samedi 22 octobre 2016 - par Robert Bibeau

L’Allemagne et la Deutsche Bank sont dans l’œil du cyclone

 Prenez la peine de vous informer à propos des difficultés financières de l’Allemagne, la troisième économie mondiale. Ce qui se passe là-bas sera bientôt le lot des pays occidentaux.

Depuis plusieurs jours les médias financiers s’émeuvent des difficultés des banques allemandes. Une vidéo du réseau Le Fil de l’Actualité propose une explication qui obscurcit plus qu’elle n’éclaircit le prétendu mystère de la faillite imminente de la Deutsche Bank, l’une des plus grandes banques d’Europe (1). Pourquoi et comment en est-elle arrivée là ?

 

La Deutsche Bank en difficulté

Ce n’est pas en scrutant les opérations bancaires et boursières journalières de la Deutsche Bank que vous découvrirez le motif de sa faillite appréhendée. En effet, cet examen critique des opérations de la banque allemande laisse entendre que la banque aurait pu agir autrement d’où la conclusion de la présentatrice de l’émission à l’effet que les gouvernements devraient légiférer pour contrôler les banques et les empêcher de spéculer et de mener des opérations boursières trop risquées comme celles des « subprimes » en 2007. Mais si une banque se voyait soudainement empêcher de prêter l’argent de ses épargnants, elle ferait faillite immédiatement plutôt que dans cinq ans.

Reprenons point par point le raisonnement qui nous est présenté dans cette vidéo du webmagazine Le Fil d’Actualité afin d’en démontrer l’inanité.

« La Deutsche Bank possède un capital de 17 000 milliards de dollars US en placement (prêts), pourtant elle enregistre une perte de 7 milliards de dollars cette année, au motif que la Banque Centrale Européenne, imposant un taux directeur à zéro pour cent, rend le prêt d’argent peu payant, forçant ainsi la Deutsche Bank à des placements boursiers mieux rémunérés, mais aussi plus risqués. Pire, le gouvernement des États-Unis poursuit la banque allemande pour un montant de 15 milliards de dollars pour son implication dans l’arnaque des « subprimes » en 2007-2008 aux É.-U. Du capital à prêter la Deutsche Bank en a à satiété puisque l’Allemagne a un excédent commercial de plusieurs milliards de dollars chaque année (272 milliards de dollars en 2015) ». L’analyste poursuit sa fumisterie en disant qu’il y a trop d’épargne en Allemagne et pas assez d’emprunts ce qui est démentit par les chiffres publiés par le FMI qui démontre que l’endettement atteint des niveaux record dans tous les pays de l’hémisphère nord, y compris en Allemagne (2). Ce qui manque aux investisseurs Allemands ce sont des occasions d’affaires dans lesquelles investir leur capital bancal. Il n’y a nulle part où cette banque puisse prêter cet argent sans risquer de le dilapider – car le problème ce n’est pas la « financiarisation ou la monétarisation » de l’économie « irréelle » (sic) comme l’écrivent les économistes, le problème c’est l’étranglement de l’économie capitaliste. Le problème ce sont les marchés anémiés, sans solvabilités, que les « vautours » financiers s’arrachent faute d’autres proies à dépecer. Le capital est disponible à profusion, mais il ne parvient plus à se valoriser – à s’investir « profitablement », ce que les économistes marxistes appellent « l’accumulation capitalistique » – d’où les banquiers – ces argentiers de métiers – sont contraints de lui imposer une circulation forcée à travers le circuit financier qui ne peut que se dégrader au point d’imploser. Car contrairement à ce que prétendent les économistes gauchistes la circulation financière du monétaire ne crée que valeurs boursières imaginaires, via une circulation parasitaire qui accapare une part croissante de la plus-value aux dépens du secteur productif de l’économie (industriel – construction – primaire – transport). Mais attention, ce phénomène n’est pas apparu au stade ultime impérialiste du mode de production capitaliste. Cette pratique existait dès l’origine de ce mode de production, la phase impérialiste là simplement exacerbée jusqu’à le faire imploser. 

 

Pourquoi l’Allemagne est-elle dans l’œil du cyclone ?

L’Allemagne est dans l’œil du cyclone parce que l’économie allemande est prospère et la plus moderne, la plus robotisée, du monde. L’économie allemande est celle qui a atteint la plus forte composition organique en capital (Capital fixe/Capital variable), ou, si vous préférez, les immobilisations allemandes divisées par la rémunération des prolétaires allemands. Dans une économie nationale, la valeur marchande produite (valeur ajoutée = Va) par rapport au capital investi donne un indice du niveau de productivité de l’économie. La formule va comme suit : (Va/ (Cc = Immobilisation) + (Cv = rémunération)). De ce point de vue l’économie allemande est très performante, car c’est une économie fortement mécanisée et robotisée, ayant donc une forte productivité. En conséquence, c’est aussi l’économie qui connait la plus forte baisse de son taux moyen de profit. La loi de la baisse tendancielle du taux de profit se lit comme suit : « Lorsque la composition organique du capital augmente plus rapidement que le taux de plus-value, le taux de profit baisse » (Karl Marx).

Ainsi, des calculs récents montrent qu’en Allemagne la productivité du travail salarié plafonne alors que le taux de plus-value (Valeur ajoutée = Va) diminue pour l’ensemble de l’économie tout comme aux États-Unis (3). Pire, quand le taux de plus-value diminue ceci signifie que le capital ne parvient plus à se reproduire en quantité suffisante pour se régénérer et pour croitre et c’est un indice de la déchéance du mode de production capitaliste. C’est ce processus que l’on appelle le stade impérialiste du mode de production capitaliste et il survient d’abord dans les économies les plus en pointe, les plus performantes. La phase ou les contradictions inhérentes à ce mode de production, pleinement développées, en paralyse l’expansion et en provoque l’attrition. Rien à voir avec l’apparition du « capital financier  », la pseudo « financiarisation et la monétarisation » de l’économie, ni avec la « monopolisation et la socialisation de la production », ni avec « l’exportation de capitaux à la place des marchandises » qui sont simplement des symptômes, des conséquences de la décadence et non sa substance. 

Examinons une citation de Lénine tirée de son livre « L’impérialisme stade suprême du capitalisme  ». Lénine écrit «  Traduit en clair, cela veut dire que le développement du capitalisme en est arrivé à un point où la production marchande, bien que continuant de « régner » et d’être considérée comme la base de toute l’économie se trouve en fait ébranlée, et où le gros des bénéfices va aux « génies » des machinations financières. À la base de ces machinations et de ces tripotages, il y a la socialisation de la production ; mais l’immense progrès de l’humanité, qui s’est haussée jusqu’à cette socialisation, profite… aux spéculateurs ».
Lénine adopte ici une position réformiste, au même titre que les analystes du Fil de l’actualité qui prétendent que machinations et tripotages de la part des spéculateurs financiers sont les causes de la crise systémique du capitalisme en phase impérialiste, une phase différente du « capitalisme classique » disait Lénine (4).

Appliquons ces principes à la faillite imminente de la Deutsche Bank. En plaçant leur capital financier, dans des prêts risqués – sulfureux, les banquiers allemands n’ont pas tripoté – ils n’ont fait que leur devoir – ce qu’ont fait les banquiers du monde entier ; car bien peu d’occasions d’affaires « profitables » s’offraient à leur sagacité affamée. S’ils ne l’avaient pas fait, leur banque aurait déjà périclité. Les banquiers et les spéculateurs boursiers ont été forcés par les lois du système économique et financier à ces opérations risquées puisque tout autre chemin de valorisation du capital (financier, monétaire, ou autres appellations) leur était fermé. À la prochaine occasion, ils devront récidiver. Aucun système de contrôle gouvernemental – aucune règlementation étatique capitaliste – ne pourra jamais empêcher le capital de tenter de se frayer un chemin au sein de la superstructure financière dans une veine tentative de fructifier, objet ultime de son existence. Ce phénomène n’a rien à voir avec la « socialisation de la production » proclamée par Lénine. Il ne faut jamais prendre la conséquence pour la substance.

 

Pour conclure

L’explication ultime de la crise de la Deutsche Bank ainsi que des crises qui secouent le système financier capitaliste réside dans le procès de production (l’infrastructure sur laquelle repose la superstructure) jamais dans les rapports de production, jamais dans la responsabilité de tel ou tel agent économique fonctionnaire du capital. Les malversations des banquiers allemands ne fournissent pas le motif de la faillite de la Deutsche Bank, elles sont simplement la réaction de survie que ces banquiers ont imaginée pour sauver leur institution tout comme les autres banquiers de la Cité et de Wall Street l’ont fait et le referont. La solution à la crise systémique du capitalisme n’est pas de règlementer ou de tenter de contrôler l’activité des banquiers, c’est de détruire le système bancaire capitaliste et l’ensemble du mode de production capitaliste ainsi que l’État capitaliste – son État-major – qui ne pourra jamais sous aucune condition être redressée n’en déplaise aux réformistes et aux opportunistes.

À l’échelle internationale, les déboires de la Deutsche Bank démontrent que l’Allemagne se retrouve à nouveau aujourd’hui à la croisée des chemins au sein de l’économie européenne et mondiale. Son développement économique la place en opposition à l’expansion du capital américain, du capital chinois, du capital russe en Europe centrale. Les alliances impérialistes se redessinent. D’un côté la Russie resserre ses liens avec la Chine, le Royaume-Uni aussi. La France resserre ses liens avec l’Amérique tandis que l’Allemagne, isolée, tente de rassembler les pays de sa sphère d’influence européenne.

La classe prolétarienne n’a rien à faire dans ces galères impérialistes mortifères qui courent à la guerre et elle doit bien comprendre ces dispositions géopolitiques – refusée de prendre partie dans ces conflits inter-impérialistes et conservée ses énergies pour le marathon final. 

 

  1.  https://www.facebook.com/lefildactuofficiel/videos/1219085291466646/
  2.  http://www.les7duquebec.com/7-au-front/lendettement-mondial-gravit-de-nouveaux-sommets/
  3.  http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/le-taux-de-profit-aux-etats-unis-1948-2015/
  4.  http://www.les7duquebec.com/7-au-front/centenaire-de-limperialisme-stade-supreme-du-capitalisme-de-lenine/

 



68 réactions


  • gimo 22 octobre 2016 10:46

    Il y a belle lurette que l’argent n’est + une façon d’échange économique mais une mafia de la triche
    organisée avec la complicité des politique que cela finisse mal..... rien d’etonnant comme les politiques sa soeur jumelle son dans la phase finale les citoyenes du monde doivent se réveiller sinon
    c’est leur maheur de ce but final  qui est de dominer le monde pour etre des califas avec leurs ésclaves attitrés

    pov merde de ces humains qui ont que de la rapine animale en eux et non de l’intelligence
    humaine ’’des parasites    el que camina male termina male ....
    ... el che


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 15:12
      @gimo

      Je ne suis pas d’accord avec vous Gimo

      1) La race humaine ce n’est pas d’abord cela que vous décrivez - vous n’en présentez que la facette capitaliste

      2) Non ces capitalistes ne visent pas particulièrement à dominer - Ils dominent parce que c’est leur job de reproduire le capital

      3) C’est en mettant fin à la reproduction élargie du capital que l’on mettra fin à leur règne




    • gimo 22 octobre 2016 17:05

      @Robert Bibeau BONJOUR
      c’est leur job de reproduire le capital ??????????
       
      LE CAPITALE mot trompeur four- tout bien possédé ou non bien acquis
      = argent  papier wc échangeable  l’argent est un leurre faits pour les cupides par des filous voleurs ...... seule la créations de bien pour vivre est une richesse ......Qui dés lors peut etre acheter avec le papier wc argent ....ok ..ok.... qui fabrique ce papier wc  !!! le voleur est passer par là :: !! QUelle production a ete faites nada : !!!! jeu de dupe DANS LE SEUL BUT DE ACQUERIR DES BIENS D’AUTRUIS

      les guerres et autre artifices...... le but de ce monde depuis la guerre du feu c’est accaparer
      les bien des autres depuis la guerre du feu
      possédé POSSédé je suis POSSEeeeeeeedé-------         STOP !!!! ON DECEND DU TRAIN ... STATION - CIMETIERE

      LE PIRe c’est une personne qui gueule et s’exclame   anti capitaliste va de suite mettre ces 100€ a la banque pour que sa lui rapporte 1%
      TRISTE HUMAIN le papier wc les a rendu fou !!!!!!!!


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 23:09
      @gimo

      Bone chance dans votre détresse Gimo Papier WC vous croyez vraiment ??? - pas utilisé du moins j’espère !



    • Et hop ! Et hop ! 23 octobre 2016 04:06

      @Robert Bibeau : «  1) La race humaine  »


      Il n’y a pas de race humaine, il y a l’espèce humaine ou le genre humain, et DES races humaines.


    • Et hop ! Et hop ! 23 octobre 2016 04:09

      @Robert Bibeau : «  1) La race humaine  »


      Dans la langue française, et selon la classification de Liné, il n’y a pas de race humaine, on parle de « genre humain » ou d’espèce humaine, et de races humaines (comme chez tous les mammifères).


    • gimo 23 octobre 2016 10:55

      qu@Robert Bibeau
       MERCI Robert pour votre souhait de  suelte chance
       je suis pas en detresse mais heureux libre et économiquement
      indépendant j’ai une petite fortune sans passer une seule fois en banque(pret ) ni par l’Etat ni la drogue retraite de 185 € par mois 
       sans pour autant voler personne ce n’est point ma nature
       lucite de ce jeu de duperie en court- cercuitant le systeme
       Bien sur il faut en etre capable et lucide 1... connaitre les filouterie des humains 2.. les .evite les pièges pseudo economiques de rapine embrouillées..pour faire savent pour faire des pigeons..et moutons voire subprime
      mon souhait est de faire comprendre au autres de changer de route....et reinventer une autre façon de voir l’economie de orfevre.... ne plus croire au pere noel idem la

       ( ils vivront en société à condition que ce soit un jeu de dupes...... de mon ami
      Friedrich Wilhelm Nietzsch )...... merci......

      la lucidité
      en ce monde de tarés cupide est la........ 1... vraie richesse ......ça c’est de moi

      ps :.......l’economie et une vraie chose ; mais a donner des mauvaises idées a des filous
      etant sont socle piedestal la tromperi pour s’accaparer des reveurs
      merci de lire


    • gimo 23 octobre 2016 11:01

      @gimo

      . ne plus croire au pere noel idem la....... poliTique ... pardon de cet oubli 
       LA POLITIQUE IDEM


  • zygzornifle zygzornifle 22 octobre 2016 10:55

    Pas grave la France va renflouer grâce au vice chancelier Hollande laquais de Merkel .......


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 15:14
      @zygzornifle

      La France ne va pas renflouer la banque Allemande monsieur car la France n’aura pas assez de capitaux pour renflouer ses propres banques en faillite

      Ce n’est pas une question nationale monsieur c’est l’hécatombe internationale



    • Croa Croa 23 octobre 2016 18:20

      À zygzornifle,
      Ma foi ça risque ! smiley
      *
      Sinon cette banque a suffisamment d’or pour se couvrir. Elle n’a qu’a en vendre une partie ! (Bon il est au USA je pense mais c’est bien à Elle ! Elle peut donc en vendre CQFD !)


  • Zolko Zolko 22 octobre 2016 11:39

    mouais ... j’ai une autre explication : les échanges commerciaux extra-Européens sont à peu près neutres, c.à.d. que l’Europe (la zone €uro en fait) importe autant qu’elle exporte. L’Europe importe beaucoup de matières premières, énergie en tête, et exporte beaucoup de produits manufacturés à haute valeur ajoutée.
     
    Mais les échanges commerciaux intra-européens sont très déséquilibrés, certains pays ont des déficits énormes et l’Allemagne a des excédents énormes. Cela a toujours existé et a toujours été compensé par des dévaluations, ce qui enchérissait les produits Allemands et équilibrait les balances commerciales.
     
    Mais, avec l’€uro, ce mécanisme a disparu, et il est compensé par des « avoirs », gérés par la BCE, appelés Target2 je crois. L’Allemagne ayant des excédants énormes, elle a trop d’argent à sa disposition, qu’elle gare dans ces banques, et la Deutsche Bank en tête. L’Allemagne avait tellement de sous en trop qu’elle l’a longtemps investi dans d’autres pays Europées – Grèce, Italie, Espagne – qui se sont forcément retrouvés en défaut de payement. Mais au lieu de laisser les banques Allemandes perdre leurs investissements spéculatifs, les prêts des banques Allemandes ont été reprises par les pouvoirs publics sur argent public.
     
    Par ailleurs, l’ego des Allemands a voulu qu’ils jouent avec les grands, et donc la Deutsche Bank, avec l’énorme montant de fric à leur disposition, a joué à la bourse plus que n’importe qui. Avec l’implosion du système financier en 2008, la DB ne peut plus se débarrasser de son portefeuille de produits pourris, et doit les faire rouler alors que les rendements mirobolants de l’époque ont disparu.
     
    Du coup, la DB se retrouve emmêlé dans une montagne de produits dérivés dont plus personne ne veut, avec des rendements nuls, mais avec toujours des clients qui demandent des intérêts et même des gouvernements qui leurs mettent des amandes records. En gros, la Deutsche Bank est une banque pourrie, qui aurait du faire faillite depuis longtemps, mais étant une banque « systémique » on ne peut pas la laisser couler, mais en même temps avec les leçons que le ministre des finances Allemand a donné à la Grèce et l’Italie, l’Allemagne ne peut pas la sauver sur finances publiques. Si l’Allemagne laisse couler la DB, cela créera un séisme financier, si elle la sauve, cela créera un séisme politique.


    • goc goc 22 octobre 2016 12:36

      @Zolko
      entièrement d’accord sur cette analyse

      par contre on attend l’écroulement de la Db depuis 15 jours déjà, et là ça ne tombe toujours pas. Mystère !
      quelles sont les manipulations qui se déroulent en douce

      peut-être même la DB a aggravé et caché sa situation réelle, histoire de faire baisser son amende en faisant peur aux ricains


    • izarn izarn 22 octobre 2016 12:55

      @goc
      Bof : Le mensonge ordinaire du Système.
      Merkel dit qu’elle ne renfloue pas la DB, mais elle le fait par derrière...
      Ou alors c’est le valet de Goldman Sachs à la BCE (Crédit illimité aux banques : T’as raison coco !) qui le fait par derrière...Sans le dire. Parceque l’euro finirait à 0,5 $
      Voila l’explication du silence de mort....
      C’est tout !
      Pas de miracle.
      La DB n’est qu’une bad bank, remplie à raz bords d’actifs pourris.
      Elle est morte, mais elle reste debout sur son squelette...
      Morte vivante si ça vous rassure...


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 15:25
      @Zolko
      En gros vous décrivez exactement ce que je décris mais en vous tenant à la surface des choses... ce qui étant à la porté de tous je n’ai pas souhaité radoté... les journaux à la solde sont remplis de ces pseudos analyses qui sont de fait des DESCRIPTIONS pas des EXPLICATIONS.

      vOUS ÉCRIVEZ  : « Mais au lieu de laisser les banques Allemandes perdre leurs investissements spéculatifs, les prêts des banques Allemandes ont été reprises par les pouvoirs publics sur argent public. » 

      Ca n’existe pas de l’argent public monsieur ce qui existe ce sont des capitaux monétaires empruntés par le privé ou par le secteur public = ce sont les mêmes capitaux avec la même fonction économique mais dépensé par des gens du public ou du privé so What ?

      De fait ILS NE PEUVENT PAS SAUVER LA DEUTSCHE BANK - C’EST IMPOSSIBLE - On ne parle pas de la Grèce ici on parle de l’Europe en entier 

      Le séisme politique ne viendra pas du sauvetage de la Deutsche par l’injection d’argent par la BCE - d’ailleurs le Qatar et la Chine viennent de se dire intéresser à injecter de l’argent dans la deutsche alors  pas besoin de la BCE - Mais tous ensemble ils ne pourront pas sauver la Deutsche - SAUVER LA DUTSCHE CE SERAIT SAUVER LE MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE

      Et ce n’est pas possible - tout ce qu’ils peuvent faire c’est de gagner encore du temps et remettre la faillite à plus tard.


       

    • Alren Alren 22 octobre 2016 17:16

      @Zolko

      les échanges commerciaux extra-Européens sont à peu près neutres, c.à.d. que l’Europe (la zone €uro en fait) importe autant qu’elle exporte.

      On ne peut parler globalement des exportations européennes si l’on veut comprendre la situation de la DB.

      Certains pays d’Europe sont déficitaires alors que d’autres, et cela concerne surtout l’Allemagne, sont excédentaires.

      Et que s’est-il passé pour ces derniers ?

      Eh bien, en échange des marchandises dont la valeur est issue du travail, ils ont été payés par une monnaie complètement déconnectée de l’économie vraie, le dollar.

      Lequel est émis à flots par les USA pour camoufler le fait que sa production industrielle et agricole n’est pas concurrentielle face à celle d’autres pays. Lesquels se partagent en deux catégories : les pays à bas coût de main d’œuvre dont la Chine en premier lieu, malgré les défenses douanières édifiées unilatéralement mais aussi les pays dont les produits séduisent davantage que les locaux. C’est le cas pour l’Allemagne (et aussi encore le Japon dans certaines « niches », voire la Corée du Sud)

      Le meilleur exemple de cette préférence pour le produit étranger est l’engouement, partagé d’ailleurs par d’autres pays, pour les voitures allemandes haut de gamme. Cela n’a pas toujours été ainsi, mais il est bien loin le temps où les « balles américaines » circulaient en France dans les lieux de prestige comme Deauville ou St-Tropez !

      Cette faiblesse intrinsèque de son économie a été masquée, avec l’accord des gouvernements étrangers vassaux ou obligés des USA, par une émission démente de dollars et de Bons du Trésor qui ne seront jamais remboursés en valeur réelle alors que les produits fournis en échange étaient, eux, de valeur réelle, appuyée sur le travail.

      Ceux qui recevaient ces dollars ou valeurs ont cru que « comme avant » ils leur permettraient d’acheter de confortables rentes sur l’économie réelle. Sauf que l’économie réelle même si elle croît régulièrement n’a pas le volume nécessaire pour satisfaire l’appétit de profit des possédants.

      L’image illustrant ce phénomène est fournie par les démographes à propos de l’Inde ou la Chine où l’on préfère avoir à la naissance des garçons plutôt que des filles. Grâce aux progrès de la génétique, on peut provoquer de nos jours des avortements quand les parents apprennent que l’embryon est XX au lieu de XY. Le résultat est que dans vingt ans il y aura dans certaines régions quatre hommes à marier pour une femme. Il est facile de prévoir que trois resteront célibataires !

      Comme toujours quand des possesseurs de capitaux sont en concurrence pour un achat, ils font monter les prix, que ce soit celui des actions en Bourse, des parts dans les starts-up ou des œuvres d’art.

      Mais le profit que ces produits peuvent offrir restent limités (parfois même illusoires) par la dure réalité de la concurrence et de la production de masse robotisée. Aussi, en pourcentage des sommes investies, il diminue inexorablement à mesure que l’inflation monétaire qui permet aux USA de donner le change augmente, créant toujours plus de monnaie de singe.

      Pour servir des intérêts à leurs actionnaires et déposant toutes les banques ont consenti des prêts à risque et pas seulement la DB. Celle-ci était simplement plus riche que les autres, donc encore plus aventureuse.

      Mais comme le disait Lénine, les faits sont têtus et la réalité économique est un fait.

      Un jour, comme un lendemain de fête, elle impose sa grisaille.


    • mimi45140 22 octobre 2016 20:34

      @Zolko
      Votre explication correspond à mon ressenti , mais me rend encore moins optimiste pour la suite.


    • Zolko Zolko 22 octobre 2016 22:41

      @Robert Bibeau : mais en vous tenant à la surface des choses... ce qui étant à la porté de tous je n’ai pas souhaité radoté
       
      aaaaahhhh, si vous voulez entrer dans le fond des choses, l’explication est encore plus simple : cela s’appelle les intérêts manquants. Ce n’est pas le capitalisme qui est en cause mais l’usure, le prêt d’argent avec intérêts. Votre explication qui vient de Marx, j’y crois pas : la croissance infinie dans un monde fini n’est pas possible, et nous touchons aux limites. Ca c’est le fond de l’affaire, qui touche le monde « occidental » en général. Mon explication concerne le cas particulier de la Deutsche Bank.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 23:18
      @izarn

      Vous ne deviez pas détourner une analyse scientifique et en faire un pleurnichage émotif irrationnel et futile.

      La DB est une banque comme les autres et pas du tout une Bad Bank. Elles sont toutes remplies d’actifs pourris

      La question devient donc POURQUOI LES ACTIFS SONT-ILS TOUS POURRIS ??
      La DB en a plus parce que cette banque flotte - navigue dans une des économies les plus prospère du monde

      Alors pensez à ce que ce doit être dans les autres banques - dans les banques américaines - dans les banques anglaises ???

      Idem pour le Japon ses banques et son endettement national = 255% de son PIB la Grèce est à 185% si vous ne le saviez pas

      Alors un petit effort = on fait de l’analyse matérialiste dialectique = CONSEIL = RELIRE LE TEXTE DE RÉFÉRENCE CI-HAUT ( smiley




  • tf1Groupie 22 octobre 2016 12:39

    C’est vraiment n’importe quoi.

    Le problème c’est que la deutsche bank est menacée d’une amende de 14 milliards de dollar.

    Et pendant le même temps toutes les banques européennes sont fragilisées par les taux bas.

    Mais Bibeau en profite pour nous asséner ses theories marxistes pour neuneus.


    • izarn izarn 22 octobre 2016 13:27

      @tf1Groupie
      Si 14 milliards est capable de faire capoter la DB, c’est que ses fonds propres sont dérisoirement bas. 14/14 000 milliards, ça fait 0,001% de fonds propres !
      C’est la BRI qui doit etre contente, avec ses 9% smiley
      Je crois que c’est un alibi arnaque, comme le cas Kerviel...
      La DB est croulante et en faillite technique depuis 2008....Comme certaines banques française depuis 2008, qui grace à une bad bank cachée de Sarkosy, ont été renflouées par l’argent public (Environ 600 milliards de dettes suppémentaires) Je ne parle meme pas des centaines de milliards de $ venus de l’hélicopter money de la Fed à l’époque...
      Détails sur : http://www.renovezmaintenant67.eu/
      C’est curieux la City se casse de l’UE et la DB croule...Etrange coincidence !
      Vous avez dit bizarre ?
      Ma thèse : Les rats quittent le navire....
      Il y a encore des zombies qui croient que les banquiers de la City vont migrer à Francfort !
       smiley


    • SamAgora95 SamAgora95 22 octobre 2016 13:46

      @tf1Groupie

      La Deutsche bank et menacée d’une amende car les Américains cherchent à la faire tomber, cela est cohérent avec leur théorie mise en ouvre de façon active depuis le 11 septembre 2001....à savoir la renaissance par le chaos généralisé....On ne crée pas un nouveau système sur les fondations de l’ancien, il faut donc tout casser...c’est la façon de faire des néo-cons, bien évidement eux ne seront jamais impactés par leur projet destructeur. 

    • tf1Groupie 22 octobre 2016 15:04

      @izarn

      A vous écouter la Deutsche Bank pourrait encaisser 100 milliards de pertes sans faire faillite, intéressant.

      Et tout ce qui se passe aujourd’hui, « en même temps que la City se casse de l’UE » est un complot ?

      Un peu comme SamAgora qui nous mélange le 11 septembre et la crise bancaire.
      On est créatif ici.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 15:28
      @tf1Groupie

      Groupie

      relis l’article je fais mention de ce 14 milliards mais 14 milliards n’explique pas 152 milles milliards

      Comment une coquille de noix peut - elle plomber un cuirassé  ??? 


      Retourne étudier l’économie politique Groupie - groupie de qui Adam Smith ???


    • Doume65 22 octobre 2016 18:45

      @Robert Bibeau
      « je fais mention de ce 14 milliards mais 14 milliards n’explique pas 152 milles milliards »

      De plus ces 14 milliards se transforment en 5,2 milliards Vous êtes en retard, les gars !


    • V_Parlier V_Parlier 22 octobre 2016 22:51

      @SamAgora95
      L’amende doit relever en effet de cette « stratégie ». En revanche, pour qu’elle seule suffise c’est que ça va déjà bien mal.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 23:05

      @SamAgora95

      Difficile à admettre cette phrase Vous écrivez « les Américains cherchent à la faire tomber, cela est cohérent avec leur théorie mise en ouvre de façon active depuis le 11 septembre 2001 »

      Nombre de lecteurs oublient ou ne savent pas que nous vivons sous le capitalisme à son stade ou phase ou étape ou ... impérialiste. CE QUI SIGNIFIE D,ABORD une intime imbrication - un réseautage étroit de toutes les grandes banques du monde -interrelations - investissements conjoints multipartites dans un grand nombre de projets - trust multinationaux -tout est lié.

      En clair les USA seraient e train de faire sauter leur propre économie pour récupérer 14 ou 5 ou 4 milliards de dollars et provoquer une dépression pire qu’en 1929 ?!... 

      Pas intelligent les banquiers américains mais pas fou non plus. Laissez de côté vos théories ésotériques du COMPLOT ET DU GRAND MANITOU. On parle science économique ici.

      Prenez ces déclarations de Merckel disant que son gouvernement ne renflouera pas la deutsche Bank  ???? Et vous la croyez  ??? Ridicule - si vous la croyez aller vous promener ailleurs - on parle science économique ici

      La question est bien de savoir à qui est destinée la déclaration de la Merckel ??? RÉPONSE à ceux qui poursuivent la Deutsche pour 14 ou 5 milliards et qui croit que l’État Allemand interviendra et paiera la rançon 

      Mais ces gens la à Wall Street ne courent pas après 14 ou 5 milliards - Ils ont un message pour le capital allemand à travers cette poursuite anecdotique qui n’explique absolument pas la crise systémique du système bancaire mondial

      Réfléchissez à tout ceci messieurs les économistes en herbes et on s’en reparle la semaine prochaine ou nous analyserons la LOI DU MARCHÉ ET LA LOI DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE

       

  • HELIOS HELIOS 22 octobre 2016 13:19

    ... je pense, sans en etre certain, ni que ce soit la réponse unique, que le problème vient du système de production qui s’est,comme il se doit, adapté a la maximisation de l’équation profit/production ce qui a marginalisé tout autre solution et qui au passage a les effets cités par l’auteur.


    Que le systeme soit capitaliste ou pas, l’objectif est bien de satistaire aux besoins du tissu economique sur lequel se developpe la banque et donc les capitaux productifs.
    Or, entre produire peu a forte marge -laissant une pénurie artificielle- et produire beaucoup a faible marge.... l’équilibre s’est etabli et la marge comme la croissance d’ailleurs se sont anémiées.

    qui va acheter une machine a laver alors qu’il y en a déjà une dans la cuisine, une dans la sdb et une au garage ?
    Le luxe, la mode, l’obsolescence programmée sont des artifices pour retarder ce mécanisme, mais comme le dit l’auteur... où peut-on investir pour retrouver une activité rentable ?

    Les etats unis sous Kennedy avaient a leur époque bien imaginé et anticipé ce probleme en se lançant a la course a la Lune... ce qui a englouti des montagnes de capitaux et nettoyé les ecuries d’Augias -comme la DB par exemple-, et au passage ouvert de nouvelles technologies gourmandes et salvatrices.

    Plus recemment, les etats unis toujours, se sont lancés dans une grande mystification -pas toujours a tort, mais réelle- en faisant la guerre en Yougoslavie, a l’Irak, l’Afganistan... sont passé a deux doigts de l’Iran qui a reussi a tirer son epingle du jeu -ils sont pas cons ces iraniens- et se sont rabattu sur la Syrie... l’objectif de base restant le même c’est a dire employer les montagne de capitaux scripturaux qui les encombrent.

    Les Google et autres Apple sont bien installés maintenant et leur dépenses utiles ou inutiles se tassent, il manque un serieux coup de pouce a des dépenses somptuaires et liberatoires

    Rappellons que le fait que la chine ait absorbé un epais matelas de dollars, tous aussi virtuels, n’a fait que ralentir le processus, mais ce dernier reste helas tres actif.

    L’Allemage et les allemands ne sont que de petits comptables plus ou moins egoistes qui n’ont pas compris que la DB pourrait se sauver en « perdant » de l’argent dans le renflouement des dettes des autres pays de l’UE... au passage rappellons que sa richesse provient des bénéfices qu’elle fait chaque fois qu’un européen achete du made in Germany, donc ce renflouement serait legitime....

    L’Allemagne pourrait aussi se sortir, et avec elle toute l’Europe, de ce mauvais pas en ouvrant une ou deux grandes causes dont les effets seraient notablement plus interressant et a l’inverse de ce qui se passe actuellement... par exemple...
    - suivre la demande de JL Borloo et créer quelques régies nationales africaines qui installeraient dans toute l’Afrique des reseaux d’electricité, d’eau et d’egout... la depense serait phenomenale, mais l’impact sur les comptes, l’ecologie, l’immigration et la noblesse de la chose serait sans commune mesure avec tout ce qui a été fait... et reproductible avec la santé (hopitaux)... les équipements et infrastructures etc... notons que la chine et les US pourraient faire la même chose en Asie....


    Mais tout cela est un rêve, un mauvais rêve car les 17 000 milliards de la DB n’existent pas, seule la masse M3 a un sens, sauf qu’elle appartient aux sans dents, ceux qui ne bouclent pas les fins de mois, a Paris, comme a Berlin !!!

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 15:32
      @HELIOS

      DÉSOLÉ HELIOS vous commettez la même erreur que tous les petits bourgeois européencentriste

      qui regarde le monde entre la Méditerranée et la Pologne - le monde est bien plus grand que cela et dans la plupart des pays du reste du monde y a pas 3 laveuses par maison y en a pas une seule

      Alors élargissez vos horizons et reprenez votre analyse depuis le début

      Merci



    • HELIOS HELIOS 22 octobre 2016 15:42

      @Robert Bibeau

      je suis effectivement un tres mauvais rédacteur, je n’ai pas su exprimer qu’au dela de notre eurocentrisme -non pas politique- mais economique la DB et nous,, pourrions nous en sortir en nous ouvrant sur le monde, l’Afrique en particulier.

      Mais helas, je n’ai pas comme vous une vision globale, ma petite tête est incapable d’integrer toute votre vision mondialisée... désolé encore une fois... l’exemple des machines a laver, -exemple appliqué a l’Europe- ne me semble pas suffisament expressif pour que vous le preniez comme une image a généraliser.

      Je me demande quand même s’il ne faudrait pas que vous preniez plus de temps pour lire les contributions des commentateurs dans leur integralité.....

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 22:51
      @HELIOS
      Je m’excuse si je vous ai blessé.

      OUI je lis l’intégralité d’un commentaire avant de commenter le commentaire - mais je choisis souvent de ne relever qu’un ou deux arguments plutôt que tous les arguments présentés - question de temps et d’utilité.

      J’interviens afin de transmettre ce que j’ai appris en 40 ans d’études économique et pour aucun autre motif. Gagner une joute littéraire ne m’intéresse nullement.

      Merci de votre contribution.



    • UnLorrain (---.---.87.72) 23 octobre 2016 10:42

      @HELIOS

      Je vous rejoins bien que n ayant que bien pietre notion d economie que je sache...L offre et la demande, la main invisible du marche et autres fondamentaux me semblent avoir comme taches inextricables a devoir reajuster celles ci la recession etant mondiale et durera encore.

      Le prolo le rmiste le pdg plus aise lui, deconsomment..Le capitalisme modere voila peut etre une facon de s adapter.


  • SamAgora95 SamAgora95 22 octobre 2016 13:39

    Encore un qui se croit obligé de réfléchir en noir et blanc.


    Le capitalisme c’est l’accélérateur du véhicule que l’état est censé piloter.

    Non seulement le conducteur ne contrôle plus la direction, mais en plus une maladie mentale appelée corruption le force à appuyer à fond sur le champignon ! Sans parler du manque de carburant qui obligera le véhicule à s’arrêter brutalement en pleine voie rapide.

    Pas de progrès sans capitalisme, et l’ultra capitalisme mène à l’esclave et à la corruption, il faudra donc trouver un juste milieu.


    • V_Parlier V_Parlier 22 octobre 2016 23:02

      @SamAgora95
      Tout dépend de ce qu’on appelle capitalisme. Il y a le premier stade de la permission de l’entrepreunariat privé que certains appellent déjà capitalisme (principe pourtant vieux comme le monde). Après il y a le système d’actionariat qui déjà se rapproche beaucoup plus du sens exact de ce mot. C’est la première étape du capitalisme qui est sérieusement à double tranchant, où la régulation non seulement s’impose mais n’est déjà plus si facile. Ensuite vient le néolibéralisme visant à éliminer tout contrôle des états dans les régulations, les rachats, c’est l’étape d’aujourd’hui.

      Donc, le dit juste milieu serait en effet un « blocage volontaire » entre les étapes 1 et 2. Ce qui ne peut se faire bien sûr que par des sévères reprises de souverainetés nationales (appelées à se reproduire un peu partout) et à du protectionnisme.

      Mais là, en effet, nous sommes aussi très loin des rêves marxistes-léninistes, et après tout ça vaut mieux...


  • fred.foyn 22 octobre 2016 13:53

    ( l’Allemagne, la troisième économie mondiale.)...FAUX, la troisième c’est le Japon et très largement..devant l’Allemagne quatrième !

    mal barré votre article ?

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 15:39
      @fred.foyn

      Désolé camarade

      Je maintiens mon titre de 3e économie = Allemagne

      Tout comme je fus le premier à dire que la PREMIÈRE ÉCONOMIE MONDIALE c’est la CHINE pas les USA comme les statisticiens le font croire

      POURQUOI ? Parce que je ne tiens compte que de l’économie productive - industrielle - primaire secondaire et tertiaire pour les aspects productifs

      J’exclus l’économie financière (sic) le brassage d’argent - d’action en bourse le transfert de fonds les assurances etc

      Ce n’est pas la capitalisation et l’assurance du navire qui m’intéresse mais le paquebot en lui=même et acier et le reste

      Retournez étudier mon ami LE JAPON EST UN PAYS EN FAILLITE 255% DE DETTE NATIONALE EN SURSIS  




    • fred.foyn 22 octobre 2016 16:12

      @Robert Bibeau...Le FMI dit le contraire de vous.. !


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 22:22
      @fred.foyn

      Votre référence est le FMI = voilà le motif de vos raisonnements acrimonieux - pédants - ignorants. Le FMI prétend également qu’il existe des solutions à la crise systémique du capitalisme


      S’cusez faut trouver autre chose si vous souhaitez participer à ces débats 

       

    • fred.foyn 23 octobre 2016 08:45

      @Robert Bibeau...Sauf que le FMI à une existence mondiale, pas vous !


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 octobre 2016 15:04
      @fred.foyn

      Prenez la peine de lire le commentaire de Monsieur BA ci-dessous et vous aurez un exemple de truc foireux qu’organise le FMI et la Banque Mondiale avec les statistiques nationales (ici l’exemple de l’Irlande) C’est pas parce que l’on est international que l’on est honnête et transparent Fred  

      Merci pour ton commentaire 

      Robert Bibeau

  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 22 octobre 2016 14:46

    Quand Bobinette fait de la science fiction, on est quand même loin de George Orwell ou Aldous Huxley dont les traducteurs savaient que les verbes du premier groupe ont un infinitif en « ER » (refusée de prendre partie... conservée ses énergies...).


    L’article donne l’impression qu’un enfant de douze ans a fait écrire sa rédaction par son père, mais qu’il n’a pas pu s’empêcher d’écrire les trois dernières lignes !

  • Pascal L 22 octobre 2016 16:59

    Le problème ne vient-il pas plutôt du développement de la monnaie scripturale avec comme corollaire la création monétaire par la dette ? Aujourd’hui, plus un Euro ou un Dollar ne circule si une dette n’a pas été crée en contrepartie. Or ce système possède des fuites et la dette représente aujourd’hui plus du double de la monnaie en circulation. Chaque remboursement de dette diminue la monnaie en circulation. Les banques centrales ont beau imprimer des billets sans contrepartie, ces billets ne peuvent plus être utilisés par une banque commerciale si une dette n’est pas créée. Or il se trouve que les banques commerciales ont fait depuis longtemps le tour des prêts possibles et c’est pour le moins compliqué de trouver des emprunteurs fiables. Les ratios Bâle 3 sont d’aucune utilité, car ces ratios ne se vérifient pas au moment du prêt qui ne modifie pas le ratio, mais la nuit lors des compensation financières. Donc devant ce pactole inutilisés, les Banques jouent avec le feu et empruntent elle-mêmes pour placer sur les marchés financiers. Avec trop d’argent sur les marchés financiers, ceux sont devenus très volatiles car la capitalisation n’a plus grand chose à voir avec l’économie qui est dessous. Les bulles grossissent et les banques continuent à y investir tant qu’elles pensent pouvoir revendre avec un profit et tant pis pour le dernier avant l’effondrement. Les banques font du Ponzi avec la dette.


    Le développement de l’ingénierie financière ces dernières années à développé des produits financiers rentable à court terme. Plus besoin de financer la création de richesse pour toucher des dividendes. Le problème, c’est que sans la création de richesse, tout ces bénéfices ne sont en fait que de la prédation des richesses existantes. 
    L’économiste Steve Keen a démontré le lien entre la variation de la dette et le chômage de masse. Tout se passe comme si quelque soient les frais financiers, ceux-ci sont toujours payés par les salariés.

    La solution passe par la suppression des banques centrales et la liberté pour les banques commerciales d’émettre une monnaie selon leurs propres règles. La réputation des contreparties fera la réputation des banques. Nous n’avons pas besoin de monnaie commune mais d’unité de compte commune et ce n’est pas la même chose. Une unité de compte peut être calculée à partir d’un pool de monnaies réputées stables. L’informatique fait le reste.

    • gimo 22 octobre 2016 17:21

      @Pascal L

      NOT BAD 


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 22:46
      @Pascal L

      Vous lancez un argument puis un autre puis un autre etc. sans fin mélangeant dans une bouillie une multitude de concepts parfois contradictoires et superflus.

      Je vais m’en tenir donc a votre dernier paragraphe que vous avez emprunté à un économiste bourgeois et que vous récitez correctement. Vous vouliez en venir à ceci si j’ai bien compris : « La solution passe par la suppression des banques centrales et la liberté pour les banques commerciales d’émettre une monnaie selon leurs propres règles. » Comme si la source de la crise économique systémique du capitalisme résidait dans LE DROIT OU L’INTERDICTION DE BATTRE MONNAIE. ET vous terminez en introduisant le concept de POOL DE MONNAIES RÉPUTÉES STABLES.

      1) La source de la crise économique systémique n’est pas monétaire - elle n’est jamais monétaire = jamais. Elle prend d’abord l’apparence d’une crise monétaire car la monnaie joue correctement son rôle de refléter les activités économiques productives et parasitaires. 

      2) Si le capital ne parvient pas à se REPRODUIRE ÉLARGIE C’EST-À-DIRE produire son équivalent et PLUS (Élargie) = bref à se valoriser = alors le capital peut bien circuler et se transformer il pourra ainsi augmenter la masse monétaire chargée de représenter ses activités PRODUCTIVES MAIS AUSSI PARASITAIRES (Bourse, spéculation, intérêt, dette qui n’est qu’une façon d’anticiper la production future) 

      3) Alors le jour de la grande ÉQUITÉ OU LA MONNAIE EN CIRCULATION EST CONFRONTÉ - MIS EN QUIVALENCE - AVEC LA MASSES DES BIENS - PRODUITS - DISPONIBLES - alors chaque unité monétaire quelque soit le numéraire sera dévalué en fonction de son hyperinflation

      Question - Pourquoi l’HYPERINFLATION N’A-T-ELLE PAS FAIT S’ÉCROULER CE CHATEAU DE CARTES BANCAIRES - BOURSIER ????

      RÉPONDRE À CETTE QUESTION C’EST SE PERMETTRE DE D’ANICIPER LE KRASCH BOURSIER 

      JE VOUS OFFRE UN INDICE EN PRIME - SAVEZ-VOUS POURQUOI LE JAPON EST LE PAYS LE PLUS ENDETTÉ DU MONDE AVEC une dette équivalente à 255% DE SON PIB ? 

      PARCE QUE LES NIPPONS ONT 
      A) trouver la réponse à ma question et qu’ils savent très bien que l’inévitable est imparable. 
      B) Donc ils ont collectivement décidé qu’un krach boursier à 255% ou à 1000% de dette PIB ce sera pareil pour leur économie. = tout à reconstruire.

      Félicitation pour votre effort tout de même




       

    • Zolko Zolko 23 octobre 2016 00:09

      @Pascal L : "La solution passe par la suppression des banques centrales et la liberté pour les banques commerciales d’émettre une monnaie selon leurs propres règles"
       
      c’est l’école Autrichienne, Von Mises et Rothbard. Mais vous faites l’erreur de dire que c’est aux banques de créer la monnaie : non, c’est aux acteurs économiques, car la monnaie est une unité de compte entre le producteur et le consommateur. Les banques ne devraient être que des fournisseurs du service de comptabiliser la monnaie, des intermédiaires. Mais c’est le produit qui est la richesse, pas la monnaie ! Si l’intermédiaire devenait le fournisseur de la monnaie, et pas seulement le comptable de cette monnaie, il sera tenté de créer de la monnaie pour son compte, en dehors de l’économie réelle. Et on se retrouve dans la situation actuelle.


    • Pascal L 23 octobre 2016 00:46

      @Robert Bibeau
      « Vous lancez un argument puis un autre puis un autre etc. sans fin mélangeant dans une bouillie une multitude de concepts parfois contradictoires et superflus. »

      Je prends ça pour un compliment. Il semble que vous ne comprenez pas du tout le rôle de la monnaie dans la crise par sa relation avec la dette. Je vois aussi que la dialectique est toujours enseignée avec le marxisme. Votre vision marxiste vous aveugle.

      «  Comme si la source de la crise économique systémique du capitalisme résidait dans LE DROIT OU L’INTERDICTION DE BATTRE MONNAIE  » Ben non, le problème ne viens pas de l’autorisation de battre monnaie et d’ailleurs ce terme n’a plus de sens à notre époque où la monnaie est scripturale. Le problème vient de la contrepartie qui est de la dette. Nous ne sommes plus à l’époque de l’étalon or. 

      « La source de la crise économique systémique n’est pas monétaire - elle n’est jamais monétaire = jamais » Ben si. Vous avez sans doute appris dans les cours d’économie la neutralité de la monnaie. Il n’y a rien de plus faux que cette affirmation. La contrepartie de la création monétaire est la dette et la dette n’est pas neutre. Le rôle de la dette ne peut être compris que si on fait une analyse dynamique des phénomènes et il n’y a pas beaucoup d’économistes capables de se battre avec les équations différentielles.

      « dette qui n’est qu’une façon d’anticiper la production future » La dette fait une très mauvaise anticipation de la valeur future (et non production), car son cycle ne respecte en aucun cas le cycle de création de richesse. La dette permet d’acheter un bien à l’avance mais pas de le produire, sauf pour les cycles courts. Le seul moyen de produire le bien est de créer des capitaux quasi permanents pour les fonds propres avec un cycle qui respecte le cycle de production. La dette correspondante n’a pas grand chose a voir avec celle qui est créé en face de la création monétaire.

      « Question - Pourquoi l’HYPERINFLATION N’A-T-ELLE PAS FAIT S’ÉCROULER CE CHATEAU DE CARTES BANCAIRES - BOURSIER ???? » Il ne peut y avoir d’hyperinflation avec le sytème actuel, car le remboursement de la dette détruit la monnaie crée. Lorsque nous remboursons plus de dettes que nous en créons, la quantité de monnaie en circulation diminue. Les fuites du systèmes font également diminuer la quantité de monnaie et nous sommes plutôt dans une période de déflation que d’inflation. Le Krach viendra de l’incapacité que nous avons à rembourser les dettes. Si le Japon est à 255% de dettes, c’est qu’ils ont un peu d’avance sur nous en matières de crises financières successives. Nous n’avons aucun moyen actuellement d’empêcher la dette d’atteindre 255%. Si les financiers ne s’inquiètent pas, c’est qu’il savent qu’il y a encore des richesses qui peuvent être mobilisées. Si vous être propriétaire de votre logement, les impôts peuvent devenir confiscatoires, jusqu’à ce que vous soyez obligé de céder au prix fixé par l’acheteur.
      Mais une sortie de crise reste possible si nous arrêtons de créer la monnaie avec de la dette en contrepartie. N’avons nous pas d’autres richesses que nous pouvons utiliser ?

      « vous avez emprunté à un économiste bourgeois » J’ai dit qu’il avait démontré le lien, donc si vous n’êtes pas d’accord, il faut critiquer la démonstration au lieu de le complimenter sur son style de vie. Ah oui, j’oubliais. Il y a des équations différentielles. L’économie, je l’ai apprise les mains dans le cambouis en créant des Start-ups. J’avais bien lu Raymond Barre dans ma jeunesse, mais Steve Keen est le premier économiste qui rejoint mes intuitions remontées du terrain.

      « LA MONNAIE EN CIRCULATION EST CONFRONTÉ - MIS EN EQUIVALENCE - AVEC LA MASSES DES BIENS - PRODUITS - DISPONIBLES » Vous savez, ce que valent les biens ? Moi pas. L’offre et la demande ne se représentent pas par des droites, mais par des courbes indéterminées et changeantes qui peuvent se croiser en plusieurs points. L’équilibre est dynamique, toute analyse statique est vouée à l’échec.

      Je ne résiste pas à citer Marx lui-même à propos des marxistes : « Ce ne sont que des Balivernes. Seul un obscurantiste qui n’a pas compris un mot du Capital peut conclure que... » (Karl Marx, « Marginal notes on A. Wagner » (1879)in David McLennan (sous la dir.), Karl Marx : Early texts, Oxford, Basil Blackwell,1971.

      János Kornai écrivait : « En examinant les problèmes d’une économie socialiste, on voit que le problème de la pénurie joue un rôle similaire au problème du chômage dans la description du capitalisme » Econometra, vol 47, n°4, 1979, p.801. 
      Ce n’est donc pas parce que l’économie capitaliste ne fonctionne pas que l’économie socialiste va renaître.



    • Pascal L 23 octobre 2016 01:06

      @Zolko
      Je ne défends pas particulièrement l’école autrichienne. Si les acteurs économiques créent eux-même la monnaie, il ne trouveront personne pour l’échanger. De mon point de vue, la banque est également un acteur économique dont le rôle est justement de fournir des services monétaires et de permettre les échanges d’une banque à l’autre. 

      « c’est le produit qui est la richesse, pas la monnaie ! » Là, je suis bien d’accord avec cette affirmation et je ne vois pas en quoi elle est contradictoire avec ce que j’affirme. Je complèterai en disant que la monnaie peut-être une anticipation sur le produit lorsqu’elle est créée pour un investissement et elle représente la richesse non encore existante. Dans ce cas la monnaie doit être détruite lorsque l’investissement commence à produire.

      « Si l’intermédiaire devenait le fournisseur de la monnaie, et pas seulement le comptable de cette monnaie » La banque reste le comptable dans tous les cas, car la création monétaire ne peut se faire sans contrepartie. Emettre sans contrepartie, c’est pourtant ce que font les banques centrales aujourd’hui. Heureusement que cette monnaie n’est pas directement utilisable par les banques commerciales qui doivent passer par la création d’un prêt.

      Il existe aujourd’hui dans le monde au moins un exemple de banque qui émet sa propre monnaie. Il s’agit de la banque WIR en Suisse qui émet le Franc WIR indépendamment de la banque centrale. La contrepartie est ici de l’immobilier d’entreprise, mais ce système fonctionne depuis plus de 80 ans avec plus de 70000 entreprises comme clients. Ici, cette banque est coopérative est la monnaie appartient à ses utilisateurs, ce qui me semble une bonne chose. Les paiements se font par chèques avec deux lignes pour la somme. Une ligne en Francs Suisses et une ligne en Francs WIR.

    • Zolko Zolko 23 octobre 2016 11:02

      @Pascal L : « la création monétaire ne peut se faire sans contrepartie »
       
      l’erreur que vous faites est de penser que la monnaie a besoin d’être créé. Si, par exemple, on prend l’or comme base de la monnaie, l’or ne pouvant être créé, la monnaie ne peut être créé : elle ne peut être que comptée.
       
      Du moment que l’on prend comme postulat de base que la monnaie doit être créé, effectivement, les banques sont le premier choix pour assurer la « création monétaire ». C’est d’ailleurs leur coup de maître, d’avoir fait accepter par tous le terme « création monétaire » comme un évidence, c’est un exploit de marketing exemplaire. Personne ne discute SI la monnaie doit être créé, mais seulement COMMENT.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 octobre 2016 14:36
      @Zolko

      Plusieurs erreurs dans ce texte

      1) La monnaie doit être créée en effet EXEMPLE = IMPRIMER DES BILLETS DE BANQUES. eXEMPLE = ÉMETTRE ET ENREGISTRÉE UNE CARTE DE CRÉDIT à votre nom ... etc Exemple Extraire a grand frais de l’or de la mine - l’affinée - le coulé en lingot et émettre une traite papier de valeur équivalente à ce lingot mis en marché achetée - vendue et revendue (la traite alors que le lingot ne bouge pas de la banque Rotchild) etc... etc.

      2) Les banques n’ont pas été choisies - les banquiers Lombard ont développé un négoce consistant à garantir le transfert de pièces - monnaies - d’un lieu à un autre pour payer la troupe par exemple - payer la cargaison débarquée dans le port de Venise puis à Gênes etc... on ne les appelaient pas banquiers d’ailleurs - de fil en aiguille ce job risqué très risqué ( rappelez-vous les Templiers qui avaient développé le même métier entre l’Orient et l’Europe) est devenu une profession avec tout un appareil que l’on nomme BANQUE - bourse - pour la circulation du capital monnaie comme le porte conteneurs assure la circulation du capital marchandise

      3) L’affaire du marketing - ca je ne savais pas que les Templiers et les lombards faisaient dans le marketing ( smiley

       

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 octobre 2016 15:27
      @Pascal L

      1) Je viens de comprendre la source de votre problème - je viens de comprendre par cette simple phrase que vous écrivez CECI : « Ben si. Vous avez sans doute appris dans les cours d’économie la neutralité de la monnaie. »Vous êtes un étudiant studieux peut-être un maitre de conférence des cours universitaires d’économie bourgeoise et vous vous étonnez de ne rien comprendre - rien expliqué 

      2) La monnaie « neutre » dans vos livres universitaires -peut-être - d’ailleurs tout le reste de votre laïus démontre que la « monnaie - dans toutes ses formes, Battre monnaie avec les quantitaive easing, scripturale ou électronique avec le pass Interact - je ne croyais pas avoir a tout écrire SORRY) tout le reste de votre texte montre le rôle de la monnaie absolument pas neutre sauf dans les livres d’universitaires bourgeois.
       

      3) TENEZ un exemple de la NON NEUTRALITÉ de la monnaie tiré de votre texte vous écrivez  :  »La dette permet d’acheter un bien à l’avance mais pas de le produire, sauf pour les cycles courts. 
      La dette permet ET D’ACHETER un bien en avance - et donc de le faire produire - chaque jour une entreprise commande une machine outil qui sera produite la semaine ou le mois prochain et la DETTE permet d’acheter un produit qui EXISTE DÉJÀ LA DEVANT MOI À LA QUINCAILLERIE et que je paierai avec ma carte de crédit dans dix minutes à la sortie...  

      4) Dernière remarque IL Y AURAIT TROP À DIRE SUR VOTRE TEXTE VOUS écrivez que les banquiers ne s’inquiètent pas de la dette à 255% du Japon Vous vous trompez monsieur. Les banquiers s’en inquiètent grandement MAIS ILS N’Y PEUVENT RIEN SINON que de brailler. Les banquiers ne contrôlent rien de fondamental que la surface des choses - LES LOIS DE L’ÉCONOMIE CAPITALISTE SONT IMPARABLES.

      5) Les banquiers savent par contre que le krash à venir sera suivi d’une immense dévaluation des monnaies ou tout sera évacué vers l’égout - et la masse des prolétaires appauvrie et dans la misère
      À propos de votre texte de cet économiste bourgeois à propos du soi-disant  « socialisme » (sic) rien à foutre - LE SOCIALISME JE LE CHERCHE ENCORE SUR CTTE TERRE.


       

    • Zolko Zolko 23 octobre 2016 18:52

      @Robert Bibeau :
       
      1) le business des Templiers était un service aux voyageurs pour ne pas se faire détrousser de leur or ou argent pendant leurs grands voyages : ils déposaient une somme dans un des monastères/fort des Templiers, recevaient en échange un avoir à leur nom, et ils pouvaient récupérer leur argent dans une autre succursale des Templiers : c’était l’équivalent des Travellers Checks de ma jeunesse, et n’impliquait aucune création monétaire : on ne pouvait pas payer en Traveller-Checks. C’est aussi le même service que rend Western Union, qui n’accepte que des espèces. Dans tous ces cas, il n’y a pas de création monétaire, mais un service d’intermédiaire, de gestion/comptabilité de monnaie. Concernant les Templiers, leur business a si bien marché qu’ils ont pu aussi prêter l’argent en dépôt, et le roi de France avait tellement de dettes chez eux qu’il a décidé de les zigouiller pour éponger ses dettes. Mais à aucun moment les Templiers n’ont créé de la monnaie, ils l’ont juste géré.
       
      2) le BitCoin prouve que la création, la gestion et le prêt de monnaie ne sont pas liés : le « mining » est fait par des utilisateurs, la gestion/comptabilité/conversion par des sites spécialisés, et il n’y a pas de prêt de BitCoin, c.à.d. pas de banque de BitCoin.
       
      Ce sont les banquiers qui ont propagé cette fable de la création monétaire, et ils l’ont si bien fait que beaucoup de personnes ne savent même plus que c’est une fable, et pensent qu’il ne peut en être autrement, au point de ré-écrire l’histoire pour prouver que ça s’est toujours passé ainsi.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 octobre 2016 19:05
      @Zolko


      Monsieur vous démontrez votre incompréhension du système économique et financier  Vous écrivez « c’était l’équivalent des Travellers Checks de ma jeunesse, et n’impliquait aucune création monétaire »


      Mais le papier à ordre des templiers tout comme les Travellers check C’EST DE LA CRÉATION MONÉTAIRE - Que croyez-vous que la compagnie Travellers check fait de votre monnaie avec laquelle vous payez vos Travellers check ? Ils la prêtent via leur banque.  

      Que croyez-vous que les templiers faisaient de l’or déposé en voute ?? Ils l’ont prété aux rois Français qui les ont brulés plutôt que de les rembourser effaçant leur dette ce que les banquiers feront bientôt des péquenots.

      Merci de votre effort 

       

    • Zolko Zolko 24 octobre 2016 11:42

      @Robert Bibeau : "Mais le papier à ordre des templiers tout comme les Travellers check C’EST DE LA CRÉATION MONÉTAIRE - Que croyez-vous que la compagnie Travellers check fait de votre monnaie avec laquelle vous payez vos Travellers check ? Ils la prêtent via leur banque."
       
      Les Travellers-Checks sont une consigne, un reçu, une preuve que vous avez déposé de l’argent dans une succursale des Trevellers-Checks, mais on ne peut pas payer avec, aucun commerçant ne les accepte(ait ?), ce n’est pas de l’argent : c’est un reçu de consigne, comme quand vous déposez votre manteau devant un théâtre. Pour pouvoir l’utiliser, il faut retourner dans une autre succursale et l’échanger contre du vrai argent. L’argent qui a servit à acheter les TC n’existait à tout moment qu’a 1 seul exemplaire : d’abord dans notre poche, ensuite à la banque, et à nouveau dans notre poche. Pendant que l’argent était en dépôt à la banque, elle en faisait ce qu’elle voulait (contrairement au théâtre avec votre manteau), mais nous ne pouvions pas l’utiliser. Il n’y eut pas de création monétaire, même temporaire.
       
      C’est différent des dépôts de banque, où le dépôt à la banque vous autorise à continuer à payer avec l’argent que vous avez déposé, et cet argent existe donc subitement en 2 endroits : à la banque et dans votre poche. Là, il y a création monétaire.
       
      Si vous ne comprenez pas la différence, renseignez-vous sur les termes monnaie fiduciaire et scripturale. Les Travellers-Checks ne sont pas de l’argent scriptural, tandis que les dépôts à la banque le sont.


  • roby roby 22 octobre 2016 17:14

    Si la DB est encore debout cherchez du côte du Quatar qui a beaucoup de billes dans cette banque


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 23:25
      @roby
      Vous apportez un élément intéressant

      Vous avez raison Merckel adressait son message au Qatar également pour qu’il vienne à la rescousse et déplace  leurs capitaux d’une banque à une autre

      On avance dans la compréhension

      Merci




  • Truc (---.---.47.237) 22 octobre 2016 23:01

    Bonjour,

    Franchement, mis a part le téléphone qui me manquerai, si tout le système pourrais effondrer cela me soulagerai surement d’une bonne partie du harcèlement quotidien que je subit de la publicité, de la propagande, de la pression économique des trucs nationaux impériaux et stangers.

    Plus de banques ? Osef j’ouvre des ardoises, je prend les dinar algériens et francs suisses.
    Plus de gouvernement central big brother ? Tant mieux le maire je sais ou il habite.
    Plus de TV radio internet ? Bhaa c’est facile de rétablir ce genre de chose, et c’est pas vital.

    Je travaille directement pour tout le monde. Tout le monde peut avoir besoin de moi, tout le monde acceptera mes crédit et créances, même si le cash manque. Je ne suis ni autosufisant, ni survivaliste, je suis travailleur libéral. Et pour moi, le système peut bien s’effondrer s’il lui plait.

    C’est vous dire si les difficultés de la deuchbank me font une belle jambe.

    Très cordialement.

    ++


    • V_Parlier V_Parlier 22 octobre 2016 23:12

      @Truc
      Il peut y avoir les effets secondaires auxquels vous ne pensez pas en cas de crash global : Certains parmi ceux qui avaient l’habitude de toucher leurs subventions/aides sous diverses formes et qui ne les reçoivent plus du jour au lendemain, s’estimeront ainsi les premiers à être dans la nécessité d’aller piller les quartiers voisins. (Et quand on voit déjà ce qui se passe aujourd’hui même sans ça...). Libéral ou pas, j’espère que vous êtes bien protégé ou que vous pouvez facilement vous expatrier hors UE dans ce cas... Je dis ça, je dis rien...


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 octobre 2016 23:31
      @Truc
      Vous devriez pourtant vous y intéressé car ainsi quand vous vous présenterez chez un de vos amis - clients et qu’il sera mort d’effroi devant votre belle jambe d’indifférence VOUS SAUREZ POURQUOI IL EST MORT D’EFFROI

      Et surtout vous saurez que c’était inévitable et que le vrai fun commence - car alors quel mode de production allons nous construire pour remplacer celui qui vient de s’écrouler  ?

      Merci beaucoup pour votre commentaire



    • Truc (---.---.42.163) 23 octobre 2016 17:42

      @Robert Bibeau

      Merci de votre réponse.

      Ma confiance s’appuie sur l’existence d’une économie alternative déjà bien en place. Sur le volume de black local qui est indifférent au AAA autant qu’au CAC40. Je crois juste que si tu peut plus faire appel au principal prestataire, tu fait appel au second, ou tu fait toi mème.

      Si je ne peut pas retirer de cash a la banque, j’utiliserai une ardoise, un chèque, un échange de service. Si ca dure, le SEL d’un bourgeois ou d’un camarade dominant, du maire, ou la monnaie étrangère. Je ne crois pas que quiconque mourait d’effroi^^

      Tout au plus, il y aurais quelques crises existentielles chez des professions fictive, juste le temps que le bourgeois camarade maire n’adapte la corruption au nouvelles circonstances. Quelques suicides d’imbéciles dont tout le patrimoine étais fictif et qui ’ne possèdent plus rien’.

      Je renouvelle ma belle jambe, je crois en la pertinence de développer l’activité indépendamment de « ce monde de fou » Que le fascisme ré-embrase l’Europe, que les américains nous annexent, que les russes nous envahissent, les villes auront toujours besoin de maintenance.

      Cordialement,

      ++


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 octobre 2016 19:13
      @Truc

      Vous aurez compris que je n’ai rien à foutre des suicidaires - des milliardaires et du CAC 40 que j’étudie pour savoir où ils se dirigent pour leur nuire au maximum ou du moins aviser mes voisins avant la grande débacle 

      VOUS VOUS MÉPRENEZ TOTALEMENT QUAND VOUS ÉCRIVEZ  : PROFESSIONS FICTIVES, PATRIMOINE FICTIF AUSSI la semaine prochaine nous reviendrons sur ce concept de économie IRRÉEL OU FICTIVE qui sont des inventions des bobos universitaires de go-gauche = à proscrire


      Cordialement

  • Et hop ! Et hop ! 23 octobre 2016 04:21

    Je pense que le problème financier des banques allemande est d’abord le déséquilibre de leur balance commerciale excédentaire qui, avec l’euro, ne peut plus se rééquilibrer avec une réévaluation de leur monnaie. (la France ou l’Italie ayant le problème symétrique)


    Pour continue à exporter plus qu’ils n’importent, ils ont chaque année un crédit fournisseur qui s’ajoute à celui des années précédentes et qui ne trouve pas de contreparties en marchandises importées, ce qui revient à ne jamais être payé, donc à accumuler des créances douteuses.

    Le deuxième problème financier des Allemands est leur dépression démographique qui empêche de financer les retraites par répartition, donc oblige les caisses de retraites à placer leurs fonds en rentes dans des pays étrangers, ce qui ne peut pas tenir sur le long terme.



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 octobre 2016 14:51
      @Et hop !

      Juste une petite remarque face à ce bel effort Vous écrivez ceci : « et qui ne trouve pas de contreparties en marchandises importées, ce qui revient à ne jamais être payé, donc à accumuler des créances douteuses. »

      C’est faux En effet les banques ayant des succursales en Allemagne se retrouvent avec des masses d’euros ou de dollars en surplus suite au surplus commercial (oubliez le mot ALLEMAND puisque le système monétaire est maintenant européen mais en effet ce sont des usines situées en Allemagne qui reçoivent paiement pour leurs marchandises expédiées) mais cela ne revient pas à ne jamais être payé = au contraire = ces euros traites - dollars sont du vrai capital monétaire encaissé dans la succursale de la banque peut -être située à deux patés de maison de l’usine BASF

      C’est après que le problème surgit QUE FAIRE DE CES MASSES DE VRAIS CAPITAUX MONNAIES RECUES PAR BASF a son compte bancaire à la Deutsche Bank ?

      1) Dividendes pour les actionnaires rentiers tondeurs de coupons
      2) Mais les actionnaires déjà millionnaires font quoi avec leur vrai dividende ??? Manger plus de homard ? Imposible ils en mouraient.
      3) Investir cette vraie monnaie pour la VALORISER LA FAIRE FRUCTIFIER
      4) Voila ou ça bloque BASF produit déjà des surplus et na aucun besoin de ce capital pour agrandir l’usine
      5) La Deutsche Bank et la succursale de la MORGAN en Allemagne trouve un placement à faire dans des produits dérivés a très haut rendement
      6) Les actionnaires faute d’autres occasions d’affaires donnent leur aval à ces achats sulfureux
      7) Qui quand tout cela éclatera et l’heure approche voila ce que je tentais d’expliquer - va entrainer un krash boursier de la Deutsche vers les autres banques et atteindre BASF par ricochet

      Merci de bien lire


       

  • perflex (---.---.66.50) 23 octobre 2016 10:09

    M. Bibeau cite des économistes, qui, je crois, vivaient dans d’autres temps. Pas sûr que les modèles économiques soient reproductibles éternellement : la déflation actuelle est probablement due au vieillissement de la population mondiale, vieillissement qui précède, bien sûr, sa contraction. La grande affaire de notre époque devrait être la promotion de l’IVG des robots ;
    Je me souviens des films catastrophe qui mettaient en scène des combats de Titans entre des machines robotisées devenues autonomes et les humains déboussolés : c’était bien vu, sauf l’agressivité des robots - superfétatoire - : il leur suffit maintenant de se reproduire, placidement encouragés qu’ils sont par le capital’ lequel scie avec beaucoup d’application la branche sur laquelle il est assis - la population, notamment jeune - tout en multipliant les robots destinés à les remplacer au boulot, et à surproduire des biens et marchandises dont cette population - bien sûr - sait de moins en moins que faire


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 octobre 2016 15:04
      @perflex

      1) Je ne suis pas certain que votre commentaire vaille un commentaire mais enfin... allons-y tant pis

      2) La question fondamentale à propos de théories scientifiques n’est pas leur âge - mais leur validité scientifique - leur capacité à nous aider à appréhender la réalité

      3) Newton et ses théories devrait-il être rejeter parc que ancien - pas très XXI siècle avec son accoutrement d’époque ??? Ridicule en effet

      4) La théorie de l’église à propos du soleil qui tourne autour de la Terre (les apparences sont trompeuses en effet) n’est pas a rejeter à cause de son age vénérable mais parce que elle est scientifiquement fausse.

      5) Dernier point votre thèse sur la DÉFLATION ACTUELLE est à rejetée même si vous l’avez écrite le 22.10.2016 plus d’un siècle  après MARX parce que elle est fausse scientifiquement = nous ne sommes pas encore en déflation = ca viendra attendez encore un peu

      Merci pour votre effort


       

  • BA 24 octobre 2016 12:15

    Dette publique : l’incroyable trucage des chiffres.

    Voici comment Eurostat truque ses statistiques :

    Chiffres Eurostat publiés le lundi 24 octobre 2016 :

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 315,292 milliards d’euros, soit 179,2 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2250,402 milliards d’euros, soit 135,5 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 239,827 milliards d’euros, soit 131,7 % du PIB.

    4- Belgique : dette publique de 455,330 milliards d’euros, soit 109,7 % du PIB.

    5- Chypre : dette publique de 19,044 milliards d’euros, soit 109 % du PIB.

    6- Espagne : dette publique de 1106,693 milliards d’euros, soit 100,5 % du PIB.

    7- France : dette publique de 2170,812 milliards d’euros, soit 98,2 % du PIB.


    http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/7709587/2-24102016-AP-FR.pdf/b2a94f77-145c-4cc9-a423-7f8eacf6b10b


    Pour truquer les chiffres de la dette publique, le mécanisme est le suivant :


    Il y a un an, le vendredi 23 octobre 2015, Eurostat annonçait que la dette publique de l’Irlande était de 102 % du PIB.


    Un an plus tard, la dette publique de l’Irlande s’est effondrée, COMME PAR MAGIE, à 77,8 % du PIB ! ! !


    Le 13 juillet 2016, l’irremplaçable Charles Sannat avait expliqué le trucage des chiffres concernant l’Irlande :


    Aujourd’hui, c’est une perle avec la croissance économique irlandaise qui nous est annoncée le plus sérieusement du monde à, tenez-vous bien… roulement de tambours… 26,3,% de façon générale. Si on ne prend que la croissance industrielle, c’est carrément, en pouffant de rire,… 97,8 % ! Oui, vous avez bien lu, vous pouvez rire, attention à vos côtes tout de même… 97,8 % de croissance de l’industrie… hahahahahahaha !

    J’en ai encore mal au ventre… Mais ce n’est pas tout : du coup, grâce à cette performance économique hors du commun, que même Capitaine Flam ou Zorro le renard rusé seraient incapables d’accomplir sans l’aide de Hulk, de l’Homme qui valait 3 milliards sans oublier Captain America, figurez-vous que le ratio dette sur PIB de l’Irlande, qui était à 100 %, vient subitement de passer à seulement 80 %… C’est génial, c’est fabuleux.

    Hier, un gentil lecteur taquin qui se reconnaîtra me faisait la leçon sur mon « pessimisme »… Mais je ne suis pas pessimiste, ni triste d’ailleurs, je ne me suis jamais autant marré de ma vie. Jamais ! Je suis hilare, et croyez-moi, ça fait du bien de rigoler franchement et sans retenue. En outre, au moment même où j’écris ces lignes, et hélas vous ne pouvez pas le voir, mais qu’est-ce que je rigole, je rigole…

    Non parce que de vous à moi, celui qui croit une seule seconde qu’en un an, l’industrie irlandaise a pu croître de 97,8 %, je vous assure que c’est le roi des benêts et encore, c’est pour ne pas être insultant et lui dire que c’est le roi des cons….

    Oui… Et vous savez comment ? Maintenant, en Irlande, on compte les actifs des entreprises dans le PIB de l’Irlande, et comme il y a un gros loueur d’avions en leasing qui s’est installé en Irlande histoire de ne pas payer d’impôts (l’année prochaine, il pourra s’installer en Angleterre même si Sapin est fâché tout rouge), eh bien ses centaines d’avions en location viennent de rentrer dans le PIB industriel de l’Irlande, d’où les 97,8 % de croissance.

    C’est un peu comme si nous prenions en compte cette année la valeur de toutes les maisons de tous les Français et qu’on disait… « Ouaaaaaah… ça fait augmenter le PIB ahahahahahahaha, c’est génial ! » On avait eu le coup de l’intégration dans le PIB de la prostitution et du trafic de drogue, mais là, c’est génial.


    http://www.insolentiae.com/croissance-economique-industrie-de-978-en-irlande-et-ce-nest-meme-pas-une-blague-ledito-de-charles-sannat/





    • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 octobre 2016 14:56
      @BA

      Merci pour ces informations - de la vraie information. Vous m’avez appris quelque chose - le TRUC des actifs de multinationales comptabilisés dans le PIB.

      A ce jeu LA PREMIÈRE PUISSANCE ÉCONOMIQUE MONDIALE SONT LES ILES CAIMANS suivi de PANAMA (des Panama papers) et les iles anglo-normandes

      RIDICULE vous avez totalement raison. Y a un gars ci-haut qui m’emmerde avec le FMI qui aurait une réputation mondiale et donc serait crédible - Man c’est ce genre de fraude comptable de bidouillage statistique qu’organise le FMI et la Banque mondiale de réputation internationale

      Merci monsieur BA



  • folamour folamour 26 décembre 2016 10:25

    En rapport avec cet article je me permet de vous pointer un documentaire que tout le monde devrais voir, et qui prouve bien que si les banques abusent autant c’est bien par ce qu’on les laisses faire,

    aussi soyez informé :

    Master of the Universe – Confessions d’un banquier

    https://www.crashdebug.fr/dossiers/8972-master-of-the-universe-confessions-d-un-banquier

    Amicalement,

    f.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 décembre 2016 15:03
      @folamour

      Mon article ne vise pas à geindre contre les ABUS des banques - NON. Mais il vise à faire prendre conscience que les banques ne maitrisent rien de l’économie capitaliste, qu’elles tentent de sauver leurs capitaux et que pour ce faire elles commettent délits ou elles font modifier les lois a leur convenance = Les États font ce qu’elles demandent car les banques dirigent les États et non l’inverse


      CONCLUSION = C’EST LE MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE QU’IL FAUT RENVERSER ET NON PAS CHERCHER A REDRESSER LES BANQUES QUI NE FONT QUE CE QU’ELLES SAVENT FAIRE NI PLUS NI MOINS - Nous ne pouvons sauver leur baraque il faut la dé truire.


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