jeudi 16 mars 2017 - par hugo BOTOPO

VÉRITÉS MASQUÉES et TRONQUÉES : cas 1 — CHARGES et COÛTS SALARIAUX —

Des "VÉRITÉS" rabâchées par les économistes et les politiques deviennent des dogmes intangibles, alors que leurs applications dans le monde réel sont souvent fausses et/ou inadaptées. Plusieurs cas typiques sont analysés dans une série d'articles :

- cas 1 — Charges et coûts salariaux ;

- cas 2 — Dettes publiques, BCE et remboursements ;

- cas 3 — Croissance démographique et implosion planétaire ;

- cas 4 — Démocratie et financiarisation néo-libérale : l'inévitable confrontation ;

- cas 5 — Europe champ de ruines de la mondialisation.

 

CAS 1 — CHARGES et COÛTS SALARIAUX

 

En France, depuis des lustres et plus encore en campagne électorale, les coûts salariaux avec des charges salariales élevées sont pointées du doigt comme étant la principale cause de nos déséquilibres économiques concernant le chômage élevé, la perte de compétivité avec nos partenaires (concurrents sans états d'âme), le déficit chronique de la balance commerciale. À cela, les pleureuses ajoutent une trop lourde imposition des profits ne permettant plus d'autofinancer les investissements. Le chômage de masse n'étant que l'indicateur de l'inadaptation de l'économie française et de ses travailleurs car les grands (et moyens) patrons ont su faire passer leurs salaires et primes diverses de 20 fois les bas salaires (dans les années 1950/60), à plus de 100 fois (si ce n'est 500 fois pour quelques-uns) : ils font preuve d'une grande adaptation à l'économie mondiale !!! sans que leurs entreprises se développent avec les mêmes taux de progression.

L'économie française est atone et les grands "médecins en économie" avec un langage et une prestance digne du "médecin malgré lui" trouvent des réponses comparables à "votre fille est muette car elle a perdu l'usage de la parole". Pour sortir du dilemme de la poule et de l'oeuf, la croissance indispensable dans une société où le nombre de naissance est supérieur au nombre de décès (et de départ en retraite) avec pour les uns "il faut une politique de l'offre" même avec une demande atone des consommateurs aux moyens en régression, et pour les autres "il faut une politique de la demande" avec des hausses de salaires permettant surtout de se payer des produits importés du fait que depuis des décennies la recherche du profit a conduit les entreprises à se fournir dans les pays à bas salaires, quitte à licencier les travailleurs français, et à casser l'industrie française.

La France serait écrasée de charges publiques surtout pour la protection sociale et ces charges pèsent sur les coûts salariaux (du salarié et de l'entreprise) ; mais les Français tiennent à maintenir leur niveau de protection sociale en terme de santé, de retraite et de famille. Alors les économies salvatrices ne peuvent venir, d'une part, qu'en réduisant les allocations de chômage, les dépenses de santé donc les revenus globaux des médecins (généraux et spécialistes), des divers personnels de santé, des établissements de soins et des fournisseurs de médicaments (l'industrie pharmaceutique et les pharmaciens) et de prothèses (dentisterie, optique, audition) et, d'autre part, qu'en récupérant les cotisations "oubliées" des entreprises (et accessoirement en réduisant la fraude de certains allocataires). Mais ces solutions de bon sens ne sont pas à l'ordre du jour : l'ensemble des professions de santé crie famine et veut des revalorisations, et le patronat veut des allégements de charges sociales !!

Comparaison avec d'autres pays de l'UE

C'est toujours mieux ailleurs et surtout chez notre grand voisin, l'Allemagne, le grand modèle ! Ce pays avec des comptes sociaux en excédent et une balance commerciale excédentaire (> 8% du PIB, plus de 250 Md €) fait fantasmer les élites politiques et économiques françaises.

Les pays scandinaves sont des autres modèles de bonne protection sociale avec des contraintes de solidarité bien admises et partagées par tous. Au Danemark, il n'y a aucune charge patronale sur les salaires (le rêve de Gattaz et des patrons français) seulement une TVA au taux de 25% intervenant pour 33% des recettes fiscales et des impôts directs (revenus et sociétés) pour 53% des recettes fiscales totales : la protection sociale est alors couverte par les impôts directs et indirects : lorsqu'un Français voit la part d'impôts directs sur les revenus que verse les salariés Danois (et autres retraités, investisseurs,...), il tombe dans les pommes ou (pour les moyens et gros revenus) c'est l'apoplexie !

La comparaison avec l'Allemagne est riche d'enseignements, surtout sur les caractéristiques spécifiques qui faussent totalement la comparaison.

On se plait à mettre en avant les fameux accords Hartz étalés sur plus de 10 ans (I, II, III et IV). La dernière phase IV mise en oeuvre en 2005 concerne le chômage : indemnisation (selon ancien salaire) limitée à 12 mois ; après, le chômeur sort des statistiques (heureux effet) car ils va "travailler" et passe en régime d'aide sociale personnalisée selon revenus et patrimoine et sous conditions telles qu'accepter des jobs d'utilité publique à 1 € de l'heure ou des "mini jobs" à 400 € par mois !! Sur le plan des statistiques ça marche bien ! Pour la croissance de la pauvreté aussi !

Pour les charges sociales depuis le 01/01/2007 après le passage de la TVA du taux de 16% au taux de 19% , 1% du taux de TVA est affecté à l'assurance chômage dont le taux de cotisation passe de 6,5% à 4,5%. Les différentes données des cotisations et financements publics ne sont pas toujours recoupables d'un document à un autre : la part salariale serait plus faible en France, mais en intégrant la CSG française c'est l'Allemagne qui prélève le moins en part salariale ! La seule valeur généralement admise c'est que les prélèvements sociaux en Allemagne sont inférieurs de 2 points de PIB à ceux de la France : Allemagne 27,5% et France 29,6%. Alors patrons français de monter à l'abordage et de crier famine ! Comme les pourcentages des prélèvements varient avec le niveau des salaires (effet limiteur du plafond de la Sécu en France et d'exonération sur les bas salaires compensées par une dépense publique de l'État), les valeurs retenues sont au niveau global du pays.

Maintenant il est impératif d'expliciter les dessous des valeurs présentées en place publique si l'on veut faire une comparaison équitable. Et de tenir compte de différents effets :

- effet démographie : dans l'absolu l'Allemagne a moins de naissances que la France et en pourcentage ramené à la population les naissances allemandes sont à un niveau de 65 à 70% des naissances françaises. Ceci entraîne des dépenses liées à la famille inférieures à ces pourcentages car l'Allemagne est plus pingre en prestations familiales (crèches publiques, maternelles en bas-âge, allocations familiales...) que la France, même si récemment un plan de forte revalorisation des actions envers les familles est lancé. D'où un écart de moindres dépenses de l'ordre de 1% en PIB en faveur de l'Allemagne.

- effet balance commerciale positive : les exportations allemandes sont affectées des charges sociales pesant sur les salaires. Les importations (hors pétrole et gaz) sont aussi affectées des charges sociales des pays d'origine, mais elles sont souvent plus faibles que sur les exportations, la balance commerciale étant positive de plus de 250 Md € (en incluant les hydrocarbures) et de l'ordre de 300 Md € (supérieur à 8% du PIB) en excluant les hydrocarbures. Les caisses de Sécurité Sociale allemande (maladie, retraite, chômage, famille, accidents) ont ainsi des recettes payées par les clients extérieurs de l'ordre de 8 x 0,275 = 2,2 % PIB  ! Cet écart justifie déjà le différentiel de prélèvements et le léger excédent des caisses allemandes. Ce prélèvement sur les clients, en grande partie membres de l'UE, est ignoré au point que des élites allemandes fustigent les pays "amis voisins" pour leur recettes insuffisantes de leurs comptes sociaux !

Inversement, la France avec sa balance commerciale déficitaire, vis-à-vis de l'Allemagne (36 Md € en 2015), contribue au financement des comptes sociaux allemands à hauteur d'une dizaine de Md € !!!

- effet robotisation et investissements de production : la question de la participation des robots et équipements automatisés de production au financement de la protection sociale est posée par des économistes du fait du remplacement des travailleurs par des automates. L'Allemagne est doublement pionnière dans la réalisation/conception de robots et de machines de production, et dans leur utilisation dans ses entreprises du fait de l'insuffisance de jeunes pour prendre la relève des anciens partant en retraite (au point d'importer de la main d'oeuvre immigrée déjà formée aux frais des pays d'origine : gains de plusieurs dizaines de Md € chaque année depuis l'an 2000, soit encore quelques points de PIB). L'Allemagne n'a pas sacrifié ses industries mécaniques (métallurgie, machines outils, chaînes de production automatisées, automates de pilotage) contrairement à la France privilégiant les délocalisations et fermant ses usines : les équipements de production automatisés en Allemagne sont conçus et fabriqués dans le pays, par de la main-d'oeuvre allemande, de la métallurgie de base aux machines-outils, de la conception au montage et à la mise en fonctionnement. Donc, en très grande partie, les investissements de production sont constitués de main-d'oeuvre allemande soumise aux prélèvements sociaux : ainsi plus de 20% en valeur des différents équipements (robots et machines) alimentent les comptes sociaux ! En comparaison, en France, la plus part des machines et automates de production étant importes (principalement d'Allemagne) il n'y a pas d'effet contributif analogue pour les comptes sociaux.

- effets de taille des entreprises : ces effets ne jouent pas directement sur le niveau des prélèvements sociaux, mais sur la rentabilité et la productivité. Le patronat français impute aux niveaux élevés des prélèvements sociaux une rentabilité insuffisante. Il est des activités comme les bureaux d'études et de recherche, le marketing, la publicité, la gestion et l'administration qui sont "imputées", "digérées", "prises en charge" par le volume de production et de vente qu'elles gênèrent. Par exemple, concevoir, étudier, tester, mettre en fabrication, promouvoir commercialement, une voiture nouvelle, coûte une grosse somme à amortir sur le volume de production induit. Ainsi VW qui a produit 5 à 10 fois plus de Coccinelle ou de Golf que Renault en Dauphine et Clio (ou Mégane), peut dépenser (avec même des coûts salariaux bien plus élevés) 2 à 3 fois plus que Renault, tout en ayant une part plus faible d'amortissement de ces diverses dépenses affectée à chaque véhicule vendu, tout en améliorant sa profitabilité. Les regroupements Peugeot/ Talbot/ Citroën/... Opel, et Renault/Nissan sont imposés pour "mieux amortir" des éléments communs (mécaniques et informatiques, frais de conception et de vente) et reconstituer des marges. Le patronat français ne peut pas se dédouaner de sa frilosité, de son manque d'ambition et d'adaptation, bref d'une certaine incompétence ! Dans ce domaine, la course aux salaires démesurés de certains patrons français, pour être à la hauteur de leurs homologues étrangers, doublés d'une restriction des salaires des ouvriers et vrais créateurs de richesses (biens et produits) et de licenciements d'adaptation, est un déni des réalités économiques !

 

Vers une réforme en profondeur du financement de la protection sociale doublée d'une réduction potentielle du chômage. Avec l'instauration d'une TVA sociale.

Il n'est pas facile de faire adopter une bonne réforme par les forces récriminatrices sévissant en France. Les politiques ont peur des manifestations de rue et des politiciens frondeurs prêts à casser la baraque. Pourtant Fourcade a introduit la TVA, finalement adoptée par tous. Rocard y est allé avec sa CSG, pour faire contribuer (payer) les retraités et les revenus mobiliers et immobiliers au financement des comptes sociaux.

Depuis quelques années, nos élus "petits-bras" par démagogie élective, font une mauvaise cuisine de baisses tonitruantes et d'augmentations silencieuses, en charges sociales, exonérations diverses et impositions déguisées. Tout en prétendant attribuer aux directives européennes (qu'ils ont votés) leurs manques d'actions et les mesures d'austérité. Lorsque l'on examine chez nos voisins, les différents modes de financement de la protection sociale et des dépenses publiques, tous compatibles avec les règles européennes, le champ des possibilités offertes à notre classe politique est vaste. Leur courage, lui est des plus réduit !

Sans vouloir chambouler les fondamentaux, un alignement de la TVA sur les taux élevés déjà pratiqués par plusieurs pays (Hongrie 27%, Suède, Croatie et Danemark 25%, Finlande et Grèce 24%) en retenant le taux maximum de 25% au lieu de 20% actuel, les 5% supplémentaires sur les différents taux, étant affectés à la protection sociale, (TVA dite sociale) devrait permettre à la fois de baisser les diverses charge sociales (et les coûts des produits (biens et services)) et même de compenser dans un moindre écart la CSG sur les retraités. La France étant un grand importateur de biens et marchandises, cette TVA sociale aidera à améliorer la balance commerciale.

Si l'augmentation de 5% en une seule fois est préférable, car augmenter en douceur de 1% chaque année sur 5 ans, pour en atténuer les effets, ne provoquera pas un choc salutaire, cette augmentation doit être accompagnée non seulement des mesures compensatoires induites, mais encore et surtout elle ne peut être pleinement efficace que si les Français, consommateurs et producteurs, sont impliqués directement et solidairement, pour leur avenir, celui de leurs nombreux enfants et pour la France ! Et aujourd'hui, dans la campagne électorale (mauvaise série de télé-réalité crash) des sauveurs sont porteurs de mesures miraculeuses : ils vont sortir les Français du languissant marasme. En aucun cas ils n'impliquent ces Français comme acteurs conscients de l'indispensable redressement !



49 réactions


  • Hervé Hum Hervé Hum 16 mars 2017 17:05

    « des »VÉRITÉS" rabâchées par les économistes et les politiques deviennent des dogmes intangibles, alors que leurs applications dans le monde réel sont souvent fausses et/ou inadaptées. Plusieurs cas typiques sont analysés dans une série d’articles :"

    Certes, mais le problème, c’est que vous rabâchez les mêmes dogmes intangibles faux. Vous traitez la forme, mais ne touchez surtout pas au fond du problème.

    La question est alors de savoir sui vous êtes trop bien conditionné pour vous en défaire ou si vous les rabâchez de manière consciente, peut être même payé pour cela ?

    Seule une discussion peut le dire !


    • Le421... Refuznik !! Le421 16 mars 2017 18:11

      @Hervé Hum
      Question simplissime que je pose à mes concitoyens :
      « Voudriez-vous payer 5 millions d’euros d’impôts par an ? »
      Réponse : « Ca suffit, j’en paye déjà assez !! »
      J’enlève le « citoyen » à « concitoyens ».
      « Préfèreriez-vous payer moins de charges à condition de baisser le carnet de commande ? »
      Réponse :« Ouais, ouais, les charges, ça suffit !! »
      A nouveau, j’enlève « citoyen » et je garde le reste.

      Moi, payer 5 même 10 millions d’impôts, j’en rêverais.
      De la même façon, si le carnet de commande est plein, si je suis un bon manager qui sait ce dont les gens ont réellement besoin et ce que je vais vendre, les charges sont un détail...

      Donc, ce qui handicape les entreprises, comme les conducteurs, c’est surtout la connerie...

      Pas d’accord ??


    • Hervé Hum Hervé Hum 16 mars 2017 18:51

      @Le421

      Sur la conclusion, difficile de ne pas être d’accord !

      Pour la question de l’impôt, c’est pas aussi évident, car cela suppose que vous gagnez suffisamment d’argent pour être imposable à hauteur de 5 millions ou plus, et là, il se peut que vous vous dites en vous même, ben finalement, je les garderai bien pour ma pomme ces 5 millions !! Comme disent deux proverbes, l’appétit vient en mangeant et un autre de rajouter, le cochon fait le lardon euh, l’occasion fait le larron !!!

      Pour ce qui est du « manager », dans le système actuel, c’est l’offre qui dicte la demande, ceci, parce que ce sont les propriétaires économiques qui font autant l’offre que la demande. Alors les besoins réels, il s’en tape. Les autres, tous les autres sont une charge pour ceux ci. Charges salariale, charge sociale, cela veut bien dire que seuls les propriétaires ne sont pas des charges pour la société. Aussi, les membres du medef ont bien raison de pester contre tant de charges et de ne pas comprendre pourquoi ils doivent supporter sur leur dos tant de parasite, y compris ceux qui travaillent pour eux, la joie de travailler sans être une charge devrait leur suffire.

      Trêve de plaisanterie, l’auteur fait soit preuve de son conditionnement pour ignorer les règles élémentaires de l’économie, et explique qu’il rabâche les mêmes dogmes éculés et faux, soit est payé pour les rabâcher.


  • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 16 mars 2017 17:07

    La protection sociale ou la protection chômage n’ont plus rien à faire sur une fiche de paye. Tout le monde en profite directement ou indirectement sans être spécialement salarié. Le moindre bailleur loue son F3 (financé en crédit d’impôt) à coup d’allocation logement qui sera peut être due à un chômeur.
    Certainement une part doit être reprise sur la TVA et une autre part par une taxe plus ou moins linéaire (la courbure d’une courbe, ça se travaille ...) sur tous revenus d’où qu’il soit. Plus d’effet de seuil et une proportionnalité d’après une courbe plus ou moins droite.
    Derrière les salariés et les entreprises son débarrassés d’une grande partie des charges, les prix doivent baisser et baisseront forcément sous le poids de la concurrence, les produits importés sont désavantagés et en cas d’achat, ils contribuent au financement du système social par la TVA augmentée.
    L’opération doit être au minimum sans incidence négative jusqu’au salaire médian.
    Bien calculé, bien étudié : ça ne change rien au pouvoir d’achat. Par contre au niveau nation, il y a un réel gain sur la balance commerciale, les frais de gestion, la compétitivité et par ricochet le chômage, ce cancer dont tous nos médecins présidentiables n’osent parler avec leurs patients installés devant la télé.
    La protection sociale ou la protection chômage, c’est de la solidarité et non parce que l’un est en bonne santé et l’autre n’est que rentier.
    Les assurances qui s’imposent à tous, relèvent déjà du principe du financé par tous même si on peut y mettre plein de nuances (oui ce n’est pas flat taxe ou taxe proportionnelle mais à l’intérieur d’une compagnie d’assurance, ex : 100% du risque automobile ne servent pas qu’au risque automobile et idem pour le reste).


    • Hervé Hum Hervé Hum 16 mars 2017 19:36

      @Frédéric Van der Beken

      Seul bémol à votre commentaire, mais de taille, la croyance aux bienfaits de la concurrence placé au niveau des produits finis. La concurrence n’est bénéfique à l’ensemble de la société qu’au niveau des projets. Sauf que cela implique la fin de la propriété économique...

      Ce qui dynamise la société, la créativité et donc aussi l’innovation technique, ce sont les défis que l’on se propose de relever. En aucune manière la concurrence, celle ci étant une des deux conditions pour faciliter et permettre d’atteindre l’objectif visé par le défi, la seconde étant la coopération. Le défaut de cette dernière est d’ailleurs infiniment plus handicapante que l’absence de la première, car c’est le défi seul qui motive l’être humain, pas la concurrence. La concurrence est une conséquence d’un système, le défi, toujours s cause ; Mais les dogmes faits pour conditionner et manipuler les cogitos sont d’autant plus solide qu’ils remontent loin dans le temps.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 16 mars 2017 20:15

      @Hervé Hum
      Donc pour vous, si je réforme le lieu où je finance la majeure partie de la protection sociale de manière à la rendre plus égalitaire par rapport aux différents types de revenus. J’obtiens de fait une baisse du prix de revient des produits manufacturés englobant autant la production que la distribution et les fabricants ou distributeurs ne vont pas changer leurs prix pour tenir compte des charges retirées grâce à la redistribution des prélèvements ?
      Moi je crois que si ce n’est pas instantané, cela se fera par la pression de la concurrence. Juste un peu de temps. J’estime qu’à ce niveau, je ne change rien même pas le pouvoir d’achat mais je suis plus efficient, plus logique.
      Maintenant où je serais d’accord est que ceci ne suffit pas à descendre le chômage à un taux « acceptable », il faut un tas d’autres choses comme de la recherche, les innovations, de l’industrialisation, des sources de financement, de la formation, etc, etc ... mais là n’était le sujet de l’auteur.


  • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 16 mars 2017 20:13

    Donc pour vous, si je réforme le lieu où je finance la majeure partie de la protection sociale de manière à la rendre plus égalitaire par rapport aux différents types de revenus. J’obtiens de fait une baisse du prix de revient des produits manufacturés englobant autant la production que la distribution et les fabricants ou distributeurs ne vont pas changer leurs prix pour tenir compte des charges retirées grâce à la redistribution des prélèvements ?
    Moi je crois que si ce n’est pas instantané, cela se fera par la pression de la concurrence. Juste un peu de temps. J’estime qu’à ce niveau, je ne change rien même pas le pouvoir d’achat mais je suis plus efficient, plus logique.
    Maintenant où je serais d’accord est que ceci ne suffit pas à descendre le chômage à un taux « acceptable », il faut un tas d’autres choses comme de la recherche, les innovations, de l’industrialisation, des sources de financement, de la formation, etc, etc ... mais là n’était le sujet de l’auteur.


    • Hervé Hum Hervé Hum 16 mars 2017 23:02

      @Frédéric Van der Beken

      Désolé, mon commentaire est décalé par rapport au votre.

      Pour moi, toute ces recherches de solutions c’est comme la parabole de la personne qui cherche ses clefs sous le réverbère parce que c’est éclairé. Autrement dit, vous restez sur les mêmes postulats du système capitaliste, parce que c’est celui qui est en place et que le conditionnement et la peur est devenue si prégnante, que plus personne n’envisage un autre système.

      En fait, le détail qui tue, est que le déséquilibre économique ne peut être comblé de quelque manière que ce soit, car cela signe tout simplement la mort du système capitaliste. Ceci, parce que le principe directeur du système capitaliste est de permettre le déséquilibre de l’échange afin d’en extraire le profit.

      Il existe deux impôts, la plus-value prélevé sur chaque échange économique, donc, un impôt privé et l’impôt public telle la TVA prélevé lui aussi sur les échanges économiques. Sauf que seul l’impôt public est perçu comme tel !

      autrement dit, si le rôle de l’impôt public a pour fonction de reprendre une partie de l’impôt prélevé par le premier, il ne peut en aucune manière lui être supérieur ou égal, il doit être toujours inférieur. Car comme vous le soulignez à juste titre, il faut toujours avoir à l’esprit que la raison d’être de la société est de permettre à tous ses membres de subvenir à ses besoins et que si certains n’arrivent pas à remplir leurs devoirs en participant à l’activité productrice, c’est en raison de la propriété économique et elle seule. Le principe de redistribution a donc pour fonction de corriger une injustice structurelle dû à la propriété, alors que par définition, il n’y a de société que dans la communauté des biens. Ici, parler de solidarité est un mensonge, car il s’agit de compenser une injustice économique et sociale. Ce qui n’est pas du tout la même chose !

      Ce qu’il faut comprendre et qui est enseigné nulle part, bien évidemment, c’est que tous les problèmes de dettes et de crises économiques procèdent de ce déséquilibre de l’échange économique et de lui seul et où la propriété économique a pour unique fonction de prélever l’impôt privé. Que ce déséquilibre de l’échange impose une économie en perpétuelle croissance et est structurellement une cavalerie ou pyramide de Ponzy. Et si aucun économiste ne le voit, c’est qu’’aucun d’eux ne sait véritablement et réellement ce qu’est la monnaie et qu’aucun d’eux ne veut le voir pour ne pas réaliser sa propre médiocrité et admettre avoir été manipulé toute sa vie.

      Comme il me semble que vous avez autant la connaissance et l’indépendance d’esprit minimale requise, je vous invite à aller lire mes articles sur la monnaie où vous aurez la démonstration de ce que je dis. Même si cette démonstration est loin, très loin d’être complète.

      Donc, tout votre système ne peut avoir qu’une seule conséquence, ralentir le processus de déséquilibre, mais pas le stopper. Pour l’arrêter il n’y a qu’une seule alternative, sortir du système capitaliste et non de l’UE. Et remplacer, substituer la propriété par la responsabilité. Car on ne peut abolir la propriété sans le remplacer par une valeur au moins égale, et seule la responsabilité lui est supérieure.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 17 mars 2017 10:33

      @Hervé Hum
      Tout le problème est que vous êtes plus dans une révolution et que je serais plus pour des petits pas. Le monde n’est pas organisé idéalement et des très grands problèmes ont peu d’échos allant de la pauvreté à la démographie galopante en passant par la concentration des richesses. Nous vivons dedans depuis ... et ça ne change pas vraiment. A l’aube du vote, on voit très bien ce qu’il y aura encore pour 5 ans, etc , etc ...
      Je prône donc pour des réformes plus ou moins douces plus réalistes qu’utopiques tout en reconnaissant que toute idée nouvelle et novatrice est toujours considéré comme utopique à son début.
      Dans un vieux post, j’énonçais le principe de la suppression de l’héritage (l’état récupère tout au décès et systématiquement) pour que chacun démarre presque dans l’égalité (je n’ignore pas les différences de naissance et l’environnement de vie). L’état revend, pas cher, à ceux qui en veulent bien mais qui ne le retransmettrons jamais (le cycle est infini). Il y aura toujours des individus pour améliorer, en jouir, en vouloir plus et dépenser jusqu’au dernier jour. L’état obtient une partie de son financement pas ce biais, la société donne des chances plus égales, l’état vous ponctionne moins tout au long de votre vie, etc ... C’est donc très utopique mais c’est aussi très novateur et pas forcément débile.


    • Hervé Hum Hervé Hum 17 mars 2017 13:21

      @Frédéric Van der Beken

      Nous vivons dedans depuis un certains temps, comme disait Fernand Raynaud, mais pas depuis toujours, sinon, il faut croire que le monde a été crée par Dieu en 6 jours !

      L’évolution obéit à des règles strictes et indépassables, même par l’être humain. Autrement dit, soit on obéit à ces règles, soit on subit une régression violente qui nous ramène d’autant plus loin en arrière qu’on est allé loin dans le déni.Je vais pas vous l’expliquer ici, trop simple et complexe à la fois.

      Mais cette obligation de changer de paradigme politique et économique est dû aux conditions environnementales. Cela, la plupart des gens en prennent conscience, sauf qu’ils refusent d’en tirer les conséquences, autrement dit, d’en déduire (et non induire) les changements qui s’imposent d’eux mêmes, donc, qui ne relève pas de l’idéologie, de la croyance, mais de la réalité physique.

      L’économie est une science exacte et certainement pas inexacte, ce qui est inexacte ou dites sciences humaines, c’est l’enseignement.

      Lisez donc mes articles et vous en aurez l’explication plus détaillé, même si comme je vous l’ai déjà écrit, elle est très loin d’être complète.Parce que cela touche ou provient des principes fondamentaux qui régissent la réalité physique, tant au niveau microphysique qua macrophysique.

      Pour ce qui est de votre idée où l’héritage est remis au pot commun, il est valable qu’à une seule condition... La responsabilité !

      Sans cette dernière, le système ne pourra aboutir et donc est voué à l’échec.

      La responsabilité étant définit ici et en respect de son étymologie, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Non envers soi même, c’est totalement absurde ! Envers soi même, nous sommes souverain dans nos choix de vie et selon notre véritable nature d’être.

      L’égalité n’est pas dans les rapports entre les êtres, mais un rapport intérieur entre ses droits et devoirs. Entre les êtres, il s’agit d’un rapport d’équité, cad, selon ses capacités et volontés.

      Où la règle est alors que nul ne peut prétendre à plus de droits (partie créance de la monnaie) qu’il n’accomplit de devoirs (partie dette de la monnaie) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

      Bon, vous pouvez lire les débuts des développements dans mes articles publiés ici même sur agoravox

      Sachez pour finir, que la transposition du système à l’autre peut se faire un une seule journée, ceci, car tous les outils nécessaires sont déjà en place !


  • zygzornifle zygzornifle 17 mars 2017 09:28

    Faux comme les chiffres du chômage ou de l’immigration .....


  • MERLIN MERLIN 17 mars 2017 11:33

    On parle de « charges » grossière erreur, voulue ou pas, ce sont des COTISATIONS et ce n’est pas la même chose, faut le souligner.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 17 mars 2017 12:34

      @MERLIN
      Je connais la nuance faite par Mélenchon mais économiquement, ça ne change pas grand chose.


    • MERLIN MERLIN 17 mars 2017 13:56

      @Frédéric Van der Beken
      Oui, mais intellectuellement, moralement et pour jouer l’honnêteté ce sont des COTISATIONS......


    • Hervé Hum Hervé Hum 17 mars 2017 15:26

      @Frédéric Van der Beken

      Ne vous en déplaise, MERLIN suit la raison, parce que vous oubliez que c’est avec les mots qu’on manipule le mieux les humains, bien plus qu’avec le fouet.

      Parler de charge, comme le souligne un intervenant ci-dessous, sert à mettre l’opprobre sur tous ceux qui sont ainsi désigné comme charge.

      Ainsi, personne dans les médias aux ordre de leur maîtres, mais avec la complicité de tous, ne s’avisent à désigner les ploutocrates comme des charges pour la société. Pourtant, ce sont eux qui représentent la plus grosse charge pour la société.

      Dans un système reposant sur l’iniquité, la manipulation de masse aux fins d’appropriation de la vie d’autrui à son profit, le mensonge est vérité et la vérité le mensonge.

      Sans vous en rendre compte, vous vous soumettez à ce conditionnement au coeur même de ce que vous pensez être le siège de votre libre arbitre, votre cogito..


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 17 mars 2017 16:24

      @Hervé Hum et @MERLIN
      Ok je vais employer le mot cotisation mais vous avez bien compris que je n’en fais pas une histoire de mot. Le message que je tente de faire passer est celui de dire que ces cotisations n’ont plus lieu d’être sur une fiche de paye mais d’être prélevé sur tous revenus (salaire, rente, dividende, etc ..) soit par une flat taxe, soit d’après une proportionnelle allant de la ligne droite à une courbe ( je n’ai pas les moyens techniques et comptables ou la prétention de pouvoir donner l’équation). Une autre partie par la TVA afin de faire cotiser les produits importés.


    • Hervé Hum Hervé Hum 17 mars 2017 18:27

      @Frédéric Van der Beken

      J’avais bien compris, mais je vous le redis, le déséquilibre est structurel et non conjoncturel, cad, que le déséquilibre dépend pas des politiques des différents gouvernements, tant qu’on reste avec le même système économique.

      votre solution, ne consiste qu’à ralentir le déséquilibre et dans la situation actuelle, n’est qu’un « emplâtre sur une jambe de bois ».

      Ce que les économiste feignent ou refusent de voir, c’est que toute création monétaire, même et surtout de dépôt, contient une partie créance et une partie dette. Sauf que si la partie créance est nominative, la partie dette est généralement anonyme, cad, qu’elle porte sur tous ceux qui sont en demande, le plu généralement en besoin vital, d’acquérir une créance et les obligent ainsi à devoir travailler pour celui qui dispose de la partie créance, donc, celui qui détient la monnaie. C’est ce qu’on peut appeler une dette systémique et son montant représente environ, 95% de la masse totale de la monnaie. C’est à dire, que la dette dite publique, ne représente grosso modo que 5% de la dette globale. D’ailleurs, un crédit non remboursé se transforme mécaniquement en monnaie de dépôt, c’est l’unique moyen pour solder la dette non remboursé ! et les QE, visent surtout à transformer ces dettes de monnaie de crédit non remboursé en monnaie de dépôt, donc, augmentant encore plus la dette systémique !

      Or, en raison du déséquilibre de l’échange qui veut que le sens de circulation monétaire soit du prolétaire vers le propriétaire économique, la dette est systémique et ne peut qu’augmenter et votre solution ne peut pas la stopper, seulement limiter sa progression.

      Autrement dit, le système est une cavalerie ou pyramide de Ponzy qui évolue plus ou moins rapidement selon plusieurs facteurs que je vais pas évoquer. Et l’histoire montre que c’est systématique !

      Un économiste patenté, c’est à dire bien conditionné, viendra soutenir qu’il existe des moyens pour contrer l’emballement, comme l’inflation, la dévaluation et même la destruction de monnaie de dépôt pour éviter la faillite de la monnaie, mais cela a pour seule conséquence que de ralentir ou différer la crise, pas la stopper. C’est d’ailleurs pourquoi certains évoques des plans d’annulation non pas de dettes, mais d’épargne. Sauf que le risque d’explosion sociale voir de guerre civile est forte. Bon, le jeu est complexe et je ne vais pas plus m’étendre sur le sujet, mais quelle que soit la solution, les tenants du système n’ont qu’une idée en tête, sauvegarder le système et lui permettre de repartir pour un tour en cherchant la pierre philosophale qui consiste à équilibrer un système déséquilibré et arrivé à bout de souffle, car ne pouvant plus répondre aux contraintes tant sociales, économique, politiques et surtout, environnementales !

      La seule et unique solution est de passer d’une économie fondé sur la propriété économique, donc, sur le déséquilibre de l’échange à une économie fondé sur la responsabilité économique, donc, sur l’équilibre de l’échange. je vous invite à lire ce lien qui montre que la solution passe par la quasi abandon de la monnaie de dépôt pour la monnaie de crédit !


    • Xenozoid 17 mars 2017 18:46

      @Hervé Hum



      La seule et unique solution est de passer d’une économie fondé sur la propriété économique, donc, sur le déséquilibre de l’échange à une économie fondé sur la responsabilité économique, donc, sur l’équilibre de l’échange.

      oui je me rapelle pourquoi,tu aimes les shadoks,small is beautiful

    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 17 mars 2017 19:22

      @Hervé Hum
      votre solution, ne consiste qu’à ralentir le déséquilibre et dans la situation actuelle, n’est qu’un « emplâtre sur une jambe de bois ».
      Voila, on y est. Je fais donc un emplâtre mais je préfère cet emplâtre à rien. Et j’ai encore toute une liste d’emplâtres ... et je reconnais que même mes emplâtres ne s’imposent pas, n’intéressent personne, etc ... Je crois que Macron envisage (le faire est autre chose) de redistribuer une partie des « cotisations » et les autres, pas un mot sur le sujet. Dans tous les cas, on est bien loin de la logique ou de l’efficience.
      Tout le problème de votre solution encore très théorique est qu’elle n’est pas prête de s’imposer démocratiquement. Ne reste donc qu’une révolution/guerre ou autre chose mais j’aimerais bien savoir, comment vous pourriez l’imposer ou le faire admettre à une majorité.


    • MERLIN MERLIN 17 mars 2017 21:30

      @Frédéric Van der Beken
      Encore une fois vous jouer sur les mots, la TVA n’est pas une COTISATION, mais bel et bien un IMPÔT....


    • Hervé Hum Hervé Hum 17 mars 2017 23:19

      d’@Frédéric Van der Beken

      Imposer un système, c’est celui dans lequel on vit. Le faire admettre, passe d’abord par la raison qu’impose les conditions politiques, sociales, économiques et environnementales. Donc, ce n’est pas moi ni personne qui impose quoi que ce soit, mais la raison elle même.

      De la raison j’avoue n’avoir évoqué que la responsabilité, dont je pensais que ce serait suffisant pour attirer l’attention de suffisamment de gens.Ceci, parce que la majorité l’admette déjà et la revendique de plus en plus. Ne lui reste plus qu’à prendre conscience qu’elle l’a déjà acquise et que la société n’a plus besoin de chefs pour la guider. Que les citoyens se suffisent à eux même, guidé par la seule raison. Ne lui reste qu’à en prendre conscience.

      Demandez donc à vos proches s’ils se veulent et pensent responsables de leurs actes. Si c’est pas le sens de la responsabilité qui définit et distingue déjà l’adulte de l’enfant. SI les simples citoyens composant la société actuelle ne demandent pas d’assumer leur responsabilité, les uns vis à vis des autres, des générations futures et des autres formes de vies.

      Comment expliquez vous que malgré le fait que le sens de la responsabilité soit déjà acquis, revendiqué et considéré comme une nécessité urgente, présenter un système fondé sur celle ci soit refusé, nié, discrédité et même moqué ? N’est ce pas incohérent  ? N’est ce pas un déni ?

      et comment expliquez vous que votre commentaire fasse une totale abstraction, comme si je n’avais rien écrit, sur le principe de déséquilibre structurel du système capitaliste ? Que la responsabilité reposant sur l’équilibre économique, allant au delà de votre solution, n’attire pas votre curiosité, mais uniquement votre dédain ? Est ce au delà de vos capacité d’entendement ? Est ce ma remarque désobligeante qui a blessé votre égo ?

      Mais je vous le répète, vous ne connaissez pas, ou plutôt, ne voulez pas encore de la raison. La responsabilité n’est pas la raison, c’est la déduction de celle-ci. Seule les conditions vous obligeront à la voir et surtout, la vouloir, quand vous aurez juste le choix entre elle et la destruction de votre environnement.

      Vous connaissez le proverbe, avant l’heure c’est pas l’heure, et après l’heure, c’est plus l’heure.

      Le meilleur exemple est le cas des iroquois, dont les nations se décimaient dans la guerre et que seule la raison, après épuisement total des combattants, finit par s’imposer et poser les règles d’une constitution garantissant la paix et interdisant l’exploitation d’une minorité sur les autres. Bref, faisant reposer leur société sur les bases de la responsabilité telle que définit ici.


    • Hervé Hum Hervé Hum 17 mars 2017 23:24

      @Xenozoid

      Je vois que tu n’as rien voulu apprendre de notre dernière discussion. Dommage pour toi !


    • Hervé Hum Hervé Hum 18 mars 2017 09:07

      @Shawford

      Salut l’ami

      j’ai peut être plutôt besoin d’un coup de pied au cul... C’est une forme d’encouragement à se remuer le train !!!


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 18 mars 2017 09:36

      @MERLIN
      Où ais je dit que la TVA était une cotisation ?
      Je dis que les COTISATIONS SOCIALES doivent être supprimées du couple entreprise/salarié et prélevées par une taxe (fixe, proportionnelle ?) sur TOUS revenus et peu importe leur nature PLUS par une augmentation de TVA afin que les produits importés supportent une partie des COTISATIONS SOCIALES. Les x points supplémentaires de la TVA viennent donc en remplacement des COTISATIONS SOCIALES.
      Après dans un tel système, une partie de la TVA est bien un impôt, une autre partie remplace ce qui était des cotisations et on finirait par n’y voir qu’un impôt. Idem pour la flat taxe qui serait considéré comme impôt alors qu’elle remplacerait des cotisations.
      Que du mélange mais au mieux de me reprendre sur les mots, le débat serait enrichi de vos idées.


    • MERLIN MERLIN 18 mars 2017 11:51

      @Frédéric Van der Beken
      Une autre partie par la TVA afin de faire cotiser les produits importés.


    • Hervé Hum Hervé Hum 18 mars 2017 12:24

      @Frédéric Van der Beken

      « Que du mélange mais au mieux de me reprendre sur les mots, le débat serait enrichi de vos idées. »

      Déjà, tout prélèvement obligatoire est par définition un impôt, cela inclut donc les cotisations obligatoires. On peut ainsi contester que la plus-value soit un impôt car elle n’est pas obligatoire, mais c’est oublier qu’on est plus dans le domaine public, sinon privé où l’obligation est faites au domaine public de rendre obligatoire la propriété économique et de donner alors à la plus-value, à la rente et à l’intérêt financier, un caractère obligatoire à payer et ce, en dépit de son caractère inique, abusif et spoliateur. Autrement dit, de légaliser et systémiser le vol du travail des citoyens.

      Sinon, je vois que vous êtes de ceux qui aiment surtout le débat enrichi par des idées creuses. Les idées creuses des autres qui lui donne l’impression d’avoir de riches idées et surtout pas débattre avec ceux qui mettraient en évidence ses propres idées creuses !


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 18 mars 2017 12:32

      @MERLIN
      Comprends ce que tu veux...
      Si j’augmente la TVA pour que cette augmentation compense des cotisations que je ne prélève plus sur les salaires, ceci fait donc bien cotiser au système social une partie de la TVA.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 18 mars 2017 12:36

      @Hervé Hum
      Je crois qu’il n’y a plus d’intérêt à tenter d’échanger, on ne fonctionne pas de la même manière.


    • Xenozoid 18 mars 2017 16:48

      @Hervé Hum

      tu vois trop de choses hervé,tu mes des obstacles la ou tu en as pas besoin

    • Xenozoid 18 mars 2017 16:49

      @Xenozoid

      mes=mets

    • Hervé Hum Hervé Hum 19 mars 2017 07:32

      @Xenozoid

      Sans vouloir te froisser, tu ne sais pas de quoi tu parle. C’est à dire, que je peux relever les incohérences de ton raisonnement, comme je te l’ai montré dans notre dernière discussion, mais toi tu ne le peux pas. Pour cela, il te faut élever ton niveau de conscience.


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 mars 2017 07:51

      @Shawford

      T’as de la chance d’avoir la tête dans les étoiles, moi, quand je m’absente, c’est que je l’ai plutôt dans le c.. !

      Alors, évidemment cela se sent dans mon style smiley

      Après, faut que je me lave, puis une fois cela fait, j’aime à contempler la nature, la Lune, les étoiles et finalement l’Univers et là, le blues me rattrape...


    • Xenozoid 19 mars 2017 14:22

      @Hervé Hum

      exactement,mais on a pas le même chemin,en fait tu prends la pensée a un paroxysme,ceci ne regarde que toi et ta logique,c’est une sorte de tunnel vision,qui ne fais que s’atrophier avec le temps,tout le monde sait qu’il est impossible de discuté avec un convaincu,surtout quand il emploi la logique...

    • Hervé Hum Hervé Hum 19 mars 2017 22:32

      @Xenozoid

      Tu comment encore un contresens, c’est la passion contre laquelle on ne peut discuter, pas la logique, surtout la logique.

      Un passionné se moque de la logique prouvant que 2 + 2 = 4, si sa passion lui dit que 2 + 2 = 3, alors que celui qui se base sur la logique admettra son erreur.

      C’est ainsi que la science peut évoluer et dépasser ses erreurs, sauf lorsqu’elle dérive en passion, mais ceci n’arrive que lorsque la raison est absente. Autrement dit, lorsque la réalité physique n’est pas établit dans sa logique.

      Ainsi, tu commet encore un contresens uniquement pour essayer d’avoir raison, sauf que la raison, la loigque n’appartient à personne, elle repose sur ses propres postulats, ceux là même qui font la réalité physique. L’arrogance et la bêtise humaine prétend pouvoir modifier, transformer la réalité physique, mais c’est la chose la plus absurde et aberrant qui soit et seule la passion aveugle son discernement.

      Mais pour l’instant, il semble que l’explication est vaine, à l’instar de celle portant sur les raisons des crises systémiques du capitalisme, il faut que les évènements impose la raison, car elle s’impose toujours, elle est indépassable.


  • Petit Lait 17 mars 2017 14:07

    Si ne m’abuse, en France, un employé qui touche net EUR 2’000 coûte à son employeur EUR 3’900 environ. En Suisse, un employé qui coûte à son employeur EUR 3’900 va toucher environ EUR 3’000 net ! Certes, il devra payer son assurance maladie, quoi qu’à ce niveau de revenu, il perçoit une aide pour cela. Et je n’ai pas l’impression que la pauvreté en Suisse soit plus importante qu’en France, ni les inégalités sociales... au contraire, même si ces deux aspects existent aussi en Suisse bien entendu, ils sont tous les deux bien moins marqués qu’en France ceci malgré un niveau de prélèvements sociaux sans communes mesures. 


    Le coût du travail est-il trop élevé en France ? Par rapport à la Suisse, non, puisque malgré la différence de charges sociales, les salariés suisses coûtent encore largement plus cher. Ce qui est trop cher, c’est le coût du travail par rapport à ce qui reste au final à ce pauvre salarié... Ajouter de l’instabilité politique qui induit un manque de prévisibilité des conditions cadres, des formations trop académiques et pas forcement adaptées aux monde de l’entreprise, et vous aurez quelques pistes sur les raisons pour lesquels la France manque cruellement d’investissement. Car c’est bien là qu’est le problème, les entreprises n’investissent plus en France et n’y innovent plus, à quelques exceptions notoires mais malheureusement insuffisante. 

    Bref, la situation de ce pays est un beau gâchis, dû à des idéologies qui ont servi de prétextes à des politiciens clientélistes qui ont fait croire qu’il suffisait de distribuer de l’argent pour rendre les citoyens heureux, sans se demander comment le créer avant, qui ont fait croire que si tout le monde avait le bac, tout le monde serait heureux, avec pour effet 1. de dévaloriser le bac et pour effet 2. de baisser le niveau du bac à un niveau tellement bas que ceux qui ne l’ont pas sont tout juste lettrés ou considérés comme tel (j’exagère à peine). 

    La Suisse est un pays libéral qui fonctionne socialement bien, au contraire des USA ou UK par exemple, les pays du nord sont des pays à tendance largement plus sociales et qui fonctionnent également bien au contraire de la France ou de la Grèce, ceci malgré une présence de l’état aussi importante voire plus, dans l’économie qu’en France. La réussite ou non d’un pays n’est donc pas qu’une question d’idéologie, au contraire, il faut peut-être parfois savoir sortir du dogme pour devenir réaliste. Ceci est valable pour le pouvoir en place et aussi pour les populations !

    • hugo BOTOPO 17 mars 2017 16:05

      @Petit Lait
      J’ai des connaissances personnelles en Suisse, sur Genève : votre analyse comparative est très incomplète et peu représentative.
      Pour comparer la valeur de 1 € = 1,07 CHF donc environ 1 pour 1 ;

      Récemment en Suisse, une votation/referendum a refusé de créer un SMIC à 4000 CHF  !!
      Votre exemple d’un salaire net de 3000 € /CHF correspond à un salaire de misère, de pauvre pour un Suisse. Alors que pour un Français 3000 € net est déjà dans une tranche moyenne/supérieure, car 2000 € net/mois est au-dessus du salaire médian et même du salaire moyen français !

      En ce qui concerne les cotisations de l’assurance personnelle (ne couvrant pas les indemnités journalières d’arrêt maladie, ni les frais dentaires) il y a une franchise de dépenses médicales à choisir dans la gamme 500/2500 CHF, par tranche de 500 CHF ; un exemple en passant d’une franchise de 2000 CHF à 1000 CHF, les cotisations augmentent de l’ordre de 1000 CHF (pour un petit salaire) !
      La franchise est vite dépassée avec des prix de consultation de médecin généraliste de 200 CHF. Il vaut mieux être en bonne santé !

      Les aides en Suisse concernent les très pauvres, les exclus,les chômeurs hors assurance chômage, les salaires à faible temps partiel : la misère doit être cachée, non visible dans un pays où tout le monde est « riche ».

      En banlieue de Genève, trouver un studio à 1000 CHF/mois est exceptionnel et rare ! Pour un célibataire une fois le logement et les assurances payées, les déplacements doivent se faire par deux roues (mini-scooter ou mob) ou en transport en commun, et certainement pas en voiture personnelle si l’on veut manger et s’habiller en restant en Suisse. Heureusement pour les Genevois, la France voisine propose des consultations médicales et des soins dentaires à des coûts permettant de se soigner correctement lorsque l’on ne dispose que d’un salaire net de 3000 CHF ou € !! L’alimentation en France est aussi moins chère avec des parkings de superettes et supermarchés, remplis de plaques suisses. 
      Les assurances suisses acceptent en général de prendre en charge (hors franchise) les dépenses de santé chez les médecins et spécialistes français (pour Genève).

      Enfin je vous signale que pour des salaires faibles 3000 à 4000 CHF net/mois, l’heureux bénéficiaire Suisse paye des impôts sur le revenu, alors qu’en niveau de vie c’est à peine un SMICARD français ! Ce dernier en France étant exonéré d’impôts sur le revenu.

      Alors avec la SUISSE comparaison n’est pas RAISON.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 17 mars 2017 16:09

      @Petit Lait
      Toujours très difficile de comparer pays à pays et poste à poste avec tout un tas de différences (sociales, fiscales, démographiques, etc ...) mais rien n’empêche une comparaison dans sa globalité. Au final, la France ne s’est pas construite comme la Suisse.
      Vu de mon côté, j’aurais tendance à dire qu’en Suisse, vous avez été plus efficient avec un euro de prélèvement, plus réaliste, plus terre à terre et ici, on est infiniment plus dans l’idéologie, les plans qui changent en permanence, le clientélisme, le mille feuille, etc ... En bref, on mettra toujours 3 fois plus de temps que d’autres.
      Ici, rien que sur le chômage est pris au long terme, chaque président, depuis Pompidou, est parti avec plus de chômeurs qu’il n’en avait le jour de son arrivée. Personne ne rappelle cette statistique désastreuse (plus tous les effets induits) et on est capable de se vanter d’une baisse de 5 ou 10000 ponctuelle alors que l’on quittera son quinquennat avec des des centaines de milliers en plus. Et c’est le grand silence des politiques, même en campagne électorale, doublé de celui des médias. Surement une grande différence avec la Suisse.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 17 mars 2017 16:13

      @hugo BOTOPO
      Il est impossible de comparer qu’une fiche de paye sans comparer tout le circuit économique. Vous ne pouvez comparer que les grands chiffres genre pib, taux de pauvreté, taux de chômage, indice de santé ou d"éducation, etc ...


    • Petit Lait 17 mars 2017 16:48

      @hugo BOTOPO


      1. le salaire médian en Suisse est de l’ordre de CHF 6’000 - plus à Genève
      2. ma comparaison est tout à fait valable en terme absolu, puisqu’elle met en relation le coût des charges sociales 2X plus élevé en France qu’en Suisse
      3. je rappelle aussi dans mon commentaire que malgré cela, le coût du travail en Suisse reste bien plus élevé qu’en France pour toutes les raisons que vous évoquez

      Ce qu’il faut retenir de ma comparaison (qui n’est pas toujours raison j’en conviens), c’est que malgré un coût du travail absolu bien plus élevé en Suisse, les investisseurs affluent, le chômage reste relativement faible, et surtout : les inégalités sociales sont bien moins marquées qu’en France. 

      Et in fine, le pouvoir d’achat est bien plus élevé en Suisse également.

      Ceci dit et si vous préférez, comparez avec les pays nordiques, dont la part de l’état dans le PIB approche ou dépasse celle de la France. Je ne connais pas trop ces pays, mais force est de constater qu’en terme de richesse, de pouvoir d’achat ou d’inégalité sociales, là aussi on est à des milliers d’années lumières de la France. Donc dire que le système français n’est pas trop onéreux soit, encore faut-il que le pognon prélevé profite réellement à tous, et favorisent notamment les investissements. 

    • hugo BOTOPO 18 mars 2017 00:18

      @Petit Lait
      « votre comparaison met en relation le coût des charges sociales 2X élevé en France qu’en Suisse »

      Vous relatez uniquement les charges patronales, en fait un supplément de salaire couvrant une part des assurances bénéficiant au salarié.

      Les charges ou cotisations de l’employé (franchise comprise) viennent en déduction du salaire net tel que vous le considérez. Si vous ajoutez ces cotisations de base plus des mutuelles pour obtenir la même protection qu’en France, votre facteur 2X se réduit fortement et tend vers 1X !

      « le pognon prélevé profite réellement à tous, et favorise notamment les investissements »

      Le pognon prélevé sert à couvrir des dépenses de santé, le chômage et les retraites. Seule une partie des dépenses de santé pourrait être affectée aux investissements (équipements hospitaliers, nouveaux médicaments) ; en fait une partie des dépenses de santé est affectée aux amortissements (hôpitaux, cliniques, labo d’analyse et de recherches, industrie pharmaceutique) et à la marge bénéficiaire.


    • hugo BOTOPO 20 mars 2017 16:56

      @Frédéric Van der Beken
      Les différences démographiques ne sont rarement prises en compte : effectivement depuis des décennies sous chaque présidence le chômage se gonfle de quelques centaines de milliers. Mais on oublie que systématiquement en France les naissances sont supérieures aux décès et aux départs en retraite. Les statistiques naissances/décès révèlent des excédents de 200 à 300 000 chaque année, soit de l’ordre de un million et plus pour chaque quinquennat ou septennat ! Voilà le déplorable résultat de notre « heureuse démographie ». La France a heureusement créés des emplois pour absorber une partie des excédents démographiques ! L’Allemagne, la pauvre est en déficit de naissances depuis 1972, donc depuis 1992 ses créations d’emplois sont couvertes par l’immigration de MO étrangère formée aux frais des pays d’origine.


  • flourens flourens 17 mars 2017 15:07

    je rappelle à l’auteur qu’il emploie les éléments de langages patronaux (ou libéraux), il ne s’agit pas de CHARGES sociales, mais de COTISATIONS sociales, et sémantiquement ça change tout, car la vérité c’est que ces COTISATIONS sont du salaire, différé certes, mais du salaire, toucher (à la baisse bien entendu) à ces COTISATIONS c’est baisser le salaire, un point c’est tout
    de plus le mot CHARGES sociales est connoté négativement et c’est voulu, en effet, les dividendes ne sont jamais traités de CHARGES, seuls les salariés sont une CHARGE, les hommes, les femmes, l’humanité est considérée par les capitalismes comme une charge, ils devraient dire comme le regretté Staline, « le problème c’est l’homme, plus d’homme plus de problème » et puis c’est super réducteur, s’entendre dire à longueur de journée, « tu es une charge, tu es une charge, tu es une charge » on finit par y croire et à se licencier soit même pour ne plus être une charge, un peu comme un gosse à qui on dit sans arrêt « tu es un bon à rien » et bien il le sera,
    le capitalisme est bien fait quand même, persuader les salariés qu’ils sont des boulets
    vivement un nouveau 1793 pour leur prouver le contraire


    • hugo BOTOPO 17 mars 2017 15:17

      @flourens
      D’accord pour la remarque sémantique : les prétendues charges sociales sont des cotisations sociales, des « salaires solidairement répartis (différemment selon les couvertures : chômage, vieillesse, maladies..). »
      La question de leurs montants prétendus élevés peut mettre en cause l’efficacité des frais de gestion (actuel 3%), et les coûts des prestations médicales (médecins, hôpitaux, médicaments, analyses...) au vu de leur efficacité !


    • Petit Lait 17 mars 2017 15:33

      @flourens

      Pour l’employeur, il s’agit bien d’une charge. L’employeur « cotise » pour son employé pas pour lui. Il en paye la charge. Cette charge se rajoute sur le salaire versé à l’employé. 

      Vu de l’employé, cette cotisation lui enlève du disponible. Vu de l’employé toujours, cette cotisation ne suffit pas à lui garantir un niveau de retraite suffisant, ni à payer l’entier de ses frais médicaux le cas échéant, ceci malgré l’un des niveaux de « cotisation » les plus élevés du monde.

      Tant d’un point de vue de l’employé que de l’employeur, il y a qqchose qui cloche, non ? 

      Même si par la magie de la sémantique de gauche, la charge devient cotisation....

    • Petit Lait 17 mars 2017 15:39

      @flourens

      J’ajouterais que les dividendes ne sont pas une charge, puisqu’ils sont la distribution aux actionnaires, du bénéfice réalisé, soit le reliquat une fois toutes les charges payées... 

      La comptabilité (revenus/charges) ne s’encombre pas de sémantique et encore moins de pseudo philosophie stalinienne (la référence faisant froid dans le dos...)... Elle se contente de compter ce qui rentre et sort et d’en optimiser le flux... 

    • flourens flourens 17 mars 2017 16:08

      @Petit Lait
      pour l’employeur, c’est aussi une cotisation, d’ailleurs c’est calculé sur la feuille de paie
      le niveau de retraite insuffisant est du aux allègements de cotisations soit disant pour l’emploi, dans les faits, plus on a allégé plus il y a eu de chômage, n’y aurait-il pas un problème
      et ce qui cloche c’est que 10 points sont passés du salaire aux dividendes, et quoi qu’on en pense, les dividendes sont bien une charge, d’autant plus qu’ils ne rémunèrent aucun travail


    • Petit Lait 17 mars 2017 16:35

      « @flourens

      Vous devez avoir raison alors... donc continuons ainsi et même, rajoutons-en une couche, histoire d’être sûr de pouvoir avancer l’age de la retraite et voyons bien combien d’investissement tout cela aura généré et donc combien d’emplois tout cela aura crée. C’est de toutes façons ce que font tous vos politiciens, tous bords confondus depuis des lustres. Dès qu’il y a une chance qu’il en soit autrement, les chômeurs descendent dans la rue (on sait jamais, dès fois qu’ils trouvent un travail, ils préfèrent pas !) ou c’est par pseudo allègements de toutes façons totalement illisible et totalement improductif, sauf à être une multinationale française, qui elle va en profiter sans que cela ne généré le moindre investissement. Le système est vicié, pourri est totalement dévoyé par les démagos de tous bords, et les gens comme vous crient au scandale dès qu’il y a la moindre volonté de changement. Ce pseudo article est même en train de nous dire que quand un employé coûte 2X ce qu’il touche à son entreprise, c’est pas encore assez !


       »pour l’employeur, c’est aussi une cotisation, d’ailleurs c’est calculé sur la feuille de paie" : ça reste une charge, qui ne sera pas investie en recherche, qui ne servira pas à engager un employé supplémentaire, sur laquelle aucun impôt ne sera prélevé (ça devrait vous parler ça), qui ne sera pas distribuée en dividendes (et donc réinvestie ou dépensée plus loin), bref, c’est une charge. Même si cela sonne mieux à vos oreilles de parler de cotisation. 

    • Petit Lait 17 mars 2017 16:37

      @flourens

      « d’ailleurs c’est calculé sur la feuille de paie » : la part de l’employé en deçà du salaire brut oui, mais pas la part de l’employeur, en amont du salaire brut. 


  • GASTON7864 9 avril 2017 17:23

    Article très intéressant qui m’a fourni des éclaircissements.
    Il n’est pas normal de transférer toutes les charges sociales sur les consommateurs. Les entreprises ne vont pas baisser leur produits de 5 %.
    Je propose une autre solution voir :
    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/idee-d-un-centriste-convaincu-pour-191390
     


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