lundi 27 juin 2016 - par Serge ULESKI

Brexit, a success story...

 ... quand les classes populaires retrouvent le chemin des urnes, et que la Commission et le Parlement européen tremblent.

____________

 

4426459lpw-4432616-article-jpg_3630837_660x281.jpg

 

 

 Le vote du jeudi 23 juin 2016 qui a vu la victoire du « oui » à la sortie de la Grande Bretagne de l'U.E, sera-t-il un moment historique ? La question est posée car, avec un taux de participation supérieur à 72%, une majorité des électeurs britanniques a choisi de sortir de l’UE à 51,9% à la grande surprise du Continent européen et de quelques Britanniques indifférents au malheur d’un grand nombre de leurs concitoyens.

On n’oubliera pas de saluer le civisme et la maturité des électeurs qui ont répondu « présent » à cette consultation référendaire sans se laisser terroriser (le terrorisme, encore et toujours le terrorisme !) par les Cassandre patentés de Bruxelles et de Strasbourg et leurs relais médiatiques ainsi que les faux sondages le jour du scrutin qui donnaient les partisans du "non à la sortie de l'U.E" vainqueur comme pour dissuader les partisans du "oui" de se déplacer ; un référendum conduit par un apprenti sorcier qui répond au nom de David Cameron ; à son sujet, on peut parier que l’oligarchie mondiale n’est pas près de lui pardonner cette erreur grossière ; Cameron devra rendre des comptes à une oligarchie qui n’aime pas qu’on la prenne à revers même par mégarde ou par sottise ; oligarchie qui n’a aucun penchant pour les imbéciles qui perturbent le déroulement d’une Histoire pré-écrite par ses soins car il n’est pas très difficile de comprendre que la sortie de la Grande Bretagne de l’UE dessert l’étau sur la France et la Russie – deux nuisances potentielles aux yeux des Etats-Unis ; de plus, ce vote majoritaire crée un précédent (les Pays-Bas et le Danemark lorgnent aussi vers la sortie !) et menace une construction européenne instrumentalisée au profit d’un mondialisme qui n’est qu’une guerre contre les Etats nations, les salariés, l’Etat providence et la démocratie ; une guerre qui a pris pour cible en priorité le continent européen, là où les droits individuels et collectifs sont les plus développés et les mieux protégés.

 

 Privée de la Grande-Bretagne, c’est alors que l’Allemagne se retrouve seule pour porter le projet européen tel que les USA ont pu le définir au sortir de la seconde guerre mondiale avec leurs deux agents : Monnet et Schuman.

A deux ou trois pour conduire la grande affaire européenne, l'Allemagne pouvait toujours brouiller et le message et les pistes ; seule, difficile de se cacher derrière son petit doigt. On peut donc, dans les mois à venir, s’attendre à une Allemagne au profil bas. La France sera-t-elle en profiter ? Ne rêvons pas ! Depuis plus de 20 ans, parmi le personnel politique, il n’y a pas une figure qui aurait la carrure d'un chef d’Etat ni la conscience visionnaire politique et historique d’un de Gaulle pour assumer et saisir, dans l’intérêt de la France, une telle opportunité qui ne se représentera pas si tôt car, il serait maintenant question de bouger très vite, avant que l’Allemagne, pilotée par les USA, ne reprenne le dessus : chassez le naturel, il revient au galop ! Nul n’ignore que l’Allemagne est un des meilleurs fusils de l’Occident tout en étant une excellente cavalière.

 

 

  Avec ce référendum, contre toute attente, ce sont les classes populaires qui se sont mobilisées… ces classes seules capables de fournir une majorité de voix en faveur de la sortie de la Grande Bretagne : les mal-logés, les mal-payés ; ceux qui n’ont accès à aucune éducation digne de ce nom pour leurs enfants ; des syndicats brimés ; des salaires plancher au ras du parquet ; une couverture sociale au rabais dans un système sous financé comme autant de conséquences des politiques néo-libérales des années 80 jusqu’aux années 2000, quand unTony Blair élargissait l’U.E jusqu’à l’Est… parachevant ainsi l’œuvre de Thatcher avec un élargissement destiné à tuer toute idée d’une « Europe puissance » tout en marginalisant la Russie, asphyxiant ainsi la France prise en étau entre le diktat économique allemand et l’agenda politique anglo-saxon.

Ceux qui pilotent cette Europe-là depuis le traité de Maastricht ont commis une erreur capitale ; ils ont oublié de supprimer les élections et toute possibilité de recours au référendum ; un compromis était pourtant possible : il suffisait de rétablir le suffrage censitaire en y ajoutant un critère supplémentaire : le diplôme  ; aussi, seuls les diplômés en emploi (on ne se méfie jamais assez des diplômés au chômage !) auraient été autorisés à participer aux consultations électorales.

 

***

 

brexit, europe, la victoire du oui au brexit

 

 Ruraux, ils survivent dans des campagnes sans services publics, d'une agriculture en déshérence ou de petits métiers qui n'offrent plus aucune perspective d'avenir. Urbains, ils sont maltraités dans des emplois de service ou de commerce ; ils ramassent les poubelles ; récurent les toilettes des touristes des hôtels de luxe ; ils assurent l’entretien de millions de m2 de bureaux chaque matin, font la plonge dans les restaurants jusqu'à pas d'heure ; tantôt ils sont chauffeurs livreurs ; tantôt ils « toilettent » les pensionnaires dépendants des maisons de retraite et des hôpitaux ; ils balayent les rues ou bien ils occupent un emploi de nounou chez la petite et grande bourgeoisie des centres villes…

Les diplômés et les classes moyennes supérieures ont regardées ces classes paupérisées trimer pour des salaires de quelques livres de l’heure, dans l’indifférence.

Il y a des politiques de "plein emploi" qui glacent le sang d’autant plus que les restrictions qui entourent le statut de « chômeur » sont draconiennes  : une quasi interdiction de droit au chômage. Les sans-formations, les sans-diplômes ou les mal-diplômés n’ont que du souci à se faire, pour eux et leur famille. Quid de la nouvelle société numérique avec ses emplois tout aussi numérisés, propres et ludiques ? Il ne leur faudra pas compter dessus ni pour eux ni pour leurs enfants. Les écoles privées en revanche ne désemplissent pas ; la bourgeoisie n’a pas à s’inquiéter ; les classes populaires veillent au grain contraintes et forcées en assumant le principe d’une réalité têtue : celle de l’occupation d’emplois sans lesquels les pays développés cesseraient tout simplement de fonctionner.

Manifestement, les perdants d’une construction européenne sans les Européens ont voté pour la sortie de la Grande Bretagne ; faut croire alors qu’ils étaient plus nombreux que les gagnants.Et puis, on se venge et on prend sa revanche comme et là où on peut en prenant pour cibles le confort matériel et la tranquillité d'esprit de ceux pour lesquels cette Europe au service du mondialisme est faite, même si tous ces laissés-pour-compte ne doivent rien attendre d'un gouvernement qui serait dirigé par des Conservateurs... maîtres chez eux qui plus est.

Une chose est certaine : quand les classes populaires retrouvent le chemin des urnes, ce sont les classes supérieures qui tremblent.

2848296.jpg

 Ironie suprême : l’Angleterre est venue en Europe et a triomphé en imposant le libéralisme économique sous la direction du trio infernal – Thatcher, Reagan, Friedman : sape des syndicats, paupérisation de l’Etat et des services publics, dictature médiatique à coups de « Il n’y a pas d’alternative » ; et avec Tony Blair : neutralisation de l’Europe avec l’élargissement.

La Grande Bretagne a triomphé et voilà qu’elle se retire du jeu, mission accomplie ; mais ce sont les classes populaires qui provoquent ce retrait avec l'appui d'un vieux front anti-européen qui a pour origine la Seconde guerre mondiale ; la Grande Bretagne n’a jamais vraiment pardonné à ce Continent capable de toutes les turpitudes de l’avoir laissée seule contre le nazisme quatre années durant ; le Royaume-Uni sortira ruiné de cette guerre ; il y perdra son Empire ; soyons assurés qu'il y a encore des hommes et des femmes pour transmettre cette mémoire-là et ce ressentiment-là.

 Ce vote d’une majorité de Britanniques pour la sortie de l’U.E n'annonce pas simplement "le réveil des classes populaires" ; c’est aussi la marque d’un caractère national : une grande confiance en soi car les Britanniques ont toujours pensé qu’ils méritaient mieux qu’une Commission européenne au service d’une oligarchie internationale sans frontière ni patrie ni culture, ni Histoire dont une bonne partie des réglementations, déréglementations, lois et autres directives contraignantes et menaçantes peut leur être attribuée.

 

 Que les médias se rassurent : personne n'a besoin de la lanterne des partis dits "populistes" pour évaluer avec justesse la qualité de sa vie, sa dégradation et pour désigner ceux qui doivent en être tenus responsables !

Alors, c’est sûr : le danger pour cette Europe-là, partout sur le Continent, c’est que les classes populaires cessent de se réfugier dans l’abstention ou dans un vote protestataire sans lendemain sur la question de l’immigration car l’ennemi des classes populaires n’est pas le Musulman… mais bien plutôt cette bourgeoisie des centres-villes qui regarde travailler les autres car par travail on entend ce qui suit : assumer des tâches ingrates qui relèguent des pans entiers d'une population à la marginalisation, au mépris ou bien, à la condescendance : pas de logement décent, pas d’éducation performante pour leurs enfants, pas d’environnement propice au développement d’un potentiel humain.

ClkEfn7WEAQo6nn.jpg

 

  Jean Quatremer journaliste-groupie-européen qui est, à lui tout seul, une bonne et sérieuse raison de vouloir quitter cette Europe qu’il n’a de cesse de soutenir, lui et tous ses confrères presse-radio-télé, a twitté quelques heures après l’annonce de la victoire du « oui » à la sortie de l’U.E : « Pour éviter l’effet contagion, il faut que le départ de la GB soit douloureux ».

Force est de constater que Jean Quatremer et tous les médias dominants rancuniers de nature, ont la défaite amère et mauvaise car, dans les faits, aucun pays de l’U.E n’a intérêt à mettre en difficulté la Grande Bretagne : commerce oblige !

Comme de juste, la Grande-Bretagne est débitrice vis-à-vis de ses partenaires européens en termes de balance commerciale : elle importe plus qu’elle n’exporte.

 

 Après cette défaite cinglante de l’U.E - Commission, Conseil européen (qui réunit les chefs d’Etat et de gouvernement), Parlement de Strasbourg, tous concernés ! -, nombreux sont ceux qui souhaiteront prétendre que l’on peut changer l'UE de l'intérieur ; nul doute, ils tiendront des discours sur « l'Europe sociale » ; d’autres parleront de la nécessité d’une Europe fédérale dans une fuite en avant funeste…

Il faudra sans relâche dénoncer l'indigence intellectuelle et/ou la fumisterie de toutes ces interventions : que l’on oublie donc jamais de rappeler que l’on ne change pas d’Europe sans remettre en cause le mondialisme économique, politique et militaire des places boursières et des Capitales militaro-industrielles : principalement la City, Wall-Street, les grandes banques tentaculaires d'affaires, les Multinationales et Washington qui ne veut partager le monde avec personne.

Avec cette sortie de la Grande Bretagne, il se pourrait bien que l'on réalise très vite qu'il y a une vie après l'U.E. D'aucuns iront même jusqu'à affirmer que le retrait n'est pas la mort mais une renaissance, voire une résurrection d'autant plus que l'U.E est définitvement une entité géographique et politique trop exiguë pour la France qui a besoin de déployer à nouveau ses ailes ; sa vocation c'est de parler à la Russie, à la Chine et à l'Afrique sans intermédiaires, hors de l'Otan et du diktat étasunien qui décide de qui est autorisé à parler à qui ; les pays du sud de l'Europe sont sans chef d'Etat ; les pays scandinaves sans ambition ni vision ; les pays de l'Est sont appelés à jouer le rôle de sous-traitants de l'économie allemande ; dans un tel environnement, la France ne peut que dépérir d'ennui et d'impuissance.

 

***

europe-636546.jpg

  Reste alors à évoquer la gauche française qui, des écologistes, s’étend jusqu’aux communistes en passant par les dissidents de cette nouvelle SFIO des années 50 qu’est le PS ; cette pauvre, cette pauvre gauche donc privée d’un électorat populaire ; électorat totalement pré-occupé par la question de l’immigration : immigrés d’hier, d’aujourd’hui et de demain. A son sujet, peut-on formuler quelque espoir d’être à même de capter à nouveau son attention en sachant intégrer cette préoccupation qui est la leur aujourd’hui : une préoccupation d’ordre souverainiste ? Les classes populaires et les classes moyennes déclassées ne sont-elles pas en première ligne face à l’offensive mondialiste ?

N’ayons aucune illusion : sans ces classes populaires, il nous sera impossible de « renverser la table » et de repenser cette nouvelle gauche dont la mondialisation a totalement bousculé les frontières car, force est de constater que la ligne de partage aujourd’hui se situe entre ceux qui soutiennent, encouragent et abdiquent face au rouleau compresseur d’une mondialisation a-morale, et les autres : ceux qui ne renoncent pas à la remettre à sa place… à savoir dans les urnes et dans une mobilisation sur le terrain, là où la volonté populaire décide de son destin ou plus précisément, là où elle peut encore faire échec à une grande partie de tout ce contre quoi elle n’a de cesse de se révolter : tout ce qui la fragilise, la blesse et l’humilie.

_____________

 

cinq-choses-savoir-sur-jo-cox-la-deputee-britannique-assassinee_0.jpg?itok=JKKjYKmr

 

  Avec la victoire du "oui" à la sortie de la Grande Bretagne de l’U.E, la députée britannique Jo Cox qui faisait campagne en faveur du "non" est donc morte pour rien.

La violence sociale et culturelle de cette construction européenne et de son mode de fonctionnement est telle depuis trente ans que plus personne ne peut se considérer à l'abri d’un geste irréversible car, aujourd’hui, soutenir la construction européenne c'est cautionner cette violence sociale ; affirmer qu'il n'y a pas d'alternative à cette Europe qui nous est proposée, c'est là encore valider cette violence sociale et reconnaître que cette violence ne peut pas ne pas s’exercer sur nous tous ; tenter par tous les moyens de discréditer ceux qui proposent une rupture avec cette Europe-là c'est, là encore, valider cette violence sociale et reconnaître la nécessité de cette violence...

Aussi, violence pour violence, le personnel médiatique et politique inextricablement lié, en charge de nous faire accepter sans condition leur Europe comme un mal pour un bien, ferait bien de redouter l’effet boomerang d’une telle violence. Pour cette raison, on ne saurait que trop lui conseiller de se tenir à l’écart d’une construction européenne à l’origine d’une violence dont plus personne ne peut se tenir à l’abri car, confrontés à ses conséquences, tous sont en danger, victimes et protagonistes pareillement.

 

Pour prolonger, cliquez : Jacques Sapir et les leçons du "oui" au brexit



46 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 27 juin 2016 11:33

    « le projet européen tel que les USA ont pu le définir au sortir de la seconde guerre mondiale avec leurs deux agents : Monnet et Schuman. »


    ... et leur meilleure recrue nazie après Von Braun : Walter Hallstein


  • Alpo47 Alpo47 27 juin 2016 11:45

    Souhaitons surtout que ce vote en préfigure d’autres et que l’hydre européenne s’effondre sur elle même, comme son prédécesseur, l’URSS.
    Les Etats européens devront alors reconstruire d’autres alliances. La principale difficulté restant la totale médiocrité de notre personnel politique.


  • lloreen 27 juin 2016 12:14

    "Une chose est certaine : quand les classes populaires retrouvent le chemin des urnes, ce sont les classes supérieures qui tremblent.« 

    Vous n’ avez rien compris au système car tout est prévu et rien n’ est laissé au hasard.Pensez-vous sérieusement que si ce brexit n’ avait pas été voulu il aurait pu être possible ?
    Il a fallu laisser l’ impression au peuple qu ’il a son mot à dire.C ’est à cela que servent les élection : à être une façade de pseudo légitimation.

    Dans les coulisses le jeu des désaxés mentaux psychotiques continue.Madame Merkel est de fait la nouvelle »guide" de cette pieuvre appelée UE, qui n’ est rien d’ autre qu’ un agglomérat d’ entreprises privées qui suceront les masses laborieuses un peu plus chaque jour.
    Ce brexit n’ est qu ’une nouvelle étape vers le nouvel ordre mondial totalitaire conçu par une clique de malades mentaux suivis de leurs larbins aux ordres.


    • Alpo47 Alpo47 27 juin 2016 12:24

      @lloreen

      Wait and see !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 juin 2016 21:13

      @lloreen
      C’est une hypothèse que vous n’appuyez sur aucune preuve...
      Ce que vous faites, est une déclaration « performative », vous énoncez quelque chose, qui est censé devenir réalité en l’écrivant.
      En langage courant, performatif signifie « prendre ses désirs pour des réalités ».


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 juin 2016 05:10

      @lloreen


      Je crois comme vous qu’il est bien naïf de penser que ceux qui n’ont pas le pouvoir ait celui de le prendre, d’où mon scepticisme quant à la démocratie. Mais quand le jeu devient très complexe, qui sait VRAIMENT où se niche le pouvoir réel ? C’est quand le Brexit sera irrévocable - s’il l’est jamais -qu’on saura qui a gagné, et c’est quand on aura vu le resullat qu’on pourra en déduire qui le voulait et qui s’y opposait. En attendant une conclusion incontournable : les sondages n’auront plus jamais la moindre crédibilité.....


      PJCA

    • njama njama 28 juin 2016 14:57

      @lloreen

      Les banksters feraient-ils la loi ?
      ...
      Le président de Goldman Sachs annonce qu’il va falloir annuler le Brexit « d’une façon ou d’une autre »

      L’ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International a diffusé le tweet suivant suite à la victoire du Brexit au référendum britannique :

      Peter Sutherland

      @PDSutherlandUN

      The younger generation in UK has been sacrificed all because of distortion of facts & consequences. Somehow this result must be overturned.
      14:51 - 25 Juin 2016

      « La jeune génération au Royaume-Uni a été sacrifiée, tout ça à cause d’une déformation des faits et des conséquences. D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. »

      Source : UPR.fr



    • Odin Odin 28 juin 2016 16:08

      @lloreen

      Enfin un commentaire réaliste, à mon sens, sur ce Brexit.

      Comment pouvoir imaginer que cette pieuvre mondialiste, ayant tout pouvoir, aurait pu laisser un 1er Ministre aller à l’encontre de cette construction pro atlantiste mise en place depuis plus de 70 ans ?

      On oublie un peu vite ce dont ils sont capables pour arriver, via des chemins détournés, où ils le souhaitent.

      Je pense que ce serait oublié un peu vite comment, par exemple, Collin Powell à l’aide d’une fiole a déclenché l’anéantissement de l’Irak. Plus c’est gros plus ça passe.

      Imaginer qu’il n’y aurait pas de plan A et B en fonction des résultats de ce référendum serait sous estimé totalement cette pieuvre aux pouvoirs tentaculaires. 


    • hervepasgrave hervepasgrave 29 juin 2016 10:25

      @Fifi Brind_acier
      Bonjour, @loreen a de mon simple avis bien raison.Et puis la réalité est bien autre.Car ce qui se passe dans notre monde n’est pas écrit ,mais bien réalisé par les faits .Et ce qui est écrit n’as que bien souvent pas de suite réelle. Alors !? performative « tif » je ne vois pas. Et si tu crois être performante avec les preuves et contre-preuves que tu ne te lasses pas de dérouler de jour en jour.Le résultat est du pareil au même.Euh ! non pas tout à fait. Là ! @loreen exprime simplement un questionnement et il n’est pas dénué de bon sens.Aie ! en politique laisser passer cela ,c’est aller droit contre le mur.Et puis toi qui combat L’Europe ,tu voudrais nous faire croire qu’il y aurait des mécanismes dissocié du mondialisme ???? Tu fais du commerce de proximité.C’est déjà difficile, alors voir ou imaginer plus loin !


    • izarn izarn 29 juin 2016 14:36

      @lloreen
      Non, la , ils l’ont vraiment eu dans l’os !
      Goldman Sachs n’a pas aimé....
      Ils essayaient de flinguer la City, parcequ’elle commerce en toute liberté avec la Chine et la Russie....
      Ne pas confondre le libéralisme britannique avec le libéralisme impérial ou ordo libéral.
      Pour etre plus précis, il s’agit encore d’une victoire russo-chinoise....
      La Chine a besoin de la City.
      Assez curieuse coincidence entre le peuple et la finance....
      Mao+La City : C’est sur que ce pauvre Hollande n’a encore rien compris...Meme tata Merkel se perds en conjectures...


  • straine straine 27 juin 2016 12:39

    Il semblerait que l’État de droit va brutalement passer à une notion arbitraire d’un pouvoir pseudo fédéraliste !
    « Un article sorti dans un journal polonais :
    La France et l’Allemagne, avec 4 autres pays ont décidé cette nuit de donner un ultimatum à tous les pays européens et ont décidé ce matin qu’il n’y plus de frontières en Europe, plus de nations, qu’une seule police et armée pour toute l’Europe…
    => Interdiction aux pays de Visegrad de se réunir !
    => L’immigration à large échelle assurera l’avenir de l’Europe !
    La Pologne a reçu cet »ultimatum« à 5 heure ce matin !
    http://www.tvp.info/25939587/europejskie-superpanstwo-zobacz-oryginalny-dokument http://www.tvp.info/25939371/nasz-news-superpanstwo-zamiast-unii-europejskiej–ultimatum-francji-i-niemiec »


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 28 juin 2016 05:28

      @straine


      Probablement un ballon d’essai.... Mais l’idée n’est pas absurde que le depart du UK permette de faciliter une poltique commune plus ’accueillante’ pour les immigrants....

      PJCA




    • izarn izarn 29 juin 2016 14:39

      @straine
      C’est illégal.
      Foutaises.


    • straine straine 29 juin 2016 16:22

      @izarn « C’est illégal. »
      .
      La légalité s’adapte en fonction des besoins de ceux qui gouvernent, nous vivons une époque ou la loi s’assoie sur la morale tout en s’essuyant les pieds sur le juste !
      En conclusion la loi n’est ni morale, ni juste, et encore moins égalitaire ..


  • Jo.Di Jo.Di 27 juin 2016 13:07

    LE VOTE DES SOUCHIENS §DES CAMPAGNES ....
     
    Au cœur de la colonie mondialiste (Londres 55% de colons), les colons, les traders, les bobos anti-racistes sans-frontièristes bien-pensant ont voté City-Islam-Goldman-Sachs comme leur maire colon chéri .... Le trader de gôôôche veut ses esclaves ....
     
    « VOUS PENSEZ PAS QUE MES REJETONS VONT TORCHER LE CUL MERDEUX DES VIEUX SOUCHIENS !
    où faire plongeurs au Fouquet’s !
    où empiler des parpaings, où ramasser des poubelles !
    on fait venir des nègres par la traite capitaliste pour ces boulots indignes de gôôôchistes !
    et les colons sont bien moins exigeants que des souchiens chômeurs anciens titi rouges, ça me laisse du pognon pour mon bronze-fesses à Ibiza ! »

     
    Bobo Chanel de Gôôôche Serge Uleski

    « En 2015, au Royaume-Uni, on recense environ 1,5 million de contrats 0h avec quelques heures par mois et 1,3 million de plus sans aucune heure travaillée, tous sortis des stats du chômage ... »
     
    Le capitalisme gôôôchiste Ed. du négrier Uleski
     
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Contrat_z%C3%A9ro_heure


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 juin 2016 21:20

      @Jo.Di
      La Grande Bretagne, en raison de son ancien Empire colonial, a l’habitude de recevoir des gens venant de partout... Vous racontez les mêmes salades que les médias :
      souveraineté = contre l’immigration = extrême-droite.
      Ce qui montre bien que l’ extrême-droite fait partie du système.


      Les cartes des résultats du vote disent tout autre chose, il s’agit de la fracture entre ceux qui ont bénéficié de l’ UE et de la mondialisation, et les laissés pour compte de la mondialisation.

      "Les explications « multicritères » du vote, selon le « Guardian »
      Les remarquables cartes interactives du site du journal britannique le Guardian confirment que ce sont les parties de l’Angleterre qui se sont le mieux adaptées à la mondialisation qui ont voté contre le Brexit.

      Les données compilées dans ces cartes montrent que ce sont les électeurs disposant des plus hauts revenus, des plus hautes formations et des qualifications les plus élevées qui ont le plus voté contre le Brexit. En revanche, il apparaît que les donnés sur l’âge ou les origines étrangères ou non des électeurs pèsent peu sur le résultat du vote (voire la carte interactive).


    • izarn izarn 29 juin 2016 14:46

      @Fifi Brind_acier
      Le terme « non adapté à la mondialisation » est d’une mortelle connerie.
      Bien entendu qu’ils ont été « mondialisés » : On les a foutu à la porte !
      Ils sont trés adapté à la mondialisation, figurez vous !

      Ha ! Qu’ils eussent preférés ne pas etre « mondialisés » ! :/)


  • ZenZoe ZenZoe 27 juin 2016 15:44

    A success story pour qui ?
    Certainement pas pour les classes modestes qui ne vont sûrement pas voir leur sort s’améliorer.
    Certainement pas pour la démocratie - on apprend aujourd’hui que le RU pourrait bien ne jamais envoyer à la commission européenne le fameux article 50 officialisant la demande de départ.
    Certainement pas pour les européens, à qui les Bristish vont casser les pieds à n’en plus finir pour faire en sorte de rester sans rester.
    Je ne vois pour se réjouir que les grosses entreprises et leurs patrons, qui eux retomberont toujours sur leurs pattes.


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 juin 2016 17:01

      @ZenZoe :

      Bonjour :

      « Certainement pas pour les classes modestes qui ne vont sûrement pas voir leur sort s’améliorer. »

      Peut etre, mais ca ralentira peut etre, parce que entre les promesses de l’UE et la réalitée, les Anglais ont compris, puis acté.

      « Certainement pas pour la démocratie - on apprend aujourd’hui que le RU pourrait bien ne jamais envoyer à la commission européenne le fameux article 50 officialisant la demande de départ. »

      Ne confonds pas une rébublique bananière (la France qui s’assoie sur le vote de son peuple) et l’Angletterre.

      « Je ne vois pour se réjouir que les grosses entreprises et leurs patrons, qui eux retomberont toujours sur leurs pattes. »

      Idem tu à partiellement raison, mais ca sera plus difficile de délocaliser sans vergogne, le dumping social inter-peuples sera plus difficile, l’evasion fiscale moins simple, etc...

      Cela ne l’empechera pas, mais limitera certainement un peu, sinon ils n’auraient pas frené des 4 fers comme ils l’ont fait, si cela etait du plus pour eux ils auraient milité à fond pour le brexit.


    • Serge ULESKI Serge ULESKI 27 juin 2016 20:14

      @ZenZoe

      « 
      A success story pour qui ?
      Certainement pas pour les classes modestes qui ne vont sûrement pas voir leur sort s’améliorer. »

      Au moins, la classe politique au moment de rendre des comptes ne pourra plus se cacher derrière la commission européenne car en GB l’Europe n’a servi qu’à ça depuis Thatcher.... : bouc-émissaire.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 juin 2016 21:23

      @ZenZoe
      On se demande bien, si cela n’a aucun impact, pourquoi les places boursières ont dévissé, les pro européens sont paniqués et les tradeurs s’angoissent ??
      Vous n’avez pas vu que seuls les problèmes des riches sont traités dans les médias ?


    • ZenZoe ZenZoe 29 juin 2016 10:27

      @Fifi Brind_acier
      Tout ça c’est de la poudre aux yeux. Pour faire peur aux malheureux qui veulent sortir de l’Europe.
      Ce que j’ai vu, c’est que la bourse a dévissé, ce que je sais, c’est que tant qu’on n’a pas vendu, on n’a rien perdu. Le dévissage n’est pas la conséquence du résultat en soi, mais de l’incertitude passagère qui en découle. Faites confiance aux marchés que diable, ils vont vite reprendre leurs esprits et leurs billes (ouf pour les riches, on a eu peur !).


    • izarn izarn 29 juin 2016 14:48

      @ZenZoe
      Je veux te dire un truc, la succes story, c’est certainement pas en UE !
      Les mecs quittent le Titanic...C’est tout....


  • tf1Groupie 27 juin 2016 16:42

    Ah bien vous lire on dirait que les « classes populaires » auraient mieux fait de sortir du Royaume-Uni, puisque tous les maux dont vous les affublez viennent du Royaume-Uni( liberalisme, mondialisation, immigration ...) et pas de l’Europe.

    Mais je ne suis pas sûr que vous vous en soyez rendu compte en l’écrivant ...


    • francesca2 francesca2 27 juin 2016 17:09

      @tf1Groupie

      Ah bien vous lire on dirait que les « classes populaires » auraient mieux fait de sortir du Royaume-Uni, puisque tous les maux dont vous les affublez viennent du Royaume-Uni( liberalisme, mondialisation, immigration ...) et pas de l’Europe.

      Si de l’Europe : une grande partie de leur immigration provient de l’UE et plus précisement des pays de l’est de l’UE . Visiblement ils le vivent très mal.

    • tf1Groupie 27 juin 2016 17:18

      @francesca2

      Et comment expliquez-vous que cette immigration de l’Est de l’Europe ne vient pas en France ???
      La France est déjà sortie de l’UE ?


    • francesca2 francesca2 27 juin 2016 17:33

      @tf1Groupie


      Parce que c’est une immigration qui cherche du boulot et qui pense en trouver plus facilement en GB que chez nous.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 juin 2016 21:30

      @francesca2
      Où avez-vous vu cela ? Ce que vit mal la classe ouvrière, comme en France, ce sont les délocalisations et le chômage, qui ont ravagé des régions entières... et les salaires.


      Vous regardez trop la télé, le système a besoin de faire croire que l’immigration est le seul problème qui compte, car sa seule protection, c’est de faire croire que la souveraineté est une idée d’extrême-droite.

      Ce matin, Bourdin n’a pas reçu des syndicalistes du Nord, des Vosges ou de Lorraine, pour leur poser des questions sur leurs régions dévastées par la mondialisation. Il a reçu Marion Le Pen, qui n’a jamais bossé de sa vie. 

  • fangio 27 juin 2016 17:08

    M’étonnerait pas plus que ça que le Brexit n’ait jamais lieu.

    https://www.upr.fr/actualite/europe/president-de-goldman-sachs-annonce-qu-il-va-falloir-annuler-brexit


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 juin 2016 18:29

      @fangio : Merci !

      Si avec ceci, certains ne comprennent toujours pas, c’est plus désespérant... c’est à se flinguer  smiley  


  • Le p’tit Charles 27 juin 2016 17:19

    Forcing des fanatiques de l’UE.....il faut encore sauver le MARK de Merkel.. !
    Depuis 2002 et la monnaie unique, ils passent leur temps et notre argent à sauver le MARK.. ?
    La « MAFIA » en col blanc dans leurs oeuvres de destruction de notre société pour se remplir les poches...
    Mais que fait la police...


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 27 juin 2016 19:58

     Jean Quatremer journaliste-groupie-européen qui est, à lui tout seul, une bonne et sérieuse raison de vouloir quitter cette Europe qu’il n’a de cesse de soutenir... : « Pour éviter l’effet contagion, il faut que le départ de la GB soit douloureux ».


    Oui j’ai entendu J.Q mais il n’était pas le seul à préconiser cette punition à l’encontre de l’Angleterre. Je rappelle que c’est là une idéologie NAZIE que Walter Benjamin avait définie dans les années 1940 avec cette froideur : « C’est seulement à cause de ceux qui sont sans espoirs que l’espoir nous est donné » ! Autrement dit si l’UE pouvait affamer la Grande Bretagne pour dissuader les autres pays de quitter le cirque de Bruxelles, beaucoup de Nazis applaudiraient cette décision ! 


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 juin 2016 21:44

    Merci pour cet article, qui met aussi en lumière la trahison du peuple de Gauche par les Partis politiques qui devraient l’informer, le protéger de l’ UE et de la mondialisation, l’aider à sortir de ce piège européen. Et qui au contraire, n’a eu de cesse de le trahir.


    A commencer par Mitterrand, le PCF et les syndicats, qui mentent depuis 40 ans sur la construction européenne. Et ça continue avec ceux qui se disent de Gauche, tout en refusant de sortir de l’ UE, sous prétexte qu’ils vont « changer l’ Europe »...
    Ils font croire qu’ils peuvent transformer des crocodiles en végétariens.

    Dans le reste du monde, la Gauche soutient la souveraineté, sauf en Europe.

    Elle ne bronche même pas quand Kerry vient essayer de sauver le Titanic.

    De temps en temps, ça fait du bien d’écouter Hugo Chavez ...

  • Milla (---.---.1.10) 27 juin 2016 23:26

    « quand les classes populaires retrouvent le chemin des urnes, et que la Commission et le Parlement européen tremble »

    Morderire


  • sparker808 (---.---.48.194) 28 juin 2016 11:00

    Moi qui suis un électeur lambda qui refuse de se pseudo-spécialiser dans l’éco-politico-socialo quoi que ce soit (je suis sincère) et qui aurait voté pour la sortie très certainement, tout ceci me donne l’impression d’une vaste manipulation en vue de ??
    Reprendre l’europe au bankster au profit d’un fédéralisme politique ?
    Est-ce que la commission, établie dans ses pouvoirs par les gouvernants Frankenstein des pays européen, n’aurait pas échapper à ses maitres et ferait voguer l’UE comme elle l’entend ?
    Les nouveaux traités 2017 n’auraient-ils pas renforcer encore plus ce pouvoir illégitime ? il fallait donc prendre les devants.
    Car il me surprendrait que l’UE actuelle se passe de la city !!

    Depuis le début j’ai été surpris que Cameron propose cela comme argument électoral, c’était prendre un risque énorme pour une ré-élection.
    Je voudrais pas être parano ou complotiste mais remettre en question l’énorme construction européenne et la puissance de la city pour quelques nationalistes anti immigration me semble disproportionné, vu avec un peu de recul.

    On entend Valls dire qu’il n’est plus question du tafta, de Sarkosy qui dit qu’il faut réécrire les traités avec un accent pupolaire etc etc etc... ça fait un peu louche quand même...

    Est-ce délirant de ma part ??


    • izarn izarn 29 juin 2016 14:56

      @sparker808
      La City, je pense se trouve du coté de la Chine....Avec la Russie.
      Etonnant, non ?


  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 29 juin 2016 00:45

    « ...On entend Valls dire qu’il n’est plus question du tafta, de Sarkosy qui dit qu’il faut réécrire les traités avec un accent pupolaire etc etc etc... ça fait un peu louche quand même... »

     

    nan pourquoi tu dit ca que ca fait un peu louche (rire énorme) ^^ smiley

     

    « Est-ce délirant de ma part ?? »

    la réponse te sera donné par ton propre questionnement et ton envie de creuser.

    ou

    de regarder dans ton ennvironnement si avant l’UE cela allait plus mal et que deppuis l’UE ca va mieux, ou si c’est la situation inverse.

     

    Tu voit, c’est pas si dur finalement de se faire une propre idée en y réfléchissant un peu...


    • izarn izarn 29 juin 2016 14:58

      @Ouam
      Reécrire les traités : C’est un gag éculé de Hollande en 2012....
      Croire ce type : Faut etre dingo !


  • Habana Habana 29 juin 2016 16:00
    On n’entend et ne voit plus que les exécrations de l’UE à l’encontre de l’Angleterre.
    Vous allez mourir ! Tout va tomber ! Vos bourses s’effondrent ! Vous êtes foutus.......etc
    Mais le pire est peut-être à venir de la part de l’Europe qui voudra, coûte que coûte, démontrer aux autres membres de l’UE, que quitter l’Europe ne peut les emmener que vers un échec !
    Une manipulation à grande échelle pour les restants !
    L’Europe de Maquerelle et des mafieux fera donc tout son possible pour couler rapidement les Anglais !
    Mais je fais confiance en ces derniers, car c’est visible, ils sont bien moins cons que nous !

  • julius 1ER 29 juin 2016 16:31

    La Grande Bretagne a triomphé et voilà qu’elle se retire du jeu, mission accomplie ; mais ce sont les classes populaires qui provoquent ce retrait avec l’appui d’un vieux front anti-européen qui a pour origine la Seconde guerre mondiale ; la Grande Bretagne n’a jamais vraiment pardonné à ce Continent capable de toutes les turpitudes de l’avoir laissée seule contre le nazisme quatre années durant ; le Royaume-Uni sortira ruiné de cette guerre ; il y perdra son Empire ; soyons assurés qu’il y a encore des hommes et des femmes pour transmettre cette mémoire-là et ce ressentiment-là.


    @ Uleski S, 
    comme avec le verre à moitié vide ou bien à moitié plein , l’ensemble de l’article est assez cohérent jusqu’à ce passage cité un peu plus haut où je suis d’accord avec vous sur le fait que la GB a été le fer de lance de l’Ultra-Libéralisme et que sitôt son forfait accompli elle quitte la partie symptomatique d’une certaine incohérence ...

    pour le reste lorsque vous dîtes « la GB n’a jamais pardonné à ce continent de l’avoir laissé seul contre le Nazisme » 
    faut-il rire ou pleurer ???????????????
    là vous n’êtes pas sérieux, sans Churchill on n’aurait pas été loin de faire une paix séparée avec l’Allemagne et de plus vous oubliez le jeu trouble de la GB pendant les années 30 où l’anti-soviétisme et l’anti-communisme anglais ont tout fait pour qu’il n’y ait pas de front commun Franco/ Anglo/ Russo contre le Nazisme ce qui aurait été le seul objectif indispensable pour tuer la guerre dans l’oeuf ... là les anglais portent vraiment une immense responsabilité devant l’histoire pour n’avoir pas voulu combattre les Nazis à la source si je puis dire !!!!

    mais là si je puis me permettre aussi une digression, avec ce Brexit on retrouve
    totalement les anglais avec toutes leurs turpitudes dont ils sont capables sauf que là nous ne sommes plus au temps de l’empire britannique et c’est bien là que cette donnée fondamentale dans l’approche des britanniques vis à vis de l’Europe a été largement oubliée et c’est bien ce qui montre toute l’incohérence de ce Brexit orchestré par des pieds-nickelés !!!! 



    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 juin 2016 03:09

      @julius 1ER



      ....« nous ne sommes plus au temps de l’empire britannique ». Erreur. Le monde anglo-saxon est encore bien soudé et il domine encore la planète.... Le Brexit n’est peut-etre qu’une stratégie pour en reconstituer l’unité.... Ou peut-etre pas. Je sens de plus en plus qu’on ne se donne même plus la peine de projeter une image cohérente de la situation globale....

      PJCA

  • julius 1ER 29 juin 2016 16:37

    Il faudra sans relâche dénoncer l’indigence intellectuelle et/ou la fumisterie de toutes ces interventions : que l’on oublie donc jamais de rappeler que l’on ne change pas d’Europe sans remettre en cause le mondialisme économique, politique et militaire des places boursières et des Capitales militaro-industrielles : principalement la City, Wall-Street, les grandes banques tentaculaires d’affaires, les Multinationales et Washington qui ne veut partager le monde avec personne.


    @l’auteur, 
    so what ???? on commence par quoi ??? 
    ce genre de déclaration d’intention me fait toujours un peu sourire car si l’on ne commence pas quelque part il ne se passera rien .... car les équilibres sont tels que personne ne veut commencer alors tout continue comme avant !!!
    c’est business as usual comme disent les anglais !!!


    • Snite (---.---.60.180) 29 juin 2016 18:23

      @julius 1ER

      Remarque intéressante.

      Penser un partit politique transparent ?
      Transparent dans le sens où non seulement il dénonce ce qui ne va pas (en tenant compte de tout ce qui gravite autour du sujet dénoncé, sans œillère. Exemple : Politique d’importation du poisson. Ne pas oublier les pêcheurs des pays du Tiers-monde qui se contente des miettes pendant que les paquebot voguent vers l’Occident. Ne pas oublier de dire que fragiliser les pays du Tiers monde est une volonté Occidentale afin que ces peuples soient plus préoccupé par les guerres avec leur voisins qu’au pillage de leur ressource. Ne pas oublier de dire que pêcher en gros a un impact sur l’environnement. Ne pas oublier de dire que ce sont telles et telles entreprises qui sont chargée de faire venir, traiter et acheminer le poisson jusqu’à nous, qui appartiennent à telle et telle filiale, qui elles appartienne à Mr Machin.
      Savoir que pointer du doigt une « brique » bancale de notre société en occultant (volontairement ou non) toutes les autres « briques » qui gravitent autour est une erreur, ou alors une information ciblé.
      Commencer à réfléchir à des solutions plutôt que simplement pointer les problèmes. (Les pointeurs de problème sont indispensable, mais ne faire que les pointer n’aide pas avancer, et en plus on a l’impression d’avoir juste une montagne de problème insolvable.
      Commencer à éduquer et RESPONSABILISER les gens.

      Un parti politique qui veux montrer comment le monde fonctionne actuellement, terre-à-terre avec la réalité immédiate du terrain, sans rien omettre, en se basant sur l’histoire (la vrai).

      Un parti politique qui comprend que l’on vit dans un monde multi-civilisationnel, et qui tiens compte du « droit des peuples à disposer d’eux-même », et donc, ne cautionne pas les campagne de l’OTAN, qui on créé le terrorisme. (Les vrai terroriste sont les occidentaux. Mettez vous à la place des Irakien, des syriens, des libyens : soit disant parce qu’on a une idéologie des droits de l’homme et du citoyen, sous couvert de liberté ou d’un principe « civilisé », on va bombarder leur pays, on fait des milliers de morts et de blessés. Mais c’est « normal ». « On est les gentils ».
      La haine de l’Occident dans ces régions là est réelle, et normale, alors des groupes comme Daesh peuvent se former en attisant l’esprit de vengeance. Leur propagande n’est même pas difficile à imaginer ils peuvent s’appuyer sur la tristesse, la colère et l’incompréhension de familles déchirées.

      Un parti qui permette de définir la culture, les tradition, et les mœurs qui sont les nôtres.

      Un parti donc qui va au fond des choses.

      Comment ça pourrait être mis en place ?

Réagir