vendredi 22 avril 2016 - par Renaud Bouchard

E. Macron ou la naissance de la « Social-Finance »

Si le concept existe bien en langue anglaise pour désigner une politique de financement à vocation sociale, le néologisme de "Social-Finance" que nous forgeons ici désigne tout autre chose, de bien spécifiquement Français, dont E. Macron pourrait bien être l'initiateur comme le nouvel acteur. Après tout, on parlait bien jusqu'alors de "social-traître", n'est-ce pas ?

JPEG Voilà en effet un « banquier-socialiste », un de ces oxymores dont la vie économique et politique de notre pays a le secret, qui incarne le type parfait de l'acteur en apparence à contre-emploi qui risque fort de brouiller un jeu de cartes déjà rendu passablement compliqué.

 

I- Un double symbole :

La petite épicerie politique est depuis quelques semaines bouleversée dans ses calculs de « gagne-petit » par l'irruption de deux nouveaux paramètres dont elle ne sait que faire et qui la paralysent :

- L'entrée par effraction dans le paysage délabré de la « socialie » d'un très probable nouveau candidat dans la course présidentielle plutôt que dans la « candidature à la candidature » avec le marécage des « Primaires », pseudo-investiture destinée dans l'esprit de leurs auteurs à se partager les places en vue de concourir entre soi à la magistrature suprême.

- La diagonale du Fou avec l'arrivée météoritique de celui que l'on n'attendait pas et qui, usant de son CV (ENA, Inspection des Finances, banquier d'affaires chez Rothschild & Cie, secrétaire général adjoint de la présidence de la République), comme de sa situation actuelle et assez exceptionnelle de très jeune « ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique » depuis le 27 août 2014, a parfaitement compris l'intérêt de la « jouer perso » en grillant ses deux patrons :

- le premier, M.F. Hollande, ci-devant président de la République déligitimé à un point tel qu'il n'occupe encore sa fonction que parce que le temps d'y mettre fin n'est pas encore constitutionnellement écoulé ;

- le deuxième, M.E. Valls, Premier ministre prisonnier de son statut comme de sa fonction de chef du gouvernement qui lui interdisent de bouger le moindre petit doigt dans l'hypothèse d'une éventuelle candidature à cette même élection présidentielle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron#Ministre_de_l.27.C3.89conomie.2C_de_l.27Industrie_et_du_Num.C3.A9rique

Plus rien ne sera donc désormais comme avant et il n'est pas sûr que face à une redistribution des cartes ainsi qu'à un changement des règles aussi brusque les baronnies politiques soient en mesure de s'adapter ou de réagir pour simplement assurer leur survie.

 

II- Une situation et un état des lieux complexes :

A bien y regarder, on pourrait penser que M. E. Macron bénéficie d'un alignement des planètes plutôt favorable. Il faut dire à sa décharge ou à son avantage - selon le point de vue que l'on privilégiera -, qu'au regard du marécage dans lequel patauge l'action gouvernementale de la majorité politique à laquelle il est supposé appartenir et face à une opposition qui découvre dans le jeune ministre de l'Economie un personnage qui a tout l'air d'un transfuge qui se serait trompé de camp, plus personne ne sait comment agir ou réagir.

A droite, ou ce qu'il en reste, la cohorte des « candidats » n'en finit pas de s'allonger avec en dernier lieu celle de Rama Yade dont plus personne ne se souvient, le favori du jour étant paraît-il A. Juppé, talonné par B. Lemaire, les autres « challengers » se racontant des histoires entre contes de fée et rêves éveillés, la plupart ayant comme dénominateur commun de traîner par devers eux de nombreuses « casseroles » sans que cela les gêne outre-mesure.

A gauche, entre fidélité aux vieilles idéologies rassies, haines partisanes recuites et tentatives de rafistoler un navire qui fait eau de toute part (« La belle alliance » de Cambadélis), la garde rapprochée du parti dit socialiste des conseillers du Chef de l'Etat et du Premier ministre fait peu à peu défection (Barberis, Boone, Dessillons, conseillers aux affaires financières, économiques, industrielles) et s'apprête à l'issue d'un pantouflage stratégiquement prémédité à rejoindre les positions de repli autrement plus rassurantes et rémunératrices que leur offre la finance privée chez Amundi, Axa et BNP Paribas....

https://fr.news.yahoo.com/conseillers-dhollande-valls-d%C3%A9missionnent-rejoindre-finance-121331410.html

L'engagement au service de l'Etat a donc fait long feu et, forts de ce marche-pied qu'aura constitué pour eux le Service Public, les rats quittent un navire présidentiel et gouvernemental à la dérive en prise avec des questions nationales ineptes (les ZAD/Cour des Miracles des NuitDebout), dangereuses (les menaces attendues de nouveaux attentats terroristes islamistes), non gérées (l'invasion migratoire de « réfugiés-clandestins-demandeurs d'asile ») , éludées (les prémisses de guerre ethnique, religieuse et civile nourries d'un « vivre ensemble » fracassé par le déni de réalité), ingérables (la situation économique et financière du chômage et de la dette tant nationale qu'européenne) dans la situation et avec la formation politique actuelles.

 

III- Une ouverture nourrie d'interrogations :

 

Ayant déjà énoncé les termes de sa doctrine, mesuré les retards et pesanteurs idéologiques de sa famille politique («  On ne peut plus présenter la gauche comme l’extension infinie des droits. […] L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est. Il nous manque des outils – il faut le reconnaître. La gauche n’a pas assez repensé ses objets. [...] Ce qu’on appelle de manière un peu vieillotte le « socialisme de l’offre », c’est faire attention à la répartition de la charge entre les différents acteurs de l’économie. […] Ce « socialisme de l’offre » suppose donc de revisiter un des réflexes de la gauche, selon lequel l’entreprise est le lieu de la lutte des classes et d’un désalignement profond d’intérêts. […] La gauche moderne est celle qui donne la possibilité aux individus de faire face, même aux coups durs. Elle ne peut plus raisonner en termes de statuts. La société statutaire où tout sera prévu va inexorablement disparaître. » Lénaïg Bredoux, « Emmanuel Macron : la gauche classique est une “étoile morte” » [archive], Mediapart, 27 août 2014.), il n'est donc pas surprenant qu'après avoir considéré la gauche (qu'elle soit « classique » ou non) comme une « étoile morte », E. Macron s'en soit en réalité détaché jusqu'à franchir le Rubicon et fonder le 06 avril 2016 son propre mouvement politique baptisé « En Marche ! ».

http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/06/en-marche-emmanuel-macron-nouveau-parti-politique_n_9626420.html?utm_hp_ref=france

Voulu comme « transpartisan » ("Il ne sera pas à droite, pas à gauche"), le nouveau mouvement vient donc piétiner les plate-bandes des « vieux partis » institutionnels qu'il rend obsolètes.

En déclarant "Je suis d'un gouvernement de gauche. J'assume totalement mais je veux travailler avec des gens qui se sentent à droite", E. Macron n'a plus qu'à pousser le piston de la seringue qu'il a plantée dans un corps politique moribond en usant de la nouvelle identité et du nouvel instrument qu'il s'est forgé : la « Social-Finance », cette variété sociale-libérale pour qui la Finance est tout... sauf un ennemi.

La Créature Macron ayant échappé à ses deux maîtres officiels (MM. Hollande et Valls, ses deux maîtres officieux étant MM. Jouyet et Attali), réussira-t-elle pour autant à croître et prospérer face à une Droite qui voit surgir dans son paysage et son imaginaire politiques un candidat qui affiche clairement son intention de l'éliminer en privilégiant économie et finance au détriment du bon vieux clivage idéologique droite-gauche franchouillard dont lui comme l'Europe dont il se réclame n'ont que faire ?

La question attend sa réponse : quel avenir pour la « Social Finance » ?



11 réactions


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 avril 2016 09:49

      @M de Sourcessure
      Merci beaucoup pour ce lien très explicite : « Macron star au MEDEF et épouvantail au PS ».
      Tout est dit. Attendons la suite qui ne devrait pas tarder car il devient urgent de clouer le cercueil économique avant ces élections qui peuvent virer au « n’importe quoi ».

      http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0XG2DL?sp=true

      PARIS (Reuters) - La France a menacé mardi de bloquer les négociations entre l’Union européenne et les Etats-Unis pour conclure un traité de libre-échange transatlantique (Tafta) si des progrès significatifs ne sont pas réalisés dans les mois qui viennent.

      "J’ai indiqué en septembre dernier que si les choses n’avançaient pas, il fallait envisager l’arrêt des négociations. Cette option est toujours sur la table, très clairement", a déclaré à Reuters le ministre du Commerce extérieur, Matthias Fekl, en marge d’un colloque du Medef sur ce dossier.

      "La France n’acceptera pas d’accord au rabais, ce qui compte dans un accord c’est le fond, ce n’est pas de conclure à tout prix avant telle ou telle échéance électorale américaine", a-t-il ajouté alors que s’ouvre la semaine prochaine à New York le 13e round d’une négociation que la Commission européenne et Barack Obama espèrent conclure avant la fin du mandat du président américain en novembre 2016.

      "On sent bien que certains veulent à tout prix conclure avant les échéances américaines, ce n’est pas l’approche française", a-t-il poursuivi sans citer de pays.

      Ses propos font écho à ceux prononcés jeudi dernier sur France 2 par François Hollande, président d’une France qui a toujours été méfiante vis-à-vis des traités de libre-échange.

      « La France peut toujours dire non », avait-il assuré. "La France, elle a fixé ses conditions, la France elle a dit s’il n’y a pas de réciprocité, s’il n’y a pas de transparence, si pour les agriculteurs il y a un danger, si on n’a pas accès aux marchés publics et si en revanche les Etats-Unis peuvent avoir accès à tout ce que l’on fait ici, je ne l’accepterai pas."

      Outre la syntaxe hasardeuse du chef de l’Etat, on voit d’ici le crédit qu’il faut apporter à ses affirmatons qu’il n’hésitera pas à renier.

      « BEAUCOUP A FAIRE »

      La conclusion d’un accord considéré par la gauche de la gauche comme un risque pour l’agriculture française et un cheval de Troie pour les OGM et le boeuf aux hormones américains est politiquement délicate en France à un an de la présidentielle.

      "Il y a des gens qui sont contre un traité de libre-échange avec les Etats-Unis parce que c’est libre, parce que c’est du commerce et parce que ce sont les Etats-Unis", souligne un responsable européen de haut rang.

      En Allemagne et en Autriche, la contestation du traité est également très vive, même si la chancelière Angela Merkel s’est engagée à fond pour la conclusion de l’accord.

      "Nous essayons de tout faire pour intensifier les contacts, les négociations, les discussions quotidiennes avec les Américains pour voir s’il est possible de conclure avant la fin du mandat Obama", a dit mardi la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, lors du colloque au Medef.

      « C’est possible mais il reste beaucoup à faire », a-t-elle ajouté en faisant référence notamment au respect des indications géographiques protégées européennes pour les produits alimentaires et à l’ouverture des marchés publics américains.

      Les négociateurs européens estiment avoir réglé tous les points qui pouvaient être négatifs pour les Européens et soulignent, pour illustrer leurs dires, que la Chambre américaine de commerce et les candidats à la primaire présidentielle américaine sont critiques envers le projet.

      Les normes, par exemple au niveau environnemental, seront au moins équivalentes à celles de l’UE et tout ce qui est déjà interdit de commercialisation dans l’Union européenne, comme le boeuf américain aux hormones ou certains OGM, le restera.

      Rien n’obligera à privatiser les services publics, et le mécanisme de règlement des différends imaginé au début de la négociation a été totalement modifié devant les craintes exprimées, notamment en France et en Allemagne.

      COUR D’ARBITRAGE PERMANENTE

      Si, à l’origine, les tribunaux américains et européens devaient être dépossédés de leur pouvoir en faveur d’un arbitrage privé, désormais il est envisagé que des juges des deux parties siègent dans une cour d’arbitrage permanente, a déclaré Cecilia Malmström.

      « Tout est discuté avec les Etats membres. Il n’y a pas de surprise », dit le responsable européen qui rappelle que la Commission négocie au nom de l’UE sur la base d’un mandat unanime des 28 Etats membres et du Parlement européen réaffirmé au plus haut niveau par les dirigeants des Vingt-Huit.

      En cas de blocage par un pays de l’UE, par exemple la France, les conséquences pourraient être importantes.

      Le couple franco-allemand risque de se déchirer, Angela Merkel devant réaffirmer dimanche prochain à Hanovre, lors d’un sommet avec Barack Obama, son soutien au projet.

      Les Etats-Unis sont en effet devenus en 2015 la première destination pour les exportations allemandes, supplantant la France pour la première fois depuis 1961 grâce à la reprise américaine et à la faiblesse de l’euro par rapport au dollar.

      Un accord doperait encore ces perspectives, puisque les droits de douanes américains seraient abaissés et les procédures simplifiées — un seul « crash test » pour les automobiles serait par exemple valable pour vendre sur le marché américain, sans devoir refaire tout le cheminement coûteux.

      Le Medef estime qu’il s’agit d’une opportunité de trouver dans le marché américain "un relais de croissance important dans un contexte économique français et européen fragile".

      "Ces négociations posent la question de la place de la France et de l’Europe dans la mondialisation, souvent perçue avec défiance alors que paradoxalement c’est en exportant et en s’internationalisant que nos pays pourront retrouver de la croissance", dit l’organisation patronale dans un communiqué.

      En outre, si la France veut jouer la montre et attendre que son échéance électorale soit passée, il sera extrêmement difficile de reprendre le fil de la négociation avec une nouvelle administration, explique-t-on de source européenne."

      (Edité par Sophie Louet)
      © Thomson Reuters 2016 Tous droits réservés.


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 avril 2016 11:39

    Loyauté, donc.
    Les gens sont méchants et pensent à mal.

    Macron proteste de sa loyauté envers Hollande Le ministre de l’Économie déplore que l’on utilise le moindre de ses propos pour chercher à affaiblir le président de la République.

    "Le ministre français de l’Économie Emmanuel Macron a dénoncé vendredi le comportement « insupportable » et « indigne » de ceux qui cherchent à le citer pour affaiblir le président François Hollande. « Certains et certaines voudraient utiliser le moindre mot, la moindre initiative pour fragiliser le président de la République. Ça m’est insupportable et je considère que notre pays n’a pas besoin de cela », a dit Emmanuel Macron aux journalistes lors d’un déplacement à Varsovie, à l’occasion d’une réunion ministérielle européenne des « Amis de l’Industrie » portant notamment sur la protection de la sidérurgie européenne face à la concurrence chinoise.

    Il réagissait à des commentaires de presse laissant entendre que, porté par des sondages très favorables sur ses chances à l’élection présidentielle de 2017, il prendrait quelques distances vis-à-vis du chef de l’État socialiste. Il y a deux semaines, Emmanuel Macron, 38 ans, avait lancé En marche !, un mouvement politique « ni de droite ni de gauche ». « Que celles et ceux qui considèrent que prendre la moindre initiative, proposer pour le pays, porter ses idées, rassembler sur des idées d’intérêt général, essayer précisément de coaguler les bonnes volontés serait une forfaiture, ceux-là ont une conception disciplinaire de la vie politique qui n’est pas la mienne », a-t-il encore dit à Varsovie.

    Alors que certains commentaires prédisent sa possible sortie du gouvernement, il a affirmé qu’il « continuerait à agir en responsabilité pleine et entière comme ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique ». D’autre part, a-t-il dit, « je continuerai à agir en liberté sur tous les sujets d’intérêt général du pays puisque c’est l’intérêt commun. En responsabilité, en liberté. Qu’on commente, qu’on observe, mais de grâce, qu’on n’affaiblisse pas le président de la République, qu’on ne m’utilise pas pour l’attaquer, c’est indigne ».

    « Se concentrer sur l’essentiel »

    Mais l’explication de texte d’Emmanuel Macron, entamée la veille, n’a semble-t-il pas encore totalement convaincu son collègue des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, qui a appelé vendredi le ministre de l’Économie à « se concentrer sur l’essentiel ». « S’agissant du ministre de l’Économie, c’est quelqu’un de compétent, il fait son travail. Il doit se concentrer essentiellement sur son travail parce que si l’économie va un peu mieux, on n’est pas encore sortis de la crise, donc il faut se concentrer sur l’essentiel », a ainsi déclaré Jean-Marc Ayrault sur Europe 1. « Nous avons besoin d’unité dans l’action, je souhaite qu’on ait cette exemplarité de comportement, l’unité dans l’action, la cohérence. Parce que c’est cela que les Français attendent, sinon ils n’auront pas confiance », a-t-il ajouté. Et, avant Jean-Marc Ayrault, plusieurs de ses collègues du gouvernement lui avaient déjà demandé de jouer « collectif », tandis que le Parti socialiste ne cache plus son agacement devant les déclarations du trublion."

    Source : Le Point http://www.lepoint.fr/politique/ayrault-conseille-a-macron-de-se-concentrer-sur-l-essentiel-22-04-2016-2034123_20.php


  • J.MAY MAIBORODA 22 avril 2016 18:24

    Comme César, Hollande pourra s’écrier : « Tu quoque mi fili » !

    Mais à César de comédie , Brutus de comédie.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 avril 2016 19:58

      @MAIBORODA
      Merci pour votre visite.

      A César de comédie, Brutus de comédie ! Effectivement.

      A ceci près que nous avons devant nous un roublard particulièrement rusé qui n’hésitera pas à recourir à un coup tordu pour neutraliser celui qui a tout d’un blanc-bec qui ferait bien de se méfier.
      La partie ne fait que commencer.
      Les intérêts de la France seront une fois de plus sacrifiés le temps de régler un conflit de pouvoir (s).

      Personnage passionnant que celui de Brutus qui fut un homme courageux.Sa mort en témoigne, car il n’hésita pas à se suicider après avoir essuyé une défaite militaire devant les armées d’Octave et de Marc Antoine.Fidèle à la République et même à Pompée dont il prit le parti, alors que celui-ci avait fait assassiner son père, il demeura légaliste jusque dans le coup d’Etat conduisant à l’élimination de César.
      Sa réputation de traître est injustifiée. En vrai Romain, il savait ce que représentait la Virtus, un concept ignoré de l’équipe politique qui prétend diriger la France.


    • J.MAY MAIBORODA 23 avril 2016 08:04

      @Renaud Bouchard

      Las ! Les « humanités » n’inspirent que rarement les « contributeurs ».
      Cordialement.

  • Le p’tit Charles 23 avril 2016 07:26

    Macron ; c’est la grande illusion...des mots vides de sens, mais qui plaisent aux décérébrés de notre beau pays...La preuve que le peuple n’y comprend rien de rien...après Sarkozy..Hollande voici le nouveau champion des Français... ?

    Un « baratineur » de plus...dans la longue liste des incompétents............pauvre France.. ?

  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 23 avril 2016 11:03


    OUI il y 50 %de décérébrés qui votent encore pour élire des jeunes ou de vieux croutons qui sont la

    non pas pour servir la FRANCE et son peuple .........MAIS POUR SE SERVIR !!!!!!!!!!!!!!!!!!


  • zygzornifle zygzornifle 26 avril 2016 12:56

    c’est un franc macron .......


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