lundi 16 janvier 2017 - par chems eddine Chitour

Palestine-Israël : Deux Etats utopiques ou un Etat de tous ses citoyens

« Nous ne pardonnerons jamais aux Arabes de nous obliger à les tuer et de transformer nos enfants en assassins. »

Golda Meïr, Premier ministre d'Israël

 

Pour la première fois depuis l´année 1980, le Conseil de sécurité des Nations unies a pu adopter, le 23 décembre 2016, une résolution condamnant en des termes extrêmement fermes, les implantations israéliennes en territoire palestinien. Les projets de résolution sur celles-ci présentés pendant ces dernières décennies étaient systématiquement l'objet d´un veto nord-américain, permettant ainsi aux autorités israéliennes, en toute impunité, de continuer la construction de nouvelles implantations et de procéder à la destruction de maisons habitées par des familles palestiniennes, tant en Cisjordanie que dans les quartiers de Jérusalem-Est. Pour rappel, l'irresponsable ONU a proposé le plan de partage, a admis l'État d'Israël fondé sur une conquête militaire en 1949, et attend 2012 pour conférer à la Palestine le statut anecdotique d'« Etat non-membre »... Israël aura bafoué au total 10 résolutions 242 (1967), 338 (1973), 446 (1979), 452 (1979), 465 (1980), 476 (1980), 478 (1980), 1397 (2002), 1515 (2003) et 1850 (2008) votées par le Conseil de sécurité sans compter plusieurs dizaines qui ne virent pas le jour à cause du veto américain.

On dit que Obama qui eut fort à faire avec Netanyahu qui l’a ignoré a décidé à la fois de se venger en s’abstenant pour la première fois depuis 1980 dans une résolution des Nations Unies, mais aussi « savonner la planche » au prochain président qui aura à gérer cette résolution 2334 . Parallèlement les États-Unis qui viennent de voter pour Israël un plan militaire d’aide de 38 milliards de dollars sur dix ans, un record… Et à nouveau l’incantation de deux États alors que Israël ne veut renoncer à aucune colonie, ne veut pas de capitale palestinienne à Jérusalem, ne veut pas de continuité territoriale entre la Cisjordanie et Gaza, et rejette le droit au retour des réfugiés.

Malgré de sévères mises en garde de la part des Nations Unies et même des États-Unis, Israël poursuit sa marche forcée vers un apartheid qui s'appuie sur le racisme anti-arabe pour justifier son comportement, au mépris des lois internationales, la Résolution 2234 du CSNU déclare au gouvernement israélien son obligation à respecter l’État de droit – en l’occurrence le droit international. La réponse de M. Netanyahou a été de refuser cette loi. 

Pour rappel l’irresponsable ONU avait proposé le plan de partage, a admis l’État Israël fondé sur une conquête militaire en 1949, et attend 2012 pour conférer à la Palestine le statut anecdotique d’« Etat non-membre … Israël aura bafoué au total  10 résolutions 242 (1967), 338 (1973), 446 (1979), 452 (1979), 465 (1980), 476 (1980), 478 (1980), 1397 (2002), 1515 (2003) et 1850 (2008) votées par le Conseil de Sécurité sans compter plusieurs dizaines qui ne virent pas le jour à cause du véto américain

Quelle issue pour la conférence de Paris ?

Cette conférence mal préparée inopportune sans aucune percée prévisible a été on l’aura compris, un non évènement la France ayant perdu toute crédibilité organisée en absence des deux grands par un président qui fait ses valises, elle n’a aucun sens d’autant que le premier ministre israélien a décidé d’ignorer ce non évènement malgré le forcing de Hollande qui est allé jusqu’à décommander la venur de Mahmoud Abbas qui lui, ne demandait qu’à venir car comme il l’affirme, toute internationalisation du conflit donnera du poids à la cause et permet d’équilibrer la position américaine.

 Alain Gresh nous parle de cet amour de Hollande qui n’est pas payé de retour : « Le 15 janvier au matin écrit-il s’ouvrira la conférence pour la paix au Proche-Orient convoquée par la France. Benyamin Nétanyahou a refusé qu’Israël y participe, confirmant le peu de cas qu’il fait de son « ami » François Hollande. Au lieu du capitaine Dreyfus, c’est tout le peuple d’Israël qui se retrouvera sur le banc des accusés à Paris, face à un tribunal anti-israélien chargé de porter préjudice à notre pays Ainsi délire Avigdor Lieberman, ministre israélien de la défense, le 26 décembre. (…) Loin de tirer les leçons de cet échec, François Hollande a poursuivi dans la même voie de rapprochement avec Israël. Lors de sa visite en Israël en novembre 2013, il a évoqué le « chant d’amour pour Israël et ses dirigeants » qu’il aimerait savoir chanter. Durant la guerre de Gaza de l’été 2014, il a interdit plusieurs manifestations de solidarité avec la Palestine tout en affirmant, contre toute évidence, qu’il voulait garder une position « équilibrée » — plus de 2 000 Palestiniens seront tués, dont 500 enfants et une grande majorité de civils ; du côté israélien on compte 70 morts, dont 64 militaires. Il a augmenté la pression contre le mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS) et contre ses militants traînés devant les tribunaux, faisant de la France un des seuls pays dans le monde à criminaliser ces actions pacifiques. De toutes ces concessions, Nétanyahou n’a cure. Il a rejeté avec dédain l’invitation faite à Israël de participer à la conférence de Paris. (1)

Israël veut “donner une leçon” au monde entier sans en avoir les moyens

La réaction tragi-comique du gouvernement israélien après le vote de la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU a frisé un comportement de pays gâté à qui le Monde ne doit rien refuser au nom des frontières d’Auschwitz comme le martelait Abba Eban ministre des Affaires étrangères durant la guerre de 1967 : « A force de vouloir infliger ,lit on sur la contribution suivante, une leçon à la terre entière et de couper plus ou moins durablement les ponts avec tous ceux qui lui ont fait l’affront de rappeler quelques évidences en votant la résolution 2334, le gouvernement israélien pourrait causer un tort considérable à sa propre économie et à son statut international ».

« Ainsi, le Consul général d’Israël à New York, Dani Dayan, a-t-il suggéré que désormais Israël ne donne plus accès à son savoir-faire technologique qu’aux pays qui lui apportent leur soutien diplomatique. Dani Dayan qui a été dans le passé président du “Conseil Yesha des colonies”, a envoyé un tweet assez délirant : L’époque est terminée durant laquelle des pays pouvaient profiter du savoir-faire israélien dans les hautes technologies, la sécurité, etc…, du prestige d’une visite en Israël, et d’une participation aux affaires du Moyen-Orient sans rien donner en échange au plan diplomatique. Si la nouvelle vision de Dani Dayan devait être traduite dans les faits l’économie israélienne s’écroulerait aussitôt. L’Union Européenne absorbe 29% des exportations israéliennes, l’Asie 25%, les États-Unis 24%. Autrement dit, la politique que préconisent d’aucuns dans les sphères du pouvoir israélien reviendrait à faire exactement ce que les militants de la campagne BDS s’échinent à faire depuis des années » (2) 

« On tire et on pleure »

« Il y a des années qu’Israël cherche à compenser les effets de la défiance croissante des Européens à l’égard d’Israël en intensifiant les relations avec la Chine. Il a vivement encouragé ses ministres à se rendre à Pékin chaque fois que possible. Et voilà soudain qu’après le vote de la résolution 2334 il leur interdit de s’y rendre encore. De même d’ailleurs qu’en France (que Lieberman se charge d’insulter tant et plus) ou en Grande-Bretagne. Là encore, les réactions hystériques du gouvernement israélien ne peuvent, si elles ont des prolongements dans le temps, que ruiner des années d’efforts pour “renforcer les relations commerciales”. On verra jusqu’où cela ira, mais Netanyahou obéit à un vieux réflexe des dirigeants israéliens, qui consiste à toujours faire en sorte qu’Israël apparaisse en situation de victime. Comme l’explique excellemment le cinéaste israélien Eyal Sivan, co-auteur du livre “Un boycott légitime – Pour le BDS universitaire et culturel de l’État d’Israël” « cette expression existe dans le langage courant en hébreu : “on tire et on pleure”. » (2)

Cela rappelle dans le même ordre de ceux qui provoquent et n’assument pas désignant l’autre comme coupable, un proverbe arabe du terroir : « Il m’a frappé et il a pleuré, il m’a devancé [chez le juge] et il s’est plaint ! » Il faut signaler que cette résolution non contraignante. Elle n'a pas une grande portée bien qu'il soit prévu que le Secrétaire Général rende compte touts les trois mois. Monsieur Netanyahu peut dormir tranquille après son simulacre d'indignation. Comme quoi rien de nouveau sous le soleil !!!

Que va faire Netanyahu ?

« Après avoir rappelé 10 ambassadeurs et promis des sanctions à tout le monde. Israël va faire comme à l'accoutumée c'est-à-dire ´´s'asseoir ´´ sur cette résolution et attend le 20 janvier que son ami Donald soit aux commandes pour enterrer cette résolution. Si désagréable qu'elle soit pour Netanyahu qui veut donner des leçons au monde, la résolution 2334 du Conseil de sécurité peut l'aider à resserrer les rangs dans sa majorité, il n'est pas impossible que les partisans d'une annexion de la Cisjordanie par Israël s'en trouvent renforcés. Ainsi, on apprend qu'après la construction de 1500 logements en 2016, la mairie a annoncé qu'elle délivrerait plusieurs centaines de permis de construire supplémentaires en réaction au vote par l'ONU d'une résolution condamnant la colonisation. Selon le quotidien Haaretz, qui annonce le chiffre de 618 appartements dans des quartiers juifs situés dans la zone orientale de la ville, notamment dans les quartiers de Pisgat Zz'ev, Ramat Shlomo et Ramot. Le journal Israel Hayom relaie également l'information selon laquelle le nombre total de constructions qui pourraient être autorisées pourrait s'élever à plus de 5 000. » (2)

Analyse de la résolution 2334

Nous avons dit que la résolution n'était pas contraignante mais elle marque un tournant dans le fait que l'impunité d'Israël n'est plus automatique. Dans ce qui suit nous allons proposer deux analyses, celles de Nicolas Boeglin professeur de droit au Costa Rica et l'autre de Norman Finkiekstein juif israélien qui milite pour la paix.

Pour Nicolas Boeglin les dernières résolutions du Conseil de sécurité condamnant ces actions israéliennes datent de l´année 1980. La première fois que l´administration du président Barack Obama a fait usage de son droit de veto en la matière fut lors de la séance du 18 février 2011 : le projet de résolution S/2011/24 contenait dans son dispositif deux paragraphes (1 et 2) condamnant fermement les implantations israéliennes. La lecture de l´acte de la séance du Conseil de sécurité S/PV/6484 indique le résultat suivant du vote (14 votes pour et un contre (Etats-Unis). Dans un rapport récent daté du 29 décembre 2016, on lit que durant l'année 2016, plus de mille maisons de familles palestiniennes ont été démolies ou saisies : « Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) des Nations unies a annoncé jeudi que 1 089 structures appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, ont été démolies ou saisies par les autorités israéliennes durant l'année 2016 » (3)

« Concernant les chiffres de cette colonisation et ses effets pendant plus de 35 ans, lors d'une séance spéciale organisée au mois d'octobre 2016 devant les membres du Conseil de sécurité (l´activiste nord-américaine/israélienne Lara Friedman de l´ONG Americans for Peace Now (APN), entité soeur de l´ONG israélienne Peace Now (voir site officiel), déclara haut et fort que : « Il y a 33 ans l'Autorité palestinienne et Israël ont signé les accords d'Oslo.Les colons étaient au nombre de 116.000. A la fin de 2015, ils sont près de 390.000. A Jérusalem-Est, en 1993 la population de Juifs Israéliens était d'environ 146.000. Elle est actuellement supérieure à 210.000. Ceci n'a pu se faire qu'avec les encouragements et l'aide du gouvernement israélien. »(3)

« La résolution 2334 : « Réaffirme que la création par Israël de colonies de peuplement dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, n'a aucun fondement en droit et constitue une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la réalisation de la solution des deux États et à l'instauration d'une paix globale, juste et durable : ´´Condamnant toutes les mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut du Territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, notamment la construction et l'expansion de colonies de peuplement, le transfert de colons israéliens, la confiscation de terres, la destruction de maisons et le déplacement de civils palestiniens, en violation du droit international humanitaire et des résolutions pertinentes. »

« On peut dire poursuit le professeur de droit, que ce texte est historique, dans la mesure où l'application du droit international en Cisjordanie et à Jérusalem-Est est réaffirmé par le Conseil de sécurité : depuis de trop longues décennies, une impunité totale était garantie aux autorités israéliennes, en raison d´un veto américain placé en mode automatique sur tout projet de résolution condamnant cette colonisation. L´adoption de cette résolution se doit à l´abstention des Etats-Unis, qui cette fois, ont renoncé à faire usage de leur droit de veto, et le résultat final du vote est de 14 votes pour et une abstention (Etats-Unis). » (3)

Les colonies israéliennes constituent un crime de guerre

L’intellectuel Norman Finkelstein dont une partie de sa famille a été décimée par les nazis, Israélien bien connu pour ses positions justes et pour avoir le business de la shoah dans un ouvrage retentissant : « L'industrie de l'holocauste » écrit à propos de ce miracle du vote de la résolution : « (...) Et textuellement, je la compterais comme une victoire. Pour les raisons suivantes. Le texte commence par réaffirmer explicitement le principe de « l'inadmissibilité de l'acquisition de territoire par la force. » C'est un fait important pour la raison suivante. Lorsque cette déclaration a été inscrite dans le préambule de la résolution 242 des Nations unies [en novembre 1967], Israël a farouchement protesté contre l'inclusion de ce principe, reconnaissant qu'il anticipait une révision territoriale, ce qui signifiait qu'Israël allait devoir rendre chaque pouce de territoire acquis par la force. (...) » (4)

« Dans cette nouvelle résolution poursuit l'analyste, est déclarée, conformément au droit international, « l'inadmissibilité de l'acquisition de territoire par la force », et c'est donc une forte réaffirmation de ce principe. (...) Le quatrième paragraphe est également très fort parce qu'il condamne non seulement « toutes les mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut du territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est », et il mentionne également explicitement les colonies [« y compris... la construction et l'expansion de colonies, le transfert de colons israéliens, la confiscation de terres, la démolition de maisons et le déplacement de civils palestiniens, en violation du droit international humanitaire et des résolutions concernées »]. C'était important parce que c'était le noeud de discorde dans l'accord d'Oslo. L'accord d'Oslo stipulait que vous ne pouviez pas modifier le caractère démographique, mais il ne mentionnait pas explicitement la construction de nouvelles colonies. (...) C'est donc selon moi une victoire importante. La troisième raison pour laquelle cette résolution est une victoire est qu'elle déclare : « Réitérant sa vision d'une région où deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix, dans des frontières sûres et reconnues. » Cette résolution a été très prudente, veillant à ne pas donner de cachet d'approbation à un Etat juif, bien que John Kerry l'ait fait. C'était aussi une grande victoire. (...) Lors des négociations d'Annapolis, la déclaration exceptionnelle du côté israélien était le plan Olmert, qu'il a présenté en privé à Abbas. Si vous regardez le texte, il n'y avait aucune mention de la reconnaissance d'un Etat juif. C'est tout nouveau, c'est apparu avec Netanyahu. » (4)

Analysant la suite de la résolution, l'auteur se dit surpris par la force de la résolution : « Réaffirme que l'établissement par Israël de colonies dans le territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, n'a aucune validité juridique et constitue une violation flagrante du droit international. » En recourant à ce vocabulaire, ils considèrent les colonies comme un crime de guerre. S'ils avaient seulement dit qu'il s'agissait d'une violation du droit international, cela ne constituerait pas nécessairement un crime de guerre. Pour constituer un crime de guerre, elles doivent être qualifiées de violation grave ou flagrante du droit international.(...) Cela aussi était nouveau - ou plutôt, ce qui est nouveau, c'est que les États-Unis l'ont enfin reconnu, ce qu'ils dénient obstinément en prétendant que c'est une politique américaine de longue date. (...) » (4)

Voulez-vous d'une 3ème intifada ? déplacez l'ambassade américaine à Jérusalem-Est ?

Il y a une crainte que la décision de transférer l’ambassade des Etats Unis de Tel Aviv à Jérusalem ne provoque la colère des Palestiniens « Jérusalem, avance Norman Finkielstein, comme l'indique clairement cette résolution, Jérusalem-Est appartient aux Palestiniens. Les colonies constituent un crime de guerre selon le droit international. Les frontières : toute la Cisjordanie et Gaza sont un territoire palestinien. Les réfugiés : la loi impose le droit de retour ou à une compensation basée sur la résolution 194. Ils savent qu'en se basant sur la loi, Israël perd sur tous les points. » (4)

Donald Trump avait proposé de transférer à Jérusalem-Est l´ambassade des Etats-Unis. Une analyse publiée récemment dans Foreign Policy intitulée : ´´Want a third Intifada ? Go ahead and move the US Embassy to Jerusalem´´). Dans un discours du 6 janvier 2017 donné par les autorités palestiniennes il est fait mention de ce transfert comme une véritable ´´ligne rouge´´ comme rapporté par le Journal Le Monde.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé au président russe Vladimir Poutine d'intervenir pour empêcher le président élu Donald Trump de transférer l'ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Il a déjà écrit, début janvier, au président américain élu Donald Trump, l'avertissant qu'un éventuel transfert de l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem aurait un effet « désastreux » dans la région. Le grand mufti de Jérusalem évoque, lui, une « agression » contre tous les musulmans. (5)

Par ailleurs et du point de vue symbolique, au Vatican a été inaugurée l'ambassade de Palestine en présence de Mahmoud Abbas, piètre consolation. On ne connait toujours pas la réponse à la question posée par Staline : « Le Vatican combien de divisions ? » Pour l'histoire, la résolution a failli ne pas être présentée par l'Egypte qui devait la porter et a obéi à un coup de fil de Trump. Abdel Fattah Al-Sissi n'a pas voulu compromettre ses futures relations avec le président américain, et a donc retiré son texte. Il a fallu un forcing de quatre pays : la Malaisie, la Nouvelle Zélande, le Sénégal et le Vénézuela, étaient prêts (et fort décidés) à présenter le même texte quelques heures plus tard en vue de son adoption définitive. Ce tour de passe-passe imprévu laisse évidemment l´Egypte dans une situation quelque peu embarrassante au sein de la communauté des Etats arabes : comme on le sait,

Deux Etats distincts ou un Etat de tous ses citoyens avec une égale dignité ?

En l'état actuel il parait utopique que les Palestiniens et les Israéliens puissent vivre ensemble après tant de sang coulé, d'exactions et de vexations. Déjà en 1947 Andreï Gromyko, membre permanent du Conseil de sécurité représentant l'Urss, déclarait : « Après avoir étudié la question palestinienne, il a été démontré que les juifs et Arabes ne veulent et ne peuvent vivre ensemble en Palestine. D'où suit la conclusion logique que si ces deux peuples qui ont tous les deux des racines historiques profondes dans ces terres ne peuvent vivre ensemble au sein du même Etat, alors la solution de la création des deux Etats indépendants -palestinien et juif - s'impose (...) » 

Il faut rappeler que « l'Etat d'Israël a été fondé, financièrement, avec des fonds anglo-saxons sionistes et, politiquement, par des juifs soviétiques dont les ancêtres n'avaient rien à voir avec les terres palestiniennes. Il en est ainsi des dirigeants d'Israël ; la plupart sont nés dans les pays de l'Est (Ben Gourion, Golda Meir, Wladimir Jabotinsky, Shamir, Menahim Begin, Shimon Peres. » La politique à deux Etats, est une politique génocidaire pour le peuple palestinien. Lors de la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud, les suprématistes voulaient pratiquer la même politique à deux Etats que celle pratiquée par les sionistes et leurs souteneurs onusiens. sous la pression de la société civile, les pays occidentaux ont lâché le régime raciste d'Afrique du Sud, ce qui amena la fin rapide de ce système politique odieux.

 Même analyse de Israël Shamir, autre Israélien apotre d’une justice pour les Palestiniens qui est regardé d'un oeil soupçonneux par bien des commentateurs-Système ; : « La solution à deux Etats est un canular qui n'amènera à rien : « Il considère que cette solution des ´´deux-États´´ qui implique la situation actuelle de ´´la lutte contre l'Occupation´´ de la part des Palestiniens est un leurre, une mystification de la part des Israéliens libéraux qui ne cessent d'insister pour cette formule, qui permet en outre de se poser vertueusement en soutien de la ´´résistance palestinienne´´ contre ´´l'occupation israélienne´´. Cela fait des années, voire des décennies que cette formule ´´deux-États´´ est négociée, sans aucun résultat, cela durera aussi longtemps que le même objectif sera maintenu. la poursuite de cette solution est une illusion complète, qui permet aux gouvernements israéliens de poursuivre des négociations sans fin en grignotant chaque jour un peu plus de territoire grâce aux implantations. Par contre, plaide-t-il, la solution d'un seul État sous impulsion israélienne (Palestine historique) ferait des Palestiniens des citoyens israéliens et Israël se trouverait placé devant le défi démocratique en n'étant plus un État à seule référence religieuse : les accepter comme citoyens à part entière, ce qui modifierait complètement la réalité politique d'Israël puisque les juifs se trouveraient au mieux à 50% de la population, ou réunir les Palestiniens dans une sorte d'apartheid comme citoyens de seconde zone, ce qui placerait Israël dans une situation internationale intenable. » (6)

La crainte est qu'un seul Etat « c'est la liberté du renard dans le poulailler ». Il est nécessaire que les deux Etats soient bien individualisés, ensuite, peut-être dans cent ans quand le poids de la religion sera moindre, les deux pays fusionneront par intérêt sans attendre le messie. Alors, à ce stade, un Etat pluri-ethnique et confessionnel serait une solution acceptable avec Jérusalem comme capitale et des droits identiques pour tous. On prête au regretté président El Gueddafi d'avoir suggéré un nom : « Isratine. » L'avenir nous le dira. 

1.Alain Gresh http://orientxxi.info/magazine/la-derniere-gifle-de-benyamin-netanyahou-a-francois-hollande,1660

2.http://www.pourlapalestine.be/israel-veut-donner-une-lecon-au-monde-entier/

https://francais.rt.com/international/31313-apres-vote-onu-israel-relance-colonisation-guise-mesure-retorsion

3. https://www.legrandsoir.info/mise-en-perspective-de-la-resolution-2334-2016-du-conseil-de-securite-des-nations-unies-condamnant-la-politique-de colonisation.html

http://normanfinkelstein.com/2017/01/04/norman-finkelstein-on-the-un-security-council-resolution-2334

, http://mondoweiss.net/2017/01/breathtaking-settlements-finkelstein

5. : http://www.lalibre.be/actu/international/transfert-de-l-ambassade-americaine-a-jerusalem-trump-mis-en-garde-poutine-appele-a-l-aide-5878e2e3cd708a17d563cb5c

6. http://www.dedefensa.org/article/shamir-et-lambassadeur-friedman

 

Article de référence : http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/258362-deux-etats-utopiques-ou-un-etat-de-tous-ses-citoyens.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 



153 réactions


    • Pomme de Reinette 17 janvier 2017 23:25

      @jadevo

      Puisque vous êtes volontaire pour la rééducation des malheureux terroristes islamistes rescapés des carnages qu’ils ont pratiqué, merci de donner votre adresse, je suis certaine que nombre de pays se feront un plaisir de vous les envoyer emballés dans un joli ruban rose afin que vous en preniez le plus grand soin.


    • Onecinikiou 18 janvier 2017 09:55

      La CENSURE fonctionne à plein sur AV, et elle fonctionne toujours et uniquement lorsqu’il s’agit de démasquer les talmudistes pour ce qu’ils sont : des éternels manipulateurs et des suprémacistes racialistes juifs. Autrement dit des fascistes, qui opèrent pour une entité d’extrême-droite aux pratiques d’apartheid. 


      Honte aux censeurs et plus encore à leurs mandants.

    • Christian Labrune Christian Labrune 18 janvier 2017 13:44

      @Onecinikiou
      Il y avait en effet hier soir un message d’un partisan enthousiaste de Kim Jong- Un, de feu Castro, de Poutine, de Bachar el Assad et de tout ce que la terre peut porter de dictateurs, et il proposait fort gentiment qu’on me pendît « par la langue », -que j’ai certes « bien pendue », comme on dit !-, et cela à cause de mon abominable « mauvaise foi ». C’était juste en bas de page et ça tombait à point nommé. Je me serais bien gardé de supprimer un petit excès de langage qui me ravissait grandement.
      Je collectionne ces sortes de messages. C’était le quatrième du genre, en cinq ans. Un jihadiste avait déjà proposé qu’on rétablît la guillotine, pour m’en faire bénéficier, bien avant la mode des décapitations dans l’Etat coranique. C’était un précurseur ! Mais il y a déjà longtemps qu’il a complètement disparu sur AgoraVox. D’autres aussi, par la suite, et surtout ces derniers temps...

      Je garde en tout cas une copie de votre message, parce qu’elle vaut son pesant d’infamie. Certains prétendent ne pas savoir ce que c’est que l’antisémitisme, eh bien c’est ça, ni plus ni moins.
      Je suis en train de lire la récente réédition des « Territoires perdus de la République. Plus de deux cents pages d’un récit fait par des profs de ce qui se passait dans les banlieues au début de ce siècle, et une analyse du rôle abominable qu’y jouait la thématique d’un conflit palestinien auquel les enfants n’entendaient rien, évidemment, mais cela ne les empêchait pas de se livrer sur leurs malheureux condisciples juifs à toute sorte de brimades et d’exactions. On s’interroge sur la cause de ces comportements. Les parents, probablement, le milieu social ? Les conneries qu’on entendait déjà dans les cours de récréation, ne sont pas de celles qui s’inventent spontanément, et ce ne ne sont pas les professeurs qui les auront enseignées.
      Mehra, ce demeuré, on s’en souvient, voulait »venger la mort des enfants palestiniens". Qu’est ce qui pouvait lui avoir inspiré un pareil dessein, d’une stupidité insondable quand on est correctement informé de ce qui se passe du côté d’Israël, et qu’este-ce qui l’aura poussé à tirer à bout portant une balle dans la tête d’une petite fille ? Il répétait des conneries monumentales, de celles qu’on peut lire sur cette page, et partout sur un Internet à l’origine désormais de toutes les radicalisatons. Votre intervention est un parfait exemple de ce dont tous les pousse-au-crime qui ont envahi la toile sont capables.


    • kalachnikov lermontov 18 janvier 2017 13:55

      @ Christian Labrune

      La mauvaise foi, cela consiste à faire ce genre d’amalgames : puisqu’il y a le message ordurier d’un abruti sur la page, donc tout ce qui est dit sur cette page est faux, antisémite, etc, etc.

      Donc, oui, mille fois oui, tu es de mauvaise foi, il n’y a pas un seul message de ta main depuis que je te lis qui ne soit frappé de ce sceau.


    • Pomme de Reinette 18 janvier 2017 23:03

      @jadevo

      J’ai pensé : interrogatoire.

      Je vous laisse donc méditer sur ce cas :
      http://www.lci.fr/faits-divers/salah-abdeslam-sorti-de-prison-pour-un-interrogatoire-2014914.html

      Heureusement qu’il y a d’autres méthodes pour obtenir des informations utiles ...
      vous savez ce que ça coute à la société un prisonnier en quartier de haute sécurité ?

      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/05/01016-20141205ARTFIG00181-combien-coute-un-detenu-en-france.php


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 17 janvier 2017 13:52

    Comme partout sur la planète Terre, SEULE L’INTELLIGENCE OCCIDENTALE PENSE, DÉCIDE ET AGIT ... Malheureusement !!! 


    Ma conclusion est déjà vieille. J’avais déjà dit que l’abcès palestinien incombe totalement à l’Occident et principalement à la France et à l’Angleterre (les USA ne viennent quoique l’on pense qu’en troisième position) en précisant bien l’inutilité de la carcasse onusienne. 

    La « solution à deux Etats » que je n’ai jamais acceptée n’est pas seulement un leurre, elle est la garantie de l’impossible paix dans la région et donc l’impossible paix de tous les « zarabes » que la France en particulier et l’Occident en général ont voulu mettre dans le même sac à crabes !

    On ne divise pas facilement ce qui est indivisible et tant que la Terre continue à tourner, il n y aura pas deux Etats en Palestine PARCE QU’IL N Y A PAS DEUX PEUPLES DISTINCTS EN PALESTINE !

    La division, la dispersion, la dislocation, la destruction des pays et des peuples SONT LES ARMES DE LA FRANCE ET DE L’OCCIDENT, où sont les zzzzarabes QUI PEUVENT COMPRENDRE QUE CE SONT LES OCCIDENTAUX QUI ONT CRÉE LE PROBLÈME JUIF, QUI ONT MASSACRÉ LE PEUPLE JUIF, QUI ONT UTILISE LA QUESTION JUIVE AUX SIECLES DERNIERS POUR JUSTIFIER LEUR ANTISÉMITISME !

    • non667 17 janvier 2017 14:44

      @Mohammed MADJOUR

      PARCE QU’IL N Y A PAS DEUX PEUPLES DISTINCTS EN PALESTINE !

      si ,il y a 2peuples . attendez que les juifs retrouve le gène D’Abraham qu’ils cherchent !

      ps : c’est sûr abraham n’avait pas les yeux bleus ! les ashkénazes ont du mouron a se faire ! smiley smiley smiley


  • AmonBra QAmonBra 17 janvier 2017 20:44


    (. . .) "La proposition de l’Arabie Saoudite il y a plus de dix ans celle d’une paix avec tout les pays arabes contre le rétablissement des Palestiniens dans ce qui reste de la Palestine originelle ( 18%) a été rejetée avec mépris par Israël frappé d’hubris.« (. . .) 

    18% c’est grosso modo l’aire de la mer morte à cette époque !

    Z’auraient été à l’étroit et plutôt dans la m . . . . les palestiniens si les $ionistes avaient accepté la proposition de leur cousins wahhabites !

    On dit que les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre, y aurait il collusion entre Yahweh, Dieu et Allah dans cette divine et inéluctable fin de la colonie $ioniste ?

    Vas y Bibi ! ne leur laisse pas un cm² pour leur arlésienne d’état palestinien !

    Après ce sera, au choix de ces messieurs-dames, »one man one vote" dans un seul état pour tous, avec M. Barghouti comme Mandela palestinien, ou un coup de pied au cul et retour simple pour la Khazarie.


  • Christian Labrune Christian Labrune 18 janvier 2017 14:30

    Il apparaît que certains ne savent pas très bien ce que c’est que l’antisémitisme. J’ai parlé dans une autre intervention de ce que j’avais pu connaître dans un lycée où j’enseignais un peu avant les faits que rapporte ce livre : « Les territoires perdus de la République ». Un recueil de témoignages que beaucoup auront préféré ne pas lire à sa parution, parce que c’était une réalité qui bousculait grandement les propos lénifiants des politiques, mais près de quinze ans plus tard, ces stratégies d’évitement ne sont plus possibles et il y a déjà longtemps que le titre du bouquin est passé dans le langage courant, utilisé même par ceux qui ne l’ont jamais lu, pour évoquer certains quartiers de nos banlieues.

    Je viens d’ouvrir au hasard ce livre de plus de quatre cent pages ; j’en ai tourné trois ou quatre pour avoir quelque chose qui puisse constituer un morceau choisi, et voilà ce que ça donne. Si cela ne suffit pas, je peux en copier encore deux ou trois autres :

    Les territoires perdus de la République, pages 53 et 54. En « poche », ed. Pluriel.

    Cette haine antijuive se focalise sur la « question de la Palestine ». En octobre 2002, à Paris, le Parti des musulmans de France organise un après-midi sur « la Palestine » où est invité le négationniste Serge Thion, exclu du CNRS en 2000 pour propagande négationniste et antisémite. On peut acquérir pour deux euros le Manifeste judéo-nazi d’Ariel Sharon, sous titré Les origines du génocide actuel des Palestiniens. Figure nouvelle et omnipotente du diable sur la terre, le sionisme donne lieu à des envolées lyriques pareilles à des cérémonies d’exorcisme. « Il n’y a pas de place pour le sionisme ! C’est une œuvre diabolique ! » hurle une des participantes. La banalisation de la haine prend aussi la forme de « forums de discussion » sur Internet où le rejet d’Israël déborde rapidement en détestation des Juifs, « où qu’ils se trouvent sur la terre ». Amalgamés, Juifs sionistes et Israéliens sont les « nazis de notre temps », les auteurs de la « Solution finale des palestiniens ». Dans ces milieux, les élections présidentielles françaises des mois d’avril et mai 2002 sont ainsi vues au seul prisme de l’obsession anti-israélienne qui dégénère en violences antijuives. En 2002, le site Quibla.com assure : « l’apartheid, le racisme, l’intolérance religieuse, le fanatisme et les fascisme sont les principes fondamentaux du sionisme ». Le même site islamiste français égrène des propos négationnistes qu’on retrouvera dans les salles de classe. On peut y lire que « dans les prisons françaises se trouvent des centaines de gens qui ont osé toucher au thème de l’holocauste et de la propagande juive trompeuse ».

    « Je suis en train de brûler une Torah » clame l’un des internautes tout à son jeu virtuel, raconte le journaliste du Monde,Frédéric Chambon, en reportage à Trappes avant le premier tour de la présidentielle 2002. Un autre inonde le forum de slogans : « Vive la Gestapo ! Vive Auschwitz ! A mort les youpins ! ». A Trappes toujours, poursuit Frédéric Chambon, Djamel reconnaît qu’il n’est « pas raciste contre les Juifs », tout en ajoutant : « Dans le Coran, Allah dit que nos pires ennemis sont les juifs. De toute façon, ils ont toujours causé la perte des gens. » Propos d’adolescents égarés ? Ou capillarisation d’un discours issu du plus profond de l’intimité familiale, à l’instar de cette mère de famille d’origine algérienne qui déclare : « Depuis que je suis toute petite, on dit que les Juifs sont dangereux. Je ne les connais pas et je ne veux pas les connaître ».


    • Christian Labrune Christian Labrune 18 janvier 2017 14:44

      ERRATUM
      ce livre de plus de quatre centS pages. J’avais oublié le S. Excuses !


    • Onecinikiou 18 janvier 2017 15:35

      @Christian Labrune


      Vous direz à vos grands amis Tagieff, Bensoussan, Finkielkraut, Camus etc..., tous appartenant à une certaine communauté organisée et agissante, tous prétendument ès spécialiste de l’ « extrême-droite » à la française, c’est à dire essentiellement blanche et catholique selon le logiciel de pensée racialiste de nos tribalistes talmudo-sionistes - comme si l’Israël du Likoud et de Netanyahou-Lieberman n’incarnait pas concrètement dans les actes, unanimement aux yeux du monde et du simple bon sens, une tendance infiniment plus d’extrême-droite que ne le fut jamais le mouvement présidé par Jean-Marie Le Pen - que par conséquent ces tartuffes déplorent les effets dont ils chérissent les causes, dans la mesure où l’islamisation ravageuse que la France connait, la France précisément ne l’aurait connue :

      1/ sans le concours et l’apport décisifs des organisations pseudo-antiracistes dans la main (jaune) du lobby judéo-sioniste français ! C’est à dire de ceux-la mêmes (entre autre) cités en introduction de mon propos. Ce n’est sans doute pas une contradiction, mais bien plus sûrement une cabbale, une supercherie !

      2/ avec l’arrivée au pouvoir du Front National, qui a eu à subir la haine rabique et l’opposition forcenée d’exactement la même clique qui feint aujourd’hui de se plaindre de ce que ledit Front annonçait quarante ans avant ces mêmes imposteurs ! 

      N’en jetez plus.

      Vous leur direz (je suis sûr que vous en aurez l’occasion) qu’ils prennent garde néanmoins de ne plus trop prendre les gens pour des cons, ça commence à se voir. Et à se savoir. 

    • Christian Labrune Christian Labrune 18 janvier 2017 15:44

      il suffit !!!!

      @Griffon Jaune
      Ca m’étonnerait que ça suffise. Vous reprendrez bien une autre page.

      Je recopie ci-dessous, toujours pour ceux qui n’ont pas compris à quoi servait la mythologie palestinienne dans la fabrication de l’antisémitisme, la page 40 du bouquin de Taguieff évoquant la manifestation du 3 juillet 2014. Dans le deuxième paragraphe de cet extrait, l’auteur se contente de reproduire le témoignage du journaliste Pascal Riché.

      page 40 :

      Au cours de cette manifestation pro-Hamas emblématique, des drapeaux français et israéliens ont été brûlés, des voitures et des vitrines vandalisées, et les affrontements avec la police se sont soldés par de nombreux blessés parmi les CRS. Quand aux propos antijuifs, ils formaient le bruit de fond idéologique de la manifestation. Le journaliste de gauche Pascal Riché, présent sur les lieux, n’a pas caché sa surprise et son indignation, montrant par là autant sa franchise qu’une certaine naïvets sur la question :

      « Ce qui m’a le plus effaré, ce samedi, c’est l’antisémitisme, très fréquent dans les propos des jeunes. Je n’ai jamais entendu autant de phrases antisémites en aussi peu de temps. Chez les durs, surtout, ceux qui avaient des bâtons, des masques, des matraques télescopiques souples... »Les Juifs, ils sont derrière les rangs de policiers, Faut aller les trouver », supposait l’un. Un gros type attisait ouvertement la haine des autres racontant des rumeurs ridicules, dignes de celle d’Orléans. Dégoût. Un groupe de jeunes (des pacifiques) voyant que j’étais journaliste, me dit « Les télés, elles parlent pas de nos manifs pour Gaza, pourquoi ». Je réponds que ce n’est pas vrai et que je ne suis pas de la télé. Une jeune fille : « De toute façon, ils contrôlent tout ». Je demande, faussement naïf : »Qui ça, ils ? ». La fille, comme si j’étais idiot : « Ben, les Juifs ». Sa copine intervient : « Elle veut dire les Israéliens, les sionistes, quoi. Moi j’ai des amies juives. La fille rétropédale : « Oui, le gouvernement israélien, quoi... » . Israéliens, gouvernement israélien, sionistes, Juifs... tout se mélange dans un pauvre brouet. Qui le clarifiera dans ces têtes ? Il y a urgence. »

      Pierre -André Taguieff « Une France antijuive ? Regards sur la nouvelle configuration judéophobe ». CNRS éditions, avril 2015.


    • Christian Labrune Christian Labrune 18 janvier 2017 16:01

      @Onecinikiou
      Vous avez perdu une belle occasion de ne pas vous ridiculiser.
      Ce qui a rendu l’extrême droite infecte en France, c’est l’antisémitisme de l’Action française, l’Affaire Dreyfus, la collaboration avec l’occupant nazi et la déportation des Juifs. Les fondateurs du FN sont des nostalgiques de cette vieille vérole dont ils continuent à cultiver les thèmes dans l’arrière-boutique sans plus oser désormais (dédiabolisation oblige) les mettre en vitrine.
      Si l’extrême droite française ne s’était pas salement compromise dans l’antisémitisme, elle bénéficierait de la même compréhension un peu lâche qui fait qu’on a si longtemps toléré les communistes et l’extrême gauche.

      Ce qu’on appelle « extrême droite » en Israël, c’est des partis certes ultra-libéraux en matière d’économie (mais cela n’a rien d’infamant), attachés à des valeurs traditionnelles (par exemple les orthodoxes) mais qui ne sont évidemment pas antisémites. Le mot n’a donc absolument pas les mêmes connotations qu’en France.
      j’aurais quelquefois tendance à penser que l’extrême gauche israélienne, le Meretz par exemple, ou les gens du « Camp de la paix » et de certaines autre ONG du même tonneau, qui prônent pour Israël une politique suicidaire sont objectivement « antisémites ». Mais ce serait évidemment un abus de langage, une boutade polémique de pure provocation.


    • Pomme de Reinette 18 janvier 2017 23:35

      @jadevo


      J’ai lu (mais une fois encore je laisse chacun se faire son idée) une bonne trentaine de pages de ce site, il faut admettre qu’il est édifiant. Ce passage par exemple... L’article s’appelle « Pourquoi Dreuz n’est pas pour les musulmans »

      Ce qui est surtout édifiant, c’est que vous avez une bien étrange façon de lire ... parce que l’article que j’ai cherché (puisque vous n’avez pas fourni le lien) s’appelle en fait : « Non, Dreuz n’est pas contre les musulmans »
      Et il est comme qui dirait « frappé au coin du bon sens » : je vous recommande de le lire un peu plus attentivement que vous ne l’avez fait - sans déformer en faisant de fausses citations (une habitude assez fréquente chez certains sur ce site ...)

      http://www.dreuz.info/2017/01/16/non-dreuz-nest-pas-contre-les-musulmans/

      exemple :

      • parce qu’ils tentent de les décourager de tout effort parce qu’ils sont victimes d’une discrimination au faciès avec la police, en entretiens d’embauche, en soumettant leurs CV, au lieu de leur dire la vérité : pour y arriver, il faut étudier dur, faire des études supérieures, posséder la langue et l’expression à la perfection, exceller dans l’apprentissage d’un métier, parce que la société ne fait pas de cadeaux aux Arabes et qu’ils doivent en faire plus que les autres pour arriver au même résultat. C’est peut-être injuste, mais c’est la réalité de la société, car la loterie de la vie n’est pas juste, et il vaut mieux le savoir et en tirer les bonnes conclusions.
      • parce que personne ne leur dit qu’on ne décroche pas de travail en se présentant avec une capuche sur la tête, une démarche de gorille, et des pantalons qui tombent sous les fesses,

    • Onecinikiou 19 janvier 2017 04:33

      @Christian Labrune


      Je connais parfaitement le type de syllogismes fallacieux que vous usité, et dont les prémisses sont évidemment fausses et mensongères. En logique, on peut qualifier votre raisonnement de circulaire. Autrement dit une pure et parfaite tautologie. 

      Exemple de tautologie fameuse : 

      - « Un musulman de peut pas commettre de crime », 
      - « Sortir de la crise de la mondialisation économique libérale suppose encore plus de libéralisme », 
      - « Empêcher l’effondrement du communisme sous le poids de ses contradictions intrinsèques suppose un renforcement de l’idéal communiste », 

      ou bien encore : 

      - « Un judéo-sioniste ne peut pas être d’extrême-droite puisque l’extrême-droite se caractérise essentiellement par son antisémitisme ». 

      Comme le déconstruit à juste raison jadevo, votre point de vue est faux tant historiquement que sociologiquement. Il traduit manifestement un aveuglement idéologique et une fanatisation prévisible face aux contradictions consubstantielles de votre discours. Il met en évidence que les racialistes juifs et les sionistes inconditionnels sont victimes (comme les staliniens en leur temps) d’une grave et profonde dissonance cognitive, confrontés qu’ils sont au miroir de la réalité incontournable de la politique d’apartheid israélienne. 

      Mais pire, votre propos confirme en tout point une perception d’évidence : le fait que nos judéo-sionistes et la communauté juive organisée (ce qui n’inclus nullement les Français patriotes de confession juive) ont par le passé et depuis disons la guerre de 67, qui a vu une sionisation massive des intellectuels juifs (de tous bords politiques) en France et partout en Occident, fait primer leur appartenance tribalo-communautaire et Israël, sur les intérêts fondamentaux de leurs pays d’accueil respectifs. 

      Par exemple, comme démontré, non seulement en s’attachant à s’opposer systématiquement aux partis patriotes qui prévenaient des tendances délétères à l’oeuvre (l’islamisation et la libanisation), mais en oeuvrant qui plus est à promouvoir cette politique de submersion migratoire. Là sont des faits absolument indubitables. 

      Moyennant quoi vous faites un très mauvais logicien, et plus encore un médiocre propagandiste. 

    • Onecinikiou 19 janvier 2017 04:56

      @jadevo

      Vous comme M. Labrune êtes victime du même avatar (pas pour les mêmes raisons certes) : vous de votre incapacité à vous décentrer de votre humanisme helléno-chrétien de bon aloi, lui de se départir de son idiosyncrasie juive et sioniste. 

      Penser le monde à travers les yeux des autres, en particulier de vos adversaires ou de vos ennemis, voilà le but pour comprendre, pour anticiper et vous adapter, et tout simplement pour survivre. Cette capacité à se décentrer suppose de l’empathie, mais surtout du courage et de l’honnêteté intellectuels, dont tout le monde n’est malheureusement pas pourvu.

      Quand vous pointez l’incohérence supposée du discours judéo-sioniste sur l’extrême-droite, vous ne faites que démontrer votre ignorance crasse des présupposés philosophiques induits idéologiquement par la vision du monde talmudo-sioniste. 

      Personnellement je m’attendais exactement à la réponse que M. Labrune a formulé à mes objections, et à la mise en évidence de ses apparentes contradictions doctrinales. Mais qui précisément n’en sont pas de son point de vue

      Il faut vous faire à l’idée que la morale de certains n’est pas la vôtre, et que l’universalisme n’existe pas. Toute chose de très difficile à intégrer lorsque l’on a été bercé depuis son enfance par les chimères discursives de la République franc-maçonne...

    • Christian Labrune Christian Labrune 19 janvier 2017 12:10

      @jadevo
      Je n’avais pas vu votre message. Quand c’est bref et sans argumentation, je préfère souvent ne pas répondre, mais vous argumentez.
      Cependant, je ne retrouve guère ce que j’ai dit dans les propos que vous me prêtez, et je n’ai pas le temps, d’examiner point par point vos arguments.
       En tout cas, c’est un paradoxe, mais il est de fait que l’antisémitisme, aujourd’hui, est surtout une spécialité de la gauche en général, et pas seulement de la plus extrême. Les récentes résolutions de l’UNESCO ratifiées par un gouvernement socialiste en sont la preuve et j’ai, dans une autre intervention, recopié une page de Taguieff citant un journaliste témoignant à propos d’une manifestation pro-Hamas où les encartés du NPA défilaient sous les drapeaux de ces terroristes, hurlant des slogans infâmes.
      L’extrême droite française, le FN, en revanche, essaie de se dédiaboliser en mettant en sourdine les sortes de propos qui ont valu à Le Pen père d’être bien des fois condamné par les tribunaux. On aura même vu la fille faire le voyage d’Israël pour aider son parti à se refaire une virginité. Peine perdue : les gens qui ont un cerveau savent bien que la vitrine du FN n’est pas représentative de ce qui se tripatouille dans son arrière-boutique et dont on pourra voir clairement la nature si on lit certain message qui m’est adressé en fin de page.
      Vous faites à Taguieff le procès que lui font tout ceux que ses enquêtes dérangent, lui prêtant des intentions qu’il n’a pas et qui servent à dissuader les naïfs de le lire. Avez-vous lu par exemple « Prêcheurs de haine » ? Le bouquin comporte à peu près un millier de pages, avec partout des notes infrapaginales très longues, en très petits caractères, selon la méthode universitaire la plus stricte. Cela fait un énorme pavé qu’on ne lira pas en deux jours. Ce qu’il examine, ce sont des faits toujours datés, et quand la presse les a évoqués, les journaux sont cités, confrontés. Très peu de discours idéologique : les faits parlent d’eux-mêmes et ils sont particulièrement accablants. Des gens qui prétendront n’avoir pas lu Taguieff parleront désormais dans les media des « prêcheurs de haine » du salafisme ou des Frères musulmans, et après les attentats qu’on a vus, il n’est plus possible de douter de ce qu’on ne voulait pas voir dans les premières années de ce siècle. De même, on parle constamment aujourd’hui des « territoires perdus de la République », souvent sans avoir lu les témoignages rassemblés à peu près à la même époque par Bensoussan. Des révélations qui paraissaient énorme, exagérées et orientées, il y a quinze ans, ne peuvent plus être négligées par personne aujourd’hui.

      J’ai souvent parlé du « mufti de la Maison Blanche », pour évoquer Obama, mais je n’ai pas le souvenir de l’avoir présenté, pas plus que Hollande, comme un islamo-gauchiste. Hollande, comme l’autre, est assurément un islamo-soumis, mais politiquement, on ne peut vraiment pas les percevoir comme des « gauchistes ». Et quand je parle du « mufti » de la Maison Blanche, c’est évidemment en pensant à un Mohammed Amin al-Husseini qui aura tout fait pour chauffer à blanc l’antisémitisme arabe et créer un conflit vieux maintenant de soixante-dix ans pour empêcher le partage de la Palestine proposé en 48 par les instances internationales.
      Les Palestiniens se sont engagés dans un délire qu’on ne cesse d’entretenir quand il faudrait au contraire lui donner, et dans l’intérêt même de ces populations, le plus ferme coup d’arrêt en appelant un chat un chat. La politique de Trump paraît vouloir aller dans ce sens et ce serait une bonne chose. Le déplacement de l’ambassade génèrera quelques échauffourées, mais ça ne sera pas ce que décrit la pauvre Moghérini qui aurait peur de son ombre. Face à un danger aussi mortifère que celui de l’islam partout dans le monde, il faut prendre le taureau par les cornes et ne pas tergiverser.
      Je n’ai pas le temps de me relire. On voudra bien excuser les fautes de frappe.

       


    • Christian Labrune Christian Labrune 19 janvier 2017 15:47

      @jadevo
      Il n’a évidemment jamais été question de raser les mosquées qui sont sur le Mont du Temple. Pour beaucoup d’Israéliens, c’était il y a cinquante ans quelque chose de secondaire, et la preuve en est que Moshe Dayan arrivé au Kotel et totalement maître de la situation, aura fait la sottise de remettre les clefs (si j’ose dire) de l’endroit à un Waqf jordanien désormais noyauté par des islamistes proches de l’Etat coranique, lesquels en profitent pour fomenter des troubles, selon le même schéma qu’en 1929. Cette question du Mont du temple avait déjà été la cause du pogrom d’Hébron.
      Jérusalem n’apparaît qu’une fois dans le Coran ; et encore, selon les spécialistes, il n’est pas même certain qu’il s’agisse de Jérusalem dans la phrase en question. Dans la Bible, ce nom est évidemment partout. Quand les « Palestiniens » viennent nous casser les pieds avec leurs exigences, il faut donc être particulièrement stupide pour faire même semblant de les écouter. Je vous rappelle en outre qu’il est interdit aux Juifs, par une convention qui doit dater de 67, d’aller prier sur les ruines de leur ancien temple ! Imaginerait-on quelque chose de semblable à Paris ? Imaginez que l’archevêque de Paris interdise l’entrée de Notre-Dame à tous ceux dont l’apparence ou le comportement pourrait donner à penser qu’ils ne sont pas strictement catholiques, et leur demande de produire leur acte de baptême s’ils veulent s’asseoir dans la nef pour y prier. Le scandale serait énorme, immédiat, et totalement justifié. Mais à Jérusalem, ça passe, et le Français moyen avale ça comme il avale le fait qu’on veuille à Ramallah, dans l’hypothèse d’un état
      palestinien à créer, qu’il soit « judenrein » alors qu’on ne comprendrait pas que le gouvernement français interdise à des Algériens ou des Marocains d’acheter des biens immobiliers en France. Vous connaissez la petite histoire :« dans telle ville, on a mis en arrestation tous les Juifs et tous les coiffeurs ». Pourquoi les coiffeurs, demande le con de service.

      Au lieu de colporter vos histoires fumeuses sur les fréquentations d’un Taguieff qui n’a jamais prétendu être de gauche et qui s’attaque très bien au FN dans son petit bouquin sur les populismes, il serait peut-être plus urgent de vous interroger sur la dérive fascisante des partis d’extrême gauche en France, lesquels ne sont plus à gauche que de nom puisqu’ils ont très bien récupéré à leur profit les pires thématiques de l’extrême droite des années 30, lesquelles restent celles à usage interne du FN, mais il n’ose même plus les exploiter publiquement, préférant copier, là où c’est électoralement préférable, les cantiques ouvriéristes du PCF d’avant le 25e congrès.

      Bien que je sois athée autant qu’on peut l’être, j’espère bien - et ça n’engage que moi ! - qu’un jour, parce que ce serait la simple réparation d’une injustice historique, on déplacera quelque peu les mosquées qui sont sur le Mont du Temple comme on a déplacé les temples d’Abou Simbel pour construire le barrage d’Assouan. Et on reconstruira le Temple détruit par les légions de Titus. Juifs et chrétiens méritent bien ça.


    • Christian Labrune Christian Labrune 19 janvier 2017 23:29

      @jadevo
      L’oeuvre de Taguieff est énorme, et je n’ai pas une passion démesurée pour la sociologie. Je suis donc bien éloigné d’avoir tout lu. Vos remarques viennent de me conduire à consulter l’article de Wikipedia qui lui est consacré et je vous le recommande. Vous constaterez aisément que ses ennemis - car il en a ! - sont surtout des bien-pensants, des gens que ses positions dérangent, comme ce Lindemann qui l’avait rangé - ce qui l’honore !- dans sa liste noire des « nouveaux réactionnaires » où il se trouve, du reste, en fort bonne compagnie. Bref, si Taguieff est un parfait salaud, j’en suis un aussi. Je ne vois rien en effet dans ce qu’on lui reproche qui ne soit misérable ou con, et il serait difficile de faire d’un type qui aura passé sa vie à étudier les différentes formes de racismes et à lutter contre, un chantre des thèses de l’extrême droite !
      Il aurait mieux valu que vous me disiez quel bouquin de cet auteur vous paraissait devoir être incriminé. J’ai échangé quelques idées avec vous, j’ai contesté certains de vos propos, mais je ne vous ai pas jeté d’emblée dans l’une des boîtes à épices de la cuisine idéologique.

      Vous contestez ce que je vous écrivais à propos du Mont du Temple. Il serait très facile de retourner votre argumentation comme une crêpe : quelle légitimité les « Palestiniens », qui n’ont jamais constitué un peuple à part entière, auraient-ils à occuper le terrain, et particulièrement Jérusalem où ils n’ont jamais été majoritaires ? Est-ce qu’on se serait jamais emparé de leur état ? Il y a bien eu une « reine de Palestine », au temps de Titus, mais elle s’appelait Bérénice, désireuse d’imiter dans une époque difficile, et sans trop de succès, les grandes héroïnes de la bible hébraïque. En tout cas, elle n’était pas arabe. Et c’est au VIIe siècle, au temps d’Omar, que la civilisation arabo-musulmane naissante colonise cette région et commence à y édifier des mosquées, tout à la fin du siècle.
      C’est quoi la « Palestine », avant la guerre de 14 et la déclaration Balfour ? Une monarchie ? Une république ? Rien de tout cela : un simple diverticule, et des plus misérables économiquement, d’un Empire Ottoman en pleine décomposition, où sont installés des descendants des Juifs qui sont restés là depuis des millénaires, des Arabes musulmans, des Druzes, des Bédouins, quelques chrétiens. Quand les sionistes ont commencé à arriver en Palestine pour y acheter des terres, tout le monde était fort content. Les Anglais se disaient que ceux-ci allaient pouvoir, rompant avec une économie pastorale misérable qui avait prévalu jusque là, réaliser ce qu’on appellerait aujourd’hui un décollage économique. L’intelligentsia et beaucoup de politiques en Egypte, pensaient exactement la même chose, et le bouquin de Mathias Küntzel (Jihad et haine des Juifs) fait le point très longuement sur cette question. Le pays était beaucoup moins peuplé qu’aujourd’hui et il y avait suffisamment de place pour tout le monde.
      Les choses ont commencé à se gâter après que les Anglais eurent fait pression sur les musulmans pour qu’ils choisissent, en remplacement du mufti de Jérusalem mort en 21 son demi-frère Mohammed Amin-al Husseini auquel ils étaient hostiles. Erreur politique monumentale : le bonhomme détestait les Anglais et plus encore les Juifs. La suite est connue : le mufti, après avoir encouragé toutes les exactions possibles contre les sionistes, très bien aidé dans le courant des années 30 par les Frères musulmans que soutenait l’Allemagne nazie, se réfugiera à Berlin pour presser Hitler d’étendre à la Palestine la solution finale.
      On n’est toujours pas sorti de cette logique.
      Si on résume la situation
      - Les Israéliens ont toujours été disposés à négocier un partage. S’ils récupèrent demain une pleine souveraineté sur la Judée et la Samarie (fin de la solution à deux états dont l’expérience de Gaza aura prouvé l’impossibilité), ils n’en chasseront évidemment pas les Arabes.
       -les Palestiniens veulent une Palestine qui s’étende de Haïfa à Eilat, et « Judenrein ». C’est un pur délire. Ils voudraient - et ils ne sont pas les seuls - que tous les Juifs disparaissent, mais ces derniers sont d’une mauvaise volonté si inhumaine que depuis des millénaires, et malgré bien des vicissitudes ils refusent de disparaître. Ce n’est pas demain qu’ils changeront.

      Vous devriez réfléchir sur cette question très intéressante :Il y avait au Maroc à peu près deux cent cinquante mille Juifs au lendemain de la guerre quarante. Ils sont actuellement entre trois et cinq mille.
      Combien y avait-il de d’Arabes en Israël, au début des années cinquante ? Ils étaient 900 000 dans la Palestine mandataire. Beaucoup sont partis pendant la guerre de 48, se promettant de revenir dès que les armées arabes auraient fini le nettoyage ethnique. 250 mille sont restés sur place et devenus citoyens israéliens. Combien sont-ils aujourd’hui ? Près d’un million huit cent mille. Ils représentent 20% de la population totale. Si on compare, en pourcentage, l’évolution des deux minorités : les Juifs au Maroc et les Arabes en Israêl, la « diminution » de la population arabe en Israël est-elle équivalente, du fait des persécutions, du génocide (!), et de toute sorte de mauvais traitements dus à l« apartheid », à celle qui a pu s’observer au Maroc ? Et Pourquoi une telle différence ?


  • phan 18 janvier 2017 15:27

    J’ai trouvé une belle citation ce matin d’Edgar Morin :
    Quand les vieux oublient avoir été jeunes et que les jeunes oublient qu’ils seront vieux, ils ont l’illusion d’être de races différentes !


    • phan 18 janvier 2017 19:17

      @Triplette de Sionville

      Antisémitisme, antijudaïsme, anti-israélismeEdgar Morin - Le Monde - 2004

      Il y a des mots qu’il faut réinterroger ; ainsi le mot antisémitisme. En effet, ce mot a remplacé l’anti-judaïsme chrétien, lequel concevait les juifs comme porteurs d’une religion coupable d’avoir condamné Jésus, c’est-à-dire, si absurde que soit l’expression pour ce Dieu ressuscité, coupable de déicide.

      L’antisémitisme, lui, est né du racisme et conçoit les juifs comme ressortissants d’une race inférieure ou perverse, la race sémite. A partir du moment où l’anti-judaïsme s’est développé dans le monde arabe, lui-même sémite, l’expression devient aberrante et il faut revenir à l’idée d’anti-judaïsme, sans référence désormais au « déicide ».

      Il y a des mots qu’il faut distinguer, comme l’antisionisme de l’anti-israélisme, ce qui n’empêche pas qu’il s’opère des glissements de sens des uns aux autres. En effet, l’antisionisme dénie non seulement l’installation juive en Palestine, mais essentiellement l’existence d’Israël comme nation. Il méconnaît que le sionisme, au siècle des nationalismes, correspond à l’aspiration d’innombrables juifs, rejetés des nations, à constituer leur nation.

      Israël est la concrétisation nationale du mouvement sioniste. L’anti-israélisme a deux formes ; la première conteste l’installation d’Israël sur des terres arabes, se confond avec l’antisionisme, mais en reconnaissant implicitement l’existence de la nation israélienne. La seconde est partie d’une critique politique devenant globale de l’attitude du pouvoir israélien face aux Palestiniens et face aux résolutions de l’ONU qui demandent le retour d’Israël aux frontières de 1967.

      Comme Israël est un État juif, et comme une grande partie des juifs de la diaspora, se sentant solidaires d’Israël, justifient ses actes et sa politique, il s’opéra alors des glissements de l’anti-israélisme à l’anti-judaïsme. Ces glissements sont particulièrement importants dans le monde arabe et plus largement musulman où l’antisionisme et l’anti-israélisme vont produire un antijudaïsme généralisé.

      Y a-t-il un anti-judaïsme français qui serait comme l’héritage, la continuation ou la persistance du vieil anti-judaïsme chrétien et du vieil antisémitisme européen ? C’est la thèse officielle israélienne, reprise par les institutions dites communautaires et certains intellectuels juifs.

      Or il faut considérer que, après la collaboration des antisémites français avec l’occupant hitlérien, puis la découverte de l’horreur du génocide nazi, il y eut affaiblissement par déconsidération du vieil antisémitisme nationaliste-raciste ; il y eut, parallèlement, suite à l’évolution de l’Église catholique, dépérissement de l’anti-judaïsme chrétien qui faisait du juif un déicide, puis l’abandon de cette imputation grotesque. Certes, il demeure des foyers où l’ancien antisémitisme se trouve ravivé, des résidus des représentations négatives attachées aux juifs restés vivaces dans différentes parties de la population ; il persiste enfin dans l’inconscient français des vestiges ou des racines de « l’inquiétante étrangeté » du juif, ce dont a témoigné l’enquête La Rumeur d’Orléans (1969) dont je suis l’auteur.

      Mais les critiques de la répression israélienne, voire l’anti-israélisme lui-même ne sont pas les produits du vieil anti-judaïsme.

      On peut même dire qu’il y eut en France, à partir de sa création accompagnée de menaces mortelles, une attitude globalement favorable à Israël. Celui-ci a été d’abord perçu comme nation- refuge de victimes d’une horrible persécution, méritant une sollicitude particulière. Il a été, en même temps, perçu comme une nation exemplaire dans son esprit communautaire incarné par le kibboutz, dans son énergie créatrice d’une nation moderne, unique dans sa démocratie au Moyen-Orient. Ajoutons que bien des sentiments racistes se sont détournés des juifs pour se fixer sur les Arabes, notamment pendant la guerre d’Algérie, ce qui a bonifié davantage l’image d’Israël.

      La vision bienveillante d’Israël se transforma progressivement à partir de 1967, c’est-à-dire l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza, puis avec la résistance palestinienne, puis avec la première Intifada, où une puissante armée s’employa à réprimer une révolte de pierres, puis avec la seconde Intifada qui fut réprimée par violences et exactions disproportionnées. Israël fut de plus en plus perçu comme État conquérant et oppresseur. La formule gaullienne dénoncée comme antisémite, "peuple dominateur et sûr de lui", devint truisme. La poursuite des colonisations qui grignotent sans cesse les territoires palestiniens, la répression sans pitié, le spectacle des souffrances endurées par le peuple palestinien, tout cela détermina une attitude globalement négative à l’égard de la politique de l’état israélien, et suscita un anti-israélisme dans le sens politique que nous avons donné à ce terme. C’est bien la politique d’Israël qui a suscité et amplifié cette forme d’anti-israélisme, et non la résurgence de l’antisémitisme européen. Mais cet anti-israélisme a très peu dérivé en anti-judaïsme dans l’opinion française.

      ....


    • phan 18 janvier 2017 21:08

      @Triplette de Sionville
      Edgar Morin, sociologue et philosophe français, est l’auteur de nombreuses publications dont un article intitulé « Israël-Palestine : Le cancer  », cosigné par Danièle Sallenave et Sami Naïr et publié le 4 juin 2002 dans le quotidien Le Monde.
      Deux associations, Avocats sans frontières et France-Israël, ont alors engagé des poursuites pour antisémitisme contre l’auteur. Après quatre ans de procédure, la Cour de cassation a mis un terme définitif à ces poursuites en considérant que cette tribune relevait de la liberté d’expression.


    • Christian Labrune Christian Labrune 18 janvier 2017 22:20

      @Triplette de Sionville

      Morin survit tant bien que mal à la réputation de sociologue qu’il s’était fait faite à partir d’un certain nombre de concepts intéréssants, comme celui de complexité, mais il s’est définitivement discrédité ces dernières années, en acceptant de pédaler en tandem dans la pire choucroute avec un vieux Hessel gâteux au point de considérer que l’occupation, en France, « exception faite des assassinats », d’un certain nombre d’exactions et des « vols d’oeuvres d’art », avait été « relativement inoffensive ». Il avait déclaré ça, de surcroît, dans un journal allemand. Je cite de mémoire, mais si vous tapez dans Google « Hessel - occupation inoffensive », vous trouverez immédiatement le texte incriminé. C’est aux fusillés ou à ceux qui se sont retrouvés à Auschwitz qu’il faudrait demander si l’occupation nazie a bien été « inoffensive ».

      Morin, lui-même d’origine séfarade, représente bien tout un courant qu’on trouve encore assez répandu dans la gauche israélienne, héritier d’un certain idéalisme de Martin Buber, et qui n’a jamais vraiment eu les pieds sur terre. Ces gens-là causent le plus grand tort à leur pays : les critiques insensées d’Israël qu’on trouvera dans des journaux comme Le Monde et même aujourd’hui dans le Figaro, n’ont même pas été pensées par leurs auteurs qui sont trop peu informés de la situation dans le pays et se contentent souvent de recopier presque mot pour mot ce qu’ils trouvent dans l’édition anglaise de Haaretz. Ce sont là les effets pervers de la liberté démocratique.

      En tout cas, des gens comme Morin ou Sallenave (qui aura tout fait pour empêcher que Finkielkraut entre à l’Académie) ne sont certainement pas des auteurs dont on puisse se servir pour éclairer les débat dont il était question à la suite de cet article. Morin, c’est la dhimmitude, et moi je préfère le « peuple fier et dominateur » dont parlait De Gaulle après la guerre des six jours, dans une phrase bien emberlificotée dont je me suis longtemps demandé si elle était antisémite. Elle l’est, et c’est bien fâcheux : les conséquences en auront été abominables du côté des crétins du Quai d’Orsay, et elles se prolongent encore.


    • Onecinikiou 19 janvier 2017 05:25

      @Christian Labrune


      « Ces gens-là causent le plus grand tort à leur pays »

      Le lapsus est sans doute involontaire mais ô combien révélateur : il est temps désormais me semble-t-il de faire votre alya, car tout dans votre discours démontre que vous avez franchi le rubicond, et que ce pays la France n’est plus pour vous et vos alter ego, non une fin, mais un moyen utilitariste, ayant pour but de servir vos vues géopolitiques dans l’intérêt de votre véritable patrie de coeur, qui définitivement n’a pas grands choses à voir avec la défense des prérogatives de souveraineté françaises. 

      Les vôtres, comme les sincères patriotes français, doivent en tirer chacun de leur côté et avec lucidité, toutes les conséquences logiques et nécessaires. 

    • Christian Labrune Christian Labrune 19 janvier 2017 09:25

      @Onecinikiou
      Si j’étais juif, je ne sais vraiment pas ce que je ferais mais, de plus en plus, j’ai honte de mon pays. C’est le même sentiment que pouvaient éprouver les patriotes à la fin de la guerre. Une libération, cependant, était en vue, mais je vois l’Europe s’enfoncer progressivement dans la pire abjection et cela me dégoûte.
      Je suis né dans une famille catholique et je suis devenu athée. Mais à la grande manifestation après le massacre à Charlie Hebdo et à la porte de Vincennes, que j’avais quittée en apprenant queje marchais derrière une délégation de l’Arabie saoudite où un opposant venait d’être condamné à mille coups de fouet, j’ETAIS juif comme j’étais Charlie. Et je ne pense pas m’être dispensé d’une seule manifestation de soutien aux Français juifs depuis l’attentat de la rue Copernic.

      Le dégoût que m’inspirent désormais les media de mon pays m’affecte tellement que je ne peux plus regarder les chaînes de télévision françaises, que je n’écoute plus France Culture. Je suis dans la situation de ces Français qui écoutaient la radio de Londres dans les années 40 parce qu’il savaient que « Radio Paris ment », et je ne suis donc plus guère informé de ce qui se passe en France que par la télévision de Jaffa (i24news) et Judaïques FM dont les fréquents messages de publicité m’emmerdent, mais à tout prendre beaucoup moins que d’entendre sur France cul qu’un Palestinien vient d’être tué par la police israélienne près de la porte de de Damas, avec la raison de la chose (une agression au couteau) reportée tout en bout de phrase et comme excusée par sa syntaxe même.

      Je viens d’entendre, après les obscènes et lâches déclarations de la pauvre Moghérini « inquiète » des conséquences d’un déplacement à Jérusalem de l’ambassade des Etats-Unis, que l’entourage de Trump confirmait la décision. C’est bien.
      Pendant ce temps, un tribunal français a cru devoir juger recevable une plainte du CCIF (faux-nez des Frères musulmans) contre l’historien Bensoussan accusé d’islamophobie - comme si l’islamophobie, dans un pays où l’islam vient de tuer près de 250 citoyens n’était pas le plus impérieux des devoirs patriotiques ! C’est aussi crapuleux, toutes proportions gardées (il ne risque pas la guillotine) que la Section Spéciale créée par le gouvernement de Vichy pour complaire à l’occupant nazi. Voilà la « France soumise » actuelle (titre de la dernière enquête du même auteur). Ce n’est vraiment pas beau à voir, pas plus que les idiots utiles de l’islamo-gauchisme qui, sur ce site, se comportent comme de vrais collabos.. 


    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2017 09:44

      @Christian Labrune

       vous dites : ’’ de plus en plus, j’ai honte de mon pays. C’est le même sentiment que pouvaient éprouver les patriotes à la fin de la guerre.’’
       
       Diable ! Moi qui suis né pendant cette guerre, j’ai toujours cru que les patriotes étaient en liesse à la fin de la guerre. On m’aurait menti ? Ou bien nous ne serions pas vous et moi, des patriotes du même bord  ?

    • Christian Labrune Christian Labrune 19 janvier 2017 09:53

      @Onecinikiou
      Vous m’interrogez sur mon identité. Bien que la question soit des plus malséantes et incongrues, je crois vous avoir répondu sans détour.
      Je suis donc en droit de vous poser la même question. D’où parlez-vous ? Vous êtes Français ou Frère musulman ?
      J’entends bien que, sur le plan administratif, on peut tout à la fois, et c’est bien regrettable, être Français ET Frère musulman, (ou salafiste), -voire jihadiste !-, mais l’objectif désormais très connu de toute cette mouvance étant de provoquer la guerre civile pour détruire les institutions républicaines et démocratiques, je les considère à bon droit comme des traîtres à leur pays.
      Alors ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 19 janvier 2017 10:12

      j’ai toujours cru que les patriotes étaient en liesse à la fin de la guerre
      @JL
      A la fin de la guerre« , la guerre n’était pas encore finie, et je prends soin d’ajouter, parce que j’aime bien être clair : »une libération était en vue« . En français, quand on dit qu’une chose »est en vue« , cela signifie que c’est encore assez loin, qu’on n’y est pas encore.
      Si, allant à Chartres, je téléphone pour dire à un proche où j’en suis dans mon voyage et que je lui dise »Chartres est en vue« , il comprendra qu’au loin sur la plaine beauceronne, je vois s’élever les tours de la cathédrale. Si je suis déjà au bas de la cathédrale, cette expression devient inexacte : la ville m’environne et je ne la »vois« plus. Elle ne se donne plus comme un fragment délimité du paysage avec la plaine à sa gauche et la plaine encore à sa droite.
      Par conséquent, lorsque la »libération était en vue", on entendait peut-être déjà parler des chars de la division Leclerc qui montaient vers la capitale, mais qui n’y étaient pas encore. Il y avait artout des barricades, des arbres abattus, et on se faisait encore tuer à vouloir reprendre les bâtiments administratifs.
      Vous auriez pu faire l’économie de cette remarque. J’aurais pu aussi faire l’économie de cette explication parfaitement inutile pour tout lecteur un peu attentif.


    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2017 10:24

      @Christian Labrune
       


      pas la peine d’enfiler des perles pour m’expliquer ce que j’avais fort bien compris. 
       
       En revanche , à mon tour de préciser ma pensée. Vous avez écrit in extenso : 
       
      ’’Si j’étais juif, je ne sais vraiment pas ce que je ferais mais, de plus en plus, j’ai honte de mon pays. C’est le même sentiment que pouvaient éprouver les patriotes à la fin de la guerre. Une libération, cependant, était en vue, mais je vois l’Europe s’enfoncer progressivement dans la pire abjection et cela me dégoûte.’’
       
       Ainsi vous disiez que les patriotes avaient honte de leur pays ? Je n’en crois rien : ceux qui devaient avoir honte étaient tout sauf des patriotes ; c’étaient des traîtres. Et aucun patriote n’avait de honte pour eux. Bien au contraire, les patriotes pouvaient être fiers de la France.
       
       Ceux qui avaient mené le pays au désastre étaient si couverts de honte qu’il ne s’en est trouvé aucun pour s’opposer aux avancées sociales que le CNR a établies alors. Avancées sociales sur lesquelles les traîtres d’hier, ou plutôt leurs héritiers réussissent à reprendre par la grâce de cette UE dont le libéralisme n’est que le faux nez de la révolution conservatrice en cours.

    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2017 10:27

      @Christian Labrune, 

       
      ne me parlez pas comme à un enfant : vous vous couvririez de ridicule si nous étions face à face, si vous voyez ce que je veux dire.

    • Onecinikiou 19 janvier 2017 10:33

      @Christian Labrune


      Monsieur, je suis Français, patriote, souverainiste, non-croyant accessoirement, très inquiet de l’immigration qui défigure mon beau pays, de la tier-mondisation de la France à laquelle j’assiste éberlué alors que le mouvement politique que je soutiens avait, depuis quatre décennies, tout prévu, tout annoncé, tout compris, tout anticipé des bouleversements en cours, largement prévisibles, et qui malgré cela et peut-être, et là est bien le pire, à cause de cela, à eu à subir l’ostracisme des médias et de la caste politicienne, et la diabolisation invraisemblable fomentée par ceux que vous soutenez bien maladroitement, et qui a été largement démontré. Par conséquent : trêve d’imposture. 

    • Christian Labrune Christian Labrune 19 janvier 2017 10:47

      le mouvement politique que je soutiens avait, depuis quatre décennies, tout prévu,
      diabolisation invraisemblable fomentée par ceux que vous soutenez bien maladroitement, et qui a été largement démontrée.

      @Onecinikiou
      Traduction en clair : je suis un soutien antisémite du FN. On en restera là.


    • Onecinikiou 19 janvier 2017 11:02

      @Christian Labrune


      Démonstration par l’absurde de votre incapacité à acter la réalité des événements, outre votre propension, comme vos mandants, de tenter de disqualifier systématiquement vos adversaires par le recours à la reductio ad hitlerum, chargée de stopper tout débat citoyen sur des questions pourtant fondamentales. 

      Voyez, c’est exactement ce que je reproche au Lobby, et qui justifie amplement aujourd’hui, en tant que son soutien incontitionnel, que je vous mette le nez dans votre merde infâme. 

      Pourquoi cherchez-vous diable à vous faire plus royaliste que le roi ? Recherche d’un supplément d’âme, d’une rétribution particulière ? Une affiliation frériste ? La haine de soi et des siens... ? C’est tout à fait pathétique je vous assure. 

    • Christian Labrune Christian Labrune 19 janvier 2017 11:06

      @JL
      Les patriotes après le 18 juin : les marins de l’île de Sein, des Français de toutes orientations politiques et dont beaucoup étaient juifs, étaient tellement fiers de leur pays qu’ils auront préféré s’embarquer immédiatement pour Londres : la France, désormais, était ailleurs, et « l’Etat français » de Pétain n’était plus la France. C’est la HONTE de voir leur pays sombrer dans ce « déshonneur » dont avait parlé Churchill (vous avez voulu la paix au prix du déshonneur, maintenant vous avez le déshonneur, mais vous aurez quand même la guerre) qui les aura induits à partir ou, sur place, à préférer la clandestinité des réseaux.
      Mais je n’ajouterai rien à cette mise au point. Ca vous embête de vous reconnaître dans le portrait peu flatté que je fais de l’islamo-gauchiste, mais c’est votre affaire. Je vois par ailleurs resurgir la monomanie des « perles », et j’ai déjà donné. Ras-le-Bol.
       


    • Onecinikiou 19 janvier 2017 11:37

      @JL


      Un des chapitres de l’ouvrage majeur du pape du libéralisme de la seconde moitié du XXème Siècle - F. Hayek - s’intitule « Why i’m not a conservative ». 

      Ainsi, comme admis par les éminents théoriciens libéraux eux-mêmes : 

      1/ Libéralisme et conservatisme sont ontologiquement en opposition, et il n’y plus que les gauchistes incultes pour l’ignorer. 

      2/ Le libéralisme est fondamentalement progressiste. Raison pour laquelle Macron 

      3/ Il ne peut rigoureusement y avoir dissociation entre libéralisme économique et son pendant sociétal et culturel.

      4/ Pour toutes ces raisons, l’aboutissement ultime dans le champ politique, économique et social de ce courant de pensée, est le libéralisme-libertaire, parfaitement incarné en France par l’ex banquier de chez Rothschild et candidat du Système E. Macron. Pas étonnant qu’il axe tortue sa campagne sur la notion de progressisme, et qu’il conchie symétriquement les « conservatismes ». 

      Je vous invite donc à lire urgemment Michéa pour parfaire votre formation intellectuelle manifestement déficiente. 

      A moins que les soutiens de Mélenchon ne veuillent rester dans le déni, ce qui est toujours utile lorsqu’il s’agit de se trouver toutes les bonnes raisons (mêmes les pires) de voter pour le ploutocrate pour faire soi-disant barrage à la « bête immonde », infiniment moins libérale elle.

    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2017 12:34

      @Christian Labrune
       

       j’arrêterai de relever vos perles quand vous montrerez un peu de considération pour vos interlocuteurs.
       
       C’est vous qui avez introduit de la confusion en associant ’fin de la guerre’, ’libération’ et ’honte des Français’. Si pour vous la fin de la guerre correspond au départ des marins de l’île de Sein vers l’Angleterre, alors dites moi à quelle libération vous faisiez allusion. C’est une question très grave.
       
       N’inversez pas les rôles. Avec votre culture des ambiguïtés, vous perdez le temps de tout le monde. Mais peut-être est-ce là votre mission.
       
       PS. Et ne me mêlez pas à ces islamo-gauchistes que je hais autant que vous. Vous êtes un accusateur dément.
       
       

    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2017 12:41

      @Onecinikiou
       

      ’’ Ainsi, comme admis par les éminents théoriciens libéraux eux-mêmes : Libéralisme et conservatisme sont ontologiquement en opposition ’’
       
       Je n’ai pas coutume d’utiliser les définitions de mes ennemis politiques.
       
       Quant à ma formation intellectuelle déficiente, elle vous dit merde.

    • Onecinikiou 19 janvier 2017 15:40

      @JL


      Michéa, authentique penseur socialiste, est donc votre ennemi politique.

      Je vous assure, il n’est jamais trop tard pour s’instruire !



    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2017 16:52

      @Onecinikiou

       
       mon pauvre garçon, apprenez à lire.
       
       La définition et les ennemis politiques dont je parle sont tous contenus dans la phrase que vous avez écrite et que je re-cite : 
       
       ’’Ainsi, comme admis par les éminents théoriciens libéraux eux-mêmes : Libéralisme et conservatisme sont ontologiquement en opposition ’’
       
       Votre bêtise nous fait perdre mon temps.

    • Onecinikiou 19 janvier 2017 18:44

      @JL


      Michéa ne dit pas l’inverse de ce qu’en disent les libéraux à ce sujet, bien au contraire, il le confirme de manière axiomatique. 

      Comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs, puisque c’est l’évidence même que dès lors que l’on admet que le libéralisme est fondamentalement un progressisme, il ne peut en rien être assimilable au conservatisme, et a fortiori à la réaction.

      Au demeurant, vous seriez bien incapable de soutenir la thèse opposée. Mais on peut toujours rêver n’est-ce pas.

    • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2017 22:56

      @Onecinikiou

       
       je suppose que vous ne connaissez pas la célèbre formule du Guépard : ’’ il faut que tout change afin que rien ne change’’.
       
       Le conservatisme n’est pas l’immobilisme : le conservatisme qui se cache sous le faux nez du libéralisme, c’est le conservatisme de l’ordre bourgeois et seulement de cela. Et les bourgeois du 21ème siècle ne sont as les bourgeois du 19è. 
       
       Le libéralisme n’est pas un progressisme, et encore moins un humanisme, bien au contraire.

    • Onecinikiou 20 janvier 2017 02:56

      @JL


      Evidemment que le libéralisme est un progressisme, ne serait-ce que de part les avancées et dépassements sociétaux et culturels qu’il induit idéologiquement, et qui trouvent une traduction politique concrète à travers le mariage gay, la GPA, l’euthanasie, la dépénalisation prochaine du cannabis, et depuis quarante ans et la révolution moderniste de mai 68 : la déconstruction des valeurs familiales et traditionnelles. Voyez comme tout se tient. 

      La gauche française par exemple, qui se qualifie comme telle et qui englobe, que vous le vouliez ou non, les radicaux de gauche et le Parti socialiste dans toute son hétérogénéité, est incontestablement progressiste, en même temps qu’elle est libérale sur le pan économique et libertaire sur le pan des moeurs. Elle n’est pas socialiste certes, au sens où la politique qu’elle conduit ne permet pas (ou plus) d’avancées sociales. 

      Mais de là vient justement votre confusion des concepts : réduire le progressisme au seul progrès social est un vision parfaitement réductrice de ce que recouvre historiquement la notion de progrès. 

      La bourgeoisie que vous visez, à de multiples occasions, a très bien su intégrer des aspects moderniste et progressiste quand il le fallait, c’est à dire quand cela servait ses intérêts bien compris. N’est-ce pas le dernier degré de la bourgeoisie cosmopolite et mondialisée, qui aujourd’hui promeut inlassablement (à travers notamment les porte-voix médiatiques qu’elle possède) les progrès sociétaux invoquées ci-avant ? Poser la question c’est y répondre. 

    • Francis, agnotologue JL 20 janvier 2017 09:07

      @Onecinikiou
       

      ’’ le libéralisme est un progressisme, ne serait-ce que de par les avancées et dépassements sociétaux et culturels qu’il induit idéologiquement, et qui trouvent une traduction politique concrète à travers le mariage gay, la GPA, l’euthanasie, la dépénalisation prochaine du cannabis, et depuis quarante ans et la révolution moderniste de mai 68 : la déconstruction des valeurs familiales et traditionnelles. Voyez comme tout se tient. ’’ 
       
       Si vous appelez ça (en gras) un progrès, alors ... Moi j’appelle ça « la droite qui sort du placard ». « Il y a à prendre, il y a à laisser ».
       
      - La gauche dans le cadre du capitalisme, c’est la promotion du Collectif et la lutte contre les inégalités iniques notamment induites par le principe bien connu qui dit que « l’argent va à l’argent ».
       
      - La droite et le libéralisme économique c’est la théorie du ruissellement, théorie inique s’il en est.
       
      - Le libéralisme économique, c’est au-delà de la droite, la réduction a minima du rôle de l’Etat et du Collectif. C’est donc l’anti-gauche par excellence, je devrais dire, par médiocrité  ! 
       
      Le PS est depuis Mitterrand le domaine des politiciens de droite qui étaient en quelque sorte, en rupture avec leur famille politique naturelle du fait de leur émancipation vis-à-vis des valeurs prônées par l’église catholique que je résume par le refus de : le mariage gay, la GPA, l’euthanasie, la dépénalisation du cannabis, et la déconstruction des valeurs familiales et traditionnelles.
       
       Vous croyez que les Fabius, DSK, et autres sont de Gauche ? Quand Mitterrand s’est présenté contre De Gaulle, j’ai bien écouté la campagne électorale ; Tixier Vignancourt, une figure de l’extrême droite de l’époque disait de lui : ’’ Mais que fait cet homme-là à gauche, alors qu’il est des nôtres ? ’’. Cohn Bendit c’est la honte de la gauche ; il y est un usurpateur. Quand je disais plus haut que dans le libertarianisme il y a « à laisser », c’est précisément à lui que je pensais.
       
      Sur la dépénalisation du Cannabis : Il y a quarante j’étais partisan de la dépénalisation du Cannabis, par pragmatisme, pour lutter contre le commerce des trafiquants.. Depuis, bien des rapports médicaux m’ont fait changer d’avis. En outre, si le Cannabis n’est pas dangereux en tant que produit naturel, c’est la pratique, les succédanées, les associations, les effets sur certaines personnalités qui sont redoutables. Quand on voit les saloperies qui sont vendues dans les supermarchés sous l’appellation de vins, il y a de quoi redouter de la vente libre du Cannabis et de la généralisation de la consommation.
       
      Sur l’argent sale en général et puisqu’il a été évoqué le problème des prostituées qui feraient un travail comme tout le monde : savez vous que le libéralisme prône l’intégration de l’argent sale dans les PIB ? Autrement dit, la dépénalisation de tout ce qui est aujourd’hui considéré comme criminel. Vous appelez ça la gauche ?

    • Onecinikiou 20 janvier 2017 12:01

      @JL

      « Vous appelez ça la gauche ? »

      L’idéologie dominante libérale-libertaire appelle ça un progrès, stricto sensu. Au sens, comme je l’ai déjà dit, du dépassement d’un ordre ancien et conservateur sur le plan de la morale et des moeurs. 

      Mois j’y vois plutôt une régression, mais il est vrai que je ne suis pas libéral. La même idéologie me qualifierait même aisément de réactionnaire, et qui est tout à fait salvateur, selon moi, dans le contexte actuel de marche irréfrénée vers la modernité technicienne, elle authentiquement dépourvue de moralité. 

      Comme Michéa le fait à juste raison remarquer : le libéralisme philosophique, qui chapeaute ses déclinaisons économique et sociétale (ce que beaucoup refusent de comprendre, surtout à « gauche »), institue une société axiologiquement neutre sur le plan des valeurs. Ce n’est pas sans conséquence. 

      Votre problème est le suivant : vous confondez la « gauche » avec le socialisme. Mais historiquement en France (et là encore Michéa le met très bien en évidence) il y a eu une dichotomie, une césure entre ces deux notions. 

      Ce que vous appelez la gauche, Michéa démontre qu’elle fut pendant la troisième République (en particulier à partir de l’affaire Dreyfus, qui marque une rupture idéologique selon lui) une émanation de la bourgeoisie éclairée, libérale dans toute son acception, prenant parfois, sinon souvent, des positions antagonistes avec le mouvement syndical et ouvrier, incarnant lui les véritables aspirations socialistes. 

      Ainsi je vous inviterai pour le coup à marquer un réel « progrès » en dépassant ces faux clivages et ces fausses catégories (gauche/droite), en réintroduisant les notions de social et de national par la même occasion. Ou de national et de social si vous le voulez. Attention, nous marchons ici sur des oeufs...

    • Onecinikiou 20 janvier 2017 12:31
      « Le PS est depuis Mitterrand le domaine des politiciens de droite qui étaient en quelque sorte, en rupture avec leur famille politique naturelle du fait de leur émancipation vis-à-vis des valeurs prônées par l’église catholique que je résume par le refus de : le mariage gay, la GPA, l’euthanasie, la dépénalisation du cannabis, et la déconstruction des valeurs familiales et traditionnelles. Vous croyez que les Fabius, DSK, et autres sont de Gauche ? »

      Voyez, c’est à vous de vous émanciper de catégories qui ne sont pas (ou plus, si tant est qu’elles ne le furent jamais) opérantes. Et cesser vos tautologies, qui articulent des raisonnements biaisés et fallacieux.

      Il faut que vous arriviez à découpler les concepts de gauche et de (progrès) social. Comme vous devriez faire de même (encore plus dur pour vous) entre la droite et les politiques prétendumment antisociales. 

      Pour preuve : la gauche, quand elle est en responsabilité, mène depuis trente ans une politique objectivement de casse sociale. 

      Pour preuve également : de Gaulle menait une politique certainement plus sociale que celle, acquise à tous les préceptes euro-libéraux, de Jospin, et dont Mélenchon était un des éminents ministres ! 


      Plus provoquant encore : ce que la vulgate qualifie commodément de gouvernements de droite et même d’extrême-droite - Hitler en Allemagne et les fascistes italiens - menèrent à l’époque et une décennie (pour ce qui concerne Mussolini) avant un Front populaire pourtant porté au pinacle, des politiques infiniment plus sociales que celles que l’ont connait actuellement, sous un gouvernement dit de gauche, réunissant des socialistes, des radicaux, des écologistes, et beaucoup de franc-maçons ! 

      A cet égard vous parliez d’humanisme dans l’un de vos messages précédents, nouvelle contradiction majeure vous concernant : la franc-maçonnerie est le berceau de l’humanisme et de la philosophie des droits de l’homme, et donc nécessairement de gauche de votre point de vue. Or elle a largement accompagné, et sinon promue, les politiques libérales-libertaires de ces dernières décennies, qui intégraient les fameuses avancées sociétales « progressistes » invoquées précédemment, et que vous semblez récuser. La confusion est maximale. 

    • Francis, agnotologue JL 20 janvier 2017 13:33

      @Onecinikiou
       

       et pourquoi ce serait à moi de changer ? 
       Vos discours sont aussi incompréhensibles pour le commun des électeurs que ne le sont les différences de chapelles entre sunnites, chiites, etc.
       
       Vous fautes table rase de mes arguments, et vous voudriez que je tienne compte des vôtres ?
       
       Hé non, ça ne marche pas comme ça.

    • Onecinikiou 20 janvier 2017 14:30

      @JL

      « et pourquoi ce serait à moi de changer ? »

      Parce que vos outils conceptuels sont défaillants, ce qui entrainent les confusions et les contradictions que j’ai pointées.

      Mais vous restez libre de demeurer prisonnier de concepts inopérants, après tout.

      Aussi, lorsque vous me reprochez de ne pas adopter un discours intelligible par la masse des incultes qui votent depuis des lustres contre leurs intérêts, vous me délivrez involontairement un brevet de vertu, ce dont je me glorifie.

    • Francis, agnotologue JL 20 janvier 2017 19:27

      @Onecinikiou

       vous c’est votre orthographe qui est défaillante. Je suis désolé de taper aussi bas, mais envers quelqu’un qui prétend penser aussi haut, c’est justifié.
       
       Mes concepts inopérants ? parce que vous croyez que les concepts de Michéa, inintelligibles par les masses, sont opérants ?
       
       IL n’y a pas 36 gauche, il n’y en a qu’une, n’en déplaise aux diviseurs.
       
       Ps. La vertu n’a rien à voir avec l’intelligibilité des concepts..

    • Onecinikiou 21 janvier 2017 02:34

      @JL


      « Mes concepts inopérants ? parce que vous croyez que les concepts de Michéa, inintelligibles par les masses, sont opérants ? »

      Ils sont non seulement opérants d’un point de vue intellectuel (puisque non pris en défaut, à contrario des vôtres), mais, eu égard aux multiples exemples que j’ai cités, de surcroit validés par les événements et le réel, expérimentalement. 

      Vous, sauf votre respect, vous êtes dans le bougli boulga. Et le pire, c’est que vous semblez en être satisfait. J’arrête là, vos préjugés sont trop profondément ancrés. On ne fait pas boire quelqu’un qui n’a pas soif.

    • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2017 09:09

      @Onecinikiou
       

       vos concepts ne sont pas pris en défaut de la même façon qu’un dogme n’est pas une théorie. Vous confondez messe et discours politique. 
       
       Regardez ma page auteur : j’y prête le flanc à la critique. 
       Je regarde la vôtre : elle est aussi vide que votre prêchi prêcha.
       
       
       

  • zak5 zak5 20 janvier 2017 11:20

    Que l’état palestinien soit utopique je veux bien de croire, mais l’état d’israel est une réussite que tous les états arabes et musulmans ne peuvent même pas imaginer en rêve chez eux. 

    Voilà un tout petit pays, entouré des pays qui chantent sa destruction depuis plus de 60 ans, un pays qui rivalisent avec les grandes puissances dans la nouvelle technologie, la recherche scientifique et la culture (s’il y a bien un pays multiculturel, c’est bien israel). Un pays qui ne connait pas ce que veut dire les« haraguas » (les clandestins qui essayent de rejoindre l’Europe par tous les moyens) bien au contraire, c’est un pays convoité par les migrants. un pays qui ne demandent pas aux juifs de s’installer dans les pays occidentaux, bien au contraire, qui demandent aux juifs de venir vivre en israel (contrairement au pays arabes qui ne branchent pas en voyant leur population quémander aux frontières de l’occident, la turquie en arrive même a faire du chantage avec les migrants comme avec de la marchandise avariée). Un pays de sémites (comme les arabes) qui donne la leçon en matière de gestion et de justice aux ariens (les présidents et les premiers ministres peuvent être convoqués chez la police et faire de la tôle). 

    L’état palestinien pour ne pas être utopique devrait au contraire avoir pour model l’état israélien au lieu d’écouter le chant des sirènes arabes qui depuis 1948 font planer les palestiniens


  • baleti baleti 23 janvier 2017 22:10

    https://barruel.com/la-controverse-de-sion-douglas-reed.pdf


    Pour comprendre a quoi on a affaire 

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