mardi 30 juin 2015 - par Albert Ricchi

Référendum en Grèce : la vraie question à poser est celle de la sortie de l’euro…

L’Assemblée nationale grecque a voté, dans la nuit de samedi à dimanche 28 juin, le principe de la tenue d’un référendum le 5 juillet prochain. 

Elle a repris la proposition du Premier ministre Alexis Tsipras pour demander au peuple grec de se prononcer sur les dernières propositions de l’Union Européenne et du Fonds Monétaire International afin de mettre fin aux tergiversations de ces derniers mois. Mais ce sera avant tout la teneur de la question posée qui sera déterminante…

La pression populaire extérieure et celle de l'opposition interne au parti Syriza semblent avoir brisé l'immobilisme du gouvernement grec et d’Alexis Tsipras. Ce dernier, par le vote aux élections législatives de janvier 2015, disposait déjà de toute la légitimité nécessaire pour stopper les plans imposés par la Troïka mais ce référendum a ceci d’intéressant qu'il inverse le rapport de force.

Alors que le Premier ministre était sur la défensive, c'est maintenant l'UE, la BCE et le FMI qui se trouvent en position difficile mais c’est surtout le maintien ou pas de la Grèce dans la zone euro qui est le plus important.

En effet, si l'UE et le FMI ne versent plus les prêts permettant à la Grèce de rembourser sa dette, il ne sera pas possible de payer les fonctionnaires et les fournisseurs de l'État, ni d'assurer sa trésorerie et ses investissements. La seule solution sera alors de sortir de l’euro et de revenir à la drachme, afin d'utiliser la politique monétaire - comme à la Libération en France - pour relancer fortement l'économie.

Les plus grandes inquiétudes concernent à la fois les termes de la question qui sera posée et la capacité des Grecs à résister à l'avalanche de propagande haineuse qui commence à s'abattre sur le pays. L'offensive a commencé par l'exclusion de la Grèce de la réunion de l'eurogroupe et qui se trouve ainsi de fait exclue de la zone euro.

Il s’agit maintenant de savoir si le gouvernement grec va en tirer toutes les conséquences ? Ce n'est pas certain car jusqu'à présent Alexis Tsipras a multiplié les déclarations favorables à l'UE et à l'euro. Il a même ajouté sa voix à ceux qui présentent la sortie de l'euro comme une apocalypse. 

Comment va-t-il réagir dans les jours qui viennent, pour répondre à la Troïka ? Il semble acquis qu’Alexis Tsipras se serve uniquement des résultats de ce référendum pour faire pression à nouveau sur l’UE et relancer les discussions sur des bases modifiées mais toujours dans le cadre de l’euro.

Cela serait malheureusement encore une impasse à terme car l’UE, la BCE et le FMI tentent en réalité un coup d’État contre le gouvernement grec qui n’est pas s’en rappeler le coup d’État parlementaire français en 2008, où le traité constitutionnel européen avait été remplacé par le traité de Lisbonne suite à un vote du congrès, annulant la victoire du « non » au référendum.

Aujourd’hui, tous les peuples des pays membres de l'UE attendent beaucoup du peuple grec. Il a dans ses mains la possibilité d'enclencher un processus politique similaire à celui de la Révolution française de 1789. Son vote “non” peut susciter une dynamique d'espoir conduisant à des réactions en chaîne dans plusieurs pays mais le combat pour une sortie de l’euro et de l'UE demeure essentiel…

 

 

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20 réactions


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 juin 2015 20:08

    La question porte, si j’ai bien compris, sur le plan d’austérité, et rien d’autre.
    Syriza est pour rester dans l’ UE et l’euro, pas pour en sortir.


    Déclaration de Tsipras à Die Zeit en 2012 :
    « La fin de l’euro, ce serait la fin de l’idée européenne, nous devons les défendre, peu importe le prix. 

    En 2015 : »la Grèce restera dans l’euro et combattra l’austérité.« 


    Syriza est un Parti »réformateur européen", il veut changer les Traités de l’intérieur, et changer les décisions économiques de la Troïka, il ne veut pas du tout sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN.

    • HELIOS HELIOS 1er juillet 2015 11:35

      @Fifi Brind_acier
       juste une petite question :


      en quoi reformer l’UE (et sa monnaie unique) de l’interieur est-il moins bien, moins efficace et moralement insoutenable que de sortir, se séparer pour, un jour ou l’autre y revenir.

      Parce que finalement, le sens de l’histoire, c’est bien que l’Europe, appelons la UE, se fasse quelle qu’en soit sa forme et le degrés de souveraineté des états qui la composent avec naturellement l’accord éclairé de leurs peuples.
      Je vous rappelle que la Turquie n’est pas dans l’UE, justement pour une « certaine idée » de l’Europe, dans laquelle la Grece a toute sa place.

      Personnellement je souhaite que Tsiparas persiste, que la Grece suspende sa participation à l’Euro si le FMI, et l’UE persistent a s’immiscer -trop loin- dans la souveraineté de la Grèce et au final, rien ne me ferait plus plaisir que, si ce ne sont les gouvernements, les citoyens portugais, espagnols et italiens soutiennent haut et fort les citoyens Grecs.

    • eau-du-robinet eau-du-robinet 1er juillet 2015 12:27

      Bonjour HELIOS,
      .
      "en quoi reformer l’UE (et sa monnaie unique) de l’intérieur est-il moins bien, moins efficace et moralement insoutenable que de sortir, se séparer pour, un jour ou l’autre y revenir."
      .
      Les intérêts des pays des 28 pays de l’UE divergent trop pour trouver un consensus !
      .
      https://www.youtube.com/watch?v=UPpXKtSJcRI
      Pour transformer l’ UE en Europe sociale, ce sont tous les Traités qu’il faut changer, puisque ceux-ci ont été mis au point dans l’intérêt du monde de la finance et des multinationales. Ce n’est pas juste quelques virgules à changer, ici ou là. L’article 48 du TUE stipule expressément que toute modification des traitées doit être statué à l’unanimité des 28 états membres. Il est quasiment impossible d’avoir l’unanimité des 28 pays et l’Europe na pas fini de grandir …


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er juillet 2015 19:57

      @HELIOS
      Bonjour,
      Ce sont les euro-atlantistes qui disent que l’Union européenne, c’est le sens de l’ histoire...Avant d’entrer dans l’ UE, la Grèce avait 6,6% de croissance et 0 chômeur...
      Vous trouvez que l’ UE a fait du bien à la Grèce ?


      Aucun autre exemple d’union de ce type n’a eu lieu dans le monde.
      Les BRICS ou les alliances en Amérique du sud, sont tous le fait de pays indépendants et souverains, chacun a gardé sa monnaie, ses lois, ses frontières etc. Passer librement des accords de coopération n’a rien à voir avec se retrouver dans une colonie américaine.

      Israël s’est bien gardé de perdre sa souveraineté en se pacsant avec 27 de ses pays voisins...C’était pourtant une « promesse de paix et de prospérité », dont le Moyen orient aurait bien besoin...


      Le sens de l’ histoire, c’est la souveraineté des peuples.
      Pas d’être dirigés par des Instances étrangères non élues, comme le FMI, la BCE et la Commission européenne. « Qui gouverne vraiment la France et l’ Europe ? »

    • HELIOS HELIOS 2 juillet 2015 00:39

      @Fifi Brind_acier et Eau-du-Robinet...


      Bonsoir...
      ne me faites pas dire ce que je n’ai pas ecrit.

      Je suis viscéralement souverainiste, vous avez dû vous en apercevoir.

      Mais souverainiste, cela ne veut pas dire isolationniste. Il y a de nombreux sujets sur lesquels nous sommes en accord avec tout ou partie de nos voisins et pour lesquels nous pourrions signer des traités. L’ensemble de ces traites s’appellerai alors « l’Europe » ou l’UE peu importe.

      Etre d’accord avec l’Allemagne sur la charcuterie et avec l’Italie sur les pâtes et la Grece sur la feta ne nous oblige pas a être dépendant des USA, si on refuse les porcs clonés, les choux OGM ou la Feta a l’huile de palme. Bon d’accord l’exemple est idiot, mais c’est pour tenter de demontrer qu’au dela d’une UE monolithique, castratrice, invasive jusqu’au moindre recoins de notre vie, il peut exister... et c’est cela le sens de l’histoire, des convergences locales plus fortes que d’autres, justement parce qe nous sommes l’Europe et que plus de 2000 ans de voisinage a forgé des ressemblances et des volontés fortes.

      Tous les exemples que l’on peut citer sont des conséquences de cette construction calamiteuse de l’Europe actuelle. alors... il y a deux stratégies et seulement 2 si l’objectif est bien le « vivre ensemble » sur notre continent...

      -1- une qui consiste tactiquement a faire eclater ce qui existe, qui n’est pas sans interet certes, mais qui a le defaut majeur c’est de casser pour reconstruire, ce qui est toujours globalement plus cher et plus douloureux (nous ne sommes pas tous pareils) même si c’est plus rapide.

      -2- une autre que je considere plus intelligente, mais c’est surement mon age et mon experience qui parle, qui consiste a s’armer effectivement de patience, construire une ligne directrice et s’y tenir en abrogeant, amendant ou précisant les traites et lois qui nous contraignent au delà de ce qui est souhaitable
      alors Fifi, c’est notre propre volonté de ne pas accepter des conditions directement américaines ou indirectement issues des traites que nous avons signés depuis celui de Maastricht.. Vous vous appuyez sur l’impossibilité d’agir a cause de ces traités, c’est un peu, je l’ai déjà raconté, une fois j’ai voulu résilier un contrat que je ne souhaitais plus payer... et l’entreprise me refusait ce droit de résilier... devant l’impasse, j’ai posé la question au chargé des contrats : que se passe-t-il si je ne paye plus ? et il m’a répondu que le service cessait immediatement et que mon contrat serait résilié.
      Je me suis levé de ma chaise, remis les documents dans mon cartable et .... le pauvre type a tout a coup compris l’absurdité de son comportement. J’avais gagné.

      Les traités européens sont ainsi... vous n’avez pas le droit de sortir aimablement. Mais si vous ne respectez pas les conditions, on vous sort automatiquement. le but recherché est atteint

      Bon, assez parlé, je sais que vous comprenez mais il faut accepter le discours des autres. Le votre est bien clair aussi, mais permettez que je choisisse la seconde stratégie, nous avons le même objectif (j’espère).

      Bonne soirée (bonne matinée plutot).

  • bernard29 bernard29 1er juillet 2015 00:58

    La question porte sur les propositions de réforme de la Troïka. Et le référendum est le seul moyen de pression qui restait à Tsipras. Ce référendum est un atout pour bousculer, fragiliser, ou peser sur les négociateurs européens. Et ça marche, il me semble. !!! La Troïka et l’ Eurozone n’en sortiront pas indemnes pour l’avenir. 

    Il ne fallait surtout pas que Tsipras pose la question de la sortie de l’Euro. Il fallait faire en sorte que ce soit les créanciers qui doivent gamberger sur cette question. Et d’ailleurs ils le font et leur communication et propagande pour le oui, sont basées la dessus pour créer une panique chez les Grecs. 

    Tsipras et le gouvernement Grec doivent monter qu’ils veulent rester dans l’Euro, et chercher une solution, car c’est cela qui bousculent, perturbent et coincent médiatiquement les technocrates de l’Eurozone. Je pense que les discussions et propositions de cette fin de journée et du rendez vous de demain ont aussi cela comme objectif. 


    • CN46400 CN46400 1er juillet 2015 11:44

      @bernard29


      Bien sûr, l’auteur de cet article devrait lever la tête du guidon et constater que le peuple grec, pour des raisons lui sont propres, n’est pas hostile à l’€. C’est d’ailleurs pour cela que tous les valets de la bourgeoisie, simulant de ne pas comprendre la question posée (ex T Legrand su FI), s’emploient à dévoyer vers cette idée le référendum. Dans ces conditions, Tsipras, et ses amis, ont donc tout intérêts à rester concentrés sur le pb austéritaire qui est la clef des négociations actuelles et la seule question soumise au peuple.

        Sortir de l’€ aujourd’hui ne peut qu’aggraver les problèmes d’un pays qui commerce essentiellement avec la zone € ? Ce n’est pas pour cela que Syriza a été élu en février et il est ridicule de penser que l’existense de la zone € serait suspendue à une contrée qui représente 2% du PIB total de la zone. Faudrait pas croire que les grecs pourraient, seuls, faire le travail des autres peuples concernés.....

    • Dwaabala Dwaabala 1er juillet 2015 15:26

      @bernard29
      Très juste et quand l’auteur conclut son article par : tous les peuples des pays membres de l’UE attendent beaucoup du peuple grec, il marche sur la tête car c’est le peuple grec qui a besoin de la solidarité des peuples.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 2 juillet 2015 12:49

      Bonjour bernard29,
      .
      « Ce référendum est un atout pour bousculer, fragiliser, ou peser sur les négociateurs européens. »
      .
      Heureusement il existe de référendum dans les états de l’UE.
      .
      A ma connaissance, de la part de l’UE on à jamais eu et on aura jamais de référendum !
      Je veut dire un référendum ou on demande l’avis des populations de l’ensemble des 28 pays sur un sujet précis.
      On devrait par exemple faire un référendum européen sur le TTIP et le CETA ... mais la construction européenne n’a pas prévue un fonctionnement démocratique, mais une dictature des marchés et du monde de la finance !
      .
      Sortons de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN qui est une organisation criminelle ! 


  • BA 1er juillet 2015 04:39

    Mercredi 1er juillet 2015 :

    La Grèce se déclare en défaut de paiement vis-à-vis du FMI.

    Athènes devra donc désormais se passer de l’argent de ses créanciers publics puisque le volet européen du plan de sauvetage a par ailleurs expiré mardi. La Grèce ne devra plus sa survie financière qu’à l’aide d’urgence ELA fournie à ses banques par la Banque centrale européenne.

    Cet incident de paiement constitue un sérieux revers pour la crédibilité du FMI, qui n’avait plus enregistré de défaut de paiement depuis 2001 avec le Zimbabwe et qui a accordé à la Grèce le plus grand prêt de son histoire.

    Rappel :

    Depuis 1918, il y a eu 67 créations d’union monétaire. Et à chaque fois, l’union monétaire a fini par éclater.

    67 tentatives … et au final 67 explosions.

    L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er juillet 2015 08:38

      @BA
      « sérieux revers pour le FMI »... ? la Grèce a 1 mois pour payer, et bien d’autres pays n’ont pas remboursé le FMI, à commencer par l’ Argentine en 2002.
      Je crois que dans votre enthousiasme, vous prenez souvent vos désirs pour des réalités....


      La sortie de l’euro n’est pas au programme, ni de Syriza, ni de la Troïka.
      Ils ont bien trop peur que sans l’euro, l’économie grecque se porte mieux (comme se portent mieux les économies des 10 pays sans l’euro) et que cela fasse contagion.

      « Pillage et effondrement », ce que les médias ne vous disent pas sur le gouvernement grec.

  • lloreen 1er juillet 2015 08:39

    "En effet, si l’UE et le FMI ne versent plus les prêts permettant à la Grèce de rembourser sa dette, il ne sera pas possible de payer les fonctionnaires et les fournisseurs de l’État, ni d’assurer sa trésorerie et ses investissements. La seule solution sera alors de sortir de l’euro et de revenir à la drachme, afin d’utiliser la politique monétaire - comme à la Libération en France - pour relancer fortement l’économie.« 

    Tout à fait et c ’est exactement la solution à adopter.
    La pseudo dette annulée d’ office et son montant porté au crédit d’ une banque nationalisée d’ état pour permettre de payer tous les fonctionnaires et d’ approvisionner les comptes d’ un montant de base pour sortir tous les habitants de la Grèce de la précarité .
    Quant aux multi milliardaires et autres opportunistes qui ont fait leur fortune sur le dos de la population grecque ils se retrouveront avec un compte approvisionné du même montant que ceux qui ont tout perdu.

    Soit ils quittent la Grèce pour profiter de leurs propriétés et leurs euros ailleurs soit ils se contentent de ce qu’ ils auront.

    Ce serait une façon de solutionner le problème.
    Si l’ état grec pour s’ endetter auprès des Rothschild et consorts et dépendre de la City de Londres qui fait imprimer sa monnaie de singe et donne ses ordres par agents interposés, il peut tout autant réimprimer les drachmes pour sortir le pays de la misère.

    Quant aux »investisseurs" ...

    J’ espère que les grecs retourneront à leur monnaie nationale et que tous les autres pays spoliés par la City de Londres suivront le même chemin.

    Tous les chiffres qui alimentent la pseudo-dette seront portés au crédit de chaque nation qui retrouvera sa monnaie nationale et sa souveraineté.


    • HELIOS HELIOS 2 juillet 2015 00:50

      @lloreen
      Pendant une période transitoire la Grece peut mettre en circulation des « bons » de l’etat grec a usage interne et probablement externe pour certains états qui acceptent le risque surtout si ce risque est porté par leur propre banque. (avant on appelait cela des assignats, mais ce pourrait etre de simples "traites tirées sur la banque centrale de Grece... en Euros)

      Ces bons de l’etat grecs, avec taux d’interet naturellement peuvent etre eminament utiles pour liberer une grosse partie de la masse monétaire qui fait défaut aujourd’hui a la Grece (masse M3).
      La Grece peut parfaitement survivre sans sortir de l’Euro....

  • lloreen 1er juillet 2015 08:42

    pardon : peut


  • zygzornifle zygzornifle 1er juillet 2015 09:07

    pauvre Tsipras il ne s’est même pas redu compte qu’il était prisonnier du carcan de l’Europe ....


  • bernard29 bernard29 1er juillet 2015 13:18

    Appel Audit citoyen

    Chères amies, chers amis,

     Dans la soirée du 26 juin, Alexis Tsipras a annoncé son intention d’organiser un référendum sur le plan d’austérité imposé par les créanciers de la Grèce. Depuis, les pressions politiques et médiatiques se multiplient contre ce recours démocratique. Face à ces intimidations inacceptables, nous disons « NON à l’ultimatum des créanciers, oui à la démocratie ! »

     

    Dans la continuité de la semaine d’action européenne en soutien avec la Grèce, nous appelons, d’ici au 5 juillet, à « voter » symboliquement contre l’ultimatum des créanciers, en signant et en faisant signer l’appel (cliquer ici), et en organisant partout en France des votations citoyennes symboliques et rassemblements ou manifestations.

     À Paris, une grande manifestation est prévue jeudi 2 juillet 18h30 au départ de la place de la Bastille.

    pour les autres villes ; se renseigner ici http://www.audit-citoyen.org/?page_id=2 


  • howahkan Hotah 1er juillet 2015 14:30
    Austerity not enough to save Greece - leaked IMF documents

    l’austérité ne sera pas suffisante pour sauver la Grèce, d’après une fuite venant de documents du FMI

    The most optimistic scenario shows that Greece would face an unsustainable debt in 2030 even if it agreed to the package of tax increases and spending cuts proposed by the European commission, the European Central Bank and the IMF in exchange for a five-month €15.5bn loan from its creditors



    le plus optimiste des scénario montre que la Grèce ferait face a une dette insoutenable en 2030 meme sil elle accepte le package d’augmentation de taxes et de coupes dans les dépenses proposés par la commission Européenne, la banque centrale et le FMI en échange d’un prêt de 15.5 milliards d’euro sur 5 mois

    These prospects were outlined in six documents that were part of the “final” proposal offered to Greece by the three main creditors on Friday. The papers were obtained by the German newspaper Süddeutsche Zeitung and seen by The Guardian.

    ces projections étaient mises en avant dans 6 documents qui faisaient parti de la proposition finale faite à la Grèce par les 3 principaux créditeurs ce vendredi dernier. Les documents ont été obtenu par le journal allemand Zeitung et vue par le guardian Anglais...

    conclusion..il est juste question de couler la Grèce ...ou je ne comprends rien du tout..

    la mise a mort donc....

    l’argent roi....

    alors pourquoi pas une royautés noyautée à présent...

    remarquez nous devrions etre content après tout que l’argent gagne car l’argent est aussi devenu le seul sens de nos vies non ??


  • Werner Laferier Werner Laferier 1er juillet 2015 15:11

    Selon les premières estimations, Tsipras se fera devancer d’une large majorité au référendum, les Grecs ne voulant pas quitter l’UE et se retrouver avec une nouvelle dictature des colonels.
    Le « non » au référendum l’emporterait à 54%.
    Tsipras aura bon agiter son referendum de la terreur, les Grecs conscients savent mieux que quiconque ou se trouve le salut qui n’est pas chez des partis populistes dictatoriaux.
    Qu’attend le conseil de sécurité des Nations unies (suite à la victoire de 1945) et l’Europe pour dire clairement qu’elle ne laissera pas la Grèce se faire jeter dehors comme des malpropres et ce, contre son gré...
    La place de Tsipras, terroriste est devant la justice, ainsi que tous ses soutiens, on sait tous que Tsipras est un mouchard de Poutine, seul un demeuré ne le sait pas. Les Grecs l’ont compris.
    Voici la dette de la Grèce par Grecque : 29102 €, les Grecs veulent rembourser et ne pas avoir une image néfaste auprès des Européens et des USA comme le désire Tsipras.
    Tsipras renoncerait actuellement au référendum après avoir promis au peuple qu’il pourrait s’exprimer... Aurait-il quelques inquiétudes ? Il paraît que tsipras regarde actuellement des extraits de Mussolini et de Ceausesu, craint il d’avoir le même sort, finir au bout d’une corde ou être fusillé tout en étant lynché par la foule .
    Depuis 30 ans que la Grèce est censée faire des réformes pour devenir un État moderne. Aujourd’hui après avoir fait chanter l’Europe ? les USA, le couteau sur la gorge ils promettent encore une fois la main sur le cœur qu’ils le feront.
    Tsipras est un voyou, terroriste, en passe de devenir un dictateur (ses interventions télévisées ont un air de dictateur des années 80-90).
    Dans un pays communiste tel que la Grèce de Tsipras, le parti et l’état se confondent et les apparatchiks du parti sont propriétaires de facto d’énormes actifs et peuvent se servir, la nomenklatura s’enrichit par la corruption.
    La Grèce de Tsipras deviendrait une passerelle soutenant le terrorisme, son peuple ne laissera pas faire.
    Tsipras est le représentant de tous les populistes, de surcroit terroriste de la penser de tout poil (FN, UPR, Aube dorée,.. ) avec leur sempiternel Yaka, Faukon, Viva la Libertad... Je n’ai pas entendu dans la bouche du terroriste-dictateur Tsipras qu’il fallait réformer l’Etat grec et notamment la collecte des impôts, la réforme du domaine foncier etc. On sait de plus que la corruption est un des pires fléaux qui existe et qui gangrène le pays.
    Au lieu de s’attaquer courageusement à ces réformes, Tsipras jette l’anathème sur l’Europe et le FMI qui a « osé » leurs prêter 226 milliards d’euros sur les 321 milliards de leur dette (175% du PIB !) .
    Avec une Russie ruiné et isolée, dont l’économie se limite à la corruption et aux pratique mafieuses, le rapprochement russo-grec est une vaste blague, dont le seul but est d’instaurer un régime totalitaire en Grèce.
    Que Tsipras aille se faire cuire un œuf et s’étouffer avec, en espérant qu’il entraine avec lui tous les populistes, terroristes, dictateurs, propagandistes de ce monde.
    Je propose de sanctionner la Grèce et de renvoyer tous ses rabatteurs de brouettes en Enfer, d’où ils n’auraient jamais du sortir.


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