mardi 16 juillet 2013 - par Peretz1

Au secours ! Keynes reviens !

On ne sait pas toujours que l’orientation à la stagnation ou même à la baisse du pouvoir d’achat des masses salariales ont fait basculer depuis des décennies la répartiton des richesses en faveur de la rente c’est-à-dire la finance,- l'argent qui produit de l'argent en dormant -, passant respectivement de 70% et 30% dans les années 70 à 60% et 40 % actuellement. La masse monétaire totale est celle qui circule en permanence et chiffre l'activité économique réelle. Elle montre que le pouvoir d'achat des salariés et retraités a baissé en moyenne de 10%. Un rééquilibrage, dans le sens opposé est nécessaire, si l’on veut éviter à terme non seulement la permanence de la crise, mais une déflagration incontrôlable.

On ne sait pas toujours que l’orientation à la stagnation ou même à la baisse du pouvoir d’achat des masses salariales ont fait basculer depuis des décennies la répartiton des richesses en faveur de la rente c’est-à-dire la finance,- l'argent qui produit de l'argent en dormant -, passant respectivement de 70% et 30% dans les années 70 à 60% et 40 % actuellement. La masse monétaire totale est celle qui circule en permanence et chiffre l'activité économique réelle. Elle montre que le pouvoir d'achat des salariés et retraités a baissé en moyenne de 10%. Un rééquilibrage, dans le sens opposé est nécessaire, si l’on veut éviter à terme non seulement la permanence de la crise, mais une déflagration incontrôlable.

Les aides sociales, dont les indemnités de chômage, les allocations familiales et autres aides à la population sont les moyens les plus sûrs de répartir les richesses. Ces aides ont été instituées, en particulier par le CNR, pour un minimum d’équité sociale, mais ont un impact économique indiscutable à court terme par l’augmentation du pouvoir d’achat de la population. C’est la stratégie de la demande, qui, a été abandonnée depuis les années 80 en France, au profit de la stratégie de l’offre des financiers, derrière lesquels se dessinent celle du patronat. Il faudrait à nouveau lui redonner vie au profit des citoyens, derrière lesquels se situent les forces du travail que les syndicats, devront prendre en compte, comme auparavant. Seules ces forces peuvent faire passer une société fondée sur le seul profit vers une société à la recherche d’une certaine prospérité égalitaire fondée cette fois sur une croissance permanente, orientée pro-écologique grâce à des taxations adéquates.

Il faut insister, malgré leur impuissance apparente (soi-disant pas de marges de manœuvre), sur l’importance du rôle des pouvoirs politiques seuls susceptibles d’adopter les mesures indispensables pour sortir rapidement de la crise et du chômage. Les rares investissements publics, les taux de crédit, le SMIC et la retraite, les aides aux ménages, "revalorisés" à la baisse, les aides aux entreprises à la hausse, ont déterminé la politique économique depuis des décennies comme chez la plupart des pays occidentaux avec les résultats négatifs que l’on connait. La solution technique la plus appropriée est donc une meilleure répartition des richesses nationales, par le budget national, dont les fruits du travail sont l’élément déterminent. Il est aberrant de constater que nos dirigeants n'ont toujours pas compris que les entreprises n'engagent du personnel que si elles ont du travail à leur donner. Dans ces conditions, toutes les incitations étatiques à l'embauche par des aides financières sont des coups d'épée dans l'eau  : effets d'aubaine pour la plupart, comme on peut le constater avec l'augmentation générale du chômage.

C’est Keynes qui a insisté sur la nécessité d’augmenter sans cesse les dépenses de consommation - prise au sens large - pour générer de l’activité, véritable et première source de croissance et du plein emploi. : c’est l’acte d’achat dans tous ses états qui fait tourner le machine. L’Etat pourrait, délibérément, par la réglementation et le budget, insuffler à court terme directement des liquidités dans le marché de la consommation, c’est-à-dire investir pour augmenter l’activité. Mais Keynes, qui préconisait l’interventionnisme et la régularisation des marchés, est l’ennemi du privé, des marchés libres, donc des entreprises des banques et de la finance. Répartir équitablement les richesses produites restent leur apanage. Que ferions-nous sans les entreprises ? Regardez ce qu'était le communisme...Mais J.M Keynes n'était pas marxiste.

Des 4 acteurs, l’Entreprise, la finance, l’Etat, la population, c’est cette dernière qui dans le circuit général de l’Economie monétaire peut le plus accélérer ou freiner la croissance. Le travailleur est donc, par la masse salariale qu’il alimente, le véritable moteur de l’économie. Il suffirait donc d’augmenter de façon significative le SMIC, les salaires des petits fonctionnaires, et les petites retraites pour opérer une véritable relance : c’est faire du fordisme, mais ciblé sur les petits revenus, pour éviter l’épargne des classes moyennes et supérieures, dont l’inconvénient a été relevé par Keynes (euthanasier les rentiers…). Mettre le pouvoir d’achat en prise directe avec le marché aurait un effet immédiat sur la reprise. Instituer ce fordisme inverserait le processus systémique aberrant de la diminution des dépenses budgétaires commandé par les financiers et les agences de notation à leurs bottes. Cette piste et d’autres propositions, anti néolibérales, sont développées dans mon livre.

Ces mesures de base inverseraient le processus systémique de la circulation monétaire qui entraîne vers la déflation et l’asphyxie de l’économie. Cela suppose une volonté politique qui s’appuierait sur un Etat déterminé, un Etat très présent qui a été dénigré ces dernières années, sous l’influence des lobbys patronaux et bancaires, sous prétexte officiel de rétablir une économie rigoureuse moins fonctionnarisée (dépenses dites inutiles, ce qui est faux, comme l’a vu) et accélérer les suppressions de toute entrave au surdéveloppement des grandes entreprises, considérée comme seule source de développement alors qu’elles n’en sont que le moyen.

Officiellement 70 milliards d’euros sont déversés chaque année vers les entreprises ! Et prochainement 20 milliards prévus pour une soi-disant meilleure compétitivité des grandes entreprises. Il suffirait de basculer ces aides qui n’ont jamais prouvé leur efficacité, pour compenser les charges nouvelles des entreprises dues à ces augmentationsd'origine salariale. On pourrait taxer davantage les plus-values des grandes entreprises. Il faut tenir compte également du fait que l’augmentation des salaires génère des rentrées budgétaires par l’impôt sur les revenus, la TVA et autres taxes, sans compter les prélèvements sociaux également augmentés qui diminueraient le déficit de la Sécurité sociale.
 



50 réactions


  • spartacus spartacus 16 juillet 2013 13:34

    Le CNR a créé en France l’inégalité sociale de masse.


    De grâce apprenez a comparer avec tous les autres pays. Le CNR n’a d’intérêt que pour les fonctionnaires et les régimes spéciaux pour une raison majeure. Il n’en font pas partie. C’est de la retraite par taxation. 

    Le ministre de la fonction publique le déserteur Thorez a créé des distorsions en droit qui perdurent aujourd’hui. Régime spéciaux pour les uns régime général pourri pour les autres.
    Le ministre de l’énergie a créé lui aussi des droits sociaux discriminatoires.

    En comparant ce qui c’est fait aux USA et France on est surpris des avantages des américains en matière de droits sociaux.
    La retraite aux USA est justice, par répartition, publique et universelle, ce que le CNR n’a pas fait.
    O’ bama comme le salarié du privé ou le fonctionnaire ou l’indépendant cotise à la même caisse. 


    Si Keynes avait raison en quoi que ce soit, avec 57% du PIB de dépenses publique nous serions en plein emploi....
    Ce qui est dramatique c’est qu’encore aujourd’hui l’élite, l’école enseigne encore ces théories ubuesques.

    L’auteur est comme les autre il croit encore que l’état c’est dieu. Il a lu Keynes, il n’a pas lu Hayeck, « la route de la servitude ». De toute évidence c’est un fonctionnaire ou retraité de la fonction publique. 

    L’état, les systèmes de gestion collectifs agissent en fonction de celui qui a le pouvoir de gueuler le plus fort, pas en fonction de l’intérêt général. Pire ils sont déresponsabilisants.

    Le Keysianisme est la plus fourbe des théories. Elle a déja condamné nos enfants à des crises graves.
    Le Keysianisme résumé : vivez comme vous voulez en créant des dettes pour les générations futures. 

  • Papat 16 juillet 2013 14:17

    Bon article. Merci.


  • libertus 16 juillet 2013 14:54

    « Il suffirait donc d’augmenter de façon significative le SMIC, les salaires des petits fonctionnaires, et les petites retraites pour opérer une véritable relance »

    -> une relance du chômage, sans aucun doute. Vous avez toujours les mêmes recettes qui nient la réalité du monde. Le smic est déjà trop haut en France, c’est triste, mais c’est comme ça. L’état n’a pas les moyens de dépenser plus en payes de fonctionnaires, c’est triste, mais c’est comme ça. Le système de retraite est en déficit et n’est pas prêt d’être à l’équilibre tant que nous n’aurons pas un gouvernement qui dit la vérité sur ses vices et prend en charge leurs suppression, c’est triste mais c’est comme ça.

    Vous voulez de la croissance ? Que les salariés, retraités et toute la communauté en profite ? Enlevez les boulets que doivent trimballer les entreprises françaises. Je ne parle pas du cac40, ils savent très bien trouver leur bol d’oxygène à l’étranger, je parle de toutes les pme qui n’arrivent pas à grandir noyées par les contraintes administratives, les taxes, les syndicats déconnectés de la réalité du monde, les lois changeantes en permanence, ...

    Avant de partager de la richesse, il faut la créer, et pour ça nous devons retrouver de la compétitivité. La France croit qu’elle est la seule à ne pas devoir s’adapter au monde qui change, principalement parce qu’elle refuse de voir que le monde change.

    Notre système démocratique est resté au 20ème siècle, alors que les nouvelles technologies permettraient l’émergence d’une démocratie participative basée sur un vrai dialogue entre le peuple et ses élus.

    Notre système éducatif est resté au 20ème siècle, alors que les nouvelles technologies permettraient à chacun de se former à son rythme, en fonction de ses attraits, tout au long de sa vie.

    Notre système social est resté au 20ème siècle, alors que le revenu universel apporterait justice, efficacité et simplicité.

    Notre système économique est resté au 20ème siècle, alors que les nouvelles technologies permettraient à nos entreprises de rester compétitives face aux pays à bas salaires.

    Tout reste figé en France car nos élus n’ont aucune vision, ils ne peuvent donc pas la communiquer à tous les Français. Ils ne parlent que de crise, de sacrifices, de montée des extrêmes, enfin bref ils nous communiquent leurs cauchemars. Pourtant il est possible de rêver un monde meilleur.

    Oui, un monde qui accepte les nouvelles technologies dans son ensemble peut être meilleur, pour cela il suffit de comprendre que les emplois qui seront remplacés par des technologies libéreront simplement de nouvelles voies. Par exemple, vous pensez ne pas avoir les moyens de bien vous soigner ? Si les prix baissent, vous gagnerez du pouvoir d’achat, que vous pourrez utiliser pour mieux vous soigner, donc cela créera des emplois dans le milieu de la santé (de l’assistance à domicile au médecin). Le chômage n’est pas une fatalité, il est juste entretenu par les conservateurs.

    La vraie augmentation du pouvoir d’achat passe donc uniquement par la baisse des prix, donc par le fait de débarrasser le système de tout ce qui est un frein à ce qu’elle se réalise.

     


    • libertus 16 juillet 2013 15:57

      Toujours le même refus de voir la réalité en face, c’est triste pour vous d’être comme ça.


    • Robert GIL ROBERT GIL 16 juillet 2013 18:12

      libertus ce que tu preconise, se sont des reformes, et bien je suis d’accord avec toi...

      voir : http://2ccr.unblog.fr/2013/07/12/vive-les-reformes/


    • amiaplacidus amiaplacidus 16 juillet 2013 16:37

      Totalement faux cogno5 !

      Si vous donnez 50 € à 1000 smicards, il vont immédiatement les utiliser pour acheter un bien qui leur manque et ces 50000 € repartent dans le circuit économique. Et ce sera des produits de première nécessité, alimentation par exemple, c’est-à-dire souvent français..
      À contrario, si vous donnez 50000 € à un un nanti, il y a des fortes chances pour que la majorité de cet argent soit thésaurisé et stérilisé.

      Et si les produits sont étrangers, rappelez-vous (si vous en avez l’âge), dans les années 80-90, qui parlait de la mondialisation heureuse, de l’industrie comme étant une économie dépassée pour la France (il fallait tout miser sur la financiarisation) ? N’est.-ce pas justement les même libéraux qui sucent actuellement le peuple français ?


  • spartacus spartacus 16 juillet 2013 17:00
    Keynes expliqué aux enfants :
    Occuper les citoyens à creuser des trous la moitié de la journée et à les reboucher l’autre moitié.

     On peut même développer le travail d’équipe et la cohésion sociale en séparant la société en deux ; une moitié creuse, l’autre rebouche. 
    Évidemment, on n’aura rien produit, mais on expliquera qu(on a créé de la richesse puisque c’est dans le PIB....

    Et puis un jour, il faut payer les creuseur et boucheurs de trous....Mais les responsables des décisions sont morts et enterrés, il ne reste que la tombe de la dette....Comme il nous reste la dette cachée de la première génération qui n’a pas payé la répartition. 

    Keynes, le principe de la facture sur les générations suivantes.

  • Peretz1 Peretz1 16 juillet 2013 17:22

    Oui Amiaplacidius. C’est la technique du fordisme, mais ciblé. Augmenter les bas revenus feront tourner la machine sans se placer en épargne. Les banques rassurées pourront prêter plus facilement, etc. je rappelle que l’économie est fondée sur l’achat, donc sur ses moyens. Mettre le curseur des aides de l’Etat sur cette partie de la population aurait une efficacité autre que celle qui consiste à donner 70 milliards d’euros aux entreprises qui en font une aubaine, et ne créent pas plus d’emplois pour ça. On le voit depuis des dizaines d’années.


    • spartacus spartacus 16 juillet 2013 17:41

      On appelle « trappe à pauvreté » le phénomène social induit par cette politique, dus à des dispositifs d’assistance, ils cantonnent certaines populations dans une situation peu évolutive, compte tenu de la dégressivité des prestations et des aides.


      Si à chaque fois que vous travaillez, vous recevez une facture et à chaque fois que vous arrêtez de travailler, vous recevez une allocation, pourquoi voulez-vous travailler ?

    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2013 21:47

      Sparta,


       Bien sûr. Incontestable.
       Le goût d’entreprendre n’est seulement pas assez poussé en avant. 

  • antyreac 16 juillet 2013 18:28

    Il est facile de comprendre même si cela a été fait un peu partout dans le monde

    qu’ une société assisté joue perdant
    Le meilleur exemple 
    c’est l’échec cuisant des économies assisté des ex pays communistes

  • Peretz1 Peretz1 16 juillet 2013 21:02

    Il ne faut pas prendre l’effet pour la cause. L’Etat dit providence a accompagné l’évolution des pays Européens après la dernière guerre. Etat redistributif des richesses, qui de ce fait a prolongé l’activité économique. Si l’activité baisse, il ne faut pas s’en prendre à ceux qui de ce fait reçoivent moins. Il y a du dogmatisme néolibéral de mauvaise foi dans un tel discours. Salauds de pauvres... ? Ou tant mieux, car sans eux il n’y aurait pas de riches...


    • spartacus spartacus 17 juillet 2013 08:52
      Si l’activité baisse, c’est pas parce qu’il faut rembourser les dépenses de l’état providence ?
      Les déficits et et dettes abyssales de l’état providence ?
      Nous en sommes arrivé à 57% du PIB dans les mains de l’état et des dettes, vos certitudes ne sont pas ébranlées ?
      Il est ou le dogmatisme ? Celui qui ne voit pas les conséquence des politiques Keynésiennes ou celui qui dit que le Keysianisme est un leurre, qui reporte les problèmes à plus tard.

      Les Keynésiens souvent ne comprennent pas l’économie de marché et le principe et le raisonnement du consentement mutuel.
      Le marché libre est librement consenti. L’acheteur et le vendeur, acceptent en connaissance de cause l’acte de commerce. Le commerce libre est partagé également entre vendeur et acheteur.

      L’état lui impose le besoin ou la dépense par coercition. La répartition est « imposée », « forcée », contre nature.

      L’auteur voudrait donner aux pauvres. Il ignore la réalité. Seuls 33% des aides sociales sont réclamées en France par les ayants droits. 

      Par exemple TATA le constructeur Indien a créé la voiture la moins chère au monde, 1500€ pour le marché pauvre en Inde. Il en a vendu 2000 unité et peine pour en vendre. Il a appris la logique humaine, que les individus ne souhaitent pas être catégorisés.Personne ne veut une voiture pour pauvres, il veulent une voiture. 

      L’état providence n’est formidable que pour l’effet d’annonce étatique et les obligés de l’état. Mais en réalité l’état providence ne crée que des discriminations, une société de dépendance et des différences en droits.

      En suisse, la sécu est privée, vivent ils moins bien ?

  • Peretz1 Peretz1 17 juillet 2013 11:14

    à Spartacus. je réponds tout en sachant que c’est un dialogue de sourds. Ces arguments sont ultra connus. Ce sont ceux des monétariste anglo-saxons. Je ne vais chercher à convaincre les ultralibéraux, il y aurait trop à faire. L’économie réelle, rationnelle, est celle que je décris dans mon livre.Je ne ferai que me répeter : il ne faut pas prendre sans arrêt les conséquences pour les causes. La période économiquement favorable à tous a été keynésienne : les trente glorieuses. Ce n’est pas une coïncidence. Il est curieux de voir que les américains, et surtout les japonais se lancent dans une économie keynésienne.


    • spartacus spartacus 17 juillet 2013 15:57

      @Peretz

      Personne au monde ne se réclame de l’utra libéralisme. Vous savez bien que c’est un sophisme inventé pour dénigrer la doctrine libérale.

      Désolé mais la gloire que vous attribuez au Keysianisme sur les 30 glorieuses est fausse. 

      1-Les 30 glorieuses l’on été par le gain de productivité de l’énergie pas chère. Le pétrole pas cher. Passer de l’énergie du cheval au moteur à l’énergie de combustion ou électrique fait que d’un coup la productivité est multiplié par 10 ou 20.
      La fin de cette période est spécifiquement 1973. La hausse du pétrole. 

      2-Keynes pensait que le budget de l’État devait être contra-cyclique, déficitaire en période de crise, mais aussi équilibré et excédentaire en période d’expansion. Les 30 glorieuses curieusement n’ont pas été Keynésiennes, les déficits budgétaires ont commencés à cette époque. 


      Les tentatives depuis 1973 de s’en sortir par du Keysianisme et la relance par l’état n’ont jamais rien arrangé. Ces tentatives nous laissent 1500 milliards de dettes
      Cette politique Keynésienne qui ne marche pas nous a amené à 57% de déficit du PIB.

      Pendant les 30 glorieuses, la croissance de l’Allemagne de l’Ouest a été plus forte que celle de la France avec une influence de l’état limité. 

      Pour votre gouverne, même Keynes était conscient de la limite de sa doctrine. et qu’il ne fallait pas en abuser. Il avait intégré avant l’heure la courbe de Laffer.

      Dans une correspondance écrite, Keynes écrit ceci : « 25 percent taxation is about the limit of what is easily borne. »

      Traduction  : un taux d’imposition de 25% est la limite du supportable. 

      Votre exemple du Japon conforte la critique du Keysianisme, le résultat des politiques keynésiennes, outre une stagnation économique sans précédent, a été de faire passer la dette publique de 60 % au début des années 1990, à 130 % en 2001, et à environ 200 % de son produit intérieur brut en 2011.....

  • Peretz1 Peretz1 17 juillet 2013 17:01

    Vous semblez n’avoir rien compris au keynésianisme. Il s’est arrêté justement en 1973, suivi par la rigueur en 1983. Ne confondez pas inflation et dette. Hélas vous n’êtes pas le seul. Pour vous remetrtre les idées en place, je vous conseille vivement mon essai « En finir avec les crises et le chômage ».


    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2013 22:01

      Je crois que vous parlez de la même chose en croyant vous éloigner.

      73, ce n’est qu’une date.
      Tout système ne s’efface pas en un jour, mais suite aux dirigeants qui s’installent démocratiquement à la suite d’un basculement de l’histoire.
      Le Thatcherisme et le Reaganisme sont venus ensemble, presqu’un concours de circonstances, qui s’épaulaient l’un l’autre.
      Il faut un peu d’inflation. 
      Elle n’est d’ailleurs pas vraiment grave, elle suit seulement la même règle que l’amortissement du matériel qui suit à son tour son obsolescence.
       Ce qui est plus grave, c’est la stagflation. Car là, tout s’arrête. 
       Faire des dettes n’est pas un mal en soit. Pour acheter une maison par exemple.
       Cela change quand c’est à fond perdu. 
       Préparer la guerre en temps de paix, ne fait il pas partie des fonds perdus ?
       Une raison de plus pour rassembler les frais. 


  • Captain Marlo Pilou Camomille 17 juillet 2013 18:13

    Peretz,

    C’est justement pour en finir avec les politiques keynésiennes, que les économistes de l’ Ecole de Chicago ont inventé TINA, soudoyé les leader d’opinion pour qu’ils répètent inlassablement TINA, et qu’ils ont construit l’UE et l’euro, sans les peuples et contre les peuples.

    Aucun gouvernement européiste n’acceptera vos propositions. Il faut d’abord sortir de l’UE et de l’euro pour remettre en place ces politiques, ce que vous ne dites pas, c’est dommage !

    Deux références :
    *** « Les Evangélistes du Marché » de Keith Dixon qui explique ce que j’ai expliqué au début.

    *** La Charte de la Havane, après la 2e guerre mondiale, plus de 50 pays s’étaient mis d’accord pour un programme économique au service des peuples.
    Bien entendu, les USA ont refusé de signer la Charte, qui reste pour beaucoup une référence.


  • Peretz1 Peretz1 17 juillet 2013 20:33

    @ Pilou Camomille. Si je ne le dis pas ici, c’est que ce serait trop long. D’autres l’ont dit, et je l’ai dit ailleurs. je le développe surtout dans mon essai. Il est évident que pour revenir au keynésianisme, il faut avoir la maîtrise de sa monnaie. D’accord pour la Charte de la Havane qui est l’opposé de l’OMC dont les inconvénients sont connus. Bien entendu, rien ne sera possible sans les médias, j’en suis bien conscient. J’irai voir « les évangélistes du marché » Le fond du problème est la disparition du communisme qui a ouvert un boulevard au libéralisme. Mais Keynes, tout en étant libéral, avait une vision humaine de l’économie, c’est pourquoi il finira par revenir après les dégâts de l’ultralibéralisme.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 juillet 2013 21:01

    Bonjour Peretz1,

    L’argent qui produit de l’argent en dormant ... cela se fait, il faut le dire haut et fort, sur le dos des travailleurs et sur le dos de la classe moyenne qui contribue également voire de plus en plus fortement. Oui, il y un fort déséquilibre dans la répartition des riches fautes de la défaillance de nos hommes politiques qui ont permis au monde de la finance de prendre le contrôle sur le monde.

    Comment réaliser ce que vous proposez ... augmenter les smic, ... etc ?

    D’abord nous devons rien attendre des hommes politiques au pouvoir (présent et passé) bien au contraire.

    Si on veut que sa change, à nous de devenir actif.

    Tant qu’il n’y pas d’initiative populaire de très grande ampleur de la part de la population française avec le but de substituer les pouvoirs traditionnelles nous ne changerons rien.

    Enfin j’ai un tout petit espoir, qu’il y à dans le proche futur un mouvement politique qui émerge par exemple l’UPR partie politique qui c’est fixe pour objectif de rétablir une véritable république qui se caractérise par les mesures suivantes

    1. sortir de l’Europe et de l’Euro
    2. Redonner à la banque de France son pouvoir pour financer des projets d’état.
    3. restaurer les services publics (eau portable, autoroutes, la poste, etc.)
    4. Sortir de OTAN ( donc des griffes américaines)
    5. Un programme de réindustrialisation de la France avec la prise en compte des enjeux environnementales.
    6. La mise en place des mesures anti dumping pour protèger les travailleurs et leurs salaires.
    7. Une baisse importante des charges pour le PME’s
    8. Des mesures pour que les multinationales payent enfin leur taxes pour les produits et services proposé en France.
    etc.

    Excellent article !


    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2013 21:28

      « L’argent qui produit de l’argent en dormant »


      L’agent ne dort jamais, il produit en permanence..
      Si ce n’est vous, c’est quelqu’un d’autre. La preuve.

    • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 juillet 2013 21:50

      Bonjour L’enfoiré,

      « L’argent qui produit de l’argent en dormant »

      Mon interprétation de cette vérité est la suivante :

      Il suffit de placer son argent en bourse ou sur un investissement qui rapporte, et pendant que la personne à qui appartient cet argent dort, d’autres gens travaillent, des gens qui sont privée des fruits de leur travail, argent qui revient au dorment (en clair les riches) !

      Une scène peut-être filmé par divers d’angles ... Ici on parle de l’angle donc l’auteur à fixe la camera et les projecteurs.


    • libertus 17 juillet 2013 23:29

      « Il suffit de placer son argent en bourse ou sur un investissement qui rapporte »

      -> et s’ils n’étaient pas la pour placer leur argent, ceux qui ont besoin de cet argent pour développer leur entreprise, ils feraient comment ?

      « des gens qui sont privée des fruits de leur travail »

      -> ah je croyais qu’ils touchaient un salaire pour récompenser le fruit de leur travail.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 18 juillet 2013 05:07

      Bonjour libertus,

      « et s’ils n’étaient pas la pour placer leur argent, ceux qui ont besoin de cet argent pour développer leur entreprise, ils feraient comment ? »

      Arrêtez, je vais commencer à pleureur ... smiley

      Si l’argent n’était pas « volé » au travailleurs au part avant il sera reste dans leurs poches voire dans la poche de gens qui gèrent les PME’s !

      Rappelez vous comment les premières fortunes ont été crée, avec l’esclavage et se système d’esclavage se poursuit de nos jours avec la différence qu’il n’y plus de « chaines visibles ».

      Je vous prend par votre barbichette avec l’exemple suivant :

      Avant le 3 Janvier 1973 la banque de France prêtait de l’argent à l’état français à un taux de 0% ou à des taux très modestes. Le comptes de l’état étaient en équilibre.

      Puis arrivera la loi du 3 janvier 1973 qui obligé l’état français d’emprunter de l’argent (pour les financements publiques) à de banques privées qui prêtent à des taux élevées... 4% voire 5% voire plus de pourcent... et depuis l’état français c’est commencé à s’endetter de plus en plus, d’année en année et aujourd’hui nous nous retrouverons avec une dette publique de presque 1.900 milliards d’Euros. Croyez vous sérieusement qu’on doit encore remercier les banques privées, voire les fonds d’investissement privées pour avoir prête de l’argent à l’état français à des taux abusives ?

      Franchement c’est une honte comme on continu à exploiter les travailleurs de nos jours ... les intérêts de la dette publique sont payé encore et toujours par les travailleurs par des prélèvements à travers des impôts divers (essentiellement par l’impôt sur les salaires) (il y à une excellente vidéo avec Etienne Chourad qui l’explique fortement bien) , impôts donc les riches savent déjouer grâce à leur trousses d’outils magiques, les niches fiscales !!!

      «  ah je croyais qu’ils touchaient un salaire pour récompenser le fruit de leur travail. »

      OUI, un salaire de misère pour une très grande partie des de travailleurs. Ce sont les chaines invisibles de l’esclavage donc je parlais au part avant.

      Il y à une très grande différence entre les gens qui décident eu même de la hauteur de leur propre salaire et celui des travailleurs aux quels on impose les bas salaires, des salaires de misère !

      En fait il y une double voire triple exploitation des travailleurs :

      1. Celle par le revenue minimaliste : en France c’est le SMIC
      2. Puis il y à exploitation par l’imposition, donc les travailleurs ne peuvent pas négocier les taux, qui à un impact bien plus important sur les travailleurs ayant un petit salaire. Les riches ont, cerise sur le gâteaux, une grande panoplie de niches fiscales ... voire évasion fiscale (paradis fiscaux)
      3. les intérêts de la dette publique (55 milliards d’euros / ans) sont supporte par les travailleurs . Les intérêts sont récupéré par des gens qui gagnent de argent qui produit de l’argent en dormant !!!

      Les riches sont d’ailleurs de plus en plus riches, due au système d’esclavage qui se poursuit de nos jours avec les chaines invisibles, et les pauvres sont de plus en plus pauvres et toujours plus nombreux.

      Grosso modo, les 20 % des Français les moins riches ont vu leur niveau de vie amputé de 400 euros entre 1990 et 2010.
      source

      L’écart des renumérotations est de plus en plus importante, donc rien ne vaut mieux qu’un un bon exemple :

      * Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, gagne 9 240 809 euros annuels, soit 572 smic par mois (à 1 344 euros brut par mois) ;

      * Nordine Hachémi, PDG de Séchilienne-Sidec, gagne 4 322 210 euros annuels, soit 267 smic par mois ;

      * Robert Dupont, PDG d’une PME de moins de vingt salariés, gagne 48 000 euros annuels soit trois smic par mois.

      * Madame Dupont, caissière dans un supermarché, gagne 16.128 € / mois (à 1 344 euros brut par mois) « et encore ! »

      puis cette histoire est pas mal non plus :

      Nîmes Julie, 5 ans d’expérience, gagnera 75 % du smic


    • libertus 18 juillet 2013 09:02

      « Si l’argent n’était pas « volé » au travailleurs au part avant »

      -> je ne comprend pas. Soit il est volé, et c’est à la justice de faire quelque chose, soit il n’est pas volé, et il faut bien que cet argent soit utilisé.

      Soit le travailleur se « sent » volé, et dans ce cas pourquoi reste il dans cette entreprise, soit il ne se sent pas volé, et donc qui êtes vous pour accuser d’un vol sans vicitime ?

      « Avant le 3 Janvier 1973 la banque de France prêtait de l’argent à l’état français à un taux de 0% ou à des taux très modestes »

      -> l’argent n’est pas la richesse, l’argent est une mesure de la richesse. Quand l’état crée de l’argent, sans contrôle, il fini toujours pas en créer de manière totalement dé corrélée de la richesse, cela fini en inflation, cela fini par ruiner le peuple. Est-ce vraiment cela que vous souhaitez ?

      « prête de l’argent à l’état français à des taux abusives »

      -> la encore, vous décrétez que c’est abusif, sans essayer de comprendre comment est fixé ce taux, et pourquoi il y a un taux. SI l’état français est surendetté, c’est parce qu’il a toujours utilisé l’emprunt pour acheter des voix, ce n’est pas parce qu’il a du payer des intérêts. S’il avait eu une gestion saine, d’endettement en période de crise, mais de remboursement en période de croissance, il ne serait pas endetté.

      « celui des travailleurs aux quels on impose les bas salaires »

      -> Supposons que je sois un producteur de glaces artisanales. Je vend des très bonnes glaces, mes clients adorent, je peux donc augmenter mes tarifs. Je vend des glaces sans aucun goût, mes clients détestent, je ne vend plus de glace. C’est pareil pour les salariés, leur salaire est fixé par rapport à la valeur du travail qu’ils fournissent. S’ils font du bon travail et estiment être mal payés, il peuvent partir ailleurs, les salariés performants n’ont jamais de problème pour trouver du boulot. S’ils font un travail médiocre, il ne peuvent pas s’estimer « sous payés ».

      « Celle par le revenue minimaliste : en France c’est le SMIC »

      -> tout a fait, l’existence d’un smic mal calibré est un frein a l’embauche de certaines catégories de personnes.

      ’Puis il y à exploitation par l’imposition« 

      -> tout a fait d’accord aussi. Diminuons le poids de l’état pour diminuer le poids des impôts.

       »Les riches sont d’ailleurs de plus en plus riches« 

      -> la encore, vous confondez richesse virtuelle et richesse réelle. Si vous dites »la valorisation des entreprises ou des biens immobiliers qu’ils détiennent a augmenté de valeur théorique", nous sommes d’accord. Mais ce sont des valeurs qui peuvent aussi tomber très bas très vite (voyez la famille Peugeot). Bizarrement, quand les riches deviennent moins riches, leurs salariés deviennent chômeurs, et pourtant vous voulez qu’ils deviennent moins riches. On appelle ça scier la branche sur laquelle on est assis.

       


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juillet 2013 12:18

      Bonjour eau-de-source,


      « Il suffit de placer son argent en bourse ou sur un investissement qui rapporte, et pendant que la personne à qui appartient cet argent dort, d’autres gens travaillent, des gens qui sont privée des fruits de leur travail, argent qui revient au dorment (en clair les riches) ! »

      Je n’ai absolument pas dit qu’il faut être pauvre, bête et malvoyant pour qu’un investissement rapporte. A quoi sert la Bourse (même si elle a été détournée de ses objectifs) ?
      Je l’ai écrit, il y a longtemps. Cela s’appelait « Spéculons en paix »’.
      Une époque où il y avait de petits groupes qui se réunissaient pour discuter des opportunités dans un esprit de gain des deux parties. Aujourd’hui, cela n’existe quasiment plus. C’est du trading dans la journée avec aucune vue à long terme, ou on vise aussi bien à la chute qu’au succès d’une entreprise pour gagner.


  • Peretz1 Peretz1 17 juillet 2013 21:08

    @ Eau du robinet. Merci. Bien entendu mes propositions sont encore utopiques, dans le sens qu’elles sont prématurées. Mais la logique finit toujours par l’emporter. Vous avez parfaitement raison de dire qu’il faut une volonté politique forte capable d’imposer ces vérités. Le fameux mur d’argent ne se laisse pas faire. Peut-être l’UPR s’imposera ?


  • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2013 21:24

    Bonsoir Peretz1,


     J’en connais un qui ne sera pas content de votre article. smiley
     Je me réserve le lien qui paraîtra chez moi. smiley 

  • spartacus spartacus 17 juillet 2013 22:41

    @Peretz

    Les faits sont là :
    1973 élection de Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac premier ministre Politique de relance Keynésienne pour redémarrer l’économie : 5 milliards de francs pour les personnes âgées et les familles, 13 milliards pour les routes, les ports et le TGV, 5 milliards pour la restructuration de l’industrie et aussi augmentation du SMIC et des salaires… 
    La suite, on la connaît : le nombre de chômeurs passe de 500 000 à 1 400 000 entre 1974 et 1979 et le taux d’investissement des entreprises plonge....

    1981 les socialistes qui donnent le coup de grâce. Trois dévaluations du franc, hausse de l’inflation, explosion de la pauvreté.Le taux d’emploi passe de 66,7% à 60,9% entre 1980 et 1987. 
    Pendant ce temps, Thatcher et Reagan font les réformes nécessaires et leurs pays respectifs décollent. La Grande-Bretagne dépassera la France en termes de PIB...
    Avec des dépenses publiques à 56,6% du PIB, l’économie est catastrophique. On a continué avec les mêmes remèdes paléo-keynésiens pour aboutir aux mêmes résultats....

    Et pourtant, on connaît les solutions, plus de libertés pour les entreprises, moins d’État et de réglementations....

    D’échecs en échecs, les dogmatiques tous abreuvé par l’état n’ont de connaissance unique de l’économie de marché Keynes. 
    Livre pour livre lisez Hayec...

  • benyx benyx 17 juillet 2013 23:18

    Bonjour,

    Bon article, mais le problème d’une politique Keynésienne c’est la parfaite maîtrise des marchés et de la monnaie. Dans la situation actuelle, on pourrait contrôler la BCE et réguler les imports/exports sur la zone Euro. Hors, la situation politique en Europe est insolvable par manque de démocratie et d’unité des peuples. C’est très certainement le but recherché par Washington. Vient se rajouter la donne énergétique qui pour le moment n’est pas vraiment favorable à l’Europe, trop peu de pays producteurs. Je crois qu’effectivement une politique keynésienne peut sortir l’Europe et le monde de la crise mais sa mise en place semble pour le moment hautement improbable. Le scénario le plus prévisible c’est la continuité de l’enfoncement dans la crise des grands blocs, Chine comprise. Peut-être l’Amérique du sud évitera le plongeon car il ont un système plus démocratique et des ressources énergétiques qui les rendent indépendant (enfin si l’oncle Sam ne met pas le bazar !).


  • Peretz1 Peretz1 17 juillet 2013 23:19

    @ spartacus. En pleine mauvaise foi : "

    Et pourtant, on connaît les solutions, plus de libertés pour les entreprises, moins d’État et de réglementations....
    C’est exactement ce que nos gouvernements font depuis trente ans : aider les entreprises, moins d’Etat (privatisations de Jospin), blocage du SMIC depuis des lustres, diminutions des prestations etc... et on voit le résultat . Ou alors on n’est pas sur la même planète. Tous vos arguments sont faux. A toutes fins utiles, je vous ferai remarquer que pour que des investissements, et liquidités destinées à une relance quelconque aient la moindre efficacité, il faut les faire en quantité suffisante, et surtout à temps. Sinon ce sont des coups d’épée dans l’eau. Bien sûr Hayek...Et l’erreur monstrueuse depuis Giscard : l’aide aux entreprises transformée en aubaine. Ce n’est pas là qu’il faut agir, mais sur le pouvoir d’achat des classes défavorisées. Nos dirigeants enarques et autres se plantent depuis toujours en cajolant les entreprises...qui créent des emplois parait-il. Voilà la réalité et la simple logique. Mais qu’est-ce qu’on leur apprend ?

    • libertus 17 juillet 2013 23:37

      « qui créent des emplois parait-il »

      -> c’est bizarre, en Suisse, il y a moins d’état et pourtant ils sont mieux protégés que nous, par de plans de relance et pourtant de la croissance, pas de politique industrielle gouvernementale et pourtant une industrie plus forte que la notre, ils ne prennent pas l’argent des riches et pourtant ils ont un meilleur pouvoir d’achat de la population en général et le plein emploi. Quel est leur secret pour avoir tout faux et pourtant s’en sortir mieux que nous ?

       


  • benyx benyx 17 juillet 2013 23:45

    @ libertus

    « c’est bizarre, en Suisse, il y a moins d’état et pourtant ils sont mieux protégés que nous... »

    Eh oui, ça s’appelle un paradis fiscal, mais ça n’a qu’un temps !


    • libertus 18 juillet 2013 09:08

      Si être un paradis fiscal est la solution, pourquoi plongeons nous toujours plus dans l’enfer fiscal en France ?

       

       


    • escartefigue 18 juillet 2013 09:26

      Nous plongeons dans l’ enfer fiscal en France à cause d’ une idéologie de 

      neu-neus . 

      On préfère que ce soient d’ autres pays qui placent l’ argent des riches .

      On est du niveau maternelle en politique ici .

  • chmoll chmoll 18 juillet 2013 07:09

    déserre l’étau des taxes pour les entreprises
    donne du pouvoir d’achat et ça iras mieux j’pense

    mais si ils préfère remplir leurs propres caisses ,radars, impots ,ect
    ben vive le rutabaga


  • fredleborgne fredleborgne 18 juillet 2013 07:46

    Article évident jusqu’à la redite, et la réponse classique des opposants.
    On pourrait se demander pourquoi les banquiers voudraient de la pauvreté, qui ne créé rien et fout en l’air le système même si elle enrichit une petite catégorie.
    Mais en fait, on le sait : il faut tuer l’Europe et prendre pied sur de nouveaux marchés.
    Notre système n’est malheureusement pas encore assez pauvre pour exploser. Il y a trop de gens qui gagne pas grand chose et qui on peur de perdre en faisant la grève, tandis que les pauvres finalement s’accommodent des aides en vivant au jour le jour au lieu de se révolter. De plus, les aides ont pour intérêt d’affaiblir l’Etat, ce qui fait bien plaisir à ceux qui pressent le citron et actionnent la pompe à fric.
    Cela se paiera un jour, et le mieux, puisque toute révolte est tuée dans l’oeuf, c’est de témoigner encore et encore sur le net de ce monde pourri, peut-être en bousculant l’éthique et en parlant de traitres au sujets des politocards, de vautours au niveau des financiers, et bien sûr de fomenter des révoltes pour exciter les antennes de la NSA


  • Peretz1 Peretz1 18 juillet 2013 08:30

    Je rappelle que Keynes était un libéral. Il n’était pas contre l’entreprise, donc pas pour nationaliser les moyens de production, ce qui l’opposait à Marx. Ce qu’il préconisait c’était une Economie humaine, et les moyens d’y parvenir. Actuellement le système, puisqu’il s’agit bien d’un système libéral, arrive au bout de ses contradictions, parce qu’il n’est pas contrôlé comme il l’estimait possible. Si certains pays ont moins de problèmes que nous c’est simplement parce qu’ils sont assez riches et qu’ils savent mieux répartir leur richesses. Reste à savoir d’où vient leur richesses, si ce n’est pas simplement parce que, par le phénomène des vases communicants ils on su les prendre chez les autres. Tout vient de l’existence de la monnaie qui a un côté diabolique, utile et néfaste à la fois.


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juillet 2013 11:38

      «  Si certains pays ont moins de problèmes que nous c’est simplement parce qu’ils sont assez riches et qu’ils savent mieux répartir leur richesses. »


      Exact. Une meilleure gestion comptable du débit et crédit et de meilleures attributions au cash flow récupéré par le bénéfice sur les transactions.
      Les flux financiers sont toujours des vases communicants dans un esprit de compétition. Ecraser l’autre pour mieux vivre et parfois survivre. Le monétarisme est un système vaudou.

    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juillet 2013 11:58

      Keynes a été étudié par Gilles Dostaler dans le contexte de l’époque après une biographie de Roy Harrod en tant qu’ami et collaborateur.

      Keynes se définit en 1938 comme un immoraliste qui, donc, ne veut imposer aucune norme morale, mais en fonction d’une éthique personnelle.
      En 1920, l’économie n’arrive qu’en dernière place après les questions sexuelles qu’il considérait comme moyenâgeuses. 
      Non-conventionnel ? Finir à la chambre des lords, riche ...
      Fasciné par les statistiques mais pas pour prédire l’avenir.
      Croyant au progrès dont les capacités sont réservés qu’à une élite technocratique capable de retourner les rapports de force politiques.
      Il a été l’ami de Hayek.
      Il a construit sa légende en quelques sortes. 

  • Peretz1 Peretz1 18 juillet 2013 12:04

    @ L’enfoiré L’essai dont je parle est basé sur une analyse des systèmes d’information de la macroéconomie. Vision que n’ont pas les économistes professionnels ce qui me parait plus viable. Qui a dit (Clémenceau ?) que la guerre est une affaire trop sérieuse pour être confiée aux généraux. On se comprend comme ancien informaticien ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 juillet 2013 12:48

      Bien sûr, qu’on se comprend, Peretz1.

      En tant qu’anciens collègues de conception numérique.
      Je n’ai pas manqué d’écrire un livre (électronique et non papier) sur la question et sur cette conception très spéciale d’aborder les problèmes. Le titre « La Grande Gaufre ». 
      La rupture numérique, je la connais depuis 40 ans. Presque tout connu dans le domaine avec un esprit très binaire, qui ne voit qu’un input avec lequel il faut arriver à un output par la technique la plus efficace, la moins coûteuse possible.
      Me suis-je bien fait comprendre, aussi ?
       smiley


  • Peretz1 Peretz1 18 juillet 2013 12:12

    @ spartacus " L’acheteur et le vendeur, acceptent en connaissance de cause l’acte de commerce. Le commerce libre est partagé également entre vendeur et acheteur." L’exemple parfait d’un sophisme. Je préfère ne pas commenter en espéranrt qu’un jour vous comprendrez ce qu’est le commerce.


  • Peretz1 Peretz1 18 juillet 2013 15:05

    @ L’enfoiré. OK. Toutefois j’ai orienté mon analyse macroéconomique sur les systèmes d’informations. Ce qui donne un modèle utilisable par tout dirigeant qui chercherait la croissance. Hélas on n’apprend pas ça ni à l’ENA, ni à Sciences po, ni à HEC. Il ne connaissent que TINA, malgré ce qu’a dit Adam Smith, qu’un pays ne se gérait pas comme un ménage.


  • Christian Hivert Christian Hivert 31 juillet 2013 19:25

    c’est tellement vrai depuis les années 80, que je vous propose de découvrir

    aujourd’hui, publié aux éditions Hélène Jacob, un livre socialement engagé, “Reine” premier tome d’une série de sept titres (Les Chevaliers Ivres) qui couvriront toute la période allant des années 80 jusqu’à aujourd’hui, en France, les récits étant contés du point de vue de personnages réprouvés et/ou marginaux.

    Livre classé au top cent des nouveautés littérature d’Amazon ( http://www.amazon.fr/gp/new-releases/books/301132/ref=zg_mg_tab_t_bsnr#2 )

    Dans les années quatre vingt du siècle passé à Paris, avant son embellissement petit bourgeois et l’expulsion des dernières vagues de prolétaires pauvres, au milieu des punks et des autonomes squatteurs, les chevaliers de Reine sont ivres de révoltes, de gloire parfois, de désespoir souvent.

    La vie leur échappe et ils en perdent un peu en courant. Reine et Arthur son amoureux aventureux prennent deux chemins différents mais parallèles. Leurs illusions, l’un en un monde meilleur et plus juste, la lutte jusqu’à la victoire, l’autre dans une liberté possible, jouir sans entraves, se jouent d’eux à chaque détour.

    Et tous les chevaliers des trottoirs parisiens arpentés et des squats en lutte sont ivres, résolument ivres et en dérive. Les Gens Bons de Paris s’en prennent plein la tranche et n’en reviennent pas. Tous ces pauvres s’agitent et manifestent, non mais gare, ils veulent les mêmes droits que les Gens Bons n’auront plus.

    Il va falloir encadrer sévèrement tout cela, il faut une association et un responsable aux ordres.

    Christian Hivert

    A télécharger et en impression à la demande !

    http://www.amazon.fr/gp/product/B00DK8YSZC?ref=

    • Christian Hivert Christian Hivert 10 avril 2015 13:40

      @Christian Hivert le livre « Reine » n’existe plus le contrat est rompu pour cause d’incompétence éditoriale depuis septembre 2014


Réagir