lundi 12 octobre 2015 - par Trelawney

Réchauffement climatique, gaz à effet de serre et patin couffin

Les mesures terrestres de température réalisées au cours du XXe siècle montrent une élévation de la température moyenne de la planète. Ce réchauffement se serait déroulé en deux phases, la première de 1910 à 1945, la seconde de 1976 à aujourd'hui.

Le début de ce « réchauffement climatique » (1910) commence à la fin de ce qu’on a appelé le « petit âge glaciaire » qui a démarré pendant la guerre de 100 ans pour finir au début du XXe siècle. Pendant cette période de 6 siècles, la température moyenne a diminué d’environ 8°C. Plusieurs théories probables sont avancées pour expliquer ce phénomène de glaciation. La première, difficilement vérifiable serait l’activité solaire et la seconde un peu plus probable serait l’activité volcanique importante qui a expulsé une quantité non négligeable de gaz aérosol (Dioxyde de carbone ou de soufre). Un aérosol est un gaz mélangé à des particules liquides ou solides (nuage de cendre). Il peut avoir des effets directs et indirects sur le climat en empêchant le rayonnement du soleil de traverser la couche la plus basse de l'atmosphère (la troposphère), diminuant ainsi les températures. Une ou plusieurs explosions volcaniques de grande puissance proche de l’équateur ont permis la diffusion de ces aérosols en grande quantité dans la haute atmosphère provoquant ce phénomène physique avéré est appelé forçage volcanique ou hiver volcanique.

Ces deux phases (1910-1945 et 1976 à maintenant) sont séparées par une période de léger refroidissement qui n’est pour l’instant pas expliqué. Ce phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère terrestre, mesuré à l'échelle mondiale sur plusieurs décennies, et qui traduit une augmentation de la quantité de chaleur de la surface terrestre depuis le début du XXe siècle est appelé « Réchauffement climatique »

En 1988, l'ONU crée le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) chargé de faire une synthèse des études scientifiques sur cette question. Plus de 2 500 scientifiques de 130 pays participent à l’étude en compilant et comparant des simulations issues de vingt modèles informatiques différents et des informations provenant des observations satellites, de 1500 stations de mesures terrestres réparties sur le globe et de 1300 bouées météorologiques reparties sur les océans de la planète. Il conclue que les changements de température de la troposphère et de la stratosphère sont bien réels et qu'ils sont très probablement dus à l'augmentation des gaz à effet de serre d'origine anthropique c’est à dire liées aux activités humaines

Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre et contribuant à l'effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre qui existent naturellement dans l'atmosphère sont : la vapeur d'eau pour 72%, le dioxyde de carbone pour 21% et le méthane, le protoxyde d'azote, l'ozone pour les 7% restant. Sous l'effet des gaz à effet de serre, l'atmosphère terrestre se comporte en partie comme la vitre d'une serre, laissant entrer une grosse partie du rayonnement solaire, mais retenant le rayonnement infrarouge réémis. L'effet de serre porte la température moyenne à la surface de la Terre de −18 °C (ce qu'elle serait en son absence) à +15 °C.

En prenant comme hypothèse de base que le réchauffement climatique est dû à l’augmentation des gaz à effet de serres et plus particulièrement du CO2 issue du rejet des énergies fossiles et de l’activité de l’homme, le GIEC affirment que la température de surface du globe est susceptible d'augmenter de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXIe siècle. D’après le GIEC, les incertitudes sur la hausse de température globale moyenne subsistent du fait de la précision des modélisations employées, et des comportements étatiques et individuels présents et futurs. C’est à dire que (d’après le GIEC) la variation est autant due à l’imprécision des calculs, qu’à la volonté humaine de diminuer ou pas la quantité de CO2 dans l’air.

Pour résumer, nous avons un organisme composé d’une pléthore de scientifiques, qui affirme que le réchauffement climatique actuel mesuré par lui-même dans des conditions très approximatives (mais nous y reviendrons plus tard), serait probablement dû à l’émission de CO2 (qui représente en tout et pour tout 21% des gaz à effet de serre), que la probable augmentation de température sur 1 siècle se situerait entre 1,1 à 6,4 °C. Les 6.4°C étant la valeur maximum si les paramètres utilisés sont corrects et si nous ne faisons rien pour influer sur le CO2. Les conclusions du GIEC ont été approuvées par plus de quarante sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l'ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés. Les recommandations du GIEC partent d’un constat simple : « puisqu’il y a réchauffement climatique et que le réchauffement climatique est dû aux gaz à effet de serre et que le CO2 produit par l’homme est l’un de ces gaz, il suffit de réduire la consommation d’énergie fossile, pour réduire la production de CO2 et donc lutter contre ce réchauffement climatique ». Cette décision a un impact fort sur l'état de notre économie et sur notre mode de vie, car tous les domaines sont concernés : les transports, l'habitat, l'énergie, etc. et les enjeux économiques, politiques, sociaux, environnementaux, voire moraux sont majeurs. Ce qui suscite de nombreux débats et controverses à l'échelle internationale. Derrière ses décisions et réglementation dans le but de réduire le CO2 se cache un crédo de base relayé par tous les lobbys et organisations écologiques : il faut réduire l'impact de l'homme sur la planète.

 

A l’aube du COP21 qui doit se réunir à paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, la croisade pour maintenir le réchauffement climatique mondial en deçà des 2°C a envahi tous les domaines et tous les esprits : la lutte contre le CO2 est devenue une priorité nationale. Comment en sommes-nous arrivés là, dans un pays qui se veut cartésien ? Pour répondre à cette question, je vais tenter de répondre à 3 interrogations à savoir :

  1. Est-ce que les prévisions du GIEC sont fiables ?

  2. Dans l’hypothèse où il y a vraiment un réchauffement climatique, avec toutes les conséquences économiques, sociologiques, environnementales voire géopolitiques qu’il engendrerait, est-ce que la réduction des émissions de CO2 est la réponse la plus adaptée ?

  3. Dans l’hypothèse où la réduction des émissions de CO2 est la réponse la plus adaptée, sommes-nous capable à l’échelle de la planète de les réduire et combien cela va nous couter ?

 

1- Est-ce que les prévisions du GIEC sont fiables ?

L’histoire de la météorologie remonte à l’Antiquité, avec la publication des Météorologiques d’Aristote au 4e siècle avant JC. Cependant, la compréhension des grandeurs physiques associées à la météorologie date du 17e siècle, avec l’invention du thermomètre à mercure et du baromètre.

Les premières mesures réellement exploitables en Europe datent des années 1850, avec une centaine de points de mesures répartis sur tout le continent, et depuis 1880 pour les Etats-Unis.

La technologie pour mesurer la température au niveau du sol est relativement basique ; les thermomètres utilisés il y a plus de 100 ans peuvent être considérés comme fiables. La mesure des températures en altitude date de 1892 avec l’invention du ballon-sonde. Les sociétés météorologiques comme Météo France ont réalisé un maillage sur tout le territoire avec des stations météorologiques tous les 30 km. Il en est de même pour les autres pays industriels avec au total plus de 6000 stations météorologiques. Il n’y a cependant que très peu de capteurs dans des zones telles que le Groenland, le Nord du Canada, l’Afrique centrale, l’Australie, et globalement, les zones difficiles d’accès comme les zones de haute montagne, les déserts et les forêts. Les satellites mesurant la température par infrarouge pourraient estimer la température au sol, mais cette technologie dépend énormément des conditions locales (temps clair au moment du relevé, absence d’arbres, etc.) et la course de ces satellites n’est pas programmée pour des lieus désertiques en manque de stations météo. De toute façon le GIEC n’utilise que 1500 points de contrôle sur les plus de 6000 à sa disposition, de ce fait, le sous-échantillonnage est criant.

Suite à la tempête du 14 novembre 1854 qui a détruit les flottes françaises, anglaises et turques en Mer Noire, un réseau de mesures avec 59 stations de mesures à travers l’Europe et destiné à avertir les marins de l’arrivée des tempêtes a été créé en 1865. En 1873, l'Organisation Météorologique Internationale (OIM) a été fondée à Vienne par les pays ayant un service météorologique. 226 stations enregistrent depuis plus de 150 ans, majoritairement en Europe, et 1 656 stations sont utilisées depuis plus de 100 ans. Le GIEC utilise 1285 bouées météorologiques réparties en Europe, dans le Golfe du Mexique, sur les Côtes Est et Ouest des États-Unis et sur la jonction pacifique entre l’Alaska et le japon. Les Océans Atlantique et Indien, tout comme les pôles ne sont pas fournis en bouées. De plus, la NOAA chargée de collecter les informations pour le GIEC utilise de moins en moins de stations pour établir le profil mondial de température, justifiant cela par l’avancée des technologies et la difficulté d’accès aux données des vieilles stations.

La Terre possédant une superficie totale d’environ 500 millions de km², une analyse globale pertinente nécessiterait alors au moins 5 millions de capteurs, soit 1 600 fois plus que les 3 000 stations utilisées actuellement. Et encore ne s'agit-il que d'un calcul de surface ; il faut répéter ceci pour toutes les couches de l'atmosphère et toutes les profondeurs des océans.

Ce simple calcul montre bien que le nombre de stations est insuffisant pour reconstituer la température de la surface du globe, et les satellites ne peuvent remplacer les stations. La diminution observée du nombre des capteurs est fondamentalement malsaine : la température varie d'un point à un autre, d'une heure à l'autre et cette variabilité naturelle ne peut être mise en évidence que par un réseau de capteurs très dense.

Si vous regardez un histogramme des températures moyennes annuelles depuis 20 ans, de 1995 à 2014, vous constaterez que, d'une année sur l'autre, les températures moyennes calculées sont différentes. Or l'action du soleil et la géothermie sont à peu près constantes. Ces inégalités tiennent au fait que les capteurs sont inégalement répartis et que, d'une année sur l'autre, il fait plus chaud ici ou là. Nous avons donc ainsi une preuve que le nombre de capteurs est insuffisant. Dans ces conditions, on ne peut conclure à une évolution du climat, dans un sens ou dans un autre, car tout ce que nous enregistrons, aujourd'hui et plus encore hier, ne sont que des variations qui résultent simplement de l'insuffisance des observations.

Sur la plupart des rapports et compte rendu évoquant le réchauffement climatique, on trouve des données relatives aux températures. Cependant le paramètre pris en compte n’est pas la température elle-même mais « l’anomalie de température », c’est-à-dire un écart de température par rapport à la moyenne d’une période de référence qui est 1951-1980 pour la NASA et 1961-1990 pour la NOAA. L’explication donnée est la suivante :

« Les températures absolues sont difficiles à utiliser pour plusieurs raisons. Certaines régions n’ont que peu de stations de mesure et des interpolations doivent être faites sur de vastes étendues. Dans les régions montagneuses, la plupart des observations proviennent de vallées inhabitées, ainsi l’altitude doit être prise en compte dans la moyenne des températures d’une région. Par exemple, un mois d’été peut être plus froid que d’habitude dans une région, à la fois au sommet d’une montagne et dans la vallée à proximité, mais les températures absolues seront très différentes d’un endroit à l’autre. L’utilisation des anomalies montrera dans ce cas que les températures sont en-dessous de la moyenne pour les deux endroits. »

Ceci implique de toute façon d’avoir des stations de mesure dans les deux endroits, en l’occurrence au sommet de la montagne et dans la vallée. Ce traitement de données brutes est pour le moins imprécis et s’il y a une erreur dans une valeur de température, elle se répercutera nécessairement sur l ‘anomalie.

La NASA utilise une période de référence de 30 ans et uniquement sur des mesures faites le territoire américain. Comme les données météorologique américaines sont de bonnes qualités depuis 1880, pourquoi ne pas utiliser la période de référence la plus étendue possible (1880-2001) pour affiner ces anomalie ? Nous retrouvons le même cas de figure pour l’Europe, qui dispose de données de bonne qualité remontant à 1850, alors que la NOAA choisit une période de référence 1961-1990. Et comment voulez-vous aboutir à des résultats à peu près cohérents si les 2 organismes chargés de collecter les données et de calculer les écarts type de températures ont des périodes de références différentes ? La présentation par « anomalie », qui n'est en rien justifiée scientifiquement, est tendancieuse et prépare aux conclusions relatives au réchauffement climatique.

Pour établir la moyenne de référence, les organismes internationaux utilisent la moyenne arithmétique. Autrement dit on prend la sommes de toutes les températures à l’instant T et on fait la moyenne. Cela peut donner un résultat certes approximatif, mais approchant pour des régions surreprésentées en stations, mais à l ‘échelon mondial les données seront forcément fausses, car on touche à un phénomène physique connus de tous : l’air chaud et l’air froid ne se mélange pas. Prenons le cas de 2 pièces A et B de même volume, séparées par une porte. Ces pièces sont bien isolées et il n’y a pas d’échange thermique avec l’extérieur. La pièce A contient un climatiseur la refroidissant à 10°C et la pièce B contient un radiateur la chauffant à 30°C. La moyenne arithmétique des 2 pièces si la porte est ouverte devrait être de 20°C ((10 + 30)/2). La physique nous dit qu’il se passera un long moment avant que la température des 2 pièces atteigne 20°C. Déterminer une moyenne de température sur un système aussi complexe que la Terre, qui est tout sauf une pièce fermée et qui est sujette au climat et à des différences de pression constantes, n’a pas de sens physique. Sur une zone bien localisé et munie de suffisamment de capteur, comme l’Europe et les Etats-Unis cela peut nous renseigner sur une variation local du climat, mais pas à l’échèle de la planète.

Nous constatons donc qu’il n’y a pas assez de capteurs et que ces derniers sont mal répartis pour nous donner une idée de la température du globe. De plus, personne ne sait pas, par principe, ce qu'une telle température pourrait signifier car on ne parvient pas à lui donner un sens physique précis.

Ce qui est le plus troublant est que sur le plan de la méthodologie fondamentale, le travail du GIEC est entièrement défectueux, puisqu'il ignore les variations naturelles des quantités qu'il cherche à analyser (température, précipitations, concentration en CO2, etc.). Le GIEC raisonne comme si le globe terrestre était naturellement dans un état permanent et stable, que seules les activités humaines viendraient perturber.

Le GIEC choisit par principe les données, ou les jeux de données, qui appuient ses thèses, en éliminant tous les autres, qui sont purement et simplement passés sous silence. Ce travail très orienté idéologiquement n'obéit à aucune des règles fondamentales de la recherche scientifique et ne pourrait en aucune façon être publié dans une revue scientifique avec comité de lecture.

 

2-Dans l’hypothèse où il y a vraiment un réchauffement climatique, avec toutes les conséquences économiques, sociologiques, environnementales voire géopolitiques qu’il engendrerait, est-ce que la réduction des émissions de CO2 est la réponse la plus adaptée ?

En Grèce au 4e siècle avant jésus Chris, des savants et philosophes s’étaient penché sur la question de savoir si la terre était ronde ou plate. Personne n’arrivait vraiment réponde à cette question, mais une majorité penchait pour l’idée que la terre était plate. Socrate n’était pas cet avis, mais ne pouvait, avec le matériel qu’il avait à sa disposition, prouver que la terre était ronde. Un jour sur la plage il interrogeât un pécheur. L’homme qui vit sur la plage et dans son bateau, est inculte. Socrate lui dit : « Toi qui est toujours sur la mer, est-ce que la terre est ronde ou plate ? ». L’homme est surpris par la question et lui répond : « Bien sûr qu’elle est ronde, regarde le bateau qui arrive à l’horizon. On ne voie que le bout de son mat et bientôt on verra sa coque. Ça veut dire que d’ici au bateau c’est courbe et comme c’est courbe de partout, ça veut dire que la terre est une boule ». Socrate est surpris de la réponse, car il comprend que pour répondre à cette question, le ressenti de l’homme est plus fiable que toutes les études faites par les plus grands savants du moment. Pour ce qui concerne le réchauffement climatique, personne ne peut dire si c’est une réalité ou seulement une impression.

On argumente ce ressenti par :

  • L’augmentation de catastrophes naturelles comme les tempêtes et les cyclones. Pourtant en analysant les données brutes, il en résulte clairement, contrairement à ce qu'on lit partout, qu'il n'y a aucune augmentation du nombre des cyclones depuis 1970, y compris ceux qui n’atteignent jamais les côtes et se perdent en mer. Il y a cependant il y une faible augmentation du nombre des cyclones dans les catégories 4 et 5 (les plus fortes) au détriment des autres plus faibles, tout simplement dû à des modifications dans la comptabilité et à des techniques plus pointues pour les détecter. De 1970 à 1980 il y a eu 200 cyclones dont 5 de catégories 4 et 5. De 2000 à 2010, il y a eu 175 cyclones dont 35 de catégories 4 et 5.

  • Des épisodes de sécheresse plus fréquents. Hors, depuis 1900, les années des sécheresses en France sont par ordre d’importance, 1934, 1939, 1921, 1944, 1957, 1976, 2011, 1955, 1989. Ces périodes de sécheresse ont été préjudiciables pour nos cultures. 2003 a connu une période de forte chaleur qui a été une catastrophe humaine, mais n’a pas été préjudiciable pour l’agriculture, car elle a durée très peu de jours. Cela nous fait 9 périodes de sécheresses pour 115 ans soit un peu moins d’une tous les 10 ans, avec un intermède de 22 ans entre 1989 et 2011 (période où la température moyenne est sensée augmenter).

    Il est évident qu’à cause des déforestations massives, l’homme contribue à rendre des sols arides les transformant en déserts, mais il ne faut pas confondre l’aridité d’un sol avec la sécheresse qui correspond à un manque d'eau, sur une période significativement longue et temporaire pour qu'elle ait des impacts sur la flore naturelle ou cultivée, la faune sauvage ou les animaux d'élevage.

  • Le niveau de la mer s’élève. Le niveau de la mer, qui s‘est élevé de 120 m en 18 000 années (source IFREMER), soit 6,6 mm par an, ne s’élève plus que de 1,2 mm par an (source Service hydrographique et océanographique de la Marine), depuis 1800 et il n’y a aucune accélération récente. Les 120 m en 18000 ans sont sujet à caution, car le niveau de l’eau n’augmente pas partout pareil et on ne sait pas dire si le volume de l'Océan Pacifique était plus ou moins important qu'aujourd'hui, et on ne sait pas dire, aujourd'hui, comment il évolue. Je sens que certains d’entre vous son dubitatif « L’eau est horizontale et quand ça augmente d’un côté ça augmente de l’autre ». Oui mais dans le cas qui nous préoccupe, est-ce que c’est la terre qui baisse ou l’eau qui monte ? Parce que la terre n’a pas un solide indéformable. Elle se déforme avec la dilatation, en fonction des températures ambiantes. Elle se déforme aussi à cause de l’attraction de la lune. Et se déforme encore à cause de la tectonique des plaques. Ces phénomènes de déformation conjugués permettent de bien comprendre l'élévation du niveau de la mer, qui résulte simplement de la poussée d'Archimède. Là où les masses sont importantes (les terres), le niveau s'enfoncera et là où les masses sont plus faibles (les mers), le niveau s'élèvera.

    La fonte des glace est un faux problème car pour le pôle nord, la banquise peut fondre ça n’augmentera pas le niveau des océans (cf. le glaçon dans un verre remplit à ras bord). Et pour ce qui concerne le pôle sud, si jamais la température au pôle sud baisse de 10°C (et c’est loin d’être le cas, car depuis 20 ans les températures au pôle sud auraient plutôt tendance à baisser), ça passera la température moyenne de -40°C à -30°C, pas suffisant pour que la glace fonde. L’augmentation infime mais sensible du niveau de la mer n’est pas dû à la fonte des glaces et l’homme ne peut vraiment rien faire contre ce phénomène qui est 100% naturel.

Mais revenons à notre CO2 qui serait en théorie responsable de ce « réchauffement climatique » si réchauffement il y a. Les facteurs qui font qu’un gaz influe sur le réchauffement climatique sont : sa capacité à s’échauffer en absorbant les rayons infrarouges provenant du soleil et de la terre, son temps de vie et sa concentration dans l’atmosphère. Le CO2 est l’un de ces gaz et il représente 21% de la somme de tous les gaz qui influe sur le réchauffement climatique. Par rapport aux autres gaz à effet de serre, le CO2 a une particularité non négligeable : Il participe au « cycle carbone », c’est à dire que le CO2 relâché dans l’air par les volcans, les incendies, l’activité humaine etc. est absorbé par les plantes (photosynthèse) qui avec l’aide du soleil le transforment en oxygène. Il est aussi absorbé par les océans où il se dilue ou par les planctons et certains animaux (fabrication de coquilles en autre). A cause du cycle du carbone, il est difficile de déterminer le temps de vie du CO2 dans l’atmosphère. C’est pour cette raison que les scientifiques s’intéressent plus à sa concentration. Afin d’obtenir une mesure qui ne dépende pas de paramètres tels que la pression atmosphérique, la température, la dilution dans les autres gaz, on mesure le nombre de molécules de CO2 dans 1 million de molécules d’air sec, soit en ppm (partie par million). Pour calculer cette concentration de CO2 dans l’air les scientifiques ont plusieurs points de captation :

Des mesures de surface (au niveau du sol) réalisées par plus de 100 laboratoires répartis sur les différents continents et aussi sur des navires océanographies.

Des mesures au niveau de la troposphère (+8000m) réalisées par des avions au-dessus de l’Amérique du Nord uniquement

Des mesures à 500m d’altitude réalisées par des tours réparties sur les Etats-Unis

Des mesures réalisées par des laboratoires qui sont isolés de la civilisation, permettant de mesurer quotidiennement une atmosphère qui n’est pas "faussée" par une pollution extérieure. Il y en a six : Barrow (Alaska), Summit (Groenland), Trinidad Head (Californie), Mauna Laua (Hawaii), American Samoa, Pôle sud (Antarctique).

Parmi ces 5 laboratoires, seul celui de Mauna Laua au Sud-Ouest de l’ile d’Hawaï est en capacité de mesurer le CO2 en haute altitude et plus particulièrement dans la stratosphère. C’est la seule station fournissant des données en haute altitude. Ce laboratoire est isolé sur une île et situé en dessous du cratère d’un volcan en activité, à une altitude de 3 397 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il est entouré par des kilomètres de surface volcanique sans aucune végétation aux alentours. La journée, l’air chaud monte très haut emportant avec lui une grande quantité de CO2 issue des rejets gazeux du volcan. Cependant la nuit, la température plus froide fait redescendre l’air des hautes couches atmosphérique emportant avec lui les rejets gazeux du volcan. La moyenne des mesures prises toutes les heures du jour et de la nuit pourrait pondérer le calcul et donnerait un résultat plus précis de la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Mais seules quelques heures dans la journée sont finalement retenues par le NOAA pour calculer la moyenne journalière des concentrations en CO2. On aurait pu aussi comparer les données de Mauna Laua avec des données d’autres stations de mesures sur une période plus longue puisque ce laboratoire existe depuis 1958, mais cela n’a jamais été fait. Et ce sont les données de ce seul laboratoire qui sert à définir la concentration de CO2 dans l’atmosphère de toute la planète.

Un exemple suffit à démonter qu’une théorie est fausse. Pour ce qui concerne l’augmentation de la concentration de CO2 sur la planète, prenons les données de 3 laboratoires : le plateau Assy au Kazakhstan, Kaashidhoo aux Maldives et l’Iles du Crozet proche de l’Antarctique. Ces trois laboratoires ont la particularité d’être sur à peu près la même longitude. Nous constatons qu’il y a d’énorme oscillation entre l’été et l’hiver (photosynthèse oblige) pour le laboratoire du plateau d’Assy situé dans l’hémisphère Nord. Que la courbe pour le laboratoire des Maldives, situé proche de l’équateur, présente 2 pics important en Avril Mai et Octobre Novembre pendant la période des tempêtes. Que la concentration de CO2 n’augmente pas au laboratoire du Crozet, proche du pôle sud. A partir de là comment juger fiable les données prélevées par un carottage de la glace et qui ne peuvent donner qu’une information à l’endroit précis où l’on a extrait la carotte mais qui ne peuvent pas extrapoler l’information à l’ensemble de la planète. Par son manque de capteurs repartis pour 80% d’entre eux sur une seule partie du globe (Etats-Unis Europe), par la méthode mise en œuvre pour définir analyser ce phénomène ne nous permet pas de réfléchir en tout objectivité et encore moins prendre des décisions importantes sur les bases de ces observations pour le moins suspectes.

Malgré qu’il existe un consensus au sein d’une certaine communauté scientifique pour confirmer que la « CO2 anthropique » est responsable de tous les maux de la terre, à la question : « Dans l’hypothèse où il y a vraiment un réchauffement climatique est-ce que l’augmentation de la concentration de CO2 est la principale cause de ce réchauffement ? » La réponse est : « On en sait rien ! »

Le CO2 existe indépendamment de l'homme. Si on veut incriminer les activités humaines, il faut parvenir à dégager la notion de « CO2 anthropique ». Cet exercice de style est difficile, parce que les responsables n'incluent pas le CO2 produit par la respiration humaine (l'homme, comme tout animal, produit du CO2 par sa respiration), mais uniquement le CO2 produit par les activités humaines. Pour parvenir à chiffrer le CO2 anthropique, les responsables découpent les activités humaines en domaines distincts (transports, énergie, etc.) et tentent de chiffrer, par pays, les rejets de CO2 liés à chacune de ces activités. Ensuite, ils tentent de démontrer que, depuis l'âge industriel, la quantité de CO2 dans l'atmosphère a considérablement augmenté : la tentation est donc grande d'établir une causalité entre les rejets industriels et l'augmentation du taux de CO2. En réalité, la teneur en CO2 varie constamment, et il est faux qu'un maximum soit lié aux activités industrielles. Ensuite, le CO2 produit par l'homme ne se distingue en rien du « CO2 ordinaire » ; il est comme lui absorbé par les plantes, les océans, etc. Considérer que le « CO2 anthropique » vient grossir la teneur atmosphérique et viendrait s’ajouter à l’existant est une absurdité, car elles participent au cycle du carbone, comme les autres. C’est le même principe que pour le cycle de l’eau : ajoutons un seau d’eau dans un lac de montagne, le volume de ce lac ne va pas augmenter d'autant, car ce lac est constamment alimenté par des rivières, des torrents, auxquels notre seau viendra s'ajouter, et il est constamment sollicité par l'évaporation, la vie des plantes, les rivières qui s'y alimentent, etc.

 

Donc est-ce que la réduction des émissions de CO2 est la réponse la plus adaptée ? Tout dépend de l’ampleur des moyens à mettre en place pour réduire ce CO2 et tout dépend aussi de la quantité de CO2 que l’on peut réduire à notre échelle. Ce qui nous amène au chapitre 3

 

3-Dans l’hypothèse où la réduction des émissions de CO2 est la réponse la plus adaptée, sommes-nous capable à l’échelle de la planète de les réduire et combien cela va nous couter ?

C'est en 1997, dans le cadre du protocole de Kyoto, que la Communauté européenne ainsi que l'Australie, la Norvège, la Suisse, l'Ukraine, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Liechtenstein et Monaco.

Se sont engagés à réduire ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) entre 2008 et 2020. C'est dans ce contexte que le Paquet Énergie-Climat (PEC) a vu le jour. Dans le but de lutter contre le réchauffement climatique, le Paquet énergie-climat vise trois objectifs, appelés les "trois fois vingt", à atteindre d'ici 2020 :

  • Réduire de 20 % les émissions de GES par rapport à 1990 ;

  • Développer les Énergies Renouvelables (EnR) au niveau de 20 % de la consommation d'énergie totale ;

  • Augmenter l'efficacité énergétique de 20 %. C’est à dire développer des systèmes pour optimiser les consommations d'énergie est la minimisée à service rendu identique. L'efficacité énergétique concerne le domaine du transport motorisé ou encore les métiers du bâtiment (construction, rénovation, etc.).

Le but premier de ce dispositif est de réduire sur une durée de 30 ans 20% des GES et notamment et uniquement le CO2 rendu principalement responsable des maux du 21ème siècle, qui serait due uniquement à l’action de l’homme et qui ne représente que 21% de la totalité des GES. Autrement dit le panel de mesure ne vise qu’à réduire de 4% sur 30 ans la totalité des gaz à effet de serre de la planète.

Mais avant de savoir combien cela coute, occupons nous de savoir quelle quantité de CO2 le français rejette dans l’atmosphère et quelle est la part de la France dans les émissions de GES mondiales ?

En 2010, la France a émis 347 Mt de CO2 sans tenir compte de la respiration humaine. Pour la même année, au niveau mondial, les émissions anthropiques totales de CO2 étaient de 30,6 Gt, (donnée GIEC COP21). La part de la France dans les émissions mondiales de CO2 est de : 347/30600, soit 1,13 %.

D’après les calculs qui sont fait par le GIEC, le CO2 représente 40 % de l’ensemble des gaz à effet de serre. En effet leur théorie est, comme d’habitude, très simple : Comme le CO2 est le GES qui dont la concentration augmente le plus, il représentera en extrapolant 40% au lieu des 21% observé. Ne soyons pas pingre prenons comme hypothèse de calcul la limite haute : 40%

Les données scientifiques donnent, en 1750, une concentration de CO2 dans l'atmosphère de 280

ppm, alors qu’elle est de 350 en 2004, soit une augmentation de 25 %. On peut donc estimer que le CO2 anthropique représente environ 25% du CO2 total.

La part du CO2 dû à l’activité française dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales sera donc au total : 347/30600x0.4x0.25 soit 0.113% de la quantité totale des GES.

Puisque la part du CO2 dans l'atmosphère est 0,04 %. La part du « CO2 anthropique » français représente 347/30600x0.04x0.25 soit pas plus d’un millionième de la composition atmosphérique de la planète. Nous sommes là dans la gestion purement comptable de la part de la France dans la composition atmosphérique de notre planète, car les lois de la physique et le cycle carbone aidant, cette teneur en CO2 varie constamment de de beaucoup plus que d’un millionième. Autrement dit, si nous cessions complètement toute émission de CO2 par nos industries, variation dans la composition atmosphérique ne serait même pas décelable.

Bien que les émissions françaises de « CO2 anthropique » ne soient qu'une goutte d'eau dans l'océan, la France a décidé de lutter contre cette goutte. C'est pourquoi elle a adopté en 2008 une politique ambitieuse et contraignante avec l’application du Paquet Énergie-Climat cité plus haut.

 

D’après ses différents rapports, la cours des comptes estiment que l’état français a dépensé pour la mise en place du PEC et depuis la signature des accords de Kyoto, 37 milliards d’euro rien que pour les investissements énergétiques. Ces 37 milliards sont répartis comme suit : 4.7M€ pour le logement et le tertiaire, 4.9M€ pour les transports, 0.5M€ pour l’industrie, 0.05M€ pour l’agriculture et le reste soit 26.85M€ pour les énergies renouvelables. Mais une analyse plus poussée nous montre ces estimations sont beaucoup moins importantes que la réalité. Car à cela il faut rajouter :

  • la TVA à taux réduit sur les travaux d’amélioration de l’habitat (2 milliard d’euro depuis 2005)

  • le crédit d’impôt développement durable (8 milliard d’euro depuis 2005),

  • le Soutien à la recherche et à l’innovation (2 milliard d’euro depuis 2005)

  • la taxe CSPE, payée par le consommateur et destinée à compenser les surcoûts liés aux dispositifs de soutien aux énergies renouvelables payés par EDF (19.4 milliard d’euro depuis 2005).

Cela nous amène à un coût des dépenses à environ 70 milliards d’euro pour 9 ans. Et ce n’est pas fini, car les estimations jusqu’à 2020 serait d’après EDF, l’ADEME et autres organismes, de l’ordre de 210 milliards d’euro. Ces sommes sont directement prélevées chez le contribuable sous formes d’impôts ou de taxe, ce qui impact fortement notre pourvoir d’achat (que ce soit celui du particulier ou celui des entreprises) la croissance et influe considérablement sur notre économie. Comme aucune civilisation ne peut se développer en économisant l'énergie, la nôtre a cessé de se développer. De plus toutes les activités jugées « polluantes » ont été délocalisées. Ces mêmes productions se font désormais dans des pays beaucoup moins respectueux de l'environnement, et nous avons perdu les emplois correspondants.

 

Et pourtant nous remarquons tous que les glaciers, que ce soit au Groenland, dans le Nord Canada, sur le Kilimandjaro ou partout en montage, fondent bien et se réduise. Donc il se passe quelque chose qui influe dans le sens du réchauffement de la planète. Puisque la seule étude réalisée sur ce phénomène et celle du GIEC et qu’elle est sujette à caution. A supposer qu’il y a bel et bien un changement climatique, sous forme d'une élévation des températures, quelles en seraient les conséquences ?

L’impact sera très inégal selon les pays, en fonction de leur situation géographique et de leur développement économique. Dans des régions désertiques ou tropicales, où le poids de l’activité agricole dans l’économie est prépondérant, un réchauffement climatique aura des conséquences désastreuses. A l'inverse, dans les régions nordiques, telles que les pays scandinaves, le Canada ou la Russie, ce même réchauffement aura des conséquences positives. Cela engendrera forcément des migrations humaines vers les régions qui ne sont pas perturbées par le changement climatique. Si on assiste à une fonte partielle des neiges et des glaces, cala aura pour conséquences, une modification des ruissellements et des ressources en eau : la fonte des glaces en montagne entraînera une augmentation de la quantité d’eau dans les ruisseaux, une modification du débit et une transformation de la géographie des deltas qui, doit-on le rappeler, sont les zones les où la population humaine est la plus importante. La gestion des ressources en eau potable sera le plus important problème due au réchauffement climatique. Ce problème est aussi conjugué avec l’accroissement de la population. Les conséquences sanitaires d’un réchauffement climatiques seront un déplacement de certaines maladies dans des régions préservées jusque-là. En France, on observe déjà l’apparition de nouvelles pathologies consécutives à une migration d’insectes porteurs de maladies, et aussi à l’apparition de nouveaux ravageurs caractéristiques des climats chauds comme les termites ou les sauterelles.

En conclusion et pour nous préparer de façon sérieuse pour affronter les conséquences d’un réchauffement climatique, ce n’est pas de réduire notre « emprunte carbone », mais de nous préparer à une pénurie d’eau potable et aider habitants des poches de pauvreté existantes et futurs en allouant ce budget pour lutter contre la pauvreté dans les zones désertiques et tropicales tels que l’Afrique, l’Asie et l’Amérique du Sud.

S’il y a un réchauffement climatique dans un futur proche, je ne pense pas qu’en France nous aurons à nous en plaindre

 



40 réactions


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 octobre 2015 20:46

    Bonjour,
    Si en certains endroits, le niveau de la mer se modifie, c’est dû à la mer qui monte, ou à la terre qui s’enfonce ? C’est le genre de question qu’il ne faut pas poser, sous peine de se faire pourrir par « les bien pensants du climatic changement du GIEC... »


    ** L’élévation du niveau des mers.

    ** La 10e croisade : le CO2

    En attendant, Royalement & Macronné, nos deux écolos gouvernementaux, viennent de signer des permis pour rechercher du gaz de schiste, juste avant la COP 21, si c’est pas de l’écologie, ça... !

    • christophe nicolas christophe nicolas 13 octobre 2015 14:51

      @Fifi Brind_acier
       
      Evidemment un seul forage au gaz de schiste n’est pas dangereux, mais la réalité sur cette image animée des forages au Texas est bien différente , ce sont des dizaines de milliers de km² qui passent à la fracturation et au final le séisme est bien là à Dallas le 6/01/2015 à 10h31 GMT, 24h00 avant les attentats de Charlie hebdo qui eurent lieu le 7/01/2015 à 10h31 GMT. Bizarre, en tout cas, heureusement qu’il n’y a pas de volcan à Dallas donc tant mieux. 


      Aujourd’hui, la fréquence des tremblements de terre augmente en Oklahoma et ce n’est sans doute pas un hasard puisque les forages au gaz de schiste créent de l’endommagement contrairement aux forages classiques au pays d’Halliburton.

      Vous voulez la distance entre tous les forages des USA et Yellowstone, Wyoming, pays de Dick Cheney ? Certains états ont limité la fracturation près des failles, allez savoir pourquoi ? 


  • sls0 sls0 12 octobre 2015 21:13

    Voilà un graphique avec les températures, en un coup d’oeil on a autant d’informations qu’en deux pages d’écriture.
    Il y a une moyenne sur 10 ans ce qui gomme un peu les variations annuelles. A priori depuis 1951 on a un réchauffement de 0,58°.

    Au sujet du GIEC
    Comme il y a un consensus de 97% parmi les climatologues au sujet du rapport du GIEC, soit l’auteur est un climatologue qui fait pari des 3% hors consensus ou c’est un non climatologue qui se prend pour un climatologue.
    Il n’a pas lu le rapport du GIEC où dans les différents scénarios la France est impactée, même sur le site de l’ADEME on en cause.

    Ce n’est qu’une volonté politique l’imposition de taxes sur les produits dont la fabrication est fortement polluante, il n’y aucun traité qui l’interdise à un pays ou une zone économique. En même temps la délocalisation devient moins intéressante.
    Le problème c’est les marchés qui décident et pour les projections tout ce qui dépasse 3 mois ne les intéresse pas ainsi que tout ce qui ne rapporte pas 10% par an.

    Pour info, c’est plus la pluviométrie qui influence la végétation que la température comme on peut voir sur ce graphe.


    • Trelawney 12 octobre 2015 23:07

      @sls0
      Voila ce que l’on peut lire dans le rapport du GIEC.

      Selon de multiples indications, en l’absence d’éruptions volcaniques majeures, qui produiraient un refroidissement sensible mais temporaire, et en supposant que l’éclairement énergétique solaire n’évoluera pas sensiblement a long  terme, il est probable que l’anomalie de la température moyenne à la surface  du globe pour la période 2016–035 par rapport à la période de référence 1986–005 se situera dans la fourchette 0,3-0,7 °C (degré de confiance moyen).

      Ce genre de prose, on en a à toutes les pages du rapport. Et pour info je peux vous citer les éruptions volcaniques du Grímsvötn Islande en 2004, du Piton de la Fournaise en avril 2007, de l’Eyjafjöll Islande en 2010, du Merapi Indonésie en 2010, du Grímsvötn Islande en 2011 et j’en oublie à Hawaï et en Equateur. Aussi pas d’éruption volcanique majeure entre 2016 et 2035 ça doit faire rigoler beaucoup de vulcanologue


    • Trelawney 13 octobre 2015 09:07

      @sls0
      Il n’a pas lu le rapport du GIEC où dans les différents scénarios la France est impactée, même sur le site de l’ADEME on en cause.

      Comme je l’ai dit dans l’article, La France produit 347Mt de CO2 par an pour 30600Mt de CO anthropique produit dans le monde. Entre 1750 et aujourd’hui la France à produit 25% de CO2 en plus. Toutes ces données proviennent de soit l’académie des sciences, soit le GIEC lui même.

      Normalement le CO2 représente 21% de la totalité des GES mais le GIEC dit 40% ce qui est totalement faux. mais on ne va pas chipoter et on va prendre les 40%.

      Donc la France produit en tout et pour tout 347/30600 x 0.25 x 0.4 = 0.113% des GES de la planète. Actuellement on espère sans pouvoir y arriver réduire ces émissions de 20%, mais si (soyons fou) on les réduit de 50% ca ne fait que 0.05% des GES. Comme la planète est en perpétuelle évolution et comme le CO2 fait parti du « cycle carbone », la planète peut très bien réduire ou augmenter les GES de 5% sans même qu’on le remarque. Alors notre goutte d’eau dans l’océan ne se remarquera même pas.

      Autrement dit : on a dépensé 70 milliards d’euro sur 9 ans et on va en rajouter 210 milliards de plus pour un truc qui n’aura aucune influence sur notre climat. Et même si la France est impactée par le changement climatique, la réduction de notre CO2 anthropique n’y changera rien

      Et c’est moi que vous traitez d’ignorant ?


    • mmbbb 13 octobre 2015 09:53

      @Trelawney J’ai vu la conference de M Vincent Courtillot C’est un scientifique qui apporte des conclusions plus ponderees que le Giec puisqu une d’une part la climatologie est une science recente, ( il est marrant que certains scientifiques vous annonces des temperatures au degre pres il y a deux cent ans alors que les instruments n’existaient pas ) la modelisation est tres incomplete ( la vapeur d’eau dans les hautes couches de l’atmopshère est aussi a effet de serre et beaucoup de phenomenes echappent encore aux climatologues et d’autres part les scientifiques se battent comme des chiffonniers puisque les uns utilisent telles methodes avec telles courbes et d’autres elaborent des modeles avec des donnees comme les carrotages etc D’autre part ce matraquage sur le CO2 est purement inacceptable d’autant plus que N Hulot lui qui est le chantre de cette morale ecologique comme tous ces bobo ecolo hedoniste ont des bilan carbone tres negatif Qu ils nous foutent la paix avec ce putain de CO2 C’est un peu comme si DSK venait nous faire des conferences sur la chastete.


    • izarn izarn 13 octobre 2015 11:39

      @sls0
      Voici un graphe qui démontre l’inanité du réchauffement climatique :
      http://www.pensee-unique.fr/images/Christy-hncr8.jpg

      Les données entrées dans les ordinateurs ne sont pas fiables, voire truquées (Climategate) comme expliqué dans l’article. Ensuite les modèles ne sont pas fiables non plus, conclusion :
      C’est du n’importe quoi.

      Ensuite, le Groenland ne fond meme pas :
      Sur ce graphe on voit que la fonte des glaces pendant l’été a été tardive. Les glace ont fondu plus rapidement, et mieux encore la fonte s’est arrétée tout aussi rapidement !

      http://www.pensee-unique.fr/images/sept8.jpg

      Source :

      http://www.pensee-unique.fr/news.html#sept


    • C_Mansell 23 novembre 2015 16:51

      @izarn
      merci pour la découverte du site la pensée unique, très détaillé, bien fourni perso rien à redire (peut être revoir le design), à partir de maintenant je peux remettre réellement en question le carbocentrisme & Co grâce à ce site. merci ! merci !


  • kalachnikov lermontov 12 octobre 2015 23:40

    lol, les mecs réfléchissent pour que nier et douter que le réchauffement climatique soit de main humaine soit passible de poursuites judiciaires. Lol, tous Charlie ou bien le camp de rééduc t’attend.

    http://www.telegraph.co.uk/comment/11924776/Judges-plan-to-outlaw-climate-change-denial.html

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/11/bienvenue-dans-un-monde-meilleur-et-sans-carbone/


    • christophe nicolas christophe nicolas 13 octobre 2015 14:28

      @lermontov


      C’est la preuve que c’est une truande. Voici une vidéo ancienne où on voit Haroun Tazieff, pro CO² dans le rôle du mauvais conseiller qui n’y connait en plus visiblement pas grand chose et Jacques Cousteau pour qui l’histoire du CO² est une fumisterie à la 4ème minute.

      Avec une loi pour défendre le réchauffement climatique, le commandant Cousteau irait en prison pour atteinte à l’écologie... mort de rire !!!

  • nours77 nours77 13 octobre 2015 02:15

    Le pire reste a venir, les discutions ce précisent, et comme toujours la raison a perdue et la liberté va encore prendre un coup...
    http://www.wikistrike.com/2015/10/un-pas-de-plus-vers-la-dictature-climatique.html

    Tous les scientifiques sérieux parle d un refroidissement bien sympathique, le même qu en 1800 qui avait provoqué une famine... Mais vous avez raison ce préparer au pire est inutile... mettre la taxe carbone en fonction est bien plus primordiale... incroyable avidité... les crépuscules de l homme ont vraiment une odeur de débauche et d excès...


    • izarn izarn 13 octobre 2015 11:44

      @nours77
      C’est plutot la bétise humaine qui produit les famines.
      Sinon nous serions tous morts depuis belle lurette depuis 100 000 ans de « changement climatique »


  • nours77 nours77 13 octobre 2015 02:25

    Ps, Au finale ne serait ce pas le lobby nucléaire, qui appuie de tout sont poids sur la propagande du réchauffement climatique... ? (je rappel que la France est un des leaders du nucléaire mondiale, vous comprenez pourquoi c est Paris le cop21, et pourquoi la France matraque avec le réchauffement climatique... ?).


    • izarn izarn 13 octobre 2015 12:04

      @nours77
      C’est la bonne question, mais pas que le nucléaire, les pétroliers aussi.
      En France on nous a fait croire que le nucléaire était une solution face au pétrole :
      Si on a pas de pétrole, on a des idées (Le nucléaire)
      Sauf que le nucléaire ne pourra jamais remplacer le pétrole. Ce sont deux marchés de l’énergie qui se completent, et finalement ne se concurrencent pas.
      Donc le changement climatique, du au CO2, est une façon de modifier les cours du pétrole à la hausse, comme le « peak-oil » dont en fait les marchés n’ont jamais eu rien à faire, sauf pour spéculer.
      Certains se posent des questions idiotes : Pourquoi si on manque de pétrole depuis 2006, les cours de celui-ci baissent ?(147$ -> 47$) Mais parce que le peak-oil c’est une arnaque pour gogo, et que ça n’a pas de lien avec les marchés batis sur l’offre et la demande :
      Pas de demande, les cours baisses. C’est pourtant simple ? Cela veut dire qu’on n’est pas sorti depuis 2008, de la Grande Crise du XXIieme siècle. Le B.D.I (Transport maritime mondial) est au plus bas, encore plus bas qu’en 2002 !

      Ensuite la hausse artificielle du baril a joué pour l’industrie déja moribonde du gaz de shiste, bitume pétrolifère, etc... En fait il s’agit d’une autre bulle financière qui ne va tarder à exploser. Déja 100 000 postes supprimés dans le secteur.
      Macron qui veut qu’on explore le gaz de shiste en France ! Hahahahahaha !
      Ce n’est déja plus rentable, c’est une arnaque financière à la Rothchild ou à la Soros....
      Les cons, ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnait !


    • gnozd gnozd 13 octobre 2015 14:19

      @nours77

      C’est ce que je pense depuis un bon bout de temps, c’est pour finir par nous vendre du tout-nucléaire, et d’une façon mondiale puisque de toutes façons, il finira par ne plus y avoir de pétrole, avant qu’il n’y ait plus d’uranium...


    • nours77 nours77 13 octobre 2015 14:23

      @izarn

      D accord, mais si on rajoute l allusion donnée a la fin de l article de mon premier poste, c est a dire les amendes données aux pays qui produisent trop de carbone, comme l inde qui est a 90 % des centrale a charbon et pétrole... ?

      "Sans reprendre mots pour mots l’article du Telegraph, on peut imaginer que les Chinois et les Indiens vont doucement rigoler à Paris quand on leurs demandera les larmes aux yeux de réduire leurs émissions de carbone alors que l’essentiel de l’énergie électrique produite par ces pays repose sur le charbon et le pétrole. Il en est de même du Japon qui a timidement redémarré un seul réacteur nucléaire depuis l’arrêt total de la production électronucléaire du pays après le grand tremblement de terre du 11 mars 2011. Idem pour l’Australie, le Canada, le Brésil et encore plus les USA qui n’accepteront jamais de sacrifier leur industrie pour satisfaire les lubies de l’IPCC et de l’UNEP."

      Ça va donner quoi ? A part une obligation pour certain pays de passer au nucléaire pour réduire les émissions de co2 nationale... On demande souvent a qui profite le crime, la c est un mobile suffisamment évident non ?


    • gnozd gnozd 13 octobre 2015 14:26

      @gnozd

      Et aussi pour faire oublier tous les autres problèmes environnementaux bien réels : pollution des eaux, pesticides, nicotinoïdes, perturbateurs endocriniens, antibiotiques résiduels, déforestation à outrance, métaux lourds etc etc...


    • christophe nicolas christophe nicolas 13 octobre 2015 15:02

      @izarn

      Le nucléaire chaud se remplace par le nucléaire basse énergie dont voici un exemple.

      Le pétrole se remplace par l’électrolyse de l’eau basse énergie qui produit de l’hydrogène par des techniques spéciales. L’hydrogène est retransformé immédiatement en électricité avec une pile à combustible. Le problème vient des stocks de palladium et de platine mais ils seront synthétisables via les techniques de fusion basse énergie, c’est faisable en théorie, c’est assez complexe mais c’est possible.

  • Le p’tit Charles 13 octobre 2015 10:43
    Le « Réchauffement climatique » est d’une banale réalité pour les gens de bon sens...En ouvrant les yeux tout simplement on peut constater ce dérèglement sur notre planète...qui fonctionne par cycles (faut pas l’oublier..) mais l’humanité depuis le XIX siècle à ajouter une sacrée couche de saloperie qui je pense accélère le processus...Croire que la « race humaine » puisse changer cette évolution tient d’un doux rêve...

    • izarn izarn 13 octobre 2015 12:11

      @Le p’tit Charles
      Les gens de bon sens n’ont jamais senti un quelconque changement climatique, sauf les foutaises matraquée en permanence à la télé et dans les journaux.
      On sait pour qui ils travaillent...
      C’est automne, les feuilles tombent, et il commence à faire frais, comme d’habitude.

      L’Empereur des cons va réunir à Paris les réchauffistes et nous balancer des absurdités à dormir debout, qui malheureusement vont conduire à augmenter les impots :
      But de la manoeuvre finale.


    • Le p’tit Charles 13 octobre 2015 12:39

      @izarn...heu..nous n’avons pas la même définition de ce mot « bon sens » il me semble.. !


    • C_Mansell 23 novembre 2015 15:54

      @Le p’tit Charles le « bon sens » est l’ennemi de la science et de la connaissance, continuez de vous accrocher à votre bon sens et n’essayer surtout pas de creuser la question « du réchauffement climatique », restez sur vos idées générales : « couche de saloperie qui accélère un processus » on va aller loin avec ces réflexions précises dignes d’une discussion de bistrot...


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 13 octobre 2015 11:43

    Pour la grande majorité des scientifiques, le dérèglement climatique est tangible et incontestable. Comme ils constatent qu’en parler dans les médias se retourne contre eux, devant tant de bêtise et d’ignorance, ils rentrent dans leur coquille et restent entre eux.


    • izarn izarn 13 octobre 2015 12:30

      @Gilles Mérivac
      Ne confondez pas les climatologues, qui sont eux trés peu nombreux, et dont une bonne partie est devenue climatosceptique, et des scientifiques qui n’ont rien à voir avec le climat mais qui signent des pétitions du GIEC par conviction écolopolitique. Ou pour prosaiquement trouver des budgets pour leurs recherches. Ce qui prouve que c’est une science qui est devenu orientée par le fric. Donc malhonnète.
      La science moderne est trés spécialisée, et on la manipule ainsi pour le grand public.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 13 octobre 2015 12:56

      @izarn
      Je parle de tous ceux qui dans leur activité quotidienne ont affaire d’une manière ou d’une autre avec le climat, que ce soient des ornithologues, des éleveurs d’huîtres, de ceux qui étudient les glaciers, les coraux, etc etc (je ne parle pas du GIEC).
      Beaucoup sont appointés par les universités, d’autres ont besoin de budgets privés dont le montant n’a vraiment rien de commun avec les dépenses des lobbies pétroliers pour minimiser l’impact de leurs activités sur le climat.


  • soi même 13 octobre 2015 12:24

    Il serait plus intelligent de ce dire la Terre se meure par une pensé humaine de moins en moins en phase avec la réalité,gaz à effet de serre est juste un alibi, cela sert à la fois pour imposer ce qui ne pourrait pas être imposé et cela joue aussi de cache sexe pour nous masques une réalité dérangeante,
    c’est que nos polluions divers et variés à atteint un tel sonnet que la nature ne peut plus l’absorber.

     


    • izarn izarn 13 octobre 2015 12:34

      @soi même
      Tout à fait, les énergie « renouvelables » sont bien plus polluantes et dangereuses pour la survie humaine : Détruire des forets pour y planter des végétaux sucriers pour faire de l’ethanol est une catastrophe écologique monumentale. Considérablement plus que le simple rejet de CO2, qui de plus est parfaitement inoffensif et recyclé par la nature.


    • nours77 nours77 13 octobre 2015 17:43

      @soi même

      J ai un point de vue différent, si on voit le terre comme une entité vivante, une remarque vient immédiatement a l esprit, elle est vieille, si vielle que la vie a disparu un certain nombre de fois... Et a chaque fois, la vie est revenu. Les dinosaures en sont le meilleur exemple.
      Nous ne tuons pas la planète nous la terraformons de façon a la rendre impropre a notre existence, ce qui n est clairement pas la même chose...


    • soi même 13 octobre 2015 19:28

      @nours77, et bien expliquez moi la vie c’est quoi ?


  • Loatse Loatse 13 octobre 2015 13:33
    Loatse, climatosceptique en voie de réhabilitation via TF1, au Père Gelisol (en confession explosive) :

    J’ai honte mon père 
    De vos savants, m’être moquée,
    Du dogme avoir douté,
    De la dime avoir constesté la nécessité, car bonne
    De ce gros manteau fourré vouloir garder (au cas ou)
    De péter pour rire et non pas par extrème nécessité, contribuant ainsi à réchauffer notre saint Climat sans être pour autant comestible..

    Quand la mer monte, j’ai honte...
    Quand elle descend... je l’attend...



    oui, j’ai honte


    e pur..................... :->







  • JC_Lavau JC_Lavau 13 octobre 2015 13:50

    Trelawney, tu n’es qu’à moitié sceptique, et demeures à moitié crédule. Tu persistes à gober un gros paquet de leurs mensonges et falsifications les plus éhontés. Là je suis trop pris par le temps pour faire un échenillage détaillé de ton texte. J’y reviendrai.


  • Spartacus Lequidam Spartacus 13 octobre 2015 15:04

    Bel article avec un effort pour sourcer et argumenter.

     


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 13 octobre 2015 16:42

    Non, non tout cela c’est du baratin politique ! Personne ne sait s’il y aura un réchauffement global ou si au contraire il y aura un refroidissement voire une glaciation ! 


    A l’expression bâtarde « réchauffement climatique », je préfère dire « chamboulement climatique » et les causes ne sont ni bien cernées ni connues par ces faux scientifiques affiliés aux « groupes d’intérêts » !

    Il y a cependant un réchauffement du climat politique mondial qui conduit ce monde doucement mais surement à une anarchie universelle. 

    La conférence du couscous de Hollande prévue pour décembre prochain est inutile car elle dévaluera et Hollande et la France : 

  • Layly Victor Layly Victor 13 octobre 2015 18:50

    Félicitations rapides pour ce bel effort, pour cet article bien construit et argumenté. Vous avez pris la peine de bien documenter vos arguments.

    Et félicitations pour le courage d’affronter les hystériques sectaires du réchauffement climatique et la lourde propagande des média.
    Tout le monde s’y laisse prendre, ou fait semblant de s’y laisser prendre par habileté politique.
    J’ai entendu hier la Kosciusko-Morizet qui a pourtant eu une formation scientifique, puisqu’elle a fait l’école politico-technique, traiter Vincent Courtillot et autres de « connards », au motif « qu’ils sont des obscurantistes, puisque la majorité des académies du monde et l’académie française leur a donné tort », et puisque « le rapport du GIEC a toujours été validé par les instances scientifiques mondiales ».
    C’est la nouvelle conception de la méthode scientifique : c’est la masse qui a raison.

    Donc, il faut du courage pour aller à l’encontre de la masse aveugle, surtout quand elle dispose de l’appui total des média. La force de persuasion des média est telle que les gens s’auto persuadent de ce qu’ils croient percevoir.

    Vous avez bien fait de souligner qu’avant de parler d’évolution de la température moyenne, si tant est qu’on puisse réaliser une telle mesure, il faudrait définir quelle serait une température moyenne représentative, c’est à dire sur quelle épaisseur d’atmosphère et sur quelle profondeur d’océan, et vous avez questionné à juste titre le principe de la moyenne arithmétique (s’ils font ça, c’est qu’ils sont vraiment ignares en mathématiques, j’espère que non).

    Pour ce qui est des modèles, il est totalement irréaliste de penser qu’on puisse à l’heure actuelle écrire des modèles réalistes prédictifs, et le prétendre est une escroquerie intellectuelle. Il y a beaucoup trop de paramètres.
    Vous avez souligné que les résultats de simulations sont obtenus par forçage des paramètres pré-sélectionnés par le GIEC, donc essentiellement la teneur en CO2. D’ailleurs, mes collègues qui ont eu la patience de se pencher sur les rapports du GIEC m’ont dit qu’il n’y figure jamais de description détaillée des modèles, que l’on puisse vérifier.

    Soyons clairs : personne ne nie la possibilité qu’il y ait un changement climatique réel. Ce que nous contestons, ce sont les méthodes du GIEC, les calculs bidons, les fausses informations, l’abus de pouvoir dans les instances scientifiques, la pression médiatique, et le fait de vouloir imposer une seule explication comme « évidente ».

    J’ai juste un regret : que vous n’ayez pas davantage insisté sur l’importance des cycles de l’orbite terrestre dans l’évolution à très long terme (cycles de Milankovic) et sur l’importance des cycles solaires dans l’évolution à moyen et court terme. Il semble que l’évolution récente, sur les cent dernières années, est bien corrélée avec les mesures ou les estimations d’activité du soleil.

    Quoi qu’il en soit, bravo d’avoir affronté la furie climatique. Certains ont même demandé l’expulsion de Courtillot de l’académie des sciences. Motif : « pour mauvaise science ».

    Vouloir arrêter la folie de la COP21, c’est comme se mettre sur la voie et vouloir arrêter un TGV !



    • JC_Lavau JC_Lavau 15 octobre 2015 13:19

      @Layly Victor. Mais voyons ! Il est affreusement sexiste, que de relever les çonneries publiques de la princesse NKM ! Je vais de ce pas te dénoncer à la Police de la Pensée.


  • tf1Groupie 13 octobre 2015 19:46

    Je ne vois pas l’intérêt de refaire tous ces calculs qui sembleraient montrer que la theorie du réchauffement par cause anthropique ne tient pas la route une seconde.

    Donc l’auteur suggère que des milliers de climatologues et autres scientifiques sont passés au travers et n’ont vraiment aucun esprit critique de base.

    Alors il faut juste avoir recours au bon sens pour voir que le présent article n’est pas sérieux.
    Pas besoin de connaissances encylopédiques


    • JC_Lavau JC_Lavau 15 octobre 2015 13:17

      @tf1Groupie.
      Sous Lyssenko, quelle aurait été ta position ?
      Le scandale Lyssenko était limité à l’URSS. Le scandale RCA est à l’échelle planétaire.


  • JC_Lavau JC_Lavau 14 octobre 2015 13:11

    Le temps de résidence atmosphérique du CO2 est connu et bien recoupé : cinq ans.
    Et non pas deux cents ans comme Jean-Marc Jancovici le propagande dans son Manicore, que répètent en boucle tous les croyants niaiseux.

    Les dits croyants niaiseux argumentent : « Mais la végétation n’est pas capable d’absorber ce CO2 excédentaire ! ». Tarataboum ! J’ai en stock une thèse suisse de 1938, qui étudie les variations saisonnières et journalières du CO2 en forêt.
    http://e-collection.library.ethz.ch/eserv/eth:21435/eth-21435-02.pdf
    Variations de 1 à 5 dans le cycle d’une journée. Alors ? Pas cap ?
    Exemple de mensonge exigé par les bureaucrates dans l’organisme de tutelle :
    http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-fraude-a-70-des-arbres-menaces-153196
    http://herve.cochard.free.fr/pdf/Vaz-et-al-2012.pdf
    Mentez dans le sens exigé, sinon on vous coupe les crédits !

    Le Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes est ignare en géologie, dont l’érosion chimique des continents. Afin d’alimenter leur terreur de rechange, leur magique « acidification des océans », ils postulent que désormais et pour nous punir de nos péchés, les fleuves ne charrieront plus aucun cation, plus de Na+, plus de Ca++, plus de K+, plus de Mg++, plus de silice monomère, plus de Fe++, plus de Li+... Plus rien que des anions HCO3-... Même que Géo s’en mêle, alors !
    http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/fraude-nulle-trace-de-corpus-152331

    Outre qu’il est ignare en physiologie végétale, le GIEC (Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes) demeure ignare en pédologie, et hélas Trelawney a recopié naïvement son ignorance. La dernière déglaciation est récente, et la tragique minceur de nos sols reflète cette courte durée, demeurée dominée par la non moins tragique pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique.

    Il y a encore bien d’autres fraudes et ignorances à relever dans la propagande dont l’IPCC est un vecteur stipendié pour, mais je ne dispose que d’un temps réduit pour cette fois.


  • JC_Lavau JC_Lavau 15 octobre 2015 14:46

    Les glaciations varangiennes, quasi-totales, se sont produites avec 16 à 20 fois les teneurs actuelles en dioxyde de carbone atmosphérique. C’était au Précambrien.
    Bah oué ! Quand une raie d’absorption est saturée, elle est saturée ! Et les deux raies d’absorption infrarouges du CO2 sont demeurées saturées durant l’immense majorité de l’histoire de la Terre. Ce n’est que tout récemment, depuis 20 millions d’années, que la pénurie en dioxyde de carbone durant les glaciations fini-Tertiaires et Quaternaires, et les 10 à 20 milliers d’années suivant une déglaciation, que ces raies d’absorption ont pu temporairement être non saturées. Simultanément sont apparues des plantes dotée de deux autres filières bio-chimiques de photosynthèse, adaptées à cette pénurie en dioxyde de carbone ; soit actuellement deux pour cent des espèces de plantes terrestres : maïs, canne à sucre, cactées, ananas, certains millets, sorgho. Point, fin de l’énumération.

    Les conférenciers tels Pierre Thomas qui est bon géophysicien des couches profondes et bon tectonicien, mais médiocre analyste du rayonnement et de la physique de l’atmosphère, nous tancent et nous menacent de la température vénusienne au sol. Tarataboum, car l’atmosphère vénusienne est non seulement totalement opaque, mais amplement plus dense et étendue que la terrestre. L’équilibre radiatif n’est pas au sol comme dans notre Sahara par temps clair mais à une altitude d’environ 50 km, dans les nuages d’acide sulfurique. De là la température au sol n’est régie que par la compression adiabatique des gaz.... Alors Vénus pour nous punir de nos péchés carboniques, c’est juste encore un mensonge éhonté de plus.


  • toubab 18 octobre 2015 15:42

    Peut on se hasarder à considérer qu’un autre réchauffement de la planète moins spéculatif et déjà bien mortifère est celui de sa surpopulation faute de maîtriser les taux de natalité ? Combien de pays en Afrique, Asie, Proche et moyen Orient, Amérique Latine.... ont mis en place un planning familial conséquent ? Croissez , multipliez a des limites.

     C’est par le bas ventre que les famines s’installent et comme chacun sait « ventre creux n’a point d’oreilles. »

     Sachant aussi que l’on élève pas un individu (élevage) on l’éduque.


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