jeudi 2 janvier 2014 - par Salim Lamrani

50 vérités sur Fidel Castro

 Le leader historique de la Révolution cubaine a marqué à jamais l’Histoire de Cuba et de l’Amérique latine, faisant de son pays un symbole de dignité et de résistance.

  1. Issu d’une fratrie de sept enfants, Fidel Castro est né le 13 août 1926 à Birán dans l’actuelle province d’Holguín, de l’union entre Angel Castro Argiz, un riche propriétaire terrien espagnol originaire de Galice, et Lina Ruz González, cubaine de naissance.

 

  1. A l’âge de sept ans, il part pour la ville de Santiago de Cuba et réside chez une institutrice chargée de son éducation. Celle-ci l’abandonne à son sort. « J’y ai connu la faim », se rappellera Fidel Castro et « on avait trompé ma famille ». Un an plus tard, il intègre le collège religieux des Frères de la Salle en janvier 1935 en tant qu’interne. Il quittera l’institution à l’âge de onze ans pour le collège Dolores, en janvier 1938, après s’être rebellé contre l’autoritarisme d’un enseignant. Il poursuit ensuite sa scolarité chez les jésuites au collège de Belén de La Havane de 1942 à 1945. Après des études brillantes, son professeur, le Père Armando Llorente, écrit dans l’annuaire de l’établissement : « Il s’est distingué dans toutes les matières littéraires. Excellent et rassembleur, il a été un véritable athlète, défendant toujours avec courage et fierté le drapeau du collège. Il a su gagner l’admiration et l’affection de tous. Il poursuivra des études de droit et nous ne doutons pas qu’il remplira de pages brillantes le livre de sa vie ».

 

  1. Malgré son exil à Miami en 1961 suite aux tensions entre le gouvernement révolutionnaire et l’Eglise catholique cubaine, le Père Llorente a toujours conservé un souvenir nostalgique de son ancien élève : « On me reproche souvent de dire du bien de Fidel. Moi, je ne peux pas dire du mal du Fidel que j’ai connu. De plus, un jour, il m’a sauvé la vie et ce sont des choses qu’on ne peut jamais oublier ». Fidel Castro s’était jeté dans un fleuve pour sauver son professeur qui était emporté par le courant.

 

  1. En 1945, Fidel Castro entre à l’Université de La Havane où il entreprend une carrière de droit. Elu délégué de la Faculté de Droit, il participe activement aux manifestations contre la corruption du gouvernement du Président Ramón Grau San Martín. Il n’hésite pas non plus à dénoncer publiquement les bandes armées du BAGA liées aux autorités politiques. Max Lesnik, alors secrétaire général de la Jeunesse Orthodoxe et camarade de Fidel Castro, se remémore cet épisode : « Le comité ‘30 Septembre’ [créé pour lutter contre les bandes armées] avait pris la décision de dénoncer le gouvernement et les gangsters durant la session plénière de la Fédération des étudiants. Dans le salon, plus de 300 étudiants des diverses facultés se pressaient pour écouter Fidel quand quelqu’un cria […] : ‘Celui qui parlera trop, parlera pour la dernière fois’. Il était clair que la menace s’adressait à l’orateur. Fidel s’est levé de sa chaise et d’un pas posé et ferme marcha vers le centre du grand salon. Après avoir demandé une minute de silence en souvenir des martyrs […], il s’est mis à lire une liste officielle avec les noms de tous les membres des gangs et des dirigeants de la Fédération estudiantine universitaire stipendiés par le gouvernement ».

 

  1. En 1947, à l’âge de 22 ans, Fidel Castro participe avec Juan Bosch, futur Président de la République Dominicaine, à une tentative de débarquement de Cayo Confite pour renverser le dictateur Rafael Trujillo, alors soutenu par les Etats-Unis.

 

  1. Un an plus tard, en 1948, il participe au Bogotazo, soulèvement populaire déclenché par l’assassinat de Jorge Eliécer Gaitán, leader politique progressiste, candidat aux élections présidentielles en Colombie.

 

  1. Diplômé de droit en 1950, Fidel Castro exerce en tant qu’avocat jusqu’en 1952 et défend les petites gens, avant de se lancer en politique.

 

  1. Fidel Castro n’a jamais milité au sein du Parti Socialiste Populaire (PSP), parti communiste de la Cuba prérévolutionnaire. Il était membre du Parti du Peuple Cubain, également appelé Parti Orthodoxe, fondé en 1947 par Eduardo Chibás. Le programme du Parti Orthodoxe de Chibás est progressiste et se base sur plusieurs piliers : la souveraineté nationale, l’indépendance économique par la diversification de la production agricole, la suppression des latifundios, le développement de l’industrie, la nationalisation des services publics, la lutte contre la corruption et la justice sociale avec la défense des travailleurs. Fidel Castro revendique son appartenance à la pensée de José Martí, de Chibás et anti-impérialiste. Orateur de grand talent, il se présente aux élections parlementaires en tant que candidat du Parti du Peuple Cubain en 1952.

 

  1. Le 10 mars 1952, à trois mois des élections présidentielles, le général Fulgencio Batista brise l’ordre constitutionnel en renversant le gouvernement de Carlos Prío Socarrás. Il obtient le soutien immédiat des Etats-Unis qui reconnaissent officiellement la nouvelle dictature militaire.

 

  1. L’avocat Fidel Castro dépose plainte contre Batista pour rupture de l’ordre constitutionnel : « Si des tribunaux existent, Batista doit être sanctionné, et si Batista n’est pas sanctionné […], comment ce tribunal pourra-t-il ensuite juger un citoyen pour sédition ou rébellion contre ce régime illégal produit de la trahison impunie ? » La Cour Suprême, inféodée au nouveau régime, juge la demande irrecevable.

 

  1. Le 26 juillet 1953, Fidel Castro prend la tête d’une expédition de 131 hommes et lance une attaque contre la caserne Moncada de Santiago de Cuba, seconde forteresse militaire du pays, et contre la Caserne Carlos Manuel de Céspedes de la ville de Bayamo. Le but était de prendre le contrôle de Santiago – berceau historique de toutes les révolutions – et de lancer un appel à la rébellion dans tout le pays afin de renverser le dictateur Batista.

 

  1. L’opération est un échec sanglant et de nombreux combattants – 55 au total – sont assassinés après avoir été brutalement torturés par l’armée. En effet, seuls 6 d’entre eux avaient perdu la vie lors des combats. Quelques-uns réussissent à s’échapper grâce au soutien de la population.

 

  1. Fidel Castro, capturé quelques jours plus tard, doit sa vie au sergent Pedro Sarría, qui refuse de suivre les ordres de ses supérieurs et d’exécuter le leader du Moncada. « Ne tirez pas ! Ne tirez pas ! On ne tue pas les idées », s’était-il exclamé face à ses soldats.

 

  1. Durant sa plaidoirie historique intitulée « L’Histoire m’acquittera », Fidel Castro, qui assure sa propre défense, dénonce les crimes de Batista et la misère dans laquelle vit le peuple cubain et présente son programme pour une Cuba libre basé sur la souveraineté nationale, l’indépendance économique et la justice sociale.

 

  1. Condamné à 15 ans de prison, Fidel Castro est libéré deux ans plus tard, en 1955, suite à une amnistie accordée par le régime de Batista. Il fonde le Mouvement 26 Juillet (M 26-7) et fait part de son projet de poursuivre la lutte contre la dictature militaire avant de s’exiler au Mexique.

 

  1.  Fidel Castro y organise l’expédition du Granma, en compagnie d’un médecin nommé Ernesto Guevara. Fidel Castro n’a aucun mal à convaincre le jeune argentin qui se souvient : « Je l’ai connu durant une nuit fraîche à Mexico, et je me souviens que notre première discussion tourna autour de la politique internationale. Quelques heures plus tard – au petit matin – j’étais l’un des futurs expéditionnaires ».

 

  1. En août 1955, Fidel Castro publie le premier manifeste du Mouvement 26 Juillet qui reprend les points essentiels de sa plaidoirie « L’Histoire m’acquittera ». Il y est question de réforme agraire, d’interdiction des latifundios, de réformes économiques et sociales en faveur des déshérités, d’industrialisation de la nation, de construction de logements, de baisse des loyers, de nationalisation des services publics de téléphone, gaz et électricité, d’éducation et de culture pour tous, de réforme fiscale et de réorganisation de l’administration publique pour lutter contre la corruption.

 

  1. En octobre 1955, afin de récolter des fonds nécessaires à l’expédition, Fidel Castro réalise une tournée aux Etats-Unis et se réunit avec les exilés cubains. Le FBI met sous étroite surveillance les clubs patriotiques M 26-7 fondés dans les différentes villes.

 

  1. Le 2 décembre 1956, Fidel Castro embarque dans le port de Tuxpán au Mexique à bord du bateau Granma d’une capacité de 25 personnes. Les révolutionnaires sont 82 au total et mettent le cap sur Cuba avec l’objectif de déclencher une guerre de guérilla dans les montagnes de la Sierra Maestra.

 

  1. La traversée se transforme en cauchemar en raison des conditions climatiques. Un expéditionnaire tombe à la mer. Juan Almeida, membre du groupe et futur commandant de la Révolution, se remémore l’épisode : « Fidel nous a dit la chose suivante : ‘Tant que nous ne l’aurons pas sauvé, nous ne bougerons pas d’ici’. Cela a ému tout le monde et a éveillé notre combativité. On s’est dit qu’avec cet homme, personne ne serait abandonné. On mettait pourtant en péril l’expédition. Mais on l’a finalement sauvé ».

 

  1. Après une traversée de sept jours, au lieu des cinq prévus, le 2 décembre 1956, la troupe débarque « dans le pire marécage jamais vu » selon Raúl Castro. Elle est dispersée par les tirs de l’aviation cubaine, et pourchassée par 2 000 soldats de Batista qui attendaient les révolutionnaires.

 

  1. Quelques jours plus tard, à Cinco Palmas, Fidel Castro retrouve son frère Raúl et 10 autres expéditionnaires. « Maintenant, nous allons gagner la guerre », déclare le leader du M 26-7 à ses hommes. La guerre de guérilla débute et durera 25 mois.

 

  1. En février 1957, l’interview de Fidel Castro réalisée par Herbert Matthews du New York Times permet à l’opinion publique étasunienne et mondiale de découvrir l’existence d’une guérilla à Cuba. Batista avouera plus tard dans ses mémoires que grâce à ce scoop médiatique « Castro commençait à devenir un personnage de légende ». Matthews nuance cependant l’importance de son interview : « Aucune publicité, si sensationnelle qu’elle fût, n’aurait pu donner quoi que ce soit plus tard si Fidel Castro n’avait pas été précisément l’homme que j’avais décrit ».

 

  1. Malgré les déclarations officielles de neutralité dans le conflit cubain, les Etats-Unis ont apporté leur soutien politique, économique et militaire à Batista, et se sont opposés à Fidel Castro jusqu’aux ultimes instants. Le 23 décembre 1958, à une semaine du triomphe de la Révolution, alors que l’armée de Fulgencio Batista est en déroute malgré sa supériorité en hommes et en armes, a lieu la 392ème rencontre du Conseil de sécurité nationale, en présence du Président Eisenhower. Allen Dulles, directeur de la CIA, exprime clairement la position des Etats-Unis : « Nous devons empêcher la victoire de Castro ».

 

  1. Malgré le soutien des Etats-Unis, ses 20.000 soldats et une supériorité matérielle, Batista ne put vaincre une guérilla composée 300 hommes armés lors de l’offensive finale durant l’été 1958 qui mobilisa plus de 10 000 soldats. Cette « victoire stratégique » révèle alors le génie militaire de Fidel Castro qui avait anticipé et mis en échec l’opération Fin de Fidel lancée par Batista.

 

  1. Le 1er janvier 1959, cinq ans, cinq mois et cinq jours après l’attaque de la caserne Moncada du 26 juillet 1953, triomphe la Révolution cubaine.

 

  1. Lors de la formation du gouvernement révolutionnaire en janvier 1959, Fidel Castro est nommé ministre des Forces armées. Il n’occupe ni la Présidence, dévolue au juge Manuel Urrutia, ni le poste de Premier Ministre, occupé par l’avocat José Miró Cardona.

 

  1. En février 1959, le Premier Ministre Cardona, opposé aux réformes économiques et sociales qu’il juge trop radicales (projet de réforme agraire), présente sa démission. Manuel Urrutia fait alors appel à Fidel Castro pour occuper le poste.

 

  1. En juillet 1959, face à l’opposition du Président Urrutia qui refuse de nouvelles réformes, Fidel Castro démissionne de son poste de Premier Ministre. D’immenses manifestations populaires éclatent alors à Cuba, exigeant le départ d’Urrutia et le retour de Fidel Castro. Le nouveau Président de la République Osvaldo Dorticós le nomme de nouveau Premier Ministre.

 

  1. Les Etats-Unis se montrent immédiatement hostiles à Fidel Castro en accueillant les dignitaires de l’ancien régime, dont plusieurs criminels de guerre qui ont dévalisé les réserves du Trésor Public, emportant dans leur fuite 424 millions de dollars.

 

  1. Pourtant, dès le départ, Fidel Castro fait montre de sa volonté d’entretenir de bonnes relations avec Washington. Néanmoins, lors de sa première visite aux Etats-Unis en avril 1959, le Président Eisenhower refuse de le recevoir et préfère aller jouer au golf. John F. Kennedy exprimera ses regrets à ce sujet : « Fidel Castro fait partie de l’héritage de Bolivar. Nous aurions dû faire un accueil plus chaleureux au jeune et fougueux rebelle lors de son triomphe ».

 

  1. Dès octobre 1959, des pilotes en provenance des Etats-Unis bombardent Cuba et retournent en Floride sans être inquiétés par les autorités. Le 21 octobre 1959, une bombe larguée au-dessus de La Havane fait deux morts et 45 blessés. Le responsable du crime, Pedro Luis Díaz Lanz, retourne à Miami sans être inquiété par la justice et Washington refuse de l’extrader à Cuba.

 

  1. Fidel Castro ne se rapproche de Moscou qu’en février 1960 et n’acquiert des armes soviétiques qu’après s’être heurté au refus des Etats-Unis de lui fournir l’arsenal nécessaire à sa défense. Washington a également fait pression sur le Canada et les nations européennes sollicitées par Cuba afin de l’obliger à se tourner vers le bloc socialiste et ainsi justifier sa politique hostile vis-à-vis de La Havane.

 

  1. En mars 1960, l’administration Eisenhower prend la décision formelle de renverser Fidel Castro. Au total, le leader de la Révolution cubaine réchappera à non moins de 637 tentatives d’assassinat.

 

  1. En mars 1960, le sabotage par la CIA du navire français La Coubre chargé d’armes dans le port de La Havane fait plus d’une centaine de morts. Dans son discours en hommage aux victimes, Fidel Castro lance le slogan « La Patrie ou la mort » inspiré de celui de la Révolution française en 1793 « Liberté, égalité, fraternité ou la mort ».

 

  1. Le 16 avril 1961, suite aux bombardements des principaux aéroports du pays par la CIA, prélude de l’invasion de la Baie des Cochons, Fidel Castro déclare le caractère « socialiste » de la Révolution.

 

  1. Lors de l’invasion de la Baie des Cochons par 1400 exilés financés par la CIA, Fidel Castro monte au front et se retrouve en première ligne de combat. Il inflige une sévère défaite aux Etats-Unis en écrasant les envahisseurs en 66 heures. Sa popularité atteint alors des sommets à travers le monde.

 

  1. Durant la crise des missiles d’octobre 1962, le général soviétique Alexei Dementiev était aux côtés de Fidel Castro. Il raconte ses souvenirs : « J’ai passé aux côtés de Fidel les moments les plus impressionnants de ma vie. J’étais la plupart du temps avec lui. Il y eut un moment où nous avons considéré comme proche l’attaque militaire des Etats-Unis et Fidel a pris la décision de lancer l’état d’alerte. En quelques heures, le peuple était en position de combat. La foi de Fidel en son peuple était impressionnante, et la foi de son peuple et de nous-mêmes, les soviétiques, en lui également. Fidel est, sans discussion aucune, l’un des génies politiques et militaires de ce siècle ».

 

  1. En octobre 1965, le Parti Communiste Cubain (PCC) est créé en remplacement du Parti uni de la Révolution socialiste (PURS) né en 1962 (qui substitua les Organisations révolutionnaires intégrées – ORI – créées en 1961). Fidel Castro est nommé Premier secrétaire.

 

  1. En 1975, Fidel Castro est élu pour la première fois à la Présidence de la République suite à l’adoption de la nouvelle Constitution. Il sera réélu à ce poste jusqu’en 2006.

 

  1. En 1988, à plus de 20 000 kilomètres de distance, Fidel Castro dirige depuis La Havane la bataille de Cuito Cuanavale en Angola, au cours de laquelle les troupes cubaines et angolaises infligent une cuisante défaite aux forces armées sud-africaines qui avaient envahi l’Angola et qui occupaient la Namibie. L’historien Piero Gleijeses, professeur à l’Université Johns Hopkins de Washington, a écrit à ce sujet : « Malgré tous les efforts de Washington [allié au régime de l’Apartheid], Cuba changea le cours de l’histoire en Afrique australe […]. La prouesse des Cubains sur le champ de bataille et leur virtuosité à la table des négociations s’avérèrent décisives pour contraindre l’Afrique du Sud à accepter l’indépendance de la Namibie. Leur défense victorieuse de Cuito Cuanavale fut le prélude d’une campagne qui obligea la SDAF à quitter l’Angola. Cette victoire eut des répercussions au-delà des frontières de la Namibie ».

 

  1. Observateur lucide de la Perestroïka, Fidel Castro déclare au peuple dans un discours prémonitoire du 26 juillet 1989 qu’en cas de disparition de l’Union soviétique, Cuba devra résister et poursuivre la voie du socialisme : « Si demain ou un autre jour nous nous réveillons avec la nouvelle qu’une grande guerre civile a éclaté en URSS, ou même si nous nous réveillons avec la nouvelle que l’URSS s’est désintégrée […], Cuba et la Révolution cubaine continueraient à lutter et à résister ».

 

  1. En 1994, en pleine Période Spéciale, il rencontre pour la première fois Hugo Chávez avec lequel il noue une forte amitié qui durera jusqu’à la mort de ce dernier en 2012. D’après Fidel Castro, le président vénézuélien était « le meilleur ami qu’a eu le peuple cubain ». Tous deux mettent en place un partenariat stratégique avec la création en 2005 de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique qui regroupe désormais huit pays de l’Amérique latine et de la Caraïbe.

 

  1. En 1998, Fidel Castro reçoit la visite du Pape Jean-Paul II à La Havane. Ce dernier demande « au monde s’ouvrir à Cuba et à Cuba de s’ouvrir au monde ».

 

  1. En 2002, l’ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter réalise une visite historique à Cuba. Il intervient en direct à la télévision : « Je ne suis pas venu ici pour m’immiscer dans les affaires internes de Cuba, mais pour tendre une main amicale au peuple cubain et offrir une vision du futur pour nos deux pays et pour les Amériques […]. Je veux que nous soyons amis et que nous nous respections mutuellement […]. Etant donné que les Etats-Unis sont la nation la plus puissante, c’est à nous d’effectuer le premier pas ».

 

  1. En juillet 2006, suite à une grave maladie intestinale, Fidel Castro est contraint de se retirer du pouvoir. Conformément à la Constitution, le Vice-président Raúl Castro lui succède.

 

  1. En février 2008, Fidel Castro renonce définitivement à tout mandat exécutif. Il se consacre alors à la rédaction de ses mémoires et publie régulièrement des articles sous le titre de « Réflexions ».

 

  1. Arthur Schlesinger Jr., historien et conseiller spécial du Président Kennedy, a évoqué la question du culte de la personnalité après un séjour à Cuba en 2001 : « Fidel Castro ne fomente pas le culte de la personnalité. Il est difficile de trouver une affiche ou même une carte poste de Castro à La Havane. L’icône de la Révolution de Fidel, visible partout, est le Che Guevara ».

 

  1. Gabriel García Márquez, écrivain colombien et Prix Nobel de littérature, est un ami intime de Fidel Castro. Il a en dressé un bref portrait et souligne « la confiance absolue qu'il place dans le contact direct. Son pouvoir est à la séduction. Il va chercher les problèmes là où ils sont. [...] Sa patience est invincible. Sa discipline est de fer. La force de son imagination le pousse jusqu'aux limites de l'imprévu. »

 

  1. Le triomphe de la Révolution cubaine le 1er janvier 1959 dirigé par Fidel Castro est l’événement le plus marquant de l’histoire de l’Amérique latine du XXe siècle. Fidel Castro demeurera comme l’une des figures les plus controversées du XXe siècle. Néanmoins, même ses plus farouches détracteurs reconnaissent qu’il a fait de Cuba une nation souveraine et indépendance respectée sur la scène internationale, aux indéniables réussites sociales dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la culture, du sport et de la solidarité internationale. Il restera à jamais comme le symbole de la dignité nationale qui s’est toujours aligné aux côtés des opprimés et qui a apporté son soutien à tous les peuples qui luttaient pour leur émancipation.

 

Opera Mundi

http://operamundi.uol.com.br/conteudo/reportagens/33239/50+verdades+sobre+fidel+castro.shtml



46 réactions


  • claude-michel claude-michel 2 janvier 2014 10:19

    castro n’est qu’une baudruche (qui a fait prisonnier son peuple)...le seul qui ait de la valeur est le « CHE »...(Même mort)...La référence de la révolution...A prendre en exemple.. !


  • caramico 2 janvier 2014 10:24

    Un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes...


  • vivacuba vivacuba 2 janvier 2014 10:34

    Muchas gracias Salim.

    Viva Cuba y Viva Fidel !
    Feliz anno nuevo por el pueblo de cuba y por todos los amigos de Cuba


    • asterix asterix 2 janvier 2014 13:12

      Vous voyez, Monsieur l’auteur : l’ambassade de Cuba vous remercie de votre papier via son représentant sur Agoravox.
      La 51ème vérité : Fidel Castro est un assassin qui a éliminé physiquement ou moralement dans ses camps de concentration ou par électrochocs tout qui s’opposait à lui.
      C’est un psychopathe dangereux.
      Je n’en veux que pour preuve sa réponse à un journaliste qui l’interrogeait sur les vols commis par ses sbires, une constante à Cuba.
      Sa réponse fut, je traduis : Mais je ne peux quand même pas tous les fusiller  !
      Edifiant, non ?
      Et je ne parlerai même pas des dizaines de milliers de balseros qu’il a fait envoyer par le fond via ses hélicoptères.
      Ni de Che Guevarra qu’il a sciemment envoyé à la mort.
      Ni de Camillio Cienfuegos qu’il a fait disparaître pour l’empêcher de devenir Président de la République.
      Ni qu’il fut le bras armé de l’Union Soviétique en Afrique et en Amérique hispanique.
      Un grand homme, UN VOYOU !
      Et après son frère, qui sera le successeur ?
      Son neveu, dit LE BORGNE, chef des services secrets.
      N’en jetez plus, la coupe est pleine !


    • vivacuba vivacuba 2 janvier 2014 13:25

      Zut !!!!!   !Spartacus doublé par Asterix sur le mode anti-cubain primaire .....


    • asterix asterix 2 janvier 2014 13:32

      Vous êtes combien dans un bureau à l’ambassade cubaine pour organiser votre propagande ?
      Répondez aux questions, s’il vous plaît !
      Moi quand on m’attaque, je réponds par des faits.
      Vous pas. Au nom de la liberté sans doute...
      De la vérité aussi, la vôtre !


    • asterix asterix 2 janvier 2014 20:14

      Mr VIVACUBA, nous avons des positions opposées, c’est un fait.
      Nous ne nous épargnons pas non plus également, c’est le jeu de l’argumentation, la comparaison des expériences.
      NéANMOINS, comme vous savez qui je suis
      J’attends de vous une condamnation ferme des propos du camarade Maugis à mon égard.


  • Robert GIL ROBERT GIL 2 janvier 2014 12:04

    Castro restera une grande figure de l’histoire.
    Voici une petite contribution pour remettre certaine chose a leur place a propos de cuba :
    voir : VIVA CUBA !


    • asterix asterix 2 janvier 2014 13:24

      Robert, voyons !
      Parle de ce que tu connais, tu le fais parfois très bien.
      Mais ici, tu es un aveugle et cela discrédite tout le reste de ton discours.


  • L'enfoiré L’enfoiré 2 janvier 2014 12:31

    Tiens, y avait longtemps.

    Toujours le même discours.
    90% de ce qui est écrit ici fait encore une fois partie des débuts de l’histoire comme ne l’a écrit que Fidel lui-même jusqu’en 1958 dans un tome 1
    A quand la suite ?
    Et quand les Cubains pourront-ils écrire leur vision par ce qu’ils vivent tous les jours ?

    • asterix asterix 2 janvier 2014 13:27

      La réponse est : jamais tant que ce régime immonde survivra.
      Et il ne faut pas être pro-américain pour dire cela, il suffit d’être simplement humaniste.
      Tout cubain qui se risquerait à écrire autre chose que des louanges est condamné à disparaître.
      Pourquoi croyez-vous qu’ils sont 99,80% à approuver Fidel ?
      La réponse est dans la question...


  • Citoyen85 2 janvier 2014 12:49

    Il est certain que l’aveuglement des Etats-Unis ont jeté Castro dans les bras des soviétiques. De là à justifier toutes les outrances de ce régime totalitaire il y a un pas. Che Guevara était un communiste radical. Procureur d’un tribunal révolutionnaire, il fait exécuter plus d’une centaine de policiers et militaires du régime précédent jugés coupables de crimes de guerre, puis il crée des camps de « travail et de rééducation ». Il a aussi écarté les démocrates du gouvernement et poussé au rapprochement avec l’URSS mais il a échoué à industrialiser Cuba.
    Il suffirait de supprimer les sanctions américaines pour faire effondrer ce régime qui se perpétue grâce à l’état de guerre. Mais les exilés cubains sont des électeurs...


    • asterix asterix 2 janvier 2014 13:19

      EXACTEMENT !


    • L'enfoiré L’enfoiré 2 janvier 2014 13:49

      N’oubliez surtout pas d’où est parti cette inimitié en 1962 et les raisons des sanctions américaines....

      Si vous ne vous souvenez pas, un petit rappel
      Mais c’est Obama qui est allé serré la main de Raül aux funérailles de Mandela, pas l’inverse....

    • asterix asterix 2 janvier 2014 19:58

      J’ajouterai à ce que précise Citoyen85 que les débuts de la « révolution » ont surtout envoyé au PAREGON - le poteau d’exécution - tous les délégués syndicaux cubains qui n’étaient pas communistes. En revanche, il a laissé partir - les poches vides, c’est vrai - tous les mafieux ritals qui contrôlaient l’univers des jeux.
      La honte, la vraie, c’est que la Gauche ne s’élève pas contre cette vérité historique.
      Messieurs les syndicalistes dont je respecte le combat, vous voilà prévenus si un jour ce genre d’illuminés prend le pouvoir.

      Etonnant également que l’article de propagande entièrement composé par l’ambassade de Cuba à Paris ne soit pas passé par la modération.


  • tf1Groupie 2 janvier 2014 13:44

    Un hymne à celui qui a gouverné sans partage pendant 50 ans !

    C’est ce qu’on appelle une Dictature. smiley

    Et la mise en place d’une Dynastie.

    Après Castro 1er, maintenant Castro II, le frère ....


  • tf1Groupie 2 janvier 2014 13:50

    On remarquera que l’auteur ne s’exprime jamais sur ses articles : une habitude de la liberté d’expression à la cubaine : on balance un tract et on se barre en courant !!


  • tf1Groupie 2 janvier 2014 14:07

    Les stats hallucinantes de l’auteur : 82 articles publiés pour 0 commentaires !!!

    Média interactif ... kesako ? Existe pas à Cuba ce truc smiley.

    La propagande ? Ah oui, ça je connais.


    • L'enfoiré L’enfoiré 2 janvier 2014 14:18

      tf1,

       On a coupé la langue de l’auteur.
       « Je voudrais bien, mais j’peux point »/../

    • L'enfoiré L’enfoiré 2 janvier 2014 14:23
      Les USA sont très proches de Cuba et le trafic d’émigrés partent le plus souvent de Cuba en direction des USA et beaucoup moins dans l’autre sens.
      Cuba est un beau pays naturellement.
      Alors, ils sont en attente « stand by » du changement...

  • Mowgli 2 janvier 2014 14:27

    Moi je tire mon chapeau, et bien bas, à Fidel et à Raul.

    Parce qu’une dynastie où le pouvoir se transmet de frère aîné en frère cadet, faut le faire ! C’est à ma connaissance unique dans l’histoire mondiale. Papy Castro a dû faire un GRRRROS dépot à la banque du sperme de La Havane pour assurer sa succession.


    • Arnaud69 Arnaud69 2 janvier 2014 14:37

      « un GRRRROS dépot à la banque du sperme de La Havane pour assurer sa succession. »

      Non, assuré par la succion (un peu limite mais votre commentaire est très vrai)


    • Mowgli 2 janvier 2014 14:47

      Il paraîtrait que Jack Kennedy aurait prêté Marilyn Monroe à papy Castro pour l’inspirer. D’autres prétendent que l’ambassadeur de France lui aurait envoyé 20 caisses de Veuve Clicquot à sa demande, par la faute d’un traducteur du Quai d’Orsay qui avait traduit « poignet » par « Clicquot ».


    • Arnaud69 Arnaud69 2 janvier 2014 15:05

      J’archive, excellent  ;- )  smiley  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 2 janvier 2014 15:46

      « Parce qu’une dynastie où le pouvoir se transmet de frère aîné en frère cadet, faut le faire ! C’est à ma connaissance unique dans l’histoire mondiale. »



  • LE CHAT LE CHAT 2 janvier 2014 14:30

    Article de propagande sur CUBA , lieu de villégiature pour bobos de gôôche depuis l’ouverture au tourisme


  • REFLEX 2 janvier 2014 19:07

    Il est vrai que les opposants au régime de Castro ont en effet été muselés pour beaucoup d’entre eux, au fil des années.
    Sans vouloir en être un admiratif inconditionnel, car le Régime a toujours été celui d’une « presque dictature », avec tout ce que cela comporte de sombre, on ne peut quand même pas prétendre le comparer avec celui de Corée du Nord comme je l’ai lu !
    J’ai envie tout simplement de reprendre les indications du dernier paragraphe dans lequel l’auteur rappelle que Cuba peut revendiquer une " indéniable réussite sociale dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la culture, du sport et de la solidarité internationale« .
    Ceux qui viennent affirmer que c’est un pays parmi les pires qu’il soit, ou bien n’y ont jamais séjourné et ne font que reprendre les assertions colportées entre autres pas les USA, ou bien n’ont pas vu la réalité du quotidien.
    Peu à peu , ce pays se libère de certains comportements non conformes à ce que nous les Européens pouvons souhaiter. Mais pour y avoir séjourné à plusieurs reprises, je peux dire que il n’y a pas, depuis longtemps, d’analphabète, la médecine et les produits pharmaceutiques sont d’un niveau bien supérieur à beaucoup de pays dits »évolués« ( on vient encore y chercher des »têtes« pour aider la recherche dans de nombreux pays . Les enfants sont toujours bien élevés et bien vêtus avec une hygiène que l’on pourrait envier. Ce qui était encore interdit il y a peu, commence à se libérer- peu à peu ( ex. le petit commerce )
    Dans les campagnes, savez-vous que l’Etat faisait pratiquer l’ alevinage dans les plan d’eau, pour que les familles puissent pêcher et donc améliorer l’ordinaire ?
    je ne peux parler de tout ce qui a été fait, mais les Cubains, s’ils ont vécu dans une relative misère pour certains, n’ont jamais été affamés.
    L’état d’esprit des habitants , en dehors des villes où il est difficile de se faire une opinion ferme car trop de situations diverses, est étonnant de sérénité et de gentillesse non intéressée.
    Mais pour constater cela, encore faut-il ne pas rester dans son petit hôtel de luxe à Varadero, mais aller chez l’habitant et bouger en dehors des sentiers communs et... des guides »fonctionnaires" .
    Voila ce que je veux dire , et qui ne correspond pas à toutes les idées de la pensée unique rapportées par des gens qui veulent encore faire une assimilation abusive de Cuba avec les régimes de dictature qui affament les peuples. Cela ne signifie pas que la marge de progression ne soit pas encore large, pour arriver à un pays développé.
    Ce que je dirai pour finir, c’est que Cuba est en train de s’ouvrir et c’est tant mieux pour les Cubains qui sont vraiment attachants.


    • tf1Groupie 2 janvier 2014 19:11

      Moi j’ai visité la Chine et je peux vous affirmer qu’il n’y a pas d’analphabètes, ni d’enfants battus ...


  • Werner Laferier Werner Laferier 2 janvier 2014 19:32

    Il faut rayer ce régime de la carte, ainsi que le régime venezuelien, je ne comprend pas pourquoi une intervention militaire n’est pas mis en place contre des régimes en face des USA et qui violent constamment la sécurité des USA, le régime de Cuba et de Caracas menacent constamment un état démocratique.

    Quelques frappes chirurgicales dans les édifices cubains et Venezuela devrait finir ces deux dictatures qui musèlent toute opposition. Nous sommes les garant du monde libre, en temps que démocrates, c’est notre rôle que de propager la démocratie dans les contrées. Partout où la démocratie s’installe, la terreur recule.
    Une intervention terrestre est de mise, chasser les tyrans, puis procéder à l’éducation de ses peuples afin qu’ils s’adaptent au système démocratique, les peuples non-occidentaux sont encore ignorant.

    Quand à l’auteur, je l’invite à déguerpir hors de l’occident, pour aller vivre chez les totalitaires.


    • fg 2 janvier 2014 20:00

      la démocratie à coup de bombes et de drones ? comme en Irak ? Faut arréter l’alcool pendant les fêtes, y a pas qu’au volant que c’est dangereux.


    • Pyrrhos 2 janvier 2014 20:04

      Ah, vous préférez les bombardements chimiques et les tanks, « fg » ? Je lui suggère d’aller bénéficier des vertus du modèle russe en Syrie, sous les bombes.


    • asterix asterix 2 janvier 2014 20:07

      Si je suis d’accord avec vos conclusions, je le suis moins avec ce qui précède en ce qui concerne le Venezuela. Que vous le vouliez ou non, l’élection de Maduro et celles précédentes de Chavez l’ont été par la voie démocratique.
      Quant à Cuba, c’est beaucoup plus simple, il n’y a jamais eu de démocratie là-bas.
      99 ;8 % approuvent Fidel parce qu’il n’y a pas possibilité d’avoir une quelconque opposition.

      Autre chose à l’attention du lecteur attentif : regardez bien les + et les -. Vous constaterz que tous ceux qui sont opposés à l’auteur reçoivent une avalanche de moinssages. Tous ceux qui sont pour reçoivent un nombre égal de votes +
      On ne chôme pas du côté de l’ambassade cubaine...


    • L'enfoiré L’enfoiré 2 janvier 2014 20:23

      Cela me rappelle une avenue très diplomate, mais où on ne trouve pas l’ambassade de Cuba.

      Est-ce un signe ?

    • fg 3 janvier 2014 13:39

      ce n’est pas en équilibrant un bombardement russe par un américain ou l’inverse qu’on montre que l’un ou l’autre se justifie plus. Il y longtemps qu’il n’y a pas plus de démocratie d’un côté que de l’autre, l’emballage est différent mais le fond reste le même si tu n’es pas oligarche tu n’es que de la chair à canon en puissance.


    • L'enfoiré L’enfoiré 3 janvier 2014 15:07

      fg,

      « Il y longtemps qu’il n’y a pas plus de démocratie d’un côté que de l’autre, l’emballage est différent mais le fond reste le même si tu n’es pas oligarche tu n’es que de la chair à canon en puissance. »

      Petite différence, tout de même. Si vous répétez cela à Cuba, vous serez très probablement surveillé de près par la suite. smiley
      Cuba, je le répète, est une belle île, avec des Cubains qui sont très serviables, qui ont respect des étrangers, mais à qui il ne faut pas parler de politique du pays où la Revolucion est permanente et avec le mot affiché sur tous les murs..
       

    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 6 janvier 2014 22:07

      Quand à l’auteur, je l’invite à déguerpir hors de l’occident, pour aller vivre chez les totalitaires.
      Qu’est-ce qu’il irait f... aux USA ?


  • Mowgli 3 janvier 2014 03:25

    tf1Groupie : « Les stats hallucinantes de l’auteur : 82 articles publiés pour 0 commentaires »

    Mais c’est pourtant vrai ! J’en suis estomaqué.
    Outre cela ces 82 articles ont attiré 2268 commentaires de lecteurs, soit une trentaine par article. Pas un seul n’a fait l’objet d’une réponse.

    Relisons le début de la charte d’Agoravox :

    « Attention : ce forum est un espace de débat »

    2268 commentaires, zéro réponses de l’auteur. C’est un débat, ça ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 3 janvier 2014 10:06

      Bonjour Mowgli,


       Et, oui, vous n’aviez pas encore remarqué.
       Un débat ? Laissez moi rire, aussi.

       Et quelle est la proportion des articles qui tournent autour de la propagande du gouvernement cubain, vous en avez fait le compte ?

  • cathy30 cathy30 3 janvier 2014 06:03

    Toujours cette même propagande d’un monde binaire. Sauf que les touristes curieux sont très surpris par Cuba. Zut, on nous a pas menti. Et si tu oses dire que Cuba est une dictature alors tu es atlantico-sioniste. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 3 janvier 2014 10:03

      J’ai été un touriste curieux et j’ai été surpris par Cuba dans les années 90.. 

      Pas par la gentillesse des Cubains, mais par leur manière de subir leur gouvernement.
      Quand on vient d’un pays démocratique, je peux dire que cela surprend. 

  • Mowgli 3 janvier 2014 10:43

     L’enfoiré (---.---.200.204) 3 janvier 10:06  

    « Bonjour Mowgli,

     Et, oui, vous n’aviez pas encore remarqué.
     Un débat ? Laissez moi rire, aussi. »

    Salut l’enfoiré. Je viens de remarquer quelque chose que vous n’avez pas encore remarqué, et pour cause : mon dernier commentaire vient de disparaître. Il était à cette adresse : http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/50-verites-sur-fidel-castro-145705#forum3909537
    L’adresse n’est plus et renvoie à l’article lui-même. J’ai l’habitude de sauvegarder le texte de mes commentaires et leur référence.

    Je vais donc faire un simple copié-collé de mon commentaire disparu. Je sais, d’expérience, qu’Agoravox n’aime pas du tout mais alors là pas du tout du tout qu’on ressuscite les commentaires disparus et que j’ai une forte chance que ce site citoyen tout beau tout mignon annulle le compte Mowgli. Cela m’est arrivé une grosse douzaine de fois par le passé (avec d’autres pseudonymes évidemment). C’est comme ça que fonctionne Agoravox.

    Voici donc mon commentaire comme il était apparu il y a environ deux heures :

    Maugis à propos des 82 articles de Lamrani : « vous allez nous dire où dans les 2268 commentaires il y aurait un commentaire négatif qui en référence aux 82 articles de l’ auteur mériterait une réponse de l’ auteur.

    Absolument aucun commentaire négatif se réfère aux faits énoncés par l’ auteur. »

    Article intitulé « George W. Bush et Alvaro Uribe contre la paix en Colombie » daté lundi 10 mars 2008

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/george-w-bush-et-alvaro-uribe-37173

    Commentaire de ronchonaire  (---.---.128.225) 10 mars 2008 12:18

    « Article partisan, comme d’habitude. »

    Commentaire de snoopy86  (---.---.106.121) 10 mars 2008 13:52

    « Nouvel article de désinformation sur la Colombie...

    Pour ceux qui auraient envie d’y voir plus clair et de façon moins partisanne, le blog de Jacques Thomet, VRAI journaliste, qui a le mérite de bien connaître la situation pour avoir passé 32 ans à l’AFP dont l’essentiel comme correspondant à Bogota

    http://jacquesthomet.unblog.fr/ »

    Commentaire de jerome  (---.---.172.59) 10 mars 2008 18:42

    « @ l’auteur : vous etes habile : vous nous parlez de guerilleros , avec tout ce que cela peut comporter de romanesque (!) quand vous parlez de Farcs. Bon.

    Et si nous parlions d’assassins, violeurs, preneurs d’otages innocents, en brefs de véritables salopards qui pourrissent la vie des Colombiens depuis quarante ans ? »

    Comme quoi, « Absolument aucun commentaire négatif se réfère aux faits énoncés par l’auteur. » Aucun. Absolument aucun.


    • L'enfoiré L’enfoiré 3 janvier 2014 11:11

      Merci Mowgli.


      Je ne fais pas cela pour d’autres commentaires, mais je fais souvent de même et pas uniquement sur cette antenne.
      Nous vivons dans un monde bipolaire.
      Tant que vous restez dans votre monde, dit « démocratique », pas trop de problèmes, même s’il y a critiques.
      Mais dès que vous vous adressez sur une antenne qui ne correspond pas à vos convictions, vous pouvez vous attendre à tout.
      La critique est obligatoire dans les deux sections sectarisées du monde par certains.
      Le paradis n’existe pas ni en haut ni en bas.
      Faudra s’y faire et s’armer de toutes les « armes » potentielles et disponibles.
      Je dis « armes » parce que maintenant on appelle les « autres » de criminels. smiley

  • Mowgli 4 janvier 2014 11:02

    Le commentaire de Maugis auquel j’ai répondu, et où il déversait un tombereau d’ordures diffamatoires passibles des tribunaux, a disparu. Comme c’est pratique.

    Je vous remets ce bref extrait du commentaire du sieur Maugis : « vous allez nous dire où dans les 2268 commentaires il y aurait un commentaire négatif qui en référence aux 82 articles de l’ auteur mériterait une réponse de l’ auteur.

    Absolument aucun commentaire négatif se réfère aux faits énoncés par l’ auteur. »

    Ce commentaire a disparu corps et biens de chez Agoravox. Mais Google s’en souvient.

    Demandez-lui de vous trouver « 2268 commentaires il y aurait »

    Il vous répondra :

    50 vérités sur Fidel Castro - AgoraVox le média citoyen - Agoravox.fr
    mobile.agoravox.fr/.../50-verites-sur-fidel-castro-1457...
    2 days ago - Comme vous êtes peut être intelligent, vous allez nous dire où dans les 2268 commentaires il y aurait un commentaire négatif qui en référence...

    Ce « Comme vous êtes peut être intelligent » s’adressait à moi. Il a disparu avec le commentaire.

    Le lien enregistré par Google est http://mobile.agoravox.fr/actualites/international/article/50-verites-sur-fidel-castro-145705

    Allez-y. Il vous mènera à une page où n’apparaît pas la phrase « Comme vous êtes peut être intelligent » ni même tout simplement le mot « intelligent »

    Les propos orduriers du sieur Maugis ont disparu par magie. Miracle ! Merci Agoravox ! Mais Google, c’est bête, Google s’en souvient. Pas le pot, camarade Maugis, pas le pot, camarade Agoravox. Si j’étais vous j’intenterais un procès contre Google.


    • asterix asterix 6 janvier 2014 21:00

      merci Mowgli d’avoir été si pointilleux dans tes recherches.
      Finalement, Agoravox a gardé le commentaire immonde de Maugis. Je pense qu’il s’agit de la bonne solution : en quelque sorte il se condamne lui-même
      Même Vivacuba l’a compris.


  • ticotico ticotico 23 février 2014 18:00

    Vous aimez reproduire sans fin les mêmes louanges de ce régime moribond ?

    Je dois au peuple cubain de redire ce qu’ils vivent tous les jours.

    Les merveilles de l’éducation et de la santé ont en effet longtemps été de vraies réussites, mais ce n’est plus du tout le cas.

    Pour mettre un terme à la fuite des enseignants (à Cuba comme ailleurs, ce sont toujours les plus diplômés qui quittent le pays) le gouvernement a eu la prodigieuse idée de compliquer toute sortie du pays aux enseignants candidats à l’exil. Ainsi, ils devaient subir 5 ans de purgatoire minimum (et plus si le fonctionnaire voulait faire du zèle) après leur démission de l’éducation nationale...

    Le résultat a été rapide : tous les étudiants dotés d’un peu de matière grise se sont détournés de cette carrière et maintenant il y a un cursus « accéléré » pour devenir instituteur. Les « maestros » et « maestras » issus de cette filière sont de plus en plus nuls, leurs fautes d’orthographe révoltent les parents, leurs absences fréquentes font encore baisser la qualité de l’enseignement.

    Bientôt nous allons arriver à la deuxième génération d’enseignants au rabais, c’est à dire ceux qui auront eux-mêmes suivi les cours de ces instits dévalués.

    Pour vous faire une idée du niveau du niveau d’orthographe des cubains, allez dans les innombrables forums de discussion que les exilés fréquentent en masse, plus ils sont partis récemment, moins ils savent écrire.

    Pour la santé, on peut aussi en faire des bouquins, mais dans ce secteur la corruption est quasi systématique (détournement des ressources par la direction des institutions) et le niveau des soins ne cesse de baisser. Dans les hôpitaux de La Havane, il y a une phrase qu’on entend très souvent « el equipo esta roto » ce qui signifie que pour l’examen qu’on vous a prescrit il faut payer (en devises) pour que l’opérateur fasse fonctionner son appareil.

    Il y a aussi le désastre de l’hôpital psy de Mazorra il y a trois ans http://www.youtube.com/watch?v=xjjG-de8WQI
    j’étais pas loin quand c’est arrivé et j’en ai entendu parler dans les jours qui ont suivi. C’est révélateur d’une accumulation d’erreurs telle que seul un système ne fonctionnant pas peut en produire.

    Sur la mortalité infantile, c’est vrai, je ne crois pas que les statistiques soient trafiquées, en revanche c’est à peu près la seule obsession des médecins cubains : tout faire pour que ce chiffre n’augmente pas, même si cela doit se traduire par une baisse du service auprès des autres catégories de patients.








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