mercredi 2 janvier 2013 - par joelim

La vraie gauche : un enième parti-Système ?

Ceci est un plaidoyer sans arrière pensée (tiré d'une suite de posts spontanés) destiné à faire avancer la réflexion sur cette question. Je me place dans un paradigme de discussion socratique où chaque intervenant est à la fois utile et imparfait. 

Le problème d’une partie de la vraie gauche est qu’elle n’a pas compris que le monde avait changé. Leur lecture du monde n’est plus adaptée, d’ailleurs leur succès reste toujours aussi limité malgré leurs bonnes intentions de départ. 

Ce qui est important est de constater que le monde s’est mondialisé (si on peut dire...), et que le choc des civilisations est devenu le moteur de l’extrême-libéralisme. Et alors, quand je vois des gens de gauche vraie conspuer la Russie et faire alliance avec les EUs, je me dis qu’ils n’y aucune différence d’avec le PS, l’UMP et le FN. Toute cette idéologie complètement vérolée (oligarchiste, corrompue, totalitaire) ils y participent, et le FDG a aussi un pied dedans (peut-être les deux, mais ça se discute). 
 
Etienne Chouard est vu comme un ennemi (cf Démocrates et fachos contre la représentation : Chouard face au piège du "confusionnisme" sur AvTV) car il propose une vraie démocratie. Certes il est dans la croyance, il croit en l’humain. Mais à choisir, cette croyance est plus réaliste que celle en la dictature du prolétariat qui comme son nom l’indique est une dictature. Donc quelque chose d'arbitraire pouvant dériver sans contrôle vers tout et surtout n'importe quoi. On peut ne pas être d’accord avec ça mais quoiqu’il en soit, Chouard est ouvert aux idées des autres, tandis que la gauche "vraie" le voit comme un concurrent néfaste, « confusionniste » (un élément de leur jargon discuté ici). C’est une attitude nullissime, quoique logique : les idées devenues dogmes de cette mouvance politique contre-productive vis-à-vis de leurs aspirations (certes valables) sont comme le calcaire dans les tuyaux, c’est quasi-impossible à enlever. Pourquoi contre-productive ? Car les français sont méfiants de leur approche et on ne constate aucune nouveauté – à part le terme hyper-subjectif de « confusionisme » – qui puisse y changer à moyen ou long terme.
 
Le clivage droite-gauche est donc obsolète. Le FDG (et aussi le FN) servent, par leur naïveté et leur manque d’accès médiatique (pas pour le FN il est vrai mais parce que que le FN est totalement NWO-compatible), de repoussoir, de Goldstein (cf le roman 1984) au service du pouvoir politique bi-partite quasi-totalitaire existant notamment en France et aux US. Non : le véritable clivage / combat est entre les tenants du Système et les anti-systèmes. Lire dedefensa par ex. pour mieux approfondir cette question.
 
 En fait le plan de la vraie gauche c’est : on continue avec les mêmes arguments qu’avant et on finira par convaincre les gens et gagner. Qu’est-ce que c’est lucide... L’internationalisme préconisé – qui est à la base du mouvement – non seulement rejoint mais favorise la disparition programmée des nations au service de l’hyper-classe. Bref le modèle totalitaire hyper-libéral en train de s’imposer. Evidemment c’est dur de se remettre en question... Pourtant, des communistes tant avant que maintenant (exemple au Comité Valmy) sont eux lucides à ce sujet. Pourquoi ne pas les écouter ?...
 
Et les plus radicaux de la vraie gauche, sous le postulat à mon avis faux que la fin justifie les moyens, jouent une stratégie afin d’instituer leur vision par la force. Pour des raisons humanitaristes, je conviens que c’est leur intention, mais elle n’en fait pas moins froid dans le dos. A choisir entre ça (de toute manière les gens ne sont pas cons ça ne passera jamais le vote) et la mafia financière actuelle, je préfère encore Chouard, même si la mise en œuvre est encore au stade de la réflexion.
 
La vision égalitaire (je préfère "équitaire") de la vraie gauche n’est pas mauvaise en soi, c’est le moyen d’y arriver qui est non crédible. Les citoyens même plutôt pauvres sont rarement convaincus par la vraie gauche c’est un fait (ce qui à force ridiculise toute leur stratégie). Et, à cause de cette non-crédibilité (liée à l’internationalisme naïf surtout), cette mouvance politique est nuisible à la cause du progrès humain. Moins que l’UMPSFN mais quand même.
 
Il s’agit de se rassembler entre anti-systèmes, comme à l’époque de l’alliance gaullisto-communiste. Ceux qui ne voient pas que la situation se ressemble on ne peut plus rien pour eux. Ils sont tombés dans le piège, ont sans s’en rendre compte rejoint la légion fasciste de la BUSHerie. 
 
Quand aux anti-fas ce que j’ai lu d’eux me fait douter de leur honneteté vu qu’ils combattent systématiquement les opposants au système (Collon, Bricmont, Chouard...). Ceux qui font ça – avec des arguments idiots c’est constatable – sont des sbires du Système, et je ne serais pas étonné qu’ils soient financés par un service étranger. C’est eux qui ont inventé l'épithète excommunicatoire « confusionniste », et qui utilisent les armes langagières « antisémite » et « conspirationiste » à tout bout de champ.
 
Et la vraie gauche (toujours par opposition à la fausse gauche au pouvoir) qui prend si souvent partie contre l’Iran et contre Assad !...
 
Même Alexandre Adler, un hyper-atlantiste patenté, est moins atlantiste qu’eux !...... 
 
(critique d’un de ses ouvrages en co-auteur :) Comme à son habitude Alexandre Adler ne craint pas d’avancer des thèses parfois iconoclastes, ainsi celle qui clôt l’entretien et qui consiste à dire que l’islamisme étant la menace principale à terme, et considérant que cet islamisme trouve sa source dans le sunnisme, avec l’appui de l’Arabie saoudite, du Qatar et par voie de conséquence funeste des Etats-Unis, ( intérêts pétroliers obligent), il convient de ne pas diaboliser l’Iran et la Syrie de Bachar el Assad, deux pays chiites, qui sauront maintenir à distance le sunnisme radical, avec l’aide de la Russie, ( sous réserve que Poutine ne se trompe pas d’allié en pariant sur la Chine), de la Turquie ( dont la conception de l’Islam n’est pas exportable), de la France, de l’Allemagne et des deux pays du Maghreb que sont l’Algérie (hermétique aux frères musulmans) et le Maroc ( à réconcilier avec son voisin algérien).
 
Peut-on être assez incohérent pour à la fois se prétendre universaliste et prendre partie pour la coalition américano-saoudo-franco-qatari en œuvrant en défaveur de la Syrie d'Assad ? 
 
Et dépassant Alexandre Adler sur sa droite ?... Puissante tragi-comédie digne des meilleurs fictions non ? 
 
A Mediapart ou dans les médias dits de gauche (sauf l’Huma) la réponse est oui.
 
Incroyable...
 
Enfin, pas si on admet le véritable clivage politique sur Terre actuellement, qui n'est certainement pas celui que nous explique les soi-disant médias. Droite / Gauche ? NON ! Système / Anti-système.
 
Pour finir cette affiche d'un candidat anti-système avant l'heure (tirée de A chaque élection son candidat anti-système).
 
 
Et oui... Je ne suis pas communiste, ni même adhère consciemment à aucun truc finissant en « iste », mais Georges Marchais a été anti-système avant l'heure. En effet il s'est positionné contre l'immigration à cause du chômage tout en respectant les immigrés (voir ici). Il a été anti-système en dépassant la fausse contradiction entre « respecter les immigrés » et « réguler l'immigration » instrumentalisée par la plupart des partis actuels.
 
En effet FN et UMP disent réguler l'immigration mais leur idéologie est surtout dans le non-respect des immigrés (qui prennent le pain au chocolat des enfants cf Copé le Caricatural). Tandis que EELV et aussi FDG (bien sûr) disent respecter les immigrés mais leur idéologie est surtout de ne pas réguler l'immigration. Le Français à priori est le méchant, enfin le Français non visiblement immigré, puisque ça se fait au faciès, c'est la discrimination positive, le communautarisme auquel les Français – immigrés ou pas – sont heureusement en général allergiques.
 
Le PS, lui, semble – à l'instar de Georges Marchais – résoudre la contradiction. Malheureusement le problème posé par le PS est tout sauf celui de l'immigration, vu que c'est devenu un parti néo-libéral comme les autres ! Cette apparente avancée de la société sur l'immigration (on accepte de réguler et quand même de ne pas stigmatiser) est uniquement le prix que l'Oligarchie est prête à payer en échange de la continuité de la soumission des gens à ses implacables règles économiques.
 
Et il est clair qu'entre PS et FDG au deuxième tour je voterais FDG. Par contre au premier tour, fini de voter FDG : UPR (Asselineau) et S&P (Cheminade) seront mes premiers choix. Car ce sont les seuls espoirs. A moins que des candidats épastouillants pointent le bout de leur nez ? Un Mélenchon rénové ? Irréaliste, il n'aurai pas la volonté de sortir de l'OTAN et de l'Euro, vu le peu d'importance de ces thèmes dans sa mouvance. C'est un faux rebelle, un Goldstein. Dont le système toutefois prend bien soin de ne pas parler, afin qu'il ne dépasse pas trop les 10 ou 15 % d'opinions favorables. Osracisme identique à celui subi par M. Le Pen, avant qu'elle ne soit intronisée par le système médiatique, grâce à son allégeance à certains principes fondamentaux du système, bien évidemment. 


36 réactions


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 2 janvier 2013 11:04

    La « vraie » gauche ?


    Il est toujours dangereux de raisonner en terme de « vrai-faux » en ce qui concerne les idéologies et les personnes. Après tout, le nazisme faisait de tels distingos. On voit ce qui en a résulté.

    Il vaut mieux parler de différents concepts de gauche ou de droite. Toutes sont vraies et fausses à la fois, ce n’est qu’une question de point de vue, de croyance et d’idéologie.

    Le vrai grand problème des partis situés aux extrêmes, c’ est leur propension à se figer autour de leur idéologie et de ne pas en dévier quand bien même il devient évident à l’usage que l’application de leurs idées tourne à la catastrophe. 

    Ils se construisent en réaction à ce qui se fait dans leur voisinage, et tentent de s’en démarquer tant sur le fond que dans la forme. Ils n’ont pas de vrais positionnements, ils ne sont aussi que des reflets de ce qui se fait et dit.

    Des reflets déformés qui se prennent pour des originaux. Seuls les citoyens ne sont pas dupes et s’ils gardent une part de sympathie, ils ne leur feront jamais massivement confiance pour guider leurs vies et leur société.

    • joelim joelim 2 janvier 2013 16:58

      « Vraie gauche » est pour moi une dénomination qui englobe ceux qui rejettent la gauche socio-démocrate qui, quand elle est au pouvoir, applique les mêmes méthodes économiques que la droite. Je ne peux pas parler du FDG, du PG ou du PC car on entre déjà dans du spécifique, et mon propos se veut plus général. 

      Je suis d’accord que la dénomination « vrai-quelque chose » est de type manichéen, cependant dans ce cas particulier on trouve beaucoup de monde d’accord pour dire que ce que fait le PS en ce moment n’est pas vraiment de gauche. Y compris des gens de droite, qui trouvent Hollande raisonnable et sérieux (évidemment ça ne se dira pas dans les tabloïds).

      Quand j’évoque la vraie gauche je veux dire que j’y inclus tout ce que je trouve bien à gauche : solidarité, progressisme, équité (enfin beaucoup préfèrent l’idéologique « égalité »), mise-au-pas du moins théorique de l’économique au profit du social, de l’humain, etc. Mais la question évoquée dans l’article est : est-ce que leur approche est crédible au vu de leurs prises de position pro-Empire ?...

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 2 janvier 2013 22:54

      « Vraie gauche » est pour moi une dénomination qui englobe ceux qui rejettent la gauche socio-démocrate qui, quand elle est au pouvoir, applique les mêmes méthodes économiques que la droite.  : Pour changer de méthode économique, il faudrait déjà avoir un système de rechange. Or il n’existe pas. L’économie planifiée est un véritable ratage car incapable de s’adapter rapidement aux changements sociétaux et incapable aussi de fournir à la population les produits et les biens en quantité suffisante. 

      A moins que quelqu’un ne réussisse à nous pondre un autre système, on est obligé de faire avec l’ancien. Qui marcherait bien mieux si on arrivait à en éradiquer le kyste financier qui déséquilibre l’ ensemble.


      Je suis d’accord que la dénomination « vrai-quelque chose » est de type manichéen, cependant dans ce cas particulier on trouve beaucoup de monde d’accord pour dire que ce que fait le PS en ce moment n’est pas vraiment de gauche. Y compris des gens de droite, qui trouvent Hollande raisonnable et sérieux (évidemment ça ne se dira pas dans les tabloïds). : Mais c’est quoi, une politique de gauche au fond ? Je demande régulièrement un exemple débarrassé de toute idéologie et de blabla médiatique et personne n’est capable de m’en fournir un exemple concret.

      Ensuite, il faut relativiser la « gauchitude » de chaque projet. Le FDG nous ressort la musique de la sociale-trahison des années 60 au sujet du PS, mais aux yeux du NPA et de LO, le FDG apparait comme un mouvement dangereusement centriste ( en poussant un peu ). Tout cela pour dire que l’on trouve toujours plus à gauche que soi.

      Enfin, je ne veux pas dire, mais après l’agité du bocal qu’on a eu, un hyperactif sous cocaïne serait calme et raisonnable à côté.


      Quand j’évoque la vraie gauche je veux dire que j’y inclus tout ce que je trouve bien à gauche : solidarité, progressisme, équité (enfin beaucoup préfèrent l’idéologique « égalité »), mise-au-pas du moins théorique de l’économique au profit du social, de l’humain, etc. Mais la question évoquée dans l’article est : est-ce que leur approche est crédible au vu de leurs prises de position pro-Empire ?

      Oui.

      Outre le fait qu’il n’existe aucun système économique concurrent fiable pour remplacer le capitalisme, il faut voir tout ce que la Gauche a apporté et veut encore apporter au pays.

      La solidarité est là : les plus démunis peuvent avoir des aides diverses de l’ Etat. Elles ne sont pas suffisantes, j’en conviens, mais bien des pays même européens aimeraient bénéficier de nos droits aux allocations.

      De façon indirecte, l’ Etat aide aussi les associations, car il ne faut pas oublier que la solidarité ne doit pas venir uniquement de l’administration, mais de tous. C’est facile de plaindre le malheureux SDF en bas de chez soi et de critiquer le manque de places en centres, et de feindre d’oublier qu’on a chez soi une pièce inutilisée parfois.

      Le progressisme est là aussi : les congés payés pour les plus anciens, la fédération des caisses de secours en une seule pour créer la Sécurité Sociale, l’abolition de la peine de mort, le droit à épouser l’homme ou la femme que l’on aime même en étant de même sexe. La droite a procédé à quelques avancées, soyons juste, mais pas à ce point.

      L’ équité est de mise, avec le retour à une vraie progressivité de l’impôt. On redistribue en fonction de ce que l’on a gagné de façon plus équilibrée. C’ est en cours en tout cas, même si le système d’imposition doit aussi être réformé. Mais laissons au gouvernement le temps qui lui est imparti : on ne construit pas une maison qui tient en deux mois.

      Il reste l’économie vous me direz. Mais soyons juste aussi : le gouvernement fera ce qu’il pourra. Nous ne sommes plus au temps ou le roy imposait sa volonté sans tenir compte des effets sur le Duché de Toscane. Les économies sont si imbriquées que pour changer ou du moins infléchir le système, c’est au niveau continental qu’il faut agir désormais. Tâche ardue s’il en est avec plus de la moitié des gouvernements européens situés à droite de l’échiquier. 

      Un système n’est jamais réformé efficacement que si le changement vient de l’intérieur, de celles et ceux qui en connaissent les rouages plutôt qu’un intervenant extérieur qui pense agir de bonne foi avec de bonnes intentions et qui ignore la moitié de ce qu’il faut savoir.

  • alinea Alinea 2 janvier 2013 12:41

    Beaucoup de choses à dire ! Je m’en tiendrai là : vous avez l’air de confondre réflexion et action ( politique).
    Mélenchon est anti-OTAN et il le martèle. Que la réflexion d’un parti n’inclut pas les Bricmont, Chomsky, Chouard, cela me semble vrai mais, dans les rangs de ces partis, les militants et sympathisants, eux, s’en servent.
    Il y a un sentiment d’urgence chez Mélenchon qui l’induit à « jouer » le jeu politique actuel. On approuve ou pas, mais cela me semble réaliste. On peut refaire le monde entre copains dans sa cuisine mais, comme vous le dîtes, le monde a changé : nous n’avons plus le temps.
    Mon idée est qu’il faut se rassembler, mettre à bas ce que l’on peut mettre à bas tout de suite ; créer Constituante, VIe république,etc. Après, on avise et chacun s’investit !


    • joelim joelim 2 janvier 2013 17:39

      Mélenchon est anti-OTAN et il le martèle.


      Il ne l’a pas mis dans son programme présidentiel. Je n’appelle pas ça le marteler. Effectivement j’ai voté pour lui au 1er tour à cause de sa conférence sur la sortie de l’OTAN, mais je ne le crois pas capable de le faire. On a vu avec les gens du PS ce que c’était de croire leurs promesses. De toute manière comment peut-il devenir majoritaire alors que rien n’indique qu’il ne convaincra plus qu’une frange de la population (et cela à cause de certains dogmes anciens rejetés par les Français comme l’internationalisme) ?

      Il n’a pas mis non plus la sortie de l’Euro ou de l’UE dans son programme présidentielCela fragilise sa position, puisque — selon Asselineau — il n’est plus possible de sortir de l’OTAN sans sortir de l’UE. Selon Asselineau (ok moquez-vous mais je le cite parce que ce qu’il dit me parait pertinent) il y a 2 sortes de politiques, ceux qui disent toujours la même chose et ceux qui changent leur discours en fonction du moment ou du temps qu’il fait. A mon avis ceux qui changent tout le temps d’avis ne sont pas crédibles car leur volonté n’est pas suffisante pour qu’ils changent quoi que ce soit une fois au pouvoir. On l’a vu avec Jospin, Hollande... Mélenchon vient du même sérail, et surtout s’il voulait vraiment sortir de l’OTAN il l’aurait mis dans son programme et il aurait réfléchi au fait qu’il faut aussi sortir de l’UE.

      Certes on peut penser que les batailles du salaire et surtout du chômage sont plus importantes, mais là le problème est qu’il ne convainc qu’une frange de Français et que personne de son parti n’analyse correctement cet échec (sinon ils seraient sortis de l’ornière depuis le temps). Certes les médias sous-couvrent Mélenchon mais ce n’est pas la raison principale à mon sens. 

      Et la question que je me pose est : à part sur le fond (nettement meilleur quand même) le FDG n’est-il pas destiné à servir le Système comme repoussoir, comme a servi si longtemps le FN avant qu’il ne soit intronisé dans les journaux des tabloïds télévisuels, au grand plaisir de leurs présentateurs ?

    • logan 2 janvier 2013 17:47

      Programme l’humain d’abord :

      8) La France pour changer le cours de la mondialisation

      1er paragraphe :

      Agir tout de suite
      – Retrait des troupes françaises d’Afghanistan
      Retrait de la France de l’OTAN
      – Reconnaissance de l’État de Palestine par la France et par l’UE

      Voici le lien :
      http://www.placeaupeuple2012.fr/wp-content/uploads/humain_dabord.pdf


    • joelim joelim 2 janvier 2013 19:39

      Merci de corriger, je reconnais que je me suis mélangé entre programme et profession de foi, et peut-être même entre OTAN et sortie de l’euro. Il faudrait que je retrouve la critique exacte de F Asselineau sur le FDG mais en tout cas elle existe, avec notamment ce qu’il dit sur la sortie de l’OTAN qui ne serait possible qu’en sortant de l’UE, d’où l’éventuelle contradiction de JL Mélenchon, point sur lequel il n’est pas répondu.


    • joelim joelim 2 janvier 2013 19:51

      Beaucoup de choses à dire ! Je m’en tiendrai là : vous avez l’air de confondre réflexion et action ( politique).


      En fait je suis contre cette vision des choses car elle me parait dys-fonctionnelle. Son efficacité n’est pas inouïe, sinon la partie de la gauche qui utilise la « stratégie politique » aurait déjà atteint 20 % des électeurs. Pour moi, distinguer réflexion et communication (parce que ne nous leurons pas, l’action politique des petits partis c’est surtout la communication) revient à mentir, et ce n’est pas efficace pour la raison que les gens le sentent bien. D’accord, les partis qui ont du « succès » utilisent à fond la communication politique, mais je pense que ce n’est pas en jouant sur ce terrain qu’un peut les inquiéter. Bref, il ne faut pas avoir peur de dire ce qu’on veut réellement faire, sinon les gens comprennent qu’il y a des choses non-dites et donc ne votent pour pas tout simplement. C’est pourquoi la discussion ouverte avec des gens comme Chouard devrait être l’évidence. Mais pour cela il faut sortir de la logique des partis, et c’est justement le problème de la gauche, qui est vraiment une auberge espagnole où beaucoup jouent la division en fait. Voir un gars aussi paisible et réfléchi que Chouard comme un concurrent nuisible (cf le lien donné dans l’article), est peut être un indice que la gauche même « vraie » fait partie du problème, et non de la solution.

      Après ça je suis d’accord pour une constituante, une VIe République, mais pourquoi les partis de gauche ont-ils autant de mal à convaincre les citoyens ? La stratégie qui voit Chouard comme un concurrent peut-être être sérieuse ? Bien sûr que non.

    • logan 3 janvier 2013 02:47

      Asselineau est un idéologue qui ne verrait pas la vérité alors qu’elle est sous son nez.
      Il croit naïvement que des textes sans aucune légitimité sont des obstacles insurmontables à la volonté des peuples.
      Pourtant combien de pays ont déjà piétiné ces textes ?


  • 6ber 6ber 2 janvier 2013 13:05

    Lecture archaïque, monde mondialisé, fin des clivages, truc en « iste », etc..
    Bla bla bla...


  • bernard29 bernard29 2 janvier 2013 14:27

    « je vote ceci au premier tour mais certainement pas celui là, mais pas au deuxième. Au deuxième, je voterai celui ci ou celui là, peut être, à moins que ... ..  » 

    Eh bien pour quelqu’un qui est antisystème, Pro Assad et pro Russe ( mais pas avec les chinois, et certainement contre les quataris, funestes alliés des USA ..), en tout cas contre le pétrole libéral et mondialisé, et surtout contre les fafs, .., c’est assez fort et trés intelligible..
     


    • joelim joelim 2 janvier 2013 17:17

      Les stratégies de vote au 1er et au 2e tour sont ce qui détermine le pouvoir exécutif, normalement. Ce beau principe est mis à mal par la propagande d’essence non-démocratique et essentiellement contrôlée par l’argent. Cette lutte entre la liberté du citoyen et celle des lobbies fait que parler de cette stratégie individuelle de chacun, même si la prochaine échéance n’est qu’en 2017, est pertinente. C’est une façon de dire les choses clairement.

      Je ne suis pas pro-Assad (ni pro-russe), mais anti-anti-Assad et anti-anti-russe. La distinction est d’importance (1). Si Poutine-Assad et Obama-Netenyahu avaient des comportements inversés j’inverserais aussitôt ma position, qui est celle de la simple légalité internationale (le respect des Nations, toussa...).

      (1) cela a un sens en logique de dire que non(non A) n’équivaut pas à A. En fait A implique non(non A) mais pas le contraire. 

  • sans l ’aide du FRONT DE GAUCHE HOLLANDE ET SON PS MOUS NE TIENDRONT PAS 5..ANS


    • Fergus Fergus 2 janvier 2013 16:34

      Bonjour, Tous ensemble.

      Je me méfie des prévisions de ce type. Déjà beaucoup proclamaient que Sarkozy était mort après un an de présidence. Il a pourtant tenu son quinquennat. Et affirmer que le PS ne peut tenir sans l’aide du FdG est d’autant plus illusoire que le FdG ne vote déjà plus un seul de ses textes.

      Nous y verrons plus clair pour les municipales de 2014 : soit le FdG rejoindra, bon gré mal gré, le PS pour des alliances électorales, soit (ce que je souhaite) la rupture sera consommée et il est possible que l’on assiste à un rapprochement du PS avec une partie des forces du centre en vue de proposer pour l’avenir une alternative au tout PS ou au tout UMP. A suivre, avec beaucoup d’intérêt...


    • une alliance du PS avec l UDI ce sera toujours une politique de nantis pour les nantis

      UNE VRAIE GAUCHE SE FERA AVEC LE PC ET LE FDG PAS SANS EUX...

      SARKO A TENU 5 ANS PARCE QUE LES LOBBYS LE SOUTENAIENT DU COUP UNE GRANDE

       MAJORITE DES ELUS NATIONAUX EST.DEVENUE....LOBBYISTE...............


  • lejules lejules 2 janvier 2013 15:30

     les jeux ont été faussé par l’ultra libéralisme qui par la voie non démocratique a imposé a Bruxelles un copié collé du système anglo-saxon bipartisme. l’état français se trouve obligé de mettre en droit français ces us et coutume anglo saxonne. ce qui donne des aberrations totales. le FN sert pour faire voter l’ UMP
    le FDG sert pour faire voter le PS
    mais les 2 grands parties sont d’accord pour laisser en place l’oligarchie.voudrait il faire différent que cela ne serait guère possible
    le vote devient un parfait piège a con : ce sont les banques qui dirigent voir UE Grece Italie..
    est ce pour cela que l’abstention a chaque élection bat de nouveaux records.
    tout doucement mais fermement nous passons d’une démocratie parlementaire a une oligarchie dictatoriale.


  • spartacus spartacus 2 janvier 2013 16:17
    Ces censeurs se dépeignent en apôtres de nouvelles idées, mais n’ont de nouvelles idées qu’un méchant esprit de système qui reste sa triste marque de fabrique dans le jacobinisme ou l’étatisme.

  • logan 2 janvier 2013 18:22

    Joelim, votre message est remplit de contre-vérités. Il semble qu’à propos de ce que défends le front de gauche vous vous basiez sur la désinformation qui peut circuler sur internet, et non pas sur l’information diffusée par le front de gauche dans les diverses médias.

    Vous voyez les choses de manière extrêmement manichéenne : ex : Si on est contre Assad vous en concluez qu’on est pour les Américains ...

    C’est une lecteur extrêmement simpliste, et pas très sérieuse de la situation géopolitique et du rôle que la France devrait jouer pour améliorer la situation.

    L’idéologie que vous portez semble s’appuyer sur le principe : « l’ennemi de mon ennemi est mon ami. »

    Hors, à moins de croire à la théorie du choc des civilisations, nous sommes dans une situation où il n’y a aucun ennemi.

    C’est là une première contradiction. Vous raisonnez comme si vous admettiez la théorie du choc des civilisations, alors que dans votre texte vous la fustigez.

    Pour le front de gauche, le peuple Français est un peuple profondément pacifiste, nous défendons l’idée jadis défendue par Robespierre qui est que la France devrait s’interdire d’agresser qui que ce soit. L’armée ne devrait servir qu’au pire à nous défendre, au mieux à dissuader d’éventuelles agressions contre notre pays et nos alliés.

    Nous dénonçons l’OTAN comme une alliance qui était à l’origine une alliance de défense, et qui est devenue depuis un outil de domination, servant principalement l’impérialisme américain et de ses alliés européens, et comme une organisation agressive.

    Voilà pourquoi nous voulons retirer la France de l’OTAN et appeler à sa dissolution.

    De plus, le front de gauche ne pense pas que la démocratie puisse s’exporter à coup de canons. Nous pensons que seuls les peuples eux-même peuvent apporter la démocratie à leur pays.

    Par conséquent, nous sommes contre toute ingérence dans les guerres civiles qui secouent les pays comme la Syrie et la Libye.

    Sachant cela, vous comprendrez peut-être alors que les critiques que peuvent faire le front de gauche contre les dictatures qui sévissent dans ces pays ne signifie nullement un soutien à des interventions militaires dans ces pays.

    Même si nous combattons l’impérialisme américain. Ce n’est pas parce que Assad ou avant lui Khadafi se sont finalement retrouvés en opposition aux Etats-unis, que pour autant nous oublions qu’ils étaient il n’y a pas si longtemps les 1ers alliés des Etats-unis pour mettre en application par la dictature cet impérialisme dans leurs propres pays, contre leurs propres citoyens, et dans le reste du continent africain.

    Le front de gauche critiquait déjà ces régimes et ces dictateurs avant le printemps arabe, si nous devions changer de discours nous n’aurions aucune crédibilité.
    Ces dictateurs ne sont pas nos alliés et ne le seront jamais.

    Pour l’IRAN c’est la même chose, à la nuance près que l’IRAN est un régime théocratique. Le front de gauche défend la laïcité. Pour nous ces régimes sont extrêmement néfastes, là encore nous critiquions le régime Iranien avant, on ne va pas retourner notre veste sous prétexte qu’ils seraient dans le collimateur américain.

    Pour le front de gauche, la France doit avoir un point de vue indépendant, elle ne doit pas changer d’avis selon les retournements de veste des uns et des autres et faire table rase de ce qui a pu se passer avant, ou de ce qui peut se passer en ce moment, et qui est contraire aux idées et principes défendus par le front de gauche.

    La France ne doit ni défendre les dictatures comme celles d’Assad et de feu Khadafi, ni les théocraties comme celles de l’Iran et d’Israel, ni soutenir ni ne prendre par aux guerres d’agression de l’OTAN.
    La France doit oeuvrer selon nous à la constitution de règles de paix et de coopération internationales à travers l’ONU.

    Voilà la vérité sur ce que défend le Front de gauche ( de manière non exhaustive bien sur ).


    • alinea Alinea 2 janvier 2013 18:39

      super logan : vous savez être explicite ! merci, vous avez comblé mon manque !!! smiley


    • joelim joelim 2 janvier 2013 20:11

      Les critiques de F Asselineau sont précises (voir un de mes posts ci-dessus) par contre moi-même ne le suis pas, je me suis trompé dans le relevé des points exacts (que son programme comprenne la sortie de l’Otan est cohérent d’ailleurs j’ai voté pour lui au premier tour pour cette raison notamment). Juste : sortir de l’OTAN sans sortir de l’UE n’est-il pas un vœux pieux ? C’est le sens de la critique de l’UPR il me semble.


      Vous voyez les choses de manière extrêmement manichéenne : ex : Si on est contre Assad vous en concluez qu’on est pour les Américains ...

      Pas d’accord et j’explique pourquoi : on me le fait aussi en me disant que je suis pro-Assad parce que je suis contre l’attaque de la Syrie. Mais il y a une différence de taille, c’est que la dimension géo-stratégique (relations entre Etats) est prépondérante à celle de la classique « révolution populaire », même si celle-ci avait lieu en Syrie, comme l’expliquent tous les médias alignés, y compris ceux de la « vraie » gauche. Donc en plus de cette cause première de la situation en Syrie, que les anti-Assad nient, il y a acceptation de la falsification médiatique de la raison principale des violences là-bas. J’en finis par penser que la dimension « révolution populaire » de la conscience collective de la gauche française les a fait prendre parti du côté de l’Empire (américano-atlantique). A l’instar du PS, de l’UMP, du FN. Bref tout ça c’est du « Système », et c’est dans la continuation de l’Irak, l’Afghanistan et la Libye. Après j’écouterais tous arguments bien construits susceptibles de me faire changer d’avis.

    • joelim joelim 2 janvier 2013 20:27

      C’est une lecteur extrêmement simpliste, et pas très sérieuse de la situation géopolitique et du rôle que la France devrait jouer pour améliorer la situation.


      Je préfère les arguments concrets du type « là vous vous trompez ». 

      L’idéologie que vous portez semble s’appuyer sur le principe : « l’ennemi de mon ennemi est mon ami. »

      Je ne porte pas d’idéologie. La défense de la Légalité internationale et celle de la veuve et de l’orphelin, passe peut-être par essayer d’éviter une situation mondiale où un pré-Empire risquerait de manger les autres, non ? En 40 auriez-vous défendu une révolution interne à la Pologne et dont la communication aurait été assurée par le sympathique voisin allemand ?

      Hors, à moins de croire à la théorie du choc des civilisations, nous sommes dans une situation où il n’y a aucun ennemi.

      Non. La situation économique de la France prouve que cela est faux. Ou alors vous êtes d’accord avec les libertariens qui affirment que tout est de la faute de l’Etat « goulu » ?

      Il y a un ennemi c’est la finance, c’est la mondialisation, mais je suppose que vous vouliez dire « il n’y a pas de nation ennemie » ? En ce cas j’agrée. Enfin, on n’a pas d’ennemis mais parfois on y fait la guerre (Libye, ...). smiley 

      Parlons-en du choc des civilisations. Il n’est pas question d’y croire ou pas mais de savoir qu’une majorité de gens y croient, aidés par TF1, F2, F3, FI qui porte le « truc » depuis des années pour faire gagner la droite. Il s’agit d’une idéologie étasunienne qui est devenue la dialectique normale et qui permet de justifier émotionnellement les agressions occidentales. Celle de la Syrie en fait partie et c’est pourquoi le FDG participe au Système. Ce n’est pas manichéen de le dire, tout ce qui soutient l’agression en Syrie soutient aussi l’idéologie du chic des civilisations initié par les amis de Bush.

    • joelim joelim 2 janvier 2013 20:46

      Sachant cela, vous comprendrez peut-être alors que les critiques que peuvent faire le front de gauche contre les dictatures qui sévissent dans ces pays ne signifie nullement un soutien à des interventions militaires dans ces pays.


      Mouais, et pourquoi ne pas fustiger autant les dictatures du Barhein, du Qatar, de l’Arabie Saoudite (je parle des gens qui se disent de gauche, je ne connais pas la position du FDG) ? 

      Je suppose que c’est parce que là le peuple n’est pas « mûr » ? En pratique ça revient à s’aligner sur la stratégie de l’OTAN. C’est contradictoire avec la prétention de vouloir sortir de l’OTAN.

      Pour l’IRAN c’est la même chose, à la nuance près que l’IRAN est un régime théocratique. Le front de gauche défend la laïcité. Pour nous ces régimes sont extrêmement néfastes, là encore nous critiquions le régime Iranien avant, on ne va pas retourner notre veste sous prétexte qu’ils seraient dans le collimateur américain.

      Je comprends. Mais le problème est d’adhérer ou pas aux interprétations des médias atlantistes (qui sont aussi les médias pro-finance mondialisée), sur ce qu’a dit ou fait (bref la diabolisation) de tel ou tel. Vous ne voulez pas écouter les Collon, les Bricmont, les Chouards ? A mon avis certains d’entre vous pensent que ce serait trop pour vos électeurs (la fameuse stratégie gagnante smiley ). Sinon ils accepteraient d’argumenter avec eux.

      Concernant le non-retournement de veste, ça parait beau. Cela dit quand on se trouve entre des puissances mondiales et qu’on souhaite réellement un monde multipolaire il est intelligent de ne pas favoriser les puissances qui risquent d’imposer un monde unipolaire. Qu’elles soient soviétiques, allemandes, étasuniennes... Ça me parait un minimum au niveau de la lucidité de base. Et après la Syrie, vous accepterez que la puissance actuellement dominante dépèce quel pays ? Quand je dis « vous » je ne dis pas le FDG — qui a forcément une position cohérente sur la question, un parti c’est fait pour ça — mais ceux de gauche qui souhaitent le « départ » d’Assad et disent que ça ira mieux après ?

      La France ne doit ni défendre les dictatures comme celles d’Assad et de feu Khadafi, ni les théocraties comme celles de l’Iran et d’Israel, ni soutenir ni ne prendre par aux guerres d’agression de l’OTAN. 

      Dictatures, théocraties... Et bien sûr nous et nos alliés sommes en démocratie (version bi-partite avec satellites pour faciliter le processus...), d’ailleurs nous sommes tellement vertueux qu’on se permet d’aider à l’armement de mercenaires dans ces pays non-démocratiques...

    • alinea Alinea 2 janvier 2013 22:03

      Joelim : ce « nous » qui arme les mercenaires, ce n’est pas « nous » ici ! Nous sommes nombreux à vouloir agir pour changer les choses ; on est tous d’accord pour le « pourquoi », on n’est pas tous d’accord sur le « comment ». Mon idée est qu’il faut se nourrir les uns les autres et reculer pour le plus tard possible le moment où " on se foutra sur la gueule’. Il n’y a pas de raisons ! ça s’est toujours passé ainsi. Si on a un peu de temps devant nous, il faut l’utiliser à réfléchir : il y a tant de paramètres... je dis ça autant pour moi, soyez-en sûr !


    • logan 3 janvier 2013 08:17

      Le front de gauche fustige toutes les théocraties et toutes les dictatures. Comme j’ai dis, au FDG nous n’attendons pas qu’il y ait une guerre civile dans un pays pour nous faire un avis sur la nature du régime de ce pays. Et notre opinion ne change pas en fonction de l’opinion des américains.
      Mélenchon est le 1er à dénoncer le deux poids deux mesures des journalistes dans le traitement de l’information concernant les divers régimes dans le monde, il aime notamment mettre en avant l’absence de critique contre le régime saoudien alors qu’il circule une désinformation monstre contre le régime vénézuelien.

      Toutes vos accusations contre le FDG sont infondées. C’est ce qui arrive quand on ne se base comme vous que sur la désinformation de nos opposants et qu’on ne s’informe jamais directement de ce que le FDG défend réellement.


    • joelim joelim 6 janvier 2013 16:56

      Ma critique (et pas accusation) va aussi et surtout à l’extrême gauche (ex les anti-fas) qui ont choisi la position atlantiste, donc qui roulent pour l’oligarchie financière.


      Quant au FDG c’est surtout ses concepts internationalistes qui le rendent peu crédible à mes yeux, le mondialisme et l’européisme étant ainsi favorisés ce qui va à l’encontre des valeurs qu’il prétend défendre. D’ailleurs que Mélenchon soit un vieux de la vieille du PS et un franc-maçon (même s’il n’est pas dans les hautes sphères, c’est une question de mentalité, soi-disant « universaliste » mais en fait oligarchiste) me semble expliquer ce positionnement internationaliste finalement très compatible avec l’atlantisme des milieux financiers, et cela sans même avoir besoin de douter de son honnêteté. 

  • Elisa 2 janvier 2013 18:32

    Malgré une introduction alléchante, l’auteur révèle la nature fondamentale de son propos : camoufler sous l’étiquette d’« anti-système » son idéologie raciste et sa peur des étrangers.
    Il est d’ailleurs significatif que sa seule problématique politique concerne l’immigration considérée comme le risque majeur pour la France.

    Nous sommes ici en plein « choc de civilisation » pour faire oublier la réalité du système dominant : un casino planétaire qui permet de s’enrichir sans aucun état d’âme.


    • joelim joelim 2 janvier 2013 20:54

      l’auteur révèle la nature fondamentale de son propos : camoufler sous l’étiquette d’« anti-système » son idéologie raciste et sa peur des étrangers.


      C’est tellement bien camouflé qu’on ne voit rien, preuve supplémentaire de sa turpitude ! smiley 

      Il est d’ailleurs significatif que sa seule problématique politique concerne l’immigration considérée comme le risque majeur pour la France.

      Vous n’avez pas bien lu mon propos est plus subtil que ça. J’évoquais l’instrumentalisation du problème (plutôt mineur) tant par la droite que par la gauche.

      Nous sommes ici en plein « choc de civilisation » pour faire oublier la réalité du système dominant 

      Je critique au contraire l’adéquation de la « gauche bien pensante » à ce choc des civilisations qui est une invention occidentale à caractère stratégique bien plus concrète que les révolutions fantasmées de ceux qui défendent l’orthodoxie de gauche.

  • logan 2 janvier 2013 18:41

    Maintenant je vais te révéler un élément de réal politique.

    Nous sommes tous engagés malgré nous dans un jeu d’influence au milieu des divers impérialismes de plusieurs grandes puissances.

    Ces grandes puissances cherchent à s’accaparer les ressources naturelles, ce sont de ces ressources naturelles que proviennent les richesses de leurs économies respectives.

    Pour obtenir ces ressources, elles peuvent procéder de diverses manières, il n’ont pas que la guerre dans leur arsenal de manipulations, elles peuvent jouer de leur influence, elles peuvent utiliser la manipulation et la déstabilisation.

    Du fait des relations internationales multilatérales, ces grandes puissances ne peuvent pas attaquer ouvertement les divers pays qui possèdent les ressources qu’elles convoitent. Elles ont besoin de ce qu’on appelle un casus belli. Un prétexte !

    Et ces prétextes s’ils peuvent arriver à les fabriquer de toute pièce, cela reste quand même une entreprise très difficile.

    Voilà pourquoi, quand des imbéciles de dictateurs comme Khadafi Assad ou Aminhejad leur offrent des casus belli sur un plateau ( notamment par des actes d’infamie ou des provocations, par l’entêtement à développer des technologies nucléaires ou des conneries du genre ), on peut se demander si ça vaut vraiment le coup de s’apitoyer sur leur sort.

    A un moment il faut être réaliste, on ne peut pas protéger les gens d’eux-même. On ne peut pas protéger les peuples de leurs gouvernements. On ne peut malheureusement pas protéger les peuples de l’imbécilité de leurs dirigeants.


    • joelim joelim 2 janvier 2013 21:00

      Voilà pourquoi, quand des imbéciles de dictateurs comme Khadafi Assad ou Aminhejad leur offrent des casus belli sur un plateau ( notamment par des actes d’infamie ou des provocations, par l’entêtement à développer des technologies nucléaires ou des conneries du genre ), on peut se demander si ça vaut vraiment le coup de s’apitoyer sur leur sort.


      C’est pas si simple. Qui prétends ces choses ? Les mêmes qui prétendaient l’existence d’ADMs en Irak. Et il ne s’agit pas de les défendre mais de défendre le Droit international, ce que la Russie fait et c’est bien la seule parmi les grands pays non-totalitaires.

      A un moment il faut être réaliste, on ne peut pas protéger les gens d’eux-même. On ne peut pas protéger les peuples de leurs gouvernements. On ne peut malheureusement pas protéger les peuples de l’imbécilité de leurs dirigeants.

      Mais ce n’est pas ça le problème, le problème c’est l’ingérence extérieure. Evidemment ça se voit peu, les guerres maintenant se font en sous-main. Quand l’Allemagne a envahi la France on aurait pu dire ce que tu dis et pourtant on se serait trompé...

    • logan 3 janvier 2013 08:25

      Ben si cela fait quand même pas mal partie du problème. Quand on est une petite puissance dans ce monde où les grandes puissances font la pluie et le beau temps, il faut savoir faire profil bas, se trouver des alliés, et être irréprochable pour contre carrer les plans et les manipulations des grandes puissances qui convoitent tes ressources.

      Servir des casus belli sur un plateau, c’est le contraire de l’intelligence. C’est criminel. Mais ces divers dictateurs n’en ont rien à foutre de leurs citoyens, et ils sont déconnectés depuis longtemps de la réalité.


  • epicure 2 janvier 2013 18:58

    « 

    Et la vraie gauche (toujours par opposition à la fausse gauche au pouvoir) qui prend si souvent partie contre l’Iran et contre Assad !... »
    voilà comment prouver qu’on a une analyse simpliste des choses avec ce genre de remarque, ce qui montre ,le niveau bas de l’article au final.
    *
    Ce genre de propos montre juste une lecture binaire et simpliste des affrontements politiques aun niveau international. Dire qu’on est atlantiste parced qu’on est contre les régimes meurtriers , intolérants d’iran ou de syrie, c’est le niveau zéro de la réflexion politique. 
     
    La vrai gauche n’a que des bonnes raisons d’être contre les régimes syriens et rianiens, fcomme elle est indépndante d’esprit, elle ne calque pas ses positions sur ceux du système.
    Faire le contraire d’un gouvernement parce qu’on n’est contre ce gouvernement, ce n’est pas un sugne d’intelligence politique, mais jsute qu’on est une marionnette, une girouette incapable d’avoir une réflexion autonome.
     
    Si les USA s’éloignent de la falaise il faut donc se jeter dans la falaise si on suit ton pseudo raisonnement.

    • joelim joelim 2 janvier 2013 21:20

      La vrai gauche n’a que des bonnes raisons d’être contre les régimes syriens et rianiens, fcomme elle est indépndante d’esprit, elle ne calque pas ses positions sur ceux du système.


      Et contre la Russie aussi, je suppose ? Ça complèterai le calque. smiley Les Etats-Unis n’ont bien sur rien à se reprocher, en termes d’ingérences, de comportement économique, de tortures, de guerres pour raisons illégitimes (d’ailleurs non étudiées) ?

      Quand l’Allemagne envahissait l’Union Soviétique (l’analogie n’est pas exagérée avec l’épisode de l’Irak, toutes spécificités gardées), beaucoup de gens ne voyaient aussi que de bonnes raisons d’être contre le Régime soviétique. Ils étaient du côté de la finance donc normalement pas de votre côté, mais du point de vue international je ne vois pas trop de différence.

      Si les USA s’éloignent de la falaise il faut donc se jeter dans la falaise si on suit ton pseudo raisonnement.

      C’est un peu court jeune homme. smiley Vous croyez apparemment toujours que les évènements en Syrie résultent et sont nourris par une révolte populaire. Ça ne m’étonne pas, quand je me suis intéressé au PS il y a quelques années (et oui, on peut faire des choses inutiles...) j’ai constaté que le chef de section, pourtant très à gauche (Emmanuelliste) pour le PS, lisait... Le Monde. 

      Le problème serait alors le manque de diversité dans vos prises d’information. Prenez au moins le temps de considérer d’autres sons de cloche qui sont eux tout à fait sérieux comme l’Interview de Bassam Tahhan sur la situation en Syrie, au lieu de vous baser systématiquement sur le contestable OSDH, égérie de nos médias.

    • epicure 3 janvier 2013 19:04

      beaucoup trop court jeune homme....

      Rien dans tes réponse ne dit pourquoi de façon logique, selon sa visionn politique, la gauche devrait prendre la défense d’un dictateur qui bombarde sa population, et une théocratie d’extrême droite.

      Comme je te le répète, l’attitude des éttats unis ou d’autres pays vis à vis de ces deux régimes n’a aucvune importance dans l’équation.

      Donc si tu veux argumenter, oublie que les états unis, la théocratie dénoncée aussi par la vrai gauche mais pas par les atlantistes ou autres sont contre ces pays et veulent faire des interventions militaires.Et penses uniqument politiques menées par ces régimes, et la positon de la gauche vis à vis de ces régime. Seule conclusion logique : la vrai gauche est contre ces régimes.

      Les problèmes militaires sont un autre problème, mais dans ta position étroite tu mélanges toiut.


    • joelim joelim 6 janvier 2013 16:33

      Donc en gros, pour la gauche et l’extrême gauche, à part quelques cas qui pensent comme moi, la géo-stratégie et les risques de dominance mondiale des USA — donc de l’ultra-libéralisme — sont un problème mineur par rapport à la laïcité (le affreux régimes iraniens et syriens). C’est faire le jeu de ceux que vous prétendez vos ennemis, et ce n’est pas simpliste de dire cela. 


      Les Collon, Bricmont, Chouard, sont conspués par une partie de vos ’troupes" sans que cela ne vous gêne, et vous dites que vous ne calquez pas vos positions sur le Système, et que contrairement à moi vous avez une réflexion autonome... A chacun de juger, hein.

  • non667 2 janvier 2013 22:07

    à joélim
    UPR (Asselineau) et S&P (Cheminade) seront mes premiers choix.

    la situation de la France exige que l’on arête de mégoter 
    soit on est pour le N.O.M. et on vote umpsmodemeelv +fdg (marseille )
    soit on est contre c’est à dire nationaliste/patriote et alors on vote pour le plus ancien (40 ans ) le plus fidèle ,le plus important (17% )de ceux -ci  Le F.N.
    vos 2 gugus depuispeu s’ils étaient sincères (et non faisant parti du système ,payés pour grapiller quelques % ,taper sur le fn et diviser les patriotes ! comme méchanlon ! ) et moins moi-moi,ils seraient au fn !


    • joelim joelim 6 janvier 2013 16:42

      Le problème du FN est d’une part le fond de commerce islamophobe qui en fait le faux-ennemi parfait du système.

      D’autre part Marine Le Pen n’a aucune suite dans les idées (sortie de l’OTAN, de l’Euro, de l’UE ? rien de tout cela), est ultra-libérale comme Sarkozy, est atlantiste comme Sarkozy, est pro-sioniste comme Sarkozy... et j’en passe.

      En plus, elle ne persuadera jamais une majorité de gens, alors qu’Asselineau, considérablement mieux ancré dans les valeurs réelles de la France et des Français, peut le faire. Ses valeurs n’ont rien à voir avec le populisme et le racisme de Marine Le Pen, qui n’a rien à envier à une Morano. Asselineau considère le projet européiste comme racialiste (pseudo-race blanche bref une variante du 3e Reich), donc à l’opposé des Sarkozy, Morano et, désolé de le dire, Marine Le Pen.

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