mercredi 27 août 2014 - par Laurent Herblay

Hollande coupe l’arbre Montebourg, qui cachait la forêt Macron

Mardi a été nommé le nouveau gouvernement avec départ d’Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filipetti. Le candidat pour qui la finance était une ennemie nomme un banquier d’affaire à Bercy. Il assume toujours davantage le cap eurolibéral défendu depuis le début d’année.

La fin du grand écart économique
 
François Hollande était assez difficile à suivre sur les questions économiques. Pendant la campagne présidentielle, il faisait de la finance son ennemie, quelques jours avant d’aller à Londres pour rassurer le monde financier dans le Guardian, comme si l’information ne pouvait pas traverser la Manche. Arrivé au pouvoir, il nomme Pierre Moscovici à Bercy, en duo avec Arnaud Montebourg à l’Industrie, un couple de contradictions entre un représentant de l’aile la plus droitière du PS et de son aile gauche. Néanmoins, la ligne suivie par le gouvernement penchait déjà largement vers le premier, qui défendait les banques contre les timides projets européens de taxe sur les transactions financières, d’autant plus qu’Emmanuel Macron, à l’Elysée, appuyait déjà un cap économique plutôt libéral.
 
En début d’année, le président va plus loin dans un discours libéral avec sa priorité donnée à la compétitivité et à la baisse du prix du travail. Mais c’est Arnaud Montebourg qui remplace paradoxalement Pierre Moscovici à Bercy, même si la nomination de Laurence Boone pour remplacer Emmanuel Macron soutient le camp droitier au sein de la majorité. Le nouveau gouvernement clarifie la situation avec le départ d’Arnaud Montebourg et l’arrivée de l’ancien conseiller du président à Bercy. Désormais, l’aile droite du PS dispose de tous les leviers économiques, de Bercy à l’Elysée, en passant par l’Assemblée. La ligne est désormais claire alors même, paradoxalement, qu’elle est en échec. François Hollande a décidé de ne plus garder un fer alternatif au feu pour donner le change vis-à-vis de son aile gauche.
 
Confirmation du cap delorien

Le président a tardé à trancher. La majorité est affaiblie par l’éviction de son aile gauche, ce qui pourrait mettre en péril sa situation à l’Assemblée. En outre, cela s’ajoute à une impopularité très forte, qui prend sa source dans une situation économique toujours mauvaise et le sentiment justifié que l’équipe au pouvoir n’est pas à la hauteur. En outre, le cap eurolibéral, davantage assumé depuis le début d’année, qui fait de la compétitivité l’alpha et l’omega du gouvernement, au point de chercher 50 milliards d’économies budgétaires pour en rétrocéder 40 aux entreprises pour baisser le prix du travail, n’est pas parvenue à convaincre de son bien-fondé, notamment auprès de l’électorat traditionnel de la gauche, qui a déserté en masse pour voter Front National, comme on a pu le voir lors des élections européennes.

Malgré tout, même si ce cap est une erreur, cette crise peut être positive pour l’exécutif. D’abord, elle semble indiquer qu’il y a un capitaine dans le bateau, avec la sanction des ministres qui prenaient bien des libertés avec la solidarité gouvernementale. Mieux, ce remaniement est cohérent avec la ligne assumée et défendue depuis janvier. En un sens, il pourrait représenter l’achèvement de la mue de François Hollande, qui assume de plus en plus clairement son héritage delorien. Cette ligne transforme le paysage politique. En se rapprochant du centre, le PS réduit l’espace politique de l’UMP et semble faire le pari que le second tour de 2017 verra son champion affronter Marine Le Pen au second tour.
 
La présence d’Arnaud Montebourg au gouvernement était sans doute une aussi grosse arnaque que le plan de General Electric pour dépecer Alstom, qu’il a accepté. Il n’était qu’une caution verbeuse de l’aile gauche de son parti. François Hollande a choisi la clarté. Pas sûr que ce soit pour le meilleur…


64 réactions


  • amiaplacidus amiaplacidus 27 août 2014 10:30

    Il nomme son ancien conseiller Macron.

    C’est vrai que les conseils ont été tellement judicieux, que la France s’est redressée rapidement grâce à ces conseils ...

    On ne change pas une équipe qui perd, ou alors, on y incorpore des gens encore pire !


    • Le Canard républicain Le Canard républicain 27 août 2014 11:49

      Emmanuel Macron : entre Fondation franco-américaine et Groupe Bilderberg
      http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?breve372


    • Fergus Fergus 27 août 2014 13:59

      Bonjour, Amiaplacidus.

      Valls (et non Hollande, suiviste dans cette affaire) a bien joué le coup, d’un point de vue politique, car ce remaniement lui a permis de renforcer son autorité et lui a donné l’occasion de rendre son gouvernement beaucoup plus cohérent sur les dossiers économiques.

      La désillusion des électeurs de gauche qui ont cru en la mise en place d’une politique plus sociale n’en est que plus grande devant l’affichage assumé d’une ligne libérale parfaitement illustrée par la nomination de l’ex-banquier Macron à Bercy


    • heliogabale heliogabale 27 août 2014 14:15

      a bien joué le coup en terme de communication...

      mais la communication ça reste du vent et l’effet est très éphémère...

      ils sont déjà 80% à ne pas confiance à ce gouvernement...

      si ça continue ainsi, il leur reste 6 mois peut-être un an mais pas plus... l’Allemagne commence à subir les contrecoups de l’embargo russe, donc ils ne pourront en aucun cas soutenir la croissance européenne.

      Etats-Unis croissance à peine égale à 2% (soit nettement moins qu’avant-crise et avec des quantités gigantesques de dollars déversés depuis 2009), Royaume-Uni empêtré dans ses problèmes écossais et coincé par sa bulle immobilière qui s’est reformé depuis 2012 qui dégonflera à nouveau et plombera la croissance... Japon ? Résultats bien inférieurs à ceux espérés en terme de croissance et d’inflation (la hausse de la TVA ayant plombé le PIB au trimestre dernier).

      Les BRICS apprennent à vivre sans nous et n’ont de toute façon pas forcément les épaules suffisamment larges pour soutenir notre croissance.


    • franc tireur 27 août 2014 15:27

      c est justement le problème ,et montebourg l a redit hier : hollande n ecoute jamais personne, il dit toujours « oui oui, bonne idée » mais au final suit sa propre voie ,celle du politicard adepte des synthèses mollassones.


    • Fergus Fergus 27 août 2014 16:30

      Bonjour, Franc Tireur.

      Nous sommes dans la continuité : Sarkozy faisait pareil, dans un registre comportemental différent, mais tout aussi inefficace et brouillon.


    • chantecler chantecler 27 août 2014 18:27

      Salut Fergus : très sincèrement je me demande ce qu’un gouvernement quel qu’il soit peut faire dans cette conjoncture .
      Il me semble que tout est marécageux .
      D’autant que les oppositions , des partis contestataires et des leaders différents qui disent détenir les solutions ne manquent pas .
      Ce dont je doute .

      Quant au remaniement ...
      A. Montebourg, C. Duflot c’est léger , léger et ça tenait du mariage de la carpe et du lapin .
      Ils ont repris leur liberté : ça les regarde .

      La candidature du président des verts , V. Placé ,celui qu’est sénateur , n’a pas été retenue , fort heureusement .

      Je ne sais pas si M. Valls a la pointure pour tenir un cap difficile car je pense que notre pays outre les immenses difficultés accumulées , est devenu quasi ingouvernable .

      Aussi il est plus confortable actuellement de s’opposer.
      Mais si les leaders qui piaffent actuellement , car la crise est là et donc les opportunités , arrivent au pouvoir ça risque aussi de tourner vinaigre .
      Car se posera le problème aussi d’une majorité et là c’est pas gagné .

      Revenir à la sarkozie : non merci .
      Allez salut .
      De toutes façons je ne peux rien y changer


    • Fergus Fergus 27 août 2014 19:47

      Salut, Chantecler.

      Beaucoup de vrai dans ces constats, et ce n’est pas fait pour rassurer. Une chose est sûre, c’est qu’individuellement, nous ne pouvons rien y changer. A suivre...

      Bonne soirée.


    • Ouallonsnous ? 28 août 2014 10:28

      D’ou l’obligation pour le peuple français de se rassembler et de nettoyer lui même les palais de la République de cette maffia de traîtres aux ordres de l’étranger !


  • claude-michel claude-michel 27 août 2014 10:31
    Hollande coupe surtout ses mensonges en quatre...Voilà le retour...du régime de la terreur...Il recrute en faisant prier sur la bible du PS qu’aucun nouveaux appelés ne dira du mal de lui..son St Just servant de fusible pour la très prochaine dissolution...

  • Diogène diogène 27 août 2014 10:42

    Georges Pompidou, né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal) et mort le 2 avril 1974 est un haut fonctionnaire et homme d’État français. Agrégé de lettres, maître des requêtes honoraire au Conseil d’État et ancien directeur général de la Banque Rothschild, il est élu 19e président de la République française

    Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens, est un banquier, haut fonctionnaire et homme politique français. Banquier d’affaires chez Rothschild depuis 2008, il a occupé de mai 2012 à juin 2014 les fonctions de secrétaire général adjoint de la présidence de la République3. Il est depuis le mardi 26 août 2014, le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique sous le gouvernement Manuel Valls II.

    Les banquiers avancent leurs pions.

    Peu importe la couleur, rose ou bleu, la règle du jeu est la même.


    • abelard 27 août 2014 11:50

      Oui Démosthène !
      Oui Diogène !

      Le rapport entre Pompidon et Macrou est évident.
      Faut-il rappeler que c’est à Pompidon que nous devons la fameuse loi de 1973 qui nous a livré aux bons soins des banksters ?
      Que nous prépare Macrou ?

      En effet il est urgent de changer de république et de constitution.
      Osons la démocratie par le tirage au sort !!!


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 17:50

      Démosthène,
      Décidément, les europathes ne savent plus quoi inventer pour faire croire que le Président de la République dispose de pouvoirs extravagants....
      Le pouvoir de décision n’est plus à Paris, mais à la Commission européenne.


      La Constitution française interdit tout transfert de souveraineté, c’est passible du crime de Haute trahison. Lequel a été supprimé en 2007 pour être tranquilles.

      Tous les droits régaliens ont été transférés progressivement, Traité après Traité, à la Commission européenne, avec pertes de la souveraineté nationale à chaque fois :
      * sur la monnaie
      * les frontières
      * la circulation des capitaux et des marchandise
      * sur l’immigration
      * les lois, la Justice
      * la politique étrangère et militaire sous tutelle de l’ OTAN
      * l’agriculture et la pêche
      * le budget sous tutelle de Bruxelles, les 3% du PIB etc, etc.

      Un Président qui n’a plus de pouvoirs sur rien, n’est plus qu’une marionnette chargée d’appliquer des décisions qui se prennent à Bruxelles. Il décide juste des gens les plus compétents pour nous niquer. C’est le village Potemkine.

      La preuve ? Lisez les Grandes Orientations de la politique économique , les GOPé, publiées début Juin par La Commission européenne.
      C’est exactement le programme que Valls vient d’annoncer il y a deux heures :

      * les mesures structurelles
      * faire sauter les seuils.
      * faire éclater les professions règlementées
      * plus de flexibilité, comprenez, fin du SMIC et des CDI, baisse des salaires etc..


      Autre preuve :
      Les GOPé s’appliquent dans les 28 pays. Lesquels n’ont pas la Constitution de la Ve République, la plupart sont des régimes parlementaires.

      « Où est passé la République française ? »



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 août 2014 08:28

      « Reprendre en main notre avenir » suppose le retour à la souveraineté, ce que le FDG ne demandera jamais. Il n’est plus possible dans l’ UE, de faire des politiques intérieures nationales.


      A quoi peut bien servir le super programme du FDG, sans sortir de l’ UE ?
      A rien, sinon, à appâter les gogos, avec des formules creuses, du genre : « éco socialisme », VIe république, démocratie directe etc.

      Rien de tout cela n’est réalisable dans le cadre de l’ UE et de l’euro.

      Vous vendez du vent. Vous neutralisez les mécontents pour qu’ils ne pensent pas à sortir de l’ UE.
      Mais ce n’est pas grave, vos militants vous quittent pour venir à l’ UPR, alors surtout ne changez rien !

  • zygzornifle zygzornifle 27 août 2014 10:42

    Avec Macron le gouvernement va perdre le peu d’humanité qu’il lui restait ......


  • zygzornifle zygzornifle 27 août 2014 10:45

    Macron conseiller d’Hollande pour lui indiquer la manière de jongler pour payer le moins d’impôts possible et d’éclater son patrimoine dans sa famille pour éviter d’être taxé a sa juste valeur..... 


  • zygzornifle zygzornifle 27 août 2014 11:49

    Hollande n’est plus que président de lui même et des quelques clampins qui gravitent autour .....


  • alinea alinea 27 août 2014 11:54

    Vous voulez dire que c’est plus clair comme ça ? Certes :
    Alors qu’on les vire tous, et vite !!
    Nous sommes en train de nous transformer en Italie, et nous finirons comme les Grecs ! À vous de voir !


    • Fergus Fergus 27 août 2014 14:01

      Bonjour, Alinea.

      Je te sens agacée ! Heureusement qu’il y avait ce matin l’article de Gabriel pour te remettre un peu de baume au cœur dans ce monde de brutes politiques ! 


  • ETTORE ETTORE 27 août 2014 12:40

    « Mon ennemie c’est la finance »

    Voilà t’y pas une belle phrase ?
    De quoi être admis danseuse étoile sans passage devant jury
    tellement le grand écart est si superbement réalisé par notre « président »
    A descendre si bas dans cette figure, et avec telle rapidité, nul doute que s’essayer à « casse noisette » ne lui fait pas peur.

    • abelard 27 août 2014 12:45

      Hélas la citation est fausse !

      Hollande n’a jamais déclaré : « Mon ennemie c’est la finance ! »
      C’est une déformation de journaliste sourd comme Tryphon Tournesol...

      Il avait dit : « Mon ennemie c’est la France »

      ...Et il nous le prouve tous les jours...


    • Fergus Fergus 27 août 2014 14:06

      Bonjour, Ettore et Abelard.

      Bah ! vous n’avez rien compris. Ecoutez donc les explications métaphoriques, appliquées à la finance, du Pr Sapin sur le bon et le mauvais cholesterol.

      N’empêche, une économie qui sent le Sapin, ce n’est pas très engageant, c’est le moins que l’on puisse dire !


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 27 août 2014 13:01

    Hollande plante l’arbre Macron pour développer plus la jungle de l’argent !

    Hollande tombe le rideau et laisse voir, dans toute la clarté l’insupportable hypocrisie des sociétés humaines : On promet, on fait des promesses mais on agit de la meilleure manière qui démontre qu’on ne peut pas tenir ses engagements : Quelle paradoxe en ce début de ce siècle obscur ! A t-on besoin d’être trompé pour se sentir « bien » ? Le non de « PS » en 2014 est dejà une énormité : Du « socialisme »... va te faire voir Marx !

    Ce n’est pourtant pas difficile de dire : C’est le pouvoir de l’argent qui commande ! Nous sommes tous sous le dictat des milliardaires malades qui dirigent le monde ! Les décisions sont prises là où les bidons des urnes n’ont pas leur petit coin, nous nous acheminons lentement mais sûrement vers la disparition effective des États et leurs fantômes de gouvernements... Déjà que les institutions sont en porte-à-à faux et ne décident de rien !

    C’est bien ainsi, on apprend chaque jour ce que veut dire réellement « les valeurs de la France ». Comme je l’ai rappelé hier ( Mohammed MADJOUR (---.---.---.116) 26 août 17:41) suite à l’article ( http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-valls-a-deux-temps-de-la-gauche-155890#forum4104712 )

    L’Élysée « s’algérianise » : En construisant une équipe avec autant d’hommes que de femmes tous soumis et obéissants au chef, le bal peut être enfin ouvert dans une atmosphère certaine d’une « démocratie élyséenne », une démocratie réelle en forme de compromis suspect au sein de cet « organisme dirigeant » mais assurément au détriment de la masse amorphe !

    Finalement je peux faire le pari que les « députés français » (tout comme agissent leurs meilleurs amis algériens) n’auront pas le courage de remettre leur perchoir en péril et donc voteront la trahison de la confiance des électeurs crédules : Il voteront leur confiance à Valls, comme ils l’avaient votée pour les mêmes raisons aux ex-chefs de gouvernement qui à chaque fois se faisaient eux-mêmes gouverner par plus forts qu’eux... On est déjà dans l’après valse à zéro temps de Valls,


  • heliogabale heliogabale 27 août 2014 14:01

    ça va faire drôle quand il devra publier son patrimoine.

    quand vous pilotez un rachat pour 9 milliards d’euros par Nestlé d’une filiale de Pfizer, vous ne tocuehz pas 10 000 euros (rajouter 3 zéros serait le minimum). 


  • Aldous Aldous 27 août 2014 14:07

    Ou comment passer de « Mon ennemi c’est la finance » à « Mon ministre est un ex manitou de la banque Rothchild » ... smiley


  • Spartacus Lequidam Spartacus 27 août 2014 15:16

    Mince un type qui a fait Science Po et l’Ena et a appris le Keynésianisme 

    Puis La Sorbonne a pris des cours de communisme.

    Puis a travaillé comme salarié à la banque Rotchild en remplacement d’un Triskiste Henry Emmanuellly est qualifié de « libéral » devient de plus en plus comique.

    Les gauchistes de droite n’ont vraiment aucun argument.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 18:09

      Spartacus,
      Vous retardez, il a un brave moment qu’on n’enseigne plus le keynésianisme en économie...

      Depuis que « les Evangélistes du marché » , ces économistes fous furieux de l’école de Chicago ont mis la main sur les « zélites » et autres « leaders d’opinion », pour nous fourguer TINA à tous les repas.


      C’est pour faire oublier les leçons de Keynes que TINA a été forgé, et que l’euro a été mis en place. Je n’invente rien, c’est l’inventeur de l’euro Robert Mundell qui l’explique :

      « Il fallait trouver une arme contre la législation gouvernementale et le droit du travail.
      Il est très difficile de licencier des travailleurs en Europe. Sa contre - attaque : l’euro. »

      « L’euro fera vraiment son travail quand la crise aura frappé.
      Le retrait du contrôle du gouvernement sur la monnaie (comprenez l’impossibilité de dévaluer pour ajuster la monnaie à l’économie), empêchera alors l’ utilisation DE POLITIQUES MONÉTAIRES ET BUDGÉTAIRES KEYNÉSIENNES, par les vilains petits élus, pour sortir la nation de la récession. »

      « Quand la crise arrivera, les Nations économiquement désarmées, n’auront plus comme solution que de dérèglementer le droit du travail, privatiser en masse les entreprises d’Etat, réduire les impôts et envoyer les Etats providence dans les égouts ».

      Voilà, nous y sommes.

      « L’euro, une stratégie délibérée. » Article du Guardian


  • franc tireur 27 août 2014 15:33

    au moins les socialo- souveraino-marxistes ont enfin un visage de la bete immonde !

    ils vont pouvoir lancer leurs flechettes contre ce faciès de jeune premier, emergence du capitalisme financier honni .
    le libéralisme , ah ! autrement dit le diable au pays des soviets !
    la concurrence, la destruction creatrice, l efficacité,la gestion rigoureuse, vade retro satan ! 



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 18:20

      Quel bonheur que la concurrence, la destruction créatrice, l’efficacité et la gestion rigoureuse !


      Chiffres Insee & EUROSTAT en 2011, (ça n’a dû s’arranger depuis) :

      * Sur 500 millions d’européens, 120 millions menacés de précarité
      * 50 millions vivent dans un foyer où personne ne travaille
      * 43 millions n’ont pas les moyens de se nourrir correctement
      * et au moins 4 millions sont sans abri.


      C’est sûr qu’en réduisant les salaires, les pensions de retraite, les indemnités chômage, en supprimant le SMIC et les CDI, et en privatisant la Sécu, ça va tout de suite aller vachement mieux, pas vrai ?

      Ce que vous ne dites pas, c’est pour qui ça ira mieux ?

    • franc tireur 27 août 2014 19:02

      C’est ca votre problème aux socialo communistes, vous voyez TOUJOURS le coté négatif des choses pour que ca aille dans votre sens , celui du miserabilisme.

      Sur ces 120 millions il y a tous les pauvres pays de l est qui viennent ( hélas) d entrer !
      l europe est le continent le plus prospère au monde !
      Vous n arriverez jamais a avouer que le capitalisme a sorti de la pauvreté des centaines de millions de gens a travers le monde

      vous etes accrochez a ces fameux « acquis », concept inique dans un monde en perpetuelle evolution 
      Quand un pays vit largement au dessus de ses moyens il est moral qu il reduise son train de vie donc tous ces avantages sociaux crées sous 3 ,4 ou 5 % de croissance, car aujourd hui la croissance forte c est fini .

      les gens auront une moins bonne qualité de vie, il faut avoir le courage de le dire, car la generation baby boom a vécu tres bien dans une période exceptionnelle ( 30 glorieuses) et qu il faut forcement une remise a niveau , remettre en face la production de richesses et la redistribution.

      vous etes utopiste,je suis realiste. 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 19:41

      Je suis parfaitement réaliste, les biens publics sont le meilleur moyen de redistribuer la richesse nationale. Je ne suis pas contre le capitalisme, mais pour un rôle important de l’ Etat et une redistribution des richesses pour tous.


      Si vous croyez que vous allez attirer les gens avec l’exemple du Bangladesh...

  • pens4sy pens4sy 27 août 2014 16:22

    « En se rapprochant du centre, le PS réduit l’espace politique de l’UMP et semble faire le pari que le second tour de 2017 verra son champion affronter Marine Le Pen au second tour. »

    Le souci, c’est qu’en 2017, MLP sera tout a fait en position de dégommer le « champion » du PS, quel qu’il soit, la limace de l’Élysée ou le scorpion de Matignon.

     
     smiley

  • zygzornifle zygzornifle 27 août 2014 18:06

    Après l’homme de Cro-Magnon voici celui de Macron-Magnon le néant dertal économique revient au galop .....


  • Werner Laferier Werner Laferier 27 août 2014 18:47

    Emmanuel Macron est bon pour la France, être un ancien employé de Rothschild n’est pas donné à n’importe qui, seul les plus talentueux ont le privilège de travailler dans l’une des officines Rothschild.
    Les personnes qui commentent ici, par pur-complotisme n’ont aucun niveau d’études et se permettent de commenter la politique de l’Europe, voir du monde...Revenons sur la fameuse phrase d’Hollande, « mon ennemi, c’est la finance ». La phrase correcte est : « Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »Ce qui est diamétralement différent de « ennemi » car il pointait la finance dite purement spéculative déconnectée la l’économie réelle.Ceci avait été justement souligné dans son discours : "Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes d’argent vertigineuses, de menacer des Etats."

    Dans ce discours, on peut d’ailleurs établir un parallèle avec la vison du président Sarkozy qui voulait justement contrôler la finance spéculative en éradiquant les paradis fiscaux, les paradis fiscaux de Depardieu par exemple en Russie chez son ami Poutine.

    Sans finance, pas de salut,on peut retourner le problème, les gens qui savent gagner de l’argent sont souvent plus heureux que les autres qui sont dépendants.
    De même pas de patrons ,pas d’entrepris, donc pas d’emplois.
    tirer sur les patrons ,c’est détruire des emplois productifs. Il y’en a marre des gens qui pensent que c’est l’état qui doit les nourrir, payer leurs factures et même les vacances. Bougez vous et arrêtez de faire de la France le seul endroit ou on a un droit à l’échec, à l’assistanat, à la fainéantise. Maintenant il faut le droit à la réussite, à la richesse à l’épanouissement. La France c’est des siècles de travail, de sacrifices, d’abnégations de refus du statut quo ne l’oublions pas. Le chômage, ce n’est pas l’état qui doit le résoudre, mais le peuple, les gens du quotidien qui doivent cesser de profiter des différentes aides, nous sommes contre ce système d’aides d’ailleurs, faite comme les USA, la Corée du Sud et l’Allemagne et valorisez le travail.

    Nous vivons dans un monde mondialiste, n’en déplaise aux extrémistes fasciste ou communiste, c’est donc techniquement de moins en moins facile d’acheter français. Et si on ne produit pas français, c’est parce que c’est cher de produire français. le monde est grand et d’autres opportunités que le français sont bon à prendre, de toute façon, il n’y a pas de différences entre un produit français et étranger, le principal est qu’il sert à l’être humain.Rassurez les marchés, donc les investisseurs, les entreprises pour les embauches, l’Europe sur la volonté de la France de réduire son déficit, les ménages pour la consommation, voila le nécessaire à entreprendre si nous voulons que l’Europe, dont la France entreprenne un chemin productif, périlleux, mais juste.


  • BA 27 août 2014 18:55
    Sous Macron, les lobbies avaient (vraiment) table ouverte à l’Elysée. Proche du patronat et des milieux d’affaires, Emmanuel Macron ? Tout proche, oui. En juillet 2013, « Marianne » mettait en lumière cette proximité du conseiller économique du président en révélant l’organisation d’un repas avec une dizaines de chefs d’entreprises, à l’Elysée, par une agence de lobbying !

    « Ce déjeuner n’avait pas lieu d’être. » C’est peu de dire qu’au palais présidentiel, on avait pas apprécié la révélation par Marianne, à l’été 2013, du mail d’invitation à déjeuner à l’Elysée prévu le 30 juillet et organisé par un certain… Emmanuel Macron, alors secrétaire général adjoint des lieux. Le conseiller économique du président invitant à bouffer au Château des chefs d’entreprises, rien que de très banal, pourtant ?
     
    Pas vraiment, car le carton d’invitation électronique, dont
    Marianne avait eu copie (voir ci-dessous), mentionne : «  Invitation déjeuner Elysée avec Emmanuel Macron – mardi 30 juillet 2013 – de la part de Matthias Leridon. » Autrement dit, c’est bien le directeur de Tilder, l’une des principales agences de lobbying, qui gérait le plan de table du petit banquet élyséen au nom d’Emmanuel Macron.
     
    Comme le mentionnait
    Marianne au moment des faits, deux hypothèses étaient envisageables :
     
    Hypothèse 1 : Le principal collaborateur du président de la République a besoin d’un intermédiaire privé pour consulter les forces vives du pays. Or l’Elysée dément l’existence de tout contrat avec le cabinet de lobbying.
     
    Hypothèse 2 : Macron offre son temps et son hospitalité à un ami, sachant que ses clients privés rémunèrent ce dernier en fonction de l’influence qui lui est prêtée.
     
    Au cabinet de François Hollande, on a, semble-t-il, penché pour la seconde :
    «  Le président n’était pas au courant » des agapes du 30 juillet avec les convives, «  une dizaine d’entrepreneurs », et l’aura in extremis annulé après nos révélations.
     
    Maintenant chez lui à Bercy, Emmanuel Macron aura tout le loisir de recevoir dans une des nombreuses salles à manger du ministère…

    Le carton d’invitation :

    Chère Y,
     
    Suite à notre échange téléphonique, je vous confirme que Matthias Leridon (président de Tilder) et Emmanuel Macron (Secrétaire général adjoint de l’Elysée) organisent un déjeuner à l’Elysée le mardi 30 juillet avec une dizaine d’entrepreneurs (heure exacte à confirmer) auquel ils souhaitent convier xxxx.
     
    Auriez-vous l’amabilité de bien vouloir transmettre l’information à xxxx afin qu’il puisse nous confirmer (ou non) sa disponibilité pour ce déjeuner.
     
    Merci d’avance de votre aide.
     
    Bien à vous.

    http://www.marianne.net/Sous-Macron-les-lobbies-avaient-vraiment-table-ouverte-a-l-Elysee_a240828.html


    • Le421... Refuznik !! Le421 28 août 2014 15:28

      Au moins, Hollande et Valls ont le mérite d’avoir enlevé leur perruque et leur faux-nez !!
      Ce sont des libéraux de droite, assumés à fond.
      Même si ça ne marche pas, on continue. De toute façon, TINA !!


  • ETTORE ETTORE 27 août 2014 19:14

    De toute façon on ne m’enlèvera pas de l’idée que notre « dirigeant » actuel c’est fait taper sur les doigts ou tirer les oreilles par les instances mal et friques de Bruxelles. et qu’on lui a tout bonnement retiré les rennes du pays [ tant soit peu qu’il les ai eu un jour ]

    c’est un dépeçage en règle des démocraties par les nantis pourris qui se disent banquiers
    Mario Draghi pour l’Italie au nom de Goldmann Sachs, Le Macron France pour Rotschild
    ça ressemble bel et bien à un partage digne des belles heures de la pègre la plus mafieuse du monde.
    Merckel ???, je me demande combien elle raque pour être protégée !!!!!

  • cistus 27 août 2014 20:20

    Pas étonnant les gauches Trotskiste et sionistes ont toujours été très proche des Rothschild.

    Les socialistes leurs doivent tout. Sans cette famille, pas de philanthropie, pas de multiculturalisme, pas de métissage. Au moins Hollande lui est reconnaissant.

  • Le421... Refuznik !! Le421 27 août 2014 20:41

    Ah..

    Je suis bien content de savoir que c’est la gauche qui est au pouvoir en France.
    D’ailleurs, je ne sais même plus ou je me situe.
    Probablement anarchiste révolutionnaire.
    Au moins ça !!  smiley
    Parce que si la gauche c’est ça !! Ben alors !!

    Au fait.
    Ils vont faire quoi la « droite » quand ils vont passer en 2017 ?? Plus que ça ?? Comment ??

    Quelle escroquerie. La prochaine fois que je vote socialo, les poules auront des dents.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 août 2014 08:45

      Le421,
      L’UMP et le Centre ne sont pas en désaccord du tout avec « les mesures structurelles », ils veulent juste accélérer le mouvement. Détruire le droit du travail, et en finir avec l’Etat providence, ils sont pour +++.


      Ils espèrent bien que la triplette Hollande - Valls - Macron va faire le sale boulot, et qu’ils recueilleront les fruits du mécontentement massif, ensuite...

      La plupart des mesures qui vont être prises, en applications des directives de la Commission européenne, étaient déjà dans les directives du FMI à la France, en 2012.

    • Le421... Refuznik !! Le421 28 août 2014 15:25

      Je pense toujours au « cono » de base qui bosse dans le TP et critique l’Etat et tous ses fonctionnaires. En oubliant un peu vite que la route qu’il fait, c’est justement l’Etat qui paye. Et la baraque qui se fait là-bas, c’est souvent un fonctionnaire à qui la banque a prêté de par la pérennité de son emploi et de ses revenus...
      Je parle du TP, j’aurais pu donner dix-mille autres exemples. C’est une image.
      J’ai d’ailleurs beaucoup d’amis (pas sur Facebook, rassurez-vous) dans le TP.


  • Airbus Airbus 27 août 2014 21:07

    Bonsoir à tous,

    je pose une question grave : quand on voit tous ces fumiers de politicards, véritables criminels, pourquoi aucun ne se fait buter au coin d’une rue ?

    Ils méritent le tribunal international pour crime en bande organisée sur une population.


    • Yohan Yohan 27 août 2014 22:17

      Quand Taubira enfourche son vélo ce n’est sûrement pas pour zigzaguer entre les voitures dans Paris encombré. Avec tous les ennemis qu’elle s’est fait, un accident serait vite arrivé smiley Il ne vous aura pas échappé que l’on dresse des barrières lorsque les ministres se rendent à l’Élysée. Pas de pot... 


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 août 2014 09:09

    Des nouvelles de Suisse, qui n’a pas le bonheur d’être dans l’ UE, encore moins dans la zone euro :

    « Les Suisses gagnent en moyenne 7828 euros par mois ».

    Comme quoi, c’est vachement mieux de rester dans l’UE et l’euro, surtout ne changeons rien !


  • Armelle ARMELLE 28 août 2014 12:25

    Encore un épisode des ’’pieds nikelés’’ du PS qui prouve que nous avons la gauche la plus con de l’univers...

    De social/social, nous sommes passé au social/démocrate, et maintenant on voit pointer du nez le social/ libéral
    à mourir de rire !!!, à croire qu’ils commencnt enfin à comprendre comment le monde fonctionne
    Les gauchistes sont à plaindre, la fête risque de toucher à sa fin

    • Le421... Refuznik !! Le421 28 août 2014 15:14

      Sans oublier les aides pour les cantines scolaires (tout en n’oubliant pas de s’augmenter au maximum, of course !!) et le linge aux fenêtres.
      J’en passe sur les bougnoules, les noirs, les juifs, les pédés, les francs-maçons, etc...
      Allez !! Ouvrons une usine pour fabriquer du Zyklon B et dans 2 ans, la FRAAAAANNNNCE sera nettoyée...
      Bon !! Que fait-on des Irakiens chrétiens ?? On les aide ou on les gaze ??


  • Armelle ARMELLE 28 août 2014 15:21

    Joyeuseté nous dit -en gros- que l’on devrait passer les ’’sans travail’’ au hachoir

    Les sans travail assurent la pérennité du tien banane !
    Et c’est quoi ce cliché chômeur-grasse mat ???
    Je peux en faire une autre dans le même goût moi aussi ; fonctionnaire-planqué-fainéant-profiteur-égoîste !!! ou fonctionnaire-sieste
    Le libéralisme viendra à bout de ce fléau, Valls semble montrer qu’il l’a bien compris
    C’est le troisième gouvernement de puis 2012, au 5éme nous aurons 90% de ministres libéraux
    Quelle gauche de merde !!! Le PS suit la même route que le PC a emprunté il y a 30 ans, seule l’histoire en parle aujourd’hui, et tant mieux. Ras le bol de la politique de bisounours, de rêveurs attardés, qui en plus coûte la peau des fesses et appauvrit le secteur marchand jusqu’à bientôt l’anéantir, le seul à produire de la richesse que les fainéants, accrochés à leur ’’état providence’’ dilapident à vitesse grand V.


  • Antenor Antenor 28 août 2014 20:21

    Austérité, relance, austérité, relance, austérité, relance :

    Echec, échec, échec, échec, échec, échec...


  • smilodon smilodon 28 août 2014 21:52

    L’heure est à la « MACRON-ECONOMIE » !.... Tu peux bien monter et bourrer !... Faut payer !...Adishatz.


  • BA 29 août 2014 10:25

    Droite modérée, droite dure, extrême-droite.

    A la prochaine élection présidentielle, le candidat de la droite modérée, François Hollande, n’atteindra pas le second tour.

    Le second tour opposera le candidat de la droite dure, Nicolas Sarkozy, au candidat de l’extrême-droite, Marine Le Pen.

    C’est ce qu’annonce un sondage publié cet été par le journal Marianne.

    Et la gauche ?

    En France, la gauche est morte.

    Nous sommes foutus.

    Lisez cet article :

    Jeudi 31 juillet 2014 :

    Pire que le 21 avril ! Le sondage Marianne-Ifop qui alarme : Marine Le Pen en tête du premier tour en 2017. Le sondage Ifop pour Marianne est un choc : si le premier tour de la présidentielle avait lieu aujourd’hui, Marine Le Pen arriverait en tête. La candidate frontiste recueillerait 26% des voix, et Nicolas Sarkozy se qualifierait pour le second tour avec 25% des voix, que ce soit face à François Hollande ou à Manuel Valls, lesquels seraient tous les deux éliminés (avec 17% des suffrages).

    Si l’hypothèse d’un Front National au second tour de 2017 se fait chaque mois plus probable – au point que les politiques, de droite comme de gauche, semblent l’avoir actée, dans un fatalisme défaitiste sinon dans de coupables stratégies –, jamais encore un sondage n’avait placé la candidate FN en tête du premier tour. 

    Ce test, à trois ans de l’échéance, vient confirmer que la dynamique dont elle bénéficie depuis plusieurs années est une lame de fond, et que nous n’assistions pas, ces derniers temps, à des séismes électoraux singuliers (comme certains ont voulu le dire lors des dernières européennes), mais à une tectonique.

    « Depuis l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti et la mise en place de sa stratégie de « dédiabolisation », le FN a enregistré à chaque scrutin des plus hauts historiques », confirme Jérôme Fourquet, directeur du pôle opinion de l’Ifop.

    http://www.marianne.net/Le-sondage-Marianne-Ifop-qui-alarme-Marine-Le-Pen-en-tete-du-premier-tour-en-2017_a240405.html


  • Cosmogonie Cosmogonie 29 août 2014 10:46

    Le problème, c’est que le « courage » politique revendiqué par Valls ne repose pas sur une base électorale suffisante pour l’instant. Et que la politique menée risque surtout de diviser (encore plus) la gauche. La clarification du gouvernement Valls II reste à être actée par des faits, le PS pense tout de même encore un peu à son électorat, ou ce qu’il en reste : la ligne néo-blairiste de Valls est-elle à même de refonder la gauche française ?
    De l’art de la synthèse : de Jaurès à Gattaz, le grand écart... http://wp.me/p2EHA5-nE


  • Mugiwara 1er septembre 2014 05:03

    montebourg aura été très bon. juste là où il faut. mais bon, comme not’ président est qqun de gentil, il se fait gentiment bouffer par le patronat, alors qu’il n’y a plus lieu de les soutenir. on leur a fait des cadeaux et la réponse du patronat aura été de nous cracher dessus. comme si la droite ou je ne sais qui pouvait leur être d’un grand secours ou appui... résultat, le patronat, par obstination, nous conduit au mur. mais on s’en fout, s’ils veulent se tirer une balle dans leurs 2 pieds, pourquoi s’acharner à traiter avec eux ? le mieux ce serait une loi permettant aux syndicalistes de virer les patrons et de reprendre les rênes. comme si les patrons pouvaient être les seuls à avoir une vision d’entreprise .... ils continuent à nous prendre pour des teubés, c’est dommage, puisque la gauche était pourtant très disposée à aller plus loin si les patrons avaient eu un zeste de lucidité... la France leur a fait quand même un joli cadeau à ces patrons en élisant coup sur coup chirac et sarko, mais non, ils en veulent toujours plus. il serait temps de s’occuper des électeurs de gauche. si montebourg veut se présenter à la présidentielle, je voterai pour lui. les yeux fermés. mais en cas de défaite de la gauche à cette élection, suis pas sur que ce soit une bonne idée d’appeler à voter la droite à ce moment là... le coup de 2002, ça suffit... de toutes façons, d’après mes recherches, il n’y a que la gauche pour nous sortir de là dans la décennie à venir... il lui a été demandé de faire preuve d’autorité, bah, c’est fait, après si vous chialez, faudrait savoir... 


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