jeudi 25 août 2016 - par Joseph

Quelques doctrines du gouvernement américain qui éclairent les choses

Nous verrons au travers de cet article différentes doctrines du gouvernement Américain. Cela portera un éclairage sur leur manière de penser et les conséquences que cela peut avoir sur la situation du monde actuel.

Exposons tout d'abord certaines de ces doctrines :

La doctrine Bush stipulait "l'expansion est la voie royale de la sécurité"

La doctrine Clinton stipulait que les USA avaient le droit "d'exercer leur puissance militaire de manière unilatérale" pour garantir leur "accès aux marchés clés, à l'énergie et aux ressources stratégiques".

Ces types de visions avaient leurs sources bien avant l'arrivée de ces deux présidents. Prenons l'exemple de George F. Kennan, diplomate, politologue et historien américain dont les idées eurent une forte influence sur la politique des États-Unis envers l'Union soviétique au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Dans le but de soutenir les intérêts des USA il expliquait que "la réponse finale pourrait déplaire à certains" : "la répression policière par les gouvernements locaux". Les "mesures de répression", poursuivait-il, ne devraient pas nous émouvoir tant que "leurs résultats répondent à nos objectifs". En général, "un régime fort est préférable à un gouvernement libéral laxiste et infiltré par le communisme".

Ou encore des conclusions du Conseil de sécurité nationale sous Nixon en 1971 : Si les États-Unis n'ont pas la haute main sur l'Amérique Latine, ils ne peuvent s'attendre à « pouvoir imposer leurs vues ailleurs dans le monde ». Le 11 septembre 1973 la démocratie chilienne fut détruite.

Maintenant voyons plus avant les influences que cela a pu avoir et a encore sur l'Amérique Latine et le Moyen-Orient.

Il semble que Kennan ait été écouté au regard de ce qui c'est passé en Amérique Latine. En effet, une succession de dictatures féroces y ont vu le jour (surtout en Amérique Centrale). Les régimes plus modérés, mais ayant trop d'autonomie vis-à-vis de Washington, ont été déstabilisés et remplacés par ces dictatures soutenues par les USA. Étant donné le recul que nous avons sur la question et les documents émanant du gouvernement US lui-même, cette approche des faits ne souffre d'aucune contradiction.

L'excuse fut donc à l'époque de lutter contre le communisme pour justifier le contrôle de cette partie du monde. Donc via l'installation de dictatures comme le préconisait Kennan. Actuellement, et selon les endroits, cette région du monde tend à se libérer et à obtenir de plus en plus d'autonomie.

Pour ce qui est du Moyen-Orient, les intérêts stratégiques liés aux matières premières y sont évidentes. On y a vu depuis au moins 1979 et la chute du Shah d'Iran de fortes déstabilisations au sein de cette région où Occident et URSS se livraient une bataille d'influence dans le but d'asseoir une position géostratégique confortable. Ont suivis l'Afghanistan, l'Irak, la Syrie, etc. On pourrait aussi remonter plus loin, mais toujours est-il que ces déstabilisations ont favorisé l'émergence de d'un chaos politique, et maintenant d'un pseudo état terroriste.

On voit donc qu'associer islam et dictature, ou encore prétendre apporter la démocratie à des supposés barbares, au même titre que l'on combattait avant le communisme en Amérique Latine et ailleurs, sont des visions bien simplistes de la réalité.

On voit aussi que si beaucoup de pays musulmans connaissent des dictatures ce n'est pas tant la faute de l'islam que des guerres d'influence qui se jouent dans cette région. De la même façon l'Amérique Latine, région chrétienne, a vu son lot de dictatures se succéder. Ces régimes dictatoriaux sont aussi une réalité de beaucoup de pays du Sud, pour des raisons complexes et indépendantes d'un système religieux quelconque.

La cause première n'est donc ni religieuse ni idéologique, mais bien liée à des conflits d'intérêts. Idéologie ou religion ne faisant que servir à justifier des interventions ou encore masquer la réalité des choses. De la même façon que nous disons vouloir installer des démocraties (et certains y croient certainement), Daech prétend agir au nom de Dieu et de la religion musulmane (et certains y croient certainement). Les groupes terroristes ne cherchant qu'à prendre leur part du gâteau comme les autres.

En d'autres termes, si à l'époque nous devions contrer les ambitions totalitaires de Staline, cela ne justifiait en rien l'installation de dictatures en Amérique Latine et de diaboliser le socialisme. De même si nous devons contrer les ambitions totalitaires de Daech, cela ne justifie en rien nos « apports de démocratie » et la diabolisation de l'islam. Daech ayant pu émerger justement à cause de nos interventions, beaucoup de ces cadres et autres sont d'ailleurs des anciens membres de l'armée irakienne écartés du pouvoir ; et bien que musulmans, en rien islamistes. Juste une reconversion liée aux intérêts que pouvaient donner cette reconversion.

On serait aussi en droit de penser que ces types de doctrines qui se basent sur la contrainte par la force militaire et l'ingérence (donc des actions illégitimes) ne sont pas les bonnes solutions aux vues des résultats non conformes aux objectifs visés. Donc perte de la guerre du Vietnam, perte d'influence des USA en Amérique Latine, bourbier au MO, montée du terrorisme, etc. Donc en droit de penser que nous devrions arrêter nos intervention en Syrie (pays qui ne nous menace pas directement) et de concentrer toutes nos nos forces à contrer Daech.

La mauvaise solution de ce type de doctrine est aussi l'avis de certains analystes stratégiques américains parmi les plus éminents qui font une mise en garde contre la « ruine définitive », voir l' « apocalypse à venir », que le gouvernement pourrait provoquer s'il persiste dans son militarisme offensif (John Steinbrunner, Nancy Gallagher et Robert McNamara).

La seule bonne nouvelle récente qui irait dans un sens contraire étant le rapprochement avec l'Iran et Cuba.

Notons que les USA font ce que toutes les nations (Occidentales ou non) ont fait et continuent à faire. Leur puissance et leurs moyens leur donnant une plus grande visibilité dans les actions qu'ils entreprennent. On pourrait tout aussi bien parler de la perte de nos colonies et la chute de l'URSS qui sont liés elles aussi à l'utilisation de la contrainte par la force militaire et l'ingérence, par le biais d'action illégitimes.

Mais comprenons bien que comme la chrétienté n'est pas la cause première des dictatures et des déstabilisations qui ont vu le jour en Amérique Latine, l'islam n'est pas non plus la cause première des dictatures et de la monté du terrorisme au Moyen-Orient. Les causes premières sont des luttes d'influences liés à des conflits d'intérêts et l'obtention de positions géostratégiques.

Donc rien de nouveau sous le soleil, l'humanité fait ce qu'elle a toujours fait indépendamment des doctrines religieuses ou idéologiques. Rappelons aussi que l'objectif avoué de Daech est de monter les communautés musulmanes contre les non-musulmans dans nos pays dans le but de les déstabiliser. Donc de nous faire croire que l'islam et les musulmans sont responsables et de nous diviser. Ne nous laissons pas abuser. Ce sont les conflits d'intérêts qui sont responsables de la situation.

Laissons maintenant la parole à deux présidents Américain sur la problématique du massacre des Indiens d'Amérique pour bien comprendre que même au sein d'un État les choses peuvent être complexes, qu'il s'y joue aussi des luttes d'influences. Certains cherchant à se justifier de leurs actes et croyant bien faire, à l'image de Kennan, tandis que d'autres sont bien plus objectifs sur la situation. Certainement une des différences entre les faucons va-t-en-guerre et les colombes qui existent au sein de chaque gouvernement. D'autres encore, évoluant entre ces deux positions.

Théodore Roosevelt : "L'expansion, au cours des quatre derniers siècles, des peuples blancs ou européens [...] était porteuse de bienfaits durables pour la plupart des populations vivant déjà sur les terres où elle avait lieu [...] dans les faits nous nous comportons en bienfaiteur".

John Quincy Adam : "cette race infortunée d'Autochtone d'Amérique, que nous exterminons avec une cruauté si perfide et impitoyable, cruauté comptant parmi les péchés les plus odieux commis par notre nation, qui, je l'espère feront un jour l'objet du jugement de Dieu".

Sources sur les doctrines américaines tirées d'un livre de Chomsky.

Pour aller plus loin :

Quels sont les véritables objectifs de Daech ?

Que nous enseignent les guerres Américaines ?



13 réactions


  • fred.foyn 25 août 2016 12:25
    Une vue un peu courte des USA...
    Dans mon pays, les dirigeants ne sont que les clowns des grands argentiers...ceux que l’on ne voit jamais..
    Être président des USA, c’est accepter les couleuvres et de diriger le pays sans broncher...Les ordres viennent d’en haut..beaucoup plus haut... !
    Cela commence à l’Université, avec les clubs de « Fraternité »

    • Joseph Joseph 25 août 2016 21:07

      @fred.foyn
      « Une vue un peu courte des USA... »
      Juste un article. Mais le problème dont vous parlez fut évoquer dès 1914 par le président Woodrow Wilson.
       
      Il constatait « une Amérique bien différente de l’ancienne [...], qui n’est désormais plus le lieu de l’entrepreneur individuel [...] saisissant des occasions et visant sa réussite personnelle », mais celui de « groupes d’hommes relativement restreints [...] qui exercent leur emprise sur la richesse et les transactions commerciales du pays devenant les rivaux du gouvernement même », voire, progressivement, ses maîtres.
       
      Gageons que même là haut il existe aussi des faucons et des colombes, la problématique ne faisant que se déplacer.


  • keiser keiser 25 août 2016 13:15

    @ l’auteur

    "La présence simultanée d’un énorme secteur militaire et d’une vaste industrie de l’armement est un fait nouveau dans notre histoire. Cette combinaison de facteurs a des répercussions d’ordre politique, économique et même spirituel, perceptibles dans chacune de nos villes, dans les chambres législatives de chacun des États qui constituent notre pays, dans chaque bureau de l’administration fédérale. Certes, cette évolution répond à un besoin impérieux. Mais nous nous devons de comprendre ce qu’elle implique, car ses conséquences sont graves. "

    discours d’adieu du 17 Janvier 1961
    Eisenhower


  • leypanou 25 août 2016 14:35

    A mon avis, vous avez oublié de mentionner la doctrine Wolfowitz, qui est la plus terrible.
    C’est ce qui a été à l’origine du démantèlement de l’URSS, de la Yougoslavie, du Soudan, etc, etc, bref de susciter des antagonismes ethniques ou religieux ou autres pour « casser » des pays, et placer des hommes « sûrs » éventuellement.

    Le Sud Soudan séparé du Soudan n’est pas plus en paix qu’auparavant par exemple.


    • Joseph Joseph 25 août 2016 21:08

      @leypanou
      « bref de susciter des antagonismes ethniques ou religieux ou autres pour « casser » des pays »
       
      Je ne vois pas dans votre lien ce point évoqué clairement comme un objectif. A savoir aussi que Wolfowitz fut chassé du gouvernement car jugé trop embarrassant (jugé comme un extrémiste). Il a été mis à la tête de la Banque mondiale avec pour mission d’endiguer la corruption. Puis fut forcé à démissionner un peu plus tard à cause d’un scandale lié à du favoritisme et autres type de népotisme.
       
      Je ne sais pas si ces vues ont été réellement écoutés et mis en pratique sur le long terme, il semble plutôt que tout ait été fait pour se débarrasser de lui.


    • leypanou 26 août 2016 00:39

      @Joseph
      Wolfowitz a effectivement été chassé mais les néocons qui partagent son point de vue sont toujours là.

      Il y a plusieurs lignes de politique étrangère aux États-Unis mais il y a une constance qui consiste à casser un pays si on n’arrive pas à avoir un dirigeant à sa solde. Le cas de la Syrie est d ’ailleurs très symptomatique : comme ils n’arrivent pas faire partir B al-Assad, ils se rabattent sur une solution de partition, en aidant au maximum les Kurdes.


    • Joseph Joseph 26 août 2016 04:12

      @leypanou
      « Wolfowitz a effectivement été chassé mais les néocons qui partagent son point de vue sont toujours là. »
      Certainement, mais le fait qu’il ait été chassé tend à montrer que ce n’est pas l’avis de la majorité.

      « mais il y a une constance qui consiste à casser un pays si on n’arrive pas à avoir un dirigeant à sa solde. » Tout à fait, les archives de la NSA sur l’Amérique Latine et les doctrines citées dans l’article le montrent bien. Mais l’attitude n’est pas nouvelle, l’humanité l’a toujours fait. Rien qu’à regarder à notre niveau en entreprise. Celui qui représente un danger potentiel sera cassé (généralement dans le but de préserver sa place), ou s’il n’obéit pas comme il faut (à des ordres illégitimes j’entends) il sera viré ou encore cassé pour être poussé vers la sortie ou rentrer dans le rang. En haut ou en bas on n’est pas si différent, une différence de moyens mais la logique reste la même.

      On pourrait discuter des heures du problème, mais au vu des résultats néfastes d’une telle politique il semble que l’on ait toujours pas appris les leçons de l’histoire.


  • Neymare Neymare 25 août 2016 15:51

    « Les ordres viennent d’en haut..beaucoup plus haut... ! »

    Oui beaucoup beaucoup plus haut. Des évènements surviennent dans ce monde, ils n’ont pas, en propre, de caractère bon ou mauvais. Mais en dépit de l’impression de chaos qu’ils donnent ils convergent pour aboutir à une situation nouvelle. Le monde d’aujourd’hui prépare le monde de demain, et ce monde de demain est déjà déterminé

    "Nous devons donc envisager l’état présent de l’univers comme l’effet de son état antérieur, et comme la cause de celui qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent...embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux." Laplace


  • nours77 nours77 25 août 2016 18:33

    https://www.youtube.com/watch?v=Whte5l8eaWE#t=508

    Ceci devrait éclaircir quelques point...


  • Joseph Joseph 25 août 2016 22:42

    Je nuance juste les propos des doctrines Bush et Clinton.
     
    « L’expansion est la voie royale de la sécurité » reprend les mots de John Quincy Adams à propos de continent Nord Américain et de sa lutte à l’époque avec les Européens. Bush étend la philosophie à l’ensemble de la planète.
     
    Le droit d’exercer une puissance militaire pour garantir les accès aux marchés sont une conclusion du National Security Strategy suite à la présentation de la doctrine Clinton au Congrès et qui avaient aussi des visées humanitaires (sic).
    https://fas.org/man/docs/qdr/sec3.html
     
    Pour ce qui est des archives de la nsa liés aux opérations en Amérique Latine :
    http://nsarchive.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB71/


  • zygzornifle zygzornifle 26 août 2016 09:16

    il y a le dollar la CIA FBI et autre nid de vipères et ensuite le gouvernement ......


  • Allexandre 26 août 2016 10:41

    Si votre article ne manque pas d’intérêt, il oublie une dimension fondamentale, et donc regrettable.

    Depuis le milieu des années 1970, les sionistes ont pris le contrôle de la politique étasunienne. Ils sont largement majoritaires dans le groupe des néocons, après avoir longtemps été taxés à gauche.
    Tous les présidents, au moins depuis Johnson, ont dû faire avec ce pouvoir incommensurable. La situation actuelle est aussi le résultat d’une volonté sioniste de maintenir les EU en position dominante, puisque Israël était étroitement lié à leurs positions internationales. Clinton, Bush père et fils, Reagan ou Obama ne sont que des pantins dans leurs mains. 
    Depuis plus de 25 ans, ils ont préparé la diabolisation des musulmans pour provoquer le fameux « choc des civilisations ». Nous y sommes quasiment arrivés. Israël et le Mossad ne sont pas étrangers aux déstabilisations du Moyen-Orient et autre attentats que nous connaissons. Il faut bien l’avoir présent à l’esprit !

    • Joseph Joseph 26 août 2016 21:58

      @Allexandre
      Votre point de vue me semble masquer la complexité des choses. Ne serait-ce que si l’on pense à l’éviction de Wolfowitz, pourtant un bon soldat des néocons. On voit bien qu’il se joue au sein du gouvernement US des luttes d’influences. Cette supposée prise de contrôle me parait donc ne pas refléter la réalité. Une fois de plus elle est lié à des conflits d’intérêts qui dépassent cette supposée prise de contrôle par les sionistes, et s’étend à bien d’autres secteurs et prises de positions.
       
      « Israël et le Mossad ne sont pas étrangers aux déstabilisations du Moyen-Orient et autre attentats que nous connaissons. Il faut bien l’avoir présent à l’esprit ! »
       
      Bien sûr certains au sein de ces deux entités y contribuent, mais il n’y pas que ça. Bien d’autres facteurs rentrent en ligne de compte dans cette déstabilisation. Donc s’il est vrai que les tensions entre Israël et la Palestine sont susceptibles d’augmenter l’islamophobie au sein de la communauté juive, tout comme l’anti sémitisme au sein de la communauté musulmane, ces tensions sont donc susceptibles de mettre en danger les communautés juives comme musulmane de part le monde.
      Il en va de même de l’augmentation de l’islamophobie et du racisme occidentale ou anti-blanc à cause de nos interventions au MO et de la réaction de Daech.
       
      La réalité est que même la communauté juive est divisée sur la question Israëlo/Palestinienne. Donc si l’on peut retrouver des islamophobes au sein des communautés juives et blanches, on peut aussi retrouver de l’antisémitisme et du racisme anti-blanc au sein des communautés musulmanes (donc à l’image des conflits mondiaux qui opposent ces communautés). Ce qui ne veut pas dire que cela représente les vues majoritaires de chacune de ces communautés. Ce sont des vues extrémistes.
       
      La réalité est que dans un lieu de vie comme la France où se côtoient des communautés d’origine juive, chrétienne ou musulmane, s’en prendre à une communauté reviendrait à s’en prendre à toutes les communautés. Un affrontement communautaire touchant l’ensemble des communautés. S’en prendre à une communauté met donc en danger l’ensemble des communautés.
       
      En d’autres termes, contrer l’islamophobie ne veut pas dire être du côté des musulmans, mais bien être du côté de l’ensemble des communautés qui risqueraient d’être touchés par un affrontement communautaire. Il se trouve qu’en France l’islamophobie monte. Pour preuve la différence de réaction entre les attentats qui sont survenus sur notre territoire dans les années 1990 et ceux d’aujourd’hui. Ou encore l’hystérie ridicule lié à la problématique du burkini, problématique qui n’aurait pas eu lieu dans les années 90.
       
      Mais comme je l’explique dans mon article, le problème centrale reste les conflits d’intérêts et luttes d’influences. en rien des problèmes religieux ou un supposé contrôle d’une communauté sur les autres. Que cette communauté soit juive chrétienne ou musulmane. Toutefois, et dans le cas présent, il semble évident que nos interventions au MO, comme l’attitude de certains extrémistes au sein du gouvernement Israélien envers la Palestine sont illégitimes et abusifs, et mettent en danger l’ensemble des communautés concernés.
       
      En d’autres termes, on a pas d’autres choix que de contrer l’antisémitisme, le racisme-anti blanc ou l’islamophobie. Ceci dans le but de préserver l’ensemble des communautés de notre lieu de vie où elles se côtoient. Le racisme et les actions illégitimes des uns, entrainant le racisme et les actions illégitimes des autres. Le problème est une fois de plus complexe et nous entraîne dans un cercle vicieux de tensions communautaire dont il est difficile de sortir avec le temps qui passe.
       
      Donc si chaque communauté s’occupait des extrémistes qui règnent en son sein, le monde ne s’en porterait pas plus mal. A l’image de l’éviction de Wolfowitz.


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