samedi 1er novembre 2014 - par Patrick Samba

Qui de François Hollande ou de Ségolène Royal fermera Fessenheim ?

La question ne se pose, du moins sérieusement, que si un jour, lors de ce quinquennat, l’un ou l’autre finit par trouver le courage d’exécuter cet engagement pris par le PS en novembre 2011, lors d’un accord passé avec EELV en vue d’accéder au pouvoir.

J’ai bien écrit « courage » et je m’interroge. De quel courage peut-il bien s’agir ?

Car d’un strict point de vue philosophique, ou plus modestement du point de vue du souci de bien-être que l’on devrait avoir en politique en faveur de ses concitoyens, après Fukushima on perçoit mal ce qui implique la nécessité d’un courage. 

En abordant les choses un peu moins naïvement, et connaissant les pressions exercées sur les responsables politiques aussi bien par le lobby nucléaire que par les membres du Corps des Mines qui, à l’Elysée et dans les ministères, les entourent, il apparait plus évident qu’il faille un peu de courage. Mais de quelle nature peut bien être ce courage ?

Celui d’un risque de mort par mesure de rétorsion ? Il est on ne peut moins probable, malgré la hauteur des enjeux financiers, dans une période où le déclin de l’industrie nucléaire est mondial ; et où tout être humain doué de raison n’aspire qu’à l’arrêt de la folie nucléaire.

Risquer les pressions quotidiennes ? Mais ce sont le Président et les ministres eux-mêmes qui décident de la composition de leur entourage professionnel !

Alors de quoi s’agit-il ? De la crainte d’une perte d’influence politique en raison de l’importance des réseaux de l’oligarchie de l’industrie nucléaire et de celle issue du Corps des Mines ? De cela il en est en revanche plus probable. Mais peut-on alors parler de courage, quand il s’agit seulement d’accepter de voir son potentiel de pouvoir se réduire ? Et encore ne s’agit-il que du potentiel, pas du pouvoir lui-même. On peut l’admettre quand on est mû par une ambition personnelle exclusive. Mais quand bien même ce serait le cas, s’agirait-il toujours d’une question de courage, ou d’intelligence politicienne ? Car enfin cela signifierait que l’on évalue l’influence de ces lobbies sur un vote à un niveau bien supérieur à celle de l’opinion des électeurs elle-même. Cette vertu qu’est le courage, ici n’est donc pas en jeu puisqu’il s’agirait du strict intérêt personnel de ces décideurs à conserver leur pouvoir. Or quel devrait être la motivation d’une personnalité politique dite de gauche ? Privilégier l’intérêt commun à l’intérêt individuel. C’est à l’aune de cette conception que l’on différencie en effet de manière franche la droite politique de la gauche. Cette même conception qui distingue l’individualisme de la convivialité*, appelé encore sens de l’intérêt collectif.

 

Les derniers évènements

D’après Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV, François Hollande conserverait la volonté de fermer la centrale de Fessenheim avant 2017. Mais si c’est pour attendre la fin de l’année 2016 comme en reste convaincue la grande majorité des journalistes de notre pays alors même que François Hollande n’a cessé de répéter depuis septembre 2012 qu’il la fermerait « d’ici fin 2016 », alors autant dire qu’il ne la fermera jamais. En effet comment pourrait-il prendre une telle décision en pleine période de campagne électorale débutante quand tous ses rivaux ne cesseraient alors de hurler à l’irresponsabilité économique, et donc politique, compte tenu des sommes investies en 2013 dans le rafistolage de la vieille chaudière de Fessenheim ? Et bien qu’il s’agisse d’argent scandaleusement injecté dans un épaississement inutile de radier - le socle de béton soutenant les réacteurs - qui n’apporte aucune amélioration au bon fonctionnement de ces mêmes réacteurs ?

Si donc une fermeture de la centrale de Fessenheim devait survenir avant 2017, elle devrait forcément avoir lieu dans les délais les plus brefs.

Et, compte tenu de toutes ces conditions ci-avant exposées, faut-il vraiment du courage, ou simplement de la lucidité politique, au sens noble du terme, pour agir ?

 

Et qui de François Hollande ou de Ségolène Royal prendra la décision d’annoncer la fermeture de Fessenheim dans un avenir proche ? 

Ségolène royal s’y refuse désormais. Elle s’y était apparemment préparée, mais depuis la nomination par Hollande du nouveau PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, elle renâcle, et fait prévaloir les arguties budgétaires de ses rivaux pour justifier sa reculade. En fait elle n’a pas supporté de ne pas avoir été consultée pour le choix du nouveau PDG. C’est Europe1 qui a donné l’information : « EDF : l’explication de texte entre Hollande et Royal ».

L’orgueil donc. Et il en faut. Et son orgueil a, une nouvelle fois, été blessé. Et bien qu’elle fit preuve d’une dignité exemplaire au moment de la publication du livre de la Trierweiler. Alors même que de l’orgueil elle n’en manque pas ; et heureusement. Mais l’orgueil ne peut être heureux qu’à cette condition de ne pas le laisser verser dans l’excès le plus infime. Redoutable mesure auquel le plus humble des humains est confronté, parfois terriblement, dans ses plus intimes relations affectives.

 

Alors qui annoncera prochainement la fermeture de Fessenheim ?

Oserai-je un pronostic ?

Eh bien peut-être vont-ils l’annoncer ensemble…

 

A moins… A moins que ce ne soit le nouveau PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, qui le fasse. Et l’annoncera-t-il alors au lendemain de sa prise de fonction ? C’est-à-dire le 23 novembre ? Ségolène Royal pourrait-elle bien l’y contraindre ?

 

Les paris sont lancés.

 

Patrick Samba

 

Rappel : Appel solennel à la fermeture, dans les plus brefs délais, de la centrale de Fessenheim. A diffuser !!

 

*Convivialité, selon le Larousse : capacité d'une société à favoriser la tolérance et les échanges réciproques des personnes et des groupes qui la composent



37 réactions


  • JMBerniolles 1er novembre 2014 18:28

    C’est obsessionnel et pathologique de votre part, et du coup vous avez du mal à suivre l’actualité.

    La Loi dite de transition énergétique laisse la responsabilité à l’EDF d’atteindre cet objectif de 50%
    à un horizon très lointain et mal défini, 2045. Sans inclure la fermeture de Fessenheim.
    Des gens qui sont dépassés par la situation actuelle de la France prétendent y régler la question de l’énergie en 2050. On ne va pas rire de cette galéjade parce que ce sont les gens, notamment les plus pauvres qui paieront de toute manière. De plus on fera remarquer que ces mêmes politiciens ne prennent pas la peine de financer correctement notre recherche.

    Suivre l’actualité énergétique vous permettrait aussi de savoir que la Belgique engagée dans la sortie du nucléaire prévoit un important déficit de puissance électrique pour cet Hiver, que l’Autriche se démène pour s’assurer d’être approvisionnée en gaz russe [elle milite notamment pour le maintien du gazoduc southstream], idem pour l’Allemagne, empêtrée dans l’ernergiewende, mais plus discrètement, que l’Angleterre, qui a été autrefois un des pionniers de l’électronucléaire, relance des réacteurs nucléaires qu’elle nous achète, que l’Ukraine ne peut se permettre une rupture de fourniture du gaz russe... La conclusion de tout cela est que le degré de liberté dans le domaine de l’énergie est très faible.
    Nos responsables politiques sont incompétents, pas seulement dans le domaine de l’énergie, mais ce qu’ils comprennent bien c’est qu’ils ne peuvent se permettre de provoquer un black out électrique qui toucherait un sous réseau européen en entier.

    Est ce que ce serait la première promesse électorale de Hollande non tenue ? 


    • Patrick Samba Patrick Samba 1er novembre 2014 21:33

      « C’est obsessionnel et pathologique de votre part » :

      on passe à l’attaque ad hominem et à la pathologisation, Berniolles ? On est à court d’arguments ? Enfin quand je dis « arguments »... chez vous depuis longtemps c’est mauvaise foi, mensonges et déni.
      Mais méfiez-vous la prochaine fois je fais supprimer vos commentaires.


    • JMBerniolles 1er novembre 2014 23:11

      J’exprime simplement que cela fait le nième article sur ce thème de votre part, avec le même dessin ridicule parce que complètement à côté de la réalité. Et vous n’apportez aucun fait nouveau.


      Dire que c’est obsessionnel qualifie simplement la méthode répétitive, dans la mesure également où la justification n’est qu’une caricature issue de la propagande anti nucléaire qui nous est assénée sur Fessenheim depuis le longtemps.

      C’est un fait public que l’ASN ait officiellement estimé que les réacteurs nucléaires de cette centrale pouvaient fonctionner encore au moins 10 ans moyennant des travaux qui ont été effectués dans les délais imposés. La durée estimée de prolongation de vie est d’au moins vingt ans [pratiquement c’est la durée de vie de la cuve des réacteurs : au moins 60 ans]

      Les anti nucléaires, dont vous vous faites le porte parole récurrent ici, demandent donc de fermer une centrale qui n’est qu’au 2/3 de sa vie et qui fonctionne dans des conditions de sûreté correspondant aux normes qui ont été définies à la suite des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi.

      La centrale de Fessenheim comme tout le palier REP peut être considéré comme un bien public. 
      La fermer sans justification revient à un coup portée à la France et au français

      Donc vous ne m’empêcherez pas, avec d’autres personnes mobilisées, de lutter contre la fermeture de Fessenheim ou celle d’autres réacteurs ailleurs comme cela se dessine aujourd’hui, et de défendre notre nucléaire.

    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 02:17

      C’est amusant de voir qualifier d’obsessionnelle une ténacité à vouloir obtenir un résultat (la fermeture de Fessenheim) par quelqu’un qui passe le plus clair de son temps à commenter les articles concernant le nucléaire et à écrire des articles sur ce thème !!

      Je ne commenterai pas toutes les sornettes que vous répéter en boucle d’un article à l’autre, et dans des commentaires longs comme un jour sans soleil (le sujet vous obsède ?....), parce que pour moi ça serait épuisant de toujours rappeler la même chose.

      Je ne parlerai donc que d’une chose : la durée de vie des réacteurs. Apparemment vous avez de fortes connaissances techniques, peut-être êtes-vous ingénieur. Alors vous nous ferez le plaisir de nous expliquer la raison pour laquelle il y a tant de fêlés à vouloir prolonger à 60 ans (voire plus !!!) des réacteurs, dont la dangerosité n’est plus à démontrer, qui ont été conçus à l’origine pour fonctionner entre 15 et 20 ans ?

      En général on remise une machine dont on sait qu’elle va atteindre sa limite de péremption, sauf s’il n’y a aucun danger à aller jusqu’à son épuisement définitif. Même une voiture, on ne la prolonge pas au delà d’une certaine limite moyenne, et pourtant on risque la vie de peu de personnes à en prolonger son utilisation.

      Et pour un réacteur nucléaire, le raisonnement serait inversé sans souci ? J’attends vos explications... rationnelles.


    • Murphy 2 novembre 2014 08:40

      « Alors vous nous ferez le plaisir de nous expliquer la raison pour laquelle il y a tant de fêlés à vouloir prolonger à 60 ans (voire plus !!!) des réacteurs, dont la dangerosité n’est plus à démontrer, qui ont été conçus à l’origine pour fonctionner entre 15 et 20 ans ? »

      Pour la raison suivante : ce n’est pas l’âge (c’est-à-dire le temps qui passe) de la centrale qui fait qu’elle finit par atteindre une limite admissible, mais bien sa fragilisation liée à son utilisation. Comme expliqué par un intervenant, c’est la cuve qui constitue l’élément critique, car difficile à remplacer. La cuve subit le bombardement de neutrons du cœur, ce qui la fragilise progressivement. Lors de la conception des premières centrales, le retour d’expérience sur ce phénomène était plutôt réduit, et des marges considérables ont été prises pour s’assurer que la cuve tiendrait au minimum 30 ans (et non 15 ou 20 ans comme vous dites). Cependant, le programme de suivi des cuves qui existe sur tous les réacteurs permet d’évaluer (et même d’anticiper) la fragilisation des cuves, et l’on se rend compte aujourd’hui que le conservatisme pris à l’époque dans l’évaluation de cette fragilisation était excessif. Raison pour laquelle ces 30 ans de durée de vie n’ont plus de fondement technique, et qu’on le parle de 60 ans, et tenez-vous bien, de 80 ans aux Etats Unis.


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 09:58

      à Murphy,

      merci de ces précisions, elles sont très éclairantes.

      Ainsi vous affirmez :
      - "ce n’est pas l’âge (c’est-à-dire le temps qui passe) de la centrale qui fait qu’elle finit par atteindre une limite admissible, mais bien sa fragilisation liée à son utilisation."

      Les lecteurs apprécieront !

      (dans cet article« Durée de vie » | SFEN - Energies, écrit par un scientifique manifestement pas anti-nucléaire, on lit : "Un réacteur nucléaire n’est pas à l’abri de phénomènes conduisant à une dégradation de ses composants, liée à l’âge. Ces phénomènes, de « vieillissement » peuvent dans certains cas augmenter le risque d’une défaillance affectant la sûreté de la centrale« ).

      - »des marges considérables ont été prises pour s’assurer que la cuve tiendrait au minimum 30 ans« , et pourtant » Lors de la conception des premières centrales, le retour d’expérience sur ce phénomène était plutôt réduit « , mais néanmoins les ingénieurs étaient assurés d’un minimum de 30 ans. Comprenne qui pourra...
      (question d’ »assurance« , c’est curieux que les assurances n’assurent pas les risques liés à un accident nucléaire, non ?)

      - »et non 15 ou 20 ans comme vous dites«  : je l’ai lu. Vous, vous avancez 30 ans. D’autres affirment 40 ans. On peut jouer à se renvoyer la balle à l’infini. Mais même la très officielle et pro-nucléaire IRSN reconnait pour certains réacteurs le chiffre de 25 ans inférieur au vôtre (Quelle est la durée de vie d’une centrale ?)....

      - » et tenez-vous bien, de 80 ans aux Etats Unis«  : oui, effectivement il y a intérêt de »bien se tenir" avec des fous dans leur genre....


    • JMBerniolles 2 novembre 2014 10:37

      D’abord je voudrais préciser que je n’ai rien contre vous. Quand on s’engage sur une question sensible on prend des coups.


      Il se trouve effectivement qu’avec quelques amis nous sommes engagé dans la défense de Fessenheim et du nucléaire. Notre mouvement est l’objet d’une censure implacable, y compris aux dernières nouvelles d’Alsace, et d’un black out total.

      Mais cela ne veut pas dire que nous sommes inefficaces. Notamment sur le cas de Fessenheim où nos arguments ont sans doute fini par porter.
      * D’une part cette centrale est la plus ancienne du palier REP, mais pas obligatoirement vieille.
      * D’autre part et c’est un point décisif, l’arrêter complètement fragiliserait le réseau électrique à un point tel que d’importants black out électriques pourraient en découler, ajoutant un nouvel échec politique grave à un gouvernement déjà en voie de naufrage.

      Avec la Loi sur la soi-disant transition énergétique, le gouvernement a pour ainsi dire botter en touche sur l’arrêt des réacteurs nucléaires. C’est à l’EDF d’en prendre la responsabilité et on peut dire que cela n’arrivera en aucun cas avant la mise en service de l’EPR de Flamanville.

      La durée de vie initiale d’un réacteur nucléaire n’est pas une donnée intangible. C’est une donnée qui sert aux calculs de résistance, aux calculs d’amortissement... au niveau du projet. Elle est donc nécessaire, mais ne préjuge pas de la résistance du réacteur au fil du temps et de sa capacité d’adaptation aux règles de sûreté.

      Sur un réacteur nucléaire on peut changer les composants GV et Pompes et la plupart des équipements, ce qui est fait, recharger du combustible ce qui est réalisé périodiquement, et faire des travaux de renforcement vis à vis de critères de sûreté plus sévères.

      Seul un élément fondamental d’un réacteur de ce type n’est pas renouvelable pour prendre un terme à la mode, c’est la cuve primaire.

      Dans le fonctionnement normal d’un réacteur, qui inclut un certain nombre d’arrêts d’urgence, dits scram dans notre allégeance à la langue anglo saxonne, cette cuve est soumise à des contraintes mécaniques. Dans le dimensionnement mécanique est également prise en compte une résistance au séisme avec une donnée majorée par rapport au séisme estimé
      Pour la centrale il y a également la considération de chute d’avion et de tirs de missiles... Il y a maintenant tout un ensemble de situations accidentelles qui doivent être intégrée dans la démarche de vérification de la tenue de la centrale. Le code qui rassemble les critères de tenue mécanique s’appelle le code ASME, américain à l’origine.

      Et puis il y a le vieillissement du matériau, un acier spécial
      Au niveau de la cuve il y a deux types de problème.
      1) le bombardement neutronique qui influe sur les caractéristiques mécaniques de l’acier
      2) un mécanisme de corrosion sous contraintes

      La cuve primaire fait l’objet d’inspections périodiques et des échantillons du même acier placés dans la cuve primaire subissent les dommages des mêmes flux neutroniques [qui dans le cas d’un réacteur thermique ne sont pas très destructeurs, on dit peu créateurs de dommages]. Donc on a une évaluation de l’acier au fur et à mesure des inspections.
      On peut donc estimer de manière scientifique ce qu’il est encore capable de supporter et déterminer ainsi une durée de prolongation de la vie de la cuve primaire.

      Sur les PWR , les premiers réacteurs sous licence américaine, les premières inspections de la cuve primaire ont révélé des fissures sous revêtement. Le problème a évidemment été pris très au sérieux. Un programme d’études a été lancé chez Framatome, devenu Areva ensuite par fusion, pour évaluer la tenue mécanique de la cuve dans ces conditions, l’évolution des fissures par ce mécanisme de corrosion sous contraintes... Cela a donné lieu au début des années 80 à ce que l’on appelle un code case ASME et il a été vérifié sur les cuves que ce problème n’avait pas de conséquences.

      Sur ces réacteurs PWR puis REP, nous approchons de manière quasi homogène, en dehors de la centrale de Civaux de 1991, des 40 ans de fonctionnement et la prise en compte de tout ce que j’ai cité, - le vieillissement réel, le renouvellement des composants et équipements, la mise à niveau de la sûreté... -, conduit à estimer que l’on peut prolonger la vie des réacteurs nucléaires REP de 20 ans. C’est une chose qui se pratique aux USA où l’on vend même des réacteurs nucléaires d’occasion.






    • Murphy 2 novembre 2014 11:58

      Patrick Samba,

      Je vous parle de la dégradation de la cuve, composant réputé difficilement remplaçable et qui constitue de ce fait l’élément qui déterminera la durée limite d’exploitation d’une centrale.

      Je n’ai pas dit que des composants autres que la cuve ne pouvaient pas subir une phénomène de vieillissement dû à l’âge. Il se fait cependant que tous les autres composants sont remplaçables. Ils n’entrent donc pas en compte dans la durée de vie c’une centrale.

      Est-ce plus clair ?

      « des marges considérables ont été prises pour s’assurer que la cuve tiendrait au minimum 30 ans« , et pourtant » Lors de la conception des premières centrales, le retour d’expérience sur ce phénomène était plutôt réduit « , mais néanmoins les ingénieurs étaient assurés d’un minimum de 30 ans. Comprenne qui pourra...  »

      Nombreux sont ceux qui comprennent. Mais quand on ne veut pas ... Un retour d’expérience réduit ne signifie pas ne rien savoir. La prise en compte de marges considérables, comme signalé, permet de couvrir les incertitudes. Les faits le prouvent amplement.

      « question d’ »assurance« , c’est curieux que les assurances n’assurent pas les risques liés à un accident nucléaire, non ?) »

      Je ne vois pas bien le rapport avec la durée de vie.


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 12:14

      Ah, là, là Bernoilles vous êtes magnifique !

      « D’abord je voudrais préciser que je n’ai rien contre vous » : je cite les 1ers mots de votre 1er commentaire : « C’est obsessionnel et pathologique de votre part, et du coup vous avez du mal à suivre l’actualité. »

      Encore le déni....

      Mais, parlez-nous des habitants de Fukushima et de ceux dont le logement ne se trouvent pas dans le cercle stupide de 2O km, mais qui est plus contaminé que des logements situés à 2 km de la centrale.

      Parlez nous du coût d’un accident nucléaire.

      Parlez-nous de la durée de désertification d’une région ou pays contaminé.

      Parlez-nous des lois de censure de la presse qui se mettent en place au Japon.

      Etc....


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 12:22

      à Murphy,

      « (« question d’ »assurance« , c’est curieux que les assurances n’assurent pas les risques liés à un accident nucléaire, non ?) ». Je ne vois pas bien le rapport avec la durée de vie. »

      Ça s’appelle une association de pensée à partir du mot « assurance », et cela sert à rebondir, à alimenter un débat, pour apporter des arguments d’un autre ordre.... Et c’est pourquoi pour une meilleure compréhension de l’à-coté, j’ai mis ce nouvel argument entre parenthèse...

      Je fais cette explication de texte parce que je ne vous connais pas, mais je ne la ferai pas à chaque fois.


    • JMBerniolles 2 novembre 2014 18:05

      Laissez les japonais régler leur problème eux-mêmes.

      Il y a au Japon au moins un journal ouvertement anti nucléaire le Mainichi Shinbum, mais qui ne se permet pas de dire n’importe quoi sur le nucléaire, comme on peut le voir régulièrement en France. Un ami de l’IRSN m’a dit, il y a déjà un certain temps, que des journalistes japonais de NHK étaient venus en stage à l’IRSN afin de mieux connaitre les problèmes liés à la sûreté pour ne pas dénaturer les questions techniques.

      Les japonais après avoir subi un nucléaire à zéro [avant Fukushima Daiichi l’électronucléaire représentait 30% de leur électricité] avec des black out tournants et un recours massif au gaz, vont relancer leur nucléaire.
      Les deux réacteurs nucléaires de la centrale de Sendai ont obtenu les autorisations de la sûreté japonaise et le consentement des populations concernées. Ils redémarreront l’année prochaine ouvrant la voie à une reprise du nucléaire au Japon.

      Votre ignorance du problème vous fait justement dire continuellement des choses stupides qu’il est pénible de lire.
      En cas d’accident nucléaire il est normal de définir une zone d’évacuation des populations.
      A priori on ne connait pas les conditions météos. Donc c’est un rayon de 30 kms en France et c’était graduel au Japon, 5 kms d’abord, puis jusqu’à 20 kms. Maintenant c’est devenu 30 kms au Japon qui doit tenir compte d’un problème propre de densité de population.
      Concrètement l’irradiation des personnes concernées par les retombées d’aérosols radioactifs à la suite des accidents de Fukushima Daiichi est dans tous les cas très inférieure à la limite des faibles doses c’est à dire 100 millisieverts. Et la seule conséquence sanitaire pour les populations se limite à un nombre limité de cancers de la thyroïde chez des jeunes, sur une population de jeunes estimée à 360.000, qui sont suivis médicalement. 
       
      Maintenant ce que vous ignorez c’est que les accidents de Fukushima daiichi sont intervenus sur des BWR, réacteurs bouillants. L’accident grave de référence pour nous en France qui avons des PWR est celui de TMI. Un coeur partiellement fondu sans conséquences environnementales ; 
      c’est donc très différent.

      Il n’y avait pas tellement d’autres moyens de vous signifier qu’il y en a un peu assez de vos articles continuels sur la fermeture de Fessenheim





    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 22:52

      Comment ça, Berniolles, " Il n’y avait pas tellement d’autres moyens de vous signifier qu’il y en a un peu assez de vos articles continuels sur la fermeture de Fessenheim. ", qu’est-ce que cela signifie ? Que vous voulez me faire taire ? Comme le gouvernement japonais veut faire taire les médias ?
      Mais, Berniolles, vous savez que vous avez une autre solution ? Ne pas me lire...

      J’ai l’injure au bord des lèvres, alors un conseil : ne me lisez plus.


    • JMBerniolles 3 novembre 2014 13:39

      Bon, je pense que vous réfléchirez maintenant avant de vous attaquer sans véritables arguments à un bien national d’importance :

      * parce qu’il rattache notre pays à un passé glorieux au niveau scientifique et technique qu’il est important de continuer à faire vivre 
      * parce que c’est la clé d’une électricité sûre à un prix contrôlé et compétitif dans l’avenir immédiat

      Je ne vous demande pas de vous taire mais de réfléchir avant de parler.


  • ykpaiha ykpaiha 1er novembre 2014 18:51

    Monsieur Berniolles je vous demande de vous arreter..

    Au nom des 2 et quelques brouettes de pourcent d’emmerdeurs publiques vert - satils (enfin selon qui les finance) IL SUFFIT !!

    Au nom des quelques ignares, voyant l’Amérique nous vendre son gaz de schiste grace a un pipeline construit en 2350.
    Ou mieux des ventilateurs qui coutent plus chers a l’entretient qu’a produire du guano.

    Au nom de la raison qui veut que tout évolue meme la plus grande des anerie, vous méritez la chaise ....électrique.

    Ceci étant, je dois admettre que vous ne dites pas que des conneries, mais voila vous ne passerez pas au 20 Heures.


    • JMBerniolles 1er novembre 2014 19:38

      Suis-je condamné à m’arrêter avant Fessenheim ?

      Et si j’ai le choix je préfère la chaise électrique au moment d’un black out à la décapitation...
      Vous avez raison j’ai peu de chances d’être même cité dans la presse locale... occupée à faire les louanges d’ITER et à vanter ses retombées économiques. Ce qui ne trompe plus grand monde ici.



  • Ruut Ruut 1er novembre 2014 22:16

    Pourquoi le président n’explique pas clairement pourquoi il refuse de fermer nos vieilles centrales Nucléaires qui ont dépassées leurs durées de fonctionnement ?


    • Patrick Samba Patrick Samba 1er novembre 2014 22:44

      Bonsoir Ruut,

      ah, ça c’est une question à laquelle j’aimerais pouvoir répondre avec précision. C’est une question que les journalistes ne posent jamais à nos dirigeants.

      On n’en est donc réduit aux supputations et interprétations, qui pourraient faire l’objet d’un très long article d’analyse. La première qui me vient à l’esprit c’est que leur connaissance du sujet est au départ trop parcellaire, et aussi qu’ils sont, par leur culture politique, peu coutumiers de la critique et des remises en question de l’ « ordre établi ».

      Ensuite quand ils sont, comme nous tous, confrontés à la catastrophe que représente un accident nucléaire et au coût qu’il est susceptible d’engendrer (5800 milliards d’€ pour un accident majeur selon l’IRSN), on a en revanche du mal à comprendre, en France particulièrement, qu’ils soient rapidement dans l’incapacité de traduire leur inévitable inquiétudes et préoccupations en actes raisonnables de sortie du nucléaire, comme cela est plus aisé dans d’autres pays.

      A leur niveau de gouvernance, en France, il est semble-t-il difficile d’intégrer en priorité la notion de bien commun quand pour le bénéfice de celui-ci il faudrait remettre en question des privilèges financiers et de pouvoir (il ne faut pas oublier que la France conserve son poste au Conseil de sécurité de l’ONU en grande partie en raison de sa puissance nucléaire, et de la notoriété de celui qui l’a mise en place).
      Et le reste...


    • philippe913 2 novembre 2014 07:43

      Arrêtez avec ce chiffre de 5800 millilards qui est faux et ne correspond à rien.
       l’IRSN estime le coût d’un incident majeur, en prenant en compte tous les aspects (agriculture, tourisme etc.) entre 120 et 430 milliards, avec « les coûts d’images et d’abandon rapide du nucléaire qui en constituent l’essentiel ».


    • Murphy 2 novembre 2014 08:46

      « La première qui me vient à l’esprit c’est que leur connaissance du sujet est au départ trop parcellaire »

      Vous-êtes-vous déjà retourné la question ?


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 09:20

      à philippe913,

      merci en si peu de mots de venir confirmer mes propos sur la mauvaise foi, le mensonge et le déni.
      Vous écrivez « ce chiffre de 5800 milliards est faux », « incident » majeur (et non pas accident)... et vous nous donnez ce lien, et je vous en remercie, dans lequel on peut lire :

      " Le Journal du Dimanche a publié le 10 mars 2013 un article reprenant certaines des analyses d’un rapport établi par l’IRSN en 2007, au titre de la préparation d’une réunion du Groupe permanent d’experts siégeant auprès de l’ASN.

       

      Ce rapport a jeté les bases de travaux destinés à mieux apprécier la nature des conséquences économiques que pourrait entraîner un accident nucléaire majeur intervenant sur le sol français. A l’époque, l’IRSN a utilisé des hypothèses et des outils très simplifiés pour le transfert des rejets dans l’atmosphère, notamment à grande distance. L’objectif principal de ce rapport était d’établir une analyse de sensibilité des conséquences économiques par rapport à différentes situations analysées, et non d’obtenir un coût réaliste d’un accident nucléaire majeur. Le chiffre de 5.800 milliards d’euros cité par le JDD correspond ainsi à l’analyse à la fois majorante et rudimentaire d’un scénario lui-même enveloppe sur tous les aspects. Ce chiffre est donc fort peu réaliste. Les pistes préliminaires établies par ce rapport, y compris les niveaux de coût extrêmement élevés auxquels conduisaient les calculs, ont conduit l’Institut à accentuer son effort de recherche dans ce domaine jusqu’ici très peu exploré par la recherche, en France ou ailleurs.

      Les recherches complémentaires entreprises depuis par l’IRSN ont conduit aux conclusions principales récemment publiées par l’IRSN. L’IRSN chiffre ainsi un scénario médian d’accident nucléaire à 120 ou à 430 milliards d’euros, chiffres de toute façon très élevés eu égard à la dimension de l’économie nationale, selon que les rejets radioactifs seraient ou non retardés et filtrés, grâce aux dispositifs prévus à cet effet, et installés sur tous les réacteurs du parc électronucléaire français. "


    • philippe913 2 novembre 2014 09:25

      maintenant que vous avez bien lu, je compte sur vous pour, à l’avenir, citer les chiffres de 120 à 430 milliards et plus 5800 milliards...


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 10:07

      à philippe913,

      aïe,aïe,aïe, l’aveuglement c’est quelque chose....

      Il est écrit dans cet article de 2013 rectificatif du rapport de 2007 : " Le chiffre de 5.800 milliards d’euros cité par le JDD correspond ainsi à l’analyse à la fois majorante et rudimentaire d’un scénario lui-même enveloppe sur tous les aspects ".

      Cet article ne nie pas , lui, que le chiffre de 5800 milliards avait été préalablement avancé par l’IRSN. Et comme l’IRSN n’est pas anti-nucléaire je conserverai ce chiffre...


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 10:14

      à Murphy,

      « Vous-êtes-vous déjà retourné la question ? » : et comment ! Je ne suis ni technicien, ni ingénieur, ni physicien, et donc mes connaissances sont forcément parcellaires (et les vôtres aussi d’ailleurs sont tout aussi parcellaires. Même les connaissances d’Einstein l’étaient). Mais je les affine de jour en jour.

      En revanche pour juger de ce qu’il y a à faire face à la grande dangerosité d’une technique, pas besoin de « tout » connaitre de la technique, juste un peu de jugeote peut suffire...


    • philippe913 2 novembre 2014 10:18

      @ Patrick Samba
      l’aveuglement, c’est effectivement quelque chose, je vous le confirme en vous lisant...
      L’IRSN lui même complète en disant que ce chiffre n’est pas bon et que les chiffres plus réalistes sont ceux que je vous indique. Vous oubliez cette partie ? si vous faites confiance à cet organisme, respectez le en prenant en compte la totalité de ses publications...

      Vous faites une sorte de cherry picking, ne prenant que ce qui vous intéresse, sans contexte, et sans prendre en compte les éventuels démentis.

      C’est ce qu’on appelle de la désinformation.


    • JMBerniolles 2 novembre 2014 10:49

      Ce chiffre de 5.800 milliards d’euros a effectivement été donné par Repussard le responsable si l’on peut dire parce que dans n’importe quel autre pays que la France il aurait été viré après une sortie pareille non étayée, dépassant de loin les chiffres japonais à la suite de Fukushima Daiichi..., de l’IRSN, où s’afficher comme anti nucléaire a permis à beaucoup de faire carrière au moment de sa création, dans une interview au JDD.


      Le tollé général qui a suivi a conduit à une mise au point, où l’estimation a été réduite d’un facteur 10 qui exprime bien combien la première était une énormité.

      Cela correspondait à une manoeuvre politique destinée à faire passer l’arrêt de Fessenheim auprès des populations.

      Tout cela a échoué. 

    • Murphy 2 novembre 2014 13:36

      Patrick Samba

      « mes connaissances sont forcément parcellaires (et les vôtres aussi d’ailleurs sont tout aussi parcellaires »

      Cela dépend des sujets. Et sur celui-ci je prétends que non, mes connaissances ne sont pas tout aussi parcellaires que les vôtres. Elles le sont moins.

      « juste un peu de jugeote peut suffire »

      Malheureusement, la jugeote n’a rien d’objectif, tout le monde prétend en être largement pourvu, en déplorant le manque chez les autres. Pour ma part, je pense qu’il faut bien plus qu’un peu de jugeote. Bien connaître le sujet que l’on traite est plus qu’un avantage, c’est une nécessité.


  • Aristoto Aristoto 1er novembre 2014 22:41

    wéééééééééé c con : on ne sait pas démonter une central nucléaire smiley

    hate de vivre dans un post-apo pleins e zombie irradier : ça va etre cool, du jeu de rôle grandeur nature smiley


    • Murphy 2 novembre 2014 08:43

      Détrompez-vous, des centrales nucléaires similaires aux REP français ont déjà été démontées. Voyez par exemple Main Yankee (réacteur de 900 MWe) : démantèlement en 8 ans, pour un coût conforme aux prévisions (500 millions de $).


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 10:22

      Allez, un peu d’honnêteté, dites « tout » :

      " Le bâtiment réacteur a été détruit par des explosifs en 2004 et les déchets radioactifs ont été enlevés en 2005. (...)
      Le seul problème qui subsiste concerne les assemblages de combustible usé qui sont toujours bloqués sur le site en attendant le règlement du problème du stockage de longue durée sur le site désigné de Yucca Mountain dans le Nevada
      ." (Centrale nucléaire de Maine Yankee — Wikipédia)


    • Murphy 2 novembre 2014 12:03

      On parle de démantèlement, non de stockage. La centrale a été complètement démantelée, ce qui prouve que le démantèlement est possible, dans des temps relativement court et des budgets qui n’ont pas explosé, comme le prétendent certains. Tout cela est purement factuel, le nier serait faire preuve d’obscurantisme.


  • Layly Victor Layly Victor 2 novembre 2014 10:22

    Monsieur Patrick Semba fait du Patrick Semba. Références techniques : le JDD !
    Fessenheim : « une vieille chaudière nucléaire ». Celle la, il nous la ressort à chaque fois, avec la caricature habituelle. Dans l’esprit démago-gaucho-populiste. Toutes les connaissances, toute la technicité requise, tout le savoir faire et l’organisation qu’il faut rassembler pour obtenir le bon fonctionnement d’un réacteur résumés par un dessin digne du canard enchaîné. C’est la même technique que votre copain Cabanel qui met, à côté de son titre « le nucléaire pas si sûr » la photo d’une explosion d’obus au proche Orient (avec la complicité d’agoravox qui maintient depuis quelques jours cette photo racoleuse en première page).

    « Une vieille chaudière nucléaire ». Puisque vous connaissez les réacteurs nucléaires, vous allez nous expliquer ce qui, dans les réacteurs de Fessenheim, n’est pas au niveau technologique des réacteurs les plus avancés dans le monde. N’hésitez pas à prendre la parole et à nous expliquer tout ça en détail. Nous attendons avec impatience.
    Je signale quand même une perle énorme « l’épaississement du radier en béton n’améliore même pas le fonctionnement de la centrale ». Celle là, je l’encadre. En cas d’accident grave conduisant au percement de la cuve, le corium fondu tombe sur le radier, et il faut que celui ci soit assez épais pour que le corium n’ait pas le temps de le grignoter avant que l’on n’ait réussi à le refroidir (ça peut prendre plusieurs jours). Sur l’EPR, il y a un récupérateur de corium, qui exclut ce risque. C’est une des raisons qui font que l’EPR est plus cher. Et c’est pour çà que vous ne voulez surtout pas de l’EPR : parce qu’il est plus sûr.


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 novembre 2014 10:29

      Je vois que vous faites des progrès : pas d’insultes aujourd’hui.

      En revanche il va vous falloir acheter des lunettes :

      Samba, pas Semba.

      Réacteurs, pas centrale !! ( «  une perle énorme « l’épaississement du radier en béton n’améliore même pas le fonctionnement de la centrale » »)

      Mais je ne doute pas que vous ferez encore des progrès !


  • Layly Victor Layly Victor 2 novembre 2014 10:45

    De plus, je vous l’ai déjà expliqué à maintes reprises, mais vous faites semblant de ne pas comprendre : Fessenheim ne fermera pas, pour des raisons techniques. La folie verte allemande, l’intermittence de l’éolien, les menaces de black-out qui se profilent, font que cette centrale est un élément essentiel de la sécurisation du réseau interconnecté dans cette région au coeur de l’Europe. Ségolène Royal est obligée de se plier à cette réalité (la réalité n’a rien à voir avec les promesses d’un aventurier de la politique). Et je vous l’ai déjà dit : on va probablement fermer un réacteur de Flamanville, et encore quand l’EPR sera opérationnel.
    Vous déplorez le fait que Ségolène Royal prenne conseil auprès d’ingénieurs du corps des mines. C’est quand même normal, car ce sont les ingénieurs réputés de plus haut niveau en France.
    Dans toute société, il y a ceux qui baratinent, ceux qui se spécialisent en démagogie, et ceux qui prennent en charge la réalité. Je ne vois pas pour quelle raison vous ne feriez pas confiance à nos ingénieurs qui ont une réputation mondiale excellente, et aux ingénieurs allemands qui, bien qu’écolos, ont demandé aux Français de ne pas faire cette bêtise.
    Vous pouvez faire tout le baratin sur la morale que vous voudrez : si je me mets aux commandes d’une voiture ou d’un avion, je préfère que cet engin ait été conçu par des ingénieurs plutôt que par vous et Cabanel.


  • ETTORE ETTORE 3 novembre 2014 11:57

    Vous voulez qu ’une décision traîne ?

    Confiez là à un politique.
    c’est sa tasse de thé
    entre toutes les décisions qu’il devra prendre, en finalité ce seras celle qui ne mettra pas en péril son poste qui sera choisie. et basta !
    Le reste, n’est finalement que ce qu’on peut appeler « politique » mais en aucun cas « responsabilité »

    • Layly Victor Layly Victor 3 novembre 2014 12:38

      Vous avez en partie raison, mais ce n’est pas tout à fait exact. Dans le passé, des décisions très importantes concernant l’avenir de la nation, ou un projet important, ont été non seulement prises très rapidement, mais encore suivies des faits avec une remarquable coordination et une totale efficacité.
      Citons par exemple la force nucléaire stratégique qui fut, que l’on soit d’accord ou pas c’est une autre histoire, un succès technologique énorme qui a drainé toute l’industrie de pointe française, la construction navale, l’électronique, la physique des matériaux, l’aéronautique.
      Citons le lancement du programme spatial qui a eu, lui aussi, des retombées considérables sur toute l’économie.
      En 1973, suite au choc pétrolier, la décision de lancer le programme électronucléaire français, énorme programme qui a été accompli comme l’on sait : achevé en dix ans, 58 réacteurs qui fonctionnent depuis sans aucun souci.

      Aujourd’hui, ce qui a changé, c’est qu’il n’y a plus aucun respect pour l’autorité (politique) et que nous sommes dans l’abomination de la « démocratie participative » et des élections permanentes qui donnent tout le pouvoir aux journalistes et aux groupes de pression financiers, les responsables politiques étant paralysés par les « alliances ».


  • sophie 4 novembre 2014 11:05

    Ce qui me réjouit c’est qu’en lisant les commentaires habituels des lobbiistes habituels on voit qu’ils ont un très gros budget et donc dans leur logique financière, pas d’investissement pour rien, merci Patrick


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