lundi 23 février 2009 - par ARMINIUS

Le « Bazooka » Adidas

1944, jamais les tanks US ne connaissent autant de pertes sur le front allemand, la Wermacht vient de doter son infanterie d’une arme anti-char d’une terrible efficacité : le "Panzerschreck"- "l’épouvante des chars".

Berlin J.O 1936, le coup de feu du starter claque, les athlètes, comme propulsés, s’élancent en avant, les pointes de Jesse Owens accrochent rageusement la cendrée de la piste, le meilleur sprinter de tous les temps va gagner " dans un fauteuil" la finale du 100 mètres. Hitler, comme on sait, quitta, dégoûté, la tribune... Owens raflera encore trois médailles dans la foulée, et chaque fois ce sera aussi un peu la victoire des frères Dassler, qui mirent au point les chaussures du champion...

Ces chaussures avaient été aussi à l’honneur aux J.O de Los Angeles ou un coureur allemand avait gagné le bronze - depuis 1924, dans leur petite manufacture d’Herzogenaurach, en Franconie, "Adi" et Rudolf Dassler perfectionnent leurs modèles de chaussures de sport.
Après la guerre leurs chemins se sépareront, Adi Dassler fondera sa marque "Adidas" et Rudolf la sienne "Puma".
Entretemps beaucoup d’eau, parfois trouble, aura coulé sous les ponts de la rivière de leur joli village.

Dès 1933 les deux frères avaient adhéré au NSDAP, autrement dit le parti Nazi fondé par Hitler. Une fois le conflit déclaré, ils n’eurent pas trop à se forcer pour participer à l’effort de guerre et fournir la Wermacht en équipements de cuir. Arrive 1944, la firme Schricker bombardée par l’aviation alliée doit renoncer à la production d’armes, en particulier du tout nouveau bazooka, inspiré du modèle US et amélioré. La firme Dassler, particulièrement productive, est choisie pour prendre la relève : les "Panzerschreck" vont pouvoir être produits en grande série : -au total 92.000 pièces vont sortir des chaînes- un peu tard pour changer le cours de l’histoire !

La victoire US finit enfin par arriver, à Herzogenaurach, l’Air Force installe une base importante, les soldats découvent l’usine et veulent tout faire sauter... Käthe , la femme d’Adi use de ses charmes pour convaincre le commandement local et déclare avec une charmante candeur : " mais les gens d’ici ne veulent rien d’autre que fabriquer des chaussures de sport !"... et de rappeller la victoire de Jesse Owens aux J.O de 1936. Comme l’Air Force avait envie de dammer le pion à ces planqués de la Navy et autres biffins, l’occasion est trop belle d’équiper ses champions, la firme va relancer sa production à commencer par le Basket, le Base-Ball et le Hockey sur glace, sports préférés US...

L’argent sale du trèsor de guerre de la firme contribuera, comme dans nombre d’autres entreprises allemandes, à renouer avec le succès commercial. En 1991, Adidas, devenue multinationale rachètera les terrains libérés par l’US Air Force pour y implanter sa nouvelle vitrine...

Du coté allemand, on se plaît à penser que si les "Panzerschreck" avaient équipé la Wermacht dès 1941, les T 34 soviètiques auraient été anéantis, Moscou aurait capitulé et la guerre pris un autre tournant que celui qui amena l’Allemagne nazie à sa perte... Ouf ! on préfère quand même que les trois bandes se soient apposées sur des chaussures de sport plutôt que sur ces tubes mortifères...qui eux finirent leur carrière sous forme de gouttières, faisant le bonheur des matous d’outre-Rhin...

(Source : Article récent Spiegel-On-Line, librement traduit et interprété...)



69 réactions


    • brieli67 23 février 2009 15:41

      http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/3483/panzerschreck _statt_sportschuh.html

      d’une "belle tenue" et d’un "beau" diaporama

      à l’auteur
      Pouvez vous nous traduire celà ?

      Eigentlich war die Rüstungsfirma Schricker & Co. aus dem nahen Vach bei Nürnberg für die Produktion der neuen Waffe zuständig. Doch als die Luftangriffe der Briten und Amerikaner auf Deutschlands Städte immer verheerender wurden, verlagerte Schricker die Montage nach Herzogenaurach.

      Trotzdem war der Pfusch der fränkischen Rüstungsamateure beim Zusammenbau groß - viele fertige Waffen wurden bei der Abnahme der Wehrmacht aussortiert.

      Zahlreiche Rohre, die nicht mehr zu Panzerschrecks montiert worden waren, tauchten nach 1945 im Stadtbild des beschaulichen Frankenstädtchens auf - nur diesmal in friedlicher Nutzung : als Dachrinnen oder Zaunpfosten, in denen gern Meisen nisteten.

      Il est question de mésanges et non de matou Roller/Kater ou lièvre Hasenbock.....



    • Yoann Yoann 6 avril 2011 12:05

      Merci aussi pour cette histoire, je ne connaissais pas le bazooka adidas et les chaussures adidas de jessee Owens smiley


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 23 février 2009 12:48

      à Le Furtif

      "Effroyables jardins", livre admirable de Michel Quint que Jean Becker a totalement massacré dans son adaptation cinématographique puisque, justement (?), il y oubliait le jeune Bernahrd Wicki, futur auteur, en 1961, de l’excellent et du très humaniste "le Pont" (die Brücke) puis, en 1964, du non moins excellent et humaniste "Morituri" (Brando, Brynner).


    • ARMINIUS ARMINIUS 23 février 2009 14:10

      "Die Brücke" excellent film avec la délicieuse Cordula Trentov... je crois que ma passion pour les allemandes brunes à nattes et nez retroussé date de cette époque...j’ai fini par en épouser une. Merci "le furtif" pour cette évocation "nos meilleures années".


    • brieli67 23 février 2009 19:46

      Bernhard http://de.wikipedia.org/wiki/Bernhard_Wicki ,
       

      http://de.wikipedia.org/wiki/Bernhard_(Vorname)
      Fort comme un ours ou les qualités d’un ours

      Une petite note pour le si fin et subtil Furtif
      Les noms de famille en Allemagne ? les finales TT ou DT 
      les TT sont cathos les DT sont protestants/"évangéliques" comme ils disent 

      Papa suisse et mama autrichienne/hongroise
      et comme B16 et Günther Gras...

      Un de ses grands amis 
      le dramaturge suisse Friedrich Dürrenmatt
      http://de.wikipedia.org/wiki/Friedrich_D%C3%BCrrenmatt


      La Fondation Wicki
      http://www.bernhardwicki.de/

       


  • Henri François 23 février 2009 11:57

    A l’auteur,
    Une question : est-ce qu’en France occupée, ou en Belgique, Pologne ou ailleurs partout où les soldats nazis s’étaient installés, des industriels, manufacturiers ou commerçants, n’ont pas travaillé pour l’armée à croix gammée ?
    Vous parlez d’argent sale accumulé par les frères allemands pères d’Adidas et de Puma, mais voyons dans tout conflit armé, dans toute guerre, dans tout génocide, l’argent est sale dès lors qu’il sert à combattre ou a tuer.
    Sincèrement, ne croyez-vous pas que des fortunes françaises, voilà plus d’un demi-siècle, sont passées au travers des mailles de la "justice" des vainqueurs pour fleurir ensuite au grand jour ?
    L’intérêt de cette information allemande que vous avez eu l’heureuse initiative de vulgariser sur Agora est strictement historique et n’aurait pas du être accompagnée de commentaires "dirigés". 
    Amicalement. 


    • Zalka Zalka 23 février 2009 13:12

      Tous ont travaillé pour les allemands.

      On pourrait condamner, mais il faut réfléchir un peu plus. Imaginez le français moyen père de famille, avec enfant en bas âge. Il tient une boutique de ciment sur la côte Atlantique (par exemple).

      Lorsque les allemands viennent le voir pour lui acheter du ciment, que doit il faire ? Il peut en vendre, et dans ce cas, les allemands renforcent leurs positions et lui "vit" de cette vente. Ou alors, il refuse. Et là, dans le meilleur des cas, il se fait virer (ou voit son magasin fermé) perdant ainsi son moyen de subsitance dans une époque déjà trouble, et dans le pire des cas, il est passé par les armes (ce qui pour sa famille a des conséquences encore pire). Pour les allemands, c’est toujours la même chose : ils ont le ciment...

      Alors, il est sûr qu’il ne faut pas trop juger. Quoique dans le cas de types appartenant au parti nazi...


    • ARMINIUS ARMINIUS 23 février 2009 13:51

      Merci pour cette remarque, l’utilisation de l’argent sale des guerres est loin d’être un monopole allemand, je l’ai d’ailleurs souligné dans mon article sur "Walkyrie" en mettant l’accent sur la responsabilité
      des "marchands de canon" US, Henri Ford en tête. D’autres comme L’Oréal et le Prince de Monaco, entre autres, ont aussi largement profité de la situation, la liste est énorme et mériterait à elle seule un article.D’autre part j’avais sur AV un peu idéalisé le fondateur de la marque avec l’histoire de la victoire de l’ Allemagne sur l’invincible Hongrie lors de la coupe du monde de football de 1954, en commentant le magnifique film "Das Wunder von Bern". Le fait de parler d’ "argent sale" (qui n’est pas de moi mais du Spiegel même)est en quelque sorte un reéquilibrage.


  • morice morice 23 février 2009 12:49

     ....demain vous nous parlez de Thyssen et de Prescott Bush ? J’attends avec attention votre prochaine livraison. Félicitations sur le sujet : j’en ignorais totalement les liens !!!!


  • morice morice 23 février 2009 12:50

     ou un article sur le Zyklon B produit en France par Ugine ?


  • maxim maxim 23 février 2009 13:53

    c’est marrant ,sur la photo ,on dirait à peu de choses près le LRAC que nous avions dans l’armée Française ...

    normalement il faut un serveur derriére ,afin d’introduire la roquette ,brancher le Jack ,et taper sur l’épaule du tireur pour lui annoncer que c’est armé ...
    et le servant de se mettre de côté fissa avant la mise à feu vu la sortie de pulvérin enflammé derrière le tube !

    en tout cas mieux que le bazooka US sans tablier ,et avec lequel on s’en prenait plein les avants bras et la gueule ,par la trainée du projectile !

    j’ignorais cette saga d’Adidas en tout cas !


    • ASINUS 23 février 2009 16:27

      yep il y avait deja sur le modele allemand le patin amortisseur " frontal" sur le bouclier parce que le moindre relachement vous envoyait comme sur le lrac le bouclier directement dans " la tronche"
      l autre version le panzefaust est l ancetre de la famille russe RPG


    • Thoth 23 février 2009 18:27

      Salut Maxim !
      A propos de LRAC, je me souviens que, lors d’un tir à Mont-Louis, avec le bas de la plaque de protection,j’ai pris un coup sur le genou. J’ai cru que j’allais tourner de l’oeil. Ce jour-là, j’ai regretté de ne pas avoir tiré au "bazooka" américain. (ton copain J.P.) smiley


    • maxim maxim 23 février 2009 20:12

      salut JP !

      nous on avait foutu le feu dans les buissons secs avec la flamme arrière ,c’était à Barrère Romarin ....

      on était mal ,avec le vent ,ça attisait les flammes ,on a réussi à tous à l’arrêter mais c’était limite !

      à plus !

      M W .


  • Golden Ratio Golden Ratio 23 février 2009 14:04

    "Hitler, comme on sait, quitta, dégoûté, la tribune..."

    Encore un exemple de désinformation bien assimilée.

    Dans son autobiographie The Jesse Owens Story, 1970, Owens décrit comment Hitler se serait levé et l’aurait salué :

    « Après avoir passé le chancelier, il surgit en me saluant de la main, je l’ai salué en retour. Je pense que des auteurs ont montré un mauvais goût en critiquant l’homme fort du moment en Allemagne. »


    • Talion Talion 23 février 2009 21:21

      Tiens... J’ignorais ce détail...

      Mais bon, après tout pourquoi pas : La vision populaire de l’histoire est très souvent biaisée.


    • Talion Talion 23 février 2009 21:26

      Sinon, article très intéressant... J’ignorais complètement l’origine des armes potatives anti-chars allemandes de la seconde guerre mondiale.

      Si on m’avait demandé de deviner quelle firme les avait produites, jamais je n’aurai sorti le nom d’Adidas...


    • ARMINIUS ARMINIUS 24 février 2009 05:14

      Ouais, ça dépend aussi de l’historien, en l’occurence Jess Owens dans ses mémoires, trente quatre ans après...d’autre part cette phrase, tirée de son contexte est très peu claire, d’autant qu’un "geste de la main "n’est pas vraiment une congratulation, ça peut être un salut olympique attrophié pour montrer un dégout ; surtout connaissant le personnage et les codes de politesse du pays...quant au "mauvais goût, J.O aurait pu penser à tous ces frères d’armes noirs prisonniers exécutés par les nazis pour une simple couleur de peau !


  • Gazi BORAT 23 février 2009 14:30

    De "l’argent sale" des guerres..

    Le capitalisme met avant toute chose la recherche du profit. Une entreprise fonctionnera en temps de paix à produire des marchandises correspondant à la demande du moment.

    Si un conflit survient, elle répondra aux varaiation de la demande. Cela s’appelle "s’adapter au contexte".

    Nombre d’entreprises dont ce n’était pas la vocation première ont participé à la production d’armement, les Etats Unis se sont fait dans ce domaine une spécialité.

    Bendix (machines à laver) des affuts antiaériens, Underwood (machines à écrire) et General Motors ont produit en son temps cette carabine :

    http://www.fh-militaria.com/catalogus/catalog/images/USM1.jpg

    Ce qui est surprenant ici, c’est la distance qui peut exister entre un bazooka et des équipements sportifs..

    gAZi bORAt


    • brieli67 23 février 2009 16:25

      toutes suites ces dérives.....

      Les locaux des Dassler ont été confisqués pour monter les "tuyaux de poêle" par les ouvrières de la "charentaise" et pas l’arme entière. En plus avec beaucoup de déchets Pfusch.

      Dans le texte la mère a réussi à convaincre les GI de ne pas démolir l’outil de travail où ont été fabriqué les pneumatiques de J.Owens.... Dans le voisinage les US ont reformaté une base aérienne militaire.

      Alors KAPITAL amassé ??
      ou juteuse et judicieuse suite d’évènements ?
      et l’un des deux Dassler a inventé le crampon dévissable à adapter selon le terrain.


      Les billets et les monnaies à la sortie de la guerre..... c’était surtout du faux !
      Il fallait pour chaque état battre de la nouvelle et de la légale.
      Les coffres suisses ?? bourrés de Pq, d’alu et de fer-blanc.



      Pour Alcatel, c’est l’inverse qui s’est passé !!
      Dans l’entre-guerre, dans les locaux on donnait dans le dépouillage et la dératisation chimique et mécanique.
      De 39-45, c’est devenu le grand centre de dépannage et de réparation des téléphones et radios..... 
      La Télic nous a inondé de radios de téléphones de centrales téléphoniques de minitels...




  • blitz 23 février 2009 15:14

    les fortunes sentent rarement bon, entre l’argent sale des guerres, des mafias, de l’exploitation, des délits d’initiés, etc...
    je doute qu’on puisse faire fortune honnêtement...


  • stephane 23 février 2009 15:42

    Et sans l’Africa Korps, les premières 4CV Renault n’auraient pas été couleur sable ; sans l’avion Fiat modèle ? la Vespa n’aurait pas vu le jour car c’est le stock considérable de petites roues de train d’atterrissage qui poussa à dessiner l’engin autour.... l’économie de l’industrie de guerre fourmille de ce genre d’anecdotes toujours très intérressantes, mais bien difficile à juger négativement avec le recul.
    Pour ma part, je trouve très instructif - au moins autant- les histoires beaucoup plus sombres de grands groupes industriels continuant des relations commerciales, des transferts de technologie voire la livraison de chaines de production entières avec des industries du III Reich... (cf morice ci-dessus)
    Cela a existé pourtant, autant pour l’Amérique de Roosevelt que pour l’URSS de Staline dans les années qui ont précédé la Guerre Mondiale : les idéologies ressemblent alors vraiment à l’os qu’on donne à ronger aux populations, en attisant les haines avant le grand règlement de compte.
    L’Histoire est un perpétuel recommencement...


    • Gazi BORAT 23 février 2009 16:42

      @ STEPHANE

      Il y a aussi certains aspects sur lesquels on peut porter un regard moins positif..

      Ainsi les grands ensembles qui entourent nos villes. L’option aurait pu être choisie de logements individuels, de cités jardins... Les Etats Unis étaient même prêts à livrer à la France des maisons en bois préfabriquées pour la reconstruction du pays.

      C’était sans compter sur les géants du BTP français, habitués aux techniques de bétonnage de masse par les contrats de construction de la ligne Maginot avec le Ministère de la Guerre français puis par ceux signés avec l’Organisation Todt pour le Mur de l’Atlantique.

      D’où les solutions, rationnelles mais catastophiques, des barres et tours de logements collectifs..

      gAZi bORAt


    • Gazi BORAT 23 février 2009 16:43

      NOTA :

      A l’étranger, ce type de bétonnage est dénommé :

      "Hard French"

      gAZi bORat


    • brieli67 23 février 2009 17:30

      http://www.bm-lyon.fr/decouvrir/collections/vallet3.htm
      http://www.bm-lyon.fr/decouvrir/collections/vallet5.htm


      ces baraques à tôle ondulée persistaient longtemps à Sarcelles, chez nous le Polygone_ les Blechbilles........ jusque dans les années 70

      Le béton ne coulait pas tant à flots Gazi !

      témoignage belge
      http://lespolonaisducentre.skynetblogs.be/post/5764444/de-1945-a-1958-dans-les-baraques&usg=__atjQfZDFnu2dzp6k3e4sg_wuV28=


    • Gazi BORAT 23 février 2009 18:17

      @ BRIELY

      C’est vrai, les bidonvilles, puis les "cités d’urgence", perdurèrent jusqu’aux années 70... J’ai vu au Havre un quartier "La Cité des Neiges" peuplés de gens qui n’eurent pas accès aux joies de la ville reconstruite.

      Ils sont restés, en améliorant sans cesse les habitations qu’ils avaient construits avec ingéniosité. On y voit encore des éléments d’époque, telles ces plaques perforées d’origine américaine et qui servaient à la construction (entre autres usages) de piste d’aterrissage.

      Sur cette folie du béton : Le Corbusier avait dessiné un plan pour la reconstruction de la ville de St Dié où tout tenait (habitats privés, services publics, etc..) dans quatre gratte-ciels !

      Heureusement, cela n’a pas été jusque là..

      Ce savoir faire français a été aussi un objet d’exportation, qui connut son succès en RDA et en Pologne !

      gAZi bORAt


    • maxim maxim 23 février 2009 21:23

      Stéphane ..

      et également le stock de moteurs Piaggio ,qui servaient sur les palans motorisés pour arrimer les bombes de lourdes charges sur les avions Allemands et Italiens ...

      ce stock a fourni les moteurs de Vespa !


  • Gazi BORAT 23 février 2009 16:10

    Je note une petite chose dans l’article : arrivé plus tôt, produit en plus grande quantité, le panzerchreck aurait pu changer le cours de la guerre, face aux T34 russe, maniables et au blindage bien conçus.

     

    Rien n’est moins sur. La technologie n’est pas l’élément déterminant dans la conduite de la guerre. La stratégie l’est aussi et les mentalités de même.

     

    La France en 1940 disposait de quelques bons modèles de blindés à opposer aux divisions allemandes mais ne sut pas les employer. L’Allemagne, par contre, avait élaboré une doctrine moderne d’utilisation de l’arme blindée et qui obtint les résultats que l’on connaît.

     

     Plus tard, Hitler disposa  d’une arme formidable : le Messerschmitt 262, premier avion à réaction produit en série.

    http://www.nationalmuseum.af.mil/shared/media/photodb/photos/060912-F-1234S-012.jpg

     

    Celui ci aurait pu faire de gros dégâts dans les formations de bombardiers alliés, ralentir la cadence des destructions et gagner ainsi du répit pour l’industrie de guerre nazie s’il avait utilisé comme chasseur.

     

    C’est l’aveuglement personnel du Fuhrer, qui imposa l’idée d’en faire un « chasseur bombardier », obnubilé par l’idée de pouvoir exercer des représailles limitant les performances de l’appareil en l’alourdissant de bombes..

     

    C’est ainsi que le facteur humain pèsera toujours plus lourd que la technologie..

     

    gAZi bORAt


    • ARMINIUS ARMINIUS 23 février 2009 16:35

      Merci pour ces remarques, le blindage du T34 n’aurait pas résisté, le Panzerschrek perçait sans difficulté un blindage de 20cm d’acier. Les chars français étaient conçus pour être employé en campagne, les panzers de Guderian en fonçant sur les routes ont dépassé et les ordres d’Hitler et les chars Français, dont quelques uns n’étaient même pas finis ! (pas de tourelle) : témoignage direct de mon père, chef de char sur le front au printemps 40...Quant à celui qui allait devenir mon beau-père il servait dans l’Afrikakorps où il cottoya Rommel... dans les feuillés ! J’aime bien aussi les petites histoires de l’Histoire ;; ;


    • ASINUS 23 février 2009 16:49

      bonjour arminius , eh oui la petite histoire qui fait la grande comme indiqué plus haut par gazi borat la superiorité ou inferiorité allemande a tenu plus a l utilisation qu au materiel ,le char somua français etait
      egal voir superieur a tout les blindé allemand de l epoque 
       c est son eparpillement qui la rendu defaillant en 40
      plus que le materiel c est le concept d utilisation qui importe , reste que decouvrir que l industrie des chaussures de sport berceau de l arme antichar par excellence yep !!!!


    • brieli67 23 février 2009 16:53

      L’ Allemagne pays des poêtes et des ingénieurs

      Le Sav et la maintenance des "appareils" allemands étaient strictly impossibelle ! 
      Trop de séries limitées avec chacune une autre amélioration....
      Impossible de récupérer du matos ! Ni d’acheminer à temps les pièces détachées...

      C’est encore le péché mignon des blouses blanches allemandes. Faut surtout pas leur dire.
      C’est le concours de Lépine permanent. Ils ne peuvent pas se la couler douce le doigt dans le nez ou admirer les "froufrous et dessous-chics" de leur gente féminine. Non il faut "organisieren" .....appliquer bricoler.

      Les Windows, les Opéra les Firefox sont complètement démantelés..... et rendus incompatibles avec les versions internationales.
      Autriche Suisse allemande idem...



    • Internaute Internaute 23 février 2009 17:22

      Tiens Gazi a perdu son monocle. C’est peut-être pour cela qu’il n’a pas vu l’état de délabrement avancé de l’exemplaire qu’il met en référence.

      En voici un joli

      http://www.stormbirds.com/project/index.html

      ... avec en plus la photo d’une brochette de nazis qu’on doit pouvoir identifier et poursuivre.


    • Emile Red Emile Red 24 février 2009 11:25

      Cette histoire de char français me rappelle cet avion, le Dewoitine D 520, vu comme une merveille par les Bulgares, redouté par les Italiens et surnommé le spit français par les Anglais, seul argument mondial concurrentiel face au ME 109 en début de guerre.
      Le monde entier ou presque arrvait à s’en procurer et nous n’en produisions qu’ à la lenteur grand L...


    • Gazi BORAT 24 février 2009 13:05

      @ Emile Red

      Il existe aujourd’hui plusieurs thèses d’historiens avançant l’hypothèse que le patronat français aurait fait, à la fin des années trente, "Le choix de la défaite".

      Ce courant n’est pas nouveau. Déjà, dès avril 1944 l’historien Marc Bloch écrivait :

      • "Le jour viendra [...] et peut-être bientôt où il sera possible de faire la lumière sur les intrigues menées chez nous de 1933 à 1939 en faveur de l’Axe Rome-Berlin pour lui livrer la domination de l’Europe en détruisant de nos propres mains tout l’édifice de nos alliances et de nos amitiés"
      Pas inintéressant, Annie Lacroix-Riz sur la mythique "Synarchie".

      http://www.dailymotion.com/video/xztbh_le-choix-de-la-defaite_events

      Théorie du complot ?

      gAZi bORAt

    • Gazi BORAT 24 février 2009 13:47

      @ EMILE RED (suite)

      Pour revenir sur vos propos, c’est à la 32° minute de la conférence d’Annie Lacroix-Riz que sont évoquées les réticences du haut patronat au réarmement français.

      Mais le reste est aussi passionnant..

      gAZi bORAt


  • ficelle 23 février 2009 16:13

    Avant 1944, en effet, le front allemand était bien moins périlleux pour les Sherman et Grant...


  • Jack Nico 23 février 2009 16:39

    rien de mieu qu’un bon Panzerfaust et un T34 au petit matin !!


  • paul muadhib 23 février 2009 17:34

    Bonjours,je souhaite, pour ceux que ça peut intérésser , vous communiquer un film à voir sur dailymotion.( pas sur youtube)
    C’est une présentation de jacques pauwells à propos de son livre " le mythe de la bonne guerre " où l’on apprend que certaines compagnies US et pas des moindres , ont coopéré avec l’allemagne hitlérienne avant et pendant la 2de guerre mondiale.
    Pour vous donner envie de voir ce documentaire de 50mn.36 ..je pose la question : " qui a fourni l’armée allemande en carburant pour la guerre qui devait être éclair ?
    réponse..allez faire un tour sur : dailymotion et tapez "le mythe de la bonne guerre "


    • Gazi BORAT 23 février 2009 18:40

      Sur cette question de la collaboration entre industries allemandes et américaine, il faut tenir compte de plusieurs choses :

      • D’une part que les Américains profitèrent des différentes crises économique de l’Allemagne de Weimar pour entrer dans le capital de nombre de sociétés allemandes.Pour lautomobile notamment, Ford/Taunus et General Motors/Opel
      • Que, plus tard, des industriels américains (Henry Ford en particulier) furent des admirateurs du régime qui se mit en place à partir de 1933.
      • Mais que ces accords durent se faire plus discrets à partir de 1938.
      C’est ainsi que furent interdit à ce moment là l’exportation des bénéfices des firmes à l’étranger. Ces firmes "germano/américaines réinvestirent alors, notamment dans des achats de terrain. Tout rentra dans l’ordre en 1945. De sinistres rumeurs avançant qu’il était tenu compte de ces usines destinées à réintégrer le giron américain dans les plans de bombardemnent furent considérées comme relevant d’un "mauvais esprit".

      Quoi qu’il en soit, les camions utilisés par la Wermacht lors de la campagne comptabilisaient jusqu’à 80% de matériel issus de ces firmes à capitaux croisés, notamment grâce au succès des Ford modèle 1936 (qui firent leur preuve en Espagne) :

      et aussi à celui du légendaire "Opel Blitz" :
      .. ceci bien avant que les stocks ne soient complétés par des Berliet modèle 1939
      Des Peugeot Q3A :
      etc, etc.... livrés par des industriels dont certains savaient tirer profit des changements de contexte (Renault, Berliet) et d’autres se faiaient plutôt tirer l’oreille (Peugeot, Citroen)

      gAZi bORAt

    • ZEN ZEN 23 février 2009 19:36

      @ Paul Muadhib

      A propos du livre de Pauwells , je me permets de vous renvoyer à un article qui est paru il y a quelque temps
      Un livre à lire, malgré les réserves sur certains passages


    • brieli67 23 février 2009 20:11

      http://antarama.free.fr/Documents_relook/01_01_De_Pechelbronn_a_antar.html

      http://antarama.free.fr/Documents_relook/01_03_Pechelbronn.html

      Des ingénieurs des techniciens du personnel aussi

      c’est en cherchant du pétrole qu’on est tombé sur l’immense gisement de potasse et de sel dans le 68
      http://www.geopolis-fr.com/art27-mine-potasse-alsace.html


    • ASINUS 23 février 2009 20:28

      bonsoir , est ce le PAuwells DU MATIN DES MAGICIENS ?


    • Gazi BORAT 24 février 2009 07:42

      @ ASINUS

      Il ne s’agit évdemment pas de LOUIS Pauwels, auteur du sinistre fatras occultiste que constitue "Le matin des magiciens". Il y tente une réhabilitation des idées nazies, celles-ci n’étant pas condamnables pour les évènements que l’on connait, l’Allemagne ayant été dirigée à cette époque par des "forces obscures".

      Très apprécié des milieux d’extrème droite :

      http://www.fdesouche.com/articles/18174

      @ ZEN

      Le livre de Jacques Pauwels est intéressant mais mal fichu car on y trouve pas mal de raccourcis et d’approximations. Dommage, car il existe suffisamment de sources fiables sur le sujet. L’auteur a pêché par excès de sensationalisme..

      Sur cette question de la stratégie des grands groupes durant le deuxième conflit mondial, je préfère de loin le sérieux des travaux d’Annie Lacroix-Riz sur le patronat français.

      A noter, pour l’Allemagne, que les grandes firmes allemandes ont été les grands bénéficiaires de la période nazie. A part IG Farben AG qui servit d’exemple et de leurre, les grands groupes allemands ne furent guêre poursuivis pour leurs responsabilité dans l’accession au pouvoir d’Hitler, ni pour l’exploitation de la main d’oeuvre concentrationnaire.

      Les autres composantes du groupement "IG Farben" prospèrent aujourd’hui.. qu’il s’agisse de Bayer, BASF, Hoesch, etc.. malgré de sinistres casseroles :

      http://www.cbgnetwork.org/Francais/Articles/BAYER_et_IG_Farben/bayer_et_ig_ farben.html

      gAZi bORAt


    • ARMINIUS ARMINIUS 24 février 2009 08:46

      Dommage que je n’ai pas lu votre article à l’époque ou j’ai écrit le mien sur Walkyrie... ou je soutenais l’argument suivant lequel les industriels US que vous nommez étaient tout à fait contre un soutien au complot
      qui aurait mis fin à la guerre et à leurs juteuses affaires...


    • ASINUS 24 février 2009 10:59

      bonjour gazi borat , c est pour cela que j ai posé la question le bouquin du premier m étant tombé des mains cette tentative de lecture remonte aux années 70/80


      pour votre deuxieme commentaire j ai lu quelques par chez benoit meschin que la quasi totalité
      des directeurs de " fabrik" en allemagne avaient été officiers pendant 14/18 de la a voir leur enthousiasme a participer au rearmement les affaires +les convictions meme si les ordres venait du "caporal de Boheme"


    • Gazi BORAT 24 février 2009 12:54
      • "la quasi totalité des directeurs de " fabrik" en allemagne avaient été officiers pendant 14/18"

      Cela a aussi fonctionné dans l’autre sens, les directeurs d’usine se voyant offrir par Himmler, s’il le désirait, une place dite "d’honneur" dans la "Allgemeine SS", avec un grade d’officier.

      La SS a fonctionné comme uner grande entreprise, qui possédait ses usines et ateliers, et louait sa main d’oeuvre carcérale bon marché aux sociétés qui en émettaient la demande.

      Les lien entre la bourgeoisie industrielle allemande et le Parti Nazi étaient complexes, au point que l’on pouvait presque se demander qui donnait des ordres à qui.. Nombre de structures et de commissions de planification économique voyaient siéger des membres dont on ne savait laquelle de leurs identité (homme d’affaire ou national socialiste ?), prenait le dessus. sur l’autre..

      Ainsi de celle chargée de s’occuper du "Plan de quatre ans", à la tête de laquelle on trouvait Hermann Goering, directeur des "Aciéries Hermann Goering" et des patrons de grands groupes hauts placés dans la hiérarchie du Parti.

      gAZi bORAt

    • paul muadhib 24 février 2009 17:46

      Salut, merci de ce lien Zen.
      salutations..


  • raymond 23 février 2009 18:16

    Merci de cette info mais le "panzerfaust" il venait de chez qui ???????


  • Thoth 23 février 2009 18:33

    Vous tous, vous n’avez rien compris ! Le lance roquette allemand lançait des vieilles basket Adidass complètement pourries. Comme les blindages américains étaient de mauvaise qualité ( papier collé au chewing-gum), les pompes les traversaient... et l’odeur faisait fuir les équipages. smiley


    • Talion Talion 23 février 2009 21:36

      J’ai honte de l’avouer, mais je me suis bien marré en lisant ce commentaire !  smiley


    • Thoth 24 février 2009 13:53

      Salut, ami !
      Mon commentaire est fait pour détendre cette atmosphère crispée. En effet, j’ai eu l’occasion de manipuler cette saloperie, il y a cinquante ans et j’en garde un mauvais souvenir.


    • Thoth 24 février 2009 13:57

      Au fait, le fûhrer avait la chiasse, tout simplement. C’est pour cela qu’il est parti au triple galop. Aucun historien n’a écrit que le fond de son falzar était taché de marron et c’est dommage ! Comme quoi l’histoire officielle est toujours déformée. smiley


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 23 février 2009 23:24

    Ave Hermann. "Although Arminius was ultimately unsuccessful in forging unity among the Germanic tribes, his upset victory had a far-reaching effect on the subsequent history of both the ancient Germanic tribes, of the Roman Empire, and ultimately, of Europe."

    Point n’est besoin de sucer l’empeigne des aruspices pour voir de quel côté vous placez vos espoirs.

    "La grande nation" est une locution péjorative, je ne vous l’apprend pas. Il est vrai que dans l’ascendance de Germanicus, votre ennemi intime, il y a du gros rouge et du gros noir (Tiberius Claudius Nero /  Biberius Caldius Mero). Subtil.

    "1944, jamais les tanks US ne connaissent autant de pertes sur le front allemand" : notez bien que jamais auparavant, avant 44, les tanks US n’avaient eu à affronter qui que ce soit.

    Quant au Schreck anéantissant les T34, la démo pouvait toujours se jouer.. en 44 à Berlin par exemple.

    Très intéressant article cependant, pour techniciens avertis, un brin fantasmagorique. Deux questions :

    C’était filo-guidés ces engins ?
    Et le concept de "reactiv armor" ? Déja appliqué ?

    LVF - Lebe Vaterland Frankreich





    • ARMINIUS ARMINIUS 24 février 2009 05:24

      La démo s’est jouée à Berlin en 1945, seulement les serveurs avaient soit dans les quatorze ans soit dans les soixante-dix ans et étaient en nombre très réduit ...la partie ne pouvait donc être équilibrée ;


  • chmoll chmoll 24 février 2009 07:51

    si les sportifs français (es) avaient des basket bazooka ,ont auraient + de médailles d’or


  • Gazi BORAT 24 février 2009 07:58

    Le contraste entre production militaire et production civile de certaines entreprises ne manque pas de contraste.

    Ainsi Porsche, qui construisit ces petites merveilles d’élégance et de rapidité :

    http://themarketingresource.com/images/1948%20Porsche%20Nr.%201,%20356.jpg

    ..s’illustra avant dans la motorisation de véhicules nettement moins véloces et esthétiques :

    http://tinypic.com/k49x6u.jpg

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/6/6c/PanzerVI_TigerII_Porsche1.jpg

    http://worldwar2.free.fr/elefant2.jpg

    gAZi bORAt




  • ZEN ZEN 24 février 2009 08:36

    @ G.Borat

    De meme, quand AEG évoque son histoire, elle évite soigneusement de parler de ses activités entre 1933 et 1945...


    • ZEN ZEN 24 février 2009 08:36

    • Gazi BORAT 24 février 2009 08:58

      @ ZEN

      Concernant AEG, si l’entreprise a effectivement réalisé des affaires durant le Troisième Reich, elle ne contribua pas au financement du NSDAP durant la période précédant la prise de pouvoir.

      Et pour cause : son dirigeant en ces années là , Walther Rathenau, fils du fondateur fut un pilier de la République de Weimar.

      http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cb/Walther_Rathenau.jpg

      Plusieurs fois ministre, il fut assasiné en 1922 par des terroristes d’extrème-droite appartenant à une société secrète d’anciens membres des corps francs, comme il en florissait alors.
       
      Les assassins furent ensuite couverts d’honneur par Hitler dès 1933, pour "services rendus à la patrie".

      Alors commença, pour l’entreprise et pour le pays, une période sombre..

      gAZi bORAt


  • maxim maxim 24 février 2009 11:01

    que ce soit Ford avec son moteur V8 latéral qui a fait les beaux jours aussi bien pour les Matford et Chenard et Walker ,que sur les camions Ford surtout fournis à certaines Divisions SS ,ensuite utilisé sur les Vedettes des années 50 et 60 .....

    que Pratt et Whitney pour les moteurs d’avions Junkers sur certaines séries ,le commerce continuait entre l’Allemagne et les Usa ....

    c’est pas nouveau !......


    • Axel Alex 24 février 2009 16:53

      Ben voyons. Il ne manquerait plus que vous disiez que les nazis ont été injustement diabolisés. Dingue ce que l’on peut lire comme conneries ici.


    • Gazi BORAT 24 février 2009 18:25

      @ ALEX

      C’est dans l’air.. La "querelle des historiens" ne fait que commencer..

      Adolf Hitler, bientôt, sera considéré pour son amour des animaux (sa chienne adorée "Blondie" témoignera), Reynhardt Heydrich pour ses talents de violoniste et le docteur Mengele sera vu comme un savant incompris..

      On peut continuer sur le même style avec un incendie accidentel dans l’église d’Oradour sur Glane.

      Et tout cela, avec la bénédiction de Herr Ratzinger !

      gAZi bORAt


    • Gazi BORAT 24 février 2009 16:04

      @ PLUTO

       

      Il ne me semble pas que, ni dans l’article, ni dans le fil, il n’ait été question le procès de l’Allemagne. Par contre, sur le régime qui la gouverna de 1933 à 1945 au nom d’une doctrine fondée sur l’eugénisme, il est légitime de s’interroger et de ne pas en tirer un bilan « globalement positif.

       

      Dans toutes les situations de guerre, on trouvera des firmes travaillant pour l’armement. On n’en trouvera pas systématiquement utilisant une main d’œuvre comme celle qui provenait des camps de concentration.

       

      D’autre part, lorsque vous décrivez ces entreprises comme « travaillant pour leur patrie », vous semblez identifier délire expansionniste du national-socialisme et nation allemande.. ce qui est non seulement court, mais plutôt inquiétant !

       

      Les firmes allemandes qui travaillèrent pour le régime hitlérien n’eurent guère plus le choix de refuser que les landser qu’on envoyait au front, soit. Par contre, celles qui financèrent le NSDAP avant 1933 portent une lourde responsabilité.

       

      Ne vous en déplaise, rien de « pavlovien » dans cette réflexion..

      gAZi bORAt


  • ASINUS 24 février 2009 15:50

    bonjour pluto , pour ma part sur une echelle comportementale de crimes et d agressions je ne juge pas l allemagne devançant , l urss ; le japon , l italie les etats unis la france , les etats sont des monstres froids
    les guerres sont pretextes a massacres legaux ,legitimes ou pas tous se valent oradour est un crime le bombardement de Dresde le massacre de Nankin Hiroshima nagasaki ect.......si on ouvre le placard des peuples dit civilisés aucuns ne sort immaculé peut etre dans le placard de l Allemagne trouve t on un truc suplementaire ,un truc planifié organisé instrumentalisé je maitrise mal la belle langue de Goethe et de Shiller vous savez ce truc nuit et brouillard


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 24 février 2009 19:35
    A Arminius.
     
    Merci pour votre réponse et pour les ménagements pris.. Oui ! Oui ! 45 la démo, pas 44.. Céline lui-même ma confirmé : 45 ! Notez quand même que les gaillards de la Division Charlemagne, pour ne citer qu’eux, n’avaient ni 14 ni septante ans dans Berlin pour affronter les Bolcho’s en myriades.
     
    Ah ! Autre chose encore :
     
    Les infos sur le rôle des RPzB.54 et les victoires auxquelles ils auraient été associés, sur l’ensemble du Net, ne sont pas légions. Rien trouvé d’équivalent à ce qui suit par exemple :
     
    "Le 16 avril 1945 à Neuköln, aidés d’un char Königstiger et d’éléments des Jeunesses hitlériennes, ils détruisent une soixantaine de chars russes"
     
    "Wilhem Weber, Obersturmführer, chef de la Kampfschule de la division Charlemagne, surnommé par ses hommes « cyclone », il a commandé la compagnie d’honneur lors des combats de Poméranie. Il détruisit à lui seul à coup de panzerfaust 13 blindés entre la place Belle-Alliance et la Chancellerie de Berlin"
     
    On peut même émettre quelques doutes sur leur fabrication chez Dassler en 44 - 45.

    L’article de Wikipedia sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Adidas ne précise rien à ce sujet et dit notamment : "D’ailleurs pendant cette période, l’entreprise n’a du son salut qu’aux commandes de l’armée allemande (chaussures et bottes pour les soldats)."
     
    Raison insuffisante dira-t-on. Certes.
     
    Mais, une autre source, étonnante de connaissances elle, liste les entreprises ayant fabriqué le Panzerscherck : "Panzerschreck weapons were produced by the following companies : Enzinger Union in Pfeddersheim, Gebrüder Scheffler in Berlin, HASAG in Meuselwitz, Jäckel in Freistadt, Fa. Kronprinz in Solingen and Fa. Schricker in Fürth-Vach."
     
     
    Pas de Dassler.
     
    En revanche, les seules sources liant Dassler à la fabrication du RPzB semblent toutes dater de 2009, et sortir toutes du Spiegel on line (ou pas...), même les photos :
     
     
    Surprenant non ?
     
    "Moscou serait tombé si les Allemands avaient eu le RPzB"...
     
    Pas de raison de s’arrêter, une illusion sans désillusion devient une réalité. L’histoire se tisse de légendes. Mais ce qui reste de la famille Dassler, eux ? Ils en pensent quoi ?

    Ah ! Berlin et son Quartier Napoléon..

  • Pamirgam 24 mars 2009 19:07

    Merci pour ce rappel de l’Histoire. Le temps efface la mémoire, les écrits la restitue



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