mercredi 27 août 2014 - par CHALOT

La gauche n’est pas au pouvoir !

Le parapluie protège de la pluie....

Aucune digue ne pourra protéger des dirigeants politiques qui ont tourné le dos aux valeurs qu'ils ont défendues et qui depuis des mois et des mois mènent une politique contre le peuple et ses intérêts.

JPEG La dissolution de l’Assemblée Nationale n’est pas à l’ordre du jour.

Nous ne sommes pas en 1997 et l’histoire ne se répète pas car la situation n’est pas la même.

Aujourd’hui le PS connaît la crise la plus importante de son histoire depuis son congrès de fondation d’Epinay.

Le gouvernement de « gauche » est en rupture totale avec son histoire et avec ses valeurs.

Si le président de la République prenait la décision de dissoudre l’assemblée, le PS s’écroulerait totalement et la droite et l’extrême droite emporteraient le morceau.

Une dissolution n’est possible que si une crise sociale survient comme en 1968.

Cette crise sociale peut avoir différents visages : une crise sociale classique venant d’un peuple en désarroi et en colère, une crise instrumentalisée par l’extrême droite.

Ni le PG, ni le PCF , ni la gauche du PS n’ont intérêt à ce que des élections générales soient organisées. Il leur faut du temps pour discuter, pour s’organiser et offrir une alternative.

UNE DISSOLUTION SERAIT DU SUICIDE POLITIQUE POUR LA DIRECTION ACTUELLE DU PS ET UNE CATASTROPHE POUR LA GAUCHE VERITABLE

Hollande et Valls ont constitué un gouvernement libéral homogène et si l’ouverture au centre n’a pas été opérée c’est pour deux raisons :

- Des résistances au sein du PS existent

- Le Centre n’a pas confiance dans un Hollande déconsidéré.

Cette ouverture est voulue et souhaitée par les deux têtes de l’exécutif. Ils n’ont aucune autre perspective….Donc ce sera l’acte III.

La soumission aux diktats de l’Union Européenne ne laisse pas d’espaces alternatifs à « nos » libéraux, ex socialistes.

Le peuple souffre, la misère s’installe, les couches moyennes n’en peuvent plus , le chômage touche de plus en plus de personnes et aussi des cadres surendettés et déboussolés.

Si la gauche du PS et ce qu’on appelle la gauche de la gauche continue à mener sa politique de dénonciation de l’orientation gouvernementale sans tracer de perspectives….

Si cette gauche véritable dans le texte ne décide pas, une fois pour tous de se tourner vers les classes populaires, les délaissés dans les quartiers de nos villes et les villages dans une défense intransigeante des familles en difficultés, celles-ci, désespérées tomberont dans les bras des Marine et autres.

Déjà des militants de gauche ont perdu pied et certains sont partis vers d’autres cieux.

On n’endiguera pas la montée de l’extrême droite par des déclarations, par des manifestations idéologiques ou par des alliances contre nature dans le cadre d’un front républicain mais en menant une action politique d’éducation populaire en direction du peuple.

La politique de ce gouvernement Valls II risque d’être pire que celle du précédent, et c’est peu dire.

Il faut la combattre en arrêtant de penser que ce sont nos camarades qui sont au gouvernement.

Jean-François Chalot



56 réactions


  • Xtf17 Xtf17 27 août 2014 09:45

    Oui, mille fois oui. Depuis le temps que Lordon ou encore Sapir le démontrent...

    « Nous assistons à l’écroulement d’un monde, des forces immenses sont sur le point d’être déchaînées », par Frédéric LordonJacques Sapir : « Il faudra en passer par un éclatement de l’UMP et du PS »

    Même D. Schneidermann dans sa chronique matinale sur @si (et Rue89) le clarifie très bien : « Vive Macron ! » Cela clarifie enfin tout !


  • abelard 27 août 2014 09:57


    « Il faut la combattre en arrêtant de penser que ce sont nos camarades qui sont au gouvernement. »

    Oui ça on le savait depuis longtemps. Depuis l’élection de Hollande en fait...

    Bon on ne va pas vous en vouloir pour ce retard à l’allumage.

    Les récents développements de la crise au sein de la phalange qui usurpe le nom de gouvernement posent question.

    Comment se fait-il que l’on laisse un Président approuvé par 17% des citoyens choisir un premier ministre qui a recueilli 5,63% des voix aux primaires socialistes pour mener une politique en tous points contraire à ses engagements de campagne ?

    Ces gens, qui ne représentent même pas leur parti croupion étrillé dans toutes les dernières élections, ont le pouvoir de continuer à plonger la France dans la misère en raison des institutions de la cinquième république qui leur permettent de nous imposer leurs caprices.

    Cette junte au pouvoir ne dispose d’aucune assise démocratique, ne représente personne.
    Hollande et Valls ne sont pas, à l’image de l’été pourri, des calamités naturelles dont il faudrait s’accommoder.
    Nous pouvons faire Vallser Hollande et sa clique de factieux.
    Nous le devons même.
    ...Ou alors renoncer à toute idée de démocratie en France...


    • SALOMON2345 27 août 2014 18:50

      Vos remarques sont pertinentes mais hélas les institutions permettent juridiquement de rester au pouvoir même si ceux qui s’y trouvent n’ont plus que quelques % dans l’opinion. D’autres élus avant nos « libéraux sociaux » ont déjà connu (en moins fort certes) certaines dégringolades sans qu’ils ne s’en émeuvent plus que moralement acceptable : ce sont des « bêtes à sang froid », loin de nous simples citoyens...
      Pompidou (ancien de chez Rostchild) est de retour et Chaban (pur Gaulliste) est viré de nouveau, symboliquement, comme l’arrivée du nouveau ministre des sous, formé dans la même banque. L’histoire se répète parfois... mais jusqu’où ?
      Salutations.


  • Daniel Roux Daniel Roux 27 août 2014 10:13

    Il fut une fois un beau pays appelé UTOPIA. Dans ce pays fort fort lointain totalement entouré d’océans infranchissables, les gens étaient heureux, la manne tombait du ciel, le soleil brillait le jour et il ne pleuvait que la nuit. Il n’y avait pas de roi, pas de loi, pas de juge, pas de voleurs car pas de propriété privée, ni d’argent. La population était constante et personne ne mourrait...

    Oui, mais non. La France fait partie d’un monde dominée par des prédateurs sans pitié qui considère le peuple comme une masse stupide facilement manipulable et exploitable. Les lois sont faites pour maintenir la domination de ces prédateurs sur le monde. Les médias, les élections, l’opposition, les partis révolutionnaires, tout participe au cirque cruel de l’humanité.

    Imaginons qu’un pays imaginaire, appelons le « Venezuela », se libère des chaînes qui l’emprisonnait grâce à un homme issus du peuple, qui ne le trahirait pas et qui serait assez démocrate pour permettre à l’opposition d’exister et de posséder des médias. Aussitôt, toutes les médias et gouvernements des « démocraties occidentales » et de la « communauté internationale » se déchaînerait contre lui, l’isolerait, tenterait de se débarrasser de l’homme providentiel par un coup d’état ou en lui refilant une maladie incurable par un poison sophistiqué. Tant et si bien, que le pays, mis en quarantaine économique et incapable de se suffire à lui-même comme beaucoup, se retrouve totalement ruine.

    La majorité des Français, sont-ils prêts à renoncer à leur confort pour retrouver une liberté politique et économique dont rien ne prouve qu’elle apportera plus de bien que de mal ? Y a t-il un homme aussi honnête que providentiel émergeant du cloaque politique ?

    Non, hélas. Alors arrêtons de nous raconter des histoires en attendant que les autres fassent ce que nous ne faisons pas nous-même. Apprenons et évoluons. Agissons sur ce quoi nous pouvons agir et comme nous souhaitons que les autres agissent. N’achetons que des produits fabriqués selon des critères que nous approuvons, ne travaillons pas plus d’heures que ne l’exige notre contrat de travail, ne méprisons plus les autres parce qu’ils sont différents, ne votons plus pour nos ennemis et d’autres choses comme ça.

    Les politiques ne sont que des hommes avides de pouvoir et ils feront ce qu’il faut pour être réélus. Si nous changeons, ils changeront.


    • abelard 27 août 2014 10:37


      "La majorité des Français, sont-ils prêts à renoncer à leur confort pour retrouver une liberté politique et économique dont rien ne prouve qu’elle apportera plus de bien que de mal ? "

      Je crois que vous ne voyez pas très bien la situation, Monsieur Daniel Roux.
      Nous ne sommes plus dans un pays où cette question pourrait se poser. La réalité est plus cruelle.
      La majorité des Français est en train de perdre son confort !!!

      Et en échange elle ne gagne rien. Un clan de malfaisants s’accapare le pouvoir politique au service d’une mafia de banksters.
      Ils n’ont pour objectif que de nous ruiner et mettront les chars d’assaut dans la rue pour continuer à le faire...
      Nous avons le pouvoir de ne pas nous laisser plumer et de décider tous ensemble du monde que nous désirons construire pour nos enfants.
      Sortons de l’impuissance, elle n’existe que dans nos têtes.


    • Daniel Roux Daniel Roux 27 août 2014 11:25

      @ abelard

      Je ne vois que ce que je peux voir et comprendre que ce que je peux comprendre. Je l’admets bien volontiers.

      Ma vision est assez simple, les Français sont majoritairement conservateurs et, s’ils admettent quelques redistributions de richesses, ils préfèrent qu’elles ne viennent pas de leurs poches.

      Jospin a certainement été le meilleur premier ministre que nous ayons eu. Les Français l’ont jeté et le deuxième pire président de la république a été élu amenant le pire au pouvoir, puis Hollande.

      Le match ne sera pas rejoué et je crois bien que les grenouilles vont faire la même erreur : Remplacer notre bout de bois par une cigogne.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 18:45

      Daniel Roux,
      Le Venezuela est un état indépendant, souverain, qui peut nationaliser, qui a sa Banque Centrale, contrôle sa monnaie et les mouvements de capitaux, fait ses lois, a sa propre armée etc etc.


      Ce qui n’est plus le cas de la France.
      Ce que vous proposez, l’ UPR le propose, elle est donc censurée.

      Pourquoi voulez-vous que les Français s’intéressent aux Partis politiques médiatisés, qui sont tous des europathes compulsifs ?
      J’ai bien relu votre commentaire, vous ne parlez jamais de sortir de l’UE, de l’euro et de l’ OTAN.

      Que voulez-vous faire dans une colonie de l’ Empire américain, sinon en sortir fissa ?
      « La leçon de Chavez à l’ Empire ».

  • Diogène diogène 27 août 2014 10:32

    « Ni le PG, ni le PCF , ni la gauche du PS n’ont intérêt à ce que des élections générales soient organisées. Il leur faut du temps pour discuter, pour s’organiser et offrir une alternative. »


    Le problème du PCF, du PG et de la gauche du PS n’est pas qu’il leur faut du temps pour discuter ! 
    Discuter de quoi ? 
    D’alliances ? 
    De marchandage électoral ?
    De l’échange d’un siège de sénateur contre deux ou trois municipalités ?

    Leur problème, c’est que depuis la création du front de gauche comme substitut de la gauche plurielle,
    le seul travail de ces organisations n’a pas consisté en un travail d’analyse socio-économique, ni à l’élaboration d’un projet de société accompagné d’un programme de gouvernement, leur seul travail a consisté à préserver les positions privilégiées des chefs, héritiers d’une tradition militante sénescente sinon moribonde.

    On ne tue pas des idées. Ce « courant » existe toujours, porté pas des individus isolés.
    Mais les organisations qui fédéraient leurs forces se sont noyées dans une fange mêlant l’ambition personnelle paranoïde ou carriériste, la médiocrité intellectuelle, la lâcheté politique et l’opportunisme.

    Hier encore, Robert Hue a publié un communiqué expliquant que les conditions n’étaient pas réunies pour qu’il participe au gouvernement.
    Or, personne ne lui avait rien demandé.

    Dommage pour les anonymes de base qui ont tant donné de leur temps et de leur énergie pour cette famille politique.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 18:53

      diogène,
      Je les trouve tous plutôt très actifs pour protéger l’ UE et l’euro...


      Après nous avoir bassinés pendant 30 ans avec leurs projets « d’autres Europe » à la St Glinglin,
      ils inventent des dérivatifs, pour détourner l’attention des décisions de Bruxelles.

      Ils mettent en cause la Constitution, propulsent une VIe république, et autre tirages au sort, censés nous rendre la démocratie, mais surtout, sans sortir du Titanic...
      L’enfumage continue de manière très active, je trouve...

  • claude-michel claude-michel 27 août 2014 10:33

    La dissolution de l’Assemblée Nationale n’est pas à l’ordre du jour....si justement..c’est pour le retarder que son caniche forme un nouveau gouvernement n’ayant aucun pouvoir...d’ailleurs la droite reste discrète car elle aussi ne saurait pas quoi faire...

    Reste plus que MLP... !

  • zygzornifle zygzornifle 27 août 2014 10:48

    La gauche à été au pouvoir le soir des élections, le lendemain c’était déjà foutu Hollande avait déjà vendu son âme ....


    • SALOMON2345 27 août 2014 19:10

      Bien avant l’élection, il dit un jour, alors qu’il était à Londres et pour rassurer les rosbeef, qu’ils n’avaient plus rien à craindre car « en France il n’y avait plus de communistes... »
      La preuve et selon le Canard : Vals boit un coup à la Fête du Medef et cet été, François boit le canon et casse la croûte à Saint Tropez, chez son pote le milliardaire François Pinault (le pote de Chirac, décidément tous les deux) et François dans les yeux de François lui a sûrement répété : « j’aime pas les riches ! ».
      Tout ça rappelle un peu le célèbre TOPAZE et son collègue qui fume à la fin du film un excellent cigare pour riche et bien au-dessus de sa condition...


    • SALOMON2345 27 août 2014 19:10

      Bien avant l’élection, il dit un jour, alors qu’il était à Londres et pour rassurer les rosbeef, qu’ils n’avaient plus rien à craindre car « en France il n’y avait plus de communistes... »
      La preuve et selon le Canard : Vals boit un coup à la Fête du Medef et cet été, François boit le canon et casse la croûte à Saint Tropez, chez son pote le milliardaire François Pinault (le pote de Chirac, décidément tous les deux) et François dans les yeux de François lui a sûrement répété : « j’aime pas les riches ! ».
      Tout ça rappelle un peu le célèbre TOPAZE et son collègue qui fume à la fin du film un excellent cigare pour riche et bien au-dessus de sa condition...


  • agent ananas agent ananas 27 août 2014 11:05

    Le clivage gauche/droite est un conte pour bisounours, n’en déplaise aux nostalgiques qui persistent à croire aux lendemains qui chantent.
    La nomination de Macron à l’Economie conforte mon jugement que la politique ne se lit plus sur un plan horizontal mais sur un plan vertical. Il y a l’élite ploutocrate et le peuple.
    CQFD, il n’y a pas de gauche et de droite mais le système et les ennemis du système comme disait  mon ami Edouard Limonov au temps de l’Idiot International.


    • epicure 29 août 2014 18:01

      Mais le clivage gauche droite a toujours été celui ci les élites privilégiées ( noblesse et clergé, armée, puis haute bourgeoisie) contre le peuple.

      La droite monarchiste et cléricale défendait le pouvoir des élites de l’ancien régime.

      Alors que les droites conservatrices et libérales défendent avant tout la haute bourgeoisie et les nobles riches.

      Alors que la république à l’origine a été crée sous la pression du peuple pour lui donner une part de pouvoir, notamment avec le suffrage universel.
      Et le socialisme s’est conçu pour donner le pouvoir politique et économique au peuple.

      Le problème c’est que chez élites politiques de gauche il y en a parmi les mieux placés aux commandes qui ont tendance à oublier les buts de la gauche.


    • Baasiste 2 29 août 2014 18:19

      L’ignorance et l’inculture parle une fois de plus, les societes communistes etaient oligarques, le marxisme est anti democratique, le liberalisme est de gauche a la base, la gauche via le social liberalisme, la social democratie, le republicanisme ou le socialisme liberal moderne style Blair valls Schroder Clinton fut toujours ami avec le capitalisme. La republique est capitaliste.


      Le fascisme, le nationalisme, le nazisme, le gaullisme, le bonapartisme, le conservatisme social, le national-socialisme arabe, l’integrisme religieux, le boulangisme... Ces ideologies de droite defendent aucune oligarchie encore moins celle du fric mais seulement un concept (une religion, une culture, une nation) ou le peuple de leur pays, ce sont des ideologies autoritaires (pouvoir fort ou par un ptit nombre) pas des ideologies defendant une caste, c’est seulement le royalisme moins pire que le liberalisme. Le communisme sous toutes ses formes est anti democrate et la gauche est intellectualiste elle meprise le peuple.


  • asterix asterix 27 août 2014 11:13

    Bonjour Chalot,

    Je pense tout au contraire que la gauche aurait tout intérêt à la dissolution de l’Assemblée et surtout, puisque votre régime politique est ainsi fait, à une nouvelle élection présidentielle.
    Bien sûr qu’elle perdra des plumes.
    Mais en perdra t-elle tant que cela si elle se réunit selon ses vraies valeurs ?
    Pas sûr...
    Et pourquoi ? Parce que la droite est encore plus coupée en deux et va inmanquablement se diviser entre souverainistes et Lepenistes, entre droite dure et droite-centre, peut-être même avec plusieurs candidats frôlant l’extrême ( Sarko ) et qui ne vont pas baisser pavillon devant sa tendance centriste ( Juppé ).
    Tout ce méli-mélo va donner lieu à un nombre important de triangulaires et là, je ne suis pas sûr qu’une vraie gauche forte et unie ne va pas plus souvent qu’à son tour emporter le morceau.
    Mwais, faudrait évidemment commencer par une révolution de palais...
    Une chose est sûre : si elle ne réagit pas en se disant que le pouvoir maintenant, c’est mieux que pas de pouvoir demain, elle s’apprête à recevoir la raclée de sa vie d’ici deux ans.
    C’est sa crédibilité qui est en jeu et, si elle veut vraiment guérir du mal qui la ronge, il vaut mieux trancher l’abcès que l’inverse.
    D’ailleurs, de toi à moi : est-ce que la gauche est au pouvoir ?
    La réponse, tu le dis toi-même, est NON !
    Dés lors...


  • Spartacus Lequidam Spartacus 27 août 2014 11:33

    C’est quoi une « politique de gauche » ?


    De la dépense publique ? Mais on l’a déjà.
    Du déficit budgétaire ? Ça existe depuis depuis 40 ans
    Accumuler une dette colossale ? Mais c’est exactement ce que l’on a.
    La (re)distribution d’argent des autres ? 57% du PIB l’est déjà.
    Les privilèges au bureaucrates ? Les régimes spéciaux, et droit sociaux différenciés sont la norme.
    La nomenklatura d’une élite ? Enarques, Science Po et autres Sorbonniens gauchistes phagocytent tous les postes de direction de l’état.

    • Spartacus Lequidam Spartacus 27 août 2014 15:18

      Mais non. Je suis libéral.

      Depuis 1973 nous sommes dans le Keynésianisme. Du gauchisme de droite et de gauche.

    • epicure 29 août 2014 18:17

      Depuis 1984 on est dans de politiques d’austérité, de libéralisme, dérèglementation, de privatisations, de remise en cause des progrès sociaux (retraite, protection sociale, école publique etc...) dans pratiquement tous les pays occidentaux.
      Bref des politiques de droite dans la droite ligne de reagan et thatcher.

      C’est le président de la droite forte qui a le plus augmenté la dette en un quinquennat.

      Depuis 30 ans ( 1984 ) :
      2 ans de centre gauche
      2 ans de droite
      6 ans de centre gauche
      5 ans de droite
      5 ans de centre gauche
      10 ans de droite
      2 ans de fausse gauche

      17 ans de droite, et notamment sur les 20 dernières années.

      Depuis 30 ans c’est l’impuissance économique du politique t qui est organisée, donc une orientation de droite.

      quand jospin disait « l’état ne peut rien » on n’est plus dans une orientation à gauche du système, mais bien une orientation à droite où ce sont les intérêts privés qui dirigent la société.

      Tu vas nous dure aussi que le traité TAFTA, en préparation et accepté dans son principe par les dirigeants assujétis à la finance  , c’est de gauche peut être. Là au moins ta mauvaise foi sera révélée au grand jours au moins.


    • Baasiste 2 29 août 2014 18:25

      30 ans de gauche liberale et droite liberale, les gauchistes nient que la gauche peut etre liberale mais par contre ils taxent de droite le liberalisme a la base de gauche qui na rien a voir avec des tonnes de courants de droite. L’extreme droite pour rappel a toujours ete anti liberale pourtant les droitistes radicaux ont jamais dit que le liberalisme ne peut pas recouvrir une partie de la droite donc non le liberalisme ce pas que la droite et une partie de la gauche est liberale.


  • Frédéric BOYER Frédéric BOYER 27 août 2014 11:34

    LA GAUCHE EST AU POUVOIR, ET HOLLANDE EN EST L’INCARNATION.


    Lisez Michéa et ouvrez les yeux !

    Il n’y a pas de lien organique entre Gauche parlementaire et Socialisme, mais seulement un compagnonnage issu de l’affaire Dreyfus, qui s’est renforcé dans la lutte contre les fascismes, avant de s’évaporer avec l’effondrement du bloc communiste.

    La Gauche est l’avant-garde de la société libérale.

    De la loi Le Chapelier (interdiction des associations ouvrières) à la répression de la commune (Thiers, Gambetta, Ferry, Grevy), puis de la désindexation des salaires (Delors), à la promotion du travail le dimanche (Hollande), la gauche parlementaire a été du côté du capital.

    ENTENDEZ-VOUS JAMAIS UN ELU DE GAUCHE PRONONCER LE MOT SOCIALISME ?


    POURQUOI ?

    • Onecinikiou 27 août 2014 16:53

      « Si le président de la République prenait la décision de dissoudre l’assemblée, le PS s’écroulerait totalement et la droite et l’extrême droite emporteraient le morceau. »


      De même l’auteur se contredit : il affirme en préambule que la gauche n’est pas au pouvoir, mais il dit redouter dans le même temps que, si élections il y avait, la « droite » et, dit-il, l’ « extrême-droite », risqueraient de l’emporter ?!

      Or il faut savoir : soit on acte, comme il le fait, que la gauche n’est pas au pouvoir, mais en ce cas on ne peut redouter l’arrivée au pouvoir de la « droite » puisque, selon ses propres critères, elle y est déjà... !

      Première approximation, qui témoigne de la confusion intellectuelle dans laquelle se trouve l’auteur.

      D’autre part, il est une imposture fondamentale qui trahie les failles conceptuelles béantes de raisonnement de nos gauchistes tendance frérisme, que de vouloir associer, agglomérer les projets politiques, géostratégiques et socio-économiques de la « droite » (pseudo-concept sans intérêt dans le contexte actuel) incarnée par l’UMP, et cette fois l’ « extrême-droite » (encore plus inepte) telle qu’elle serait représentée selon eux, tout à fait fallacieusement, par le Front National. 

      Il y a en effet une différence non pas de degré, mais de nature dans les projets respectifs portés par ces deux partis. Ils différent sur l’essentiel de leurs projets pour la France.

      En revanche, ce qui ruine le coeur de l’argumentation (si tant est que l’on puisse appeler cela une argumentation) de notre franc-mac, il y a une convergence totale, absolue, entre les PROJETS, PROGRAMMES ET BILANS, des partis dits de gouvernement PS et UMP, qui rappelons, se sont partagés le pouvoir ces trois dernières décénnies.

      La tartufferie, la manipulation conceptuelle, et la confusion intellectuelle sont donc à leur paroxysme.

    • SALOMON2345 27 août 2014 19:28

      Il faut distinguer le drapeau de qui le porte et si - tels certains catholiques qui sont peu chrétiens - beaucoup de prétendants A et non DE gauche (le distinguo est pour tous les apparatchik sur l’échiquier), piétinent l’idéal et les valeurs humanistes de la gauche, certes au contours flous comme peuvent l’être des sentiments, mais ces « socialistes » qui se revendiquent À sont des « socialistes » non pratiquants (tel le catho Borgia, pape, et le chrétien Abbé Pierre, petit curé par ex.). De grands penseurs et écrivains ont pensé le bon, le beau et le bien qui peuvent gouverner les coeurs mais effectivement, les sauvages sans foi ni loi triomphent et il y a longtemps que ni Montesquieu, ni Hugo et encore moins Jaurès n’alimentent - « s’ils ont un trou » - leurs rêves, tous ces « pragmatiques » !!!
      Salutations


    • epicure 29 août 2014 19:16

      @Par Frédéric BOYER (---.---.---.130) 27 août 11:34

      « ENTENDEZ-VOUS JAMAIS UN ELU DE GAUCHE PRONONCER LE MOT SOCIALISME ? »

      http://www.regards.fr/acces-payant/trimestriel/No3-Ete-2013/Internationale-socialiste-la,6874

      mélanchon par exemple .....

      http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.humanite.fr%2Fpierre-laurent-laissez-parler-jaures-548542&ei=a6kAVP_OG4foaKvPgoAB&usg=AFQjCNHcQKkgJxcoIgTI5EOo-PvqYcdzeA&sig2=pFlzI-bWCtf9qp5l8INgOQ&bvm=bv.74115972,d.d2s

      pierre laurent autre exemple

      des hommes politiques à la gauche du PS

      sinon pour le reste il faut rappeler que la gauche républicaine a existé avant le socialisme qui est né vers les années 1830 environ.
      Et que les socialistes se sont toujours positionnés à gauche de cette gauche républicaine.

      Donc ils se considéraient plus à gauche qu’eux.
      En fait ils considéraient leurs idées encore plus éloignées de la droite (l’extrême droite actuellement) que al gauche républicaine avec ses positions plutôt libérales au niveau économique.

      Donc si le socialisme est le plus éloigné de la droite c’est qu’il est très à gauche.
      Et si le mot gauche signifie plus que des positions sur les sièges d’une assemblée, alors le socialisme fait partie de la gauche, et même en est l’incarnation parfaite.

      Le truc c’est que beaucoup de gens DE gauche, être de gauche, la gauche a une signification politique, philosophique, que résume le triptyque républicain : « liberté, égalité, fraternité »

      Et comme disait Pierre Leroux, un des fondateurs du socialisme français : le socialisme c’est la liberté, l’égalité et la fraternité ensemble sans sacrifier un seul des terme..

      Donc le socialisme fait bien partie de la gauche, puisque c’est le courant qui s’oppose le plus à la droite et à l’extrême droite, ce qui explique au passage les attaques contre le FN, en plus de celles contre l’UMPS.


    • Baasiste 2 29 août 2014 19:47

      Melenchon est un franc macon social democrate trotskiste mondialiste-europeiste qu’il se sente plus proche de la rep bourgeoise normal, on lit Marx et Proudhon ils etaient plus hostile envers le capitalisme que la monarchie. De plus quelle blague la devise fr est socialiste maintenant, quand auras tu fini ta propagande et tes mensonges, liberte=liberalisme (liberte individuelle), egalite=liberalisme et montagnardisme ou jacobinisme (les liberaux c’etait l’egalite des droits, les autres c’etait l’egalite social en plus) , fraternite=nationalisme jacobin et bonapartiste (union des franais et de la nation, fratrie les francais sont des freres, fraternite et solidarite entre compatriotes), les jacobins et les Napoleon ont popularise cette devise. La rep une et indivisible est incompatible avec le multiculturalisme et communautarisme crees par limmigtion et le regionalisme.


    • Baasiste 2 29 août 2014 19:54

      Ne pas oublier les amities de la CGT et du syndicalisme revolutionaire et de bcp de socialistes avec l’action fr ni tous les mecs de la SFIO se reclamant de boulanger, ni le cercle proudhon. De plus Marx ou Engels se sont jamais dit de gauche, bref non le pire ennemi de la gauche cest pas forcement la droite, pour les collabos gauchistes du Nouvel ordre mondial oui mais pas pour tous. L’axe gauche droite n’est pas le seul existant.


  • Garance 27 août 2014 11:43


    Désolé de vous contredire tous : mais la gauche est au pouvoir

    Tous vous avez appelé à voter pour cette gauche en appelant à voter Hollande

    Même la CGT et Mélenchon : alors ?

    Faut l’assumer les gars : vous vous êtes fait enfler : pas la peine de venir pleurnicher aujourd’hui

    Parce que vous le saviez ce qui allait se passer : vous aviez été avertis :

    Ségolène « Hollande n’a jamais rien foutu de ses dix doigts » ( encore qu’en scooter il ne se défende pas trop mal)

    Aubry : « Hollande ? on croit rêver »

    Fabius : « Fraise des Bois... »

    Nous autres on a bien essayé d’ en faire autant : vous nous avez craché à la gueule en nous traitant de fachos

    Vous l’avez eu bien profond ?

    Tant mieux ( tiens ; pour la peine vous serez privés de vaseline smiley )

    • Baasiste 2 29 août 2014 20:43

      Sampiero le capitalisme et liberalisme de 1789 a debut xx e s etait de gauche, le liberalisme de gauche etait contre les monarchistes de droite pro feodalite. L’ultra liberalisme est applique en France depuis 83 le PS. En Angleterre il y avait les liberaux parlementaristes de gauche contre la droite monarchiste absolutiste et feodaliste pendant des siecles. Le capitalisme actuellement a combat la russie , l’Iran et la Syrie de droite, depuis la guerre froide l’Occident capitaliste a detruit que des regimes droitistes : kadhafi, talibans d’Afghanistan, Hussein, l’intervention atlanto capitaliste en Serbie en 99 cetait contre un regime de droite. La France etait soumis aux US capitalistes avant et apres de Gaulle de droite que le capital Anglo americain a pas voulu au pouvoir. La fin de laxe de droite ca etait fait par le capital Anglo americain ayant allie a l’URSS de gauche, la rev bolchevique de gauche fut finance par wall street contre le tsar de droite. Bismarck de droite a cree l’etat providence allemand (agrandi par hitler) detruit a partir de 2003 avec le SPD de gauche. Les US ont etaient soumis aux banksters avec la fed, l’impot sur le revenu, l’imperialisme us au profit des capitalistes... Par wilson de gauche et le parti democrate de gauche, les libertariens de droite voulaient passe tous ca, les banksters ont massivement soutenu le parti democrate et Roosevelt... De gauche contre la droite liberale refusant lintervention de l’etat au profit des riches. Bref le liberalisme-capitalisme est bien de gauche pas de droite.


    • Baasiste 2 29 août 2014 20:52

      Erreur de frappe les libertariens et les paleo conservateurs de droite voulaient pas de l’intervention de l’etat au service du capital, intervention de l’etat au service du capital sous Wilson et Roosevelt dans les ans 30 40, deux mecs de gauche qui ont ete finances et soutenus par la finance les industriels et banksters. Aussi oui le capitalisme occidental fut allie a l’URSS de Staline de gauche vs l’axe de droite.


    • titi titi 27 août 2014 19:10

      La bonne blague !!!

      C.Lagarde a été mise en examen pour un motif totalement futile.

      On promettait l’Armageddon judiciaire et ça fini en eau de boudin.

      Encore une promesse non tenue... car intenable : il ne suffit pas de se persuader de quelque chose pour que cette chose soit vraie.


  • Loatse Loatse 27 août 2014 12:05

    Il ne faut pas se raconter des histoires, vraie gauche, droite ou autre, espérer une autre politique alors que nous sommes liés par des accords qui vont à l’encontre des intérêts de notre nation, c’est comme croire au père noel...


    Ce à quoi nous assistons c’est à l’auto- destruction de la France.... Le général de gaulle doit faire la toupie dans sa tombe, lui dont les ambitions étaient de faire de notre pays un phare pour les nations, un exemple.... et il avait en partie réussi, la france rayonnait à travers le monde.

    Ou est passée cette volonté, cette exigence d’excellence ????

    La haine de soi, l’humiliation sous couvert d’humilité ont fait de notre pays, de notre peuple un peuple perpétuellement à genoux, tourné vers le passé pour mieux s’en repentir plutôt que tourné vers l’avenir...

    Le patriotisme si cher au général, si nécessaire pour la cohésion du peuple a cédé le pas à un universalisme béat et naïf...le protectionnisme à une politique dite de libre échange des biens et de circulation des personnes entre pays européens qui n’ont pas et le même système de protection sociale et dans lesquels les coûts salariaux sont bas.. attirant qui plus est des flots de miséreux des pays de l’est dont il semblerait que la misère soit plus poignante et prioritaire que celle de nos sans domicile fixe qui meurent chaque hiver, chaque été dans l’indifférence générale, et le silence des médias, enfants compris.. ! (allez à marseille : de jeunes mineurs à la rue ce n’est pas cela qui manque)

    Le résultat ne se fit pas attendre, des faillites de plus en plus nombreuses d’entreprises (celles qui n’ont pas délocalisé) ne pouvant concurrencer leur voisins...
    Les agriculteurs eux ne s’y trompent pas qui s’affolent de la venue sur le marché des fameuses pommes polonaises refusées par la russie..

    Que peut on espérer de ceux qui nous gouvernent tant que nous n’avons plus notre souveraineté pleine et entière et que nous sommes liés par des traités qui vont à l’encontre de nos intérêts ?

    rien... et ce n’est pas un melenchon qui brasse du vent qui y changera quoique ce soit, ni une marine le pen dont les membres élus ne trouvent pas mieux pour contenir ce qui déborde, faute de mettre sur pied une politique qui mettra fin aux désoeuvrement de nos jeunes, de tenter de dissimuler ce trop plein d’énergie inemployée et donc destructrice sous le tapis (couvre feu permanent)... tout en mettant fin aux subventions destinées aux associations de quartier...(un pis aller mais c’est mieux que rien)

    C’est qu’il faut faire travailler les vieux... les user jusqu’à ce que mort s’en suive ce qui fera des retraites en moins à payer...

    Le chomage augmente ? voici le mariage gay, la gpa, l’abc de l’égallité : le changement de civilisation de madame taubira, toutes choses qui résolvent n’en doutez pas, les problèmes des chomeurs et tous les précaires en passe de l’être au chomage...

    A croire qu’ils sont tous déconnectés de la réalité... Mais ont ils vécus ces utopistes béats, dans des cités ou dominent le système D et la détresse sociale ? ont ils seulement une fois dans leur vie manqué de pain, sauté plusieurs repas, subis des coupures d’eau, d’électricité et vécus dans la peur d’être expulsé de leur appartement, vécus ou fait vivre leur famille avec des minimas sociaux ?

    Des décennie d’une politique suicidaire et nous voilà mangeant du cheval roumain d’allemagne, nous chaussant chinois, nous habillant made in bangladesh, roulant en volvo à crédit tandis que notre patrimoine est bradé au plus offrant (dernièrement un immeuble new yorkais)

    Mais pétard, qu’esperez vous d’autres venant de partis mondialistes qu’ils soient de droite comme de gauche ?

    C’est la chienlit s’exclamerait le Général...qui voyant la puissance montante de l’allemagne exigea que l’on construise des chars...

    Aujourd’hui c’est un miracle si les nôtres peuvent encore rouler... ce qui ne nous empêche pas de nous mettre les russes à dos...

    la chienlit !







    • julius 1ER 27 août 2014 12:22
      rien... et ce n’est pas un melenchon qui brasse du vent qui y changera quoique ce soit, ni une marine le pen dont les membres élus ne trouvent pas mieux pour contenir ce qui déborde, faute de mettre sur pied une politique qui mettra fin aux désoeuvrement de nos jeunes, de tenter de dissimuler ce trop plein d’énergie inemployée et donc destructrice sous le tapis (couvre feu permanent)... tout en mettant fin aux subventions destinées aux associations de quartier...(un pis aller mais c’est mieux que rien)
      C’est qu’il faut faire travailler les vieux... les user jusqu’à ce que mort s’en suive ce qui fera des retraites en moins à payer...
      Le chomage augmente ? voici le mariage gay, la gpa, l’abc de l’égallité : le changement de civilisation de madame taubira, toutes choses qui résolvent n’en doutez pas, les problèmes des chomeurs
      @Loatse,
      sans t’en rendre compte, ton article est un plaidoyer pour le RU !!!!!!!!!!!!

    • Loatse Loatse 27 août 2014 13:09

      @Julius


      Comment envisagez vous de le financer ce RU ? résoudra t’il tous les problèmes inhérents à notre mode de vie sachant qu’il nous faut relever le défi suivant : consommer à bon escient (soit moins et localement de préférence en recyclant au maximum ce qui exclut également l’obsolescence programmée), partager le travail salarié (l’automatisation s’accroissant) tout en prenant en compte l’épuisement de nos ressources naturelles. ?

      Car nous n’avons qu’une planète et l’argent ne pourra jamais acheter ce qui nous fait de plus en plus défaut : à savoir de l’air pur, de l’eau potable et des terres fertiles...



  • ETTORE ETTORE 27 août 2014 12:13

    Une image qui me reste.....

    Valls descendant le perron de l’Elysée, et dévalant plus vite les marches que le parapluie de service arrivant bien tard et bien haut au dessus de lui.
    J’y ai vu quelque chose comme un décalage global avec la réalité 
    Rien ne touche plus ces gens, ni la pluie, celle qui nous mouille, nous, ni la hauteur du parapluie,
    porté bien haut au dessus de sa tête. et qui essaye de le rattraper en vain......., avant la portière salvatrice claquée comme une............... fin de non recevoir .
    Faut dire que là, le parapluie, était à la juste hauteur de l’ego de ce Môôôsieur !!!


  • Scual 27 août 2014 12:53

    Personnellement j’ai décidé de sauter le pas et d’adhérer directement au PG histoire d’être plus proche du terrain.

    La vérité c’est que depuis le jour où Pierre Laurent a choisis le PS, les arrangements et les intérêts personnels de la bourgeoisie électorale de son Parti plutôt que le peuple de France, l’avenir du pays et les militants de son parti, il est clair que l’extrême-droite arrivera au pouvoir.

    Le FdG n’étant de fait plus une alternative crédible et le PS faisant partie intégrante du problème, il n’y a plus de gauche politique de masse dans ce pays et il faudrait des années pour en construire une. C’est donc foutu puisque le FN arrivera au pouvoir avant que cette Gauche se construise.

    On a deux scénarios possibles :
    _ Le PS ou l’UMP gagne avec le ralliement et la trahison totale de tout ce que ce pays comporte d’étiqueté à gauche lors des prochaines présidentielles... et rebelote pour une politique d’ultra droite comme en ce moment jusqu’à l’élection de LePen en 2022.
    _ LePen dès 2017.


    • simir simir 28 août 2014 11:25

      Bonjour Scual
      Non ce scénario catastrophe n’arrivera pas. Les élections européennes ne veulent rien dire sur le plan des résultats. l’obersturmführer n’a récupéré que 4 millions de ses 6 millions des présidentielles.
      Nombres de votants du PG se sont abstenus comme moi qui ne voulait pas par mon vote légitimer une institution que je récuse.
      Les médias aussi ont joué un rôle néfaste (voir les chifres CSA avec par ex BFM qui a accordé + de 40% du temps de parole au Fhaine)
      Un sondage instructif de Mai 2014 de BVA nous apprend que 7 français sur 10 ont une mauvaise opinion de l’obersturmführer et 78% ne lui font pas confiance si elle devait gouverner le pays.
      45% ont une très mauvaise opinion d’elle.
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/11/marine-le-pen-mal-percue-par-les-francais-selon-un-sondage_4414796_823448.html
      De plus en 2017 on aura déjà vu le degres d’incompétence des élus aux postes de maire tel celui d’une commune de l’Est ou ce maire Fhaine a fait repeindre une statue en bleu en toute méconnaissance du code de la propriété intellectuelle et conduisant ainsi la municipalité en justice comme si il y avait assez d’argent dans les caisses pour ce genre de c.... et je ne m’attarde pas sur Villers Cotteret avec la non participation à la commémoration de la fin de l’esclavage et les cas d’exonération de gratuité des cantines scolaires pour les plus démunis.
      A Charleville Mézières l’élu de ce parti est même allé jusqu’à, 10 jours après son élection, tondre la pelouse d’un parc public trouvant que les employés communaux n’allaient pas assez vite.
      Triste conception de son rôle au sein d’un conseil municipal et cela montre qu’ il n’a pas pris conscience de l’ampleur de sa mission.
      A nous et aux vrais parti de gauche de faire connaitre cela car ce ne sont pas les médias qui nous y aideront.


  • CHALOT CHALOT 27 août 2014 13:57

    Dans les années 60 et 70, il y avait deux gauches : la révolutionnaire et la réformiste largement dominante.

    Aujourd’hui le débat ne se situe pas entre réforme et révolution mais entre transformation sociale ou libéralisme..
    Il est temps que tous ceux qui se réclament de la gauche ce qui exclut la direction et l’appareil du PS discutent et préparent des initiatives.
    Le changement se fera avec le peuple. Il faut PRIOTIAIREMENT aller dans les quartiers pour se lier à la population et tracer des perspectives tout en menanr des actions immédiates contre la vie chère, contre les expulsions locatives.


    • Coeur de la Beauce Hussard Noir de la république 27 août 2014 18:36

      @CHALOT : Le mur de Berlin est tombé, les régimes socialistes avec... on peut le regretter car la France, non-alignée, avait ouvert une « troisième voie » entre libéralisme et socialisme. Les choses ont changé, hélas ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 août 2014 19:05

      Chalot,
      « Le changement se fera avec le peuple. » Rêve !
      Le peuple ne veut plus entendre parler de projets européens, de BCE et de Merkel.


      Il veut des résultats économiques, des emplois, du pouvoir d’achat, des logements dans les grandes villes et la sauvegarde des services publics. Autrement dit, sortir de l’ UE pour remettre la France en état de marche. Avec des Politiques qui s’occupent de la France et des Français.

      A part l’ UPR, le PRCF et le M’PEP, tous censurés, je ne vois pas ce qui peut bien ressembler à ce que souhaitent les Français ?!
      Tout ce que vous nous proposez ce sont des Partis d’europathes compulsifs.

  • Garance 27 août 2014 15:45

    Chalot 


    « Il faut aller dans les quartiers pour .... » 

    Pour y quoi faire dans les quartiers ? 

    Toutes les gauches y sont grillées : leurs priorités ne sont pas les vôtres

    Le temps ou fleurissaient les drapeaux exogènes à la Bastille pour saluer la venue de la gauche au pouvoir est révolu : fini pour la gauche le soutien de l’électorat des quartiers (le soutien à Israél et servir de carpettes aux ricains est passé par là)

    Quartiers ou le mariage des homos n’est pas leur tasse de thé ( à la menthe)

    Pas plus que le mélange des genres

    La seule personne de « gauche » qu’apprécient les quartiers c’est la Taubira

    Aller savoir pourquoi ?  smiley



  • Coeur de la Beauce Hussard Noir de la république 27 août 2014 18:34

    Les militants de « gauche » se tournent en masse vers le FN dont les nouveaux adhérents viennent de l’électorat traditionnel socialiste !


    • epicure 28 août 2014 05:21

      Faux, l’électorat du FN vient de la droite ou de l’abstention avant tout.


    • Baasiste 2 28 août 2014 09:58

      Faux je suis sur tablette je le poste rais les liens demain pour le prouver mais la proportion de vote ouvrier depuis 81 en faveur de la gauche a chute en 2012 la proportion de vote ouvrier a droite a baisse aussi sauf que cette baisse represente rien et que toutes ces baisses sont 3 fois plus grande que l’augmentation de l’abstention en pts de % donc une grande partie de la gauche sabstenant ca na pu aller qu’au FN qui avec sa proportion de vote ouvrier plus l’abstention ouvriere supplementaire correspond a cette baisse en pts de % du vote ouvrier pour un candidat et a 75 % a gauche. Bref tu rages la gauche est morte et tu refuses de te remettre en question point de plus l’crit FN est le plus ouvrier jeune employ chmeur donc un lectorat de gauche.


    • Baasiste 2 28 août 2014 12:27

      Et comme dit l’electorat FN est le plus a gauche les jeunes ouvriers employes chomeurs faibles diplmes votent en 1er FN pas fdg ou PS, FN=gauche. picure=fausse gauche post 68 mondialiste (pas internationaliste) trotskiste liberal-libertaire pro immigration homosexualiste qui na jamais eu aucun populo.


  • titi titi 27 août 2014 18:58

    @Chalot

    Si si c’est bien la gauche qui est au pouvoir.

    Elle a, il y a deux ans, invalidé toutes les mesures économique « de droite » prise par les précédents gouvernement.

    Ca allait aller mieux !!! c’était promis !!!

    Et voilà.

    Maintenant il faut assumer Chalot. Ne pas se réfugier derrière un discours « c’est la droite qui est au pouvoir ». Non, non Chalot : ce sont ceux que vous avez élus qui font cette merde.

    Vous êtes responsables.


  • BA 27 août 2014 19:33
    Sous Macron, les lobbies avaient (vraiment) table ouverte à l’Elysée. Proche du patronat et des milieux d’affaires, Emmanuel Macron ? Tout proche, oui. En juillet 2013, « Marianne » mettait en lumière cette proximité du conseiller économique du président en révélant l’organisation d’un repas avec une dizaines de chefs d’entreprises, à l’Elysée, par une agence de lobbying !

    « Ce déjeuner n’avait pas lieu d’être. » C’est peu de dire qu’au palais présidentiel, on avait pas apprécié la révélation par Marianne, à l’été 2013, du mail d’invitation à déjeuner à l’Elysée prévu le 30 juillet et organisé par un certain… Emmanuel Macron, alors secrétaire général adjoint des lieux. Le conseiller économique du président invitant à bouffer au Château des chefs d’entreprises, rien que de très banal, pourtant ?
     
    Pas vraiment, car le carton d’invitation électronique, dont
    Marianne avait eu copie (voir ci-dessous), mentionne : «  Invitation déjeuner Elysée avec Emmanuel Macron – mardi 30 juillet 2013 – de la part de Matthias Leridon. » Autrement dit, c’est bien le directeur de Tilder, l’une des principales agences de lobbying, qui gérait le plan de table du petit banquet élyséen au nom d’Emmanuel Macron.
     
    Comme le mentionnait
    Marianne au moment des faits, deux hypothèses étaient envisageables :
     
    Hypothèse 1 : Le principal collaborateur du président de la République a besoin d’un intermédiaire privé pour consulter les forces vives du pays. Or l’Elysée dément l’existence de tout contrat avec le cabinet de lobbying.
     
    Hypothèse 2 : Macron offre son temps et son hospitalité à un ami, sachant que ses clients privés rémunèrent ce dernier en fonction de l’influence qui lui est prêtée.
     
    Au cabinet de François Hollande, on a, semble-t-il, penché pour la seconde :
    «  Le président n’était pas au courant » des agapes du 30 juillet avec les convives, «  une dizaine d’entrepreneurs », et l’aura in extremis annulé après nos révélations.
     
    Maintenant chez lui à Bercy, Emmanuel Macron aura tout le loisir de recevoir dans une des nombreuses salles à manger du ministère…

    Le carton d’invitation :

    Chère Y,
     
    Suite à notre échange téléphonique, je vous confirme que Matthias Leridon (président de Tilder) et Emmanuel Macron (Secrétaire général adjoint de l’Elysée) organisent un déjeuner à l’Elysée le mardi 30 juillet avec une dizaine d’entrepreneurs (heure exacte à confirmer) auquel ils souhaitent convier xxxx.
     
    Auriez-vous l’amabilité de bien vouloir transmettre l’information à xxxx afin qu’il puisse nous confirmer (ou non) sa disponibilité pour ce déjeuner.
     
    Merci d’avance de votre aide.
     
    Bien à vous.

    http://www.marianne.net/Sous-Macron-les-lobbies-avaient-vraiment-table-ouverte-a-l-Elysee_a240828.html


  • xantrius 27 août 2014 20:45

    LA FINANCE A MAINTENANT UN NOM AU GOUVERNEMENT

     

    Qui aurait pu croire que l’impudence de Manuel Valls irait jusqu’à nommer un banquier d’affaires ministre de l’économie ? Tout le monde se rappelle la fameuse phrase du discours du Bourget de Hollande : « la finance n’a pas de nom. Et pourtant elle gouverne ! ». Le peuple souffre  ? Le gouvernement répond : ce qui nous importe c’est le satisfecit des marchés, du Medef et de Madame Merkel.

    C’est terrible pour notre pays. Ceux qui appelaient encore ces derniers jours F. Hollande à changer de cap ont leur réponse : il continuera coûte que coûte avec la même politique. Il n’a jamais été aussi éclatant que ce gouvernement ne tient que grâce à la constitution de la 5ème République. Dans n’importe quel autre système, un président ayant perdu deux élections de suite, à 17 % d’opinions favorables et un premier ministre à 37 % auraient été renvoyés. Pas en France. Le discrédit de cet attelage est tel, ainsi que leur obstination à maintenir la baisse des dépenses publiques et la casse des droits sociaux, que 3 ministres ont préféré ne pas rempiler, en plus de Montebourg renvoyé. ...


    Nous le disons clairement : le PG est prêt à travailler avec tout le monde mais dans la clarté. Nous refusons l’ambiguïté. Dans cette période de crise économique et sociale qui se double d’une crise politique et institutionnelle, la réponse ne peut-être des jeux politiciens dans une course à l’échalote pour 2017. Notre pays mérite mieux. La 5ème République est à bout de souffle.

    Pour exiger une 6ème République, sociale et écologique, avec de nouveaux droits et des institutions démocratiques, quelle meilleure forme qu’une Constituante pour redonner la parole au peuple ?


    (extrait d’un edito de Martine Billard, PG)


  • christophe nicolas christophe nicolas 27 août 2014 20:47

    Moi, Il m’a toujours semblé que l’objectif des militants du PS était de contrebalancer les puissances de l’argent lorsqu’elles abusent en disant que les malheureux méritent leur sort or on ne peut trouver un terrain d’entente que lorsqu’il y a des règles du jeu bien définies entre les partenaires.


    Parfois, les puissances de l’argent utilisent Dieu comme argument. Attention, ils ne faut pas renier Dieu à cause de margoulins, les prêtres ne sont pas riches, c’est faux de le prétendre.

    Des règles bien définies, ce n’est plus possible dans l’Europe... et puis bon sang, certains socialistes sortent de chez Rothschild... là, on ne comprend plus rien... Ils luttent contre Dieu, qui pardonna à Aglaé la prostitué et dont les artisans de son procès furent les pharisiens qu’on pourrait comparer à de riches propriétaires sans scrupules jouant avec la loi dans le but de faire de l’argent.

    Jésus lutte contre les impudiques dans le but de préserver la vérité dans les couples, c’est à dire la forme intentionnelle de bonté et l’intelligence car en réalité les impudiques mettent le social avant l’amour de couple à la manière des bonobos. Ce n’est pas l’ordre des choses, dans la vérité, l’ordre des choses est, Dieu, le couple, le social, la nation, le monde.... 

    Certaines personnes n’y arrivent pas avec Dieu mais si elles sont humanistes, c’est très similaire à condition qu’un partenaire de couple ne s’ingère pas dans la relation avec Dieu, que le social ne s’ingère pas dans les couples par l’espionnage, que le national ne s’ingère pas dans le social avec ses services secrets ou RG, que le mondialisme ne s’ingère pas dans le national comme c’est le cas avec l’UE.
     
    Il ne faut pas tout inverser... 



  • eric 28 août 2014 08:26

    Un nouveau virage à gauche du pouvoir hollandiste.

    Plus que jamais, la gauche, c’est le racket d’une « classe sociale » sur notre pays, camouflé par un discours de classe visant à aliéner les autres catégories sociales.

    « classe sociale » pour être compris. En réalité, et contrairement à ce que pensaient les pères du marxisme, on a bien affaire, comme ils le disent eux même, à un « peuple de gauche » plus qu’à une classe. Il va de l’intermittent du spectacle ou précaire par vocation, jusqu’aux oligarques du genre Free et Lazarre, en passant par les associatifs subventionné , les agents publics statutaires et autres bénéficiaires nets de la dépense publique.

    Certes, en apparence, le haut du panier hollandiste est en train de sacrifier l’arrière garde du prolétariat, en même temps qu’il diminue les transferts sociaux aux vrais plus défavorisés. C’était dans les tuyaux depuis bien longtemps http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/partager-a-gauche-pour-degonfler-54982

    Certes il le fait pour préserver son niveau et sa qualité de vie. Il vient encore de faire un cadeau à ses riches électeurs avec les baisses d’IR, payé par la moitié la plus riche de la population. ( 3 à 4 millions de riches subventionnés par l’argent public, quand 8 à 11 millions de pauvres sont dans les vraies difficultés.

    Certes, il semble donner des gages aux entrepreneurs. On se souvient que ce sont les mêmes qui sous Mitterrand, favorisèrent le développement des stocks options pour tenter de les remettre au travail malgré leur écœurement. C’est le principal enseignement de la période Mitterrand. « Si on veut que les travailleurs travaillent ( et payent des impôts), il faut les payer un peu ».

    Mais globalement, il n’y a que des gens à gauche de la gauche pour croire à une libéralisation de ce régime.

    Deux symboles :

    La nomination d’un philosophe bon en classe , socialiste par hérédité, qui a travaillé 4 ans dans une banque ( un stage prolongé), assez pour grâce à ses relations, toucher les com. qui l’ont rendu millionnaire. Le profil type des oligarques socialistes aujourd’hui. Il n’y a qu’à regarder ceux qui rachètent toute la presse pour avoir des moyens de pression sur leurs copains socialistes.
    Le même parle de « dérogations aux 35 heures ». Qui dit dérogation dit enquête, contrôle, exception, suivit...Du boulot pour plein de statutaires, des complication pour plein de boîtes. Un truc comme le crédit impôt recherche, incompréhensible et inutilisable.

    La montée en grade de Taubira et Belkacem. Les deux symboles de la lutte socialiste contre le reste de la société, de sa volonté de destruction du « monde ancien », et d’imposer aux peuples ce qu’ils doivent croire jusqu’à chercher à manipuler leur inconscient.

    76% des socialistes seraient ravis de l’éradication de Montebourg and co contre seulement 56% de l’ensemble des français.
    Le PS a finit par comprendre qui le nourrit. Il ne veut pas trop inquiéter les rackettés. Mais eux dans l’ensemble, comprennent que tous cela, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Macron, Vals, Montebourg, tous potes de longue date.

    La gauche de la gauche dans tous cela ? Les plus excités seront laissés sur le bord du chemin. On leur coupera les vivres publique ( faites gaffe Chalot !).
    Au besoin, on les matera ( Dieudo, Palestine...) On approche, suite aux réformes Hollande, du moment ou il y a en France plus de force de l’ordre que de militaires. On voit bien par cette priorité, de qui ce régime a le plus peur...

     Les autres ? Et bien il suffit de regarder les européennes. C’est Laroutourrou qui leur a pompé 3% des suffrages avec sa semaine de 4 jours.... !

    L’axe prévisible de traitement de « la question gauche de gauche » par le PS, ce sera d’autres exonération d’impôts et pas de « dérogation » aux 35 heures dans les milieux socio professionnels où ils s’épanouissent. Le tout en leur expliquant « qu’ils s’en tirent bien compte tenu de la crise généralisée ».

    Cela peut fonctionner en interne aux gauches. (ici, même Chalot comprend qu’aller au clash, c’est perdre pas mal de sinécures, députes, collectivités locales and co...).

    Si ce gouvernement est cohérent, on devrait voir Fleur Pellerin, abonder le budget des intermittents par des crédits d’état éducation nationale, visant à financer des interventions « études de genre » à l’école sous prétexte d’égalité...

    Il restera quand même 70% des français pour se rendre compte qu’ils sont nuls.

    La grande question intellectuelle que laissera, historiquement, cet épisode derrière lui, ce sera la facilité avec lesquelles les « gauches de gauches », qui ont quand même de grandes prétentions intellectuelles, se seront laissées embarquées sur cette galère, depuis les primaires socialistes jusqu’à aujourd’hui....


  • CHALOT CHALOT 28 août 2014 10:01

    Hervépasgrav
     
    Je réponds à votre commentaire.
    Oui c’est le problème numéro 1 de la gauche, c’est son extériorité physique par rapport au peuple.
    C’est d’ailleurs à cause de cela que j’ai quitté le Parti de gauche il y a deux ans.
    Personnellement, 90 % de mon temps militant est consacré à ce travail de proximité.
    Je pense que c’est là l’essentiel. J’ai pu en 10 ans d’expérience nouer des relations avec des personnes en difficultés, accompagner des familles et réussir concrètement à avoir des résultats : relogement de familles....C’est cela le vrai militantisme.
     


    • eric 28 août 2014 15:09

      A la fois c’est vrai, à la fois, c’est plus du travail social que du militantisme. Cela concerne une partie du premier décile de revenu de la population française. Cela ne dit donc pas grand chose concernant les questions qui préoccupent les autres plus de 90%. Par exemple, les nécessaires évolutions de notre système éducatif, ne sauraient être déterminées exclusivement par les besoin de cette fraction de 10%. Les mesures nécessaires pour que leur gosses accèdent à une certaine égalité des chances ne peuvent être que spécifiques et orientée, dans les buts comme les méthodes en fonction de leur situation. En matière de logement, c’est pareil. Plus de 50% de proprio, encore pas mal de gens qui se logent à peu prêt bien. Il faut aussi une politique du logement, de la construction, pour tous le monde.


    • marauder 28 août 2014 18:55

      Vraiment d’accord sur ce point.
      En fait de militantisme, c’est la vie, en coexistence les uns les autres, en tachant de créer des environnement propices à l’échange, a l’empathie, la confiance, l’entraide.
       La gauche, c’est ca, et je pense ca a toujours été ca (en vrai ...).
      Créer des regroupement, des collectifs, auto-gérés, sans hiérachie afin que chacun puisse faire partie des actions a entreprendre. Ca sera un beau bazard au début, mais on a tout a y gagner.
      Qui a dit « communalisme » ? C’est surement un peu de ca, aussi.

      Celui qui est en « avance » attend l’autre, et de fait il apprend de nouvelle choses. Celui qui est « en retard », gagne du temps grace au terrain defriché par les plus rapides.

      La bonne vitesse, c’est celle qui ne laisse pas l’autre sur le carreau.

      Il faut que ce soit fait avec plaisir. (le « il faut » pose un probleme ? A moi non, en tout cas...)


  • marauder 28 août 2014 18:48

    La gauche a-t-elle été une fois « au pouvoir » ?
    Apparament non.
    Enfin peut etre pendant l’été 36 en espagne, en 1871 en france ...
    Et encore, quand on dit gauche, en fait c’était le peuple. Malheureusement cela n’a pas duré.

    Mais sinon, des menteurs, des gens de la droite complexée, oui. Des gens de gauche, il n’en a jamais été question.


  • yvesduc 28 août 2014 20:59
    Vous faites bien de parler de « ce qu’on appelle la gauche de la gauche » car l’épisode actuel confirme plus que jamais l’existence d’un État profond au-dessus du gouvernement apparent (voir Peter Dale Scott et son livre « La route vers le nouveau désordre mondial »). Que le peuple vote à gauche ou à droite, le programme reste celui tracé par l’oligarchie.

    Les élans de sympathie pour les « employeurs » et le nucléaire exprimés par le tout nouveau chef de gouvernement, El Blancos lui-même, ont le mérite de la franchise et devraient être à même de déciller les yeux d’une partie des électeurs solfériniens. Nous sommes prévenus que la santé publique et la réduction des inégalités ne sont pas au menu du gouvernement « socialiste ».

    La “transparence” du président Hollande a l’intérêt de rendre particulièrement visible l’État profond et ses orientations.

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