samedi 31 janvier 2015 - par Sylvain Rakotoarison

2017 : le suspense reste entier !

Si Alain Juppé, Manuel Valls et François Bayrou sont les personnalités qui recueillent le plus de bonnes opinions, les trois premiers protagonistes de 2012 sont aujourd’hui encore ceux qui ont le plus de chance de "faire" 2017.



L’émotion à la suite des attentats du 7 au 9 janvier 2015 semble s’être dissipée (sauf chez les proches des victimes, hélas) et la vie politique s’est replongée dans ses petits méandres traditionnels. En particulier, les instituts de sondages viennent de tester les conséquences du tremblement de terre de "Charlie Hebdo" sur les intentions de vote et la cote de confiance des principaux responsables politiques. Je propose d’analyser trois sondages qui ont été publiés cette semaine par l’Ifop qui ont montré des tendances relativement similaires à celles d’autres instituts concurrents.

Il s’agit du sondage IFOP réalisé pour "Le Journal du Dimanche" et publié le 25 janvier 2015 ("Les indices de popularité"), du sondage IFOP-Fiducial réalisé pour "Paris Match" et Sud Radio et publié le 27 janvier 2015 ("Le tableau de bord politique") et du sondage IFOP réalisé pour "Marianne" et publié le 29 janvier 2015 ("Les intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2017"), qui sont téléchargeables ici.

Encore une fois, je répète qu’il ne faut pas donner trop d’importance aux sondages, ils ne sont qu’une photographie, qui plus est floue (l’intervalle d’incertitude reste assez grossier), d’un film dont le scénario n’est connu de personne. Il suffit de reprendre les sondages de janvier 2010 pour se donner une idée des résultats de l’élection présidentielle de 2012 : la candidature de François Hollande n’avait même pas été testée !

Cette réserve rappelée, cette photographie est d’autant plus intéressante à observer qu’elle se surexpose après plusieurs semaines d’un traumatisme national mais aussi d’une unité nationale.

Dans le tableau de bord des personnalités politiques, le trio de tête est désormais Alain Juppé, Manuel Valls et François Bayrou, suivis ensuite de Laurent Fabius, Ségolène Royal et Jean-Pierre Raffarin. Deux ministres ont gagné quelques places : Bernard Cazeneuve qui a pris beaucoup de notoriété ces dernières semaines et Najat Vallaud-Belkacem. Les deux sont au même niveau que Martine Aubry et légèrement au-dessus de François Fillon et de François Baroin. Nicolas Sarkozy est rélégué bien plus loin, juste derrière Hervé Morin !

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Mais évaluer le niveau de bonne opinion ne permet pas de prédire le résultat d’une élection présidentielle, tant les inconnues sont nombreuses, et à commencer par la liste des candidats. Le sondage sur les intentions de vote donne ainsi une (légère) indication sur les préférences des sondés, mais selon la structure des hypothèses proposées, ce qui reste cependant assez arbitraire.

La principale leçon à tirer, c’est que Marine Le Pen n’a pas "bougé" dans l’opinion des sondés, elle reste encore avec une forte crédibilité électorale, toujours la première dans les intentions de vote au premier tour. On aurait pu croire que la marche républicaine du 11 janvier 2015 ainsi que les mesures de lutte contre le terrorisme, cumulées à une réaction assez confuse du FN sur les attentats, auraient eu une incidence sur sa cote de confiance. Apparemment, ce n’est pas le cas.

Le plus troublant, d’ailleurs, c’est que Marine Le Pen ferait entre 29% et 31% des intentions de vote au premier tour, alors que dans un autre sondage du même institut, elle aurait à peu près le même niveau de bonne opinion, 32%, ce qui signifierait que quasiment tous ceux qui ont confiance en elle seraient conduits à voter pour elle.

Pourtant, ces deux éléments (confiance et intention de vote) sont très différents et on peut avoir confiance en une personne pour laquelle on n’aurait aucune intention de voter : cela est encore le cas de François Bayrou, troisième personnage le plus populaire de France avec 57% de cote de confiance mais seulement entre 7% et 9% dans les intentions de vote. En 2012, François Bayrou avait déjà surpris par une opinion très positive mais un score électoral médiocre.

L’autre leçon à tirer de ces sondages, c’est évidemment le redressement spectaculaire (certains diraient historique et ils n’auraient pas tort) de la popularité des deux têtes de l’exécutif, François Hollande et surtout Manuel Valls qui se retrouve à son niveau maximal de popularité depuis qu’il est à Matignon. Cela se traduit également dans les intentions de vote puisque maintenant, et c’est une donnée nouvelle, les candidats testés de l’UMP et du PS seraient à peu près au même niveau au premier tour, "dans un mouchoir de poche", comme l’on dit. Or, la clef de l’élection de 2017 se trouverait, dans l’état actuel de l’opinion des sondés, dans l’ordre de la deuxième et troisième places au premier tour.



En clair, le redressement des intentions de vote pour le candidat du PS ne mordrait pas sur sa gauche (Jean-Luc Mélenchon garderait 8%) mais plutôt sur sa droite, en particulier sur le candidat de l’UMP et le candidat centriste François Bayrou. Il est d’ailleurs patent qu’une personnalité comme Manuel Valls à gauche ou Alain Juppé à droite attirerait une grande proportion de l’électorat centriste, ce qui affaiblirait d’autant la candidature de François Bayrou.

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Bien sûr, encore une fois, ce ne sont que des sondages, et l’absence des réserves notamment sur l’intervalle d’erreur tend à tromper l’analyste. Ainsi à cause du faible niveau de l’échantillonnage, il y a une marge d’erreur de 5,0 à 5,6 points. Ce n’est pas négligeable : une Marine Le Pen donnée à 29%, par exemple, serait en fait entre 26,2 et 31,8% tandis qu’un Nicolas Sarkozy donné à 23% (dans la même configuration) serait réellement entre 20,5 et 25,5%. Cela voudrait dire que l’enquête qui (par simple moyenne) place Marine Le Pen six points devant Nicolas Sarkozy pourrait ne présenter, finalement, que à 0,7 point d’écart, ce qui serait très faible (évidemment, le raisonnement pourrait se faire aussi dans l’autre sens, avec un écart qui pourrait atteindre 11,3 points !).

Mais ce ne sont pas ces incertitudes qui nuisent à la bonne compréhension des sondages. Car le raisonnement sur des moyennes peut se révéler correct relativement aux performances précédentes pour y dégager une tendance (à la hausse, à la baisse, ou à la stabilité). Ce qui nuit le plus à ces sondages, ce sont plutôt les hypothèses testées, car là, ce n’est pas très réaliste et forcément arbitraire, comme je l’évoquais plus haut.

Dans les quatre configurations du premier tour, sont testés donc François Hollande et Manuel Valls pour le PS et Alain Juppé et Nicolas Sarkozy pour l’UMP. D’ailleurs, le score des différents candidats resterait assez stable pour un parti donné, quelle que soit la personnalité qui concourt. Pourtant, il aurait été intéressant aussi d’inclure la candidature possible de François Fillon qui reste encore une candidature crédible.

De même, la volonté de proposer imperturbablement la candidature de François Bayrou n’est pas forcément très pertinente, surtout dans l’hypothèse où Alain Juppé serait le candidat de l’UMP alors qu’un accord entre les deux hommes avant le premier tour serait assez probable. Plus globalement, la candidature de François Bayrou serait la plus prometteuse dans une configuration de 2012, à savoir avec Nicolas Sarkozy et François Hollande. Dès que Manuel Valls ou Alain Juppé font partie du jeu, une partie de l’électorat centriste, par vote utile, se détournerait de François Bayrou pour aller directement vers l’un des deux seuls candidats "centro-compatibles" (les deux cités) capables d’être présents au second tour dans le contexte actuel.

Pour les hypothèses du second tour, le choix du sondeur est encore plus contestable puisqu’il ne propose que cinq des huit configurations possibles de duels, en réduisant en particulier les observations sur Alain Juppé et Manuel Valls. Par exemple, pas de test d’un duel Alain Juppé vs Marine Le Pen ni d’un duel Manuel Valls vs Nicolas Sarkozy qui auraient pu donner quelques indications supplémentaires sur l’avantage d’une candidature de Manuel Valls au sein du PS ou d’une candidature d’Alain Juppé au sein de l’UMP.

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La situation de l’automne 2014 ne s’est pas reproduite dans les intentions de vote au second tour : Marine Le Pen serait donnée perdante dans tous les cas, même face à François Hollande grâce au redressement de son image durant les trois premières semaines de janvier 2015.

Cela pour conclure que l’identité du candidat qui sera élu le 7 mai 2017 est aujourd’hui très incertaine. La bataille pour la deuxième place au premier tour va faire donc rage, mais rien n’empêchera l’arrivée, même tardive, d’un candidat du renouveau, plus jeune, plus proche des électeurs, plus à leur écoute, mais moins connu, à l’instar d’un Bruno Le Maire qui a surpris beaucoup d’observateurs sur sa capacité à faire campagne au sein de l’UMP. Et les vainqueurs des futures élections régionales de décembre 2015 pourraient avoir ce potentiel.

Et c’est là aussi que se joue l’élection présidentielle : dans le déroulement de la campagne électorale qui est un facteur déterminant dans les résultats. Nicolas Sarkozy l’avait montré en 2012 en remontant, certes pas suffisamment, son score initialement très bas. Jacques Chirac également en 1995, alors que tous les sondages le donnaient perdant face au Premier Ministre d’alors, Édouard Balladur. On pourra remonter aisément dans l’histoire des élections présidentielles pour constater que les cimetières politiques sont remplis de candidats favoris dans les sondages, de Dominique Strauss-Kahn à Raymond Barre, de Jacques Chaban-Delmas à Lionel Jospin, sans compter ceux qui, malgré leur forte popularité, n’ont pas été candidats dans ce contexte, comme Michel Rocard (candidat lorsqu’il était inconnu), Jacques Delors, Simone Veil et plus récemment, Jean-Louis Borloo.

Dans tous les cas, ce type de sondages a montré que Manuel Valls, par son âge, par sa capacité à attirer tant la gauche que le centre droit, par son dynamisme politique, aura incontestablement encore un grand avenir dans le débat politique des au moins dix prochaines années. Pour les autres, c’est moins sûr…


Évidemment, les meilleurs sondages, c’est lorsqu’on sonde TOUS les électeurs, et cela s’appelle élections ! Et justement, il y en a dans très peu de temps : une élection législative partielle dans le Doubs dès dimanche 1er février 2015 pour le remplacement de Pierre Moscovici nommé à la Commission Européenne, et pour l’ensemble du pays, les (nouvelles) élections départementales les 22 et 29 mars 2015.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (31 janvier 2015)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Trois sondages de l’Ifop en fin janvier 2015 (à télécharger).
Je suis Charlie.
Mathématiques militantes.
Le nouveau paradigme.
Nicolas Sarkozy.
François Hollande.
Alain Juppé.
Manuel Valls.
François Bayrou.
François Fillon.
Marine Le Pen.

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17 réactions


  • Fergus Fergus 31 janvier 2015 11:39

    Bonjour, Sylvain.

    Mettre un lien sur les enquêtes d’opinion est une bonne idée. A condition que ce lien renvoie réellement à cette enquête et au média qu’il l’a mise en ligne. Qu’il renvoie au même article sur le site de Sylvain Rakotoarison n’est en revanche d’aucun intérêt !


  • pierre 31 janvier 2015 11:52

    A mon avis et celui des gens que je « subis » au travail, il n’y a aucun suspens, ce sera deux premières : première election au premier tour, première femme au pouvoir..... smiley


  • Fergus Fergus 31 janvier 2015 12:03

    Bonjour, Pierre.

    Militantisme aveugle ou naïveté déconcertante ? La seule chose qui semble se dessiner avec certitude est la présence de MLP au second tour. Après quoi, sa seule chance pourrait être dans un duel contre Sarkozy ou Hollande. Dans tous les autres cas, elle devrait être largement battue.


    • pierre 31 janvier 2015 12:11

      Bonjour Fergus,
      Je constate autour de moi ( et certaines analyses le confirme comme le taux incroyable de défection envers les medias) ce raz le bol général et curieusement dans les couches sociales qui n’ont rien à craindre, on va leur voler la poule aux oeufs d’or.... Il n’y a aucun consensus sur l’ensemble des futurs « présidentiables », je constate c’est tout. Disons que au minimum elle sera au 2ème tour, sauf bourde du père. Je voudrais tempérer mon impression par le fait qu’en ces moments très difficiles , « elle » ne me parait pas à la hauteur, et de loin


    • heliogabale heliogabale 31 janvier 2015 14:19

      @ Fergus, elle a ses chances contre tous les candidats...

      Au second tour, elle fera au minimum 45% des voix...

      Pour qu’elle ne soit pas au second tour, il faudrait que la France sorte de la zone euro dans les six mois... Ainsi, l’embellie économique arriverait à point nommé fin 2016 début 2017. Et viderait de son sens le FN. Il refluerait à 10-15%. Mais ça reste peu probable...

      Et personnellement, je pense que son challenger sera issu de la gauche de la gauche... et que ce ne sera pas Mélenchon, ni Duflot...


  • heliogabale heliogabale 31 janvier 2015 14:12

    Elle est porte du pouvoir : en rajoutant Dupont-Aignan, elle fait 35% d’intention de vote. Or, rien ne dit que celui-ci sera en mesure de se présenter en 2017, sans évoquer un éventuel ralliement...
    Quel que soit le candidat qu’elle affronterait, elle aurait 40% au second tour... ce qui semble être son socle de base... Je ne vois pas comment Valls pourrait faire 10 points de plus que Hollande face à Le Pen alors qu’ils ont appliqué la même politique.. Sauf s’il y a 10% de gens vraiment cons...

    Après, on constate que les UMPS (centristes compris) atteignent péniblement les 50% des intentions de vote. Sarkozy et Hollande ont des scores misérables par rapport à leur pedigree. Le ballon de baudruche Juppé commence à se dégonfler et la candidature de Manuel Valls est tributaire d’un éventuel désistement de Hollande... ce qui n’est pas impossible toutefois...

    Bref, le seul espoir de l’UMP et du PS est de phagocyter le centre : Juppé semble être le candidat idéal pour ça mais je ne crois pas à ses chances... Sarkozy et Hollande sont trop clivant...

    La candidature Bayrou n’est plus crédible et semble lasser... Si Borloo se remet de ses problèmes de santé, il a une chance et le PS en serait la principale victime.

    Les écologistes ne présenteront pas de candidats : la seule présidentiable fait à peine 3% des intentions de vote... Le plus probable est que les Verts se scindent en deux à l’occasion de la présidentielle de 2017, un peu comme l’UDF en 1995...

    La gauche radicale devra s’unir si elle veut exister dans la campagne : si le NPA, le Front de gauche, Nouvelle donne et les Verts duflotistes ont un candidat commun, ils atteindraient 15-16% d’intentions de vote... une bonne campagne de leur part pourrait mener à un duel entre Marine Le Pen et le candidat de la gauche radicale... ce qui signifierait l’effondrement de l’UMPS... Mélenchon semble incontournable dans la mouvance et le seul qui possède un réel leadership, mais est-il le bon candidat ?


    • berry 31 janvier 2015 22:13

      Tous les politiciens au pouvoir actuellement dans nos démocraties-idiocraties savent à présent ce qu’il faut faire pour gagner 21 % d’opinions positives en 15 jours.
       
      Il y a des précédents.
      George Bush a ainsi été réélu en 2004 après que des vidéos douteuses de Ben Laden soient apparues pendant la campagne présidentielle.
      Ce diable d’Oussama y critiquait le pouvoir américain et menaçait les américains.
      Ces derniers ont réélu Bush. Ils n’allaient quand même pas donner raison à Ben Laden !
       
      Gageons que certains dirigeants en tireront les conséquences qui s’imposent.
      Une manipulation comme celle de Carpentras est si vite arrivée....
       


  • Trelawney 31 janvier 2015 15:01

    Dans ce sondage, ce n’est pas les 30 ou 31% de marine Lepen qui me surprend.

    Mais savoir qu’il y aurait encore 21% d’électeurs ou plus pour voter Sarkozy ou Hollande me laisse sans voie


  • Marianne Marianne 31 janvier 2015 15:09

    Merci Sylvain pour ce compte-rendu et analyse très intéressante. Je ne comprends vraiment pas du reste les votes négatifs de lecteurs car l’article n’est absolument pas polémique ni partisan !

    En effet un sondage de popularité ne peut être assimilé à un sondage d’intention de vote, de plus l’expérience montre que la réalité est bien différente de la situation 2 ans avant ! Ensuite il y a les aléas des sondages, qui n’avait pas anticipé Le Pen au 1er tour 2002 ni le non à 55% au référendum européen de 2005.
    Ce serait quand même plus gagnant pour l’UMP que Juppé emporte la primaire pour mieux gagner face à MLP et que le PS choisisse Valls qui est aussi plus gagnant qu’Hollande pour dépasser le candidat de droite et aussi gagner face à MLP. Et dans cette configuration Juppé et Valls sont à quasi égalité derrière MLP, c’est à mon avis la seule chance pour le PS de pouvoir l’emporter et encore, il aura besoin d’un ralliement des Ecologistes avant le 1er tour pour gagner quelques points.
    Je partage.

  • zygzornifle zygzornifle 31 janvier 2015 17:48

    2017.... le bal des menteurs ....


  • zygzornifle zygzornifle 31 janvier 2015 17:50

    le bilan de la droite sous Sarkozy a été catastrophique et le bilan d’Hollande sera sa réplique ....


  • Dom66 Dom66 31 janvier 2015 22:55

    Et bien loi qui suis de gauche, baisé deux fois, les clowns c’est terminé.

    -Le premier sinistre excité comme certain propagandiste Nazi pas question mais pas question du tout.

    -Flamby pas question

    -Sarko pas question

    Et voila pour c’est trois sionistes ; Vous me direz Alors ???

    Mélanchon je pense qu’il n’a aucune chance hélas, donc

    Narine Le Pen si si pas question, encore donc…

    Quitte à avoir un mec de droite, prenons celui qui présente le mieux….Je voterais pour Juppé

    Je sais c’est pas le top mais le « meilleur d’entre nous »


  • Tolosan 31 janvier 2015 23:14

    Franchement, inutile de perdre son temps en conjectures sur les présidentielles dans plus de 2 ans ! C’est vraiment stérile. Il y a tellement d’inconnus : on ne sait pas ce que seront alors la situation économique, la situation en Europe avec le conflit en Ukraine qui pourrait dégénérer, et la guerre contre les islamistes qui pourraient faire sauter des voitures piégées dans Paris (comme ils l’annoncent !)… Ce genre de sondages permet juste aux media qui les commandent de mouliner à vide. Ils aiment cela… Ça occupe l’antenne, ça détourne l’attention, et pendant ce temps, on ne parle pas, par exemple, du chômage de masse et des millions de gens qui sont en fin de droit, ou qui survivent avec le RSA !! Avez-vous vu beaucoup de reportages sur le désespoir des gens qui font la queue à Pôle Emploi ? Pareillement, ce genre de sondage sans intérêt permet aussi de ne pas aborder la question des zones de non droit où la police a ordre de ne plus intervenir (c’est ce que m’ont des policiers !!!)… Avec un tel décalage entre le pays réel, les média et les politiques, il ne faut pas s’étonner du score élevé de MLP !
    Plus intéressant est le sondage, demain dimanche dans les urnes, avec l’élection partielle dans le Doubs. On verra si les tendances électorales lourdes se confirment… en particulier l’effondrement du PS.
    A suivre ensuite, les élections départementales...

     


  • devphil30 devphil30 1er février 2015 06:20

    Franchement des évaluations à plus de 2 ans pour une élection dont le résultat arrangera la caste financière commence à être très pénible.

    Ce type d’article est vide de sens et d’intérêt.

    Actuellement des problèmes autrement plus important existent au Moyen Orient et au porte de la Russie.

    De savoir que telle petite personnalité en France vient de gagner quelques % de plus parce que 17 personnes sont décédées , ne faudrait il pas mieux se demander comment deux gus armés on pu renter dans un journal et ressortir après avoir fait un tir de bal trap ?

    A qui profite le crime ?

    Pour le reste j’ai arrêté la lecture pour éviter de perdre mon temps sur du vent et du vide

    Philippe


  • zygzornifle zygzornifle 1er février 2015 09:22

    VOLTAIRE : « la politique est le moyen pour des hommes sans principes de diriger des hommes sans mémoire »......CHURCHILL : "Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait… et il faisait tout ça aux frais des contribuables."


  • zygzornifle zygzornifle 1er février 2015 09:33

    Frédéric Dard : Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu’il lui faut oublier .....


  • Doume65 1er février 2015 17:57

    Et pour 2096, quelle sont les prévisions ?


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