mardi 12 février 2013 - par asterix

La Flandre et L’extrême droite. On y danse, on y danse tous en rond

Maman Flandre commence doucement à prendre conscience du guêpier dans lequel elle s’est elle-même fourrée. Depuis la dernière réforme de l’Etat qui ne fut qu’une capitulation sans condition de la francophonie belge devant ce déni démocratique qui consacre pour des raisons irrationnelles l’encerclement anti-démocratique de Bruxelles, capitale de l’Europe, dans la future nation flamande, on assiste à un revirement relatif du monde politique flamand. Non pas front au délire nationaliste qui empoisonne tous ses composants, sauf le minuscule Parti du Travail, mais devant les conséquences à très court terme de ce qu’il a lui-même voulu. A force de courir derrière le nationalisme outrancier au lieu d’en dénoncer le danger, la démocratie flamande, ou ce qu’il en reste, est maintenant prisonnière du néo-fascisme rampant et ne sait plus comment s’en sortir. Non pas par sursaut démocratique, ce serait trop lui demander, mais parce que le poison qu’elle a elle-même contribué à instiller se retourne contre TOUS ses composants, au point qu’elle en vient à craindre le pire des scénarios pour sa propre effectivité : voir la seule N-VA du Führer Bart De Wever qui n’était qu’un groupuscule vaguement paramilitaire il n’y a même pas dix ans devenir majoritaire lors des prochaines élections législatives qui auront lieu en 2014.

Sauve qui peut ! Adieu mandats juteux et autres influences occultes devant ce qui s’annonce d’ores et déjà comme un raz de marée de grande ampleur. Si, comme le prédisent les sondages, la bande à De Wever rafle plus de la moitié des sièges du corps électoral flamand, la Belgique ne comptera plus 580 jours sans gouvernement, mais plus de gouvernement du tout et c’est bien ce que ce fils et petit-fils de collabos notoires cherche. Et le bougre ne s’en cache pas. Les statuts de son parti le précisent en première ligne : sa N-VA peuplée d’anciens collabos et de transfuges encore plus de sang pur veut l’indépendance de sa « Flandre martyre « et l’aura.

 

Même Van Rompuy, Président européen de jour mais nationaliste flamingant de nuit, est affolé, c’est dire ! A titre accessoire puisque je n’ai, hélas, pas reçu la possibilité de vous en informer sur notre site préféré, je tiens à vous spécifier que son épouse se présentait en tant que tête de liste flamingante ultra à Rhode Saint Genèse en périphérie bruxelloise …avec un néo-nazi outrancier en seconde position sur sa liste. Juste retour des choses, Geertrui Van Rompuy s’est fait blackbouler dans les grandes longueurs, tant mieux !

J’habite Vientiane au Laos. Il y a un bon mois à peine, cette chère Geertrui est venue visiter le jardin botanique où j’habite. J’ai décidé de m’en éloigner pour éviter quelque embarras aux autorités du pays invitant qui m’accepte également en son sein et vis-à-vis duquel je suis donc tenu à un certain devoir de réserve. Qu’était venu faire cette brave dame chez moi ? Tout simplement accompagner à titre privé – donc à nos frais ! son mari, porte-drapeau de l’Union dans le cadre d’une réunion de haute teneur entre l’ASEAN, dont Vientiane sera sans doute la capitale, et la Communauté européenne. De belles vacances aux frais de la princesse durant lesquelles cette brave dame qui n’avait dans le fond rien à y faire a décidé de venir admirer, entre deux grandes bouffes, notre pool de conservation d’orchidées. Ouille ! Elle a quand même réussi à lâcher entre deux émerveillements floraux une de ses petites phrases assassines dont elle a le secret : jamais la Turquie ne rentrera en Europe, car notre mission sacrée est de tout faire pour protéger le caractère chrétien de l’Union européenne ! Aurait-elle sorti cela toute seule ou n’a-t-elle fait qu’exprimer, à titre privé bien sûr, une position …disons maritale ? Avec son bonhomme qui fut professeur d’Université spécialiste en philosophie thomiste, mmh ?

De l’islamisme à l’occidentale si vous voulez.

Fin d’aparté…

 

Bien qu’Agoravox ait jugé non nécessaire de publier mon dernier article – incendiaire il est vrai - consacré à la brave dame, ses professions de foi et autres soutiens à la frange la plus extrême du nationalisme flamingant, ce qui a entraîné une grève de ma part, non pour le refus de parution que je puis comprendre, mais pour ne pas m’en avoir justifié les raisons – le fait du prince ? ce qui est un peu fort de café vu que nos différents auteurs, parfois de conceptions très éloignées, travaillent tous bénévolement et par idéal, je reprends la plume car il s’en est passé des choses depuis les dernières élections locales en Belgique, elles datent du mois d’octobre.

Un processus électoral suite auquel, c’était à craindre, Bart De Wever, historien négationniste et Président de la N-VA - l’alliance nationale flamande - a pris le pouvoir à Anvers, victoire qu’il a aussitôt célébré « façon Nuremberg « en organisant une marche aux flambeaux sur la Maison Communale, l’immeuble de la Mairie diriez-vous, où il est apparu in fine au balcon , manière très années 30 qui ne fut pas, et de loin, au goût de tous. Triomphaliste comme jamais, le rustre a finalement réussi, après des mois de tractations, à regrouper derrière sa lamentable petite personne une majorité bancale selon ses principes bien connus : vous acceptez tout ce que je veux, tout ce que je dis, tout ce que je propose puisque la ville d’Anvers- où il n’est même pas majoritaire – ne pouvait mathématiquement pas trouver une majorité politique sans lui.

Le défaut d’une votation de type proportionnel. Un défaut relatif, entendu que si la Belgique flamande avait connu votre système majoritaire à deux tours, il aurait été élu à lui seul.

C’aurait été d’autant plus clair, non ? 

Ouf, on a échappé à cela !

Mais pas au reste, puisqu’il s’est finalement adjoint les deux partis traditionnels les plus à droite de notre échiquier politique, soit les libéraux et les cathos auxquels il a confié différents échevinats dont évidemment les plus casse-gueule. 

Une traîtrise de plus. Que ne ferait-on pour les revenus juteux attachés à de tels mandats ?

Deux mairies, dont celle d’Alost à 30 km de Bruxelles sont gérées par ses sbires dont les seules actions d’éclat ont été de flamandiser à outrance l’entité dont elles assurent « démocratiquement « le destin sur seule base du racisme de la langue et du rejet de tout symbole belge de la ville. Imaginez un Maire dont le premier geste aurait été de débarrasser ses locaux de fonction du drapeau national et du portrait, chez vous ce serait du Président, du symbole d’union nationale que sont le Roi et la Reine.

Même Marine n’aurait pas osé faire cela ! En Belgique, cela se passe juste à côté de chez vous et personne n’ose se lever contre, c’est dire !

 

Fier de son triomphe, le bon Bart ( la bombarde ? ) ne se tient plus et se voit déjà comme l’exécuteur testamentaire du pays qui n’existe plus. Il a déjà par ailleurs remis par deux fois en cause le bien-fondé de la royauté. Une royauté pour laquelle je n’ai aucune sympathie non plus, mais certainement pas pour les mêmes raisons. Enfin bon, mieux vaut un Roi qui n’a presque rien à dire qu’un hyper ou infra Président qui, dans tous les cas de figures, aura tout à dire même s’il ne représente qu’un peu plus du tiers des votants.

 Et les faits s’accumulent, s’accumulent. Bartabas rue dans les brancards, éructe tous les jours ses états d’âme dans la presse, trouve sans cesse des motifs pour dire qu’il a raison seul contre tous, qu’il est persécuté, diabolisé, incompris.

La peste brune cultive ses bacilles…

 

Une fois consacré Maire dans la douleur, il a d’abord commencé, fidèle à sa méthode de tout dire sans ne jamais rien dire, par interdire tout signe distinctif d’appartenance à une communauté quelconque aux fonctionnaires locaux. En parlant incidemment du foulard, mais en sous-entendant dans un petit dérapage bien orchestré, les tee-shirts arc-en-ciel et autres bagues à l’oreille, suivez mon regard…

Beh oui, quoi : moi aussi je peux le dire sans le dire !

Haro sur les … Les quoi ? Les … J’peux pas l’écrire, mais vous aurez tous compris !

Demain, il exigera le port de chemises brunes durant les heures de service.

Et après-demain, des croix game over…

Et d’ici quelques mois, des convois pour les dégénérés…

 

Second épisode de la saga : Bart le baston a basé en grande partie sa campagne finalement victorieuse sur la médiocrité de l’enseignement local en stigmatisant le laisser-aller ahurissant ( sic ! ) du Maire précédent accusé d’avoir laissé celui-ci se niveler par le bas « en ne permettant plus aux jeunes autochtones de se faire délivrer un cursus de qualité « . Patacrac ! Aujourd’hui, comme il en a charge, il accuse maintenant le pouvoir central d’en être seul responsable. C’est toujours de la faute de l’autre, jamais de la sienne. Lui, c’est un pur et dur, le défenseur du pauvre flamand oppressé par la loi nationale qui dépouille ses braves coreligionnaires de leur pognon pour le donner à ces vilains gauchistes francophones qui, en niant l’évidence qu’est l’apport négatif de l’immigration ( resic ! ) le dépensent comme des cigales après le lui avoir volé.

L’image, trafiquée bien sûr, est redoutable d’efficacité : pauvre peuple flamand que je suis le seul à défendre, sais-tu que chacun d’entre nous paye annuellement la valeur d’une voiture à la francophonie ? A cette bande de junkies, a-t-il précisé un jour de grâce.

Pauvre victime encore et toujours spoliée. La démocratie du Caliméro… Le but est atteint : une étude approfondie de l’électorat flamand parue la semaine dernière dans la presse démontre que plus de 50 % des votants qui accordent leur confiance à la N-VA le font par seul mécontentement. Est-ce nécessaire à souligner, ils n’ont d’évidence pas lu un traître mot du programme syncrétique du maître…

Salut à toi, Dame Bêtise.

Soyons justes : le PS francophone est englué dans tellement d’affaires qu’on ne peut lui donner tout à fait tort. Un PS qui n’est pas la Wallonie à lui seul puisque son poids électoral n’en représente que 30 %. En revanche, plus de 80 % des affaires délictueuses à charge du monde politique francophone ne concernent que lui. Une constatation dommageable et plus encore lorsqu’on a le cœur à gauche.

Il n’y a jamais de responsabilité unique, mais cela Bart ne le souligne évidemment pas : haro sur tous les francophones. De l’eau à mon moulin avec la lettre de cachet par-dessus.

Et cela marche à fond la gomme !

 

Troisième set gagnant, toujours gagnant. Ce dangereux extrémiste vient il y a quelques jours de proposer ( il ne pourra pas le mettre en application, car la mesure qu’il envisage est purement illégale et il le sait ) une taxation différenciée de l’octroi de cartes d’identité locales en fonction de l’origine des demandeurs. 17 euros pour tous …mais 250 pour les étrangers non-communautaires. En voyou qu’il est, il justifie sa position en mettant en exergue « le coût supplémentaire que représente la vérification domiciliaire effective d’un étranger « .

Bref, encore une fois et c’est bien comme cela que la mesure fut comprise : pas d’étrangers chez lui !

Un maître de l’effet d’annonce…

Seuls vos admirateurs du FN applaudiront.

Les autres devaient être mis au courant, c’est fait.

Bien à vous, Messieurs-Dames les démocrates, quelle que soit votre opinion propre.

 

Astérix 



40 réactions


  • Gabriel Gabriel 12 février 2013 09:50

    Bonjour asterix, ce que vous décrivez là n’est pas seulement le fait de la Belgique. La peste brune n’a jamais été complètement éradiquée et depuis 30 ans avec les gouvernements successifs inefficaces et corrompus, elle reprend de la vigueur partout dans le monde. Elle déguise sous différentes formes, dictature financière, extrémiste religieux ou groupement nationalisme et raciste etc.… C’est, malheureusement le lot de toutes les démocraties qui sombre dans la corruption. Ces mouvements se présentent comme les chevaliers blancs prêt à remettre de l’ordre dans le foutoir actuel. Pour cela, ils sortent violons et mouchoirs afin d’attendrir le citoyen modeste et vitupèrent en lui désignant la cause de tous ces problèmes qui évidement est l’autre, l’étranger. Cette méthode est vieille comme le monde et on a vu ce qu’elle a donné dans l’histoire, désastre et malheur. Le problème est qu’aujourd’hui, entre les mafias gouvernementales, financières et médiatiques, ils sont les seuls à être audibles et les peuples écrasés entre ces deux mâchoires d’étau, n’entendent plus les quelques voix démocratiques encore libres (mais pas pour longtemps) qui essayent malgré ce tintamarre haineux de s’exprimer. Evidement rien n’est parfait et la démocratie est un exercice d’équilibriste périlleux mais si la corruption de ce monde actuel nous dégoûte, la vertu de ces fous devrait nous effrayer.


  • asterix asterix 12 février 2013 10:14

    Bonjour Gabriel,

    Ce que vous écrivez est strictement vrai. Le gros problème belge est que chez nous il ne concerne pas tout un peuple mais un seul contre l’autre. L’extrême-droite est une tendance négligeable côté francophone et quasiment majoritaire chez nos compatriotes flamands. Tout tient en fait à la création de ce pays après Waterloo ( et un petit épisode où nous fûmes hollandais ). Deux peuples qui n’avaient en commun que la religion catholiques se découvrirent donc belges ...avec un Roi venu d’Angleterre.
    Nous Belges, nous n’avons jamais eu un passé commun. Et aujourd’hui, à part une équipe de foot qui renaît de ses cendres et Eddy Merckx qui était bruxellois bilingue, rien, mais plus rien ne nous réunit. Les Flamands ne veulent plus de la Belgique mais du seul « made in Belgium » pour vendre leurs produits.
    Bien sûr que la séparation sera un mal. Mais ce mal ne sera pas pire que la situation actuelle où le seul mot domination a droit de cité. La Flandre représente 57 % de la population et la Wallonie + la Belgique de langue allemande le reste. En démocratie, nous sommes donc piégés à tous les coups.
    Mes salutations.


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 février 2013 11:33

      Exact, pour Gabriel et Asterix,

      La Belgique comme je l’ai tellement de fois décrite est un laboratoire pour l’Europe.
      Ce n’est pas pour rien que des Israéliens sont passer chez nous pour voir comment cela marchait.
      Rien de nouveau sous le soleil.
      La Belgique est une plaque tournante de toutes les cultures proches et lointaines.
      On a l’impression de faire du tourisme à bon marché rien qu’en se promenant dans la rue Neuve de Bruxelles. Alors, on aime ou on n’aime pas. Ca c’est la question fondamentale.
      La Belgique vit ainsi depuis 1830. Mais elle a une histoire bien plus ancienne.
      Il suffit de lire la Chronique de la Belgique qui est sortie en ce début d’année pour s’en convaincre.
      Comme je l’ai écrit dans un article qui se voulait humoristique, il y a un esprit commun, malgré tout ce qu’on en dit. Il y a quelques avantages à y vivre que l’on ne trouve pas ailleurs.
      Quel est le pays qui a toutes les orientations possibles et qui peut espérer de ne pas être poussé dans l’opposition, déçue, en attendant la prochaine élection ?
      Gouverner à la proportionnelle, n’est pas la panacée, mais il y a des avantages notoires d’être plus démocratique. 
      La démocratie ne répond pas à tout. Surtout quand on met face à face deux communautés dont l’une a plus de voix potentielles que l’autre.
      Des techniques existent pour parer cette éventualité comme la sonnette d’alarme.
      La Belgique est très petite, très peuplée surtout dans les villes.
      Passé en commun, forcé peut-être.
      Il ne faut pas restreindre cet exercice à seulement trois langues. Ce serait une erreur fondamentale et plus actuelle. Piégé, oui, absolument.
      Mais nous avons tellement de Belges du bout du monde, et qui gardent des souvenirs même quand ils sont à l’étranger. Le Belge est bien plus voyageur qu’un Français qui lui se perdrait comme unilingue dans n’importe quel pays où la langue française ne serait pas pratiquée.
      Le Belge a une corne d’abondance sur plusieurs aspects.
      Mille milliards de patrimoine pour une population de dix millions d’habitants, faites le compte.
      J’arrête ici, mais il y a tellement de choses à dire sur la Belgique et sur Bruxelles en particulier... que je n’aurai jamais assez de temps pour tout décrire. 


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 février 2013 11:44

      «  la séparation sera un mal »


      Un mal et la décadence assurée.
      Made in Belgium, mais Flanders technology qui connait ?
      Se faire un nom sur la scène internationale demande plus qu’une volonté, mais de nombreuses générations.
      Il n’y a aucune nation qui est restée telle quelle dans l’histoire.
      L’histoire de France que nous connaissons autant que celle de la Belgique été restructurée de nombreuses fois.
      L’antagonisme que la France a avec la l’Angleterre perdurent encore aujourd’hui.
      En Belgique, l’Angleterre ne constitue pas une réelle opposition.
      L’argent n’a pas d’odeur. On convertit très bien l’euro en n’importe quelle monnaie.
       smiley 


    • brieli67 12 février 2013 19:06

      toujours la même connerie par cet enfoiré !

      la Belgique est une entité crée et voulue par les Anglais au Congrès de Vienne.

      tout ce que tu nous racontes ce que tu nous ponds .... des balivernes !

      il est grand temps de fermer boutique !


    • asterix asterix 13 février 2013 06:15

      Pas d’attaque ad hominem svp ! Que ce soit Morice ou l’enfoiré, ils ont le droit à leur opinion. Agoravox n’est pas un lieu clos où l’on règle ses comptes, mais un carrefour où on échange des idées.


  • walden walden 12 février 2013 10:54

    merci pour cet article astérix,
    je me permets de rajouter quelques éléments à cet articles. il faut savoir que la Flandre a une population vieillissante, dotée de bonnes retraites, à l’instar de l’Allemagne et que la Wallonie a une population plus jeune en mal d’emploi, à l’instar de la France ou de l’Espagne. Les transferts existent bel et bien entre la Flandre et la Wallonie (ou, à l’échelle européenne entre l’Allemagne et l’Espagne) mais, si on prend le budget total de la sécu belge (90 milliards, environ), le chômage n’en représente que 8 milliards (moins de 10%). Par contre, les budgets santé et retraite sont beaucoup plus élevés. Ceci explique le côté velléitaire du séparatisme flamand (et l’absence d’anti-européistes en Allemagne) : d’une part, les jeunes chômeurs wallons tomberont à point pour payer les retraites flamandes (et les jeunes Espagnols pour payer les retraites allemandes), d’autre part, les transferts se font aussi ... dans l’autre sens. Dans les régions de jeunes-chômeurs, on voit les droits sociaux des travailleurs partir en c... Les salaires, globalement, diminuent, les prestations sociales s’effondrent au nom de la compétitivité.
    Si on considère l’argent comme un droit usuraire et le travail comme source de toute valeur économique, il est clair que les transferts se font dans l’autre sens : des travailleurs (au chômage, si possible, pour faire pression sur les salaires) vers les retraités, les propriétaires de plans-épargnes, de plans-pensions, d’actions, de titres, d’obligations.
    En réalité, cet attelage-là est condamné, cet attelage entre des vieux propriétaires et des jeunes précaires culpabilisés. L’enjeu, à mon sens, est de redéfinir les rapports entre le salaire et les bénéfices, pas de faire de la comptabilité judéo-chrétienne car, vous savez quoi ? en Flandre, il y a aussi des pauvres, des jeunes et des chômeurs ; en Allemagne, il y a aussi des EinEuroJob, il y a aussi des Working Poors, des crève-la-faim. Et la Wallonie ne manque pas de gros actionnaires, de gros propriétaires - qu’on songe à la fantastique décharge à bourgeois que représente ce petit pays pour les contribuables et les entreprises d’Outre-Quiévrain. Cette division-là est toujours cachée par la division nationale.


    • asterix asterix 12 février 2013 11:45

      Bonjour Walden.

      Il n’est pas possible d’aborder en un article tous les aspects d’une situation
      Je souscris entièrement à ton intervention
      Celle de la belgitude économique


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 février 2013 11:51

      Tout à fait, Walden c’est pour cela que des entreprises étrangères s’installent chez nous.

      On y vit bien. Climat tempéré, loin de toutes les grandes catastrophes naturelles.
      On y mange bien. Les magasins sont bien achalandés de produits qui viennent de partout.
      La Flandre cherche des travailleurs du sud de la Belgique pour combler les trous qu’ils ne parviennent plus à remplir avec les vieux qui prennent leur retraite.
      Redéfinir les rapports entre salaires et bénéfices.
      Très bonne idée.
      Les avantages extra-légaux, les avantages en nature ne sont pas à négliger.
      Ne pas devoir trop se déplacer pour aller travailler quand on peut le faire, organiser son temps à sa mesure... 

    • brieli67 12 février 2013 19:17

      allons allons , l’ Enfoiré à d’autres.
      ça fait combien de temps que les Impôts directs et indirects du royaume belge ne sont plus prélevés démocratiquement ?


  • morice morice 12 février 2013 11:58

    On y vit bien. Climat tempéré, loin de toutes les grandes catastrophes naturelles.


    industrielle, il est vrai... les normes Seveso et les belges, ça fait deux....

    • L'enfoiré L’enfoiré 12 février 2013 12:09

      Comme vous dites, cela fait deux. smiley


    • asterix asterix 13 février 2013 06:27

      Des catastrophes naturelles, j’en vois deux au royaume des oppositions : Bart de Wever d’une part et un PS affairiste et éloigné du monde du travail de l’autre. La catastrophe type Seveso de Saint Ghillain aurait pu se produire ailleurs. Elle s’est produite par manque de précautions et par une cruelle absence de coordination entre deux entreprises privées. Rien à voir avec une spécificité belge.... 


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 février 2013 13:43

      La Suisse qui donne son avis sur la Belgique.... Amusant.

      Tout va-t-il si bien eu Suisse ?
      Est-ce que c’est l’amour fou entre la Suisse allemande et la romane ?
      Bruxelles, désolé est une région à part entière.
      Capitale de l’Europe, tout à fait.
      Se féliciter des avancées de la NVA ?
      Là, on rigole.
      Elle le voudrait bien.
      Comme chantait la Bonne du Curé « Je voudrais bien mais je peux point... » smiley 

    • L'enfoiré L’enfoiré 12 février 2013 16:09

      Salut Scweizer,

       Je connais la Suisse. J’ai voulu vous faire réagir.

       Oui, vous êtes organisé en cantons avec des décisions qui se prennent par référendums que vous réglementez en les rassemblant. Je sais. Quatre communautés qui se touchent mais qui n’ont pas d’activités en commun. Ce qu’on produit au bord du lac de Genève n’a rien à voir avec ce qui se fait ailleurs cachés derrière des montagnes. Mais vous avez de beaux tunnels comme des synapses de cerveaux pour vous réunir. 

      Si l’entente est excellente, j’ai pu remarquer que l’esprit est différent. Un esprit italien qu’il soit en Italie ou en Suisse n’a rien qui marche à la même vitesse d’un Suisse allemanique qui pense à travailler comme un Allemand.

      En Belgique, je vous dirai que le mouvement séparatiste, autonomiste est marginal.

      Prenez un Belge en dehors de ses frontières, il ne sera pas le même.

      Oui, nous avons trop de gouvernements. Ne pas le dire serait idiot. Le fédéral, le communautaire, le régional, le communal... Je ne vais pas chercher le nombres de mandataires redondants, mais c’est énorme par rapport à la taille du pays.

      En fait, en Suisse, il y a un caractère de ressemblance avec l’Autriche, à mon avis.

      En Suisse, l’extrême droite politique est actuellement composée principalement de deux formations49 :

      • Le Parti nationaliste suisse (Partei National-Orientierter Schweiz, PNOS, en allemand).
      • Au Tessin est né en février 2012, le parti « Destra Sociale Fiamma Luganese » (Droite Sociale Flamme de Lugano)

      Les Belges du bout du monde, je l’ai dit sont partout. Émigrer sans immigrer ? On ne va pas fermer nos frontières, Cela ne ferait pas trop sérieux. La Belgique est un pays d’asile, mais qui cherche à s’assurer de ne pas faire de grosses boulettes aux mauvais goûts. Beuacoup de citoyens du monde chez nous ; 

      « Et prochainement, capitale maghrébine de l’Europe, ou capitale de l’Europe maghrébine, ce n’est pas encore définitivement fixé... »

      Peut-être. Je ne vais pas vous dire combien de nationalités m’entourent là où j’habite, vous ne le croiriez pas. La diversité, cela a du bon, je vous assure. On en devient intelligent.

       smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 février 2013 16:14

      Voilà, qu’on me communique que sur Arte à 20:50, il y a un documentaire « Bruxelles Business ».

      « Mais qui contrôle vraiment l’Europe ?
       »Au abords des institutions européennes, il existe non moins de 2500 structures de groupes de pressions et plus de 15.000 lobbyistes"

    • brieli67 12 février 2013 19:11

      oui mais la Suisse a été hors des négociations réactionnaires ( aux valeurs « révolutionnaires ») menée par l’ambianceur Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord

      faut pas déconner. Ils représentaient quoi les hèlvètes !!


    • asterix asterix 12 février 2013 19:49

      Mr Schweitzer.ch

      Je trouve votre commentaire affligeant. Affligeant et révélateur d’une mentalité élitiste qui ne repose sur rien. Tout ce qui est blanc est bon, tout ce qui ne l’est pas est à rejeter. Vous vous contentez, exactement comme Bart, de stigmatiser l’autre « parce que son patronyme est à consonance islamique ». Sous-entendu, car il ne fait pas partie des vôtres
      Vous n’avez vraiment rien à ajouter ?
      A propos, j’ai un nom de famille strictement flamand. Puis-je rentrer dans vos grâces pour cette seule raison ? Votre logique sans nuances me fait peur. N’y aurait-il donc aucun imbécile en dehors de ceux que vous indiquez sur seule base d’une consonance ? A vous lire, j’en doute.
       


    • asterix asterix 13 février 2013 04:32

      Mr le suisse manichéen...

      A vous lire, tout qui ne pense pas comme vous est insignifiant, vous employez trois fois le même mot en trois interventions. Cela en dit long sur votre manière d’envisager l’autre. Sur ce j’arrête, je veux bien croiser le fer mais pas polémiquer sur ces bases.


  • brieli67 12 février 2013 19:22

    Tiens il nous manque la voie (x) BRUSSEL über Alles
    Europe DC

    Tall au secours défends ton hinterland et tes lobbies.


    • asterix asterix 13 février 2013 04:35

      Tu vois Tall, il suffit qu’on te demande de ne pas intervenir pour que tu le fasses...

      J’attends ce que tu as à dire sur le Laos. Depuis ton balcon, bien sûr...


  • arnaudguilhem 13 février 2013 04:24

    L’extrême droite flamande gagne du terrain en Belgique et ailleurs sur les ruines d’une classe politique qui se corrompt faute d’avoir quelque chose à offrir. S’il est plus avancé dans certains pays, le processus est néanmoins tout à fait global. Il résulte de l’abandon délibéré des leviers économiques du pouvoir, et partant du pouvoir tout court, par les états au profit d’instances non représentatives. Les premiers partis à être affectés sont très naturellement ceux qui se présentaient jusqu’à présent comme réformistes. La raison en est très simple : il n’y a plus rien à réformer dans un système économique libéré de toute contrainte. Les réformes mises en œuvre ça et là ne consistent plus qu’à transférer aux intérêts particuliers ce qui peut encore l’être et à opérer de remaniements du droit public pénal ou civil pour peu qu’ils n’affectent en rien les intérêts économiques de l’oligarchie. Ceci entraîne mécaniquement la dissolution progressive des nations et un repli identitaire fondé sur une représentation erronée de la nation comme communauté linguistique et culturelle, voire religieuse et/ou ethnique. La confusion entre les concepts d’identité nationale et d’identité culturelle est évidemment dangereuse mais elle contribue au processus autant qu’elle en résulte et n’est par conséquent en rien contrariée par ceux qui l’ont enclenché. L’identité culturelle, linguistique, religieuse ou ethnique, si elle existe, est transnationale. L’identité nationale ne repose pour sa part que sur le caractère particulier des institutions et du droit qui en résulte. L’abolition de la nation n’est par conséquent rien de moins que l’abolition du droit tout court puisque la nation n’est en définitive que l’espace juridique au sein duquel les droits s’exercent. Les transferts de compétences opérés en France sous l’égide de l’Union Européenne dans le cadre imposé d’une « Europe des régions » procèdent des mêmes principes que sont le repli, la mise en concurrence et l’abolition de l’égalité de droit.


    • asterix asterix 13 février 2013 05:18

      Je suis d’accord avec vous en ce qui concerne la différence entre l’identité nationale « qui ne repose que sur le caractère particulier des institutions et du droit qui en résulte » et l’identité culturelle qui, si elle existe, est transnationale ". D’où le danger du repli sur soi, car il implique autorité sur base d’un concept qui n’est qu’un accident de l’histoire. La Flandre, qui n’est pas encore une nation, mélange les deux. Sa richesse était de pratiquer la même langue ( vecteur culturel ) que la Hollande et d’avoir une spécificité qui était celle d’une culture de rencontre avec le monde dit latin ( ouverture sur le monde ). Cette richesse, elle l’a elle-même réduite à néant. Elle est un peu la Chine, celle des Hans exclusivement. Utiliser le concept de race sans le dire, voyez ce que cela donne.

      Je tiens néanmoins à souligner que tous mes compatriotes flamands ne tombent pas dans ce schéma. Le monde artistique et culturel de Flandre est le seul à oser s’attaquer ouvertement à Bart De Wever. Espérons qu’il redevienne majoritaire et renaîtront des Erasme, Hugo Claus, Arno, Maeterlinck et tant d’autres. On ne naît pas flamand, wallon, on le devient au contact des autres. Simenon a, à cet égard, écrit un formidable bouquin ( le bourgmestre de Furnes ) en n’ayant jamais mis un pied en Flandre. Seule l’ouverture d’esprit permet d’appréhender les spécificités de ce qui n’est pas soi et cette logique n’est jamais celle de l’affrontement. Quand une certaine Flandre dit qu’elle fait mieux elle-même ce que font également les autres, elle doit quelque part être un grand malade...

      Merci de votre intervention étayée. 


    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 09:56

      Passer de gauche à droite et de droite à gauche, je le fais tous les matins, en sortant du lit.

      Parfois, je fais même le grand écart quand j’ai mal dormi et que j’étais seul dans mon lit et que j’ai envie de mordre le premier qui approcherait de moi qu’il soit blanc, noir, jaune ou rouge.
      Je suis comme ça. Je suis un enfoiré, un instable, un con comme j’ai, un jour, écrit en osant dire qu’il y avait un prestige certain à l’être. J’ai pas dit un certain prestige, mais un prestige certain. 
      Ces jours-là, faut pas m’approcher. Il y en a déjà qui en ont fait l’expérience et qui ont eu du mal à s’en remettre moralement. Je dis pas physiquement. Le physique, je m’en fous, j’aime pas les jeux de mains.
      A l’époque, quand je travaillais, comme le dit arnaud, je râlais de na pas trouver un punching ball à ma mesure sur lequel je pouvais me défouler.
      Aujourd’hui, je suis plus souvent chez moi. Paix pour les anciens. Dangers pour les suivants.
      Maintenant c’est l’ironie et le sarcasme qui m’occupe l’esprit quand je sors et que je rencontre les voisins. Quelle gueule, qu’il a mon voisin, du bas. Il s’est encore laisser pousser la barbe. Et oui, faut tout dire, il part en congé chez lui en Egypte et il se prépare, quoi. Il a maigri en plus. Non mais, quoi, il va se présenter à un défilé de mode la-bas ?
      Quand à ma voisine flamande, quelle plaie. Elle ne pense qu’à ses sous. Voilà qu’elle refuse de payer sa quote part pour les travaux de l’ascenseur.
      Le Français du haut, lui, il a encore fait du bruit jusqu’à deux heures du mat’, lui qui prend la nuit pour le jour. Quant à l’italienne à ma droite, si je ne l’entends pas, elle a le malheur de faire une cuisine qui me gonfle les narines, jusqu’à m’en étouffer.
      Heureusement, le matin, sur ma table de nuit, à côté du verre d’eau, il y a aussi le verre d’eau vide pour quand j’ai pas soif et qui me calme pour écrire.
      Les bons sens ne sauraient mentir. écrivais-je un jour.
      Je devais être dans un bon jour. smiley


       

    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 10:11

      J’ai oublié, la petite vieille qui n’en finit pas de vibrer et qui fait chier tout le monde au cinquième.

      Non, vraiment, je vous le dit c’est très difficile de vivre quand on a plus que son miroir devant les yeux. J’avais pourtant prévenu avec le titre de mon blog « Les réflexions du miroir ». smiley

    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 12:24

      « L’idée ne vous a jamais effleuré que les Marocains n’aspirent qu’à être des Marocains en Belgique, les Congolais, des Congolais en Belgique, les Rwandais, des Rwandais en Belgique, les Turcs, des Turcs en Belgique, et que vos spécificités à base de gueuze, de waterzoï, de cougnou, de cramique, de choesels, de moules et de frites, ils n’en ont, à quelques exceptions près, rien à foutre ? »


      Absolument. Ai-je dis, personnellement, le contraire ? Je croyais être assez clair, pourtant.

      Ma parodie, qui n’en est qu’en partie, ne vous a pas effleuré.

      Ce n’est pas une exclusivité entre races, mais entre personnes d’un même peuple, d’une même nation. 

      Qu’est-ce qui tient le jeu de quilles ensemble, croyez-vous ?

      L’économie. Le pognon. Le commerce. L’OBLIGATION de vendre vos montres, votre fromages et tout le reste.


      « Quand on cesse de croire qu’on fait mieux que les autres, c’est qu’on a déjà le bras dans l’engrenage de la décadence. »

      Exact. Vivre en autarcie est devenu impossible, à part, vivre dans un bois ou une île déserte à l’abri des retombées de l’extérieur.

      Pourquoi croyez-vous que j’ai écrit « D’un vendredi à l’autre » si ce n’est pour me foutre de ceux qui croient que tout est rose à la maison, petite ou grande.


    • asterix asterix 13 février 2013 12:25

      Votre élite, c’est bien. C’est vrai qu’il n’y a que vous pour nous donner le droit d’y entrer ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 16:08

      Vous le faites express ou exprès ? Quel takinne (admirer l’orthographe) ce Suisse. 

      « Il y a deux catégories d’habitants » :

      >>>Exact. Enfin presque.

      « 1. l’élite comme vous dites, qui est formée des gens qui sont restés chez eux, parce que leurs ancêtres ont su édifier, conserver et transmettre »

      >>> Et ils sont devenus quoi, d’après vous ? Encroûtés sur leur petit sol rikiki ?

      >>>Non, Maître, ils sont devenus des multinationales.

      >>> Ford, ça vous dit quelque chose ?

      « 2. ceux qui ne sont pas restés chez eux, parce que leurs ancêtres n’ont pas su édifier, donc n’avaient, évidemment, rien à conserver ni à transmettre. »

      >>> Justement, si. Les cerveaux, les vrais, ne restent pas chez eux.

      >>> La fuite des cerveaux, cela ne vous dit rien de rien.


      « On y est ? Sinon, tant pis, il passera toujours par ici, un lecteur que cela intéressera et qui transmettra plus loin. »

      >>> Non, on y est pas. On continue à être à coté de ses pompes. Pour ceux qui réussissent, le monde est devenu un village. 

    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 16:12

      Tiens, une question comment vont les montres de Suisse face à la concurrence asiatique ?

      Pas une montre Seiko au poignet ?
      Vous savez la montre qu’il ne faut pas remonter et qu’il ne faut pas lui mettre des piles dans le juke box...

    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 17:06

      Ouf...

      Je commençais à désespérer sur nos entreprises europénnes
      Au sujet de Bxl
       smiley

    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 17:23

      Avec cette vidéo, vous verrez qui sont les « gagnent-petit » qui se chamaillent en général et les autres qui s’entendent à merveille avec des sourires jusqu’aux oreilles.

      Ceux qui n’ont aucune frontière et qui se trouvent partout.
      Alors, c’est quand que la Suisse va entrer dans la CE ?
       smiley 

    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 18:03

      Pas de réactions, le Maître es-Suisse ?


      Vous disiez sur Bruxelles un peu plus haut : « Et prochainement, capitale maghrébine de l’Europe, ou capitale de l’Europe maghrébine, ce n’est pas encore définitivement fixé... »

      Dans la vidéo en avez vous vu ?

    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 21:57

      Bizarre, pas vu les bulles sous l’eau du lac de Genève ? smiley



    • L'enfoiré L’enfoiré 13 février 2013 22:08

      A mon avis, cela doit les espions dont on parlait ici smiley


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