lundi 23 mai 2016 - par Clark Kent

Des pierres dans le jardin de Monsanto

Jeudi 19 Mai 2016, la ville de Long Beach a intenté un procès contre Monsanto Co., pour contamination continue des eaux de ruissellement, des voies navigables et des plans d’eau par des produits cancérigènes interdits depuis longtemps, les polychlorobiphényles, ou PCB du fabricant parfois improprement dits « pyralènes » (du nom commercial d'un produit de Monsanto à base de PCB autrefois très utilisé en Europe dans les transformateurs).

L'Environmental Protection Agency (EPA) définit les PCB, des produits chimiques organiques de synthése fabriqués de 1929 à 1979, date de leur interdiction, comme une gamme de produits toxiques présentant des aspects variés, allant de liquides de couleur claire à des solides cireux jaunes ou noirs.

Bien que les PCB soient interdits, les produits tels que l'huile de moteur, les appareils électriques, l'isolation thermique, les adhésifs, les matières plastiques et la peinture à base d'huile peuvent encore en contenir.

Selon la plainte déposée, des BPC ont pollué le port et les plages de Long Beach par un ruissellement d'origine naturelle dû à la pluie, entrainant des substances libérées sans précautions dans l'environnement.

Les PCB ont été détectés dans les tissus de tous les êtres vivants sur la terre, on en retrouve sur les côtes, dans les océans, les cours d'eau, le sol et l'air. Chez l'homme, l'exposition à ces produits peut provoquer un cancer et affecter le système immunitaire, le système reproducteur, le système nerveux, le système endocrinien, en plus d'autres effets sur la santé. Les populations de poissons, d'oiseaux et d'autres la vie animale sont également concernées par ce danger.

Les élus de Long Beach continuent à "faire face à des coûts importants liés aux PCB dans les eaux pluviales et les dépôts sédimentaires du port, ainsi que dans des zones de plate-forme océanique littorale". La commission de contrôle de laqualité de l'eau de l'État a déterminé que la présence de PCB dans les eaux de ruissellement de la ville menace la faune dans les eaux du port de Long Beach.

"La ville tient Monsanto pour responsable de la quantité importante de contamination qui met en danger l’éco-système de la ville. Monsanto devra assumer la charge de nettoyage de l'environnement, et non pas les contribuables de Long Beach et de l'Etat", a déclaré le procureur de la Ville, Charles Parkin. « Long Beach se battra pour la propreté de l'eau propre et tient Monsanto pour responsable de la production et de la distribution de produits dont la compagnie savait qu’ils représentaient un risque important pour l'environnement."

Long Beach rejoint ainsi les villes de San Jose, San Diego, Seattle, Oakland, Berkeley et Spokane.

"Monsanto a déclenché un virus de l'environnement qui ne peut être contrôlé et se trouve maintenant dans pratiquement tous les organismes vivants dans notre chaîne alimentaire », a déclaré Me Scott Summy, l’avocat qui coordonne l’action pour chacune des sept villes. « Les documents montrent que Monsanto, après avoir reconnu que les PCB étaient un contaminant mondial, a continué à fabriquer des PCB et a ignoré les risques provoqués pour la santé humaine et l'environnement. Monsanto sait que les PCB contaminent les réserves d'eau, dégradent les habitats marins, tuent les poissons, et mettent en danger la vie des oiseaux et des autres animaux.En outre, Monsanto sait que les PCB sont associés à des maladies graves et des cancers chez les êtres humains qui peuvent être exposés aux PCB par ingestion et par contact cutané."

Monsanto était le seul fabricant de PCB aux États-Unis de 1935 à 1979.

La ville de Long Beach réclame des dommages et intérêts compensatoires et punitifs, ainsi que le paiement des frais de justice et des honoraires d'avocats, avant jugement et intérêts après jugement.

Le maire de Long Beach, M. Robert Garcia a déclaré : « Ça va être un combat difficile, mais nous nous y engageons pleinement. Il faut que Monsanto cesse de polluer nos collectivités."

Mercredi, Monsanto avait publié une déclaration disant qu'il a reçu une offre d’achat de BayerAG pour une acquisition de la compagnie : "Le conseil d'administration de Monsanto examine la proposition, en consultation avec ses conseillers financiers et juridiques. Il ne sera fait aucun autre commentaire jusqu'à ce que le conseil d'administration en ait terminé l’examen."

Depuis, Monsato n'a pas pu être joint.

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Source : Long-Beach Post : https://lbpost.com/news/2000008851-long-beach-sues-pcbs-producing-company-for-contaminating-storm-water-and-port



38 réactions


  • Le p’tit Charles 23 mai 2016 08:34

    L’agriculture intensive demande des produits-poisons, ce qui entraîne la contamination des sols et des produits qui poussent dessus..avant de contaminer les gens qui les mangent...

    Les politiciens ont fait le choix des dessous de tables avant de faire celui des peuples...
    Tous pourris...

    • Le p’tit Charles 23 mai 2016 10:09

      @Le p’tit Charles....Que des bonnes choses dans nos sols...


    • Le p’tit Charles 23 mai 2016 10:11

      @Le p’tit Charles..et toutes ces bonnes choses se retrouvent dans les étals des super-marché...avant nos assiettes...Les Français sont des veaux disait De Gaulle.. !


    • reconnue (---.---.66.84) 23 mai 2016 16:02

      @Le p’tit Charles
      Si nous avions aidé nos agriculteurs il n’en serait pas la toi le premier tu croix que c’est facile qu’il n’on pas alerté !

      Tu as fait quoi pour cela ?
      moi non plus j’ai rien fait à part manifester et signer des pétitions alors si tu es pas con rattrape toi et aide le monde


    • Yanleroc Yanleroc 23 mai 2016 19:51

    • Yanleroc Yanleroc 23 mai 2016 20:07

      Un fois n’est pas coutume :mardi 24 mai 20h55 : Cash investigation : Climat le grand bluff des mutinationales.


      What in the world, are they spraying ? de l’aluminium, bien sûr !



    • Osis Oxi gene. 24 mai 2016 08:16

      @reconnue

      « Si nous avions aidé nos agriculteurs il n’en serait pas la »

      Propos amusants...
      Alors que la plus grande partie de nos impôts tombait dans la sébile de ces nécessiteux.



    • vigneron 24 mai 2016 10:53

      @Le p’tit Charles

      Encore heureux qu’il y ait les douze premiers éléments cités dans nos sols. Ce sont juste des oligo-éléments souvent vitaux pour la vie végétale ou animale et c’est donc bien la dose qui fait le poison et non pas la nature de l’élément (les végétaux en contiennent de l’ordre de 1 mg par kg de matière sèche pour les oligos aux concentrations les plus faibles, 10 à 100 fois plus pour les autres). Mais j’ai vu des sols viticoles (en Médoc) rendus parfaitement stériles par des décennies de traitements à la bouillie bordelaise, à base de cuivre évidemment, tout à fait bio-compatible ça va de soi...
      Le fearmongering atteint vite ses limites pour qui sait lire.

    • ZenZoe ZenZoe 24 mai 2016 11:42

      @Oxi gene
      Trop facile comme excuse, et fausse en plus. Les agriculteurs français sont les premiers bénéficiaires des subventions européennes et nationales. Ce sont aussi les agriculteurs français qui sont les plus GROS utilisateurs européens de produits phytosanitaires. On les force ?


    • ZenZoe ZenZoe 24 mai 2016 11:43

      @ZenZoe
      Mon message ne s’adresse pas à oxi gene mais à celui du dessus qui excuse les agriculteurs. Désolée.


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 23 mai 2016 09:03

    Pour les PCB, il ne s’agit pas seulement d’agriculture.


    Le quasi monopole Monsanto (à l’origine de l’association diabolique round-up/OGM résistants au round-up, qui lui permet à la fois de contrôler les semences et de supprimer la traçabilité des polluants) a commencé à empoisonner l’humanité avec des produits industriels qui continuent à être utilisés malgré leur interdiction.

    La complicité et la corruption des élus n’est pas un scoop, mais on dirait que les vents changent et que les parrains des grandes villes de Clifornie le sentent venir et changent de cap.

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 23 mai 2016 09:06

      @Jeussey de Sourcesûre


      Ça ne signifie pas que c’est la révolution,
      mais c’est au moins une évolution.

    • vigneron 24 mai 2016 11:02

      @Yanleroc
      C’est pas interdit de faire la pub du purin d’ortie comme engrais ou pesticide, encore faut-il le faire homologuer (i.e. le faire contrôler/tester), c’est tout.


    • Osis Oxi gene. 24 mai 2016 11:07

      @Jeussey de Sourcesûre

      Ça ne signifie pas que c’est la révolution,
      mais c’est au moins une évolution.

      Mais une évolution...
      C’ est une Révolution qui n’en a pas l’ R.

    • BOBW BOBW 24 mai 2016 11:59

      @Jeussey de Sourcesûre:Actuellement BAYER avec MONSANTO va nous donner de « belles migraines » ou céphalées aigûes .Mais où est donc passée la bonne vieille Aspirine d’antan extraite de l’écorce de saule ? ...


    • TSS 25 mai 2016 13:28

      @vigneron

       
      Ces methodes existaient bien l’organisme de contrôle dont les membres sont

       pour la plupart inféodés financièrement aux grands groupes... !!

    • vigneron 25 mai 2016 15:43

      @TSS



      (...) La consultation de revues de vulgarisation telles que La France Agricole ne donne aucune information sur le sujet pour l’année 1995. Il en est de même pour Le Lien horticole des collections 2000 et 2001. Le mensuel Phytoma, qui accorde pourtant une large place aux méthodes innovantes en protection des plantes, ne se fait l’écho du purin d’ortie qu’en 2006. À noter enfin que la base des 290 articles de référence mis à disposition sur le site de l’Astredhor (www.astredhor.fr/les-contributions-du-reseau-2065.html),

      concernant les expérimentations 2006 à 2011, ne comporte pas d’informations sur les différents purins. Cette synthèse rapide, mais néanmoins assez large, montre que la littérature classique, un assez grand nombre d’ouvrages à vocation scientifique et diffé- rentes sources d’information de large vulgarisation ne font aucune mention de propriétés positives de l’ortie en matière de protection des plantes. Il est donc hautement vraisemblable que le purin d’ortie est une « invention » récente, ou bien alors qu’une telle trouvaille figurerait dans des travaux peu notoires qui auraient échappé à la vigilance des auteurs consultés. (...)


       Les recommandations d’emploi de préparations à base d’ortie dioïque (U. dioica) semblent avoir débuté dans le Maine-et-Loire à partir des avis donnés par Jean-Claude Chevalard, autodidacte entreprenant qui se décrit lui-même comme un « orticien ». De préparations faites à la ferme pour des besoins locaux, le purin d’ortie et plusieurs autres confectionnés avec divers végétaux (prêle, fougère…) sont vite devenus objets de commerce à partir de ce qui ressemblait déjà à une petite industrie. Avant la loi d’orientation agricole de 1999 et le développement des activités de contrôle, les autorités ne s’en sont guère inquiétées. Jusqu’au moment où les ventes de ces produits par milliers de litres dans plusieurs jardineries ont été régulièrement signalées par les agents chargés du contrôle de routine de ces établissements. Cette mise en marché était parfois accompagnée de recommandations écrites visant des maladies ou des parasites très variés, au contenu visiblement fantaisiste. Conditionnées dans des bidons en plastique, les préparations portaient une étiquette très libre revendiquant principalement des propriétés fertilisantes. Elles étaient quelquefois conseillées sur les points de vente en mettant en avant des propriétés phytosanitaires, en particulier contre les pucerons. On était alors au tournant de l’an 2000. Différents courriers de mise en garde ont alors été adressés par la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) aux contrevenants, les avisant du fait qu’un produit non normalisé, n’ayant fait l’objet d’aucun contrôle ni d’aucune demande de commercialisation comme fertilisant ou produit phytosanitaire, ne pouvait être mis en marché. Ces envois de courrier sont attestés en 2002 (in Purin d’Ortie & Compagnie). L’obligation de non-publicité et les demandes de retrait des allégations de propriétés phytosanitaires du purin d’ortie ont été ressenties comme un nouvel interdit imposé par l’État, voire une provocation, qui a fait les choux gras des blogs alternatifs. Le sujet est brutalement venu sur la place publique en 2006 avec un événement sans rapport direct, à savoir le contact pris par les « Fraudes » avec un particulier qui faisait la promotion d’huiles essentielles destinées à être injectées dans le tronc d’arbres d’ornement, au prétexte de les guérir des maladies diverses qui les affligeaient. En quelques jours, cette opération banale, matérialisée par une simple audition, a déclenché une tempête médiatique animée par différentes associations de protection de la nature, de partisans de l’agriculture biologique ou de tenants des solutions dites naturelles. En quelques semaines, le mouvement a pris la tournure d’une véritable crise qui a pris de court les services du ministère de l’Agriculture. Beaucoup de journaux, même les plus sérieux, ont alors véhiculé des informations erronées sur les médicaments « naturels » et critiqué le bien-fondé des règles administratives. Simultanément, un véritable groupe de pression a semblé se former à l’Assemblée nationale avec plus de 60 questions de parlementaires au gouvernement… Cet épisode a été parfois appelé dans la presse la « guerre de l’ortie ». (...)

    • TSS 27 mai 2016 14:16

      @vigneron


       Je suis au regret de vous signaler que j’ai lu ,il y a longtemps(1950/55),

       chez mon grand père des articles concernant ce sujet sur le« chasseur

       français »et « rustica » .C’est donc plus ancien que vous le pensez ,mais 

       à l’epoque l’etat ne « foutait » pas son dans tout afin de recuperer des sous.

       regardez la bagarre sans fin de « Kokopelli » pour la survie des graines

       anciennes notamment avec Bourmeaux .Quand on sait que l’inscription

       au catalogue est de 2/3000€ par variété c’est une escroquerie... !!
       

  • Scual 23 mai 2016 09:29

    Samedi la marche mondiale contre monsanto a été un succès même si on ne peut pas parler de mouvement de masse. A Grenoble on était quand même plus d’une centaine.

    A noter que malgré tout ces problèmes judiciaires et les interdictions qui leur pendent au nez, Bayer est en train d’essayer de les racheter. Espérons qu’il s’agit d’acquérir des brevets et que ce n’est pas une action boursière de Bayer qui ferait alors du lobbying pour que les procès soient gagnés et qu’il n’y ait pas d’interdiction, entrainant une remontées des cours de l’action Monsanto.

    En tout cas si Monsanto est un monstre, il sera encore plus fort si Bayer l’absorbe.


    • ZenZoe ZenZoe 23 mai 2016 11:14

      @Scual
      Oui, le rachat de Monsanto par Bayer serait une très mauvaise chose pour la planète. En plus, Bayer étant une firme allemande, les consommateurs européens ont du souci à se faire.


    • aimable 23 mai 2016 12:10

      @ZenZoe
      a mon avis c’est bien le but de la manœuvre, monsanto devenir une société ue et non plus us


  • La hague (---.---.16.76) 23 mai 2016 12:18

    Monsanto va peut-être fusionner avec Bayer ? Le Capital change de pays comme quelqu’un qui change de chaussette tout les jours. Pour arrêter cette pollution mondiale et criminelle, il faut sortir
    des traités internationaux portant sur le libre-échange. Réaliser les accords rénovés de la charte de la Havanne de 1948. Vive la Démondialisation du système néolibéral ! ! Le pardem propose des solutions : http://pardem.org/le-parti/lettre-d-information/361-lettre-n-5-la-mondialisation-a-ete-concue-pour-detruire-la-democratie


  • Odin Odin 23 mai 2016 12:43

    Il n’y a pas, à ce niveau, de sociétés US ou de l’UE, elles sont mondialisées. L’éventualité d’un rachat de Bayer pourrait se réaliser en raison des plaintes croissantes contre Monsanto.

    Ce rachat n’aurait pour objectif que les actifs de Monsanto et que les multiples plaintes ne puissent se retourner contre Bayer.

    C’est, à mon avis, sur quoi travaillent les équipes juridiques de ces deux empoisonneurs mondiaux.

    Quant à l’arrêt de ces poisons dans notre environnement, on peut rêver, l’industrie pharmaceutique veille au grain.

    Pour éviter les directives de Bruxelles sur le sujet, il n’y a pas 50 solutions, il faut sortir de l’UE 


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 23 mai 2016 13:06

      @Odin

      « Ce rachat n’aurait pour objectif que les actifs de Monsanto et que les multiples plaintes ne puissent se retourner contre Bayer. »

      C’est ce que je pense aussi, mais ça parait tellement cousu de fil blanc que je n’ai pas osé l’évoquer dans l’article.

  • vesjem vesjem 23 mai 2016 15:50

    Le problème avec ces produits toxiques, c’est que les populations, par manque quasi total d’esprit de déduction dans la durée, n’imaginent même pas la relation implicite de l’ingurgitation de ces produits chimiques avec le cancer qu’ils vont développer un jour.
    La plupart de gens est tout juste capable de faire la relation entre une intoxication alimentaire spontanée et l’indisposition digestive aigüe qui s’en suit. 


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 23 mai 2016 21:30

    Et si l’humanité devait produire sa propre ruine ? 


    Tout le monde connait la surproduction des médicaments aussi inutiles que nuisible à la santé, tout le monde sait que l’alimentation est du pur poison du fait que l’agriculture biologique ne peut être envisagée nulle part parce que la planète entière est plus que pourrie, tout le monde sait mais tout le monde accepte !

    Aujourd’hui avec le plus grand foisonnement des moyens de propagande, on constate bizarrement que plus on dénonce et plus les fléaux se répandent plus librement ! 

    C’est comme pour les grands voleurs des richesses nationales, plus on jactasse hypocritement sur la télé, plus les discours politiques abondent et plus les fortunes illégitimes se gonfflent !!! 

  • Old Dan 24 mai 2016 01:15

    Quel est l’intérêt humanitaire de MONSANTO ?
    Sulfater le Sénat et les sénateurs qui ont refusé l’interdiction des néonicotonoïdes...

     [ et perpétué la destruction des coraux pour un usage industriel ! ]


    • vigneron 24 mai 2016 11:21

      @Old Dan
      L’intérêt humanitaire ? 

      Ben, juste un exemple. Voilà sans doute 8 ou 10 000 ans que l’humanité se battait contre un truc qu’on appelle communément chiendent. Un jour est arrivé le glyphosate, dans les années 70. Et tout, je dis bien tout, a changé. Qui n’a pas connu une terre colonisée, envahie, stérilisée par le chiendent ne comprendra pas ce que je dis.

  • alanhorus alanhorus 24 mai 2016 13:38

    Naïvement je pose la question : y aurait il un rapport entre monsanto et les chemtrails ?

    https://www.youtube.com/watch?v=KrQttj4eNGs

    https://www.youtube.com/watch?v=ZzlQwuLfCGk


  • BOBW BOBW 24 mai 2016 19:54

    Ce n’est pas « Monsanto »qu’on devrait l’appeler mais Monsatanas !! smiley


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