samedi 6 décembre 2014 - par Patrick Samba

Le mystère des drones, à Fessenheim et ailleurs, s’épaissit

L’ensemble des médias semble installer un silence grandissant sur les survols de centrales nucléaires par des drones bien que ceux-ci n’ont toujours pas cessé. Ils s’en sont un temps enflammés, mais alors que les survols continuent et qu’aucun auteur n’a toujours été appréhendé, les médias s’en désintéressent. Ainsi c’est subrepticement et sans précision, comme je le soulignais dans mon précédent article, qu’Atlantico dans son édition du 24 novembre, à la fin d’un article de Christian Combaz, donnait cette information : « (Dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 novembre, deux autres drones ont été repérés en Seine-Maritime et dans le Tarn, ndlr) ».

Centrale de Golfech

La Dépêche du Midi en revanche continue à informer. Néanmoins son dernier article a très nettement réduit ses précisions, et donc sa taille, contrairement aux précédents, comme si le journal craignait de déranger. En particulier la gendarmerie et l’armée qui n’ont capturé aucun drone, ni localisé le moindre télé-pilote bien que nous en soyons à plus de 35 survols sur l’ensemble du territoire. Dans son édition du 2 décembre, La Dépêche, relayée par les Echos et Le Point, annonce donc brièvement - alors qu’on aurait pu s’attendre à l’inverse dans la mesure où l’espace aérien de la centrale de Golfech subissait sa troisième intrusion - que la veille un hélicoptère de l’armée a pour la seconde fois pris un nouveau drone en chasse. Ce qui, dans cette affaire, n’est tout de même pas sans constituer un véritable évènement. La poursuite s’est de nouveau soldée par un échec, comme dans la nuit du 30 octobre au cours de laquelle un drone avait été suivi sur 9 km depuis le sol, et le 12 novembre par un hélicoptère.

Apparemment les forces de sécurité se refusent à utiliser eux-mêmes des drones avec caméra qui leur permettraient portant de pister sans doute plus facilement ces si mystérieux drones. 

Une première fois le 1er novembre, dans un article très détaillée, l’un des plus précis que l’on ait pu lire dans l’ensemble de la presse pour cette affaire de drones, la Dépêche du midi indiquait qu’un survol avait eu lieu dans le début de la nuit du jeudi 30 octobre. Un drone d’une envergure de 60 cm à quatre hélices fut pris en photo lors de ses deux passages par deux gendarmes du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG) de Golfech, une unité spécialisée dans la surveillance des sites nucléaires français et composée en Tarn-et-Garonne de 38 militaires qui protègent en permanence la centrale. Le drone fut ensuite suivi sur 9 km grâce à sa propre lumière visible de loin, pour être finalement perdu.

A partir du jeudi 8 novembre deux « gazelles » du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau commencèrent à assurer une surveillance aérienne du site.

Le mercredi 12 novembre ce sont deux drones cette fois, et identiques à celui du 30 octobre, qui survolèrent la centrale de Golfech effectuant plusieurs passages entre 21h30 et 23h. Mais l’intervention des gazelles n’offrit aucun succès. Le maire, « actif représentant de l'association des représentants des communes d'implantation de centrales nucléaires, ne cachait pas son exaspération sur le manque d’informations des autorités locales. « Il y a de l'inquiétude d'autant que l'on se rend compte que les pilotes de ces drones ne sont pas des plaisantins et qu'il n'y a aucune revendication. Ce sujet préoccupant me gêne aussi car je n'ai aucune info, ni explication officielle de l'État. » »

Enfin le lundi 1er décembre, c’est vers 9 heures du matin qu’un drone a été pris en chasse entre Valence et Goudourville par une Gazelle du 5e régiment d'hélicoptères de Pau. Sans résultat, et bien que cette fois-ci le viol de l’espace aérien ait eu lieu en plein jour.

 

Mystères

Cette poursuite d’hélicoptères du 12/11, contestée par le général de Brigade de gendarmerie, Pascal Bonnaud, lors de l’audience du 24/11 de l’OPECST à l’Assemblée nationale (à écouter à 2h 01 de la vidéo. Il affirma même qu’aucune poursuite par hélicoptère n’avait eu lieu en France, et fut aussitôt contredit par Yannick Rousselet de Greenpeace évoquant, lui, le cas de Flamanville), n’est pas le seul élément de cette affaire à subir des appréciations contradictoires ou énigmatiques. L’absence de photos des drones en est un autre. Comme le journaliste de La Dépêche le précise dans l’édition du 1er novembre, « les militaires du PSPG ont eu le temps de prendre des clichés ». Et il est probable que d’autres gendarmes sur d’autres sites ont en fait de même. Mais aucune photo à ce jour n’a été publiée.

Il en est de même pour la date du premier survol sur le territoire français. Pour certains la première intrusion de l’espace aérien d’une centrale serait survenu le 5 octobre, sur le site de Creys-Malville. Pour d’autres un premier survol aurait eu lieu le 14 septembre, allongeant la durée de l’opération à désormais presque trois mois.

Mais l’aspect le plus mystérieux de cette affaire de drones demeure bien entendu le motif des survols, l’identité de leurs auteurs et l’impuissance réelle ou feinte des forces de surveillance des installations nucléaires.

 

Les pistes n’ont guère variées depuis la semaine dernière et peuvent être abordées selon trois éclairages :

-soit la DGSI et la gendarmerie ont pour consigne de ne pas intercepter les drones ni les télé-pilotes, mais seulement de les surveiller dans l’hypothèse où l’opération relèverait d’un service secret étranger.

-soit ses agents manœuvrent eux mêmes les drones, ce qui constutue l'option la plus improbable (tests de sécurité afin d’améliorer la surveillance des centrales, false-flag pour imposer une législation très sévère sur les drones, accroissement de la politique sécuritaire afin, entre autre, de lutter contre les « djihadistes verts », etc…). 

-soit ils font preuve d’une inquiétante incompétence. 

 

La dernière hypothèse s’applique dans le cas où il s’agirait de geeks antinucléaires isolés (une nouvelle génération d’activistes par exemple, ou encore les déboulonneurs de pylônes, le groupe de Tarnac…), comme l’a évoqué Greenpeace, laquelle dément par ailleurs toute responsabilité. Mais la célèbre ONG n’en reste pas moins hautement soupçonnable. Il s’agirait donc de groupes isolés, mais déterminés à faire éclater l’irresponsable mensonge de l’invulnérabilité des sites nucléaires.

Cette option est également à retenir si l’on incrimine les signataires de l’appel solennel à la fermeture de Fessenheim comportant une date-butoir au 31 décembre 2014, et signé par de nombreux représentants de partis (Noël Mamère, Martine Billard (PG), Corinne Lepage (CAP 21), Julien Bayou (EELV), Isabelle Attard (Nouvelle Donne), Clémentine Autain (Ensemble !)…), en association ou non avec Greenpeace. Ils peuvent effectivement être également suspectés soit d’avoir initié, soit de couvrir l’opération, d’autant qu’aucun démenti n’a été émis, contrairement à Greenpeace et au Réseau Sortir du nucléaire. Par ailleurs l’un des promoteurs de l’appel a reçu plusieurs mails de menace voilée, ce qui est le signe qu’ils gênent.

Et puis il ne faut pas exclure une possible collusion de tous ces groupes précédemment cités ou d’une partie d’entre eux.

En revanche la première option s’imposerait si l’opération est en rapport avec l’affaire des Mistrals russes qui devaient être livrés en novembre ; la France faisant alors l'objet de pressions sous une forme inédite. Le 25 novembre, François Hollande a annoncé la suspension de la livraison à la Russie d'un premier bâtiment « jusqu'à nouvel ordre », car la « situation actuelle dans l'est de l'Ukraine ne le permet toujours pas ». Dans un premier temps la Russie a réagi en affirmant qu’elle ne porterait pas plainte si la problématique trouvait à se résoudre avant la fin de l’année, puis elle a accentué la menace (Le Mistral au centre du jeu politique France-Russie). Ce qui pourrait expliquer la permanence des survols.

Mais la France est engagée sur bien d’autres fronts, et le projet de vote à l’Assemblée nationale de la reconnaissance d’un Etat palestinien n’en était peut-être pas l’un des moindres.

 

Patrick Samba



57 réactions


  • Patrick Samba Patrick Samba 6 décembre 2014 09:00

    Bonjour,

    difficile d’interpréter, au regard des observations soulevées dans mon article, le dernier article paru dans la Dépêche du Midi sur cette affaire de drones : Drones  : deux radars de l’armée mobilisés autour de la centrale. En effet, contredisant ce que j’ai écrit dans l’article, celui-ci est de nouveau très détaillé. Mais en revanche il dément les informations du précédent article du 2 décembre…. 

    Et cet article est d’autant plus curieux qu’il parle de radars modulaires de la Marine désormais mobilisés à proximité de la centrale de Golfech, quand pourtant Denis Mercier, général, Chef d’état-major de l’armée de l’air, avoua que « les radars de l’armée n’étaient pas adaptés à la détection de ces drones  » lors de l’audition du 24 novembre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) (OPECST  : Drones et sécurité des installations nucléaires - Lundi 24 novembre 2014 - Vidéos de l’Assemblée nationale).


    • Patrick Samba Patrick Samba 7 décembre 2014 08:55

      Bonj’ tonimarus45 ?

      tartuferie, tartuferie... tout d’abord évoquer les Russes ce n’est pas les accuser forcément. C’est situer le contexte. Ensuite si vous aviez lu mon précédent article, vous auriez eu cette chance inouïe de découvrir un peu plus ma prose, et qu’elle interrogeait également l’éventuelle implication étasunienne. Les USA ont fait pression sur la France pour ne pas livrer les Mistrals. Dans l’hypothèse de leur implication, soit ils ont arrêté puisque satisfaits et le relais a été pris par d’autres (tels que des journalistes belges, luxembourgeois, allemands, suisses,etc..., cf + bas. Mais également les Russes), soit ils continuent un temps afin que l’arrêt des survols ne signe pas l’identité de leurs auteurs....
      .
      Que nous disiez-vous qu’avait enseigné Audiard ?


  • Doume65 6 décembre 2014 11:52

    «  soit ses agents manœuvrent eux mêmes les drones, ce qui constitue l’option la plus improbable »

    Je ne vois pas en quoi cette option est improbable. J’aimerais bien qu’on m’explique. Personnellement, j’évalue cette solution comme la plus probable, surtout après lecture des infos délivrées dans cet article. Et j’imagine que dans quelques temps, après je ne sais quels processus, cela va déboucher sur de nouvelles lois liberticides dans un contexte de « guerre contre le terrorisme ».


    • Patrick Samba Patrick Samba 6 décembre 2014 14:25

      Doume65,
      expliquer en quoi l’option 2 est la plus improbable ? Mais en proportion de la probabilité des deux autres !

      Maintenant, même dans l’hypothèse où il s’agirait d’une opération menée par un groupe de geeks anti-nucléaires, selon votre opinion, l’option 1 pourrait tout à fait s’appliquer : les forces de sécurité laisseraient faire tout simplement, elles n’auraient même pas à manoeuvrer elles-même les drones !
      And so on...


    • Doume65 7 décembre 2014 18:55

      « expliquer en quoi l’option 2 est la plus improbable ? Mais en proportion de la probabilité des deux autres ! »

      Oh là là, faudrait chausser des lunettes ! Je ne dis pas que c’est la plus improbable, je soutiens le contraire. C’est vous qui utilisez le qualificatif « d’option hautement improbable »

      Je vous cite :

      « 
      Les pistes n’ont guère variées depuis la semaine dernière et peuvent être abordées selon trois éclairages :

      -soit la DGSI et la gendarmerie ont pour consigne de ne pas intercepter les drones ni les télé-pilotes, mais seulement de les surveiller dans l’hypothèse où l’opération relèverait d’un service secret étranger.

      -soit ses agents manœuvrent eux mêmes les drones, ce qui constutue l’option la plus improbable (tests de sécurité afin d’améliorer la surveillance des centrales, false-flag pour imposer une législation très sévère sur les drones, accroissement de la politique sécuritaire afin, entre autre, de lutter contre les « djihadistes verts », etc…).

      -soit ils font preuve d’une inquiétante incompétence.
       »

      --------------------------------------------------

      « Maintenant, même dans l’hypothèse où il s’agirait d’une opération menée par un groupe de geeks anti-nucléaires, selon votre opinion »

      Décidément, on prendra soin de ne pas oublier les verres progressifs lors de l’élaboration des lunettes !

      Qu’est ce que j’ai dit ? Que j’évalue comme le plus probable que les agents de la DGSI et la gendarmerie soient aux manettes dans cette histoire. Selon vous ces gens-là sont des « geeks anti-nuclaires » !?


    • Patrick Samba Patrick Samba 7 décembre 2014 19:39

      Quand vous vous avisez de conseiller des lunettes, vérifiez bien que vous avez mis les vôtres !!!
       smiley  smiley

      « Je ne dis pas que c’est la plus improbable, je soutiens le contraire » : j’avais bien compris ! Et c’est pourquoi j’ai répondu à la question de votre post précédent sur la raison pour laquelle je pense que l’option 2 est improbable.


    • Doume65 8 décembre 2014 00:56

      « j’avais bien compris ! »

      Tellement bien que vous en concluez que j’avance que ce sont des geeks qui ont fait le coup !
      C’est ce qui a fait que j’ai compris de travers (je le reconnais) votre question-réponse assez ambiguë.


    • Patrick Samba Patrick Samba 8 décembre 2014 11:19

      Détrompez-vous, j’avais bien compris que c’était ce moyen d’introduire des lois « liberticides » qui vous parait l’option la plus probable. Moi je n’y crois pas du tout. Pas besoin de false flag pour ça... Pour attaquer l’Irak et s’emparer du pétrole du Moyen-Orient sans accord de l’ONU, et quelques autres motifs « accessoires » (ils ont quand même détruit le Pentagone en un lieu précis avec un missile), certains ont utilisé des false-flag, mais pour des lois contraignantes sur les drones en France...
      A moins bien sûr qu’il s’agisse d’un groupe d’extrème-droite style Soral etc... Seraient bien capables...


    • Doume65 16 décembre 2014 21:32

      16 décembre.
      Un article sur ... Agoravox nous apprend que :

      « le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) a publié une note annonçant qu’un appel à projets « flash » sur la protection de zones sensibles vis-à-vis des drones aériens va être publié le 18 décembre.
      Objectif de cet appel flash ?
      « Le développement rapide de démonstrateurs permettant la détection voire la neutralisation de drones aériens »  »

      Conclusion : cela ressemble de plus en plus à des false flag dont le but est l’acceptation par la population de dépenses nouvelles en protection anti-drones et anti-on-verra-quoi-plus-tard.


    • Patrick Samba Patrick Samba 17 décembre 2014 13:18

      Je vous l’ai dit, je ne crois pas à un false-flag, mais, et je l’ai écris dans l’article que vous citez, je crois à « à quelque chose malheur est bon ».
      Qu’ils profitent de la situation, oui c’est certain, mais qu’ils l’aient provoquée, je n’y crois pas.

      Mais je peux me tromper....


    • Patrick Samba Patrick Samba 18 décembre 2014 14:05

      Pourquoi je n’y crois pas : la balance avantage - risque me parait pencher beaucoup trop nettement du coté risque.
      L’industrie nucléaire est l’une des industries les plus protégées de l’Etat. En aucune manière il ne faut attirer l’attention sur la vulnérabilité des installations nucléaires et l’impuissance des moyens de sécurité.

      Et puis pour introduire des législations draconiennes sur les drones, non seulement il y a d’autres moyens, mais en plus elles le sont déjà : cf commentaires et liens de Ruut plus bas.

      (au fait j’ai compris votre incompréhension de mon commentaire : morceau de phrase et virgules mal placés. Ça aurait dû être écrit de la façon suivante : «  l’option 1 pourrait tout à fait s’appliquer selon votre opinion : ». Mais ce sont des commentaires écrits à toute vitesse, contrairement aux articles qui me demandent beaucoup de temps...)


  • JMBerniolles 6 décembre 2014 12:14

    Ah !  Fessenheim, Samba  les affaires de la mouvance anti nucléaire primaire dans le sillage de Grenpeace ne vont pas fort.

    En Belgique, avec les ennuis sur les réacteurs nucléaires de Doel et le feu sur un transfo à Tihange, la hantise d’un Black out électrique l’hiver qui vient, commence à prendre le pas sur tout le reste.

    De plus en plus les gens comprennent qu’électronucléaire et stabilité du réseau électrique sont intimement liés.

    Alors ce nouvel article de noyage de poisson essaie d’attiser de nouvelles peurs. La menace étrangère.

    Il y a d’ailleurs eu une manipulation médiatique à propos de déclarations de Bernard Bigot, Administrateur général du CEA. Qui a fait la mise au point suivante pour Sciences et Avenir :

    De son côté, Bernard Bigot, joint par téléphone par Sciences et Avenir, nous a également affirmé que ses propos avaient été mal compris. "Je n’ai jamais dit cela ! s’exclame-t-il. J’ai dit que ces survols pouvaient être le fait d’organisations anti-nucléaires internationales. Cela n’a rien à voir avec la notion de ’puissance étrangère’ qui, elle, implique la présence d’un État" précise le directeur du CEA.

    Greenpeace correspond pleinement à la définition d’organisation internationale anti nucléaire. J’ajouterai primaire et je rappellerai également que le fonctionnement de cette organisation quasi militarisée est autoritaire et que son financement est pudiquement qualifié de suspect, opaque … par nos médias.



    • Patrick Samba Patrick Samba 6 décembre 2014 14:52

      Ah Berniolles ! Oserais-je vous appeler Cher Inénarrable Berniolles, comme le Grand Maitre Layly Victor a eu la délicaresse de m’appeler ? (au fait que pensez-vous de ses excès de langage ? Vous approuvez ?)

      Mais quand même je crois que je vais finir par vous appeler CIB ou CI Berniolles parce que ce que vous nous sortez là dépasse presque l’entendement. Et vous étiez responsable de la sureté nucléaire avec des raisonnements pareils ? On a eu beaucoup de chance de n’avoir pas eu d’accident majeur !...

      Ainsi ce sont les affaires des antinucléaires qui ne vont pas fort avec les centrales de Doel et de Tihange !!! C’est le monde à l’envers ! Vous nous parlez d’accidents survenant dans des centrales et ce sont les antinucléaires qui ont du souci à se faire ???
      Remarquez, oui, mais comme toujours, puisque justement ils dénoncent sans arrêt ces risques aux conséquences potentiellement démentielles !

      Et en plus ces « incidents » pourraient provoquer un black out !
      Et vous concluez, peinard, que "De plus en plus les gens comprennent qu’électronucléaire et stabilité du réseau électrique sont intimement liés" !!!
      Un black out : la stabilité !!! C’est vraiment le pompon, Cher.. Berniolles !!!....

      .
      .
      Concernant Bernard Bigot, du CEA, pourquoi tout ce verbiage et référence journalistique si vous ne nous dites pas la teneur de ses déclarations, dont il dément les interprétations, et dans quel cadre ils les a faites ?

      Bien à vous


    • JMBerniolles 6 décembre 2014 18:41

      Monsieur Samba

      Je n’ai nullement l’intention de cacher les problèmes que peuvent rencontrer les centrales nucléaires.
      Pour Tihange le problème ne concerne pas le nucléaire. Dans ce cas, les réacteurs ont été placés en arrêt chaud afin de pouvoir redémarrer rapidement.

      Il est exact qu’il y a depuis quasiment le départ un problème de micro fissures sur les cuves des PWR. Des études ont été faites fin des années 70 et cela a donné lieu à un code case ASME.

      Cela ne vous dit rien sans doute, mais ça signifie que l’on s’est assuré de la tenue mécanique des cuves. En France les réacteurs marchent depuis près de 40 ans avec ce problème qui a été maîtrisé. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut le négliger. En Belgique quelques cuves, d’un autre constructeur, donnent plus de soucis apparemment. Que diriez vous si cette question était passée sou silence et non étudiée ?

      La manière dont vous me considérez m’est profondément indifférente. Je ne me cache pas et finalement les lecteurs sont juges.

      Je sais parfaitement que lorsqu’on s’engage on prend des coups.

      Apparemment vous avez du mal à vous y faire ; Mon ami Victor est un très bon physicien qui a du mal à supporter votre arrogance et le vide technique de vos arguments, quand ce ne sont pas des contre vérités affirmées avec aplomb.

      Vous avez parfaitement compris ce que veut dire l’Administrateur général du CEA encore en poste pour peu de temps : « Greenpeace est à l’origine d’une bonne part de ces survols de centrales nucléaires par des Drones »
      Il souligne de plus à juste titre que Greenpeace est une organisation étrangère.
      Je pense que la majeure partie des français ne sont pas d’accord pour qu’une organisation étrangère leur impose l’abandon de leur électronucléaire




    • Layly Victor Layly Victor 7 décembre 2014 11:26

      Herr doctor Samba

      Je vais encore me livrer, comme vous dites, à des excès de langage.
      Je rappelle que vous avez dit vous même, dans un de vos articles récents, que votre objectif, en balançant un article toutes les semaines, bénéficiant d’une surprenante promotion de la part d’Agoravox, eu égard à la médiocrité du contenu, est de faire apparaître le nom Fessenheim avec une grande fréquence, pour les statistiques et pour faire pression sur la bande de bras cassés de l’Elysée.
      Votre but n’est donc absolument pas l’information, et vous en seriez bien incapable, vu que vous en grapillez des bribes sans trop comprendre et que vous les mettez à votre sauce. La connaissance demande patience et efforts, et vous êtes trop paresseux pour cela.

      Au sujet de la fermeture de Fessenheim, c’est définitivement non. On vous a déjà expliqué que la fragilisation du réseau, surtout dans ce secteur centre Europe, à cause de la folie verte Allemande et de l’intermittence qu’elle provoque, fait que la centrale de Fessenheim est un point stratégique. S’il y a fermeture d’un réacteur, ce sera à Flamanville, et pas avant la mise en service de l’EPR. Mamère, Duflot, Lepage et compagnie ont beau pleurer des larmes de crocodile, ce sera comme çà (il faut bien qu’ils justifient leur rémunération importante de parasites de la société).
      Entendons nous bien : je ne veux pas dire que les gens qui se soucient de sûreté ou d’environnement soient des parasites, bien au contraire. Je veux dire que ces gens qui se paient une vie de sardanapale sur le dos du peuple par le truchement de l’anti nucléarisme politique sont des parasites méprisables, parce que justement, ils se soucient de l’environnement comme de leur première chemise.
      A leur adresse, surtout à l’adresse de la Lepage, je rappelle que nous sommes au trentième anniversaire de la catastrophe de Bohpal :
      3 Décembre 1984- 25000 morts (5000 en quelques heures et 20000 dans les semaines qui ont suivi)- 550 000 personnes ayant encore aujourd’hui des séquelles- le sol toujours contaminé aujourd’hui : l’Union Carbide a revendu l’affaire et le repreneur, l’entreprise Dow, refuse de s’en occuper. C’est la plus grosse catastrophe industrielle de tous les temps.
      Tout le monde s’en fout. Ce drame n’atteint pas le niveau de votre éminente conscience, car ce ne sont que des Indiens pauvres.


    • Layly Victor Layly Victor 7 décembre 2014 11:54

      herr doktor Samba (suite)

      Je ne vous reproche pas d’être indifférent à cette misère. Vous êtes très occupé avec ces drones diaboliques (c’est un peu la même histoire que la bête du Gévaudan). Je reproche à ces escrocs intellectuels que sont Mamère, Duflot et Lepage de faire semblant de se soucier d’environnement alors qu’ils sont insensibles à la misère du monde.
      De plus, je vous fait remarquer que vos amis de Greenpeace ont toujours été très silencieux sur le drame de Bohpal, plus récemment sur AZF à Toulouse et , encore plus récemment, sur la catastrophe du Rana Plaza au Bengladesh (1843 morts)

      Pour en revenir au nucléaire, c’est nous qui avons attiré l’attention sur les problèmes de stabilité du réseau et le rôle important des réacteurs nucléaires dans la puissance socle. C’est une argumentation qui a été présentée par les syndicalistes de Fessenheim. Il est possible que l’on veuille démontrer par ces survols que personne n’a jamais vus (sauf la dépêche du midi, ce torchon infect) que les centrales nucléaires ne peuvent pas assumer ce rôle de protection du réseau.

      Ce qui est gagné en tout cas, c’est que les hypothèses fumeuses d’accident nucléaire ne sont plus soutenues que par le grand maître de la secte du temple solaire Cabanel. Je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler que les études de scenarios type station blackout font partie depuis longtemps des études de sûreté.

      Dernier point. On envisage sérieusement pour le 15 Juin 2015 la sortie de l’Italie de l’Euro (plutôt l’éviction), suivie trois mois plus tard de l’éviction de la France de l’Euro, avec pour conséquences : augmentation massive de la facture énergétique, baisse massive des salaires et des retraites, augmentation massive des impôts, voire (c’est envisagé) prélèvements sur les comptes bancaires.
      Croyez vous que le gouvernement ait les moyens de sacrifier des réacteurs en état de marche et de jouer au Poker avec les éoliennes pour faire plaisir à des bobos écolos à la Hulot ?


    • Patrick Samba Patrick Samba 7 décembre 2014 17:00

      « ces survols que personne n’a jamais vus (sauf la dépêche du midi, ce torchon infect) » :

      oooohh... même les journalistes qui font correctement leur travail vous les méprisez et les injuriez.... qui est-ce qui a donc une quelconque valeur à vos yeux ? Les dirigeants de Tepco, c’est ça, n’est-ce pas ?

      Mais vous avez raison, et je confirme, personne n’a jamais vu les survols.... juste les drones....


    • Layly Victor Layly Victor 7 décembre 2014 19:58

      Patrick Samba

      Concernant la dépêche du Midi, vous vous souvenez sans doute de l’affaire Dominique Baudis. Ils étaient sûrs, à 100%, de sa culpabilité ! C’est çà pour vous les journalistes qui font correctement leur travail : ceux qui ne vous disent que ceux que vous voulez entendre. Je conçois que toute la presse en France est aux ordres de l’Empire de la finance internationale et de ceux qui veulent détruire notre économie ou des tenants de la pensée unique. Soit, c’est leur gamelle. Mais, pour la dépêche du Midi, c’est le fond du fond du cloaque.
      Les journalistes qui font correctement leur travail, je leur tire mon chapeau, sachant qu’ils ont tous été virés de France. Ils ont payé leur conscience professionnelle du prix de l’exil. Les derniers qui essaient de continuer à exercer réellement leur métier sont victimes d’insultes, de chasse aux sorcières et de dénonciations à la Police de la Pensée.

      Je constate que vous ne m’avez pas répondu sur l’absence de réaction de vos amis de Greenpeace et des « amis de l’environnement » Mamère, Hulot et compagnie sur le drame de Bohpal qui est toujours d’actualité : trente ans après, le sol sur lequel vivent des malheureux n’a toujours pas été décontaminé.
      La Tepco, elle, f ait ce qu’il faut pour décontaminer et rendre de nouveau habitable la zone autour de Fukushima. Et ce sera fait et bien fait, mais la presse n’en parlera pas.


  • ETTORE ETTORE 6 décembre 2014 13:34

    bah ! le silence n’engage à rien, il est de plus facilement utilisable à toutes fins futures. tout en cachant pour le moment, la réalité.

    c’est peut être ce que se disent les « autorités compétentes » 
    En faire trop ? démentir sans arrêt ? vaut mieux passer pour des incompétents au yeux des Français
    De toute façon un peu plus ou un peu moins, au point où ils en sont............une buse aurait fait un meilleur carton.

    • Patrick Samba Patrick Samba 6 décembre 2014 15:07

      ETTORE, et bien justement, personnellement je ne crois que ça réjouisse les forces de sécurité (DGSI, gendarmerie...) de passer pour des incompétents, que ce soit aux yeux des français ou à ceux de l’étranger .
      Et les autorités le savent bien, et c’est pourquoi la situation peut devenir intenable.
      Mais des articles comme celui-là leur apportent au moins ce bénéfice de faire savoir qu’il s’agit peut-être d’une « incompétence » contrainte, imposée par des considérations hautement géopolitiques...
      Et tout en dénonçant l’incroyable vulnérabilité des sites nucléaires...

      .
      Et a contrario s’il est question réellement d’une puissance étrangère, ce genre d’article ne doit pas l’arranger...


  • amiaplacidus amiaplacidus 6 décembre 2014 14:15

    Dormez braves gens, dormez en paix. L’autorité de sûreté nucléaire, l’armée, la marine, le gouvernement, etc, etc, veillent sur vous.

    Vous pouvez dormir tranquillement, le nucléaire est parfaitement sûr, on maîtrise tout, absolument tout et en tout temps.


  • Arthaud Arthaud 6 décembre 2014 15:39

    Excellent papier, vous aussi vous faites sortir Agoravox en premier dans Google actualité ..

    Sur le fond : l’essentiel de l’investigation se trouve tout en queue

    Bien cordialement


    • Patrick Samba Patrick Samba 6 décembre 2014 16:38

      Merci M.C. Arthaud.

      Pour certain(e)s l’essentiel se niche souvent en queue, mais dans le cas présent ça dépend beaucoup de son idéologie...
      Mais pas que...


  • alanhorus alanhorus 6 décembre 2014 16:47

    C’est surement de l’espionnage, ils sont pas prés de revenir...


    • robin 7 décembre 2014 09:01

      Rien de l’extérieur des centrales ne mérite d’être espionné, surtout qu’on a la même chose en zoomant depuis chez soi avec Google earth.


  • Duke77 Duke77 6 décembre 2014 17:29

    Des drones ailleurs qu’en France (google est ton ami). Reconnaissane de l’Etat palestinien par l’UE... Pression d’Israel.


  • Tillia Tillia 6 décembre 2014 18:34

    Quand je pense qu’il y a eu des dizaines de survol et que pas un seul fusil n’en a dégommé un ! On est pourtant en période de chasse   


  • MR MERLIN MR MERLIN 6 décembre 2014 19:18

    Deux remarques,

    des drones de 60cm que l’on n’ arrive pas a intercepter avec les moyens mis en œuvre, c’est tout simplement impossible,

    de l’autre côté si l’on peut dire, des manipulateurs de drones jamais inquiétés, malgré le nombre et la fréquence.

    Une seule possibilité, ce sont des services secrets « Amis »


  • MR MERLIN MR MERLIN 6 décembre 2014 19:33

    Cette histoire me rappelle ce qui c’est passé dans les eaux côtières Suédoises il y a quelques semaines :

    Un sous-marin inconnu ( Puisque inconnu forcément russe, c’est plus simple pour tout le monde) c’est promené durant plusieurs jours au nez et à la barbe de la marine suédoise qui est l’une des plus performantes au monde dans la chasse aux sous-marins ;

    Sans aucun résultat, coïncidence ?


    • robin 7 décembre 2014 09:03

      Bref : ça sent surtout la grosse opération d’enfumage médiatique, et plus gravement le false flag pour préparer une saloperie bien pire que le 11 septembre.


  • Duke77 Duke77 6 décembre 2014 21:45

    Des drones en Belgique aussi depuis cet été :http://m.rtl.be/?site=info&newsid=1147530


    Oubliez la piste Russe...

    • Tillia Tillia 7 décembre 2014 00:43

      Oui mais en Belgique on sait à qui sont les drones


    • Patrick Samba Patrick Samba 7 décembre 2014 08:33

      Duke77, vous avez des liens pour les drones depuis l’été en Belgique ?
      Sinon merci pour celui-là, où l’on constate que dans certains pays des journalistes mouillent la chemise...

      .
      Tillia : pertinent complément !


  • Ruut Ruut 7 décembre 2014 06:14

    Vous imagines si ces drones sont de l’EI et font du ciblage GPS pour tirer des missiles sur toutes les centrales en même temps (les transformateurs et les piscines.
    En 5 min blackout total européen.
    C’est trop fort le nucléaire pour avoir des blackout, avec risque de pollution sur 4,5 milliards d’années.


    • Patrick Samba Patrick Samba 7 décembre 2014 08:35

      Même pas besoin de missiles, Ruut


    • robin 7 décembre 2014 09:09

      Pour cibler quoi ? Rien de l’extérieur des centrales n’est secret puisqu’on peut même visionner certaines d’entre elles chez soi tranquillement avec Google Earth.


    • Layly Victor Layly Victor 7 décembre 2014 20:15

      Ruut

      Je suis un imbécile complet, doublé d’un abruti total. J’ai soutenu un doctorat d’état en physique nucléaire (bac+11), j’ai ensuite passé trente ans dans le nucléaire, et je ne savais même pas qu’il y avait des radioisotopes ayant une durée de vie de 4,5 milliards d’années (j’avais entendu parler de 8 jours pour l’Iode 131, 30 jours pour le Césium 127, 60 jours, 90 jours et même jusqu’à mille ans pour les radionucléides à très longue durée de vie, mais qui ont une activité très faible).
      Votre savoir m’éblouit ! Il est vrai que dans les milieux chamaniques, ésotéristes Mayas ou pèlerins de Bugarach, il y a des gens qui détiennent une avance scientifique considérable.


    • Patrick Samba Patrick Samba 7 décembre 2014 22:06

      « Je suis un imbécile complet, doublé d’un abruti total »

      Layly Victor, vous vous faites du mal....


    • Doume65 17 décembre 2014 10:37

      « J’ai soutenu un doctorat d’état en physique nucléaire (bac+11), j’ai ensuite passé trente ans dans le nucléaire, et je ne savais même pas qu’il y avait des radioisotopes ayant une durée de vie de 4,5 milliards d’années »

      L’uranium 238 a une demi-vie de 4.47 milliards d’années. C’est quelque chose que tout bachelier sait approximativement (c’et facile à se rappeler, c’est plus ou moins l’âge de la Terre.)
      Le potassium 40, le rubidium 87 et le rhorium 232 ont une demi-vie située entre 1.26 et 48.8 milliards d’années.

      Il eu fallut ne pas dormir pendant les heures de cours durant ces onze années.
      Un p’tit tour sur wikipedia ou wikipedia, par exemple ?

      Mais ceci ne fait pas de toi un « un imbécile complet, doublé d’un abruti total ». juste quelqu’un qui ne sait pas tout. Un mec normal, quoi.


    • Patrick Samba Patrick Samba 17 décembre 2014 13:21

      Hou là !....

      Je sens que le prochain commentaire de lui sur un de mes articles, il va s’en souvenir....


  • robin 7 décembre 2014 08:58

    2 choses sont particulièrement intriguantes : L’absence de photos et l’incapacité des autorités à les traquer... Ca ne vous rappelle rien ? ........les OVNIS.


    Ou alors peut être parce qu’ils sont très inhabituels et que leurs formes dovenit être cachées du public et des analystes d’internet ? dans tous les cas leurs caractéristiques fait que ce ne sont pas pour le moins des engins à la portée du premier plaisantin venu. Donc de la par d’une organisation civile ou militaire qui s’en fout le cas écheant de perdre un engin d’au moins 5000 euros dans le meilleur des cas.

    • robin 7 décembre 2014 09:06

      Ou alors plus simplement ces drones n’existent pas et on a plutôt affaire à un false flag en préparation......on a de graves soucis à se faire si le nucléaire est impliqué !


    • Patrick Samba Patrick Samba 7 décembre 2014 09:34

      robin, à Golfech les gendarmes qui se sont confiés au journaliste ont décrit les drones : 60 cm d’envergure et 4 hélices. Ce doit être vrai puisqu’ils auraient plutôt intérêt à dire qu’eux ne les ont pas vu ou qu’ils étaient trop éloignés pour pouvoir les décrire pour ne pas risquer le ridicule de l’impuissance. Ailleurs ce sont des salariés de centrales qui en ont décrit.


  • smilodon smilodon 7 décembre 2014 15:53

    Peuvent pas les descendre ces drones ??.. Ou veulent pas seulement ??..Adishatz.


    • Ruut Ruut 18 décembre 2014 13:08

      Je me pose aussi la question.
      Dans le cas de drones civiles un bon snipeur suffit, mais dans le cas de drones militaires surement blindés, c’est une autre histoire.


  • ETTORE ETTORE 8 décembre 2014 09:45

    ouvrir un Club de BALL TRAP au sein de chaque centrale.

    doit bien y avoir moyen ?

  • ETTORE ETTORE 12 décembre 2014 10:25

    Par Mari Jane @


    c’est bien ce que je me dis aussi
    depuis toujours la technique consiste à mettre un nom « commun » qui tranquillise tout le monde 
    c’était pareil avec « les soucoupes » rien que l’image d’une sous-tasse permettait de dédramatiser
    la chose.
    maintenant c’est les « drones », faut dire qu’avec ce jouet qui occupe des rayons entiers dans les super marchés, pour les cadeaux de Noêl, voilà un beau raccourci.
    ça ne veut pas dire que certains plaisantins, entraîné par la ramdam médiatique « opaque » autour de cet affaire, ne s’exercent pas avec leurs quadri-pales et caméra GOPRO à tenter l’interdit.
    Mais même là, pas de photo .
    Quand on sait que n’importe quel Pekin à un téléphone à porté de main.............
    en fait, soit il y a vraiment quelque chose qui se trame extérieur à notre pouvoir national
    soit on crée avec ce silence des prémices pour un but futur , et la la question est bien de savoir
    quel est ce but.

  • ecolittoral ecolittoral 13 décembre 2014 15:41

    Bref ! Ces jouets que sont les drones sont bien attrayants. Vu les fantasmes qu’ils provoquent ce serait amusant d’en utiliser......pour survoler l’Elysée, une base de sous mains, le vatican ou le commissariat du coin. Rien que pour voir les autres délirer comme vous le faites.


  • Samson Samson 23 décembre 2014 01:03

    Cà commence en Belgique aussi.
    http://www.lalibre.be/economie/actualite/un-drone-a-survole-la-centrale-nucleaire-de-doel-54958a3c3570e9972507022f

    Maintenant, quand quelqu’un s’offre un drone, j’imagine qu’il est vite las du survol de son jardin


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