mardi 30 novembre 2010 - par L’enfoiré

Amérique, faux rêves et vraies réalités

Les élections ont été un test grandeur nature pour le Président Barack Obama le mardi 2 novembre. Référendum vérité de moindre risques mais qui pourrait rendre la vie plus difficile à la Maison Blanche. Il était prévu que des millions d’Américains ne se déplaceraient même pas pour aller voter. Une période d’euphorie, il y a deux ans. Élections de la colère, hier.

1.jpgAvant les élections de 2008, j’avais écrit "L’Amérique, présidences pragmatiques".  Je voulais trouver quelques caractéristiques de l’Américain type, sous les directions successives de ses présidents. Ce "proud to be american" qui s’affichait, le distinguait de l’Européen type, plus attaché à son pays, à sa région, voir à son environnement immédiat. Dichotomie politique affirmée de l’Américain qui soit républicain, soit démocrate, s’aligne après les élections derrière son président. Je terminais l’article par un souhait que le nouveau président qui allait être élu, puisse "mettre de l’huile" après les deux mandats de Bush.

Dans cette période aux crises multiples, pour Barack Obama, l’huile a été de la partie, tiède, chaude et, parfois, brûlante.

Les élections à mi-mandat ont démontré que la vague républicaine est passée plus forte que prévue par les sondages. 

1.jpgDans son discours du 3 novembre, Obama reconnaissait sa responsabilité dans la raclée qu’il avait subit : "Les gens sont profondément frustrés par le rythme de la reprise économique. Des progrès mais insuffisants".

La résurgence de la mouvance citoyenne populiste, le "Tea-Party" avait influencé les résultats du vote. Ses principes, avec les fondateurs de la nation, Benjamin Frankin, Samuel Adams et George Washington comme porte-drapeau : la coopération libre et volontaires entre les individus, prôner la disparition des pouvoirs étatiques avec la fondation "Americans for Prosperity" et les Hedges Funds de "Freedom Works" de Steve Forbes. 1.jpgCe sont de puissants hommes d’affaires avec leurs alliés conservateurs, tel que Sharron Angle, Dick Armey, Charles et David Koch, qui finançaient la campagne des anti-Obama. Sous des tenues d’époque victorienne, le mouvement Tea-Party s’érigeait contre les déficits abyssaux, contre l’augmentation des impôts et contre l’omnipotence du gouvernement fédéral.

Le Tea Party a joué sur le velours en rappelant, avec insistance, le crash de 1929. Angoisse identitaire de la part de la communauté blanche qui se retrouvait en plein Maccarthisme et derrière les discours de Barry Goldwater. Personne n’y voyait la réapparition du K.K.K. pourtant.

La "Dream team" d’Obama du départ n’était déjà plus en place. Des "Trois mousquetaires", Larry Summer, Christine Romer, Timothy Geitner est le seul rescapé.

«  Barack Obama doit apprendre à gérer ses rapports avec les humains. Il doit accepter de faire escale sur Terre en redescendant de la stratosphère », blaguait Washington. La nation entière aurait eu peut-être avantage à le faire pour entrer dans un monde plus humain du 21ème siècle.

 1.jpg"I want to work".   Le vert pour l’environnement passe désormais au second plan.

Dans le même temps, la Chine, d’"usine du monde" était devenue le "tire fesse" de l’économie mondiale et narguait les États-Unis. La nouveauté, il fallait reconsidérer les autres d’égal à égal.

Dans sa politique extérieure, Obama avait redoré le blason des États-Unis pour donner l’illusion d’une nouvelle Amérique. 

La phase "un" des slogans, est désormais derrière lui. Place à la deuxième et elle sera très différente.1.jpg

La cohabitation à la Maison Blanche est désormais au programme. Les Républicains devront trouver des alternatives crédibles et entreront dans la responsabilisation. La limite du pouvoir d’Obama pourrait se retrouver plus en politique intérieure qu’en extérieure. Réduire les troupes d’Afghanistan, forcer la paix entre Palestiniens et Israéliens, calmer le jeu avec l’Iran et le petit nouveau coréen.

The show must go on...   

1.jpgPragmatisme américain oblige. Ok. Aux déficits, les moyens de traverses pour y répondre. Dévaluer le dollar, pour remettre les exportations sur les rails. Au diable, l’inflation si c’est pour une "dévaluation compétitive". La planche à billet a repris sa vitesse de croisière. On n’aime décidément pas l’austérité "à l’européenne".

 Dans une carte blanche, il disait ""L’Europe et l’Amérique, côte à côte". C’est vrai, mais il a de nouvelles priorités. Sa visite au Sommet de l’OTAN a été le lot de consolation pour les Européens, car l’Asie attire, cette fois, comme l’aimant, bien plus que l’Europe.

Bien plus importantes, les visites en Inde, en l’Indonésie, en passant par la Séoul pour le G20 et au Japon, confirmaient le changement d’orientations privilégiées par la nouvelle Amérique. Cela rappellerait presque l’idée de la "vieille Europe" que Donald Rumsfeld avait lancé dans la période Bush, qu’on ne s’y tromperait qu’à moitié.

Les mémoires de G.W.Bush, "Instants décisifs", on apprend même qu’il aurait été contre la guerre en Irak. Surprenant pour un Européen de lire cela. Bush en avait remis une grosse couche de méfiances, au sujet de l’"American way of life".

Qu’adviendrait-il à la chanson de Joé Dassin "L’Amérique" (1970), si elle sortait aujourd’hui, sinon, un bide magistral. L’impérialisme américain fait toujours peur et dégoût, même si à certains moments, il fait fantasmer.

1.jpg

A Bruxelles, une exposition l’"Amérique, c’est aussi notre histoire", est en cours. Arriverait-elle à changer cette vision ? L’idée, rappeler que les Américains sont les dignes successeurs ou les dérivés de notre "vieille Europe". Quand on se rappelle que la culture américaine a toujours placé un pied sur tout ce qu’elle approche, dans le réel ou le virtuel, par l’intermédiaire de marques comme Coca-Cola, par celle des films d’Holywwod, par sa prédominance de présences sur Internet, par son contrôle de ses clés d’accès, il y avait de la gageure dans l’air.

"Je t’aime, moi non plus"... Voilà, sans doute, ce qui résumerait ces trois siècles de relations entre les États-Unis et l’Europe. "Une histoire passionnée mais jamais neutre", comme le disait sa publicité de l’exposition.

Sa vidéo descriptive montre les étapes et le but de son éminence grise, Elie Barnavi. Cette personnalité charismatique juive explique, aussi, le lien sacré historique des Américains avec Israël et la volonté de créer cette exposition. 1.jpgQuelques voix perdues par Obama pourraient aussi provenir du fait qu’Obama contredisait un peu trop Netanyahu lors de sa visite aux Etats-Unis.

Cette exposition avec ses fresques graphiques, productions audiovisuelles, témoignages, dispositifs interactifs, objets et œuvres d’art jalonnent en trois parties le parcours du visiteur, n’y changera rien à la politique même avec l’aide du découpage du temps et de l’histoire. Mais revoyons cela, (en photos ici).

Première étape (de 1620 à 1783), l’Amérique européenne avec les premiers Européens qui arrivent avec la Mayflower 1.jpget s’installent dans ce "nouveau monde". Aventure impériale qui tourne plutôt bien au départ en continuant le commerce avec la mère patrie européenne. Son indépendance se construit, alors, contre les puissances européennes, mais en s’inspirant des mouvements philosophiques européens. Une guerre de sept ans dès 1756 qui se termine par le Traité de Paris. A Boston, en 1773, la révolte du Tea Party  contre la domination anglaise éclate. "No taxation without representation". Ce sera la bataille de Bunkers’Hill en 1775 suivie, le 4 juillet 1776, par la signature d’indépendance des 13 colonies. Indépendance, qu’il faudra consolider en 1783, à la bataille de Saratoga

Deuxième étape (de 1783 à 1917), l’Amérique américaine. Le peuple français offre la Statue de la Liberté en 1886.  Le Far West est l’eldorado qu’il faut gagner sur les Indiens. Effroyable guerre de Sécession qui ouvrira une autre ère de prospérité. 1.jpgL’Amérique se détache petit à petit de l’Europe à travers sa propre culture, sa science, sa technologie, son idéologie libertaire fixée dans ses amendements. Isolationnisme décrété en 1823 par le Président James Monroe. Diplomatie et révolutions sud-américaines qui liquide l’empire espagnol mais abstentionnisme volontaire dans les affaires européennes. En 1831, Alexis de Tocqueville dans son livre "De la démocratie en Amérique", fait comprendre que l’avenir de l’Europe, ce serait aux États-Unis. L’immigration des Européens commence. Anton Dvorac décrit cet épisode en musique en reflétant l’enthousiasme et la tourmente par sa 9ème symphonie.

Troisième étape (de 1917 à 1989), l’Europe américaine avec ses propres ambiguïtés et incertitudes. Par deux fois, les Américains volèrent au secours d’une Europe déchirée, meurtrie après une longue période d’absentéisme dans chaque cas. 1.jpgLes Américains s’incrustent économiquement et politiquement après la 2ème guerre mondiale. Fascinée par les GI’s et Hollywood, l’Europe s’américanise tout en contestant la suprématie de cet « l’Oncle Sam ». Le jeudi noir du 24 octobre 1929 commence la Grande Dépression qui se propage en Europe. Nouvelle séparation d’optique. Aux États-Unis se sera le New Deal préché par F.D.Roosevelt. En Europe, ce sera la faillite de la démocratie et une alternative totalitaire, rouge, noire ou brune. D’un bloc, Américains et Européens font front à l’URSS dans une guerre froide. La chute du Mur de Berlin mettra fin à celle-ci et à l’URSS dans la foulée.1.jpg

Quatrième étape (de 1989 à 2010), l’Europe et l’Amérique ont des destins parallèles,  mais s’embourbent dans les mêmes crises de bulle en bulle avec une certaine peine pour définir leur relation. Le 11/9/2001, l’Amérique découvre ses faiblesses.  Le Monde écrit alors, "Nous sommes tous des Américains" en solidarité avec les victimes. La guerre en Irak va ruiner cette union solidaire. Obama redonnera un nouvel espoir dont on connait les suites.

Le but avoué de l’exposition, c’était de rompre le silence historique et montrer le socle commun de civilisation des deux côtés de l’Atlantique. Le silence est rompu, mais je ne suis pas sûr qu’elle aura changé les mentalités pour autant. Limiter les idées et l’idéologie américaine à l’histoire, tout comme mettre tous les Américains dans le même panier, serait rater une partie de réalités du terrain.

San Francisco, que j’ai visité, est ce qu’on peut appeler la ville la plus européenne, tandis que New-York, la plus représentative au niveau mondialiste.

On a souvent lu que la dernière crise était arrivée par les États-Unis et qu’elle devait repartir par la même voie. C’est peu dire que cette relation dominante-dominée n’est pas prête de crever tous les abcès. 

Le livre et le film "Stratégie du Choc" (1,2,3,4,5) de Naomi Klein ont dénoncé les tendances idéologiques américaines. Mickael Moore a été un des détracteurs de Bush. Obama aura les siens.

Dom DeLillo, souvent considéré souvent comme un écrivain prophétique américain, osait écrire "L’Amérique est un cauchemar". Les rêves d’immigrants se sont transformés en cauchemars de survie dans un monde fou et de plus en plus dangereux. Pour lui, c’est le début de la fin de l’empire américain dans une chute inéluctable, enfoncée par des peurs virtuelles et réelles, maintenue en vie par des religions qui masquent les intérêts et les affrontements. Alors, au milieu, Obama, même reconnu comme le meilleur orateur restera un "story teller". Le prix Nobel de la Paix qu’Obama aura alors été le couronnement d’un espoir plutôt que de réalisations effectives.

WikiLeaks vient de dévoiler une nouvelle salve de documents et cables secrets sur la diplomatie américaine après celles autour de la guerre en Irak. "Un agent trouble" titrait un journal. Contre-pouvoir, divulgations anonymes de vérités qui dérangent, théorie du complot ou marionnettes de la CIA ou encore d’autres ? Qui finance et d’où viennent ces sources ? De toutes manières, cela n’arrangera pas les relations entre Europe et USA.   

Libertaire ou liberticide, un Américain ?  20080401Obama Europe.jpg

Cela dépend de la conjoncture, du regard vers l’intérieur ou vers l’extérieur que les States y trouveront dans leur propre futur.  

Les dérégulations et les privatisations sont restés les fers de lance de l’idéologie capitaliste prêchée par les États-Unis ultra-libertaire. Milton Friedman a été un bon représentant des Américains. Contesté, il a reçu le Nobel de l’Economie. Il a été suivi plus qu’il n’aurait pu penser l’être. Ses émules se sont succédés selon des contextes et des étiquettes différents, quitte à faire décoller celles-ci de leurs devantures.

Une histoire en commun faite d’incompréhensions mutuelles, de compromis ou de désaccords, partagée entre des polémiques constructives et destructives pour les relations.  

Ce n’est pas le seul Obama, après un mi-mandat qui changera, avec les meilleurs volontés du monde, une idéologie capitaliste, conservatrice, vieille de trois siècles.  

L’exposition concluait :1.jpg

"On se trouve différent des deux côtés de l’Atlantique.

L’Europe, "sortie de religion", attachée au rôle de l’État et soucieux d’un ordre mondial fondé sur la loi internationale et la diplomatie multilatérale. Jugée sans Dieu, craintive, pacifiste, esclave de l’Etat-Providence.

Les États-Unis, pieux, individualistes, partisans de la libre entreprise, méfiant à l’égard de l’État et n’hésitant pas à projeter à l’extérieur une puissance "unilatérale". Accusés de mélanger le sacré et le profane et de ne penser qu’à en découdre, qui passe des condamnés à mort sur la chaise électrique et laissent mourir les gens faute d’assurance maladie. La caricature se porte bien.".

1.jpgCaricatures ou réalités ?

Pour Obama, ce n’est plus le "Yes, we can", mais "Yes, we could and we would do it".

Quant aux Européens, y trouveront-ils les retours sur investissements ?

C’est une autre histoire que l’on verra en temps opportuns.

 

L’enfoiré,

 

Citations :

 

  • "Chacun a son Amérique à soi, et puis des morceaux d’une Amérique imaginaire qu’on croit être là mais qu’on ne voit pas.", Andy Warhol
  • "Il n’y a pas de chute de l’Amérique pour la simple raison que l’Amérique n’a jamais été innocente. Il est impossible de perdre ce qu’on n’a jamais possédé.", James Ellroy
  • "Bien entendu, l’Amérique avait été découverte avant Colomb, mais le secret avait été bien gardé.", Oscar Wilde


26 réactions


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 30 novembre 2010 11:55

    Bonjour Guy


    Avec un seul vote, atteindre la note de 0 relève du défi. Et sans aucun commentaire voilà qui montre le courage du voteur.

    Article qui arrive à point nommé. Permettez-moi les observations suivantes : 

    a) Les États-Unis sont un pays de contrastes qui vont des extrêmes à l’autosuffisance. The American Way of Life est bel et bien terminé. Le grand rêve américain que souhaitent raviver les Tea Party est brisé. Le Parti républicain, en grande partie responsable de la débâcle économique qui a mené le système financier au bord du gouffre, revient en force en faisant miroiter à nouveau un rêve illusoire. 

    b) Depuis 2001, septembre plus précisément, les États-Unis se sont refermés sur eux-mêmes. Et n’accumulent que des échecs. Financiers, stratégiques et économiques. Vous avez soulevé le cas de Wikileaks. Au-delà des commérages d’officines, le plus affligeant reste cette directive - the National Humint Collection Plan - qui montre de manière tragique l’étendue de la paranoïa qui sévit dans ce pays. Plus rien ne sépare la diplomatie du service de l’intelligence. Ces divulgations confirment l’état lamentable de l’Amérique qui espionne ses amis et dresse sur eux des portraits peu flatteurs. 

    c) Plusieurs ont voulu croire en un nouveau Messie moderne. Obama n’aura cumulé que déceptions après déceptions. Tant au plan intérieur que dans le monde. Obama est l’incarnation de la faiblesse qu’est devenue l’Amérique. Un simple soldat, dégoûté des politiques de son pays, a transmis des informations sensibles sur les stratégies de son pays. Une frange de la population américaine s’est réfugiée derrière un groupuscule pour dénoncer les prétendues dérives du gouvernement démocrate, feignant d’ignorer celles du gouvernement républicain antérieur. Le système bancaire des États-Unis s’écroule. Journaliste à Vanity Fair, Michael Lewis a travaillé pour Salomon Brothers au milieu des années 80. Il vient de publier Le Casse du siècle. Voici ce qu’il écrit : « Qu’une banque d’investissement ait été disposée à me payer des centaines de milliers de dollars pour prodiguer des conseils de placements à des adultes demeure un mystère pour moi. J’avais 24 ans et je ne connaissais rien aux fluctuations du marché. Je n’avais jamais étudié la comptabilité, jamais dirigé d’entreprise, jamais eu d’économies personnelles à gérer. Je m’étais retrouvé par hasard à travailler chez Salomon Brothers en 1985 et j’en étais ressorti plus riche en 1988  ». 

    d) Rien ne semble démarrer aux États-Unis. À la fin du deuxième trimestre, 4,6% des emprunteurs hypothécaires étaient menacés de forclusion et 4,5% accusaient un retard de 90 jours dans leurs mensualités. Un fait demeure : les banques américaines seront encore pour un certain temps incapables de jouer le rôle qui est traditionnellement le leur, soit de tirer la croissance en créant de la dette.

    • L'enfoiré L’enfoiré 30 novembre 2010 12:35

      Bonjour Pierre,
       En connaissant l’environnement d’Agoravox, je savais que j’irais à contre courant avec le flux de ressentiments qui règne de ce côté de l’Atlantique vis-à-vis des États-Unis.
       Il y a eu des précédents qui ont créé de nombreuses et très vives réactions. Je voulais simplement resté objectif, sans émotions ni dans un sens ni dans un autre.
       Point nommé, peut-être. Oui, je crois. On dit tellement de choses sans les analyser avec une connaissance très approximative de l’autre. Cette exposition qui tentait de remettre à plat les relations au niveau historiques, m’en a, seulement, donné l’occasion.
       Parler des Américains, je l’avais fait dans l’article que je reprenais en lien.

      a) Je crois que ce qui doit vexer un Américain, aujourd’hui, c’est de devoir traiter la Chine d’égal à égal, de ne plus pouvoir intervenir en Iran, en Corée quand leurs intérêts sont mis en péril.
      b) La sécurité, la peur ont été les chevaux de bataille de G.W.Bush. Au début de son 1er mandat, s’il n’avait pas eu « ce » quelque chose qui relance son aura, il n’aurait peut-être pas eu de 2ème mandat. Obama a rouvert les vannes dans le monde. Mais il n’est qu’un des éléments d’un ensemble de pouvoirs. Le Congrès est son contre pouvoir. WikiLeaks, Windows prouvent que la sécurité à 100% n’existe pas et qu’en plus, les hackers de toutes sortes se font un point d’honneur à passer toutes les barrières. Obama lance qu’il veut éviter de nouvelles fuites. Je crois qu’il ne sait pas ce qu’est un informaticien. smiley
      c) Obama, un Messie ? Un peu, peut-être, pour les noirs. Si vous vous souvenez de ce billet, ce serait des assomptions qui ne sont qu’une fiction, de la confiance sur-estimée.
      La dette colossale des Etats-Unis ne tient que dans un jeu de « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Le Forclosure Gate, on n’en entend bizarrement plus parler. Et pourtant...
      d) La panique, les réactions au coup par coup sont du lot du monde entier. Ce ne sont plus les pays qui mènent la danse. Ce sont les sociétés multinationales qui se jouent des frontières sans état d’âme de patriotisme. Je reviendrai avec les autres dominos dans un prochain billet.
       
       


  • LE CHAT LE CHAT 30 novembre 2010 12:48

    il a beaucoup déçu , les gens voyaient en lui le nouveau messie , et donc la sanction fut terrible ! il faut dire que Obama est avant tout le président américain élu par les américain avec le pognon des lobbies américains et que donc il poursuit la même politique dans l’interêt des américains qui comptent , ceux qui détiennent le vrai pouvoir , financiers et militaro-industriels !


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 novembre 2010 12:57

      Salut LeChat,
       Si tu te souviens de certains articles sur cette antenne, ils étaient là pour prévenir de la douche écossaise éventuelle.
       Quand on espère trop de quelqu’un, on est toujours déçu.
       Trop mou et c’est les coups de bâtons pour réveiller. Trop dur et c’est l’argent qui s’échappe des caisses pour aller autre part, là où l’herbe est plus verte pour les « petites économies ».
       Tu appelle cela lobbies, moi, je vois plutôt cela avec le mot « multinationale ».
       Si tu le temps, regarde cela.
       On ne parlait alors que de mille milliards de dollars. C’est devenu même ringard.
       smiley


    • Jean-paul 30 novembre 2010 14:36

      Pour rester pratique dans la vie de tous les jours :
      J’ai des amis ( classe moyenne )qui apres quelques annees passees en Floride sont retournes en France .Apres 22 heures d’avion (greves ) ils sont rentres en Bretagne .
      Maintenant la famille habitant chez les grands parents ,il leur faut trouver un appart ,du boulot ,une voiture etc...
      Sans compter le froid qu’ils avaient oublie .
      Les commerces qui ferment entre midi et 2 heures et a 7 heures le soir .Bref grande nostalgie .
      Ils ont juste 2 mots ; du paradis a l’enfer .


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 novembre 2010 14:43

      Cher Jean-Paul,

       Et bien, je leur souhaite du courage.
       Je crois que vous avez sauté un épisode avec un de mes articles précédents.
       Je le terminais d’une manière humoristique par cette phrase « Quant aux échappées du »pelotons", ceux qui sont aller voir ailleurs, n’espérez plus trop un remake du retour du grand blond avec une chaussure noire.".
       Je ne sais si vous connaissez Paul Jorion, mais il pourra en dire plus sur le sujet.
       Quand on quitte et que cela ne marche pas, vaut mieux revenir tout de suite. Après c’est trop tard. Le froid n’y fait rien à l’affaire.
       smiley


    • Fergus Fergus 30 novembre 2010 17:30

      Salut, L’enfoiré.

      Pour aller dans le sens de ce qu’écrit Le Chat sur un Obama « timoré », force est de reconnaître qu’il a d’autant plus déçu qu’il avait mis la barre très haut dans en matière d’illusions planétaires. Obama n’est pas un mauvais président, mais un démocrate bon teint pas plus performant que ses prédécesseurs car, comme eux, soumis au poids des lobbies.

      Bonne journée.


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 novembre 2010 17:38

      Salut Fergus,

      "...il avait mis la barre très haut dans en matière d’illusions planétaires.« 
      N’est-ce pas la seule manière de s’attirer les bonnes grâces du bon peuple ?
      En foutre plein la vue. On dit chez moi »On n’attire pas les mouches avec du vinaigre« 
      Comme je terminais l’article »Pour Obama, ce n’est plus le « Yes, we can », mais "Yes, we could and we would do it« .

      Je me permets de dire qu’il y a eu de la concurrence chez un »S...."

      On trouve quels sont les femmes les plus puissantes dans le monde, mais on ne trouve pas les hommes les plus puissants.
      N’y aurait-il pas un lapsus quelque part ?  smiley


    • Fergus Fergus 30 novembre 2010 18:55

      A propos d’hommes et de femmes influents, la revue étasunienne publie son top 50 des penseurs internationaux. Strauss-Kahn y figure à la 2e place, Obama à la 3e, Merkel à la 10e, Lagarde à la 22e, Duflot à la 32e, Attali à la 47e et Sarkozy à la...

      Impossible à dire : Matamore ne figure pas dans ce classement. Il est vrai qu’il est difficile de « penser » quand on a forgé sa culture dans la lecture des Pieds nickelés !


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 novembre 2010 19:00

      Je suppose que c’est ceci
      Mais, alors, s’il y a du vent,... qu’il aille de la poupe à la proue, sans trop tanguer, on a peut-être une chance de s’en sortir.....
      Tenons bon, Moussaillons.
       smiley


  • Jean-paul 30 novembre 2010 14:54

    Ils sont rentres parce que leur visa de residence expirait .


  • Jean-paul 30 novembre 2010 15:01

    D’accord avec vous ,une fois que vous etes parti il faut savoir reste ,sinon c’est avoir le cul assis entre 2 chaises .
    Les Americains s’en foutent de la politique ,ils veulent du travail et une bonne economie ,point barre .Ils connaissent leur etat comme les Europeens connaissent leur pays .
    Quant au « reve americain » pensez a tous ces emigres qui debarquent chaque jour aec une valise et quelques dollars en poche et apres quelques annees ils ont une maison (louee ) voiture ,travail etc.....certains ont meme leur entreprise .


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 novembre 2010 15:11

      Tout à fait. Chez nous cela devient des SDF (Sans Domicilie Fixe).
      Aux States, c’est devenu des SDF (Sans Destinée Fixée). Pour certains autres, avec des domiciles AVF (Avec Voiture Fixée).
      En USA, il y a les gagnants qui ont trouvé le bon filon et des perdants dont le filon s’est dégraissé.


  • Jean-paul 30 novembre 2010 18:36

    Les Francais s’interessent plus a la politique americaine que les Americains eux memes.
    Mais ce sont les Americains qui votent .


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 novembre 2010 18:45

      Exact. Si vous suivez le lien que j’ai donné en début d’article, vous aurez une appréciation que j’ai faite d’un Américain type.
      Je n’ai encore aucun Américain qui a dit que je m’étais trompé.
      Un Américain ne connait pas l’Europe. Il ne faut pas leur demander où se trouve des villes européennes.
      Ils risquent de vous dire que c’est aux États-Unis. Et, le plus fort, c’est que souvent c’est vrai.
      Notre Waterloo est aussi en Iowa.
      Venice n’est pas Venise même avec ses canaux.
       smiley


  • Jean-paul 1er décembre 2010 00:33

    Exact .Naples est en Floride .Mais pourquoi l’americain connaitrait l’Europe quand il a 50 etats a visiter en vacances et qui parlent anglais .
    Les Francais eux meme restent en France durant les vacances d’ete .Ils ne visitent pas l’Europe ,probleme avec les langues certainement .
    Dans ma famille certains n’ont jamais visite Paris .


    • L'enfoiré L’enfoiré 1er décembre 2010 09:42

      C’est peut-être vrai. Mais quand on veut installer ses entreprises dans le monde, il s’agirait de connaitre un peu les cultures des autres.

      L’adresse de la chanson « LAmérique » de Dassin n’est plus correcte. La voici.

      Un lecteur au pseudo liervol m’a donné sa version de L’Amérique de Joe Dassin :

      Mes amis, je dois m’en aller
      Je n’ai plus qu’à jeter les dès
      Car elle m’attend depuis que je suis né
      L’Amérique

      J’abandonne sur mon chemin
      Tant de choses que je craignais bien
      Cela commence par beaucoup de chagrin
      L’Amérique

      L’Amérique, l’Amérique, je veux la sauver et j’y arriverai
      L’Amérique, l’Amérique, non ce n’était pas un rêve, mais ce qu’ils en ont fait
      Tous les traders et les délocalisations , toutes les sirènes disparues des haut fourneaux
      M’ont chanté cent fois la chanson de la fin de l’Eldorado
      De l’Amérique

      Mes amis, je ne vous dis pas adieu
      Je m’en vais vous pleurer un peu
      Pardonnez-moi si je n’ai dans mes yeux
      Que l’Amérique

      Je reviendrai je ne sais pas quand
      Couvert de gloire et plus riche que d’argent
      Ou inconnu, mais j’aurais tenté avant
      que disparaisse l’Amérique

      L’Amérique, l’Amérique, Obama n’a rien fait
      L’Amérique, l’Amérique, je ne veux plus la voir assassinée
      Tous les financiers, toutes les guerres, tous ces Monsanto
      M’ont chanté cent fois la chanson de la fin de l’Eldorado
      De l’Amérique

      L’Amérique, l’Amérique, si c’est un cauchemar, je la changerai
      L’Amérique, l’Amérique, même si c’est perdu, je veux tenter


  • vinvin 2 décembre 2010 03:24

    Bonjour GUY !



    Oui, c’ est vrai que la chanson de JO DASSIN sur l’ Amérique serait de nos jours d’ un ridicule hallucinant !

    Ceci dit, pour ce qui concerne L’ Amérique, je crois que le rêve américain n’ existe plus depuis longtemps pour les Américains, ( sauf peut-être pour quelques « nantis ).

    Quelques Européens qui ont la chance de posséder une »baraque« aux USA, ( donc des nantis aussi, comme Hallyday et quelques autres,...) voir quelques touristes qui peuvent se payer quelques jours de vacance aux USA.

    Pour moi par exemple, je ne connais pas les USA, car ce n’ est pas les deux jours et demi que j’ ai passé a LAS-VEGAS en 1996 a l’ occasion du concert de Johnny, qui puisse me permettre de décrire un pays.

    Bien sur pour moi cela a été une formidable expérience, et pour moi le »rêve Américain« Je l’ ai vraiment vécu pendant ses deux jours et demi, car dans la capitale mondiale du jeu, de la démesure, des casinos, et logé dans un immense Palace, bien sur pour moi qui vit en France dans une »vieille Turne« , un tel luxe était hallucinant pour moi.

    En revanche, compte tenu de mes revenus, je ne pourrais pas vivre aux états unis comme un Américain »lambda«  ! ( Je m’ y ferais royalement chier, a cause de mon manque de revenus).

    Je crois, que les Américains classiques ou aux revenus moyens, c’ est une vie normale pour eux tout comme pour nous en UE. Mais L’ Amérique cache aussi sa part de misère, et les misérable SDF pour eux l’ Amérique est un enfer, tous comme l’ UE est un enfer pour les miséreux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.

    En revanche je pense que l’ on peut être bien et se sentir a l’ aise si on a un minimum de moyens matériels et financiers aussi bien aux USA qu’ en UE, au Japon, en Australie, Canada, etc, etc...

    Même sur le continent Africain , ( sensé être un continent sous développé,....) quelqu’un qui a un peu d’ argent peut y vivre même mieux que chez nous ou aux USA.

    Pour ce qui concerne mes revenus, si je devais m’ expatrié je vivrais plus facilement en Afrique, car ma pension convertis en Franc CFA serait une petite fortune sur le continent Africain.

     J’ ai d’ ailleurs un ami qui passe plus de la moitié de l’ année au Cameroun, ( il s’ y trouve actuellement, il est en chemisette et en short, pendant que nous en Europe on se fait chier avec la pluie, le froid, la neige, etc....).

    J’ avoue que ça me plairait assez de pouvoir faire comme lui !.....

    Et ce bonhomme a une maison a lui la-bas. ( Prix du terrain et construction de la maison 30. 000 euros ) ! Comme son épouse refuse de le suivre, il a au Cameroun sa femme de ménage, son jardinier, plus deux ou trois maîtresses ! (C’ est pas le rêve ça ?...)

    Donc ce Monsieur se fiche éperdument du rêve Américain, puisque pour lui le rêve se trouve au Cameroun ! ( Ce que je veux dire c’ est que l’ on peut trouver le rêve ou le paradis dans n’ importe quel pays _ qui ne soit pas en guerre_ du moment qu’ on a quelques argents ).

    Pour en revenir aux USA, je savais que politiquement OBAMA ne ferait que suivre la politique de ses prédécesseurs car il n’ est pas tout seul, et le sénat et la cour suprême, CIA- et PENTAGONE sont des organisme toujours dirigés par les »néos-cons«  , et que s’ il refusait de suivre le mouvement il se ferait certainement »dessoudé", ( Assassiné, si préférez ....).


    Bien cordialement.



    VINVIN.


     



  • vinvin 2 décembre 2010 04:39

    Re-Bonjour GUY !


    J’ espère que vous m’ excuserez, mais j’ ai oublié de vous précisé deux ou trois choses dans mon post ci-dessus : ( Décidément un jour je vais finir par oublier mon cerveau au chevet de mon lit en me levant !....hahaha....).

    Pour Moi le rêve Américain c’ est uniquement pour les touristes. Personnellement ( si mes finances me le permettaient,) je retournerais bien faire un petit séjours aux USA, mais uniquement pour m’ amuser et visiter, car c’ est un pays gigantesque, avec des nombreuses variétés de paysages .

    Après mon survol du GRAND CANYON lors de mon voyage a VEGAS, mon rêve serait parcourir l’ intégralité de la célèbre route 66 en HARLEY-DAVIDSON, Traverser la vallée de la mort, (toujours en HARLEY,...) Visiter des tribus d’ indiens, voir les montagnes rocheuses, ( je ne sais pas si elles se trouve dans l’ état du MONTANA, qui veux dire Montagne, ou bien dans le MASSACHUSETTS.....) _Ou le Mache-tes-chaussettes,....hahaha..._ et puis bien sur la Louisiane, qui est le berceau du BLUES, « GRACELAND » la baraque d’ ELVIS, etc, etc....

    Pour moi c’ est cela le rêve de l’ Amérique !

    En revanche aller me perdre dans des grandes villes comme NEW-YORK, DALLAS, CHICAGO, DETROIT etc.... je n’ y trouverais aucun intérêt. 


    En dehors de l’ Amérique, j’ ai vu des photos de Bruxelles sur votre Blog, et bien que cela soit totalement défirent du Grand Canyon, Bruxelles est une très belle ville que j’ espère visiter un jour, car c’ est très vert, très fleuries, et puis il y a ses canaux, zone portuaire, etc, etc, .... et C’ est magnifique. L’ architecture des maisons est aussi très charmante !




    Bien cordialement.





    VINVIN.

  • L'enfoiré L’enfoiré 2 décembre 2010 08:56

    Bonjour Vinvin,

     Les USA sont un pays à deux vitesses.
     Las Vegas où j’ai été aussi pendant deux jours en 1993 sont d’un luxe inimaginable. Un désastre écologique dans un désert quand on pense que le Colorado est mis à contribution pour fournir l’eau et l’électricité fournie par le barrage Hoover.
     Vous parlez de Halliday, il y a aussi Céline Dion.
     Le gigantisme fait rêver, c’est évident.
     Hôtels de 4000 chambres... Je suis sûr que depuis, tous les hôtels sont encore plus grand qu’à l’époque. Ils ne sont même pas chers. L’intérêt est ailleurs : les machines à sous.
     Avec moi, ils en sont restés pour leurs frais (pas un dollar). smiley
     « Las Vegas La pécheresse assoiffée » ; Gaëlle Dupont.
     C’est bien dommage d’avoir passé 2 jours dans l’Ouest américain. C’est une de mes destinations préférée par sa grande nature. Pays immense. 14x la France. 315 x la Belgique.

     Ne quittez pas, la semaine prochaine, j’y reviens par un sujet d’à propos. smiley


  • vinvin 3 décembre 2010 01:12

    Magnifique morceaux de musique classique !


    Malgré que ( toute la musique que j’ aime, elle vient de là, elle vient du Blues,) je sais aussi apprécier d’ autres musique comme BREL, PIAF, BRASSENS, et bien sur certains morceaux de musiques CLASSIQUES). J’ aime aussi la symphonie numéro 7 et 9 de BEETHOVEN !

    (J’ ai un cousin direct qui joue du violon dans les grands orchestres de musique symphonique ).

    Il est tout le temps sur les routes..... 

    Mais bon, il fait une pause pour passer noël avec sa fille de 8 ans, donc il m’ a inviter a aller passer noël avec lui ! 




    Bien cordialement.



    VINVIN.



    • L'enfoiré L’enfoiré 3 décembre 2010 12:18

      Salut Vinvin,
       Je suppose que vous parlez de la 9ème symphonie du Nouveau Monde.
       Oui, j’aime et j’aime aussi la chanson comme Brel et autres.
       En tournée en Bruxelles, il y a Eddy Mitchell qui ira faire son adieu à la scène à Forest National le 16 décembre.
       Je sais que vous aimez Halliday. Je préfère parfois plus Eddy Mitchell qui a eu une carrière bien plus modeste, plus ajustée. Il est interrogé dans le Vif l’Express et ses réponses sont très caractéristiques. Le Claude Moine du coté de Belleville, il y a 60 ans a bien changé.
       Quand on lui demande ce qu’il pense de l’Amérique, il répond :
       « L’Arizona, le Nouveau Mexique n’ont pas changé. Les rêves, je les ai quand je voyage, pas quand je travaille. Je ne serais pas capable de vivre là-bas. Impossible ».
       Toujours avec humour et gouaille, l’ancien des Chaussettes noires.
       Le Schmoll devrait donner des idées à Johhny, d’après moi.
      Cordialement


  • vinvin 4 décembre 2010 23:38

    (Salut GUY).


    Je ne suis pas assez connaisseur en musique classique pour savoir si la SYMPHONIE numéro 9 « du nouveau monde » est de L-V- BEETHOVEN ou pas, mais, la parti la plus importante que j’ ai retenue de la 9 de Beethoven c’ est L’ HYTHME A LA JOIE . Cette partie de la symphonie est tellement émouvante qu’ elle me fait dresser les cheveux sur le « cailloux » a chaque fois que je l’ enttend !

    Cela ne m’ empeche pas d’ aprécier le BLUES, le GOSPEL et le ROCK !.....


    (C’ est drole comme un débat sur l’ amérique peut déboucher sur un débat musical, n’ est-ce pas ? ....)

    Mais la LOUISIANE et le MISSISSIPI étant les berceaux du BLUES, j’ aimerais bien faire une sorte de « pélerinage » dans ses deux états !

    En fait, j’ aime tout ce qui est artistique, ( ou presque !.....).



    Bien cordialement.




    VINVIN.

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