samedi 28 janvier 2017 - par Sylvain Rakotoarison

Et si… ?

« C’est l’imprévu que j’espère, et lui seul. Partout, toujours. Dans les plis d’une conversation, dans le gué d’un livre, dans les subtilités d’un ciel. Ce à quoi je ne m’attends pas, c’est cela que j’attends. » (Christian Bobin, 2000).

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L’élection présidentielle de 2017 semble très différente des précédentes sous la Ve République. À moins de trois mois du premier tour (le 23 avril 2017), il reste encore beaucoup d’inconnues concernant les candidatures, mais la principale incertitude, le candidat du PS, va être levée le soir de ce dimanche 29 janvier 2017 (comment voter à la primaire socialiste, ici).

Depuis plusieurs mois, les présélections des candidats au moyen de primaires plus ou moins pertinentes et plus ou moins réussies, rendent la course présidentielle encore plus épuisante. Elles ont nettement donné une prime au renouvellement, ou plutôt, ont sanctionné un certain nombre de personnalités politiques qui hérissent les Français. Et leur élimination s’est faite franchement, clairement, sans ambiguïté.

Ce fut d’ailleurs un soulagement général, car beaucoup craignaient que 2017 soit une redite de 2012, à savoir un match à trois entre Nicolas Sarkozy, François Hollande et Marine Le Pen, et d’ailleurs, chacun des trois tablait un peu sur le fait que les deux autres seraient aussi dans la compétition. Le triangle infernal a explosé en fin 2016.

Ce fut d’abord l’élimination dès le premier tour de Cécile Duflot le 19 octobre 2016 dans une primaire dérisoire sans portée électorale. Puis l’élimination dès le premier tour de Nicolas Sarkozy le 20 novembre 2016 à la "primaire de la droite et du centre" qui fut un grand succès de participation (près de 4,5 millions de votants). Ensuite, l’élimination du candidat favori des sondages, Alain Juppé, le 27 novembre 2016 au second tour. Lors de son allocution télévisée du 1er décembre 2016, le Président sortant François Hollande, qui en mourrait pourtant d’envie, a finalement renoncé à se présenter, tellement son discrédit était généralisé, n’osant pas affronter ses camarades du PS dans une autre primaire. Enfin, Arnaud Montebourg, le favori de celle-ci, fut éliminé dès le premier tour le 22 janvier 2017 avec une très faible participation, 1,6 millions de votants (soit seulement un tiers des votants de la "primaire de la droite et du centre"), et il y a encore cette incertitude entre Benoît Hamon, grand favori, et Manuel Valls dont le taux de rejet, comme pour les personnalités éliminées précédentes, reste assez important.



À côté de cela, la campagne de Marine Le Pen patine un peu. Depuis août 2016, elle ne cesse de "lancer" (ou "relancer") sa campagne sans que cela ne prenne vraiment, même si elle bénéficie quand même d’un fort taux d’intentions de vote grâce aux erreurs de ses concurrents. Enfin, Emmanuel Macron, la bulle qui devait éclater, n’a pas encore éclaté et attire, attire beaucoup trop d’ailleurs par la gauche pour pouvoir être sérieusement un candidat ni de gauche ni de droite : En Marche est devenue une succursale des élus socialistes inquiets.

En fin décembre 2016, il y avait donc un certain soulagement que le match de 2017 ne serait pas entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Mais les surprises se multiplient sur le chemin de l’Élysée.

À gauche, la grande audience du candidat Benoît Hamon inquiète terriblement les tenants d’un certain réalisme économique. Benoît Hamon, en effet, n’a pas hésité à vouloir acheter des porte-avions comme dans un supermarché (vous m’en prendrez deux !), sans trop en savoir le prix : « euh, c’est quelques centaines… », on imagine de millions d’euros, qu’il voulait dire lors du débat avec Manuel Valls, mais non, c’est cinq ou six milliards d’euros l’unité, quand il ne "vend" pas son "revenu universel" à 450 milliards d’euros chaque année (tout en promettant de ne pas augmenter les impôts !).

D’ailleurs, les élus socialistes n’attendent pas le verdict du second tour de la primaire socialiste pour rejoindre massivement Emmanuel Macron. Même Ségolène Royal et Jean-Marc Ayrault sont tentés, et des proches de Manuel Valls aussi, ce dernier ayant affirmé ce 27 janvier 2017 qu’en cas d’échec, il "s’effacerait" mais il ne soutiendrait pas Benoît Hamon. La coupure est donc immense.

Et finalement, il n’est pas interdit d’imaginer François Hollande, qui a regretté son allocution du 1er décembre 2016 (Jean-Marc Ayrault l’avait même affirmé le 15 janvier 2017), se dire que décidément, Manuel Valls n’a pas "fait le job" durant cette primaire, pas même capable de l’emporter face à l’aile gauche du PS, et que s’il n’y allait pas lui-même, le PS courrait à la catastrophe (d’abord financière !).


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À droite, c’est aussi un peu le bazar. Les fortes critiques (parfois justifiées) contre le programme économique et social du candidat François Fillon, désigné largement le 27 novembre 2016, l’ont enfermé dans un dilemme impossible. Ou il maintient fermement son programme (notamment la suppression de nombreux fonctionnaires et sa réforme de la sécurité sociale), et il risque d’être battu à l’élection présidentielle. Ou au contraire, il écoute les critiques et atténue son programme, et sa détermination et même son crédit seront alors largement entamés.

Puis est venue cette "boule puante" le 24 janvier 2017 sur la collaboration parlementaire de son épouse. L’enquête préliminaire le dira (ou pas), mais a priori, François Fillon n’a pas été dans l’illégalité (et a priori, la charge de la preuve revient à l’accusation et pas à la défense, rappelons ce principe simple du droit). Qu’il ait été dans la maladresse, cela ne fait aucun doute, il suffit de voir les réactions aujourd’hui de tous ses opposants trop heureux de trouver un nouvel angle d’attaque (Jean-Christophe Cambadélis avait bien tenté d’insister sur le "châtelain" mais cela n’avait pas pris).

La réalité, c’est que l’information a choqué la plupart des électeurs. Résultat, un effondrement dans des sondages qui n’étaient déjà pas très forts pour lui. Dans le premier sondage après la nouvelle (Odoxa), chute de 16% par exemple sur l’image positive du candidat, entre novembre 2016 et janvier 2017 (54% à 38%). Et comme François Fillon lui-même avait évoqué, sur TF1 le 26 janvier 2017, l’hypothèse de son retrait de candidature en cas de mise en examen, le microcosme s’agite maintenant en conjectures.

Si la collaboration avec Pénélope plombait trop la candidature de François Fillon, il faudrait alors que "Les Républicains" trouvent un autre candidat. Ce serait délicat car au contraire des candidats autoproclamés (comme Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, pour ne citer que les principaux), François Fillon a été désigné par 4,5 millions d’électeurs, ce qui n’est pas rien. C’est aussi l’un des inconvénients du principe de la primaire, que faire quand un candidat désigné explose en plein vol ? On aurait pu avoir cette possibilité si Dominique Strauss-Kahn n’avait pas séjourné au Sofitel de New York et s’il avait été désigné par la primaire socialiste de 2011, probablement l’affaire du Carlton de Lille serait sortie opportunément en février ou mars 2012…

Ce vendredi 27 janvier 2017 à Bordeaux, le perdant de la primaire Alain Juppé, arrivé en deuxième position le 20 novembre 2017, n’a cessé d’exprimer sa loyauté vis-à-vis de François Fillon : « Pour le reste, j’ai tenu à dire ce matin que l’hypothèse, qui aujourd’hui n’est pas à l’ordre du jour, naturellement, dans laquelle François Fillon ne serait pas candidat, ne me pousse pas du tout à me lancer dans ce que j’appellerais une opération de repêchage. Pour moi, les primaires ont eu lieu, donc la messe est dite ! ». Le matin, il avait effectivement exclu « clairement et définitivement » d’être le recours en cas de retrait de François Fillon à l’élection présidentielle.

La logique voudrait alors que, si François Fillon était amené à se retirer et si Alain Juppé refusait dans ce cas de reprendre le flambeau, la candidature LR pourrait revenir à …Nicolas Sarkozy ! Ses proches ont assuré, comme pour Alain Juppé, qu’il n’est pas du tout question d’y songer, mais comment ne pas y songer quand même ? (Notons que la logique voudrait aussi que, si les trois n’étaient plus dans la compétition, la clef devrait en principe revenir, malgré son très faible pourcentage le 20 novembre 2016, à …Nathalie Kosciusko-Morizet !).

Donc, non ! La messe n’est pas encore dite et rien n’exclut, même si sa probabilité est très faible, un retour dans le jeu présidentiel des deux hommes politiques les plus détestés de France, détestés parce qu’ils ont, tous les deux, été déjà élus Présidents de la République, qu’ils ont suscité beaucoup d’espoir et qu’ils ont manifestement beaucoup déçu… Comme probablement celui ou celle qui sera élu le 7 mai 2017.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (28 janvier 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Et si… ?
L’élection présidentielle en début janvier 2017.
François Hollande.
François Fillon.
Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon.
Marine Le Pen.
Benoît Hamon.
Manuel Valls.
Alain Juppé.
Nicolas Sarkozy.
"Primaire de la droite et du centre" de 2016.
Primaire écologiste de 2016.
Primaire socialiste de 2017.
Primaire socialiste de 2011.
Le pire n’est jamais certain !

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18 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 28 janvier 2017 11:04

    encore 1 jour et on saura qui est l’élu Socialiste alors la les candidats vont remplacer leurs chargeurs de balle a blanc par des balles réelles .....


  • zygzornifle zygzornifle 28 janvier 2017 12:35

    N’attendez pas la solution de vos problèmes des hommes politiques puisque ce sont eux qui en sont la cause (Alain Madelin)


  • Alren Alren 28 janvier 2017 12:39

    Pas un mot dans cette tartine insignifiante sur JEAN-LUC MÉLENCHON et le formidable mouvement de la France Insoumise !!!

    C’est révélateur de la trouille des procapitalistes-européistes comme l’auteur d’une possible victoire historique du peuple français.


  • Yvance77 Yvance77 28 janvier 2017 12:58

    Le meilleur morceau :


    « Puis est venue cette »boule puante« le 24 janvier 2017 sur la collaboration parlementaire de son épouse. L’enquête préliminaire le dira (ou pas), mais a priori, François Fillon n’a pas été dans l’illégalité (et a priori, la charge de la preuve revient à l’accusation et pas à la défense, rappelons ce principe simple du droit). Qu’il ait été dans la maladresse, cela ne fait aucun doute, il suffit de voir les réactions aujourd’hui de tous ses opposants trop heureux de trouver un nouvel angle d’attaque (Jean-Christophe Cambadélis avait bien tenté d’insister sur le »châtelain« mais cela n’avait pas pris). »



    Pour cet étron LR c’est presque justice que l’on paie un fantôme 5000 boules pour deux billets de 7 et 13 lignes

    Avox c’est pas à votre gloire de laisser diffuser ce genre de saloperie ! Mais lui à son entrée quotidienne sous forme de bouse libérale visiblement

    • doctorix, complotiste doctorix 28 janvier 2017 14:29

      @Yvance77

      « Qu’il ait été dans la maladresse, cela ne fait aucun doute »

      Se faire 500.000 euros sur le dos du contribuable n’a rien de maladroit.
      C’est même du travail d’artiste, c’est un hold-up sur les impôts annuels d’au moins cinq cent citoyens sans dents, qui ont donné leur sueur, quittes à garder leurs caries, pour entretenir le château de Beaucé, ses 14 chambres (à l’étage), ses 6 hectares et les 7,2 hectares de la ferme proche.
      Il parait qu’il ne vaut que 650.000 euros. Chiche, à ce prix j’achète, c’est le prix d’un deux-pièces de 69m2 à Paris (XVIII)
      Comparez :

      Et si nous allions chercher du côté des candidats qui n’ont pas de casseroles au cul ?
      Qui pourrait pardonner à Fillon et à Valls chacun cinq ans de larbinage absolu ?





    • amiaplacidus amiaplacidus 28 janvier 2017 16:55

      @oncle archibald

      Employer un membre de sa famille comme attaché parlementaire, à défaut d’être parfaitement moral, est parfaitement légal. Environ 10 % des parlementaires le font, à mon avis, pas très élégant, mais, je le répète, légal.

      Ce n’est pas ce qui est reproché à Pénélope et François Fillon. Ce qu’on leur reproche, c’est un emploi fictif. C’est d’avoir fait payer par le contribuable des centaines de milliers d’€ à Mme Fillon en tant qu’attachée parlementaire alors même que de son propre aveu (il ne manque pas d’interviews télévisés ou de presse écrite à ce sujet, internet a une mémoire) elle ne s’est jamais occupée de la carrière politique de son mari.

      En son temps, les emplois fictifs avaient coûté chers à Juppé, alors qu’il semble qu’il avait largement payé pour au autre et que c’était au bénéfice de son parti, ce dernier point, s’il n’excuse pas, permet de comprendre.
      En revanche, dans le cas Fillon, si les faits sont avérés, si Mme a été payée comme attachée parlementaire tout en proclamant à qui voulait l’entendre qu’elle ne s’occupait pas de politique, cela n’a été qu’au bénéfice privé des Fillon. Je veux bien admettre que Mme Fillion est un peu naïve, mais dans ce cas, je le répète si les faits sont avérés, F. Fillon est d’autant plus vicieux.


    • Parrhesia Parrhesia 29 janvier 2017 10:09
      @Yvance77

      >>>Avox c’est pas à votre gloire de laisser diffuser ce genre de saloperie ! <<< ...


      Ce ne serait certainement pas non plus à la gloire d’AgoraVox si elle le censurait !!!

      La liberté d’expression se porte assez mal comme cela pour que nous ne lui fassions pas de croche-pieds supplémentaires ! 

    • velosolex velosolex 29 janvier 2017 13:19

      @oncle archibald
      Les moeurs françaises provoquant la sidération totale dans le reste de l’europe. Mais il semble qu’il n’ y ait que la possibilité d’une révolution, pour changer les choses, dans notre pays d’aristocratie républicaine


  • files_walQer files_walQer 28 janvier 2017 13:14

    Un article qui à comme sujet la présidentielle 2017 sans citer François Asselineau ( upr.fr ) n’a à mon avis aucune crédibilité.


  • Le421... Refuznik !! Le421 28 janvier 2017 18:31

    François Fillon a été désigné par 4,5 millions d’électeurs

    Elle est bien bonne celle-là !!

    Même si c’était vrai, cela ne ferait même pas 10% des français inscrits sur les listes électorales...

    Et attendez la suite.
    DSK s’est fait descendre en flammes à deux pas d’être Président.

    Il faudrait juste que tous ceux qui ont des affaires au cul ne puissent se présenter à quoi que ce soit.
    Un simple policier municipal doit pondre un CV blanc comme neige...

    Mais bon. Les français sont si bêtes !!


    • PiXels PiXels 28 janvier 2017 23:50

      @oncle archibald
      _

      On vous ferait visiter un tunnel qui va tout droit du coffre principal de la banque de France à son Château de Beaucé que vous continueriez à crier « au complot »

      Pire il se pointerait chez vous le froc et le caleçon aux genoux arborant fièrement un god de 40 cm pour pallier une possible défaillance (et accessoirement pour vous l’enfoncer plus profond) vous lui demanderiez si IL préfère avec ou sans vaseline !

      Mais je vous rassure... les Gôôôchistes font pareil avec Macron !

      Et pour les Lepenistes... c’est encore plus « bandant »avec une femme !

      Les « Insoumis »...rien que le nom m’amuse !
      Mais par souci de franchise je précise que je voterai probablement Mélenchon.
      Pas parce que je fais une confiance aveugle au bonhomme mais parce qu’il existe peut-être une « fenêtre de tir » pour le prendre à son propre piège : une VIème république et parce que lui, apparemment, ne traîne pas une batterie TOUT IKEA derrière lui
      (je pense que si c’était le cas - je veux parler de trucs sérieux genre Fillon, son château, ses déplacements en Falcon, le taf de sa si « chère » épouse, lui qui veut laver plus blanc que blanc, ni de Macron, se accointances avec Rothschild, le Bielderberg, BFM, etc..- y a un moment qu’on serait au courant !)


    • doctorix, complotiste doctorix 29 janvier 2017 00:56

      @PiXels

      On peut mettre dans le même sac tous les young leaders, tous traîtres à la France et tous au service d’une nation étrangère (et puissamment notre ennemi, comme disait Mitterand avant de mourir).
      Tout candidat issu de cette entreprise de haute trahison devrait être éliminé d’office..

  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 29 janvier 2017 09:39

    « En Marche » est devenue une succursale des élus socialistes inquiets.« 

    Pas seulement : dans mon département (49) des anciens du MODEM et même de l’ex-UMP sont déjà sur les rangs. La ligne de »En marche" est justement de faire venir du neuf (société civile, jeunes et femmes) et ça marche...


    • amiaplacidus amiaplacidus 29 janvier 2017 10:56

      @Sylvain Reboul

      La ligne de Emmanuel Macron (En Marche) c’est plutôt de faire du pseudo-neuf avec du vieux, du faisandé. C’est vous-même qui le dites : « ... dans mon département (49) des anciens du MODEM et même de l’ex-UMP sont déjà sur les rangs.... ».

      Au surplus, il y a quelque chose qui m’intrique passablement, c’est la gestuelle d’EM dans ses meeting, elle me rappelle ce que l’on pouvait voir dans les années 1930 et suivantes à Rome ou Berlin.

      Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, j’ai simplement dit que les gestuelles sont similaires. 


    • PiXels PiXels 29 janvier 2017 16:33

      @Sylvain Reboul
      _

      « des anciens du MODEM et même de l’ex-UMP sont déjà sur les rangs. La ligne de »En marche » est justement de faire venir du neuf« 

      Quel magnifique oxymore...des anciens pour »faire venir du NEUF« 

      Du neuf ? .. ; comme Juppé ? Bayrou ? De Sarnez ?

      Bon du coup j’ouvre mon dictionnaire favori.

      NEUF : »Huit plus un, adjectif numéral« .... OK, c’est pas ça

      ........ »Qui est fait depuis peu". ... pas ça non plus

      Alors il reste
       « Qui n’a pas encore servi. » ... ???!!
       « Qui est novice, qui n’a point encore d’expérience en quelque chose ».... Ah là, ça pourrait à la limite marcher !!

      Sinon, je vous suggère une terminologie empruntée au marketting/

      RECYCLÉs  !! ... ou mieux RECONDITIONNÉs !!

      C’est quand même mieux, « d’appeler un chat un chat »...NON ?

      Si ça s’appelle pas « SE TIRER UNE BALLE DANS LE PIED »... Ah « Novlangue » quand tu nous tiens !


    • robert 29 janvier 2017 19:44

      @Sylvain Reboul
      alors ce retour en France (49) c’est bien et facile ?


  • velosolex velosolex 29 janvier 2017 09:42

    L’imprévu, c’est la pénélope de Fillon, dont l’auteur semble vouloir défendre à nous faire bouffer les boules puantes. 

    Copié collé :
    Hier soir, à 21h00, M6 diffusait l’émission «  Une ambition intime  », présentée par Karine Le Marchand.

    François Fillon était l’un des participants à se livrer à l’animatrice.

    L’occasion pour elle d’évoquer « un sujet qui fâche » : ses sourcils.

    « Qu’est-ce qu’ils ont mes sourcils ? », a répondu l’ex-Premier ministre.

    « Ils ont une vie autonome. Vous n’avez jamais pensé à vous épiler un peu ? », a ajouté Karine Le Marchand. 


    C’est dingue ce qu’une paire de sourcils broussailleux peut cacher. On comprend mieux maintenant pourquoi le grand homme veut mettre la france à la diète, et sabrer la sécurité sociale, afin de séparer la bobologie des vrais problèmes.....Cette histoire de Pénélope sous perfusion alors qu’elle était en pleine santé, relève t’il de la complaisance médicale ?


    Il y a une pétition en ligne, qui a déjà reçu près de 200 000 signatures, afin d’exiger un remboursement des sommes indûment perçues

    .


    Il


    • doctorix, complotiste doctorix 29 janvier 2017 11:08

      @velosolex

      En général quand on a volé un million, on a 10.000 euros d’amende.
      Et on ne rend rien.
      Même Tapie s’est rendu insolvable, tout son fric est ailleurs.

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