vendredi 6 janvier 2017 - par Le Cri des Peuples

Le soldat franco-israélien Elor Azaria, reconnu coupable d’homicide, est la norme

Depuis un an et demi, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens ont été tués, bien qu’ils eussent pu être maîtrisés quand ils étaient encore en vie. La différence entre eux et Azaria [qui a assassiné d’une balle dans la tête un assaillant Palestinien gisant à terre] est qu’il a été filmé.
 

Par Amira Hass, le 5 janvier 2017

Source : http://www.haaretz.com/misc/article-print-page/.premium-1.763074

Commentaire de Norman Finkelstein : « Prenez garde à ne pas être filmés ! »

Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr
 

Il y a une chose sur laquelle les Palestiniens sont d’accord avec Elor Azaria et ses partisans : il n’était pas le seul, et il avait juste la malchance d’être filmé à son insu. Les Palestiniens conviennent avec Azaria et ses partisans qu’il respectait la norme et faisait exactement ce que les autres soldats font – à savoir tirer avec l’intention de tuer, même quand aucune vie n’est en danger.
 
Les Palestiniens sont d’accord avec Azaria pour dire qu’il a été victime d’une discrimination du système. Mais ils considèrent pour leur part que des dizaines d’autres soldats et policiers auraient eux aussi dû être jugés.
 
Comme Azaria lui-même, les Palestiniens se demandent pourquoi il a été jugé alors que les soldats qui ont tué Hadeel al-Hashlamoun à Hébron n’ont pas même fait l’objet d’une enquête de la police militaire. Elle aussi était allongée au sol, après que des soldats lui aient tiré dessus à distance dans poste de contrôle, parce qu’elle tenait un couteau (aucun soldat n’avait subi la moindre égratignure). Puis, alors qu’elle était couchée sur le sol, ils ont continué à lui tirer sur le torse. (C’était le 22 septembre 2015, et les habitants d’Hébron attribuent l’éclosion subséquente d’attaques solitaires à cet incident).
 
Le 11 juin 2010, Maxim Vinogradov, un policier frontalier, « a confirmé la mort » de Ziad Jilani, qui était déjà couché sur le sol, blessé par balle, après avoir foncé sur d’autres policiers avec sa voiture dans le quartier Wadi Joz de Jérusalem. Le procureur a décidé de ne pas inculper Vinogradov, acceptant sa défense ridicule selon laquelle il craignait que Jilani porte une bombe. Il était au cœur d’un quartier palestinien : pourquoi se serait-il fait exploser là-bas ?
 
Fadi Alloun, originaire d’Isawiyah, était également couché sur le sol, après avoir poignardé un israélien dans le quartier Musrara de Jérusalem le 4 octobre 2015. Un policier anonyme l’a criblé de balles après que des passants l’y aient encouragé. Dans ce cas, des séquences vidéo prises avec un téléphone portable étaient disponibles, mais ce n’était pas assez pour que de quelconques mesures soient prises contre le tueur.
 
Sara Hajuj, de Bani Naim, a brandi un couteau contre les policiers frontaliers à l’intérieur de la salle d’inspection de sécurité d’un point de contrôle d’Hébron le 1er juillet 2016. Ils l’ont vaporisée au visage avec du gaz poivre et ont fui la pièce. Puis l’un d’eux lui a tiré dessus, alors qu’elle était seule dans la pièce et ne représentait de danger pour personne.
 

Le 2 juin 2016, Ansar Hirsheh a traversé à pied le poste de contrôle d’Anabta, où la circulation des piétons est interdite. Elle avait un couteau dans ses affaires, mais elle ne mettait personne en danger. Et il n’y avait aucune raison pour que les quatre soldats armés et entraînés qui l’entouraient ne la maîtrisent pas sans la tuer.

 « Tuez-les tous » 
Manifestation de soutien à Elor Azaria, Tel-Aviv, 19 avril 2016
 
Depuis un an et demi, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens ont été tués, bien que selon les témoins oculaires et le bon sens, ils auraient pu être maîtrisés alors qu’ils étaient encore en vie. Il s’est avéré que certains n’avaient même pas tenté de commettre une attaque. Des dizaines de soldats, de policiers frontaliers et de gardes de checkpoints marchent librement parmi nous après avoir tué des Palestiniens qui ne représentaient aucun danger pour leur vie. L’institution de la défense les a décrits comme ayant agi correctement.
 
La frontière entre l’autodéfense et la vengeance nationaliste a été complètement floutée. C’est dans cette atmosphère qu’Azaria a opéré.
 
Par conséquent, le message adressé par les juges du tribunal militaire se distingue par sa rareté : Elor Azaria a violé les règles d’engagement, et il a été condamné. Mais le message que l’établissement de défense israélien envoie à ses soldats et policiers est aussi fort et clair : « Prenez garde à ne pas être filmés lorsque vous passez à l’acte. Nous savons comment remettre en cause la valeur des photographies prises par les caméras de sécurité palestiniennes, et nous savons enterrer le témoignage des témoins oculaires palestiniens. Mais nous n’avons toujours pas trouvé de solution face à des séquences vidéo nettes et professionnelles. »

 

Voir également sur l'Intifada des couteaux :

 

Hassan Nasrallah : la Résistance libèrera tout le Moyen-Orient (VOSTFR)

 

 



111 réactions


  • Massada Massada 6 janvier 2017 17:26

    Ce qui est en jeu dans l’affaire du soldat Elor Azaria n’est pas la question de savoir s’il a agi conformément aux ordres de ses supérieurs, au code éthique de Tsahal ou au droit international. 

     
    La seule éthique que doit avoir une armée est de garder ses soldats en vie face à l’ennemi .
    Aujourd’hui les ’hayalim vont devoir appeler le conseiller juridique pour savoir s’ils doivent ou pas répliquer à une attaque terroriste.
     
    Une éthique moralisatrice à l’excès détruit une armée et c’est exactement ce qu’il est en très d’advenir de l’armée israélienne.
     
    Je me souviens d’un Chef d’Etat major qui ne tolérait pas que des terroristes puissent s’en sortir en vie après un échange de feu. Et quand cela se passait, il engueulait en public les officiers qui avaient permis que le terroriste ne soit que blessé ou fait prisonnier. « Pourquoi lui avez vous laissé la possibilité de se rendre » les blâmait-il.
     
    Heureusement 70% des Israéliens soutiennent la libération d’Elor y compris des gens de gauche qui ont signé la pétition.
     
    Si on retire la minorité arabe israélienne de ce sondage, cela signifie quasi unanimité sur un sujet, chose extrêmement rare sur les choix bien tranchés qui en général divise la société israélienne.
     
    “Je préfère être antipathique et vivant que sympathique et mort”, avait dit autrefois Menahem Begin.
     
    il est inutile et dangereux de chercher la sympathie du monde.
     
    Quand des juges de la Cour suprême refusent à Tsahal le droit de riposter contre des roquettes du Hamas dont les lanceurs sont cachés au milieu de la population civile,  ils privilégient la vie de nos ennemis à celle de nos citoyens.


    • armand 6 janvier 2017 18:03

      @Massada
      vous n’avez surement pas vu la video, c’est un meurtre, la vie du groupe de « soldats » n’était absolument plus menacée.


    • Harry Stotte Harry Stotte 6 janvier 2017 18:49

      @armand


      « ...c’est un meurtre, la vie du groupe de « soldats » n’était absolument plus menacée. »


      Le problème, avec ce genre de combattants, c’est qu’on ne peut pas les interner, dans des stalag, avec l’intention de les libérer quand la guerre sera terminée. 


      On n’en peut donc relâcher, par exemple, dans le cadre d’un échange de prisonniers (50 Palestiniens contre 1 Israélien) que des ennemis qui reprendront la lutte...

    • Dom66 Dom66 6 janvier 2017 21:40

      @Leonard
      Non d’un résistant à l’occupation Nazi...nuance


    • soi même 6 janvier 2017 22:32

      @Massada, étonnant, vous seriez nostalgique de la Schutzstaffel ?

       


    • kalachnikov lermontov 6 janvier 2017 23:01

      @ Massada

      C’est quoi ce galimatias ? Azara a été jugé et condamné par un tribunal militaire. Donc, ce que tu veux dire, c’est que la propagande ’Tsahal l’armée la plus morale du monde’, c’est du flan. Or, je me souviens qu’en discutant avec toi, tu m’as vendu cette came rigolote.

      Es-tu conscient que dans ton dernier paragraphe, tu souhaites pouvoir assassiner impunément des civils ?

      Une des 3 juges :

      "C’est bien tout d’abord la balle qu’il a tirée, a-t-elle dit, qui a tué Abdel Fattah al-Sharif... alors que le soldat, aujourd’hui âgé de 20 ans, avait déclaré que l’assaillant palestinien était déjà mort. "


    • kalachnikov lermontov 6 janvier 2017 23:09

      @Leonard

      ’Et arrêtez de me parler d’occupation « nazi »... s’il avait fini leur boulot il n’y aurait pas de problème israélien...’

      Je n’arrive pas à déterminer si tu es franchement antisémite ; en revanche je suis sûr que tu es d’une bêtise abyssale. Exterminer un nombre considérable de personnes, avec des méthodes abominables, avec parmi elles des vieillards, des enfants, des bébés, ce n’est pas un boulot. C’est une horreur, sinon l’horreur parmi toutes les atrocités que l’homme se plait à perpétrer tout au long de l’Histoire.

      Apprends à mesurer ta parole, quand même.


    • Massada Massada 7 janvier 2017 08:57

      @lermontov
       

      Es-tu conscient que dans ton dernier paragraphe, tu souhaites pouvoir assassiner impunément des civils ?
       
      Des experts militaires internationaux reprochent à Israël d’avoir établi un précédent impossible à respecter par les armées occidentales en ayant fixé la barre trop haut afin de protéger les civils palestiniens.
       
      Des avocats militaires américains et allemands ont mis Tsahal en garde contre leur excès de « zèle légaliste » qui crée un précédent dangereux et lie les mains des démocraties qui combattent le terrorisme.
       
      Tsahal a atteint le chiffre jamais vu d’une victime civile pour un terroriste tué, contrairement au chiffre de 50 à 98 civils pour un terroriste tué par l’OTAN et les Etats Unis en ce moment au Moyen Orient.
       
       
      Il est légitime de se demander comment une armée peut être aussi bête d’espérer gagner une guerre quand elle se préoccupe plus d’épargner les civils que de protéger ses propres soldats. C’est la question que je me pose.


    • non667 7 janvier 2017 09:38

      @Massada
      ok vous êtes en train de nous dire que hitler avait raison ! reçu 5/5


    • kalachnikov lermontov 7 janvier 2017 13:25

      @ Leonard

      Je ne t’ai pas traité de monstre. A mes yeux, tu constitues l’archétype du barbare, sachant que le type du barbare survient quand les civilisations déclinent.


    • kalachnikov lermontov 7 janvier 2017 13:47

      @ Massada

      Ce n’est pas une guerre type état contre état, armée contre armée, mais une guerre de type armée régulière contre partisans. La seule manière de gagner ce genre de guerre, c’est effectivement via tabula rasa. De façon générale et hors exceptions, les armées régulières perdent ce genre de guerre ; d’abord dans l’opinion, puis sur le terrain ; la disproportion en terme de rapport de force n’y change rien.

      Je pense que vous êtes surpris qu’un tribunal militaire ait condamné ce type, un sentiment de trahison ; habituellement, et particulièrement chez Tsahal, vous vous couvrez les uns les autres. Et quoi que tu veuilles croire, cette affaire va faire d’immenses dégâts pour Israêl, aussi bien dans ses rapports avec l’international qu’en interne. Je vois que Bibi a meuglé pour la grâce entre deux gardes à vue ; s’il est grâcié alors que convaincu d’un meurtre sordide, c’est cuit à l’international ; et si non gracié, belle fracture à l’intérieur d’Israël et de Tsahal, qui ne se résorbera pas mais au contraire grandira.


    • simazou 7 janvier 2017 16:25

      @Leonard
      tu es un malade, on devrait t’envoyer en Syrie pour t’oxygéner avec l’air de la mort et des cadavres des centaines de milliers.

      Bientôt ton pays tombera en ruine, par les mains des gentils islamistes, on verra à ce moment là, comment tu vas te défendre !!!!
      Finalement tu n’es qu’une verrue parmi d’autres !!!!

    • Massada Massada 7 janvier 2017 16:26

      @lermontov
       

      Je pense qu’il fera un petit passage en prison ce qui le mettra à l’abris d’un recours à La Haye puisque condamné en Israel et lui permettra de sortir en héros avec un avenir assuré.


    • kalachnikov lermontov 7 janvier 2017 21:31

      @ Massada

      Ca n’a pas d’importance ; une chose que les évènements, autre chose que la perception de ceux-ci. Il faut bien que le livre soit écrit.

      Tu vois, ce qui me fascine chez toi (et bien d’autres), c’est une sorte d’indifférence, d’anesthésie ou d’atrophie de je ne sais quoi, de cécité. Ce type, 20 ans, tout juste sorti de l’enfance et entrant dans l’age adulte ; né dans la haine, élevé dedans et qui va mourir dedans, en en mangeant toute son existence, et la propageant alentour et son tour, et tout ça pour quoi ? Un lopin de terre, des sornettes mythologiques, des histoires d’honneur nationaliste ou que sais-je, de la matière, en fait, du vent. C’est donc ça, la vie, la jolie vie ? Ca m’apparait à moi sortir de la cervelle d’un détraqué ou l’oeuvre d’un démon.

      Et je ne dis pas cela spécialement parce que ce pauvre type entouré de pauvres types est israélien et que j’aurais l’horreur d’Israel. Non, parce qu’en face, c’est pareil en fait. Et ailleurs aussi.


    • Massada Massada 8 janvier 2017 08:59

      @lermontov
       

      Comme beaucoup d’Israéliens on a pas la haine mais l’amour de la famille, des amis, du peuple d’Israel, du pays et la fierté ainsi que le devoir de les protéger.
      Vous n’avez pas ce sentiment en France ?



    • kalachnikov lermontov 8 janvier 2017 12:10

      @ Massada

      Sur le plan culturel, la France et Israel ne peuvent se comparer du fait de leurs histoires respectives. Israel est un état nationaliste, il se définit lui-même comme juif ; la France s’est construite sur des valeurs (celles dites humanistes).

      Ton propos fait un peu guimauve et on n’existe pas tout seul mais parmi les autres ; sauf si on les méprise, naturellement. Après, je ne sais pas, si on trouve charmant de vivre entre soi au sein d’une prison et que personne hors de cette prison ne peut te sacquer...


    • kalachnikov lermontov 12 janvier 2017 10:48

      @ Leonard

      Figure-toi, petit manipulateur, que j’ai retrouvé ton rabbin vieux de 10 ans. Il s’agit d’’Alain Bonnet.

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/04/06/97001-20160406FILWWW00327-3-mois-avec-sursis-requis-contre-alain-soral.php

      Ne te semble-t’il pas logique que tenant les mêmes propos, tu risques le même réquisitoire pour le même motif ?


  • Pomme de Reinette 6 janvier 2017 17:47

    Tiens donc .. Amira Hass de Haaretz, relayée par un suppôt de Sayed Hassan Nasrallah, le gros bouffi enturbanné, chef d’un mouvement terroriste .... lol !
    C’est pour démontrer qu’ils sont à la solde du hezbollah ?

    Marrant aussi le photo-montage, avec les journalistes qui photographient l’avant de la pancarte et non ce qui a été photoshoppé à l’arrière ....


  • Dom66 Dom66 6 janvier 2017 21:45

    Vous êtes gentil, pour moi c’est le criminel Elor Azaria..

    Rassurez vous il ne risque rien, les trois juges qui l’ont condamné sont menacé, et même une pétition ici en France pour appeler à la clémence, une honte.

    Quand à Hassan Nasrallah il rêve un max.

    Je peu sans difficulté prévoir l’avenir. Pas de pays pour les palestiniens (hélas) et l’annexion définitive de toute la Palestine y compris Jérusalem Est par les Israhelliens.

    Les Palestiniens sont abandonnés par tout leurs frères Arabes.

    Mais comme tout, la roue tourne et ces nazis un jour, paieront leurs crimes.


    • Osis Osis 7 janvier 2017 17:06

      @Dom66

      Il n’est pas d’exemple d’ un pays construit sur la barbarie et le racisme qui ait perduré bien longtemps. L’Histoire les rattrapera avant longtemps.

       


  • soi même 6 janvier 2017 22:28

    C’est homme est un criminel en aucun son acte est légitime, à son procès il y a même pas réalisé la gravité de son geste, il était toujours fier de son acte, c’est une personne qui pour ceux qui non pas connue le régime nazie montre ce qu’était leurs faits d’armes.


  • phan 7 janvier 2017 00:13

    J’ai 3 questions :
    1°) L’armée israélienne est elle toujours la plus morale du monde ?
    2°) La déchéance de nationalité est elle applicable dans ce cas ?
    3°) A t il plaidé le cas de la légitime de défonce différée ?


  • phan 7 janvier 2017 00:53

    Petite piqure de rappel historique : Menahem Begin a commencé sa carrière politique comme terroriste ! Il n’y a pas besoin d’aller très loin pour retrouver la trace de cette histoire. C’est en toutes lettres dans sa fiche wikipédia

    Les actions contre l’occupant ont été qualifiées d’acte de résistance, comme les actions de la résistance française contre l’occupation nazie. Par contre, la Palestine occupée n’est pas résistante, elle est terroriste.


    • Massada Massada 7 janvier 2017 08:46

      @covadonga*722
       

      A l’époque, l’administration militaire israélienne avait approuvé la création d’une « Association islamique », dont le but déclaré était la diffusion de la religion musulmane par des activités culturelles et sportives
       
      Le chef spirituel de ce mouvement lié aux Frères musulmans était un cheikh infirme d’une quarantaine d’années : Ahmed Yassine. Un brave homme smiley
      Les généraux expliquaient : « Il est préférable que les Palestiniens prient et ne s’occupent pas de politique ! »
       
      En 1981, après l’assassinat d’Anouar El-Sadate, les autorités égyptiennes ont expulsé des dizaines d’étudiants islamistes palestiniens qu’Ariel Sharon, ministre de la défense, a autorisés à revenir s’installer à Gaza. Ils deviendront des dirigeants du Hamas et du Djihad islamique. 
       
      A Gaza, le cheikh Yassine a mis sur pied le Hamas, auquel les militaires israéliens ne prêtent d’abord pas attention. Il ne sera arrêté que l’année suivante, après l’assassinat d’un soldat enlevé par le commando Azzedine El-Kassam, la branche armée du Hamas, qui ne comptait à l’époque que quelques dizaines de combattants.
       
      Le Fatah avec sa corruption endémique, les détournements d’argent, l’enrichissement de ses dirigeants ont favorisé la prise de pouvoir par les Frères musulmans.
       
      Conclusion : méfiez vous des associations islamiques culturelles et sportives smiley 

    • phan 7 janvier 2017 11:36

      @covadonga*722

      La bibliothèque d’al Qaïda en Afghanistan possédait un exemplaire de « La Révolte » de Menahem Begin, mais ne se demande pas pourquoi tant de prisonniers palestiniens suivent des cours de l’université israélienne sur la manière dont les Juifs ont constitué leur État. Une bonne partie de ce qu’ils font, comme construire des tunnels pour les terroristes, poser des bombes dans des gares routières, tirer des obus de mortier sur des quartiers résidentiels et dissimuler des dépôts d’armes dans des lieux de culte a des antécédents chez les militants juifs. Israël connaît les méthodes des Palestiniens et dispose d’un arsenal législatif anti-terroriste qui, si la Grande Bretagne avait réagi de la même manière, aurait empêché la naissance du futur État.


  • phan 7 janvier 2017 14:50
    Netanyahou : le soldat reconnu coupable du meurtre d’un Palestinien devrait être « pardonné »



    • phan 7 janvier 2017 15:00
      A Gaza, quatre enfants tués dans un bombardement israélien sous les yeux des journalistes

      Un an après, Gaza : l’armée israélienne classe l’enquête sur la mort de quatre enfants


      Alors juste une question : ces 4 enfants sont palestiniens ou sont ils du Hamas ?

    • kalachnikov lermontov 7 janvier 2017 15:05

      @ phan

      Le Président israélien, seul, a la capacité de gracier, me semble-t’il ; et il a refusé de s’exprimer à chaud et tant que le processus judiciaire n’est pas allé à terme. Il ne veut pas être celui qui va ôter tout crédit international à Israël ou amener l’implosion du pays (ou au moins faire un pas définitif dans cette direction).


    • phan 7 janvier 2017 16:07
      @lermontov
      ça me fait penser à 3 choses :

      L’ex-président israélien Katzav libéré après cinq ans en prison, et l’ancien premier ministre israélien Ehud Olmert est derrière les barreaux.

      La grâce de notre président à celle qui confond entre « 3 balles dans le dos » et une procédure de demande de divorce.

      Le lieutenant Calley fut le seul condamné parmi les 26 officiers et soldats inculpés pour ce massacre de My Lai ou pour l’avoir couvert par la suite. Il fut reconnu coupable de meurtres avec préméditation sur une vingtaine de civils et condamné à la prison à vie. Mais moins de 2 jours après sa condamnation, le président Nixon demanda sa libération de prison.


    • simazou 7 janvier 2017 16:50

      @phan

      Encore une vidéo provenant de la production Pallywood, comme le massacre de Djenin qui s’est avéré comme une supercherie de la même veine, sans oublier le montage du faux massacre Al Dura !!! l’enfant n’est jamais mort et ce n’est qu’une mise en scène Pallywood comme des centaines d’autres.
      Et la plupart du temps, c’est tout simplement des vidéos de massacres en Syrie, en Iraq et au Yemen qu’on fait passer pour des images de palestine !!!!

    • phan 7 janvier 2017 17:27
      @simazou
      Encore une vidéo provenant de la production Pallywood ?
      De quelle vidéo me parlez vous ?

      Le 16 janvier 2013, la Cour d’appel a entendu de nouveau les parties et son arrêt, rendu le 26 juin 2013, confirme la condamnation de Philippe Karsenty tout en portant à 7 000 euros les dommages et intérêts.


  • simazou 7 janvier 2017 16:41

    Les arabes (pseudo palestiniens) qui attaquent les enfants, les femmes et les vieillards avec la volonté de tuer le plus possible de juifs et surement pas pour les embrasser, savent pertinemment qu’ils ont très peu de chance de rentrer pour souper à la maison !!!!

    Le soldat n’a fait qu’exaucer sa volonté et rien de plus, ainsi il pourra s’amuser avec les 72 vierges s’il en reste au paradis, franchement ils sont cons d’y croire, car il y a une rupture de stocks depuis belle lurette !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Dans les pays arabes on massacre tous les jours des milliers d’innocents, des femmes, des enfants et des vieillards, et personne n’en parle, mon Dieu quel blasphème !!!!!!!!!!

  • simazou 7 janvier 2017 17:13

    Ce qu’il y a de merveilleux chez les ennemis d’Israël, c’est qu’ils font deux poids deux mesures, une pour les juifs et Israël et l’autre pour le reste du monde.

    Israël n’a pas le droit de se défendre, il faut laisser ces ordures tuer nos enfants et nos femmes sans se défendre, par contre quand Israël élimine un, le monde entier connait son nom, son âge, son adresse et sa situation familiale tout en dramatisant !!!!

    • phan 7 janvier 2017 18:46
      @simazou
      Mais bien sûr que Israël a le droit de se défendre, comme les Yankees ont le droit de se défendre contre les Amérindiens, en les génocidant et en les parquant dans les réserves. John Wayne avec son winchester à Hollywood a tué combien d’Amérindiens sans changer de cartouches ?
      Et surtout n’inversez pas les rôles : Israël est la force occupante en Palestine, les Palestiniens sont opprimés !
      Israël est l’agresseur et la Palestine est la victime, point barre !

      C’est comme par exemple le violeur qui tue sa victime parce qu’elle a donné des coups de pied !
      ...
      La sidération recherchée par l’agresseur est donc à l’origine de tous les troubles psychotraumatiques, en particulier une dissociation et une mémoire traumatique qu’il sera essentiel de traiter.
      La dissociation qui anesthésie et déconnecte la victime, l’empêche d’avoir accès à ses émotions et permet à l’agresseur d’assurer encore plus son contrôle et son emprise et de lui imposer facilement son scénario culpabilisant (c’est de ta faute, tu m’as cherché, tu mérites ce que j’ai fait, tu aimes ça…) ou mystificateur (c’est parce que je t’aime, c’est normal, ce n’est pas grave…).
      ...
      Le fait de n’avoir pas pu réagir, le sentiment d’irréalité, les troubles de la mémoire aggravent les doutes qui submergent la victime et l’empêchent de dénoncer le crime, de revendiquer ses droits (c’est grave, il n’avait pas le droit de me faire ça) et de se reconnaître comme victime.

      ...

    • simazou 7 janvier 2017 20:02

      @phan

      je vous fais remarquer que les colons ici, ce ne sont pas les juifs mais bien les arabes qui proviennent de tous les pays limitrophes, ce sont les mêmes qui colonisent la France et l’Europe, et ne me dites pas que ce n’est pas vrai.
      Pour ce qui est de l’affaire Al Dura, c’est du pipeau, et là, France 2 avec la bénédiction du gouvernement français ont crucifié Israël d’une façon honteuse, comme avec l’affaire Dreifuss.
      La justice française je n’y crois pas du tout, on voit cela tous les jours, c’est du n’importe quoi !!!! 
      Pour ce qui est des pseudo palestiniens, ils ne veulent rien d’autre que chasser les juifs de leur terre 5 fois millénaire, ils ne veulent pas la paix.
      Israël ne doit compter que sur elle même, ne comptez pas sur l’Europe pour vous secourir, l’Europe est lâche sur toute la ligne elle ne signe qu’avec le diable !!!! 

    • phan 7 janvier 2017 20:51
      @simazou

      Bonjour, je vous conseille un livre

      À l’heure où l’on débat du contenu des programmes d’histoire à l’école, où l’on voit fixé par la loi ce qui doit être commémoré, Shlomo Sand s’interroge : tout récit historique n’est-il pas idéologiquement marqué ? Les sensibilités politiques et la puissance des États ne pèsent-elles pas démesurément sur la recherche en histoire et sur son enseignement ? Et, dans ces conditions, peut-il exister une vérité historique moralement neutre et « scientifique » ? Tout en brossant le tableau d’une vaste histoire de l’Histoire, de la Mésopotamie à nos jours, il dénonce les méthodes avec lesquelles les historiens européens ont construit les mythologies nationales modernes, ou encore la tendance actuelle à faire de l’historien le prêtre de la mémoire officielle ou le forgeron des identités nationales. Ce faisant, Shlomo Sand livre aussi un ouvrage personnel, où la polémique laisse place à la confession, au bilan désillusionné de ses rapports plus que quarantenaires avec la discipline, et à une question provocante : « Pourquoi encore étudier l’histoire aujourd’hui ? » Certainement pas par pure dévotion pour la mémoire collective, suggère-t-il, mais pour mieux se libérer d’un passé fabriqué, et se tourner résolument vers l’avenir.

      et une vidéo Mythes historiques : Conférence de Schlomo Sand

      Conférence de Shlomo Sand, historien israélien spécialisé dans l’histoire contemporaine, une conférence autour du mythe historique du sionisme et de la bible. Schlomo Sand fait partie des nouveaux historiens israéliens, il enseigne à l’université de Tel Aviv



    • phan 7 janvier 2017 21:04

      une vidéo Mythes historiques : Conférence de Schlomo Sand


    • simazou 7 janvier 2017 22:34

      @phan
      Shlomo Sand est tout sauf historien, je connais tous ces torchons qu’il a écrit, tout a été déconstruit par de vrais historiens, il n’y a qu’en France où il est adulé. 

      C’est un raté qui s’est recyclé dans la haine de soi, ça rapporte un peu, au début tout le monde vous écoute et puis après ils vous lâchent comme une merde.
      Bientôt il va commencer à écrire le crépuscule de sa vie de raté..
      Je vois que vous êtes un lecteur assidu de tous les navets écrits par les antisémites, je constate aussi que la haine des juifs et d’Israël vous tient beaucoup à coeur, bravo.
      Je sais également que vous n’avez rien à foutre des palestiniens, ce qui vous tracasse c’est la réussite de ce beau pays.

    • phan 7 janvier 2017 23:26
      @simazou
      Il faut modifier sa fiche Wikipédia alors ? et vous, vous êtes historien peut être ? vos livres sont ils traduits en 26 langues ?

      Tenez il a écrit un article intéressant dans Haaretz le 13 août 2016, ce n’est pas un journal réservé aux antisémites, ou des ratés qui se sont recyclés dans la haine de soi :

      Israël n’est pas fasciste, mais il a toujours besoin du Monde pour le sauver de lui-même.

      Est-ce que la colonisation sioniste de gauche, sur les hauteurs du Golan diffère dans son principe de la colonisation de droite en Cisjordanie ? Est-ce que le Sgt. Elor Azaria, qui a tué un assaillant déjà blessé gisant sur le sol est vraiment différent d’Avraham Shalom, le chef du Mapai, du service de sécurité du Shin Bet qui a donné l’ordre de tuer de sang-froid deux Palestiniens blessés et calmes en 1984 dans l’affaire du bus 300 ?

      Arthur Koestler est tout sauf historien je vous l’accorde, par contre il n’était pas antisémite, ni raté qui s’est recyclé dans la haine de soi, a écrit un livre fort intéressant :
      Arthur Koestler la treizième tribu l’empire khazar et son héritage
       
      ça me tracasse en rien, je ne lis que des opinions contraires au votre que :

      Israël est le second pays le plus pauvre de l’OCDE

      Le rapport annuel israélien sur la pauvreté a révélé aujourd’hui que le pourcentage de la population vivant en dessous du seuil officiel de pauvreté est à 21,7%. En pratique, une famille en Israël sur 5 est pauvre.

      La pauvreté des Israéliens arabes à augmenté à 53,3% et 4 habitants de Jérusalem-Est sur 5 (80%) vivent dans la pauvreté, ce qui constitue une grande augmentation par rapport aux années précédentes.

      Le sionisme a promis de « civiliser” les juifs de la diaspora et d’établir une société productive éthique. Ce que nous voyons au contraire, est une grosse amplification de condition de vie en ghetto juif ; une division toujours plus accentuée entre riches et pauvres. Et les Palestiniens sont juste les »goyim du jour”.

      Gilad Atzmon

      *L’Organisation pour la Coopération du Développement Economique (OCDE)

      et « Je suis cette terre » le cri des Palestiniens dépouillés chaque jour de leur terre, Israël n’est pas une démocratie

      Surtout ne sortez pas votre bouclier « Antisémite » lorsque vous n’avez plus d’arguments !


    • Pomme de Reinette 8 janvier 2017 09:56

      @phan

      A propos des amérindiens ...
      Israël vient d’être déclaré premier état-nation indigène du monde moderne par les amérindiens du Canada

      http://www.europe-israel.org/2017/01/video-en-anglaisphotos-israel-premier-etat-nation-indigene-moderne/


    • Pomme de Reinette 8 janvier 2017 10:05

      @simazou

      Je sais également que vous n’avez rien à foutre des palestiniens, ce qui vous tracasse c’est la réussite de ce beau pays.

      C’est tout à fait ça ! Ces internautes brassent compulsivement toutes la propagande antisémite-antisioniste du web vert-rouge-brun ... histoire d’essayer de donner un sens à leur existence de raté et de débile léger.


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 8 janvier 2017 08:59

    Dans un conflit et à fortiori une guerre, tout est propagande et tout est désinformation, la vérité n’émerge que longtemps après. Les normes morales des temps de paix ne s’appliquent plus à ces situations extrêmes.

    Cet article, a beau jeu de monter en épingle un meurtre, mais il est sans signification, car des tueries il y en a presque tous les jours, et des deux côtés. Les accusations réciproques sont totalement nulles et non avenues.

    La seule question qui s’impose, c’est qui a le plus intérêt et qui gagne le plus à agresser l’autre ? Autrement dit, à qui profite le crime. Vu leur activisme, je pense que ce sont les palestiniens.


  • phan 8 janvier 2017 11:47
    Nakba : de l’arabe يوم النكبة, yawm al-nakba (« le jour de la catastrophe »), désigne l’expulsion des Palestiniens, en 1948, de leurs villes et villages.

    Ce documentaire historique remarquable a déjà plus de vingt ans (1993), et son épilogue envisageait alors, après tant d’années de drame, un espoir de paix. Depuis, la cause palestinienne non seulement n’a pas avancé d’un iota, mais bien pire, la colonisation israélienne n’a cessé de continuer, dans l’indifférence complice de la soi-disant « communauté internationale »

  • Massada Massada 8 janvier 2017 13:35

    Le vice-ministre de la Défense va proposer une loi qui garantirait aux soldats de Tsahal qui participent à des opérations de sécurité, une immunité en cas de poursuites pénales.



  • Massada Massada 8 janvier 2017 13:51
    Pour ceux qui sont trop rapides pour juger, c’est la scène du terroriste avant qu’ Azaria l’ait tué. Il doit y avoir une tolérance zéro pour le terrorisme !

    https://www.youtube.com/watch?v=9lx7GtXFCy0

    • kalachnikov lermontov 8 janvier 2017 13:56

      @ Massada

      Azaria a été jugé par un tribunal militaire et condamné par un collège de trois juges. Pourquoi ne pas adresser cette vidéo à Tsahal pour la convaincre qu’elle s’égare ?


    • Massada Massada 8 janvier 2017 15:14

      @lermontov

       
      Attaque au camion Belier a Jérusalem !!! 4 morts-15 blesses- au lendemain du jugement infâme contre notre soldat Azaria ! c’est la conséquence directe de notre faiblesse et de notre méchanceté a l’égard de nos enfants qui servent dans l’armée ! Les musulmans comprennent que nous abandonnons nos soldats smiley


    • pemile pemile 8 janvier 2017 15:20

      @Massada « au lendemain du »

      Vous êtes sur de la relation de causalité ?

      « Les musulmans comprennent que »

      Ce genre de généralisation « les musulmans » est plus que venimeuse !


    • kalachnikov lermontov 8 janvier 2017 15:23

      @ Massada

      Je suis désolé mais tant que vous voudrez vivre dans cette spirale de violence, ce sera comme ça. Ca fait un moment que ça dure, non ?

      Israel, ce n’est pas quelque chose de physique comme une terre, c’est quelque chose d’immatériel et de mystique. Le peuple juif est un grand peuple, admirable et sa force ne réside pas dans la chair. Depuis des siècles, il survit à toutes les persécutions, même les plus terribles, et ça ne doit rien à cette sornette d’état.


    • Massada Massada 8 janvier 2017 15:27

      @pemile
       

      Ce genre de généralisation « les musulmans » est plus que venimeuse !

      Vous avez raison : je corrige « les terroristes islamistes arabes qui colonisent nos terres »


    • pemile pemile 8 janvier 2017 15:34

      @Massada « je corrige »


       smiley


    • Massada Massada 8 janvier 2017 15:39

      @lermontov
       

      La vérité devrait être évidente pour qui veut la connaître. 
      Les Arabes n’ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël : ils continuent de le chérir. 
       
      N’ayant pu détruire Israël par la force militaire, ils tentent aujourd’hui de le faire par procuration. À cette fin, ils ont créé une organisation terroriste qu’ils ont appelée non sans cynisme le « peuple palestinien » et qu’ils ont installée à Gaza, en Judée et en Samarie. 
       
      Les soi-disant « Palestiniens », eux, n’ont qu’une motivation : la destruction d’Israël, et de mon point de vue, cela ne saurait suffire à faire d’eux une nation – ni rien d’autre à l’exception de ce qu’ils sont vraiment : une organisation terroriste qui finira par être démantelée.
       



    • kalachnikov lermontov 8 janvier 2017 15:45

      @ Massada

      Ce sera en effet et sans doute ou la destruction des Arabes ou la destruction d’Israel. Mais comme je te l’ai dit, si Israel devait disparaître, ce que je ne souhaite pas, ce ne sera nullement la fin du peuple juif. Et je pense que vous autres sionistes ultranationalistes vous avez du souci à vous faire si en Israel une part de votre communauté (cf les Juifs d’Israel) comprend cela.


    • Massada Massada 8 janvier 2017 15:57

      @lermontov
       

      Israël à une superficie 20 770 km², les arabes ont 21 pays et 800 fois plus de terres !
      Mais ils veulent nos 20 770 km² smiley
      Soyons sérieux, ce qu’ils n’acceptent pas c’est une enclave non musulmane, ils font de meme avec les chrétiens en terre d’Islam.
      Ils veulent que tout soit islamique, ensuite ils revendiqueront l’Espagne et le moitié de la France.



    • kalachnikov lermontov 8 janvier 2017 16:15

      @ Massada

      Je ne me mêle pas des guerres religieuses et ne souhaite pas que mon pays s’en mêle ; nous avons suffisamment de problèmes ici pour ne pas importer des conflits externes auxquels nous sommes étrangers ; il nous faut nous recentrer. Pour le reste, revendiquer est une chose, obtenir une autre.


    • Massada Massada 8 janvier 2017 16:55

      @lermontov
       
      Je ne suis pas religieux mais connaitre son ennemi c’est aussi connaitre sa religion.
       

      Les musulmans considèrent qu’ Israël est musulmane depuis qu’ils l’ont foulée en 634 et depuis que leur gourou Mahomet a fait sur Jérusalem un délire de psychopathe qui a donné la sourate intitulée 17 « le voyage nocturne.
       

      Pour eux, Israël est devenue terre waqf, ce qui veut dire terre léguée par Allah aux musulmans pour l’éternité. 

       

      Ce mot « waqf » est très important, car les musulmans l’utilisent pour revendiquer tous les territoires sur lesquels ils on posé le pied.

       

      Tel est son statut selon la Loi islamique, statut identique à celui de toute terre conquise par les musulmans de vive force. A l’époque des conquêtes, en effet, les musulmans ont constitué ces terres en biens waqf pour toutes les générations de musulmans jusqu’au jour de la résurrection. »

       

      Ce qui revient à dire que l’Espagne est à eux, Malte et la Sicile sont à eux, la Bulgarie, la Grèce et les anciennes conquêtes ottomanes d’Europe sont à eux.


    • kalachnikov lermontov 9 janvier 2017 09:07

      @ Massada

      Je sais tout cela, ne t’en fais pas. Cela étant, les interêts d’Israel ne sont pas les interêts de la France et vice versa. Et les interêts des Juifs français ne sont pas les intérêts de tous les Français.


  • phan 8 janvier 2017 14:26
    ISRAËL - Un Érythréen pris pour un assaillant palestinien
    frappé à mort par des Israéliens (Décalogue 5, Tu ne tueras point)

    • phan 8 janvier 2017 14:53

      La cage aux folles !

      La pédophilie commence à Sans Frontière !

      L’armée la plus morale du monde !


    • simazou 9 janvier 2017 11:25

      @phan
      Lisez cette lettre du Dr. Tzvy Tenney, ancien ambasadeur d’Israël !!!


      Chers Habitants de la Planète terre,

       Navré de vous perturber !

      Je comprends qu’en ce moment, nous autres, Israéliens, vous irritons.

      Il s’avère, en effet, que vous êtes vraiment contrariés, fâchés, voire indignés.
      En fait, vous êtes souvent fâchés contre nous.

      Aujourd’hui, c’est pour l’utilisation excessive de la force contre les dirigeants « innocents ! » du Hamas.
      Récemment, c’était pour « la répression brutale des Palestiniens ».
      Avant cela, c’était pour le Liban.
      Avant encore, c’était à cause du bombardement du réacteur nucléaire de Bagdad,
      de la guerre de Kippour et de la campagne du Sinaï.
      Il s’avère que la victoire des Juifs et, par conséquent, leur survie, vous fâchent énormément.

      Naturellement, Chers habitants de la planète Terre,
      longtemps avant l’existence de l’Etat d’Israël, nous, membres du peuple juif, vous avons irrités.

      Nous avons irrité le peuple allemand qui a élu Hitler.
      Nous avons irrité le peuple autrichien qui l’a applaudi à son entrée dans Vienne.
      Nous avons irrité un bon nombre de nations d’Europe de l’est, dont les Polonais, Slovaques, Lithuaniens, Ukrainiens, Russes, Hongrois, Roumains.
      D’ailleurs, l’ i r r i t a t i o n que nous causons au monde remonte à fort loin dans l’histoire.

      Nous avons irrité les Cosaques de Chmielnicki, qui ont massacré des dizaines de milliers d’entre nous, entre 1848 et 1849.
      Nous avons irrité les Croisés qui, en route pour libérer la Terre Sainte, étaient tellement irrités par les Juifs, qu’ils nous ont massacrés en quantité énorme.
      Nous avons irrité, durant des siècles, une Eglise catholique qui a fait de son mieux pour établir notre parenté par des inquisitions.
      Nous avons irrité l’ennemi juré de l’Eglise, Martin Luther, qui, dans son appel à brûler les synagogues – avec les Juifs à l’intérieur -, a fait preuve d’un remarquable esprit chrétien œcuménique !
      Et c’est parce que nous étions fâchés de vous fâcher de la sorte, Chers habitants de la planète Terre, que nous avons décidé de vous quitter, si l’on peut dire, et de créer un Etat juif.

      Notre raisonnement était que, vivant en contact étroit avec vous, en tant que résidents étrangers dans les divers pays qui sont les vôtres, nous vous contrariions, vous irritions, vous dérangions. Y avait-il, dès lors, une meilleure idée que celle de vous laisser, afin de vous témoigner notre affection et de bénéficier de la vôtre ?

      Et c’est ainsi que nous avons décidé de revenir chez nous, dans la patrie même dont nous avions été expulsés, 1.900 ans plus tôt, par un monde romain qu’apparemment, nous avions aussi irrité !

      Hélas, Chers habitants de la planète Terre, il s’avère que vous êtes difficiles à contenter.

      Après vous avoir quittés, vous et vos pogroms, vos inquisitions, vos croisades et vos holocaustes, après avoir pris congé du monde en général pour vivre seuls dans un petit Etat à nous, nous continuons à vous irriter !

      Vous êtes fâchés de ce que nous réprimions les pauvres Palestiniens.
      Vous êtes très en colère de ce que nous ne renoncions pas aux territoires de 1967, qui sont, à l’évidence, l’obstacle à la paix au Proche-Orient.
      Moscou est contrarié.
      Washington est contrarié.
      Les Arabes « radicaux » sont contrariés.
      Et les doux Egyptiens modérés sont contrariés.
      Eh bien, Chers habitants de la planète Terre, prêtez attention à la réaction d’un Juif normal d’Israël.

      En 1920, 1921 et 1929, il n’y avait pas de « territoires de 1967 » pour faire obstacle à la paix entre les Juifs et les Arabes.

      En fait, il n’y avait pas d’Etat juif pour irriter qui que ce soit.

      Néanmoins, les mêmes Palestiniens, opprimés et réprimés, ont massacré des dizaines de Juifs à Jérusalem, Jaffa, Safed et Hébron. En 1929, rien que dans cette dernière ville, 67 juifs ont été massacrés en une journée.

      1ère partie


    • simazou 9 janvier 2017 11:28

      @phan


      suite 2ème partie Dr. Tzvy Tenney.


      Chers habitants de la planète Terre, pourquoi les Arabes de Palestine ont-ils massacré 67 Juifs en un jour, en 1929 ?

      Etait-ce par colère contre l’agression israélienne de 1967 ?

      Et pourquoi 510 Juifs, hommes, femmes et enfants, ont-ils été massacrés durant les émeutes arabes, entre 1936 et 1939 ?

      Etait-ce en raison de l’irritation arabe pour 1967 ?

      Et quand vous, Chers habitants de la planète Terre, avez proposé, en 1947, un plan onusien de partition de la Palestine – qui aurait permis la création d’un « Etat palestinien » à côté d’un Israël minuscule -, et que les Arabes ont crié « Non ! » et ont déclenché la guerre et tué 6.000 Juifs, cette irritation avait-elle pour cause l’agression de 1967 ?

      Et à propos, Chers habitants de la planète Terre, pourquoi n’avons-nous pas entendu votre cri de colère à ce moment-là ? !

      Les ‘pauvres Palestiniens’ qui, aujourd’hui, tuent des Juifs avec des mortiers, des explosifs, des bombes incendiaires et des pierres, font partie du même peuple qui, quand il avait tous les territoires dont il exige maintenant qu’ils lui soient donnés pour son Etat, a essayé de jeter l’Etat juif à la mer.

      Les mêmes visages grimaçants, la même haine, le même cri de « itbah-al-yahud, massacrez le Juif ! », que nous voyons et entendons aujourd’hui, ont été vus et entendus alors.

      Le même peuple, le même rêve : détruire Israël.

      Ce qu’ils n’ont pas réussi à réaliser hier, ils en rêvent aujourd’hui…

      Et nous ne devrions pas les réprimer ?

      Chers habitants de la planète Terre,

      Vous êtes restés les bras croisés durant l’Holocauste.
      Vous êtes restés les bras croisés, en 1948, quand sept Etats déclenchaient une guerre que la Ligue Arabe comparait fièrement aux massacres perpétrés par les Mongols.
      Vous êtes restés les bras croisés, en 1967, lorsque Nasser, follement acclamé par des foules déchaînées, dans toutes les capitales arabes du monde, fit le serment de jeter les Juifs à la mer.
      Et vous resteriez les bras croisés demain, si Israël était menacé d’annihilation.
      Et puisque nous savons que les Arabes Palestiniens rêvent chaque jour de cette annihilation, nous ferons tout ce qui nous est possible pour rester vivants sur notre terre.

      Si cela vous ennuie, Chers habitants de la planète Terre, eh bien, rappelez-vous combien de fois, dans le passé, vous nous avez causé des ennuis.

      De toute façon,
      Chers habitants de la planète Terre,
      même si cela doit vous causer du tracas,
      il y aura toujours un Juif en Israël
      qui voudra rester vivant
      et garantir la sécurité de ses enfants et petits-enfants.
      alors…
      Navré de vous perturber !

      Dr.Zvi Tenney
      Ambassador of Israel (ret)


    • simazou 9 janvier 2017 12:00

      @phan

      Vous êtes quelqu’un de complexé, naïf sans caractère ni personnalité et peut-être battu par sa femme, vos frustrations sont multiples ce qui vous force à développer un personnage de « Webman » attention, c’est caractériel et lâche.

      Vous avez choisi votre pseudo « phan » qui définit vos obsessions et « phan »tasmes, d’après moi, vos troubles ont atteint un point de non retour, et là je vous pleins !!!!

      Ci-joint 3 vidéos à voir plusieurs fois pour mieux les comprendre.

       

      http://ripostelaique.com/lislamophobie-et-la-judeophobie-les-differences.html

       

      https://www.youtube.com/watch?v=BHsqVB9nxFY

       

      https://www.facebook.com/UniversTorah/videos/1109829549035524/?hc_ref=NEWSFEED


    • phan 9 janvier 2017 20:18

      @simazou
      Mon nom est Phan comme mon pseudo
      Je n’ai pas encore tiré 3 balles dans le dos de ma femme (violente c’est l’adjectif rajouté par la Propagandatur) même à terre, parce que je suis lâche comme vous dites, et je n’utilise pas ma légitime de défonce différée !
      et là je vous pleins !  : c’est vrai j’ai plein le dos de votre pleurniche victimaire !

      puisque vous ne regardez pas les liens que je vous propose
      je vais donner des extraits :

      Du « judéo-bolchévisme » à « l’islamo-gauchisme » : une même tentative de faire diversion jeudi 9 juin 2016 par Shlomo Sand

      Dans les années 1930, en France comme dans d’autres pays d’Europe, les communistes et diverses personnalités de la gauche radicale étaient fréquemment qualifiés de « judéo-bolcheviks ». Ainsi, par exemple, mon père qui, avant la Seconde Guerre mondiale, était un communiste polonais, était considéré par les autorités et la presse du pays comme faisant partie de la « Zydokomuna ».

      Étant donné que plusieurs dirigeants de la Révolution d’Octobre, tout comme nombre de communistes et de défenseurs de l’URSS, dans toute l’Europe, étaient d’origine juive, l’association langagière entre judaïsme et menées subversives était très populaire parmi les judéophobes.

      Une symbiose propagandiste très efficace

      D’Adolf Hitler à Carl Schmitt et Martin Heidegger, de Charles Maurras à Louis-Ferdinand Céline et Pierre Drieu-La Rochelle, l’identification rhétorique entre juifs et bolcheviks a toujours été empreinte de tonalités effrayantes puisées dans une vieille tradition religieuse, mêlée à des menaces pleinement modernes et laïques.

      Cette symbiose propagandiste s’avéra très efficace, et elle conduisit, entre autres, à ce que plus de 5 millions de Juifs croyants, et leurs descendants, ainsi que 2 millions de soldats soviétiques furent exterminés, en même temps, dans les camps de la mort nazis. Hitler avait ainsi espéré enrayer le « danger » d’une conquête judo-bolchévique de l’Europe.

      Si, à la fin du XXe siècle, la judéophobie n’a pas totalement disparu, elle a, cependant, très notablement régressé dans les centres de communication des capitales européennes. Les élites intellectuelles et politiques ont voulu oublier et ont aspiré à se fondre dans leur civilisation blanche, à l’aide d’une nouvelle politique des identités. À toutes fins morales utiles, cette civilisation a même troqué son appellation de « chrétienne » en « judéo-chrétienne ».

      Les juifs survivants et les bolchéviks, quasiment disparus, ont cessé de constituer une menace pour la position et l’identité des élites dominantes, mais l’état de crise permanent du capitalisme, et l’ébranlement de la culture nationale, consécutif à la mondialisation, ont incité à la quête fébrile de nouveaux coupables.

      Une appellation qui émerge dès 2002

      La menace se situe désormais du côté des immigrés musulmans et de leurs descendants, qui submergent la civilisation « judéo-chrétienne ». Et voyez comme cela est étonnant : de nouveaux incitateurs propagandistes les ont rejoints ! Tous ces gens de gauche qui ont exprimé une solidarité avec les nouveaux « misérables » ont fini par s’éprendre ouvertement des invités indésirables venus du sud.

      Ces antipatriotes extrémistes trahissent une nouvelle fois la glorieuse tradition de la France dont ils préparent l’humiliante soumission « houellebecquienne ». L’appellation « islamo-gauchiste » a émergé parmi les intellectuels, avant de passer dans l’univers de la communication, pour, finalement, être récupérée par des politiciens empressés.

      Pierre-André Taguieff, futur conseiller du CRIF, fut, semble-t-il, le premier à recourir à la formule « islamo-gauchisme » (dans le sens actuel de terme), déjà en 2002. Caroline Fourest, Elisabeth Badinter, Alain Finkielkraut et Bernard-Henry Lévy s’emparèrent du terme et veillèrent à lui assurer une diffusion à longueur d’interviews et d’articles. Des figures comme Alain Gresh, Edwy Plenel, Michel Tubiana et Raphael Liogier devinrent des « islamo-gauchistes » archétypiques.

      Une marche supplémentaire vient cependant d’être franchie. Cela a commencé avec Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, qui, au nom du républicanisme universel, dans un article intitulé : « La gauche qui vient », s’en est pris à la gauche de la gauche, accusée de soumission au pluralisme culturel. Il a particulièrement ciblé Clémentine Autain, la porte-parole d’Ensemble, l’une des composantes du Front de gauche.

      La lourde charge de Manuel Valls

      Mais c’est de Manuel Valls qu’est venue la charge la plus lourde, dans la vague de stigmatisation de « l’islamo-gauchisme ». À l’occasion d’une interview accordée, le 21 mai, à Radio J, une radio communautaire juive, n’a-t-il pas déclaré :

      "Il y a ces capitulations intellectuelles… Les discussions entre Madame Clémentine Autain et Tariq Ramadan, les ambiguïtés entretenues qui forment le terreau de cette violence et de cette radicalisation."

      Et Manuel Valls de ne pas hésiter à ajouter : "Il n’y a aucune raison pour que M. Tariq Ramadan obtienne la nationalité française".

      Il convient tout d’abord de préciser que Clémentine Autain n’a jamais rencontré Tariq Ramadan, dont, évidemment, elle n’approuve pas le discours idéologique. Il faut ensuite se féliciter qu’en France, le droit d’obtenir la citoyenneté relève de la loi, et non pas d’une décision d’un chef du gouvernement. Tariq Ramadan réside en France où il est actif ; il est marié, depuis plusieurs années, avec une citoyenne française, ses enfants sont français, et, à ma connaissance, il n’a pas enfreint la loi ni prêché la violence.

      Enfin, les auditeurs de Radio J, à Paris et à Jérusalem, ont certainement apprécié cette flatteuse interview, et si d’aventure, elle a été diffusée en Arabie saoudite, il est probable qu’elle y aura également été reçue avec sympathie, puisque Tariq Ramadan y est interdit de séjour. Après cette interview passionnée de Manuel Valls, je suis persuadé que Tariq Ramadan n’a aucune chance de se voir décerner la Légion d’Honneur, contrairement au prince héritier du roi d’Arabie saoudite.

      Une formule qui permet de faire diversion

      Lorsque j’ai entendu ces propos de Manuel Valls, je n’ai pas pu m’empêcher de m’interroger sur ce qui se serait passé si Tariq Ramadan avait été un fidèle juif et non pas musulman.

      Si, par exemple, comme l’ensemble des fidèles juifs (mais non pas juives), il avait dû dire, dans sa prière du matin : "Sois béni de ne pas m’avoir fait femme, et sois béni de ne pas m’avoir fait goy (non-juif)". Autrement dit : un authentique fidèle juif, dont les valeurs fondamentales diffèrent totalement de ma conception du monde républicaine et laïque.

      Malgré tout, même s’il s’agissait d’un juif conservateur, porteur d’un système de valeurs réactionnaire, je me serais, sans aucun doute, employé de toutes mes forces pour que lui soit attribués des droits d’égalité citoyenne. Je l’aurais combattu au plan de la réflexion théorique, mais j’aurais vu en lui un compagnon politique légitime, dans la lutte contre toute forme de judéophobie et de discrimination raciale, sous le masque d’une laïcité culturelle.

      J’ai, envers la philosophie de Tariq Ramadan, une vision fortement critique, tout comme, pour d’autres raisons, envers celle d’Alain Finkielkraut. Mais exploiter des positions conservatrices de l’intellectuel musulman afin de salir ceux qui luttent contre la propagation du racisme, en faire un dangereux épouvantail pour utiliser le terme stigmatisant d’islamo-gauchiste, n’est pas à l’honneur d’un chef de gouvernement socialiste, qui, par ailleurs, commet une erreur en assimilant antisionisme et antisémitisme (je suis quasiment sûr que le républicain Manuel Valls ne soutient pas la politique communautaire d’un État qui, par principe, appartient, non pas à tous ses citoyens mais aux juifs du monde entier, qui n’y résident pas).

      Certes, le terme d’« islamo-gauchisme » n’est pas encore identique ni proche de la vieille appellation du « judéo-bolchévisme ». Il est destiné, pour le moment, à clouer le bec, et à faire diversion dans le débat public, par rapport à d’autres problèmes sociaux et politiques un peu plus sérieux. Toutefois, qui peut affirmer que le recours à la formule « islamo-gauchisme » n’est pas promis à un sombre futur imprévu ? Il se pourrait qu’elle constitue une contribution rhétorique, non marginale, vers l’approche d’un trou noir supplémentaire dans l’histoire moderne de l’Europe.


    • phan 9 janvier 2017 21:01

      @simazou
      il vous manque un petit h comme humanité pour être comme le général Sima Zhou
      (Traditional Chinese 司馬伷) personnage célèbre dans les 3 royaumes.
      Il vous manque un petit h, comme haine qui dégouline en vous, en fait vous n’êtes qu’un petit sioniste qui se cache derrière le joker d’antisémitisme comme le petit islamiste qui se cache derrière le bouclier d’islamophobie pour chanter gloire à la force occupante en Palestine.

      Lorsque vous écrivez « Am Israël Hai », comme dit Woody Allen dans un film lorsque j’écoute Wagner j’ai envie d’envahir la Pologne, j’ai envie de dire « Vive la France »
       
      un petit extrait du lien : Origines des génocides en Occident

      Ainsi, Yahvé, dieu des juifs, premier dieu unique, commande-t-il de tuer tous ceux qui ne sont pas juifs. Dans Exode, 32. 26-28, nous lisons que trois mille personnes périssent sur son ordre. L’ancien testament justifie l’extermination des habitants de la Palestine, qui s’appelait alors « pays de Canaan », par la crainte d’une révolte future des indigènes assortie d’une menace de punition divine pour les colons hébreux que ce crime aurait pu gêner, les justes hébreux en quelque sorte. Il s’agit donc d’un génocide qui aurait été planifié par « L’Éternel ». "L’Éternel parla ainsi à Moïse dans les plaines de Moab, près du Jourdain vers Jéricho : (51) "Parle aux enfants d’Israël en ces termes : Comme vous allez passer le Jourdain pour atteindre le pays de Canaan, (52) quand vous aurez chassé devant vous tous les habitants de ce pays, vous anéantirez tous leurs symboles, toutes leurs idoles de métal, et ruinerez tous leurs hauts-lieux. (53) Vous conquerrez ainsi le pays et vous vous y établirez ; car c’est à vous que je le donne à titre de possession. […] (55) Or, si vous ne dépossédez pas à votre profit tous les habitants de ce pays, ceux que vous aurez épargnés seront comme des épines dans vos yeux et comme des aiguillons à vos flancs : ils vous harcèleront sur le territoire que vous occuperez ; (56) et alors, ce que j’ai résolu de leur faire, je le ferai à vous-mêmes." (Nombres 33).


    • phan 9 janvier 2017 21:54
      @sigmapoux

      Voltaire — La Defense De Mon Oncle, 1767 (suivie de A. Warburton)
      Elle dit 9 jrent meme produire des poux . ... l’abbé Bazin entendait mal le Grec parce que son 13 tipographe a oublié un sigma & a mis un oi pour un ei 


      La France qui est le seul pays au monde à avoir interdit des manifestations pro-palestiniennes (même en Israël elles ont été autorisées !).

      Shlomo est aussi connu pour la finesse de son humour. Voici quelques morceaux dont je me souviens lors de sa conférence à Mars :

      « La principale différence entre la droite et la gauche sionistes, c’est que pour la droite Dieu n’est pas mort, tandis que pour la gauche Dieu est mort, mais avant de mourir il leur a promis la terre d’Israël ».

      « Quand j’ai commencé à critiquer la construction nationale d’Israël par le sionisme, les sionistes m’ont accusé de remettre en cause toute la politique d’Israël au Moyen-Orient. Ces gens sont complètement stupides parce que, même quand j’étais sioniste, je ne trouvais pas normal ce qu’on faisait subir aux Palestiniens. »

      « Une des découvertes de mes recherches fut de constater que les seuls vrais juifs étaient vraisemblablement les Palestiniens. Mais je préfère ne pas aller plus loin, de là que les jeunes Palestiniens se prennent pour de vieux juifs ! ».

      « Pour conclure, je vais m’adresser aux Israéliens qui trouvent qu’il y a trop d’Arabes en Israël. Moi, je leur dis si vous n’êtes pas contents, alors partez et allez vous installer à Marseille ! »







    • simazou 10 janvier 2017 10:06

      @phan
      je n’ai pas le temps pour vous répondre, je vais vous concocter une,

      en réponse à Shlomo Sand qui n’est qu’une verrue......................

    • phan 10 janvier 2017 10:29

      @simatrou (le suffixe est banni par la modo)
      N’oubliez pas de consulter la maison mère !


      Pendant ce temps une histoire :
      Pierre Gaillard, jeune délégué du CICR basé en Palestine durant la guerre israélo-arabe l’avait rencontré quelques minutes avant son exécution par un commando du LEHI, « Combattants pour la liberté d’Israël ».

    • simazou 10 janvier 2017 17:19

      @phan

      Vous ne pouvez pas être honnête quand vous n’avez pas les moyens, vous venez avec des arguments sucés des diatribes de Shlomo Sand qui ont fait Pschitt depuis longtemps, il ne faut pas oublier qu’il a été aidé par d’authentiques nazis. Toutes vos vidéos conseillées sont franchement du n’importe quoi, Shlomo Sand a l’air misérable et perdu dans sa haine, j’ai analysé les mouvements de son corps, je peux vous dire qu’il est au bord du suicide, cela lui ferait beaucoup de bien !!!

       

      Shlomo Sand est un universitaire israélien, dans le domaine de recherche sur les intellectuels français, le cinéma et d’autres thèmes aussi « ardus », donc rien à voir avec l’histoire du peuple hébreu. D’autre part, Sand ne s’en cache pas, ses sympathies politiques vont à la formation d’un Etat unique binational entre le Jourdain et la Méditerranée à majorité arabes. Sa « déconstruction des mythes fondateurs israéliens » participe de cette stratégie politique.

      Sand, reprenant de vieilles thèses d’Arthur Koestler, prétend que les Juifs ashkénazes descendent des Khazars, Bernard Lewis, historien et spécialiste du Moyen-Orient contrairement à Sand, coupe court à la polémique : « Cette théorie … ne repose sur aucune preuve qu’elle soit. Elle a été abandonnée depuis longtemps par tous les chercheurs sérieux dans ce domaine, y compris ceux des pays arabes, ou la théorie khazar est peu utilisée en dehors de polémiques politiques occasionnelles. »

      La génétique apporte la preuve d’un « matériel génétique commun à tous les Juifs ». http://www.familytreedna.com/pdf/HammerPNAS_2000.pdf http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=372 http://www.familytreedna.com/pdf/nature97385.html

      http://www.familytreedna.com/pdf/Behar_contrasting.pdf http://www.familytreedna.com/pdf/43026_doron.pdf

       

      Shlomo Sand, Amira Hass, Gidéon Lévy et Gilad Atzmon peuvent être considérés comme des juifs antisémites, il y en a d’autres !!!!

       

      L’Histoire est jonchée d’AlterJuifs, atteints de cette maladie qu’est la haine de soi, et la volonté d’autres à vouloir corriger le monde. Ils sont nés Juifs, ces hommes ont toujours été véritablement déjudaïsés, mais les racines de cette haine de soi, tiennent aussi le rôle dissolvant de l’esprit en tant que tel dans cette personnalité si tourmentée.

      Théodore LESSING a dit : un Moloch extérieur au monde s’était donc glissé entre la sensibilité et la pensée, afin de brouiller le corps et l’idée, l’amour avec la raison en vue de leur infliger un mal incurable. Et nous rêvons, conclut-il que notre vraie vie est celle de l’esprit. Et d’ajouter : Le peuple d’Israël est le premier, le seul peut-être de tous, qui cherche en soi même le coupable, origine de ses malheurs dans le monde. Au plus profond de chaque âme Juive se cache ce même penchant à concevoir toute infortune comme un châtiment

      On peut arguer que les Juifs sont un cas particulier, parce qu’ils avaient été rendu incapables d’autre chose que la soumission, à la fois en raison de leur histoire singulière et du consentement presque universel que rencontra leur destruction.

       

      Quand le communisme a triomphé en Russie, les Juifs ont considérés la révolution comme un messianisme (fraternité universelle). Beaucoup de Juifs étaient indifférents à l’égard de la religion. Le sentiment d’appartenance leur apparu après le port de l’Etoile Jaune sur le revers de leur veston. La sensibilité des Juifs à l’égard des injustices, marquée par une certaine Ethique de la vie quotidienne et l’attachement à la solidarité, explique leur engagement !!

       

      Est ce qu’on peut trouver un point commun « JUIF », entre ces humains tel que Marx, Lassalle, Trotski, Rosa Luxembourg, Radek, Kamenev, Zinoviev, Swerdlow, Oritzky, Litvinov,  Kaganovich, Anna Pauker, Slansky, Jacob Berman, Hillary Minc, Rakutchy, Léon Blum,

      Harold Lasky, Cohen Bendit ect., en dehors du fait qu’ils soient tous nés juifs, ils sont atteints du virus de vouloir corriger le monde.

       

      Paul Ree, Otto Weininger, Arthur Trebitsch, Max Steiner, Walter Calé, Maximilian Harden, Simone Weil (déportée), Ronny Brauman, Ilan Pappe, Noam Chomski, Norman Finkelstein, Jean Daniel (Bensaid), Shomo Sand, Olivia Zemor, Esther Benbassa, Gisèle Halimi, Naomi Klein, Michel Warchawski, Gilles Paris ect. sont tous atteints de la haine de soi, certains vont aller jusqu’au suicide d’autres vont se convertir. C’est une pathologie même de l’antisémite juif, un renégat qui a la haine de soi, et qui construit son avenir uniquement sur la haine des juifs et d’Israël.

      On ne peut pas trouver un point commun entre les personnes citées, en dehors du fait qu’elles soient toutes nées juives, a questionné l’historien Jacob Talmon, et qui a cherché une réponse a ce qu’il appelle « la névrose juive » qui est une réponse à la névrose chrétienne, et la colère du refus juif de reconnaître le messie libérateur de l’humanité.

      Ce virus a déjà commencé dans les pays musulmans, où a été développé la Kabbale avec le

      thème « difficile à croire « que l’homme puisse être capable de corriger les dégâts occasionnés

      à l’univers. 

      Ce besoin de conférer un sens, même à ce qui n’en a guère (c’est à dire une souffrance inexpliquée) intervient de deux manières : soit en faisant retomber la faute sur l’autre, soit en se déclarant soi-même coupable. Or l’une des vérités les plus sûres et les mieux établies de la psychologie des peuples est celle-ci : les juifs furent les premiers et peut même les seuls à avoir cherché en eux mêmes la faute du devenir historique de l’univers.

      Le juif doit créer des valeurs pour se justifier envers lui-même et envers les autres, et en vérité, de quoi souffrent les juifs qui se haïssent si ce n’est d’un malheureux amour de l’ennemi ? Deviens qui tu es, mais où l’esprit parachevant le tout prescrit « je suis ce que je fais de moi », alors nous sommes saisis de tremblements de frayeur et d’orgueil face aux terribles actions de la vanité humaine.


    • simazou 10 janvier 2017 17:20

      @phan
      suite

      Le judaïsme est au sens ce que le jazz est au son : porteur de spontanéité, de rébellion, d’anarchie, de capacité d’interprétation libre et individuelle. 

       

      La méchanceté est une mauvaise volonté qui s’exerce à titre purement gratuit, c’est une volonté de détruire autrui, même aux dépens de soi même. L’homme méchant en arrive à haïr autrui de manière désintéressée, pour le plaisir de haïr, sans qu’il y ait à ce comportement aucune explication héréditaire, ou psychanalytique, ou physiologique. Ce cas-limite, rare, semble la manifestation à l’état pur de la volonté de faire du mal. En ce sens, la haine pure apparaît comme le reflet négatif de l’amour : tous deux négligent l’ego pour s’abîmer dans autrui, l’un pour l’aimer jusqu’au paroxysme, l’autre pour le haïr et le détruire.

       

      Prenons l’exemple du mensonge de l’homme qui fuit devant ses responsabilités : c’est un événement qui aurait pu ne jamais exister mais, une fois posé, il rend plus facile d’autres mensonges et fait de l’homme un menteur ; il « fabrique donc du destin ». 

       

      Dès lors, ce reniement du plaisir implique une ambiguïté, une ambivalence : la tendance au plaisir est contrecarrée par une contre-tendance. Le reniement exige qu’on se fasse violence à soi-même. Prenons l’exemple du renégat : il a abjuré sa première conviction religieuse, mais au fond de lui-même il y reste peut-être profondément attaché. Il veut étouffer cette prédilection secrète qu’il sent en lui, ce qui justifiera son attitude implacable envers ceux qui sont restés fidèles à la foi qu’il a renié. Renier, c’est aussi « nier » en dépit de l’absurde, c’est nier, avec une « merveilleuse mauvaise foi » le monde raisonnable des apparences.

      Méfions nous de qui n’attache du prix à l’étranger que par dédain envers soi : l’aversion qu’il se porte, finira par rejaillir sur ses sympathies.

       

      Ce qui est tragique, c’est que les Juifs qui diabolisent Israël jouent directement dans les mains de personnes qui se retourneront contre eux le jour où leurs rêves deviendront réalité.

      En réalité, les actions de ces Juifs sont une tentative malavisée de se faire aimer aux autres en prenant la cause populaire de l’ «  opprimé » à leur propre détriment. Alors que la défense des opprimés est une cause noble, ils se trompent d’opprimés. Le vrai opprimé c’est Israël.

      Espérons que ces Juifs s’en rendent compte avant qu’il ne soit trop tard.

       

      En applaudissant l’Alliance des civilisations, l’Occident introduit au sein de ses institutions les plus sensibles comme les médias, l’éducation et la recherche, des attitudes contraires aux principes de la démocratie et le principe de l’auto-censure face à l’islam-politique et l’islam
      - diplomatie. L’Occident a su mener contre le totalitarisme soviétique cette guerre idéologique et il l’a emportée. Pourquoi s’inclinerait-il cette fois, alors que le défi est tout aussi sévère.

       

      L’Occident est prêt à pleurer des Juifs victimes, mais pas reconnaître un peuple Juif vivant. Les antisionistes les plus radicaux déclarent combattre l’antisémitisme. En fait c’est un jeu rhétorique qui leur permet d’exprimer sans réserve un profond antisémitisme dont le but est le même qu’hier : la destruction de l’Etat d’Israël. Tous ces braves gens souhaite-t-ils, sans oser le dire, que la paix en question conduise à la destruction d’Israël, puis plus tard à celle de toutes les sociétés encore libres.

       

      Le manichéisme, (rien n’est justifiable pour Israël, tout l’est pour ses pires ennemis), la mythologisation, (Israël est intrinsèquement doté d’une valeur négative absolue, le « sionisme »), et la démonisation, (aux tares traditionnellement attribuées au judaïsme par les judéophobes, le sionisme ajoute la monstruosité du nazisme). Dans « L’avenir d’une illusion », Freud définit ce terme comme suit : Nous appelons illusion une croyance, quand, dans la motivation de celle-ci, la réalisation d’un désir est prévalent, et nous ne tenons pas compte, ce faisant, des rapports de cette croyance à la réalité.

      La presse et les médias ont eu un rôle actif, peut-être même principal dans la fermentation de la haine et de l’inhumanité. C’est ainsi que s’est élargi, dans le monde moderne, le cercle des ennemis des Juifs.

      Les Juifs, érigés en sujet collectif transhistorique, sont donc accusés de tendances criminelles, censées dériver de la « haine du genre humain » qu’on leur attribue : le meurtre du Christ, l’infanticide rituel et le cannibalisme rituel, voire la criminalité sexuelle (inceste, viol, zoophilie). Cette première strate de stéréotypes d’accusation suffit à les déshumaniser radicalement. Le Juif, comme sujet universel et catégorie essentialisée, est accusé à la fois perfide, c’est à dire de déloyauté, de fourberie, de traîtrise, voire de méchanceté, et de propension à tromper, voler, exploiter.

       

      L’Antisémitisme par procuration est celui des facilitateurs qui, par leurs opinions – ou leur silence -, légitiment les passages à l’acte tout en se gardant de commettre eux-mêmes des actions violentes. L’antisionisme radical, moderne est né au confluent des luttes anticoloniales, antiracistes antimondialisation, tiers-mondistes et écologistes.

       

      Pour l’extrême gauche, l’Islam est un réservoir d’opprimés. Elle y trouve des masses révolutionnaires de substitution. De leur côté, les islamistes adoptent la rhétorique de l’anticapitalisme et profitent de l’extrême gauche pour imposer leurs points de vue. C’est un double jeu de dupes. L’anti-sionisme n’est plus un tabou, c’est même une vertu, l’anti-sionisme des politiques, avec une complicité malsaine des médias, se poursuit, les juifs seront les boucs émissaires d’une condamnation injuste.

      La gauche a toujours cherché un bouc émissaire de surcroit intelligent et bien dans sa peau, et de l’autre côté un peuple qui n’existe pas pour en faire !!!

       

      Le rejet d’Israël est l’aphrodisiaque le plus puissant des musulmans, disait, non sans humour, Hassan II. Israël est l’alibi. S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Chaque fois qu’il y a un problème, c’est la faute du sionisme. Démontrer qu’Israël est un Etat injuste permet à l’Europe d’abaisser son sentiment de culpabilité. Elle s’applique à le dépeindre sous un jour terrible pour éponger sa dette vis-à-vis des Juifs. Un certain nombre d’intellectuels le « nazifient ». Et la boucle est bouclée.

       

      Le discours politique qui se fonde sur l’antiracisme et qui assimile la politique israélienne, en particulier s’agissant du mur de sécurité, à une politique raciste. Là encore, l’idée que la barrière de sécurité puisse servir à se défendre est d’emblée caduque ; il y a dissociation en ce sens que la causalité s’efface au profit de l’emblème, voire du fétiche raciste. C’est aussi la puissance de l’adéquation qui veut qu’un mot embolise la chose tout en la débarrassant de sa complexité et surtout ne laisse pas sans réponse !

       

      Aujourd’hui, la mondialisation est partout au point qu’il est difficile de ne pas analyser l’antisémitisme sans analyser la globalité dans laquelle il s’inscrit.

       

      Le contexte politique mondial instable menaçant la vie elle-même, ou les effets économiques qui menacent les individus d’une soudaine précarité, ou que ce soit les phénomènes climatiques ou écologiques de moins en moins maîtrisables, il y a convergence ce qui renforce le sentiment d’une perte d’abri. Cette forme de psychose, influencée par les discours irresponsables et partisans des fachos-gauchistes, exerçant un totalitarisme sur le sujet, qui n’attend que d’être guidé, ne sachant pas lui même ce qu’il fait là.

       

      Am Israël Haï

      Sim Azou


    • simazou 10 janvier 2017 17:26

      @phan

      Quel plaisir de lire ces quelques lignes et les partager 1ère partie

      Winston Churchill

       « Certains aiment les Juifs, et d’autres non. Mais aucun homme de
       réflexion ne peut nier le fait qu’ils sont, au-delà de toute question,
       la ’race’ la plus formidable et la plus remarquable qui soit apparue
       dans le monde ».

       - Leon Tolstoï

       « Le Juif est cet être sacré qui a fait descendre des cieux le feu
       éternel, et a illumine avec lui le monde entier. Il est sa source
       religieuse, son printemps, et la fontaine d’où les autres peuples ont
       tiré leurs croyances et leurs religions. »

      - A. A. Leroy Beaulieu, publiciste français, 1842

      « C’est en vain que nous les avons enfermés pendant plusieurs centaines
       d’années derrières les murs du ghetto. Dès que les portes de leur
       prison furent ouvertes, ils nous ont facilement rattrapés, même dans
       les voies que nous avions ouvertes sans leur aide »

       -Thomas Cahill, Auteur irlandais

      « Le Juif nous donne l’intérieur et l’extérieur - notre aspect et notre
       vie intérieure. Nous pouvons difficilement nous lever le matin ou
       traverser la rue sans être juifs. Nous rêvons des rêves juifs et
       espérons des espérances juives. La plupart de nos meilleurs mots, en
       fait - nouveau, aventure, surprise, unique, individuel, personne,
       vocation, temps, histoire, futur, liberté, progrès, esprit, foi,
      espoir, justice - sont des dons des Juifs »

       -William Rees-Mogg, ancien rédacteur en chef du journal « The Times 

       » L’un des apports de la culture juive à la Chrétienté est qu’elle a
      enseigné aux Chrétiens à penser comme les Juifs, et tout homme moderne
      qui n’a pas appris à penser comme s’il était un Juif peut à peine être
      considéré comme ayant même appris à penser« 

      -Blaise Pascal, écrivain et mathématicien français

       »Il est certain que dans certaines parties du monde nous pouvons
      observer un peuple particulier, séparé des autres peuples du monde, et
      il est appelé le Peuple juif. Ce peuple remonte non seulement à une
      antiquité remarquable, mais il a aussi persisté pendant une durée
      longue et singulière… Car alors que les Peuples de Grèce et d’Italie,
      de Sparte, d’Athènes et de Rome et d’autres venus bien plus tard, ont
      disparu depuis si longtemps, celui-là existe encore, malgré les
      efforts de nombreux rois si puissants, qui ont essayé des centaines de
      fois de les effacer, comme leurs historiens en attestent, et comme on
      peut facilement en juger par l’ordre naturel des choses sur de si
      longues périodes. Ils ont cependant toujours été préservés, et leur
      préservation était prédite… Ma rencontre avec ce peuple me stupéfie…« 

      Paul Johnson, historien américain contemporain


        »La vision juive est devenue le prototype de nombreuses grandes
      conceptions identiques pour l’humanité, aussi bien divines
      qu’humaines. Les Juifs, donc, se tiennent au centre de la tentative
      perpétuelle de donner à la vie humaine la dignité d’un but « .

      -Matthew Arnold, poète et critique anglais

       »Aussi longtemps que le monde durera, tous ceux qui veulent faire des
      progrès en droiture viendront vers Israël pour l’inspiration en tant
      que peuple qui le sens de la droiture le plus radieux et le plus
      puissant ".



    • simazou 10 janvier 2017 17:27

      @phan

      -Olive Schreiner, romancier sud-africain et militant social

      « De fait, il est difficile pour toutes les autres nations du monde de
      vivre en présence des Juifs. C’est irritant et très inconfortable. Les
      Juifs embarrassent le monde parce qu’ils ont fait des choses au-delà
      de l’imagination. Ils sont devenus des étrangers moraux depuis le jour
      où leur patriarche, Abraham, a introduit dans le monde les standards
      éthiques les plus élevés et la crainte de Dieu. Ils ont apporté au
      monde les Dix Commandements, que de nombreuses nations préfèrent
      défier. Ils ont violé les règles de l’histoire en demeurant vivants,
      contre les probabilités du bon sens et de l’évidence historique. Ils
      ont survécu à tous leurs anciens ennemis, dont de vastes empires tels
      que les Romains et les Grecs. Ils ont mis le monde en colère avec leur
      retour dans leur patrie après 2000 ans d’exil et après l’assassinat de
      six millions de leurs frères et sœurs.

      Ils ont exaspéré le genre humain en construisant, en un clin
      d’œil, un Etat démocratique que d’autres n’ont pas été capables de
      créer même en plusieurs centaines d’années. Ils ont construit des
      monuments vivants tels que le devoir d’être saints et le privilège de
       servir les fidèles de l’Un.

      Ils ont participé dans tous les efforts du progrès humain, que ce
      soit dans la science, la médecine, la psychologie ou toute autre
      discipline, et cela dans une disproportion totale avec leur nombre
      réel. Ils ont donné au monde la Bible et même leur » saveur ".

      Les Juifs ont enseigné au monde à ne pas accepté le monde tel
      qu’il est, mais à le transformer, et pourtant peu de nations ont voulu
      écouter. De plus, les Juifs ont introduit dans le monde le D.ieu
      unique, dont pourtant seule une minorité a accepté de tirer les
      conséquences morales. Ainsi les nations du monde réalisent qu’elles
      auraient été perdues sans les Juifs. Et pendant que leur subconscient
      essaie de leur rappeler combien la civilisation occidentale est
      encadrée en termes de concepts d’abord articulés par les Juifs, ils
      font tout leur possible pour les supprimer.

      Ils nient que les Juifs leur rappellent un but plus élevé de la
      vie et la nécessité d’être honorable, et ils font tout leur possible
      pour échapper à ses conséquences. C’est simplement trop à gérer pour
      eux, trop embarrassant à admettre, et par-dessus tout, trop difficile
      de vivre avec.

      Ainsi, les nations du monde ont décidé de nouveau de quitter
      ’leur’ voie de manière à trouver un bâton pour frapper les Juifs. Le
      but : prouver que les Juifs sont immoraux et coupables de massacre et
      de génocide, comme certains d’entre eux le sont.

      Tout cela de façon à cacher et à justifier leur propre échec à

      simplement protester quand six millions de Juifs furent conduits au
      massacre d’Auschwitz et de Dachau, pour effacer la conscience morale
      que les Juifs leur rappellent, et ils ont trouvé un bâton.

      Rien ne pouvait être plus gratifiant pour eux que de trouver les
      Juifs en lutte avec un autre peuple (complètement terrorisé par ses
      propres dirigeants) contre qui les Juifs, malgré leurs vœux les plus
      chers, doivent se défendre pour survivre. Avec grande satisfaction, le
      monde permet et initie la réécriture de l’histoire pour alimenter la
      rage d’un autre peuple contre les Juifs. Cela malgré le fait que les
      nations comprennent très bien que la paix entre les parties pourrait
      être intervenues depuis longtemps, si seulement les Juifs avaient
      disposé d’une chance équitable. Au lieu de cela, ils ont sauté avec
      joie dans le train de la haine pour justifier leur jalousie des juifs
      et leur incompétence à prendre en charge leurs propres problèmes
      moraux.

       Quand les juifs observent le jeu bizarre qui se tient à La Haye,
       ils ne peuvent que sourire alors que ce jeu artificiel prouve une fois
       encore combien le monde admet paradoxalement le caractère unique des
       Juifs. C’est leur besoin de miner les Juifs qui les fait en réalité
       les élever.

        L’étude de l’histoire de l’Europe au cours des siècles passés nous
       enseigne une leçon uniforme : que les nations qui ont reçu et d’une
       certaine manière ont traité avec justice et clémence les Juifs ont
       prospéré, et que les nations qui les ont torturés et opprimés ont
       tracé eux-mêmes leur propre fléau.


    • simazou 10 janvier 2017 17:36

      @phan
      Voilà un article de quelqu’un de respectueux et intelligent !!!!

      « Réfléchissez avant de boycotter Israël »Lettre Ouverte À l’Association des Etudiants de l’Université d’Edimbourg

      par Denis MacEoin
      11 avril 2016

      Traduction du texte original : Open Letter to the Edinburgh University Students’ Association

       

      • Personne n’organise de meetings pour inciter les Etats islamiques à respecter les droits de l’homme. En revanche, des gens comme vous, votez des résolutions condamnant le seul pays qui défend ces mêmes droits pour ses citoyens et ses visiteurs.

      • Si le gouvernement écossais ou britannique interdisait des livres, emprisonnait des journalistes, censurait des films ou empêchait tout rassemblement sur le campus, vous seriez à juste titre indignés. Vos études dépendent de bibliothèques en libre accès, de journaux libres de toute censure (à défaut de biais informatifs) et d’un accès direct à Internet. Ces libertés n’existent dans aucun pays islamique. Ni en Egypte, ni en Jordanie, ni en Arabie Saoudite, ni en Iran, ni au Pakistan.

      • Par tous ses aspects, Israël est une société libre. Soutenir exclusivement les Palestiniens, revient à soutenir la censure et le contrôle de l’Etat sur la liberté d’expression. Vous devez y réfléchir soigneusement, au risque de passer pour des hypocrites de première grandeur. Attaquer un pays qui défend des droits que vous revendiquez pour vous-mêmes et vos proches est moralement impardonnable.

      • Il n’y a pas de lois qui instaurent l’apartheid en Israël. Les arabes israéliens (musulmans ou chrétiens) ont les mêmes droits civiques que les juifs et des partis qui les représentent, ils peuvent se faire élire au parlement, servir à la Cour suprême ou dans d’autres magistratures, ils sont diplomates, avocats, officiers dans l’armée, scientifiques, enseignants et peuvent exercer tout autre métier de leur choix.

      • « Ceux qui savent ce qu’est l’apartheid, comme moi je l’ai vécu, savent qu’il n’y a rien en Israël qui y ressemble. ... Cette idée partout répandue qu’Israël est un Etat d’apartheid est une authentique calomnie. C’est tout simplement faux. C’est inexact et malintentionné. » — Kenneth Rasalabe Joseph Meshoe, Président du Parti Démocrate - Chrétien Africain en Afrique du Sud.

      Chers étudiants,

      Ce n’est pas sans un sentiment de déjà-vu que je m’adresse à nouveau à vous, en tant que diplômé concerné de cette université d’Edimbourg.

      Je souhaite réaffirmer et étayer mieux encore mon opposition à vos motion et résolution 2016 de boycott de l’Etat juif d’Israël ; ou pour dire les choses un peu différemment, mon opposition au boycott de la seule démocratie parlementaire du Moyen Orient, qui est aussi l’une des rares et authentiques démocraties de par le monde. Je souhaite que tous vous preniez connaissance de ce texte ; votre détermination à procéder à cette lecture, à écouter un autre raisonnement, justifiera votre certitude d’appartenir à cette élite de gens jeunes et intelligents qui étudient dans l’une des meilleures universités du monde.

      A Edimbourg, j’ai obtenu les félicitations du jury pour un diplôme de maitrise en Perse, Arabe et Histoire islamique. A Cambridge, j’ai consacré mon doctorat à un moment de l’histoire religieuse iranienne du 19ème siècle. J’ai enseigné ensuite la traduction arabe-anglais et la civilisation islamique à l’Université du Maroc, puis j’ai tenu un séminaire d’arabe et d’études islamiques à l’université de Newcastle en Grande Bretagne. Plus tard, j’ai accepté de rejoindre l’Institut Gatestone en tant que chercheur associé. Là, je mène des recherches et j’écris sur des sujets relatifs à l’Islam, au Moyen-Orient et à Israël. Sur l’ensemble de ces sujets, j’ai publié une quarantaine d’ouvrages et de rapports pour des think tank, ainsi qu’une longue liste d’articles.

      1ère partie



  • simazou 10 janvier 2017 17:38

    2ème partie

    Ce préambule n’a qu’une fonction : expliquer que je sais de quoi je parle quand il s’agit du conflit israélo-palestinien. Et je suis gêné de dire que les bases sur lesquelles vous vous êtes prononcé en faveur d’un boycott sont indignes de toute personne qui se veut bien élevée, intelligente et bien informée. Je vous le dis : à mon plus grand regret, vos arguments sont infantiles, ignorants et basés sur une série de malentendus pour ne pas dire de mensonges. Si à ce stade vous cessez de me lire, j’en conclurai que vous trahissez les règles de base du travail académique : la nécessité d’un dialogue ouvert, d’un débat critique et la capacité à changer d’avis face à la preuve. Si vous n’adhérez pas à ces principes, vous n’avez pas votre place dans une université quelle qu’elle soit. Si votre infatuation et votre conviction d’avoir tout le temps raison ne peuvent en rien être infléchies, vous ne comprendrez jamais ce que débattre au plan intellectuel signifie. Cette lettre est destinée au plus grand nombre, dans l’espoir qu’une opinion dissidente n’effraiera personne.

    Commençons par quelques points simples. J’imagine que tous ou presque, vous êtes féministes, et insistez pour que les femmes et les hommes jouissent des mêmes droits partout dans le monde. Etant donné que nous parlons du Moyen Orient et du monde islamique, il n’est probablement pas nécessaire de démontrer point par point qu’aucun pays arabe, ni aucune nation islamique n’accorde aux femme la plénitude de leurs droits et que nombre d’entre eux oppriment ouvertement leurs citoyennes. Voilées de force ; battues ; flagellées ou lapidées ; lapidées comme adultères quand elles ont été violées ; un statut juridique inférieur de moitié à celui d’un homme ; interdites de voyage sans l’autorisation d’un homme ; interdites de permis de conduire ; crimes d’honneurs ; mutilations génitales des jeunes filles et divorce sans consentement mutuel sont monnaie courante ;

    J’aurais aimé croire que votre vote se soit porté sur une résolution condamnant l’Arabie Saoudite, l’Iran, le Pakistan, l’Afghanistan, le Bangladesh, la Somalie ou quelque autre pays similaire. Mais non, vous vous êtes prononcé pour un boycott d’Israël. En Israël, les hommes et les femmes sont égaux en droit. Les femmes musulmanes sont libres de porter le voile et beaucoup le font, mais aucune femme n’est jamais arrêtée ou verbalisée si elle ne le porte pas. Les crimes d’honneur et les mutilations génitales féminines sont passibles du code pénal israélien et des délits de ce type sont rares. Les femmes en Israël - chrétiennes, arabes ou juives – sont libres de marcher sur la plage en maillot de bain, de danser au nightclub, de vivre avec un partenaire homme ou femme sans passer par le mariage, de servir dans l’infanterie, la marine ou l’aviation, de se qualifier pour n’importe quelle profession et de l’exercer dans le secteur public ou privé. La justice est égale pour tous, homme ou femme. Elles vivent une vie identique à la vôtre, celle d’un pays libre de type occidental. Alors, si vous êtes féministes pourquoi sanctionner Israël et épargner toute critique à des régimes brutaux et misogynes ? Cela ne vous parait pas un tantinet hypocrite ? C’est en tous cas ainsi que je qualifie votre attitude.

    Tous, vous soutenez les droits des communautés LGBTQ (lesbiennes, gays...). Peut-être même défilez-vous à la Gay Pride. Certains d’entre vous sont évidemment gays ou ont des amis gays et, personne ne tolèrerait une quelconque violence physique ou psychologique contre des personnes d’une sexualité autre. A Gaza et en Cisjordanie, les homosexuels sont défenestrés ou battus à mort. En Iran, ils sont pendus. En Arabie Saoudite, décapités. Sous le joug de l’Etat islamique, ils ont été balancés des toits. Pas un seul pays islamique n’accorde des droits aux homosexuels hommes ou femmes, et encore moins aux transsexuels ou travestis. Au Moyen Orient, des dizaines de milliers de gays vivent dans la peur. Mais personne ne défile jamais contre ces pays, ne signe jamais de pétition en faveur des droits des gays ou n’appelle jamais à les boycotter.


  • simazou 10 janvier 2017 17:39

    3ème partie

    En Israël, des Gay Pride sont organisées à Tel Aviv et Jérusalem. Aucune loi n’interdit l’homosexualité. Tel Aviv a été surnommée la capitale gay de la planète. L’armée israélienne ne sanctionne pas les soldats homosexuels. Les lois israéliennes protègent toutes les orientations sexuelles, et il en est ainsi parce que ce pays a été construit sur l’égalité des droits pour tous les citoyens. N’y voyez là aucun « alibi gay » : Israël ne protège pas les droits des homosexuels pour couvrir les abus qu’il commet ailleurs. Ces droits sont si concrets et solides que de nombreux homosexuels arabes et iraniens fuient vers Israël. La protection des droits des homosexuels ne contribue pas peu à la haine que les pays limitrophes vouent à Israël, sans parler de la haine de pays encore plus éloignés. Attaquer un pays qui défend des droits que vous exigez pour vous-mêmes ou vos proches est moralement impardonnable.

    Vous soutenez probablement l’idée que chacun doit être libre de croire – ou non - et de pratiquer la religion de son choix ; et que les croyants et les athées doivent vivre librement sans risque de persécution. Aucun Etat arabe ou islamique n’offre une protection de ce type. En Irak et en Syrie, à Gaza et en Cisjordanie, les chrétiens ont subi des massacres de masse ou ont été expulsés. En Egypte, les coptes autochtones sont persécutés et leurs églises détruites. En Iran, les chrétiens sont arrêtés et les Bahaïs, la plus importante minorité religieuse du pays, sont ouvertement persécutés : ils sont pendus, emprisonnés, privés du droit à l’éducation, exclus du marché de l’emploi. Leurs lieux saints sont systématiquement détruits partout dans le pays et parfois, des mosquées sont élevées en leurs lieux et places.

    Depuis 1948, la seule communauté chrétienne du Moyen Orient qui croit et prospère librement se situe en Israël. Les lieux saints de toutes les religions – musulmans, juifs, chrétiens – bénéficient de la loi sur la protection des lieux saints. Les Bahaïs ont établi leur Centre mondial – inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco – à Haïfa et deux de leurs principaux sanctuaires ont été implantés à Haïfa et Akko (ex-Saint Jean d’Acre). Des pèlerins y viennent de tous les coins du monde. Partout, au sein du monde musulman, les Bahaïs sont l’objet d’une haine féroce. Sauf en Israël. A ma connaissance, personne ne défile pour défendre les droits religieux des Bahaïs au sein du monde musulman ; personne n’apporte des pétitions à l’ambassade d’Iran pour exiger que soient mis fin aux persécutions contre les minorités religieuses ; personne n’organise de meetings pour exiger une réforme des Etats islamiques. Au contraire, des gens comme vous consacrez du temps à mettre en place des résolutions qui condamnent le seul pays qui défende l’ensemble de ces droits pour tous ses citoyens et ses visiteurs. En vous associant aux persécuteurs, en couvrant de sarcasmes le seul pays qui, depuis sa création, défend tous les droits de l’homme, vous ne faites qu’une chose : afficher votre mépris pour les droits de l’homme. Ce n’est pas seulement triste, c’est méprisable.

    Vous êtes étudiants, des esprits jeunes, ouvert à des sensations nouvelles, des informations différentes, des questions originales ; vous êtes confrontés à une galaxie d’opinions divergentes, vous apprenez à peser le pour et le contre, à évaluer vos présupposés comme ceux des autres. Vous avez accès aux technologies les plus avancées et à des sources d’information d’une richesse inégalée à ce jour. Pour utiliser pleinement ces ressources, vous exigez la liberté d’expression, un refus de la censure, une presse libre, le droit de manifester et de soumettre à la question n’importe quelle opinion. Si le gouvernement écossais ou britannique interdisait des livres, emprisonnait des journalistes, censurait des films ou empêchait tout rassemblement sur le campus, vous seriez à juste titre indignés. Vous manifesteriez pour défendre ces libertés. Vous dépendez de bibliothèques en libre accès, de journaux et publications libres de toute censure et d’un accès direct à Internet.


  • simazou 10 janvier 2017 17:41

    4ème partie

    Aucune de ces libertés n’existe dans un pays musulman. Ni en Egypte, ni en Jordanie, ni en Arabie Saoudite, ni en Iran, ni au Pakistan. Partout la censure y sévit et le moindre point de vue qui touche à la laïcité y est condamné. Les blogueurs libres penseurs comme Raif Badawi en Arabie Saoudite, quelques autres au Pakistan et des centaines d’autres en Iran ont été emprisonnés, condamnés au fouet (comme Badawi), ou assassinés (comme au Bangladesh). Dans ces pays, la presse est sous contrôle de l’Etat. Les livres sont interdits et brulés partout au Moyen Orient. Des chaînes de télévision sont fermées pour des motifs futiles comme cela s’est produit pour le député égyptien Tawfiq Okasha. La liberté de parole est proscrite à Gaza comme dans les territoires sous contrôle de l’Autorité Palestinienne et ceux qui s’y risquent finissent régulièrement avec une balle dans le crâne.

    La liberté de parole est mieux respectée en Israël qu’en Grande Bretagne, au Danemark, aux Etats Unis, au Canada, en Australie ou que dans n’importe quelle démocratie occidentale. Les seules limites imposées à la presse touchent à la sécurité nationale, comme dans toutes les démocraties. Des ONG anti-israéliennes opèrent librement en Israël, des articles anti-israéliens sont publiés quotidiennement dans la presse, notamment dans le journal de gauche Haaretz. Des parlementaires arabes s’expriment librement contre Israël au parlement ou dans des entretiens accordés à la presse. Les extrémistes juifs sont condamnés au même titre que les extrémistes arabes. Sous quelque aspect qu’on la considère, la société israélienne est une société libre. Bien sûr, rien ne vous empêche de condamner ce pays. Mais en agissant ainsi, vous condamnez également les libertés dont vous jouissez dans vos tours d’ivoire écossaises. Et quand vous soutenez unilatéralement les Palestiniens, vous cautionnez la censure et reconnaissez à l’Etat le droit de contrôler la liberté de parole. Réfléchissez soigneusement à ces différents points. Si vous vous y refusez, vous vous révèlerez comme des hypocrites de premier ordre.

    Permettez-moi d’avance dans mon raisonnement. Savez-vous que votre motion est antisémite ? Là encore, je vous demande toute votre attention. En quoi, allez-vous dire, une motion de boycott contre Israël peut-elle être confondue avec une haine des juifs ? Vous êtes, je n’en doute pas, farouchement antiracistes, ce que je vous recommande vivement. Le racisme est encore un horrible trait de caractère de nos sociétés modernes, pas seulement en Occident, mais aussi dans un grand nombre d’autres pays. Il est par ailleurs tout à fait ironique que votre proposition de boycott soit poussée en avant par le Mouvement de libération des noirs et autres minorités ethniques (BME). Ironique car l’antisémitisme a été et demeure l’une des formes les plus toxiques et génocidaires de haine raciale. En Europe, l’antisémitisme atteint aujourd’hui des niveaux qui rappellent les années 1930. En 2015, le nombre d’actes antisémites a augmenté de 53% par rapport à l’année 2014. Les juifs quittent l’Europe et vont chercher refuge ailleurs, notamment en Israël.

    Une juste critique d’Israël n’a rien d’antisémite. Mais une critique exagérée, diffamatoire, et fausse l’est assurément. Ceci n’est pas mon opinion, mais celle de plusieurs institutions dédiées à la lutte antiraciste. Au niveau universitaire, les Régents de l’Université de Californie , et nombre d’autres universités américaines, ont simplement condamné l’antisionisme comme une manifestation d’antisémitisme. Une autre institution européenne que vous devriez connaître et prendre en considération, l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes (OEPRX) définit l’antisémitisme de la manière suivante :

    L’antisémitisme est une certaine perception des juifs, qui peut s’exprimer par de la haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des individus juifs ou non-juifs et/ou leurs biens, contre les institutions de la communauté juive et contre les institutions religieuses juives.


  • simazou 10 janvier 2017 17:44

    5ème partie

    En outre, l’Etat d’Israël, perçu comme une collectivité juive, peut aussi être la cible de ces attaques. Dans les affirmations antisémites, il est fréquent que les juifs soient accusés de conspiration contre l’humanité. Ce type d’accusation est souvent utilisé pour rendre les juifs responsables de « tout ce qui va mal ». L’antisémitisme peut être exprimé par le biais de discours, d’écrits, de formes visuelles et d’actions, et fait appel à des stéréotypes sinistres et des traits de caractère négatifs.

    Exemples actuels non exhaustifs d’attitudes antisémites dans la vie publique, les médias, les écoles, au travail et dans la sphère religieuse :

    • Appeler à tuer et à faire souffrir les Juifs, de même que soutenir ou justifier ces exhortations, au nom d’une idéologie radicale ou d’une vision religieuse extrémiste.
    • Proférer des allégations mensongères, déshumanisantes, diabolisantes ou stéréotypées sur les juifs en tant que tels ou sur le pouvoir des juifs en tant que collectivité - par exemple les mythes sur une conspiration mondiale juive ou sur les juifs contrôlant les médias, l’économie, le gouvernement ou les autres institutions de la société.
    • Accuser les juifs en tant que peuple d’être responsables des méfaits réels ou imaginaires commis par une seule personne juive ou un seul groupe juif, ou même d’actes commis par des non-juifs.
    • Nier le fait, l’objectif, les mécanismes (ex : les chambres à gaz) ou l’intention du génocide à l’encontre du peuple juif par l’Allemagne national-socialiste, ses défenseurs et ses complices au cours de la Seconde Guerre mondiale (l’Holocauste).
    • Accuser les juifs en tant que peuple, ou Israël en tant qu’Etat, d’inventer ou d’exagérer l’Holocauste.
    • Accuser les citoyens juifs d’être plus loyaux à l’égard d’Israël, ou de supposées priorités juives dans le monde, au détriment des intérêts des nations auxquelles ils appartiennent.

    Quelques exemples des formes à travers lesquelles l’antisémitisme se manifeste à propos de l’Etat d’Israël en prenant en considération le contexte général :

    • Nier au peuple juif le droit à l’autodétermination, en prétendant par exemple que l’existence de l’Etat d’Israël est une entreprise raciste.
    • Faire preuve d’un double standard en exigeant d’Israël un comportement qui n’est attendu ni requis d’aucun autre pays démocratique.
    • Utiliser des symboles et images associés à l’antisémitisme classique (ex : l’affirmation que les Juifs ont tué Jésus ou procèdent à des meurtres rituels) pour caractériser Israël et les Israéliens.
    • Comparer la politique actuelle du gouvernement israélien à celle des nazis.
    • Tenir les juifs de manière collective pour responsables des actions de l’Etat d’Israël.

    Toutefois, les critiques à l’égard d’Israël, quand elles sont comparables à celles exprimées à l’encontre d’autres pays ne peuvent être qualifiée d’antisémites.

    Les actes antisémites sont criminels lorsqu’ils sont définis comme tels par la loi (par exemple, la négation de l’Holocauste ou la propagation de documents antisémites dans certains pays).

    Les actes criminels sont antisémites quand les cibles des attaques, que ce soient des individus ou des biens - bâtiments, écoles, lieux de culte ou cimetières - sont choisis parce que juifs, ou perçus et assimilés comme tels.

    La discrimination antisémite est le fait de refuser aux juifs les opportunités ou services disponibles aux autres. Elle est illégale dans de nombreux pays.

    Cette définition a quasiment été reprise mot pour mot par le State Department des Etats Unis. Si vous êtes des étudiants sérieux, puis-je vous suggérer d’acheter ou d’emprunter un exemplaire du livre de Kenneth Marcus « The Definition of Anti-Semitism » publié l’an dernier aux Presses Universitaires d’Oxford. Le chapitre 6 est à lire en entier. Marcus est le président fondateur du Centre des droits de l’homme de l’Université Louis D. Brandeis. Officiellement, il était aussi directeur de la commission des droits de l’homme des Etats Unis et titulaire de la chaire Egalité et Justice à l’Université de la ville de New York. En d’autres termes, il fait autorité sur les droits de l’homme et l’égalité des droits auxquels le BME s’intéresse. Et il soutient l’idée que toute critique exagérée et maligne d’Israël relève de l’antisémitisme


  • simazou 10 janvier 2017 17:47

    6ème partie

    Votre résolution a beau avoir été adoptée par une organisation antiraciste et présentée par un groupe de soutien aux droits des noirs et autres minorités ethniques, elle n’en est pas moins raciste. Raciste par définition, raciste par sa forme et carrément raciste en intention. Etes-vous fier de cela ? Pouvez-vous dormir la nuit, sachant que vous avez adhéré à un chorus haineux contre l’un des peuples les plus persécutés de l’histoire humaine ? Je suis sûr que vous êtes partisan du droit à l’autodétermination pour un millier de groupes ethniques de par le monde. Et pourtant vous appelez à éradiquer Israël, un Etat créé après le génocide de six millions de juifs dans le but de leur conférer le droit à l’autodétermination.

    Quand les gens défilent dans les rues des ville européennes aux côtés de l’extrême droite islamiste en chantant « Hamas, Hamas ; les juifs au four », je suis sûr que vous admettez que quelque chose ne va pas.

    Votre motion affirme que « l’Etat d’Israël agit en violation des lois internationales », cite de supposés exemples, mais n’apporte pas la moindre preuve. En fait, l’Etat d’Israël dispose d’un palmarès impressionnant d’actions et de décisions prises en accord avec la loi internationale et ce à tous les niveaux. Votre affirmation contredit l’avis d’un très grand nombre de juristes experts en droit international, un groupe d’hommes et de femmes dont la connaissance du sujet surpasse et de loin celle de simples étudiants qui hurlent des slogans sans fondement légal, factuel ou historique.

    On entend souvent dire que l’occupation des territoires palestiniens est illégale au regard de la loi internationale. En réalité, c’est le contraire qui est vrai. Le plan de partition mis en place par la Résolution 181 des Nations Unies en 1947, prévoyait une implantation juive en Cisjordanie et à Gaza tout comme elle autorisait une implantation arabe en Israël. La loi n’a pas changé depuis.

    En 1948-1949, au terme d’une guerre d’agression menée contre Israël, l’Egypte et la Jordanie ont occupé illégalement Gaza pour l’un, et la Cisjordanie pour l’autre. Ces occupations se sont produites en violation de la loi internationale, sans que personne ne demande jamais le retrait des troupes jordaniennes et égyptiennes.

    En 1967, Israël a mené une nouvelle guerre défensive qui a éjecté les agresseurs égyptien et jordanien de Gaza et de Cisjordanie. L’occupation a été légalisée par la résolution 242 (1967) et 338 (1973) du conseil de sécurité des nations unies. Selon l’ONU, « les résolutions 242 et 338 adoptées respectivement le 22 novembre 1967 et le 22 octobre 1973 sont la base de toutes les discussions pour un règlement de paix au Proche Orient ».

    Selon la Résolution 242 (qui n’a jamais été révoquée), Israël est fondé à demeurer à Gaza et en Cisjordanie jusqu’à l’établissement de frontières « sures et reconnues ». Etant donné qu’Israël n’a jamais contraint un Israélien à s’installer dans les Territoires Palestiniens, la Quatrième Convention de Genève que vous citez ne s’applique tout simplement pas. C’est un point de droit, pas une opinion. La Résolution 242 a été précisément rédigée pour qu’Israël n’ait pas à se retirer de « tous les territoires », seulement de certains.

    En 2005, Israël a fait payer à ses citoyens un prix très élevé en se retirant en bloc de Gaza. Le Hamas en a profité pour assassiner les représentants politiques de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et prendre le contrôle du territoire. Il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que des guerres en série se produisent contre Israël. La Charte du Hamas (1998) appelle à la destruction d’Israël et au génocide des juifs de par le monde. J’espère que votre soutien au peuple Palestinien ne va pas jusque-là.

    Depuis 1967, Israël a proposé une demi-douzaine de plans de paix, tous très sérieux, prévoyant chacun la création d’un Etat palestinien. L’un prévoyait une restitution de 97% de la Cisjordanie et l’autre une restitution à 100%. Tous ont été rejetés par les Palestiniens, dont les représentants ont exigé la création d’un Etat Palestinien en lieu et place d’Israël, lequel se traduirait par l’expulsion ou le meurtre de tous les juifs israéliens. Il en est de même pour le droit du peuple juif à l’auto-détermination. Votre motion suggère que seuls les Palestiniens ont le droit de déterminer leur avenir. C’est là une pure discrimination.

    Les paragraphes 14 et 16 de votre motion formulent une autre accusation contre Israël, une accusation d’apartheid. Décrire Israël comme un Etat pratiquant l’apartheid relève, comme je l’ai déjà fait remarquer, de la diffamation antisémite. C’est diffamatoire pour la simple et bonne raison que rien en Israël n’a le moindre début de ressemblance avec l’apartheid sud-africain. Il me parait évident qu’aucun de vous n’a la moindre idée de ce qu’était l’apartheid, des lois qui régissaient l’apartheid, ni d’un gouvernement d’apartheid tel qu’il existait en Afrique du sud. Si vous le saviez, vous seriez profondément désolé à l’idée même de suggérer qu’Israël ait un quelconque rapport avec l’apartheid.


  • simazou 10 janvier 2017 17:51

    7ème partie

    Permettez-moi de citer un élu sud-africain ayant vécu les années d’Apartheid. Kenneth Rasalabe Joseph Meshoe, président du Parti démocrate-chrétien africain, a vécu en tant que noir les années d’apartheid. Voici ce qu’il a dit concernant Israël :

    « Ceux qui, comme moi, ont vécu l’apartheid, savent qu’il n’y a rien en Israël qui approche de près ou de loin l’apartheid... [Cette accusation] est un jugement politique creux sans rapport aucun avec la vérité...L’affirmation aujourd’hui largement répandue qu’Israël est un Etat d’apartheid représente une authentique calomnie. C’est tout simplement faux, trompeur et malveillant.

    Pour nous sud-africains qui aimons la vérité. BDS est un calvaire. BDS n’a rien de démocratique, c’est un mouvement d’intimidation, un mouvement de propagation de la haine. Les gens qui ne croient pas à la haine devraient mettre un terme à leurs activités ».

    Meshoe et de nombreux autres Sud-Africains savent de quoi ils parlent. En est-il de même pour vous ? Un ami musulman m’a raconté qu’il était allé en Israël enquêter sur cette police d’apartheid dans le but d’écrire un livre. Au cours de son séjour, il n’a pas pu trouver un seul élément capable d’étayer sa thèse. Aujourd’hui, c’est l’un des meilleurs défenseurs d’Israël. Et il a raison.

    Il n’y a pas de lois d’apartheid en Israël. Les arabes (musulmans ou chrétiens) ont le droit de vote à l’égal des juifs, ils ont aussi des partis politiques qui les représentent, ils siègent au Parlement, à la Cour suprême ou dans différents tribunaux, ils sont diplomates, avocats, officiers dans l’armée, occupent des postes de scientifiques dans des centres de recherche, à l’université, et aucune règlementation ne bloque leurs possibilités de carrière. Les femmes arabes gagnent des concours de beauté et des concours de chant. Les universités israéliennes comptent 20% d’étudiants arabes parce que 20% de la population est arabe.

    Le Dr Tarek Abou-Hamed, un Palestinien de Jérusalem-Est, spécialisé dans le génie chimique, est directeur scientifique adjoint du ministère israélien de la Science, de la Technologie et de l’Espace. Rana Raslan, une arabe, a été élue Miss Israël. Omar Barghouti, un arabe qui est aussi fondateur et leader du mouvement BDS, prépare un doctorat à l’Université de Tel Aviv. Le Dr Rania Okby a été la première femme bédouine à devenir médecin et elle est fière d’être israélienne. Yiytish Aynaw, une Israélienne noire d’origine éthiopienne, a été élue Miss Israël en 2013. Le maître de cérémonie du Prix Israël 2014 était Shibel Karmi Mansour, un Druze israélien. Le colonel Ghassan Alian, un autre druze, est commandant d’une brigade Golani au sein des Forces de défense d’Israël. Le chanteur qui représentait Israël à l’Eurovision 2009 était Mira Awad, une femme arabe. Miriam Kabha, avocate, une arabe israélienne, a été nommée Commissaire national pour l’égalité dans l’emploi. Salim Joubran qui siège à la Cour suprême d’Israël est un Arabe. Le Président par intérim d’Israël en 2007 était Majalli Wahabi, un druze arabe.

    Je pourrais étirer cette liste sur des pages et des pages. Vous êtes intelligents. Construisez votre propre jugement. Pensez aux noirs à l’époque de l’apartheid en Afrique du Sud. Pas un seul n’aurait pu occuper l’un ou l’autre de ces postes.

    Il n’y a pas de ségrégation dans les bus, les trains ou les taxis israéliens. Pas de files d’attente séparées pour les Juifs et les Arabes. Pas de ségrégation sur les plages, dans les restaurants, les cinémas, les bars, les boutiques, ni dans les théâtres – nulle part. En Israël, les juifs et les arabes travaillent ensemble, sont amis, peuvent se marier et assister à des conférences, des concerts, ou faire la fête ensemble. Les hôpitaux israéliens ne sont pas des lieux de ségrégation. Juifs, musulmans, chrétiens et athées sont alités dans les mêmes services hospitaliers et sont traités par les mêmes équipes d’infirmières et de médecins, certains juifs, certains musulmans, certains chrétiens, et parmi eux, nombreux sont les athées. Israël est une société laïque, et non pas une théocratie comme l’Iran ou l’Arabie Saoudite.

    Si l’apartheid vous préoccupe vraiment, regardez plutôt du côté du Liban et d’autres pays arabes. Là, les réfugiés palestiniens n’ont pas accès à la citoyenneté, ils sont exclus du marché de l’emploi, cantonnés de force dans des camps, quand ils ne sont pas tout simplement bannis. Et s’il vous plaît, cessez de colporter le mensonge que les juifs se sont livrés à un nettoyage ethnique en 1948. Lisez plutôt ce que l’actuel président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, écrivait en 1976, dans Filastin al-Thawra, le journal de l’ OLP :

    « Les armées arabes sont entrées en Palestine pour protéger les Palestiniens de la tyrannie sioniste mais, au lieu de cela, les Palestiniens ont été abandonnés, obligés d’émigrer et de quitter leur patrie, jetés dans des prisons semblables à ces ghettos où les Juifs vivaient en Europe de l’Est. Tout se passe comme si nous avions été condamnés à échanger nos places. Ils sont sortis de leurs ghettos et nous, nous nous retrouvons enfermés à notre tour. Les Etats arabes a réussi à disperser le peuple palestinien et à détruire son unité ».

    L’Histoire compte.

    Combien d’entre vous ont jamais été en Israël ? Je n’évoque pas ici les visites guidées organisées par BDS et d’autres groupes haineux qui ont entrepris de vous présenter une vision falsifiée de la vie dans ce pays. Je parle de vacances simples où vous vous déplacez à votre guise pour découvrir la vie quotidienne, tout comme vous le feriez en Inde, en Thaïlande ou dans tout autre pays ou vous n’avez jamais mis les pieds. Si vous n’avez jamais été en Israël et n’êtes pas en mesure de témoigner par vous-même, alors vous n’avez aucun droit de condamner ce pays ou d’adopter des résolutions contre lui. Si vous avez peur qu’un voyage en Israël ne remette en question vos préjugés, alors vous êtes des lâches. Si vous vous opposez à la visite sur le campus de conférenciers ou d’experts qui témoignent en faveur d’Israël, ou si vous ne vous intéressez à des événements pro-israéliens que dans le but de les chahuter et de les perturber, vous êtes à nouveau des lâches. Si vous ne supportez pas d’écouter un point de vue différent du votre, alors prendre parti sur des bases infondées est non seulement lâche mais aussi déshonorant.


  • simazou 10 janvier 2017 17:53

    8ème partie

    Quatre années m’ont été nécessaires pour terminer mon doctorat. Au cours de cette période, mes croyances et hypothèses de départ ont été sérieusement secouées. A la fin de mon travail, j’avais abandonné la plupart d’entre elles. Je l’ai fait parce que mes recherches m’ont amené à dépouiller des manuscrits perses et arabes qui se trouvaient dans un lot d’archives iraniennes. J’y ai trouvé de nouveaux niveaux de preuve qui ont mis cul par-dessus tête mes aprioris. C’est une épreuve difficile à traverser, mais je ne l’ai jamais regretté.

    Vous confronter à la réalité des faits à propos d’Israël et des juifs peut se révéler éprouvant. Mais à la fin, vous ne vous en porterez que mieux. Il suffit juste d’un peu de courage, de prendre connaissance de documents qui vous apportent les preuves que vous avez écarté ou ignoré auparavant. Mais si vous avez un peu de respect pour vous-mêmes, si vous ambitionnez de jouer un rôle dans ce monde une fois sorti de cette enclave universitaire – avec ses espaces balisés et sa naïveté politique -, bref, si vous souhaitez parvenir un jour à maturité et laisser de côté ces rêveries enfantines - il vous faut en passer par là.

    Allez en Israël, faites-vous inviter dans des maisons juives et partagez leur repas ; trouvez des Israéliens musulmans qui aiment leur pays parce qu’il octroie des libertés qu’ils ne trouveraient nulle part ailleurs dans le monde musulman ; tentez de comprendre les impératifs de sécurité de ce pays, analysez attentivement la barrière de sécurité – une parmi une douzaine dans le monde – et tentez de comprendre pourquoi elle a été édifiée. Tirez vos propres conclusions. Ne laissez personne, qu’il soit anti israélien ou pro israélien, vous dire ce qu’il convient de penser. Mais sortez de votre confort mental, posez des questions difficiles aux deux parties, allez au bout de l’effort et émergez de l’autre côté. Vous avez tous été dupés. Plongez et à l’avenir votez avec intégrité. L’Israël auquel vous vous en prenez est un fantasme, une Tante Sally (équivalent de Tête de Turc) ou un Jim Crow (lois de discrimination raciale aux Etats Unis) inventé par des esprits malintentionnés pour nourrir le rêve antisémite d’éradiquer le peuple juif, à commencer par le seul Etat juif.

    Si les canulars de l’extrême gauche socialiste et de l’extrême droite islamiste et fasciste quant à une prétendue conspiration juive mondiale, ou une cabale des Sages de Sion affichaient un soupçon de vraisemblance, ne croyez-vous pas qu’il y aurait plus d’un Etat juif dans le monde ? Les ennemis d’Israël n’auraient-ils pas été anéantis compte tenu de la puissance des Forces de défense israéliennes, l’une des plus puissantes armées du monde ? La police du tsar et les nazis ont édifié des mensonges à propos du peuple juif – Les Protocoles des Sages de Sion –, mais les gens éduqués savent à quoi s’en tenir. Aujourd’hui, les pays arabes, l’Iran, le Pakistan et quelques autres reprennent à leur compte les mêmes mensonges, publient les mêmes caricatures grotesques, attribuent aux juifs et à Israël des pouvoirs maléfiques, pour mieux fonder leur appel à un génocide équivalent à l’Holocauste. En 2002, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, une organisation terroriste soutenue par l’Iran, a déclaré en public :

    « Parmi les signes [...] et les signaux qui nous guident, dans les prophéties islamiques et pas seulement dans les prophéties juives, il y est dit que cet Etat [d’Israël] sera établi et que tous les juifs viendront des quatre coins du monde se rassembler en Palestine occupée, pas seulement pour instaurer le règne de l’antéchrist et la fin des temps, mais parce que Allah le Glorifié et le Très Haut nous aura épargné d’avoir à sillonner le monde, il les a laissé se rassembler en un seul endroit - et ils ont commencé de se rassembler en un seul endroit- et là, la bataille décisive et finale aura lieu ».

    Voilà une menace sans équivoque d’achever le travail d"Hitler. Réfléchissez-y et cherchez les centaines de menaces du même ordre en provenance de Palestiniens, d’arabes, d’Iraniens et j’en oublie. Demandez-vous ensuite de quel côté vous vous situez : si vous êtes réellement des jeunes gens de bonne volonté et d’humanité, la réponse ne se fera pas attendre. Dans ma jeunesse, j’ai vu un enseignant relever ses manches pour mettre au jour un numéro tatoué. Pas une seule fois depuis, mon soutien envers les juifs n’a faibli. En tant que non juif, j’aurais pu hausser les épaules et me dire que les juifs et Israël ne sont pas mes affaires. J’ai choisi le chemin moral. Continuerez-vous à hausser les épaules ou pire encore à continuer de saper l’existence du seul pays ou les juifs peuvent trouver refuge en période de danger ?

    Accéder à une université du niveau de celle d’Edimbourg, signifie que vous êtes des individus brillants. Vous avez fait la preuve (et continuerez à le faire j’en suis sûr) d’une certaine capacité académique. Ma critique porte sur le fait que vous n’utilisez pas correctement vos capacités cérébrales. Vous pontifiez à l’évidence, sur une question que vous connaissez mal. Vos accusations de perroquet n’ont aucune substance. Vous adoptez une position extrême sans écouter les arguments adverses. Vous semblez n’avoir lu aucun livre, ni aucun article équilibré sur Israël. Et pourtant, vous vous ruez dans un train en marche pour véhiculer la haine. Israël n’est pas sans défauts, mais ni plus ni moins que l’Ecosse, l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Irlande.

    Israël peut et doit être critique de manière modérée et équilibrée. Mais vous dépassez les bornes et singularisez ce pays par un boycott tout en laissant les plus grands ennemis des droits de l’homme s’en tirer à bon compte. Si vous ne percevez pas l’iniquité de votre geste, si vous ne comprenez pas qu’il est honteux de la part de personnes intelligentes et instruites d’adopter une position aussi extrême, alors vous faites fi de votre devoir d’entretenir avec la vérité des relations rationnelles et non biaisées. On peut n’avoir aucune patience pour cela. Mais par-dessus tout, ne cédez pas à vos préjugés – ils vous tueront moralement et émotionnellement.

    Très sincèrement votre

    Dr Denis MacEoin,


    • phan 10 janvier 2017 18:32

      @simazou


      Roger Waters - We Shall Overcome

      Lyrics
      We shall overcome
      We shall overcome
      We shall overcome some day
      Deep in my heart
      I do believe
      That we shall overcome
      Some day

      And we’ll walk hand in hand
      we’ll walk hand in hand
      we’ll walk hand in hand one day
      Deep in my heart
      I do believe
      That we’ll walk hand in hand
      One day

      And we’ll break down the prison walls
      We will tear down those prison walls
      Together we will tear down the prison walls on that day
      Deep in my heart
      I do believe
      That we will tear down all those prison walls
      On that day

      Deep in my heart
      I do believe
      That we will tear down those prison walls
      On that day

      And the truth will set us free
      The truth will set us free
      The truth will set us all free 
      On that day

      And deep in my heart
      I do believe
      That the truth will set us all free
      And we shall overcome
      On that day

      Folded flags - ROGER WATERS


    • phan 10 janvier 2017 18:38

      @simazou


      Les témoignages filmés : Il y avait Un Peuple et Une Terre : Palestine !



    • phan 10 janvier 2017 18:41

      @simazou


      Pour Mythoman : Une terre sans peuple, et c’est pratiquement désert ! 

      Mix de 50 vidéos qui prouvent le contraire !


    • simazou 11 janvier 2017 08:35

      @phan

      Plaidoyer pour ma terre. 

      Hier, j’étais dans le métro et j’entendais deux dames dire : 
      « Encore ces juifs avec leurs histoires à l’ONU. Quels emmerdeurs ! ».

      C’est vrai. Nous sommes des emmerdeurs. Ça fait des siècles qu’on emmerde le monde. C’est dans notre nature, que voulez-vous. 
      Abraham avec son dieu unique, Moïse avec ses tables de la loi, Jésus avec son autre joue toujours prête à la deuxième baffe. Puis Freud, Marx, et Einstein, tous ont été des gêneurs, des révolutionnaires, des ennemis de l’Ordre. 
      Pourquoi ? Parce que l’ordre, quel que fut le siècle, ne pouvait les satisfaire, puisque c’était un ordre dont ils étaient toujours exclus. 
      Remettre en question, voir plus loin, changer le monde pour changer le destin, tel fut le destin de mes ancêtres. C’est pourquoi ils sont haïs par tous les défenseurs de l’ordre établis.

      L’antisémite de droite reproche aux juifs d’avoir fait la révolution bolchevique. C’est vrai. Il y en avait beaucoup en 1917. 
      L’antisémite de gauche reproche aux juifs d’être les propriétaires de Manhattan, les gérants du capitalisme. C’est vrai Il y a beaucoups de capitalistes juifs.

      La raison est simple : La culture, la religion, l’idée révolutionnaire, d’un coté, les portefeuilles et les banques, de l’autre, sont les seules valeurs transportables, les seules patries possibles pour ceux qui n’ont pas de patrie. 
      Maintenant qu’il en existe une, l’antisémitisme renaît de ses cendres, pardon, de Nos cendres, et s’appelle anti-sionisme. Il s’appliquait aux individus, Il s’applique à une nation. Israël est un Ghetto, Jérusalem c’est Varsovie.

      Les nazis qui nous assiègent mangent du couscous et parlent arabe, et si leur croissant se déguise parfois en faucille, c’est pour mieux piéger les gauches du monde entier. Moi, juif de gauche, je n’en ai rien à faire d’une gauche qui veut libérer tous les hommes au détriment de certains d’entre eux, car je suis précisément de ceux-là. D’accord pour la lutte des classes mais aussi le combat pour le droit à la différence. Si la gauche veut me compter parmi les siens, elle ne peut pas faire l’économie de mon problème.

      Et mon problème, est que depuis les déportations romaine du 1er siècle après Jésus Christ, nous avons été partout honnis, bannis, écrasés, spoliés, chassés, traqués, convertis de force. 
      Pourquoi ? Parce que Notre religion, Notre culture, étaient dangereuse.

      Eh oui ! Quelques exemples : 
      Le judaïsme a été le premier à créer le shabbath, c’est à dire le repos hebdomadaire obligatoire. Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d’une pyramide ! 
      Le judaïsme interdit l’esclavage. Vous imaginez la sympathie des romains ! Il est dit dans la Bible : la terre n’appartient pas à l’homme mais à Dieu. De cette phrase découle une loi : celle de la remise en cause de la propriété tous les 49 ans. Vous voyez l’effet d’une loi pareille sur les Papes du moyen âge et les bâtisseurs d’empire de la renaissance ; Il ne fallait pas que les peuples sachent. On commença par interdire la Bible. Puis ce fut la médisance. Des murs de calomnies qui devinrent murs de pierres : Les Ghettos, puis l’index, l’inquisition, les bûchers, et plus tard les étoiles jaunes. Auschwitz n’est qu’un exemple industriel de Génocide, mais il y a eut des génocides artisanaux par milliers. J’en aurais pour trois jours rien qu’a nommer tous les pogromes d’Espagne, de Russie, de Pologne et d’Afrique du Nord !

      A force de fuir, de bouger, le Juif est allé partout. On extrapole et voilà : il n’est de nulle part. Nous sommes parmi les peuples comme l’enfant à l’assistance publique. Je ne veux plus être adopté. Je ne veux plus que ma vie dépende de l’humour de mes propriétaires. Je ne veux plus être citoyen-locataire. 
      J’en ai assez de frapper aux portes de l’histoire et d’attendre qu’on me dise « entrez » ! Je rentre et je gueule ! 
      Je suis chez moi sur terre, et sur terre j’ai ma terre : Elle m’a été promise, elle sera maintenue.

      1ère partie


    • simazou 11 janvier 2017 08:36

      @phan
      2ème patie

      Qu’est ce que le sionisme ? 
      Ça se réduit à une simple phrase : 
      « L’an prochain à Jérusalem ». 
      Non, ce n’est pas un slogan du club Méditerrané. 
      C’est écrit dans la bible (le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde) et cette prière est devenue un cri, un cri qui a plus de 2 000 ans , et le père de Christophe Colomb, de Kafka, de Proust, de Chagall, de Marx, d’Einstein et même de Kissinger l’ont répétée, cette phrase, au moins une fois par ans, le jour de Pâques. 
      Alors, le sionisme, c’est du racisme ? Laissez moi rire : Est-ce que « Douce France, cher pays de mon enfance », est un hymne raciste ? 
      Le Sionisme, c’est le nom d’un combat de libération.

      Dans le monde, chacun a ses juifs. Les français ont les leurs : ce sont les bretons, les occitans, les travailleurs immigrés. Les italiens ont les siciliens, les Yankées ont leurs noirs, les espagnols leurs basques. 
      Nous, nous sommes les juifs de TOUS. A ceux qui me disent : « Et les palestiniens ? » Je réponds : « Je suis un palestinien d’il y a 2 000 ans. Je suis l’opprimé le plus vieux du monde ». Je discuterai avec eux, mais je ne leur cèderai pas ma place. Il y a là bas de la place pour deux peuples et pour deux nations. Les frontières sont à déterminer Ensemble. Mais l’existence d’un pays ne peut en aucun cas exclure l’existence de l’autre. Les options politiques d’un gouvernement n’ont jamais remis en cause l ‘existence d’une nation. Alors pourquoi Israël ? 
      Quand Israël sera Hors de danger, je choisirai parmi les juifs et mes voisins Arabes, ceux qui me sont frères par les idées. Aujourd’hui, je me dois d’être solidaire avec tous les miens, même ceux que je déteste, au nom de cet ennemi insurmontable : le racisme.

      Descartes avait tort : 
      Je pense, donc je suis, ça ne veut rien dire. 
      Nous, ça fait 5 000 ans qu’on pense, et nous n’existons toujours pas. 
      Je me défends, donc, je suis.

      Herbert PAGANI le 11 novembre 1975


    • phan 11 janvier 2017 10:04

      @simazou

      Jusqu’à présent, je pensais naïvement que l’antisémitisme était une forme de racisme : un racisme très particulier car il s’attache à démontrer l’existence d’une race juive et la considère comme inférieure.

    • phan 11 janvier 2017 10:07

      @simazou
      La résolution 3379 qui assimilait sionisme et racisme, a été abrogée en 1991. Il est temps de la restaurer avec suffisamment de mordant pour réveiller Israël et le pousser à reconnaître ses fautes.


    • simazou 11 janvier 2017 17:22

      @phan

      « [Note sur l’Islam] », 1956

      En 1956, Malraux s’exprimait sur l’Islam et semblait avoir prévu les problèmes contemporains dus à l’islamisme.

       

      [Note sur l’Islam]

      /

      La nature d’une civilisation, c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera.
      /

      C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis « musulmane » je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu’en devenant une sorte de dictateur. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Les « misérables » ont d’ailleurs peu à perdre.

      /

      Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution.
      /

      André Malraux, le 3 juin 1956.

      /

      /

      Elisabeth de Miribel, transcription par sténographie. Source Institut Charles de Gaulle. Valeurs Actuelles, n° 3395.

      /

      /
      © www.malraux.org, 3 décembre 2009 et 24 février 2010 / pour télécharger le texte.


    • simazou 11 janvier 2017 18:18

      @phan

      La richesse du Judaïsme et ses réflexions

      Voilà pourquoi je suis Juif

       

       

      La réflexion sur le bien et le mal, même pour des illustres érudits s’est posée la question suivante : comment se fait-il que le juste puisse souffrir, et que le méchant puisse prospérer ? Je pense que le Judaïsme est l’école de la vie, où on apprend à se hisser au-delà de soi même, comme un frère vivant dont on attrape la main quand la corde se raidit, aucun peuple n’a passé autant d’épreuves pour avoir le droit de survivre comme le peuple Juif, et souvent avec beaucoup de philosophie et d’humour, mais au fait c’est peut-être ça notre force ?.

       

      Un jour j’ai posé une question à ma mère, quel est le plus beau jour de ta vie ? Sa réponse fusa, sans ambiguïté, Aujourd’hui mon fils ! Cette réponse me poursuit, et je me rends bien compte oh combien elle avait raison, Dieu sait de quoi sera fait demain ? Combien de fois m’a t’elle répété des milliers de phrases, qui sur le moment même ne m’ont guère interpellées, et dont je me rends compte aujourd’hui quelles étaient gravées à jamais dans ma mémoire et font partie de mon patrimoine, et c’est une double raison pour me rappeler oh combien ma mère était exceptionnelle et unique à la veille de Kippour.

       

      Il ne faudrait pas croire que l’inquiétude juive est métaphysique. On l’assimilerait à tort à l’angoisse que provoque en nous la considération de la condition humaine. Je dirais volontiers que l’inquiétude métaphysique est un luxe que le Juif, pas plus que l’ouvrier, ne peut aujourd’hui se permettre. Car les Juifs sont souvent inquiets. Un Israélite n’est jamais sûr de sa place ou de ses possessions ; il ne saurait même affirmer qu’il sera encore demain dans le pays qu’il habite aujourd’hui, sa situation, ses pouvoirs et jusqu’à son droit de vivre peuvent être mis en question d’une minute à l’autre ; en outre, il est, nous l’avons vu, hanté par cette image insaisissable et humiliante que les foules hostiles ont de lui. Son histoire est celle d’une errance de vingt siècles ; à chaque instant, il doit s’attendre à reprendre son bâton. Mal à l’aise jusque dans sa peau, ennemi irréconcilié de son corps, poursuivant le rêve impossible d’une assimilation qui se dérobe à mesure qu’il tente de s’en approcher, il n’a jamais la sécurité épaisse.

      Le Juif est social parce que l’antisémite l’a fait tel. Tel est donc cet homme traqué, condamné à se choisir sur la base de faux problèmes et dans une situation fausse, privé du sens métaphysique par hostilité menaçante de la société qui l’entoure, acculé à un rationalisme de désespoir. Sa vie n’est qu’une longue fuite devant les autres et devant lui même.

      L’inquiétude du Juif n’est pas métaphysicienne, elle est sociale. Ce qui fait l’objet ordinaire de son souci, ce n’est pas encore la place de l’homme dans le monde, mais sa place dans la société.

      C’est la société, non le décret de Dieu, qui a fait de lui un Juif, c’est elle qui a fait naître le problème juif et, comme il est contraint de se choisir tout entier dans les perspectives que définit ce problème, c’est dans et par le social qu’il choisit son existence même.

       

      En se proclamant Juif, il fait siennes certaines de ces valeurs et de ces divisions ; il choisit ses frères et ses pairs : ce sont les autres Juifs ; il parie pour la grandeur humaine puisqu’il accepte de vivre dans une condition qui se définit précisément comme invivable, puisqu’il tire son orgueil de son humiliation. Il ôte tout pouvoir et toute virulence à l’antisémitisme du moment même qu’il cesse d’être passif. Car le Juif inauthentique fuyait la réalité juive et c’était l’antisémitisme qui le faisait Juif malgré lui ; au lieu que le Juif authentique se fait juif lui même et de lui même, envers et contre tous ; il accepte tout jusqu’au martyre et l’antisémite désarmé doit se contenter d’aboyer sur son passage sans pouvoir le marquer.

       

      La difficulté aujourd’hui est d’accepter avec exigence certes, la matérialité sans laquelle la spiritualité ne peut exister. Le judaïsme justement n’a jamais opposé ces deux termes, au contraire, les a toujours associés : nous ne sommes pas de purs esprits, le corps doit trouver où exister aussi. L’esprit n’est pas au-dessus du corps, ils fonctionnent ensemble, et faire attention à soi c’est d’abord commencer par préserver sa vie avant de penser à celle des autres (sinon moi, qui ?), et précisément pour pouvoir penser à celle des autres (si ce n’est que pour moi, qui suis-je ?). Ce n’est pas en étant mort que l’on peut aller vers l’autre. L’altruisme inclut soi-même, et soi avant tout. S’en remettre entièrement à l’autre pour veiller à sa survie matérielle a montré ses limites très nettes pour le Juif apatride tout comme pour celui citoyen des différents Etats. 

      1ère partie


    • simazou 11 janvier 2017 18:20

      @phan
      2ème partie

      On trouve également des distorsions politiquement motivées ; l’exploitation de la Shoah que l’on retourne contre les Juifs ; des stratégies de discrimination morale et politique contre l’Etat d’Israël ; l’impunité croissante de l’antisémitisme qui se prêche aux deux extrémités du spectre politique, etc. Les Juifs furent et sont encore incapables de s’extirper des forces déployées contre eux dans une guerre qui semble n’avoir pas de répit et qui revêt des formes et des noms différents et renouvelés. Et ce malgré le fait que le peuple juif est ridiculement minoritaire sur Terre, 997 habitants de la planète sur 1000 n’étant pas juifs.

      C’est ainsi qu’un conflit qui oppose les Juifs et les Arabes au Proche-Orient vole la vedette à tous les autres conflits de la planète. Comme le disait David Grossman, « Après tout, le Juif a toujours été une forme de métaphore pour quelque chose, jamais il ne fut perçu pour ce qu’il est réellement. Les gens ont toujours eu du mal à nous reconnaître, nous les Juifs, comme des êtres humains. Il y eut de la diabolisation et de l’idéalisation, toutes deux étant des formes différentes de déshumanisation. Le sionisme, en dépit de tout, nous a délivrés de ça. Il nous a ramenés aux pratiques, à l’humain, à l’histoire. Mais aujourd’hui, nous voilà remis à cette place symbolique.   

       

      Sans annuler les autres formes d’antisémitisme – religieux, social, racial – la renaissance d’une souveraineté juive ne cesse d’alimenter la rumeur. Derrière la phrase tant et tant répétée de la « critique de la politique israélienne », du « droit à critiquer Israël », est venu le dernier né de la famille antisémite : l’antisionisme. La critique hors norme d’Israël fait de cet Etat la pire plaie de la planète. Comme en son temps les autres formes d’antisémitisme, l’antisionisme se professe haut et fort, parfois avec fierté, il est un courant de pensée comme un autre, et il crée une scission dans les sociétés que ce phénomène agite.

       

      L’histoire juive(…) n’a ni gloire ni action, ni héros ni conquérants, ni souverains ni leaders menant son destin, juste une collection de gémissements, de blessures, de lamentations pitoyables de bête traquée, toujours quémandant la pitié (…). Cet antisionisme moderne, « né au confluent des luttes anticoloniales, anti-mondialisation, anti-racistes, tiers-mondistes et écologistes », présente Israël « comme un Etat colonial et raciste qui opprime sans fondement un peuple innocent du tiers-monde ». Israël ne peut plus être en position défensive, il faut qu’il soit devenu l’agresseur. Il aurait fallu qu’Israël demeure, celui qui est le plus faible, celui qui est attaqué, le plus vulnérable, pour avoir le privilège d’être celui qui se défend. Quitte à être effacé. C’est juste la preuve qu’Israël est un agresseur qui s’ignorait. Il n’y a donc pas de victoire possible pour celui qui est attaqué. Le Juif doit rester cet agneau que le loup à sa guise dévore. Le Juif doit convaincre son ennemi de faire un compromis, il doit comme au bon vieux temps négocier son existence avec lui, et si cela échoue, il doit être à sa merci et demeurer jusqu’au bout celui qui n’aura pas employé la force pour gagner son droit de vivre.

       

      Pour transmettre un savoir, il faut d’abord l’agencer de façon cohérente. Aimer, attitude profondément juive : le judaïsme est amoureux de la vie, de l’homme, du savoir, de l’avenir, et par-dessus tout de l’amour. Tu aimeras ton prochain comme toi-même : ce qui veut dire qu’il est impossible d’aimer les autres si on ne s’aime pas d’abord soi-même. Le judaïsme n’est pas jaloux, tolère bien d’autres amours.

       

      Le Judaïsme est encore vécu pour l’essentiel comme une souffrance ou un devoir. Beaucoup de juifs dont le judaïsme n’est plus aujourd’hui qu’une dimension encombrante de leur personnalité. Qui, tout en étant détachés de la tradition et du rite, conservaient la conscience de leur origine juive comme d’une infirmité secrète, une marque de bagnard ou une tache de naissance qui les déparait. (et en vérité, de quoi souffrent les juifs qui se haïssent si ce n’est d’un malheureux amour de l’ennemi ?). Maintenant au moins tu es à l’abri. Vraiment ? C’est ton cadavre qui est à l’abri. Tu es mort. C’est de ton conflit interne que tu es mort. Pour accéder à la célébrité et au bonheur tu as marché dans le chemin du suicide. Alors qu’au plus profond de ton âme pleurent des milliers de morts, or les morts sont bien plus puissants que tout ton bonheur et toute ta gloire.

       

      Le Juif doit créer des valeurs pour se justifier envers lui-même et envers les autres. Tous les paysages de la terre ont recraché cet homme dans le grand baquet de la « culture internationale ».c’est là qu’ils s’agitent le long des pistes de course.

       

      Une civilisation implique des règles fixes, une discipline, le passage de l’instinctif au rationnel, la prévoyance de l’avenir, un degré élevé de culture, conditions totalement inaccessibles aux foules, abandonnées à elles-mêmes. Par le fait seul qu’il fait partie d’une foule, l’homme descend plusieurs degrés sur l’échelle de la civilisation. Isolé, c’était peut-être un individu cultivé, en foule c’est un instinctif, par conséquent un barbare. 


    • simazou 11 janvier 2017 18:21

      @phan
      3ème partie

      Là où un peuple s’épanouit, où la nature déploie sa créativité et ne se retourne pas en esprit contre elle-même (car derrière chaque psychanalyse se trouve la racine difficile à exhumer du « mépris moral de soi »), c’est là qu’est le miracle, le naturel.

       

      Mal né ou mal protégé, c’est la culpabilité de tes pères qui pèse sur toi, ou celle de l’étranger ou la tienne propre, n’essaie pas d’atténuer, d’embellir ou d’élever les choses. Sois ce que tu as toujours été et, en toi-même, accomplis le meilleur possible. Mais n’oublies pas que dès demain toi et tout cet univers périront et que tout redeviendra autrement. Tu charries un lourd héritage, eh bien soit ! Débarrasses-t’en. Tes enfants te feront grâce de n’être point l’enfant de tes parents. Ne gruges pas ton destin. Aimes-le. Suis le destin. Quand bien même il te guiderait vers la mort. En toute tranquillité ! A travers toutes les souffrances de notre moi humain tu finiras par aboutir au firmament de ton être même. Aboutir en ton peuple éternel.

      L’âme humaine prie, aime, croit, rêve, construit…en raison de je ne sais quelle banale et commune sorte de « refoulement », de « compensation », de « surcompensation », de « sublimation » de « besoin d’équilibre » et de « réaction à un état de manque ».

       

      Le langage tue trois personnes : celle qui rapporte la rumeur, celle qui l’écoute et celle qui la répète. D’où l’ambition de réparer le monde, mission universelle, pour le bien de tous. D’où l’idée que la nature ne mérite pas un respect absolu, car il faut lui préférer les œuvres humaines.

      Pour le judaïsme, le scandale n’est pas la richesse, mais la pauvreté. Certes, la richesse est une bénédiction si elle est le résultat d’une création. Mais elle devient un scandale si elle est acquise en exploitant ou en humiliant les pauvres ; et la pratique religieuse elle-même est le pire des péchés si elle n’est pas l’expression d’une foi sincère.

       

      Autrement dit, pour toute personne, juive ou non, le plus important n’est pas ce qu’elle reçoit, mais ce qu’elle transmet. Le jugement coulera comme de l’eau, et la justice comme un torrent intarissable. L’âme possède cinq dimensions (esprit, souffle, âme, vie, union) qui se réincarnent séparément.

      On y découvre d’abord la fringale de découvrir et la joie d’apprendre : fort peu d’autres commentaires religieux, dans toutes les religions, font ainsi une apologie aussi jubilatoire des ponts entre les savoirs, des analogies, et des invariants. Cet autre résumé du judaïsme : « Pour exister, le monde a besoin de la loi, de la pratique et de la justice. »

       

      Rien veut dire, que l’on n’est plus rien quand les pulsions dominent. Imbécile signifie que, quand le cœur domine l’intelligence, l’homme devient bête. Parce que la vie doit être vécue dans sa plénitude. Il faut être heureux pour rendre heureux, il faut rendre heureux pour être heureux. 

       

      Le Judaïsme est une façon de penser : Comme les Upanishad, comme les récits cosmogoniques des Amérindiens, comme la mythologie grecque et bien d’autres textes sacrés, le judaïsme est d’abord une mise en question de la condition humaine, une interrogation sur la nature du temps, de la matière, de l’esprit, et sur les conditions de la création de l’Univers.

      Mais à la différence de beaucoup d’autres cosmogonies, il n’est pas un dogme : il est une interrogation, non une réponse. D’où l’obsession juive de douter, de ne jamais se contenter d’une affirmation, même du plus lettrés des rabbis ; de toujours discuter, fût-ce avec Dieu ; de refuser de ne lire la Bible qu’au premier degré, mais d’y chercher sans cesse des messages secrets. Avec, chaque fois, une réponse derrière toute question, une question derrière toute réponse. D’ailleurs, dans le Talmud, personne n’a jamais le dernier mot ; toute question reste ouverte et renvoie à une autre, à l’infini, sans qu’aucune interprétation ne l’emporte jamais sur les autres.

       

      Le judaïsme participe à la mise au point de la méthode scientifique, il rejoint la pratique du chercheur scientifique qui recherche l’abstraction derrière l’expérience. D’où la relation naturelle, dans le judaïsme, entre la réflexion philosophique et le doute scientifique, entre la métaphore et la vérité, entre la foi et la raison.

       

      Le judaïsme est histoire, d’abord mythologique : le judaïsme ne se réduit donc pas à une foi. Bien des juifs sont d’ailleurs devenus athées sans cesser pour autant d’être profondément juifs. Même si le judaïsme commence par l’histoire du rapport batailleur d’un peuple avec son dieu.

      Chagrin : parce qu’aucun mot n’est à la mesure de son chagrin. Aaron, par son silence, explique enfin qu’il n’est pas à notre portée de comprendre les chagrins indicibles et les malheurs injustes ; il fait comprendre que le chagrin est consubstantiel à la nature et à l’amour humain ; qu’aimer un être précaire, c’est se condamner à souffrir un jour, en silence, de la perte de l’aimé. Rien de plus révolutionnaire que ce silence. Le silence est le cri le plus puissant du monde ( rabbi de Guer). Le comble de la bêtise, c’est de parler quand on n’a rien à dire. Le comble de l’intelligence, c’est de se taire quand on a quelque chose à dire.(rabbi Zeev de Strikov).


    • simazou 11 janvier 2017 18:23

      @phan
      4ème partie

      D’une part, prier ne consiste pas à s’adresser à un Dieu lointain pour obtenir quelque chose de lui, mais à faire le silence pour écouter : « écouter les autres pour mieux les comprendre ; et surtout s’écouter soi-même. « Ecoute » constitue donc le meilleur résumé de tout ce que la psychanalyse essayera de dire, bien plus tard, sur des dizaines de milliers de pages : c’est en toi qu’est la guérison ; prends conseil du meilleur de toi-même.

       

      D’autre part, l’essentiel de la transmission se fait oralement. La Torah est à interpréter par chacun à 4 niveaux : littéral, allusif, homilétique (c’est-à-dire fondé sur l’investigation, au-delà du sens premier) et mystique. La foi et la raison sont nécessairement compatibles, toutes deux étant des créations divines.

       

      Nomades, les juifs adorent voyager léger ; ils aiment donc les synthèses. L’obsession d’être accepté dans le monde des autres sans perdre le sien.

      Méfie-toi de tes désirs. Car tout s’y retrouve : le désir conduit à adorer toute divinité qui peut promettre de le satisfaire, et à convoiter tout ce qui à autrui. Il conduit à la rivalité des dieux et des hommes, donc à la violence. L’envie, la luxure et l’ambition font sortir l’homme du monde.(Avot, 4, 21). Qui fixe les yeux sur ce qui n’est pas sien perdra aussi ce qui est sien. (Sotah, 9a). Il faut donc orienter le désir vers ce qui n’est pas destructeur : vers l’amour. A la différence du désir, l’amour n’est, en effet, pas narcissique.

       

      Dans la Bible, le désert est lieu de purification, d’autonomie, d’apprentissage de la liberté, de découverte de soi. La tradition juive dit d’ailleurs qu’un otage libéré doit aller passer un long moment dans un désert pour y réapprendre la pratique de la liberté. A l’inverse, le désert, pour ceux qui le supportent mal, est lieu de l’exil, de la mort, du néant ; il est le labyrinthe parfait où le désespoir vient vite et où la foi est mise à rude épreuve. Il est aussi un lieu d’où il devient impossible de revenir sur ses pas et où le passé s’efface.

       

      Le lieu de la transgression et du repentir, l’une et l’autre fondements de la maturité, qu’il ne faudra jamais oublier, une fois devenu sédentaire. C’est encore le lieu d’apprentissage de la vie en société, où l’on découvre qu’on a besoin des autres pour voyager : nul n’a survécu seul à la traversée d’un désert.

       

      Sept principes, encore valables pour toute diaspora : 1. Ne jamais vivre seul ; 2. N’avoir que des biens mobiles, et d’abord du savoir ; 3. Transmettre ce savoir aux générations suivantes et aux peuples alentour ; 4. Maintenir par tribunaux une doctrine commune à toutes les communautés du monde ; 5. Aider au bonheur des autres ; 6. Se tenir aux aguets, sans cesse prêt au départ ; 7. Rester ouvert aux apports des autres sans pour autant être explicitement prosélyte.

       

      Nahman de Bratslav : 40 ans avant Marx - la théorie de l’aliénation : nul n’est vraiment libre s’il est prisonnier de son travail ; nul n’est misérable s’il ne se résigne à l’être ; nul n’est vraiment riche s’il ne bénéficie pas de l’asservissement des autres. Il fait aussi, deux siècles avant notre temps, la description de la globalisation qui détruit l’environnement et réduit l’homme à l’argent qu’il possède et qui le possède. N’aie pas peur de tes ennemis. Ce qui sous-entend qu’il faut être capable de les identifier. Et aussi qu’il faut surtout redouter ceux qui ne sont pas nos ennemis.

       

      Parce qu’une grande sagesse s’accompagne de beaucoup d’indignation, et parce que plus on a de savoir, plus on a de peine. Chaque homme doit s’efforcer de trouver la sagesse en suivant l’essence de son être. Selon la loi juive, la meilleure forme de charité consiste à faire en sorte que le nécessiteux finisse par pouvoir s’en passer.

      A travers les sages et sa propre réflexion, l’étoile jaune de l’infamie devient, après la guerre, une étoile lumineuse de transmission du judaïsme.

       

      Rachi en parlant du peuple juif : On vous accusera d’être des voleurs, d’avoir conquis la Terre par la force. Il faudra répondre que c’est Dieu qui décide à qui il faut donner la Terre. Etrange prémonition : les Juifs en seront accusés avant la fin du XX siècle…

       

      L’éthique vise à chercher la joie dans la raison et dans l’amour de Dieu, c’est-à-dire de la Nature ; elle doit permettre d’utiliser la capacité à raisonner plus qu’à imaginer. Il n’y a pas de Mal ; il n’y a que de la faiblesse. Toute erreur n’est que le résultat d’une connaissance incomplète des faits.

       

      La pire des passions est le désir de gloire : au contraire de toutes les autres, ce désir ne peut que croître en se satisfaisant, et il ne peut que perdre celui qui n’y a plus accès. Il faut la fuir absolument.

       

      Vendre une perle que vous avez à quelqu’un qui en a envie, ce n’est pas faire des affaires ; mais vendre une perle que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas, voilà ce qui s’appelle faire des affaires.


    • simazou 11 janvier 2017 18:24

      @phan
      5ème partie

      Que valent nos textes s’ils ne nous permettent pas, comme la philosophie grecque, de comprendre l’Univers. A quoi sert le Mal ? A créer les conditions de l’émergence du Bien. Il faut donc se réjouir de tous les événements, même les pires. Tel est le rôle du Mal : créer les conditions du Bien. Et le rôle de la transgression est de créer les conditions du repentir.

       

      Le juif reste au-dehors. Durant des siècles son groupe ethnique a été un petit lac silencieux exposé au risque de finir dans un marécage. Auprès de lui nul autre que ses défunts. Nul territoire qui consentît à le supporter, nul qui voulût clamer son innocence ; aucune culture n’était vraiment sienne tandis que son seul héros était celui qui voulait bien le tolérer.

      Nous tous citons volontiers la belle formule : « Heureux celui qui se remémore ses aïeux dans la joie ». Mais que peut bien faire un enfant qui a honte de ses ancêtres alors que ceux-ci, sans avoir mal agi et après avoir donné le meilleur d’eux-mêmes, l’ont précipité dans l’existence comme par hasard, lui, leur petit-enfant ?Assailli de vulgarité et de déficiences, un tel enfant dépense ses maigres forces à vouloir briser des chaînes indestructibles.

      On nous prêche toujours la « communauté » alors qu’on devrait nous enseigner la solitude. Car la communauté est ce que tout un chacun recherche alors que la solitude demeure l’apanage de quelques uns. Un homme peut parfois, sa vie durant, détester du plus profond de lui-même la communauté qui l’a vu naître et qui l’a élevé, mais il lui est parfaitement impossible de séparer son propre destin de celui du groupe.

       

      La loi du pays est la loi. Depuis toujours, l’enseignement des sages présente la paix comme l’un de trois piliers qui soutiennent le monde, les deux autres étant la justice et la vérité.

      Quand ton ennemi tombe, ne te réjouis pas ; quand il s’effondre, que ton cœur n’exulte pas, de peur que le Seigneur ne le voit et qu’à ses yeux cela soit condamnable..(Livres des Proverbes XXIV, 17). Aucun parent israélien, aucun parent juif de par le monde, n’est monté sur le toit de sa maison pour crier sa joie pendant les bombardements de Gaza. Au contraire chaque Juif a souffert avec les palestiniens.

      Tel est le destin des Juifs : l’un pèche et tous souffrent (Lévitique Raba 4:6). Parce qu’ils sont une minorité, les Juifs sont souvent identifiés aux plus mauvais d’entre eux. Ainsi, les antisémites, qui étaient aussi anticommunistes, remarquaient invariablement que Karl Marx était juif, bien que converti au christianisme, bâti sur les principes marxistes, était tout aussi antisémite.

      On doit toujours se considérer comme en équilibre entre ses fautes et ses mérites. L’humanité est jugée selon ce que vaut la majorité de ses membres, et l’individu selon la nature de la majorité de ses actions.(Eléazar ben Simon)

      A la lumière de certains passages du Talmud, il n’est pas étonnant que les Juifs soient devenus un peuple accablé par le sentiment de culpabilité ! Ne te sépare pas de la communauté (Pirkei Avot, 2:4). Cela est une critique implicite des Juifs qui croient pouvoir se tenir à distances des problèmes auxquels sont confrontés les autres Juifs.

       

      Du point de vue du judaïsme, que chaque vie humaine soit dotée d’une valeur suprême a de nombreuses implications. Mais cela signifie d’abord que celui qui tue un innocent commet le plus grave des crimes : tuer dix personnes de plus augmente la dimension du crime, mais pas sa gravité. Cet enseignement a aussi des implications sociales, politiques et économiques.

       

      Mais nous connaissons moins bien la première source des sentiments qui ont conduits un autre petit peuple, entouré de nations d’un esprit différent, et sans cesse opprimé, à tenter de résoudre le problème de l’unité du gouvernement moral du monde, à chercher les sanctions du bien et du mal, à rapporter tout mal au péché, à imaginer un ordre terrestre accompli de justice et de charité. La religion non pas dans le sens universel défini plus haut, qui comprend les théologies et les cultes des gentils, mais telle que nous la comprenons aujourd’hui et qu’elle s’est posée en les Ecritures. (Charles Renouvier, philosophe 1812-1903)

       

      On ne guérit jamais de son enfance, a écrit François Mauriac, qui s’y connaissait.

       

      Les sages ont dit : Aimez le travail, détestez l’autorité et la gloriole et ne vous acoquinez pas avec le pouvoir. Soyez prudents envers le Pouvoir, car il se rend proche de vous que s’il en a besoin ; ces gens ont l’air de vous aimer quand ça les arrange, mais ils ne demeureront pas à vos côtés à l’heure de l’infortune. (Maximes des pères)

       

      AM ISRAËL HAÏ

       

      Sim Azou

       


    • phan 11 janvier 2017 18:46

      @simazou


      Le monde nous parle de la Charte du Hamas, mais qu’en est-il de celle du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahu ?

      Vive la France !
      Bravo les Gentils !

    • phan 11 janvier 2017 18:57

      @simazou

      Entretiens croisés de Noam Chomsky et Ilan Pappé, sous la direction de Frank Barat 



    • phan 11 janvier 2017 19:09

      @simazou


      PAR DOMINIQUE VIDAL AVEC SÉBASTIEN BOUSSOIS

      Il y a vingt ans, en 1987, paraissait La Naissance du problème des réfugiés palestiniens, le premier livre de ce qu’on allait bientôt appeler la « nouvelle histoire » israélienne. Son auteur, Benny Morris, mais aussi Ilan Pappé, Avi Shlaïm, Tom Segev et d’autres ont, en quelques années, réécrit les conditions dans lesquelles l’État d’Israël a vu le jour, battant en brèche les mythes et les tabous chers à leurs prédécesseurs. Il est désormais impossible de nier la réalité de l’expulsion de quelques 800 000 Palestiniens dans les mois qui précèdent et suivent la création de l’État juif en mai 1948.


    • simazou 11 janvier 2017 19:14

      @phan

      Votre perception positive sous l’effet de halo des ennemis du peuple juif et d’Israël, prouve que vous êtes une personne faible et bourré de complexes, vous avez été endoctriné et formaté dans la haine de tout ce qui est « Juif » et bien entendu Israël est « Juive » aussi. Il faut dire que grâce au web, vous avez trouvé des amis du même niveau, ce qui vous a permis de vous défoulez sans que personne ne vous voit au début en tous les cas. Vous avez un nouveau titre de négationniste, après celui d’antisionniste et bien sur le meilleur titre c’est celui d’antisémite. Vos parents doivent être fiers de vous bravo, félicitations.

      Quand je vois la qualité des personnages antisémites comme vous, je me pose la question à un million de Riad Qataris, pourquoi faites vous cela gratuitement ??? et surtout pourquoi souffrez vous inutilement et surtout gratuitement ??? C’est dans le seul but de voir les enfants juifs criblés de balles nazislamistes. Comme je l’ai dis, je vous plains, vous avez une petite mine schizophrénique !!! 

      Toutes vos références sont obsolètes, Benny Morris a reconnu que tout était sucé du doigt et ne fait plus parti de cette racaille. 


Réagir