaxandre Anaxandre 18 septembre 2012 20:02

       Je précise encore : ce post n’était pas destiné à votre article, c’est une erreur de « copier-coller » de ma part. Quant à l’UPR, tout-à-fait d’accord avec vous.
       Cordialement, A.


  • DominiqueDDD 18 septembre 2012 19:38

    Bonjour,
    Et si il y avait une troisième piste.
    Nous sommes tellement bien formatés gauche droite que les choix de société sont systématiquement présentés de façon bi-polaire. Soit on taxe(Mélenchon, Hollande), soit on fait des économies sur toutes les dépenses de l’état.(Sarkosy, Hollande)
    TOUTES ??? NON
    NOTEZ BIEN QUE SUR LE PREMIER POSTE, LES INTERETS DE LA DETTE IL N’EST JAMAIS QUESTION DE FAIRE DE QUELCONQUES ECONOMIES ! 
    La pompe aspirante de la sueur nationnale est en quelque sorte bien gardée par nos « élus » et n’est pas prête de s’arrêter à moins que.... nous ne votions subitement pour un NESTOR KIRCHNER.
    Vite, un MORATOIRE SUR LA DETTE !


  • iris 19 septembre 2012 09:40

    le problème est qui bénéficie de nos taxes et impots ??



    • eau-du-robinet eau-du-robinet 19 septembre 2012 11:26

      Nos taxes et nos impôts doivent servir l’intérêt général, hors si je prend par exemple la partie des impôts sur les revenues qui sert à éponger les intérêts de la dette publique ( 50 x 10 puissance 9 Euro ou 50 milliards d’Euro) celles-ci vont directement dans la poche des riches (fonds d’investissements, banques, ...) 

      Ce n’est pas ma conception pour un bon usage de nos impôts.


  • Michel DROUET Michel DROUET 19 septembre 2012 11:03

    Annexons la Belgique et la Suisse...


  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 septembre 2012 18:10

    Les intérêts sur la dette publique « n’avalent pas » (selon votre expression) 50 milliards puisque de toute façon les soldes primaires sont déjà déficitaires : il s’ajoutent évidemment aux montants que nous sommes obligés d’emprunter (les intérêts plus le solde primaire négatif). en augmentant la dette...
    Il faut donc oublier votre « piste 1 »

    (Cette dette que de toute façon nous ne rembourseront jamais, et qu’il serait si simple de stabiliser en autorisant la Banque Centrale à monétiser les déficits)

    Même si je suis plus ou moins d’accord avec vos autres pistes, n’oubliez pas qu’une « non distribution » c’est simplement des revenus en moins pour toute une chaîne de consommateurs, donc aussi des emplois en moins et, par exemple, le déficit de la SS (couvert par l’emprunt), c’est aussi du PIB des professions de santé.

    En fait, si vous avez bien compris la « circulation de la monnaie » vous pourrez remarquer que la seule chose importante, au final, c’est le déficit non pas de l’Etat, mais de la balance des transactions (en particulier de la balance commerciale)


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 19 septembre 2012 23:23

      Bonjour André-Jacques Holbecq,

      Sur ce ce graphique figurent les intérêts de la dette publique prélevé de nos impôts d’année en année ... Les barres (en rouge) présentent bien les montants qui ont été payée par les contribuables français (prélèvement de nos impôts « sur les revenues ») et cet argent est perdu à jamais.

      Voici un tableau sur le quel figure dans la colonne 9 les montants des intérêts payée par les contribuables durant les années 1979 à l’année 2009. A ce jour nous avons payée plus de 1,4 billion ( 1,4 x 10 puissance 12) euros en intérêts ! C’est pas de l’argent virtuel mais bien de l’argent réel.

      Vous avez raison on peut oublier la « piste 1 » mais j’ai l’évoque pour signaler qu’il s’agit de l’argent public qui est gaspillé à cause de la loi du 3 janvier 1973 puis plus tard cette loi on la retrouvé, inscrit dans le marbre, dans l’article 104 de Maastricht puis encore plus tard dans l’article 123 de Lisbonne. La « loi Pompidou, Giscard, Rothschild » votée en 1973 empêche l’État français de battre monnaie. Cette loi est une des causes de la dette publique, l’autre c’est le vote des budgets en déséquilibre de l’État français depuis plusieurs dizaines d’années. Les dépenses de l’État sont systématiquement plus élevée que les recettes. 

      Quel solution au problème de la dette publique ?

      Vous l’avez évoque : ... qu’il serait si simple de stabiliser en autorisant la Banque Centrale à monétiser les déficits

      Mon point de vue la déçu est le suivant.
      a) sortir de l’Europe
      b) sortir de l’Euro
      c) supprimer la loi de 1973 et rendre ses droits anciens à la Banque de France pour qu’elle puisse reprendre le contrôle de la monnaie,  ce que revient a enlever les privilèges accordé aux banques privées leur permettent de s’enrichir avec l’argent publique (via les intérêts elevées).
      d) suivre l’exemple islandais ( Vous l’avait dit « Cette dette que de toute façon nous ne rembourseront jamais »

      A la fin de cette année nous allons atteindre un taux d’endettement de 90% du PIB.
      Haut delà les 90% c’est le niveau à partir du quel une dette devient incontrôlable selon l’économiste  Kenneth Rogoff .


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 septembre 2012 08:15

      Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, deux experts qui s’appuient sur deux siècles de données, estiment qu’à partir de 90% du PIB, la dette publique réduit la croissance de 1%.

      L’impact négatif est plus fort si un pays doit faire appel aux investisseurs étrangers. Reinhart et Rogoff montrent que si la dette extérieure d’un pays (privée et publique) dépasse 60% du PIB, la croissance économique est réduite de 2%.

      La dette publique à durant des dizaines d’années nourrit les banques ainsi leur riches clients, aujourd’hui elle plombe gravement notre économie. 

      En ce qui concerne la France 85% des intérêts vont à l’etranger => j’en déduit que ceci réduit la croissance économique de la France d’au moins 2% ...


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 septembre 2012 10:05

      Bonjour

      Je crois que vous n’avez pas compris ce que j’ai écrit... les intérêts de la dette ne nous coûtent rien puisque nous les empruntons pour les payer.

      Tous les articles de la loi de janvier 1973 ont été abrogés le 1 er janvier 1994, lors de la mise en vigueur de la loi du 4 août 1993 qui alignait la législation française sur les accords de Maastricht.
      Mais cette loi est plus restrictive que celle de 1973.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 septembre 2012 13:09

      Bonjour André,

      Si, si je vous ai bien compris ... Merci quand même pour les précisions smiley

      La question c’est va ton rembourser l’argent emprunte OUI ou NON ?
      Si on ne le rembourse pas (l’argent de la dette publique) je partage votre point de vue ... et comme déjà mentionné je suis pour le non remboursement de la dette publique.

      Pour l’instant, il est impossible de rembourser, puisque les budgets continuent à être en déficit (même si ceux-ci ont été réduits par ici ou par la) : il ne reste rien pour rembourser. Dans ces conditions, lorsque les emprunts arrivent à échéance, l’État emprunte à nouveau. Emprunter, pour rembourser les emprunts, dans le secteur privé cela s’appelle de la cavalerie et conduirait un chef d’entreprise devant les tribunaux ; mais les États, eux, se le permettent.

      Même si on emprunte toujours plus pour rembourser plus, ceci à quand même un prix.

      Un autre élément essentiel est l’internationalisation de la dette : la dette française est détenue à 85% par des non-résidents, dont les deux tiers vivent en dehors de l’Union européenne : un pays surendetté est un pays dépendant et une dette excessive détenue par de non résidents implique une perte de souveraineté (ce qui n’est pas le cas de tous les pays : la dette publique japonaise est considérable, mais elle est détenue par des résidents).

      Je craint que demain on annonce aux Français qu’il faut rembourser les créanciers en leur cèdent des bâtiments, des terrains, des droits d’exploitation dans les sols, comme par exemple le Gaz se Schiste. Je pense à ce qui ont fait les américains avec les pays africains ( je fait référence au livre « Les confessions d’un assassin financier » - Révélations sur la manipulation des économies du monde par les États-Unis.

      Si ’c’est les cas, et je l’espère pas, on aura réellement payé le prix fort de la dette publique ... Je ne sais pas quel avenir nous attend, mais j’ai craint le pire, car la plupart de gens ne réalisent pas ce qui se passe d’arrière les coulisses du pouvoir.


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 septembre 2012 14:49

      Nous sommes d’accord.
      Néanmoins, ne pas rembourser (ou simplement l’annoncer) c’est aussi des millions de petits épargnants (assurances vie et fonds de pension) qui vont se retrouver lésés... je n’ai pas une solution clef en main mais il faut y penser .
      Pour la dette c’est, d’après les données de lAgence France Trésor, 1/3 détenu par des français, 1/3 par des européens, 1/3 reste du monde ; j’ignore d’où vient votre chiffre de 85%


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 septembre 2012 15:19

      Ahhh ses 85% ....cela parait incroyable, mais c’est pourtant la vérité.

      Je pense que ma source est assez sérieuse.

      ( source : Economiste - Philippe Dessertine ). Il le dit dans un interview à la télé ( 3:19 ) (vidéo à 3 minutes et 19 secondes).

      C’est vrai on trouve souvent le chiffre de 60% sur internet . Par fois plus de 60%, 65% ... 60% cela remonte à des années ... ce n’est plus d’actualité.

      En Mars 2012, toujours selon Philippe Dessertine, il est mentionnée que 85% de la dette publique française est détenu par des investisseurs étrangers.


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 septembre 2012 17:08

      L’AFT - c’est quand même l’agence qui gère la dette de l’Etat) donne 63,8% pour mars 2012 ... Dessertine peut s’être trompé.
      Autre source (de l’an dernier) : http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/08/10/a-qui-appartient-la-dette-de-la-france_1558009_823448.html


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 septembre 2012 17:48

      Dans le graphique sur la page Agence France Trésor (votre lien) est mentionné :

      dette négociable de l’état

      En visitent ce lien j’ai trouvé ce texte :

      Le programme « Charge de la dette et trésorerie de l’État » est constitué de
      trois actions, relatives à la gestion de la dette négociable, de la dette non
      négociable et de la trésorerie de l’État :

      Je ne suis pas spécialiste, ni économiste, mais peut-être ... je dit peut-être ... le 85% sont le résultat de l’addition de la dette négociable et de la dette non négociable ... ???

      Cela devient très pointu pour moi ... il faudrait faire des recherches à ce sujet ... Ça serra interessant à savoir ...


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 septembre 2012 20:47

      Le lien sur le PLF 2007 ... c’est vieux, et en plus c’est très secondaire : il s’agit juste d’une « salade interne » dans la présentation des comptes de l’Etat et ensuite les 6 millions sont dérisoires (0,02%) par rapport au 39 milliards.
      Pourquoi ne pas admettre simplement que Dessertine a dit une bétise ? En plus il s’est totalement trompé en annonçant dans cette émission que les taux allaient augmenter si Hollande était élu ... or ils ont baissé... ils sont actuellement négatifs sur le court terme et seulement à guère plus de 2%/ an sur les OAT 10 ans.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 septembre 2012 22:47

      Peut-être à t’il dit une bêtise, peut-être pas ?

      Je viens de le contacter Philippe Dessertine par email via un formulaire sur son site internet et j’ai lui demande d’où il détient ce chiffre de 85% ... En attendant son réponse...

      Qui est Philippe Dessertine ?

      Philippe Dessertine, agrégé en Sciences de Gestion, Docteur habilité à diriger des recherches, professeur de finance et de gestion, Directeur du Centre d’Études et de Recherches sur les Organisations et la Stratégie à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et Directeur de l’Institut de haute finance à l’IFG (Institut Français de Gestion). Il est aussi professeur a l’Université Bordeaux IV.

      Peut-être il c’est trompé donc moi avec .... on vas voire ... 


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 septembre 2012 23:26

      De toute façon, qu’il y ait 85% de la dette détenue par les non résidents ou 65% ne change pas grand chose au problème du remboursement éventuel smiley
      Comme tout au long de l’histoire, soit l’inflation, soit le défaut aura raison des créancier. De toute façon comment des détenteurs privés peuvent-ils obliger un Etat à payer s’il ne le veut pas ?

      Mon analyse est donc que ce n’est pas la dette en elle même qui est inquiétante, mais l’utilisation de celle ci pour nous forcer à nous serrer la ceinture.
      Les politiques oublient que l’Etat n’est pas un ménage et que s’ils (les politiques) le voulaient, il (l’Etat) pourrait émettre la monnaie à zéro pourcent et donc faire chuter tous les taux des autres prêts.

      Envoyez moi un MP (on me trouve sur facebook) si vous avez une réponse de Dessertine


  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 septembre 2012 18:28

    Je précise : les prêteurs dont les titres arrivent à échéance sont remplacés par de nouveaux titres émis , en plus des autres besoins (déficit) . C’est donc les nouveaux prêteurs qui payent les intérêts de la dette aux anciens ...
    C’est une « patate chaude »... les derniers qui auront les titres dans les mains seront les dindons de la farce s’il n’y a plus de nouveaux prêteurs.


  • xmen-classe4 xmen-classe4 19 septembre 2012 22:03

    il faudrait un bilan des prélèvements et des dépenses de l’état français dans chaque département.


  • homesweethome 20 septembre 2012 16:24

    Où trouver l’argent ? bah on va prendre de l’argent aux fumeurs, allez hop on augmente le prix du tabac de 40 cts au 1er octobre 2012 http://www.lesclesdumidi.com/actualite/actualite-article-72128773.html soit une prévision de 450 millions d’euros dans les caisses.
    Mais bon c’est pour la bonne cause, le logement xD


  • Geoffrey59300 21 septembre 2012 09:57

    Poste 0 : Combiner l’ensemble de 6 postes suivants, et l’associer à une baisse des taxes, notamment celles qui pèsent sur les salaires (cotisations salariales et patronales) car elles touchent respectivement les smicards et les candidats à l’emploi. Cette baisse simultanée des taxes relançant considérablement la croissance.


    Très bon article, il ne manquait que ce volet, félicitations.

    • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 septembre 2012 11:09

      Je suis entièrement d’accord avec vous ...  smiley
      mais le problème c’est qu’il y des gens (au pouvoir) qui ont fait des grandes études (ENA - Ecole polytechnique - etc) , ceux qui nous gouvernent et qui ont des postes clés dans les grandes entreprises (l’oligarchie). Ces gens « les grandes têtes » n’ont pas compris ce principe de justice sociale donc vous parlez et ils préfèrent un modèle de travail base sur « l’esclavage moderne » par la mise en concurrence des salariées, bas salaires, ...

      De la servitude moderne, est un documentaire (0h52) qui dénonce les conditions « esclavagistes » de l’homme moderne face au monopole et à l’influence des industries et gouvernements sur les populations, selon l’auteur.

      <<la vidéo est ici>>

      C’est aussi un livre, dont le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

      A force d’obéir on obtient des réflexes de soumission ...


  • médy... médy... 23 septembre 2012 13:29

    Ce que ne dit pas l’article, c’est ce qu’on fait avec l’argent, et plus loin, ce que fait l’argent.

    Pour moi, l’argent divise la société en « classes sociales », qui sont définies par le revenu, l’argent incite à tricher, voler, conspirer pour en avoir, en clair ce n’est pas avec de l’argent que l’on aura la solution. Qui a acheté les terres dont nous avons besoin pour vivre ?


  • médy... médy... 23 septembre 2012 13:35

    Par exemple, je viens juste de me prendre une pub dans la face qui dit « actu argent : comment gagner 295 euros en quinze minutes » avec la video, le témoignage à deux balles « au début j’y croyais pas, j’ai essayé et puis.. »

    Avez vous remarqué toutes ces pubs sur le Forex, les plateformes de trading qui fleurissent sur AgoraVox, ce qui à mon sens est scandaleux puisqu’on vient y lire et débattre.

    L’argent ça rend fou.


  • médy... médy... 23 septembre 2012 14:12

    Et en rechargeant la page j’ai eu un message de Faïeurefoxe me disant « êtes vous sûr de vouloir recharger cette page ? L’opération répètera toute recherche ou ordre d’achat effectué précédemment » oooouououuuuauaaaaaaaarrrrrrrrgggggg...

    C’est la première fois que ça se produit, êtes vous lié aux gourous de la finance ?


  • Pyrathome Pyrathome 23 septembre 2012 14:41

    Les us savent où trouver l’argent, il leur suffit d’imprimer des billets....avec le résultat que l’on ne pas tarder à connaitre....du style : « allez monsieur le bourreau, encore 5 mn, svp..... »
    Il faut bien avouer quelque chose, dans l’état actuel du système, il n’y a plus rien à faire.....sinon attendre l’explosion imminente de celui-ci en plein vol....
    Ce n’est qu’à cette condition sine qua non que l’on pourra reconstruire quelque chose de « pérenne » et de viable....


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