vendredi 23 septembre 2016 - par Sylvain Rakotoarison

L’Europe n’est pas un marché !

« En quelques années, l’Union Européenne a montré des limites qui ne sont plus supportables par nos peuples et qui nuisent à chacun de nos pays, à leurs intérêts, à leur souveraineté réelle, à la défense de nos modes de vie. » (Jean-Christophe Lagarde, 24 juin 2016).

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Le parti centriste, l’UDI, organise son meeting national de rentrée ce samedi 24 septembre 2016 au Parc de l’Île-Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux. C’est l’occasion de revenir sur la tribune très intéressante qu’avait publiée Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI et député-maire de Drancy, au lendemain du Brexit, le 24 juin 2016, pour exprimer ses attentes sur la situation européenne actuelle.

Jean-Christophe Lagarde n’a pas considéré le Brexit comme un élément décisif mais comme un nouvel épisode de la stagnation de la construction européenne depuis une vingtaine d’années, après la crise des dettes souveraines, l’arrivée massive des réfugiés, les attentats terroristes et plus généralement, la crise économique depuis septembre 2008.

Il a même peur que l’Union Européenne soit menacée de mort s’il n’y a pas un sursaut salutaire : « Les extrémistes de droite et de gauche, les europhobes en tout genre et ceux qui ne s’étaient que résignés à subir l’Europe, en profitent pour faire croire que l’achever rendrait à nos peuples liberté, prospérité et sécurité. C’est un énorme mensonge ! Mais surtout, ce serait une faute tragique que payeraient très cher les deux ou trois générations à venir. ».


Absence d’un projet européen continental

Loin de soutenir l’Union Européenne actuelle, qui « dysfonctionne » selon lui, il a même dénoncé les années « d’immobilisme dont elle est victime » et deux erreurs stratégiques.

La première erreur fut l’élargissement à l’Est sans avoir redéfini auparavant le projet européen et réformé les institutions européennes : « Les pays fondateurs auraient dû redéfinir le projet européen en tenant compte du grand écart entre les aspirations des nouveaux entrants et le projet de souveraineté politique que portait dans ses gènes la construction européenne. ». Les aspirations des anciens pays du Bloc communiste sont doubles, « un bouclier militaire contre la Russie » et un moteur pour « leurs économies sinistrées par quarante-cinq ans de communisme », selon Jean-Christophe Lagarde qui rend responsables de cette erreur Jacques Chirac et Gerhard Schröder.

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Le leader centriste a rappelé une mise en garde dès 1995 : « Le Président Giscard d’Estaing montrait clairement que le changement de dimension de l’Europe devait changer sa nature. Elle devait nécessairement devenir double, une Europe espace (économique) et une Europe puissance (politique). La première peut se contenter d’un vaste marché économique unifié, favorisant le libre-échange et la croissance. La seconde a un besoin vital d’émerger pour protéger nos intérêts fondamentaux, affirmer notre vision humaniste du monde et redonner à nos pays une souveraineté réelle, qui ne soit pas que d’apparence. Cette Europe puissance n’est jamais née. L’Europe espace économique a dérivé régulièrement dans une conception ultralibérale dont le marché devenait la seule règle, le seul but. ». Valéry Giscard d’Estaing jamais avare de propositions pour l’Europe, malgré son grand âge.

La seconde erreur a été justement cette conception libérale de l’Europe qui en est ainsi dénaturée : « Dans son essence même (…), [les politiques communes] étaient par nature des politiques économiques volontaristes qui refusaient de tout confier aux lois des marchés. Au contraire, elles avaient pour objectif de bâtir des politiques économiques de souveraineté industrielle, agricole et monétaire.  ».


Mauvaises négociations commerciales et obsession libérale

Fustigeant fortement « l’obsession libérale » des Commissions Européennes dirigées par José Manuel Barroso, Jean-Christophe Lagarde a fait le constat de deux résultats déplorables.

Le premier résultat, c’est que les peuples européens ont été mis en situation de concurrence déloyale à l’intérieur de l’Europe, en raison des dérégulations excessives : « Au lieu de mettre nos intérêts en commun, elle conduit à les voir s’affronter faute de stratégie économique et de régulation sociale. C’est le contraire même du projet européen et cela conduit à un profond rejet motivé par les sentiments de perte de niveau de vie et de maîtrise de nos destins collectifs. C’est le boulevard qui a été ouvert aux eurodestructeurs de tout poil. ».

Le second résultat, c’est que les négociations commerciales pour ouvrir le marché intérieur et espérer en retour de nouveaux marchés d’exportation n’ont jamais été menées de manière saine et équitable : « À chaque fois qu’une négociation commerciale s’engageait, les Vingt-huit débattaient publiquement entre eux des objectifs à se fixer, laissant nos concurrents communs lire en nous comme dans un livre ouvert et adopter la stratégie qui leur était la plus profitable. ». Et il a ajouté : « Faute d’un gouvernement fédéral intégré nous sommes en situation de déséquilibre permanent (…) face à des États nations parfaitement intégrés. Résultat, nous ouvrons toutes grandes les portes sans véritable régulation, pendant que nos concurrents trouvent le plus souvent des biais pour se protéger. »



L’Europe, c’est la paix

Pour autant, malgré ces constats sévères, faut-il rejeter l’Europe ? Jean-Christophe Lagarde a au contraire insisté sur sa nécessité : « L’Europe reste la condition absolue pour garantir la paix sur notre continent, l’instrument indispensable pour ne pas subir la loi des grands ensembles mondiaux qui nous font face, l’outil nécessaire pour nous protéger contre les dangers que nous font courir nos voisins géographiques, le seul projet qui donnerait à chacun de nos pays le poids nécessaire pour ne pas subir la mondialisation mais en profiter. ».

À ce propos, je reviens sur cette évidence, évoquée par Winston Churchill dès le 19 septembre 1946 à Zurich et rappelée aussi par Jean-Claude Juncker le 14 septembre 2016 à Strasbourg dans son discours sur l’état de l’Union, que l’Europe, c’est la garantie pour la paix.

Ceux qui en douteraient auraient de vrais soucis dans l'acquisition de l’histoire récente. Ils penseraient qu’en disant que l’ex-Yougoslavie a été le théâtre d’une guerre civile désastreuse contredirait cette évidence. Bien sûr que non ! Au contraire, cet exemple la conforte : justement, les pays de l’ex-Yougoslavie (si cela avait échappé à ces mauvais détracteurs de l’Union Européenne) n’étaient pas, à l’époque, membres de l’Union Européenne et n’étaient donc pas protégés par cette paix réelle et très longue au regard des deux millénaires de l’histoire européenne (lire par exemple certains ouvrages excellents de l’historien Jean-Baptiste Duroselle sur l’idée européenne). Aujourd’hui, de l’ex-Yougoslavie, seules la Slovénie et la Croatie sont membres de l’UE et les autres aspirent à le devenir.

Par ailleurs, l’existence même de la guerre civile en ex-Yougoslavie prouve aussi l’inefficacité de l’argument disant que l’équilibre de la terreur par la dissuasion nucléaire aurait maintenue l’Europe en paix : ben non, justement, ce ne fut pas le cas en ex-Yougoslavie !…


Créer une Europe fédérée

L’enlisement de l’Europe provient essentiellement du manque « de lucidité, de courage et de vision de la part de dirigeants qui n’y croient pas vraiment », selon Jean-Christophe Lagarde qui a suggéré cette image très parlante : « L’Union Européenne est aujourd’hui comme une voiture sur une chaîne automobile à qui on refuse de mettre des roues et un moteur. Elle ne peut ni fonctionner, ni avancer. ».



Il a ainsi soutenu qu’il fallait relancer l’idée européenne : « Les députés UDI viennent de demander au Président Hollande de prendre enfin une initiative française qui redonne sens et vie au projet européen. ». La réalité, c’est que cette initiative, promise par François Hollande depuis quatre ans et demi, n’a jamais existé, et nous sommes maintenant en période électorale de fin du quinquennat. C’est très décevant de la part de celui qui était le parlementaire socialiste le plus proche de Jacques Delors dans les années 1990.

Le patron des centristes a proposé un nouveau traité qui compléterait l’espace économique par une puissance européenne à partir de la zone euro qu’il appellerait « Europe fédérée destinée à nous protéger et nous rendre plus fort face au reste du monde ». L’euro : « C’est la seconde monnaie au monde, mais c’est la seule monnaie au monde qui n’a pas de gouvernement pour la défendre et s’en servir. ».

L’objectif serait alors de « construire des stratégies monétaires, industrielles, commerciales et énergétiques communes ». Il verrait ainsi la création d’une « deuxième chambre européenne » pour représenter les parlements nationaux dans l’élaboration de ces politiques communes, un serpent fiscal et un serpent social pour rapprocher ou harmoniser les politiques fiscales et sociales des pays membres : « Nous devons tourner le dos au tout libéral, au culte de la concurrence interne afin que celle-ci soit régulée et graduée pour profiter à tous. Nous devons nous donner les armes juridiques pour faire payer l’impôt à ces grandes entreprises qui font de gros profits sur notre continent et jouent de nos différences pour transformer l’Europe en véritable passoire fiscale. ». N’était pas encore connu l’exemple très évocateur du groupe Appel qui n’aurait pas payé beaucoup d’impôt à l’Irlande (amende de 13 milliards d’euros !).


2017

La campagne présidentielle de 2017 devra nécessairement porter sur la vision européenne de chaque candidat, car de celle-ci, tout découlera. Si, à cette heure, les centristes n’ont pas de candidat à l’élection présidentielle, ils forment le seul parti de gouvernement qui a une vision homogène et claire de l’Europe (« humaniste et fédéraliste »), au contraire du PS et de LR qui sont très divisés en interne sur cette question pourtant essentielle dans la détermination d’un projet national.


Aussi sur le blog.


Sylvain Rakotoarison (23 septembre 2016)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Le discours sur l’état de l’Union de Jean-Claude Juncker du 14 septembre 2016.
L’Europe, c’est la paix.
Patriotisme.
Intervention de Bruno Le Maire sur le Brexit le 28 juin 2016.
Le Brexit en débat chez les députés français.
Verbatim intégral du débat parlementaire sur le Brexit (le 28 juin 2016).
Tribune de Jean-Christophe Lagarde (24 juin 2016).
L’Europe n’est pas un marché.
Nouveaux leaders.
Remaniement ministériel du 29 juin 2011.
Peuple et populismes.
Le Brexit.
Jean-Claude Juncker, premier Président de la Commission Européenne issu des urnes.
La France des Bisounours à l’assaut de l’Europe.
L’Europe, c’est la paix.
Le Traité de Maastricht.
Le Traité constitutionnel européen (TCE).
Le Traité de Lisbonne et la démocratie.
Le référendum alsacien.
Nuit Debout.
Démocratie participative.
Vote électronique.
Monde multipolaire.

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20 réactions


  • Ben Schott 23 septembre 2016 12:08

     
    Pas une seule fois le mot « France » ou « Français » n’apparaît dans l’article et les citations de Lagarde !
     
    Si. Sur la photo de son meeting, mais c’est écrit en Novlang...
     


    • DTC (---.---.154.136) 23 septembre 2016 16:10

      @Ben Schott

      En parlant de novlang, avez vous vu comment on a associé un mot avec des notions ou des concepts politiques ? L’Europe est une continent, une délimitation (arbitraire) géographique, et au delà ... ce n’est plus l’Europe smiley


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 24 septembre 2016 09:25

      @Ben Schott

      toujours aussi naif rakoto  !!

      sais tu que meme la santé est une marchandise  !!!!!!

      assurances mutuelles médecins libéraux pharmaciens opticiens dentistes se goinfrant sur le dos des malades

      DE PLUS 90% DE NOS ELUS NATIONAUX EMARGENT dANS LES LOBBIES PHARMACEUTIQUES ET AUTRES

      UN PAYS OU ON PEUT ELIRE UN MR BISMUTH ET PEUT ETRE LE REELIR EST FORME DE MAFIAS LES RIPOUBLICAINS ET AUTRES ESCROCS SONT PARTOUT !!!!!!!!!


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 25 septembre 2016 11:27

      @TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE

      j ’oubliais de vous dire que le tresor genre bettencourt kadhalfi bettencourt que les « ripoublicains » vos

      amis SONT RICHES A BIGMILLIONS (bygmalion )lybie bettencourt et une centaine d’autres

       « affaires du couple »chirac-sarkobismuth"


  • Doume65 23 septembre 2016 12:45

    C’est bien de reconnaitre que l’UE est mal foutue, mais totalement insuffisant. On ne peut pas être un homme politique honnête et prétendre que l’UE est à réformer, ou alors on est totalement sous-informé, et à ce niveau là, c’est grave. L’UE telle qu’elle est est irréformable vu qu’il faut une unanimité pour faire bouger quoi que ce soit et que cette unanimité n’arrivera jamais sur quelque point que ce soit. Alors, pleure, mon petit Jean-Christophe, mais tant que tu ne voudras pas dissoudre l’UE, ou au moins en sortir, tes larmes seront de crocodiles.


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 24 septembre 2016 09:45

      @Doume65

      désolé rakoto avec des mafieux comme BAROSSSSSSSSSSSSO ET JUNKER-BUNKER l ’europe n

      ’est arrivée « montagne qui accouche d’une souris MAFIEUSE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

      TRINQUONS MAFIEUX RIPOUBLICAINS bANQUIERS COMME  DRAGHI DU BIEDELDERBERG ET Cie


  • Jex Thérée 23 septembre 2016 12:48

    Plus encore que la paix, l’Europe c’est surtout la paie. Une horde de technocrates et de fonctionnaires l’ont bien compris, à croire que décidément il n’y a plus qu’eux pour nous vendre cette tour de Babel


  • Agor&Acri Agor&Acri 23 septembre 2016 16:07

     smiley

    ah, autisme, quand tu nous tiens !

    -------------------------------------------------

    "...l’Union Européenne a montré des limites qui ne sont plus supportables par nos peuples
    et qui nuisent à chacun de nos pays, à leurs intérêts,
    à leur souveraineté réelle,
    à la défense de nos modes de vie."

    ...c’est pourquoi il nous faut plus (+) d’Europe
    c’est pourquoi les Etats doivent abandonner leur souveraineté et abandonner ce qui leur reste de prérogatives au profit d’un Fédéralisme européen qui laissera tous les leviers dans les mains des instances qui
    ...
    ont rendues les choses insupportables pour les peuples
    qui nuisent à chacun de nos pays, à leurs intérêts,
    à leur souveraineté réelle,
    à la défense de nos modes de vie.

    ---------------------------------------------

    Plus de 1300 articles publiés sur Agoravox, dont 1000 pour distiller le même message insipide...

    L’auteur n’a-t-il donc aucun ami,
    aucune âme bienveillante parmi son entourage,
    pour lui dire qu’il existe un monde réel en dehors de sa bulle,
    qu’il y a des abeilles, des oiseaux, des ruisseaux
    et des lapins qui font caca par terre ?

    N’y a-t-il personne pour lui dire qu’on peut faire autre chose dans l’existence que tourner en rond en se mordant la queue.
     smiley


    • amiaplacidus amiaplacidus 23 septembre 2016 18:55

      @Agor&Acri qui écrit : « L’auteur n’a-t-il donc aucun ami,... »

      Le problème n’est pas là, l’auteur fait un boulot, il est rétribué pour cela, alors j’imagine qu’en dehors de son boulot de propagandiste, il a une vie personnelle.
      Dans le cas contraire, il mérite toute notre compassion et, dans ce cas, AV lui évite peut-être une psychothérapie.


    • Samson Samson 23 septembre 2016 18:58

      @Agor&Acri
      « Plus de 1300 articles publiés sur Agoravox, dont 1000 pour distiller le même message insipide... »

      ... et, la méthode Coué ou autres incantations trouvant leurs limites, en pure perte encore, sinon nous faire rire un peu (toujours mieux qu’en pleurer !) !

      Pareille concernant l’€urope que l’économie française vue par Valls, Sarkozy ou Macron, toujours cette même inconsistance dans la fuite en avant de nos jihadistes néo-libéraux : si on dénonce le libéralisme, c’est bien évidemment parce qu’il n’est pas encore assez libéral !
      ... et quand on perd le contrôle du véhicule, le bon sens recommande bien évidemment d’accélérer et ne surtout jamais lever le pied : c’est presque beau, cette profession de foi aveugle aux « bienfaits » de la technocratie et du Nouvel Ordre Mondial ! smiley


  • Aristoto Aristoto 23 septembre 2016 19:27

    Mais virez moi le rako le petit roquet !


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 24 septembre 2016 10:02

     Cest vrai rakoto a besoin d’une BONNE PSYCHOTHERAPIE européenne §§§§ 


  • zygzornifle zygzornifle 24 septembre 2016 14:54

    l’Europe est un cancer généralisé dont les métastases sont les députés pervertis et corrompus courant après les enveloppes grassement garnies par les lobbys comme un chien après une saucisse ....


  • ouam2 (---.---.41.186) 24 septembre 2016 22:49

    oufff ...Rakoto est redevenu égal à lui meme smiley

    j’avais eu très peur pour lui pendant un moment concernant sa santée mentale et sa crise aigue de lucidité...

    Mais la il est reparti dans la bonne direction, la gnagnaeuroattitude béante smiley


  • François Vesin François Vesin 24 septembre 2016 23:38

    C’est pas sa grand-mère qui bosse au fmi ?

    Dans la famille libérale, sauf à être assuré du pire,
    on ne sait jamais vraiment quelles sont leurs relations
    comme disait Kibèzky le philosophe Letton ..


  • ENZOLIGARK 25 septembre 2016 06:16

    Pendant son mandat , Barro$o deja en contact etroit avec Golden $ach$ [ lesechos . fr du 24/09/16 ] . ... АФФ ИСС ...


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 25 septembre 2016 11:30


    a l’unanimité nous votons pour l’internement de la voix de son maitre MR RAKOTOARISON


  • Rincevent Rincevent 25 septembre 2016 16:01

    Mais si, l’Europe est d’abord un marché ! Mr Lagarde est bien gentil dans sa vision de ce que devrait être la Communauté Européenne, mais son acte fondateur, le Traité de Rome, était, avant tout, un projet économique. Son intitulé initial : « Traité instituant la Communauté économique européenne » ne parle pas d’autre chose. https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_sur_le_fonctionnement_de_l%27Union_europ%C3%A9enne

    Alors, après, la « libre circulation des biens et des personnes », on a vu ce que ça a donné. Pour les biens, pas de problème : en 1958, du jour au lendemain, les camions « sous douane » ont sillonné l’Europe des Six et les capitaux ont voyagé. Pour les personnes, par contre, ce fut beaucoup plus long. Schengen c’est 1997 et depuis, sous la pression des événements, c’est plutôt marche arrière…

    Cette Europe là, n’étant qu’une création économico-technocratique, ne peut pas entrainer l’adhésion des peuples. Par contre, elle sert bien de paratonnerre à nos politiques qui s’abritent derrière elle, invoquant sa puissance excessive, puissance qu’ils lui ont abandonné en toute connaissance de cause.

    Pour ceux qui pensent que cette Europe va mal parce qu’il n’y a pas assez d’Europe (donc en rajouter encore), je ne saurais trop leur conseiller de méditer cette pensée d’Einstein : La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.


  • zygzornifle zygzornifle 27 septembre 2016 16:41

    il y a le marché aux puce et l’Europe le grand marché aux putes .....


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