vendredi 30 juin 2017 - par PRCF

Venezuela : la droite mène une attaque terroriste, et s’en prend aux journalistes

Une étape a été franchie le 27 juin à Caracas : détournant un hélicoptère de la police, un commando a lancé une attaque à la grenades contre la cour suprême du ainsi que le ministère de l’intérieur, alors qu’un rassemblement s’y tenait réunissant la presse à l’occasion de la Journée Nationale des Journalistes. 4 grenades ont été lancées sur la cour suprême, dans ce qu’il faut bien appeler un bombardement visant les 80 personnes qui s’y trouvaient. Le terroriste se revendique comme un combattant de dieux et prétendait renverser le gouvernement.

Il faut également noter que cet attaque visant notamment les journalistes n’est pas isolé, comme le prouve le témoignage de T Derone depuis le Venezuela, de l’agression d’une journaliste d’une télévision de l’opposition de droite, par des émeutiers de l’opposition de droite, au seul motif… qu’elle portait une chemise rouge, lui valant une accusation d’être chaviste. Oui au Venezuela, à Caracas, on peut être attaqué par des bandes armées de l’opposition de droite pour suspicion de chavisme. Cela a un nom, le fascisme. Oui au Venezula l’opposition de droite n’est pas démocratique, mais bien putchiste et fasciste, ces actes tout au long de ces 15 dernières années le prouvent.

En France, les communistes, via la commission internationale du PRCF, témoignent de leur solidarité avec le peuple venezuelien contre les attaques terroristes ignobles visant à déstabiliser le pays.

une attaque terroriste qui démasque la droite et ses pilotes de l’Axe USA/UE

La ministre des affaires étrangères du Venezuela, Moncada, a fustigé le refus des Etats Unis, de l’OEA et de leurs représentants à travers la MUD et les autres groupes d’oppositions de droite de condamné ce qui est un acte de terrorisme

“ce guerrier de dieux dans n’importe quel pays serait un terroriste, il est un meurtrier, il avait l’intention de tuer. Il ne défend pas le peuple innocent du Venezuela “

L’opposition de droite a refusé de condamner l’attaque, Henry Ramos Allup, l’un des principaux leaders de la droite a ainsi déclaré sur Twitter que l’attaque à l’hélicoptère était inutile. La ministre des affaires étrangère constate, indignée, que “inutile ? C’est comme s’il condamnait l’attaque car elle n’a pas eu les effets qu’ils attendaient, parce qu’en fait elle n’est pas réussi à tuer des gens”.

Moncada dénonce les deux poids deux mesures de certains pays – comme les Etats Unis, le Canada, le Mexique ou l’Argentine ainsi que l’Organisation des Etats Américains (OEA) – qui ne cessent de faire des déclarations sur leurs inquiétudes pour les droits de l’homme au Venezuela mais qui refuse de condamner ces attaques terroristes.

“c’est une honte, tragique” “Est ce que les vies des civiles innocents dans le centre de Carracas leur importe si peu. Ils n’en ont rien à faire des Venezueliens”.” C’est une guerre contre le Venezuela”. “Ils veulent nous pousser à la guerre avec des actes comme cela. Ils veulent les glorifier, c’est inacceptable”.

Moncada a salué l’Equateur, la Bolivie, Cuba, la Palestine ou la Turquie qui comme des dizaines de mouvements sociaux ont condamné ces attaques.

Mardi, le Président Nicolas Maduro a indiqué que le terroriste Perez, travaillait pour MR Torres, l’ancien général Venezuelien qui fait l’objet d’une enquete pour ses liens présumés avec l’agence américaine DEA. Le président venezuelien a appelé le peuple à voter pour les élections de l’assemblée nationale constituante le 30 juillet prochain ” pour trouver une solution pacifique et démocratique”. Constatant qu’aucun psychopate ne peut stopper cela, aucune puissance étrangère ne peut empécher cela.

Peut-on porter des habits rouges quand on est journaliste au Venezuela ? une journaliste anti chaviste subit la violence fasciste de la droite

Par Thierry DERONNE, Venezuela, 26 juin 2017

25 juin 2017, au Venezuela : comme dans le Chili de 1973, un commando d’extrême droite reçoit l’onction du clergé avant un énième assaut armé contre « le communisme ». Dans « Les grands cimetières sous la lune » – son témoignage sur la guerre d’Espagne – l’écrivain Georges Bernanos, profondément catholique, dénonçait la bénédiction fébrile des exactions franquistes par l’Église.

Les images d’un jeune afro-descendant lynché et brûlé vif  par les manifestants anti-Maduro avaient jeté le soupçon sur le martèlement médiatique de la répression-de-manifestants-pacifiques-au-Venezuela. Ce meurtre dans le plus pur style du Ku Klux Klan a rappelé le type de société dont rêve une opposition qui use de mortiers et de grenades pour déstabiliser un gouvernement élu et empêcher la campagne qui permettra aux vénézuéliens d’élire en juillet une Assemblée Constituante.

Mêmes les médias d’opposition – majoritaires au Venezuela et qui couvrent quotidiennement ces mobilisations de droite, subissent des agressions de la part de ces militants pourtant du même bord qu’eux. La journaliste Yasmín Velasco de Televen (chaîne privée, d’opposition) vient de dénoncer sur son compte Twitter, qu’elle se trouvait à Altamira, une zone riche de l’est de Caracas, pour couvrir les manifestations contre Nicolás Maduro quand elle a été cernée par un groupe violent. Face à l’avancée de ses agresseurs, un cadreur a voulu leur expliquer qu’elle était journaliste mais « cela n’a pas arrêté le groupe qui essayait de brûler ma moto et de me voler mon téléphone ».

Yasmín Velasco est tout sauf « chaviste ». Depuis des années elle dénonce avec vigueur les politiques du gouvernement bolivarien, notamment ses échecs en matière de sécurité, et ne cache pas ses préférences idéologiques. Alors que la majorité des victimes, contrairement à ce qu’affirment les grands médias, est causée par les violences de la droite qui a besoin de ces morts pour justifier une intervention extérieure contre la « dictature bolivarienne », Yasmin Velasco fait comme ses collègues des médias privés : attribuer immédiatement, avant toute enquête, chaque mort au « régime ». C’est pourtant comme « chaviste » qu’elle a manqué d’être carbonisée à son tour. En fait, pas exactement en tant que « chaviste » mais… parce qu’elle portait un chemisier rouge.

Lorsqu’elle a dénoncé cette agression sur Twitter, Velasco a essuyé des réactions significatives de militants d’opposition. Pily Rodríguez (@mapyrc) lui demande “Pour qui travailles tu ? Pour le régime ?” @Alvin_Alarcon lui demande de « cesser de pleurnicher, car tu aides le gouvernement ». Beaucoup de tweets tentent de la consoler en lui expliquant que ses agresseurs ne peuvent être que des « infiltrés » du gouvernement bolivarien dont la présence servirait à souiller la geste démocratique de l’opposition. La palme revient certainement à @euliesaa : « Yasmin Velasco a oublié de mentionner qu’elle portait un chemisier rouge, qu’elle a refusé de montrer sa carte et qu’elle était éloignée de la plupart de ses collègues ». (sic).

Précisons que Yasmin Velasco est de petite taille, a la chevelure brune et des traits « natifs ».

Thierry DERONNE, Venezuela, 26 juin 2017

source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/venezuela-droite-mene-attaque-terroriste-sen-prend-aux-journalistes/



9 réactions


  • sls0 sls0 30 juin 2017 14:26

    Le mot terroriste est une appellation contrôlée de l’OTAN & consorts dans les faits.

    Certains ont tord de se fier au dictionnaire.

  • bernard29 bernard29 30 juin 2017 14:58
    l’hélicoptère, après son forfait, « se serait posé ensuite à l’héliport La Trinidad, dans le sud-est de la ville ».
    On vole un hélicoptère à la police, il balance des grenades et mitraille des bâtiments institutionnels, et puis il va se poser tranquillement sur l’Héliport. 
    Et aujourd’hui, 2 à 3 jours après , le pilote reste introuvable. 

    N’y voyez pas malice mais les camarades policiers ou militaires donnent une grande impression de faiblesse , non ? Est-ce voulu ? Diplomatiquement il est trop tôt pour le dire.

  • Alren Alren 30 juin 2017 16:27

    Le soutien US aux fascistes vénézuéliens montre encore et encore que les USA sont la plus grande nuisance de ce monde et pas seulement pour sa pollution et son gaspillage des ressources qui appartiennent moralement à toute l’humanité présente et à venir, mais pour sa constance à soutenir ceux qui font le malheur des autres, comme ces crapules de riches du Venezuela et leurs stipendiés.


  • antiireac 30 juin 2017 20:19

    Un peuple en souffrance,des années d’incuries gouvernementale débouche logiquement sur la violence du gouvernement avant tout 

    déjà la répression policière a fait 79 morts peut-être plus on ne sait pas tout 
    mais c’est sûr le peuple venezuelien résiste face à la barbarie et il vaincra
    Vive le Venezuela libre

  • Zolko Zolko 1er juillet 2017 00:12

    @l’auteur : vous êtes pathétique de penser que l’on gobe votre propagande.


  • zygzornifle zygzornifle 1er juillet 2017 10:16

    Ha la droite ..... c’est comme la gauche, ils foutent la merde partout dans le monde , en fait la politique c’est comme les religions qui sont sources de discorde et de conflits ....


  • Lugsama Lugsama 1er juillet 2017 10:38

    Le peuple est dans la rue, les fachistes sont aux pouvoirs, eux vivent tranquilement pendant que le peuple meurt sous leur balles et du manque de nourriture et de médicaments. Une fois de plus un régime socialiste refuse de reconnaitre sa défaite, assassine ses opposants et se gave tranquilement pendant que le peuple crie famine. Pour ne pas changer on essaie de reporter les responsabilités sur les vilains américains. Et comme d’habitude les mêmes cons, occidentaux pourri-gates, revolutionnaire de petit salon bourgeois parisiens, viennent défendre les bourreaux.. dommage le ridicule ne tue pas.

    Qu’importe, Maduro va tomber,gloire au peuple du Venezuela qui lutte pour sa liberté contre un pouvoir et une armée corrompu.

    « Maldito el soldado que apunta su arma contra su pueblo » Simón Bolivar


Réagir