mercredi 15 février 2017 - par Sylvain Rakotoarison

Emmanuel Macron va-t-il dynamiter la présidentielle 2017 ? (2)

« Plus l’homme acquiert de la puissance, plus il devient vulnérable. Ce qu’il doit le plus redouter, c’est le moment où, la création entièrement jugulée, il fêtera son triomphe, apothéose fatale, victoire à laquelle il ne survivra pas. Le plus probable est qu’il disparaîtra avant d’avoir réalisé toutes ses ambitions. » (Cioran). La dynamite Macron, deuxième partie.



Je reviens sur mon article sur la "dynamite Macron". Entre-temps, Benoît Hamon a été désigné comme candidat du PS à l’élection présidentielle et de nombreux élus socialistes, proches de Manuel Valls, sont sur le point de rejoindre Emmanuel Macron. Les responsables d’En Marche ont même revendiqué 3 000 adhésions supplémentaires rien que pour la première journée qui a suivi la primaire socialiste. De son côté, Emmanuel Macron continue sa percée dans les sondages et serait même qualifié pour le second tour.

Passons maintenant la candidature d’Emmanuel Macron au peigne fin, selon ses forces et ses faiblesses, sans prétendre, bien sûr, à l’exhaustivité.


4. Forces

4.1. Un mouvement bien structuré

Son mouvement En Marche a revendiqué, au 8 février 2017, le nombre de 186 554 adhérents (130 149 au 1er janvier 2017 ; 173 364 au 1er février 2017) et la création, depuis plusieurs mois, d'environ 3 000 comités locaux, non seulement en France mais aussi à l’étranger (500 adhérents au Maroc, par exemple). Par comparaison, le PS aurait environ 80 000 adhérents à jour de cotisation. Il faut certes rappeler qu’une adhésion à En Marche, c’est juste un clic et c’est gratuit. Et c'est non exclusif, cela veut dire qu'on peut rester membre d'un autre parti.

Autre comparaison : plus de 10 000 personnes, parfois venues de loin (à leurs frais), étaient présentes au premier grand meeting de campagne d’Emmanuel Macron le 10 décembre 2016 à la Porte de Versailles de Paris (environ 12 000 personnes). C’est moins que le meeting de François Fillon à la Villette le 29 janvier 2017. Mais sept jours avant le meeting d’Emmanuel Macron, le PS avait réuni seulement environ 2 000 personnes à la convention de la Belle Alliance populaire, le 3 décembre 2016 à la Villette à Paris, pour un objectif de 5 000 personnes avec aide aux transports...

Les meetings à Lille le 14 janvier 2017 et à Quimper le 16 janvier 2017 ont réuni aussi beaucoup de monde, respectivement environ 4 500 et 2 500 personnes, là où certains grands candidats à la primaire socialiste ont eu du mal à réunir quelques centaines de personnes.

La mobilisation d’environ 2 millions de votants à la primaire socialiste du 29 janvier 2017 a apporté évidemment un bémol à ces comparaisons : "l’effet primaire" amplifie la capacité à se mobiliser, et la popularité de Benoît Hamon s'envole.


4.2. L’écoute

Le point fort du candidat Emmanuel Macron, c’est l’écoute. L’écoute de ses adhérents, au moyen de sondages, de questionnaires, d’encouragements à la réflexion, de réunions locales. C’est sans doute la raison principale de l’engouement pour sa candidature, l’écoute. Les Français ont besoin d’être écoutés. C’est la révolution numérique qui veut que tout ne vienne plus seulement d’en-haut. Il faut qu’il y ait un dialogue de la base vers les décideurs.

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Cela peut aboutir à quelques excès. Par exemple, à propos du meeting de la Porte de Versailles à Paris du 10 décembre 2016, il était plus facile de retrouver sur Internet le sondage auprès des participants sur leurs impressions (ce qui, politiquement, n’a aucun intérêt, seulement pour l’équipe de campagne), que le texte même du discours.

Le site Internet d’En Marche est très intéractif, et j’aurais presque tendance à dire, trop interactif. On l’a trop l’impression que la forme l’emporte sur le fond, que le contenant est plus important que le contenu. L’agence de communication recrutée est particulièrement efficace.

Le risque d’une trop grande écoute, c’est qu’elle comble un grand vide de contenu. Une absence de vision. Une absence de projet. En quelques sortes, Emmanuel Macron a joué avec les mêmes facilités que Jean-Marie Le Pen lors de sa première (grande) campagne présidentielle, en 1988, où l’on pouvait lire en gros sur des affiches : « Mon programme, c’est le vôtre ! ». Ainsi, il ne se foulait pas beaucoup et caressait dans le sens du poil par une forte imprécision et ambiguïté. Un flou qui peut créer des malentendus.


4.3. La pensée positive

Comme l’a fait remarquer Renaud Dély le 18 janvier 2017 sur LCI, les discours d’Emmanuel Macron sont positifs et optimistes. C’est réjouissant. Ils ne sont pas dans une sorte de déclinisme ambiant qu’on peut retrouver avec Manuel Valls (nous sommes en guerre), François Fillon (nous sommes en faillite) ou encore Marine Le Pen (nous ne sommes plus français). Les personnes positives sont toujours considérées avec sympathie.


4.4. Attrape-tout et usine de recyclage

Le contexte politique donne à Emmanuel Macron un véritable boulevard et il a su saisir l’opportunité de préempter le positionnement très ancien de François Bayrou. Certes, les vagues successives de ralliements peuvent avoir un arrière-goût de panique et d’opportunisme.

Il faut en distinguer deux origines.

La première est socialiste. C’est le sauve-qui-peut qui s’est amplifié avec la désignation de Benoît Hamon à la primaire socialiste. Emmanuel Macron reprend malgré lui le flambeau du hollandisme révolutionnaire ou du vallsisme combatif.



Dès le 11 décembre 2016, Ségolène Royal, dont l’inimitié avec Manuel Valls est assez connue, laissait entendre sa grande sympathie pour Emmanuel Macron. Même Jean-Marc Ayrault, le 15 janvier 2017, voyait en Emmanuel Macron un "homme de gauche" que les socialistes donc pourraient soutenir, le cas échéant.

Ce sont souvent des élus locaux, des adjoints au maire, des maires, des députés, des sénateurs, des conseillers départementaux, des conseillers régionaux "d’origine socialiste" qui petit à petit rejoignent la campagne d’Emmanuel Macron. Il y a là un véritable piège, celui d’être une machine de recyclage du socialisme désuet.

La seconde origine, c’est la droite ou la "société civile", expression assez détestable pour parler des personnalités non politiques mais ayant une influence dans le monde économique, culturel, médiatique. Parmi ces derniers, on peut évoquer Alain Minc, Pierre Bergé, mais aussi, pour les anciens ministres de "l'autre bord", Anne-Marie Idrac, Jean-Paul Delevoye, Renaud Dutreil, Serge Lepeltier, Jean Arthuis. Concrètement, et sans offenser aucune de ces personnalités, la plupart de ces personnes sont plutôt des "has been". Bref, à part quelques rares cas, leur avenir est derrière elles, et elles se raccrochent à un nouveau train en marche (grâce aux sondages).

Il suffit de voir qui décide réellement au sein d’En Marche et là, il n’y a pas d’ambiguïté : ce sont des parlementaires toujours socialistes. Avec une exception, puisque c'est Jean-Paul Delevoye qui est chargé de l'investiture des candidats En Marche aux élections législatives de juin 2017 (sous la houlette d'Emmanuel Macron lui-même).


4.5. Renouvellement

Avec Emmanuel Macron, Manuel Valls a vieilli de vingt ans ! L’ancien maire d’Évry qui voulait se montrer comme le jeune du renouvellement socialiste a pris non seulement des rides à cause d’Emmanuel Macron mais aussi à cause de ses autres concurrents de la primaire socialiste qui sont de la même génération, voire plus jeunes que lui.

La désignation de Benoît Hamon montre que le besoin de renouvellement est important. Le changement de génération. Les mélenchonistes parlent de "dégagisme" en oubliant que Jean-Luc Mélenchon a lui aussi l’âge de prendre sa retraite et de laisser à d’autres le soin de défendre ses idées (il m’a semblé qu’il ne voulait pas la retraite à 65 ans mais à 60 ans ! quel âge a-t-il ?).

Néanmoins, la réalité du renouvellement chez Emmanuel Macron prête à confusion. Lui, c’est sûr, est une tête nouvelle et il était quasiment inconnu des Français en été 2014, et quasiment inconnu du monde politique avant 2011. Les plus attentifs ont pu s’apercevoir qu’il avait travaillé pour Jacques Attali dans sa commission nommée par Nicolas Sarkozy pour renforcer la croissance économique.

La question est de savoir si une armée de bras cassés, d’anciens responsables politiques en mal de rebondissements et d’élus inquiets pour leur réélection correspond bien à la définition du renouvellement.

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À l’évidence, beaucoup des adhérents d’En Marche n’ont jamais fait de politique, comme ce fut le cas lors de la vague d’adhésions au MoDem en 2007 et 2008. Ceux qui n’étaient pas politiques sont repartis assez rapidement après y être venus, déçus par ce qu’est finalement la vie politique.

Car c’est bien de cela qu’il faut parler : Emmanuel Macron n’a rien innové en termes de démarche politique. Certes, il n’est pas dans un parti existant, il a créé son propre parti, mais avec les mêmes fonctionnements, ou dysfonctionnements. Les investitures aux élections législatives ne seront décidées que par le seul Emmanuel Macron tandis que les partis traditionnels (LR et PS) ont commencé à démocratiser leurs procédures de candidature (avec des mini-primaires localement).

Il n’y a rien de nouveau à redécouvrir le fonctionnement des partis politiques tel qu’il l’était dans les années 1970.


4.6. Sur l’école

À force d’écouter les gens, on peut faire quelques propositions intéressantes. Si les propositions économiques n’éblouissent pas par leur originalité et nouveauté, celles sur l’école sont plus volontaristes. En effet, Emmanuel Macron considère que les classes cruciales sont au début de l’école primaire où l’acquisition des bases est essentielle.

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Il propose donc que les classes soient dédoublées pour que les enseignants soient plus proches de leurs élèves, puissent mieux s’adapter à leur niveau, et mieux réagir à leurs difficultés : « Investir massivement dans les écoles maternelle et primaire, notamment dans les réseaux d’éducation prioritaire, par exemple en divisant par deux, dans ces zones, la taille des classes de CP. ».


5. L’extraction du sable de Lannion…

Emmanuel Macron n’a pas que des forces. Il a aussi quelques faiblesses qui passent étrangement inaperçues dans le filtre des médias (peut-être à la manière de Donald Trump). Avant de consacrer le prochain article sur les principales faiblesses de la candidature d’Emmanuel Macron, je présente ici une "inexactitude" (pour ne pas dire plus) sortie de la bouche d’Emmanuel Macron interviewé par France 3 Bretagne le 16 janvier 2017 dans le cadre de son déplacement à Quimper.

Interrogé sur le désastre écologique que représenterait l’extraction du sable de la baie de Lannion, l’ancien ministre a répondu : « Je ne l’ai pas autorisée. Si j’avais suivi strictement la loi quand j’étais arrivé ministre, j’aurais donné l’autorisation immédiatement. ». Or, ces paroles sont factuellement inexactes.

En effet, Emmanuel Macron, en tant que Ministre de l’Économie, a signé le 14 septembre 2015 un décret dont l’article 1 est très clair : « Il est accordé à la société Compagnie armoricaine de navigation la concession de sables calcaires coquilliers dite "concession de la Pointe d’Armor", portant sur les fonds marins du domaine public maritime au large des départements du Finistère et des Côtes-d’Armor. ».

Son article 3 donne la précision que cette concession dure quinze ans (à partir du 16 septembre 2015) et que le volume maximal d’extraction est de 250 000 mètres cube par an. Enfin, renforçant la responsabilité du ministre, l’article 8 déclare (banalement) : « Le Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. ».

Sans m’étendre ses les dégâts écologiques que provoquerait l’extraction de ce sable très particulier, l’ancien ministre Emmanuel Macron a refusé d’endosser la responsabilité qui était pourtant la sienne dans cette affaire… tout comme il refuse d’endosser la responsabilité du désastre économique qu’a représenté ce quinquennat alors qu’il fut le conseiller économique puis le propre ministre de François Hollande, et à ces titres, à l’origine de toutes les initiatives présidentielles sur le plan économique…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (15 février 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Emmanuel Macron va-t-il dynamiter la présidentielle 2017 ? 
Programme d’Emmanuel Macron (à télécharger).
Emmanuel Macron est-il de gauche ?
François Bayrou.
Bernard Cazeneuve.
Benoît Hamon.
François Fillon.
Primaire socialiste de janvier 2017.
Les investissements productifs.
La France archaïque.
Et si… ?
L’élection présidentielle en début janvier 2017.
Ramasse-miettes du système politique français.
JJSS, un Macron des années 1970.
Le Centre aujourd’hui.
Manuel Valls.
François Hollande.
Une colombe dans un nid de crocodiles.
Hollande démacronisé.
Michel Rocard.
Populismes.
Mystère ou Mirage Macron ?
Discours d’Emmanuel Macron le 8 mai 2016 à Orléans (à télécharger).
La vivante énigme d’Emmanuel Macron.
Le saut de l'ange.
La Charte de En Marche (à télécharger).
Emmanuel Macron à "Des paroles et des actes" (12 mars 2015).
La loi Macron.
Casser le clivage gauche/droite.
Paul Ricœur.
La France est-elle un pays libéral ?

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37 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 15 février 2017 11:35

    Manuel a du utiliser plusieurs 49-3 pour faire passer les mesures de ce type , la gôôôche et les syndicats sont descendus dans les rues vociférer , vous les imaginez en marche pour lui ?????

    C’est Solferino qui va être dynamité ! les législatives vont être une boucherie ...


    • Pere Plexe Pere Plexe 15 février 2017 18:42

      Quelqu’un pourrait il dire à Sylvain de cesser l’utilisation abusive et ridicule des filtres photo... ?


  • Alpo47 Alpo47 15 février 2017 11:51

    E.Macron est une « baudruche » gonglée avec ... du rien. Il a autant de chances d’imploser en vol que le candidat des ripoublicains. C’est dire sa solidité.
    Sa plus grande arme c’est d’abord qu’une grande partie de la presse officielle fait sa campagne, notamment BFM, l’express, le point ... A un moment donné, les faits concrets devraient apparaitre au grand jour et notre ex-banquier se dégonfler.


    • Pere Plexe Pere Plexe 15 février 2017 20:25

      @Alpo47
      je partage votre analyse

      Pas votre optimisme.
      Les médias s’ils ne sont plus tout puissants reste influents.
      Espérer qu’ils s’intéressent « au faits concrets » me parait illusoire dans la mesure où ce n’est pas l’intérêt de leur candidat.


    • Balrama Balrama 16 février 2017 11:20

      @Alpo47 Les médias cités appartiennent a ceux qui soutiennent Macron c’ est l’ unique raison pour laquelle il est monté dans le paysage et qu’ on nous vend le produit en tablant comme a l’ accoutumé sur le consentement implicite , on vous le montre, on vous le dit donc c’ est vrai .
      Personne ne s’ étonnera qu’ a la manœuvre on trouve les rois de l’ arnaque et que rejoignent la mascarade des élus pro-sioniste tel Aurore Bergé, élue Les Républicains des Yvelines féministe" sympathisante de Caroline Fourest et proche de l’ultra-sioniste Yaël Mellul et Macron a déjà embauché comme porte-parole une Franco-Israélienne engagée en faveur de l’axe Washington-Tel Aviv Laurence Haîm journaliste du groupe anal+ de Bolloré , mais dés fois que ....ils ont placé leurs pions chez Hamon qui a viré un porte parole pro-palestinien pour Jérôme Guedj sépharade sioniste bien sur , Macron n’a rien d’un candidat spontané. Il est soutenu par de puissants réseaux qui comptent faire ce qu’il faut pour lui assurer la visibilité et les soutiens nécessaires à une candidature présidentielle.La stratégie de soutien trans-partisane à Macron s’explique par un fait générateur dominant : la grande peur qui s’empare des élites françaises face à la béance du volcan dont elle a conscience de se rapprocher chaque jour un peu plus. Face à ces périls imminents,ils se sont payés un libéral bien docile et malléable a souhait pour sauver les meubles en nourrissant l’illusion d’une refonte du système . On parle d’ un lobby de milliardaires juifs et de leur valetaille de gauche et de droite et leurs intérêts et ceux d’ Israël ne sont pas les intérêts des français, ils visent un nouvel ordre mondiale dont ils seraient les maitres tout puissants , il suffit d’ écouter les délires d’ Attaly qui est celui qui a mis le pied de Macron a l’ étrier . A présent on a toute la bobosphére socialosioniste qui rallie le pantin et les médias sous influence qui battent le rassemblement autour du golem . Tablant sur l’ incroyable aveuglement de la masse lobotomisée et sur sa bêtise savamment cultivée malgré les cordes grossières comme un show d’ Hanouna,
      entre un reportage sur la Shoa et Hitler a la plage , bref le roi du mensonge et de l’ arnaque guide son peuple de psychopathes vers leur pouvoir mondiale tant chéri et la zombification des goyim asservis . Reste la question de savoir si les peuples non juif ne vont pas enfin se réveiller . 


  • Alren Alren 15 février 2017 11:56

    L’auteur fait l’apologie du jeunisme comme si la qualité de la pensée se détériorait avec l’âge à l’image des performances sportives.

    Dans cette perspective, on devrait réserver le droit de vote aux 16-35 ans : Mélenchon serait certain d’être élu !


    • LE CHAT LE CHAT 15 février 2017 13:16

      @Alren

      tu crois vraiment ????


    • Montdragon Montdragon 15 février 2017 18:43

      @Alren
      Ahh Alren !
      L’homme qui croit que les jeunes bolossés en permanence par nos pépites enrichissantes...ne cherchent pas à les virer de ce pays à coups de pieds au q.
      Vivre-ensemble ? Cohabitation forcée ?
      Ils sont les premières victimes de vos délires..entre les deux tours planquez-vous je bolosserais plus volontiers du gauchiste que du cpf...après tous eux ils profitent avant de partir^^.


  • Pseudonyme Pseudonyme 15 février 2017 11:56

    Il la dynamite déjà :

    https://www.youtube.com/watch?v=4MCFetKfKaw

    Parceque  ’ C’EST NOTRE PROJET ! ’


    • amiaplacidus amiaplacidus 15 février 2017 16:23

      @Pseudonyme

      Cette gestuelle, ces vociférations, il me semble que c’est pratiquement les mêmes que celles que l’on pouvait voir et entendre à Rome dans les années 1920 ou à Berlin dans les années 1930.

      Attention, ne me faite pas dire ce que je ne dis pas, je parle simplement de similitude de gestuelles et de vociférations.


  • Rincevent Rincevent 15 février 2017 12:34

    On l’a trop l’impression que la forme l’emporte sur le fond, que le contenant est plus important que le contenu. L’agence de communication recrutée est particulièrement efficace. Le risque d’une trop grande écoute, c’est qu’elle comble un grand vide de contenu. Une absence de vision. Une absence de projet. Je crois que là, tout est dit sur la baudruche Macron. Hollandisme révolutionnaire : Heu, j’aurais besoin qu’on m’explique cet oxymore…


  • Habana Habana 15 février 2017 13:33

    MACRON président ! Laissez moi rire !

    Et on retrouvera qui au gouvernement ?
    Les mêmes. La boucle est bouclée.
    L’homme du système, mis en place par le système, présenté comme l’homme anti-système n’est qu’un gros bouffon plein de vide !

    • Pere Plexe Pere Plexe 15 février 2017 20:33

      @Habana
      anti systeme... ?

      Il en est l’archétype !
      fils de bourgeois, énarque, banquier on peut difficilement faire plus « classique » et représentatif de notre oligarchie.
      Ses positions libérales et atlantistes sont également des grands classiques de ces élites.
       
       

  • foufouille foufouille 15 février 2017 13:48

    "Il faut certes rappeler qu’une adhésion à En Marche, c’est juste un clic et c’est gratuit. Et c’est non exclusif, cela veut dire qu’on peut rester membre d’un autre parti."
    ce qui vaut donc rien du tout vu le prix du proxy par centaine et le prix du bot.
    5€ et tu as 10000 adhérents.


  • foufouille foufouille 15 février 2017 13:50

    il y a une belle vidéo sur ses meetings truqués.


  • Brice Bartneski bartneski 15 février 2017 14:12

    Voilà le problème :



    • Pseudonyme Pseudonyme 15 février 2017 14:39

      @bartneski

      Mélenchon c’est que de la gueule.

      Me poserait plutôt la question du financement de Macron. Comment un mec tout seul et qui vient d’arriver peut monter son parti quand le FN depuis des décennies peine à se financer. On apprendra après les élections qu’il a truqué les comptes... comme d’hab chez l’UMPS*


    • Laulau Laulau 15 février 2017 14:45

      @bartneski
      Le rêve de Macron, être le neuvième ?


  • carnac carnac 15 février 2017 16:52

    Pour moi Emmanuel MACRON est un déni de démocratie sur pattes


    1/ parce que nous ne connaissons que des portions de son programme et surtout pas leur financement 
    2/ parce que contrairement à Jean-Luc MELENCHON qui a pris une année pour la co-rédaction par ses comités d’un programme qui est le plus élaboré parmi toutes les propositions , les comités d’en marche n’ont pas la main sur le programme de MACRON qui dépend de ses sponsors dont il est l’hologramme.
    3/ Ses sponsors ont un seul credo c’est l’ultra libéralisme c’est à dire une idéologie qui, le moins que l’on puisse en dire, a montré ses limites.
    4/ Il regroupe des sensibilités si éloignées et si ..... intéressées par la conservation du pouvoir que même élu il aura toutes les peines du monde à mettre tout le monde d’accord et devra forcément revenir sur ses promesses de campagne. 
    5/ je pense que c’est justement pour éviter le clash AVANT les élections qu’il veut nous servir « une vision » et non entrer dans le concret des mesures qu’il envisage.
    6/ ce qui lui permettra de ne pas être redevable envers les électeurs de son bilan 

  • Hubu Hubu 15 février 2017 16:58

    Ha macron !
    Le petit père ou encore notre kim Jong-Un suprême sauveur de la France !

    Bientôt ils donnerons des acides aux membres de la « Team ambiance »

    Vidéo à faire tourner massivement !!
     


    • amiaplacidus amiaplacidus 15 février 2017 18:32

      @Hubu

      C’est vrai que dans le milieu bancaire, d’où est issu Macron, les narines sont soumises à rude épreuve.
      Mais cela donne du « pep » aux meetings macronistes.


  • Fourmi Agile Fourmi Agile 15 février 2017 17:40

    Mort de rire !

    Regardez comment se fabrique l’ambiance des meetings Macrons.
    Sur You tube, cherchez, « ambiance meetings macron » !!!


    • Pseudonyme Pseudonyme 15 février 2017 18:01

      @Fourmi Agile
      N’hésitez pas à fournir les liens ! Vous êtes sur internet, là !

      C’était un communiqué d’AgoravoxPopuli. Branche militaire d’AV *


  • Fourmi Agile Fourmi Agile 15 février 2017 18:54

    Non, j’ai fait exprès de ne pas mettre de lien, pour que chacun choisisse sur quelle chaîne il veut voir cette vidéo.
    Mais elle est déjà en top sur Agoravox.
    Ah ah Macron va être Maron


  • Gavroche 15 février 2017 19:27

    Bonsoir.


    Et par dessus tout ça ................Macron est élu président.je suis prêt à parier ma chemise car mécaniquement il ne peut en être autrement, 
    à moins , par extraordinaire, Mélenchon et Hamon s’entendent pour se désister l’un pour l’autre. Et là je ne parie pas ma chemise. 

    1 candidat d’extrême droite, tout seul.
    1 candidat de droite et du centre tout seul (mais en perdition).
    4 candidats de gauche : que voulez vous qu’ils puissent faire, sinon se faire rétamer au premier tour ?

    On aura Lepen / Macron au 2ème tour et ce sera donc forcément macron, Lepen n’ayant la pauvre aucune réserve de voix ni de perdant ami à qui se raccrocher, à part NDA et se 2%.....
    Un peu dommage.

  • Fourmi Agile Fourmi Agile 15 février 2017 19:41

    Mais vous pensez vraiment que Macron peut être président ?

    Regardez le, de plus près, il semble fragile, une mémé qui éternue un peu fort et il tombe.

    Non vraiment, il faut une personne un peu plus solide que ça !

  • cétacose2 15 février 2017 20:34

    Micron n’est qu’une petite merde insignifiante mais ce qui est très grave c’est que ceux qui le téléguident sont ce qu’il existe de plus horrible pour l’avenir de notre civilisation .....En tout cas s’il lui venait à l’idée de s’aventurer dans mon bled ,j’ai tout un stock ....de farine....


  • captain beefheart 16 février 2017 01:35

    Donc tout sonne faux là-dedans,«  »en marche« ,le nouvel os jeté aux électeurs-poubelles censés de procurer aux »journalistes" des médias le grand plaisir de voir leur puissance et mainmise sur la société confirmé par l’élection de ce tête vide nommé Macron.Parceque les médias veulent un Macron_Le Pen. Et ainsi les meubles de la mafia seront sauvés.Voyez comment les correspondants des journaux et médias français basés à Moscou illustrent l’indépendance de la presse du monde libre et l’impartialité propre à leur profession.

    https://fr.sputniknews.com/international/201702091030021060-communique-lr-russie/

    Pardon,j’ai péché en me branchant sur un listé de l’Index-Déconnex .

     


  • aliante 16 février 2017 08:22

    que ce soit Macron ou Lepen ,la France va devenir ingouvernable moi je crois que cette oligarchie a pour but de mettre la France à genoux
    pour une fois il faut voter en bonne intelligence en fonction de l’intérêt de la France
    100% de vote blanc


  • volpa volpa 16 février 2017 09:59

    Le mignon Macron ne va rien dynamiter du tout.
    Il repartira avec sa petite queue entre les jambes.


  • soi même 17 février 2017 01:02

    Es que notre cher Sylvain Rakotoarison va nous torpillez une fois de plus notre démocratie ?


  • Brice Bartneski bartneski 17 février 2017 10:14

    30% des électeurs de macron sont certains de leur choix 

    50% des électeurs de hamon sont certains de leur choix
    60% des électeurs de fillon sont certains de leur choix
    70% des électeurs de lepen sont certains de leur choix
    80% des électeurs de mélenchon sont certains de leur choix
    En appliquant ce ratio aux derniers sondages média, cela donne :

    lepen (25,5 x 0,7 ) = 17,85%
    fillon 
    ( 18,5 x 0,6 ) = 11,11%
    mélenchon 
    ( 11,5 x 0,8 ) = 09,2%

    hamon ( 14,5 x 0,5 ) = 7,25%
    macron (19,5 x 0,3 ) = 5,85%

    Même calcul avec le sondage redressé Filteris Euromédiations (http://www.entreprendre.fr/kateline-robinet) :

    lepen (20,9 x 0,7 ) = 14,63%
    mélenchon ( 18 x 0,8 ) = 14,4%
    fillon ( 22,9 x 0,6 ) = 13,74%

    macron (19,4 x 0,3 ) = 5,82%
    hamon ( 8,4 x 0,5 ) = 4,2%

    C’est pas beau les statistiques ?

    HAUTS LES COEURS !!!!

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