mardi 9 juillet 2013 - par CN46400

Le socialisme : c’est maintenant

 Le capitalisme occidental est au bout du rouleau. La question n'est pas de savoir quand il va tomber, c'est qu'est-ce qui va lui succéder ?

 Et dans l'immédiat va-t-il pouvoir, comme le stalinisme, s'effacer en douceur, ou va-t-il tenter de se régénérer pour quelques décennies en procédant à des destruction massives de forces productives qu'il a réussi à convoquer dans la dernière période, mais qui lui échappent inexorablement (Chine, Russie, Brésil). En clair, est-t-il encore capable de déclencher la 3° guerre mondiale, et à la conduire de telle façon qu'il puisse, comme en 45, constituer la principale force survivante ?

 Rien n'est moins sûr, l'expérience irakienne montre que si le camp occidental est capable de poser ses forces à peu près n'importe où, il ne dispose plus assez de soldats, suffisamment motivés, pour être capable d'occuper les contrées adverses (Russie, Chine et AmSud). Or les drones, même les plus perfectionnés, ne peuvent remplacer l'occupation permanente du terrain. Même si, bien sûr, il peut toujours espérer trouver sur place des "Quisling" pour exécuter ses basses besognes, néo-coloniales dans les formes, impérialistes sur le fond.

 Il y a encore vingt ans le capitalisme occidental faisait rêver certains européens, de l'Est essentiellement. Ceux qui, derrière le rideau de fer, privés de la liberté de voyager, l'avaient longuement fantasmé. Tellement fantasmé que 20 ans après la chute du mur de Berlin, il n'en finissent pas, encore, de chercher dans les privatisations les plus aberrantes la pierre philosophale du miracle capitaliste. Ils ont sacrifié jusqu'à la liberté syndicale, y compris le droit de grève (Russie). Ils croyaient que dans l'UE les acquis des travailleurs occidentaux allaient leur être automatiquement appliqués, et sont surpris que c'est l'inverse qui se soit produit. L'alignement qu'ils attendaient par le haut se fait... par le bas.

 Et personne pour leur expliquer que les "avantages" des salariés de l'Ouest, souvent, pouvaient aussi se justifier par la guerre froide qui avait incité les capitalistes occidentaux à assurer à leurs prolétaires un niveau de vie plus attrayant que celui qui prévalait à l'Est. Une fois tombé, le rideau de fer en libérant ceux de l'Est, ne protège plus les travailleurs de l'Ouest de la "concurrence libre et non faussée". Et dans le capitalisme, rappelons-le à ceux qui pourraient l'avoir oublié, la concurrence joue toujours à la baisse ! L'exemple le plus achevé est celui de l'Allemagne où l'annexion de la RDA se solde, quinze ans plus tard, par une baisse drastique des revenu prolétariens à l'Ouest et la disparition des protection collectives qui compensaient tant bien que mal la faiblesse des revenus en RDA. Le tout ponctué par une baisse généralisée de l'espérance de vie en bonne santé.

 En clair, à l'échec final du projet stalinien à l'Est, répond, en écho retard de 20 ans, l'échec du capitalisme mondialisé occidental qui ne laisse entrevoir aux prolétaires occidentaux, suite à une longue stagnation, qu'une baisse généralisée de leur niveau de vie. Les enfants étant obligés, s'ils échappent au chômage devenu massif et structurel, d'envisager un parcours professionnel moins valorisant que celui de leurs parents ! Pour équilibrer les caisses de retraites, on en vient à prolonger, au détriment de l'emploi des jeunes, l'activité des anciens...

 Comment dépasser cette situation ? Deux réponses se disputent les faveurs des prolos-citoyens.
 
 La réponse capitaliste qui prétend sortir de l'impasse par encore plus de profits pour quelques "géniaux créateurs". Comme si leurs capacités étaient fonction de l'étendue de leur comptes en banques. Et ce alors que l'histoire nous montre que les bonds technologiques, qu'on implore, ne surviennent, en fait, que lorsque l'évolution des forces productives les rend possible et surtout, que quand ils arrivent, ils produisent, désormais toujours, dans l'appareil productif occidental, une diminution du nombre des postes de travail. C'est la problématique des "canuts de Lyon" qui refait, 170 ans après, surface. Mais est-on bien sûr que le raisonnement juste de l'époque : mécanisation = baisse des prix=multiplication des débouchés, soit toujours valable, maintenant, chez nous ? Alors qu'on constate l'extension inexorable du chômage avec son cortège implacable de douleurs sociales, et physiques aussi. Comme si les dix points de PIB prélevés, par le capital, dans les poches des prolos depuis vingt ans, au delà des "modernisations", n'avaient, en définitive, servis, qu'à enrichir plus encore les capitalistes, sans aucun bénéfice pour le reste de la société.

 L'échec patent de la réponse capitaliste nourrit une autre recherche. Et si le but de la modernisation, au lieu de créer toujours plus de biens matériels visait plutôt l'accroissement du bien-être des individus et des prolos en priorité (ceux qui doivent travailler pour vivre), de toutes les façons possibles, diminution du temps de travail, santé, éducation, logement, qualité des aliments, environnement etc.. ? Bref, le socialisme revient à l'ordre du jour. A l'empirisme coûteux, et désormais inefficace, du capitalisme, la société humaine occidentale a tout intérêt à substituer le développement raisonné démocratiquement que permet le socialisme. Et la question, brusquement, entre alors dans le champ de la politique. Comment, à la prévalence systématique des solutions capitalistes, substituer l'ardente obligation de la démocratie sociale ?

 Bien sûr, il est illusoire de croire que la mini fraction richissime de la société peut abdiquer volontairement de ses pouvoirs, accumulés depuis des lustres. Mais la crise qui traverse la société qu'elle domine, fragilise sa puissance qui doit être, sinon détruite, du moins fortement diminuée. C'est l'enjeu principal de la bataille politique qui se développe, avec des hauts et des bas depuis le référendum de 2005. Un pas décisif sera avancé lorsque la gauche sera majoritairement convaincue que les pouvoirs du capital peuvent être déconstruits démocratiquement et remplacés par des logiques, démocratiquement élaborées, de développement humain. Revenus maximum et minimum, recollectivisation des activités de réseau, démarchandisation d'activités sociales, circuits courts etc.. autant de sujets qui peuvent, désormais, échapper, totalement ou partiellement, à la logique du profit capitaliste.

 Mais pour le moment, il est dommage que le Front de gauche soit seul sur ce terrain ! C'est pourtant seulement en faisant prévaloir l'humain sur tous les profits spéculatifs que cette crise sera surmontée en Occident. Ici le temps du capital-roi est fini et bien fini, le roi, qui n'a plus rien de concret à proposer, est désespérément nu. Sauf que nous ne sommes pas encore assez nombreux à l'avoir vu, et a en avoir tiré les enseignements qui s'imposent. A savoir que le socialisme (à chacun selon son travail), sorti par la porte en 90, revient, sous une autre forme et dans un autre contexte, par la fenêtre un quart de siècle plus tard !



44 réactions


  • Akerios Akerios 9 juillet 2013 16:07

     Merci pour cet article CN46400  :

     

    Je te cite :

    « 

    Et personne pour leur expliquer que les »avantages« des salariés de l’Ouest, souvent, pouvaient aussi se justifier par la guerre froide qui avait incité les capitalistes occidentaux à assurer à leurs prolétaires un niveau de vie plus attrayant que celui qui prévalait à l’Est. Une fois tombé, le rideau de fer en libérant ceux de l’Est, ne protège plus les travailleurs de l’Ouest de la »concurrence libre et non faussée« . Et dans le capitalisme, rappelons-le à ceux qui pourraient l’avoir oublié, la concurrence joue toujours à la baisse ! L’exemple le plus achevé est celui de l’Allemagne où l’annexion de la RDA se solde, quinze ans plus tard, par une baisse drastique des revenu prolétariens à l’Ouest et la disparition des protection collectives qui compensaient tant bien que mal la faiblesse des revenus en RDA. Le tout ponctué par une baisse généralisée de l’espérance de vie en bonne santé. »

     

     

    Que dire de plus ? Rien tout est dit.   smiley

    .

     


  • spartacus spartacus 9 juillet 2013 17:32

    Sociologiquement le socialisme prend sa source dans l’exacerbation d’instincts tribaux ancestraux. 

    Au contraire la société libérale et ouverte est un phénomène relativement récent, qui n’a pas eu le temps d’irriguer complètement les esprits. 

    Pour nombre d’individus de gauche, l’appartenance (et l’obéissance) à une communauté politique fermée, décrétant collectivement les buts à atteindre, continue encore aujourd’hui d’être considérée comme un modèle de société viable. 
    Le socialisme n’offre rien d’autre qu’un programme littéralement réactionnaire de société close.
    Une désespérante fuite en avant permanente des cocos remet régulièrement le socialisme en avant dans une société libérale qui autorise sa contradiction « le socialisme n’a pas marché, mais c’est beau, alors ça doit marcher ! ». Cela engendre toujours au fur et a mesure de l’histoire toujours les mêmes résultats d’oppressions, de morts pour imposer une idéologie qui ne convient qu’a ceux qui souhaitent pas disposer de leur libre arbitre, mais dépendre de l’état.

    • CN46400 CN46400 9 juillet 2013 17:45

      Si, voilà quelques siècles, internet, et Agoravox, avaient existé, un Spartacus de l’époque aurait pu utiliser les même arguments pour défendre le féodalisme, « société libérale ouverte » menacé par le capitalisme basé sur des « instincts tribaux ancestraux » « résultat d’oppression et de mots.. »etc..


    • Akerios Akerios 9 juillet 2013 20:38

      Sociologiquement le capitalisme prend sa source dans l’exacerbation d’instincts tribaux ancestraux.

       

      Au contraire la société humaniste et ouverte est un phénomène relativement récent, qui n’a pas eu le temps d’irriguer complètement les esprits..

       

       

       

       

      Pour nombre d’individus de droite, l’appartenance (et l’obéissance) à une communauté politique fermée, décrétant collégialement  les buts à atteindre, continue encore aujourd’hui d’être considérée comme un modèle de société viable.

       

      Le capitalisme n’offre rien d’autre qu’un programme littéralement réactionnaire de société close.

       

       

      Une désespérante fuite en avant permanente du patronat remet régulièrement le capitalisme en avant dans une société néo- libérale qui autorise sa contradiction « le scapitalisme n’a pas marché, mais c’est beau, alors ça doit marcher ! ». Cela engendre toujours au fur et à mesure de l’histoire toujours les mêmes résultats d’oppressions, de morts pour imposer une idéologie qui ne convient qu’a ceux qui ne souhaitent pas disposer de leur libre arbitre, mais dépendre de la grande finance.


    • Akerios Akerios 9 juillet 2013 20:51

      @ Spartacus 

      Je te cite :

       

      "

      Sociologiquement le capitalisme prend sa source dans l’exacerbation d’instincts tribaux ancestraux.

       

      Au contraire la société humaniste et ouverte est un phénomène relativement récent, qui n’a pas eu le temps d’irriguer complètement les esprits.

      Pour nombre d’individus de droite, l’appartenance (et l’obéissance) à une communauté politique fermée, décrétant collégialement  les buts à atteindre, continue encore aujourd’hui d’être considérée comme un modèle de société viable.

      Le capitalisme n’offre rien d’autre qu’un programme littéralement réactionnaire de société close.

      Une désespérante fuite en avant permanente du patronat remet régulièrement le capitalisme en avant dans une société néo- libérale qui autorise sa contradiction « le capitalisme n’a pas marché, mais c’est beau, alors ça doit marcher ! ». Cela engendre toujours au fur et à mesure de l’histoire toujours les mêmes résultats d’oppressions, de morts pour imposer une idéologie qui ne convient qu’a ceux qui ne souhaitent pas disposer de leur libre arbitre, mais dépendre de la grande finance.

      "

      Pour résumer les exploiteurs , les négriers , les colons , les fachos et autres nazis................................

      Ahrf voila que je fais du Spartacus ..... !


    • lulupipistrelle 10 juillet 2013 09:37

      @Arkerios : vous n’avez qu’une idée approximative de la vraie nature du féodalisme... A votre décharge, l’enseignement scolaire est pensé pour ça.... 


      Ce qui ressemble le plus au féodalisme, c’est notre modèle économique et social français contemporain : une solidarité * institutionnelle obligatoire qui règle votre vie de la naissance à la mort : travailler 42 ans, tant d’heures par semaine, et tant de semaines par an, ça c’est pour les vilains, une fonction publique de monopôle qui assume le rôle dévolu au clergé, et un personnel politique et affiliés (les grands patrons des grands groupes) avec ses sinécures et ses privilèges, c’est la nouvelle noblesse... 

      Pour y échapper : les mêmes niches traditionnelle (les saltimbanques, les bourgeois libéraux... ), l’exil ou l’émigration... 
      L’exil fiscal en particulier ressemble fort à la fuite des serfs les plus malins d’un domaine vers un autre, ou carrément vers la ville franche... 

      On est vraiment très loin du projet d’émancipation de l’individu du siècle des Lumières.. 


      *solidarité que de nom... 

    • CN46400 CN46400 10 juillet 2013 10:52

      Le féodalisme c’est travailler, la vie durant, pour le compte d’un seigneur (de droit divin) censé vous protéger contre les incursions violentes des seigneuries voisines.

      Le capitalisme c’est travailler pour transformer du capital en produits que le propriétaire du capital espère revendre avec un max de profit !

      Le capitalisme est donc très supérieur au féodalisme !


    • lulupipistrelle 10 juillet 2013 11:11

      Et nous on en travaillerait pas notre vie durant pour faire vivre l’Etat (gouvernants + fonction publique ) chargé de nous protéger ? 


      Au fait vous avez quand même à vous remettre à niveau : le seigneur féodal n’est pas de droit divin , ça c’est le roi... Le seigneur féodal est un fonctionnaire héréditaire qui assure la justice , selon de Droit en vigueur dans sa province (romain, coutûmier...) , et pas de manière arbitraire, la police et la défense...
      En gros, il cumule fonction exécutive et la justice, pour le compte de son suzerain.. Il n’a pas de pouvoir législatif... 
      Même les grands féodaux n’étaient pas de droit divin ... 

      Quant au capitalisme, pour le moment c’est encore le seul système où l’initiative individuelle peut exister., où l’on garantit les libertés privées , la propriété individuelle, .. alors en attendant mieux, je préfère. 

    • Akerios Akerios 10 juillet 2013 17:25

      Bonjour a tous :

       

      Mon message est une parodie.

      Par ironie j’ai repris textuellement le message de Spartacus en remplaçant par des mots en gras les mots originaux  :

      Exemple :

      ............Spartacus écrit :

      « Sociologiquement le socialisme prend sa source dans l’exacerbation d’instincts tribaux ancestraux.  »

      .............par ironie j’ai écrit  :

      « Sociologiquement le capitalisme prend sa source dans l’exacerbation d’instincts tribaux ancestraux.

       

      Les deux textes sont identique seuls les mots en gras sont changés.

      Conclusion lorsque l’on fait de la propagande en écrivant n’importe quoi les messages ne veulent rien dire....ils sont creux !

      Dans le texte je remplace ..........socialisme .....par................ capitalisme et la phrase est aussi absurde ! Seule la propagande change de coté politique !

       

      @ lulupipistrelle   que je cite ici sans ironie  :

       »@Arkerios : vous n’avez qu’une idée approximative de la vraie nature du féodalisme... A votre décharge, l’enseignement scolaire est pensé pour ça.... "

      Je ne suis pas l’auteur de cette phrase c’est la prose propagandiste de Spartacus  !

       

      1. Vous avez le texte original de  spartacus 

      2. le texte modifié avant montage ( pour expliquer la mécanique )

      3. le texte définitif monté

       

      Vous n’avez que le texte de Spartacus  avec les mots en gras  qui soutiennent la thèse politique inverse..


  • Gorg Gorg 9 juillet 2013 20:50

    @ l’auteur
    Excellent article, excellente analyse, rien à rajouter. Merci.
    On en redemande ...


  • titi titi 9 juillet 2013 22:42

    @L’auteur

    Vous êtes dans le registre incantatoire.
    Le « capitalisme va s’effondrer »... Ah bon ?

    Vous rendez vous compte que votre réflexion est celle d’un bourgeois, qui s’émeut de la fin des petits privilèges des petits occidentaux ?

    Qui plus est certains de vos arguments sont faux.
    « le chômage de masse massif est structurelle » ...
    Nombre d’emplois en France : 1975 => 22 millions, 2009 => 26 millions. Votre capitalisme moribond a donc créé 4 millions d’emplois en France. Le « chômage de masse » ce n’est que la différence entre une population active qui croit plus vite que le nombre d’emplois.
    Question : combien d’entrées sur le territoire par an ?

    «  Comme si les dix points de PIB prélevés »
    Regarder plutôt du coté de Bercy, où sont passés les dix points... pour faire de la merde en plus.


    • CN46400 CN46400 10 juillet 2013 00:29

      Le féodalisme ne s’est jamais effondré, il a disparu purement et simplement dépassé par la supériorité du capitalisme dans la réponse aux besoins humains, comme va disparaitre celui-ci lorsque les humains auront conscience de la supériorité du socialisme, pour satisfaire les besoins sociaux du moment !


  • Yohan Yohan 9 juillet 2013 22:58

    Un petit voyage aller en Corée du Nord, ça vous dirait ?


    • Akerios Akerios 10 juillet 2013 20:43

      Et bien oui avec de l’argent facile et une moralité a géométrie variable on est bien partout.

      Tiens le gros ....... Depardafionu s’épanoui au centre de la Sibérie......... !

      Son ami est le plus grand démocrate du siècle ! 

      Hé hé....... j’ai gagné !


  • libertus 10 juillet 2013 09:17

    Mon dieu, que de mensonges dans cet article, mais c’est facile d’affirmer des choses sans mettre aucune source.

    Par exemple, pouvez vous me donner la statistique sur la RDA qui prouve que « Le tout ponctué par une baisse généralisée de l’espérance de vie en bonne santé. ». De même, montrez moi l’évolution du pouvoir d’achat entre avant et après la fusion avec l’Allemagne de l’ouest. Par contre, avec le socialisme, les pénuries de médecins sont assurées, donc l’espérance de vie en prend un coup.

    « Et dans le capitalisme, rappelons-le à ceux qui pourraient l’avoir oublié, la concurrence joue toujours à la baisse  ». La concurrence sur les salaires ? C’est faux. SI vous êtes dans un créneau porteur, votre salaire augmente, de par votre pouvoir de négociation vis à vis de votre patron. La concurrence sur les prix ? C’est faux aussi. SI vous faites de la qualité, les prix augmentent. Si vous faites du low cost, les prix baissent, mais le pouvoir d’achat des consommateurs augmente. Par contre, avec le socialisme, tout le monde fabrique les mêmes trucs obsolètes, toujours en trop grande quantité ou en pénurie, et pour un prix fixé arbitrairement, on ne risque donc pas de gagner mieux sa vie si on répond mieux aux besoins de la population, et on ne risque pas de moins bien gagner sa vie si on y répond mal.

    J’aime particulièrement la phrase : « A savoir que le socialisme (à chacun selon son travail) » ; vous pourriez m’expliquer comment vous arrivez d’une idéologie qui encourage la fainéantise (a quoi ça sert de travailler mieux ou plus puisque de toute façon c’est le représentant du parti qui va décider de ce que je vais toucher comme contre partie à mon travail) à une idéologie qui encourage le travail.

    « encore plus de profits pour quelques »géniaux créateurs«  »

    Vous êtes jaloux parce que vous êtes loin d’être vous même génial ? Ils ont volé leurs profits ou ils ont inventé quelque chose qui a amélioré la vie de leurs clients ? Et puisqu’ils sont géniaux, je préfère leur donner de l’argent en échange d’un service, et que grâce à cela ils puissent développer d’autres idées géniales, que de les donner à un état obèse et incompétent qui va le gaspiller en petits fours, ronds points et autres subventions à ses amis.

    Et une dernière pour la route : « le développement raisonné démocratiquement que permet le socialisme ». En quoi le socialisme est raisonné ? En quoi il est démocratique ? Et surtout, en quoi il assure un développement ? A chaque fois que le collectivisme a progressé dans un pays, la raison a régressé, la démocratie a régressée (jusqu’à disparaître dans tous les pays communistes), et le développement à régressé. Vous en voulez une preuve ? Regardez autour de vous. En France, depuis 30 ans, le socialisme progresse, et tout fout le camp. En Suisse, un des pays les plus libéraux, c’est le contraire.

     


    • CN46400 CN46400 10 juillet 2013 10:29

      Statistiques repérées sur Wikipédia : 2008-Espérance de vie en bonne santé (hommes) : Allemagne : 55,8- Autriche =58-France 62,4- Suéde =69,2 etc.... en baisse partout surtout en Allemagne

      Sur quoi repose la concurrence asiatique sinon sur des salaires bas (low cost...) ?

      Le travailleur qui va fabriquer ma troisième voiture dont je pourrais me passer si mon poste de travail était desservi par des transports collectifs, n’est, ni plus, ni moins, fainéant que ceux qui ont fabriqués les deux premières !

      Jaloux de la « créativité » de Mr Tapie qui vient d’encaisser 50 millions d’€ pour le dédommager de quelques semaines passée en prison...bof, que ferai-je de tant d’argent ?

      La France , et les autres pays de l’Ouest européen, étaient bien plus « socialistes collectivistes » il y a 30 ans que maintenant (avant Tatcher et Reagan) que maintenant, avec bien moins de chômeurs....

      Le socialisme est plus démocratique parcequ’il privilégie la production utile à la majorité de la population, par rapport à celle qui ne profite (en €) qu’à une infime minorité de propriétaires du capital !


    • kitamissa kitamissa 10 juillet 2013 15:12

      Cn46400



      et si je veux une voiture ?,,c’est quand même mon salaire qui la paie , et si je ne veux pas être coincé dans les transports en commun ( quel bonheur, la sueur et les odeurs de fin de journée dans le train bondé !) 

      et si je ne veux pas faire partie du comité de quartier ? et si je ne veux pas écouter ce que me disent ceux qui prétendent faire mon bonheur ?,et si je ne veux pas aller en vacances avec le comité d’entreprise de l’usine pour retrouver les mêmes gueules d’administrés qu’au boulot ?

      et si je ne veux pas écouter du Ferrat ou du Le Forestier ? et si je dis Staline était un fumier pire qu’Hitler, est ce que je serais mis à l’entretien et perdant mon poste de planqué dans les bureaux ?

      et si je dis la Gauche c’est tous des menteurs qui font croire aux plus humbles qu’ils défendent leurs intérêts face aux méchants capitalistes !!

      et si je dis qu’il y a des milliardaires de Gauche encore pires que ceux de droite ? c’est marrant, on ne va jamais fouiller dans leurs comptes ! normal, les juges d’instruction sont tous de gauche !! 

      et les Paradis des Travailleurs encore présents, sont-ce bien des Paradis , Corée du Nord, Cuba, et quelques républiques Démocratiques bananières où l’on ne va trop regarder parce que les camarades syndiqués y ont des intérêts !!

    • tf1Goupie 10 juillet 2013 15:57

      Donc Wikipedia existait déjà en Europe de l’Est ??????????????

      StasiPedia peut-être, avec des infos certifiées par le Parti Pedia !!!!!!!!!!!!!


    • Fab-france-inter 10 juillet 2013 16:21

      Bonjour kitamissa,


      « et si je veux une voiture ?,,c’est quand même mon salaire qui la paie » : oui, mais pour fabriquer une voiture il faut de l’électricité, aujourd’hui principalement d’origine nucléaire : voyez mon com plus bas, et pensez à intégrer ces dégâts (on peut en ajouter beaucoup d’autres...) dans le coût du véhicule (et éventuellement dans votre salaire...).

      « et si je ne veux pas être coincé dans les transports en commun ( quel bonheur, la sueur et les odeurs de fin de journée dans le train bondé !) » : c’est sûr que tant que tout le monde est contraint d’aller produire de l’inutile et/ou de la merde pour vivre et pour s’acheter le dernier modèle de chez Peugeot...

      « et si je dis la Gauche c’est tous des menteurs qui font croire aux plus humbles qu’ils défendent leurs intérêts face aux méchants capitalistes » : pas mieux.

    • Fab-france-inter 10 juillet 2013 16:34
      Bonjour libertus,

      « J’aime particulièrement la phrase : « A savoir que le socialisme (à chacun selon son travail) » ; vous pourriez m’expliquer comment vous arrivez d’une idéologie qui encourage la fainéantise ... à une idéologie qui encourage le travail. » : tout dépend du travail dont on parle : si c’est travailler pour créer de la monnaie sans se soucier de ce que l’on produit (et parfois si on produit !), avec tous les dégâts que l’on sait et que l’on subit, alors oui, mieux vaut revendiquer le droit à la paresse ( http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Droit_%C3%A0_la_paresse_(1880) ) smiley

      D’autres solutions existent, voyez par exemple mon com plus bas : le problème est qu’on n’en parle pas, qu’elles sont totalement absentes des médias (de masse), et qu’on reste donc convaincus que seul le système actuel peut exister...un peu comme à l’époque où la Terre était plate ou qu’elle était le centre de l’univers...

    • Fab-france-inter 10 juillet 2013 16:36
      Bonjour libertus,

      « J’aime particulièrement la phrase : « A savoir que le socialisme (à chacun selon son travail) » ; vous pourriez m’expliquer comment vous arrivez d’une idéologie qui encourage la fainéantise ... à une idéologie qui encourage le travail. » : tout dépend du travail dont on parle : si c’est travailler pour créer de la monnaie sans se soucier de ce que l’on produit (et parfois si on produit !), avec tous les dégâts que l’on sait et que l’on subit, alors oui, mieux vaut revendiquer le droit à la paresse ( http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Droit_%C3%A0_la_paresse_(1880) ) smiley

      D’autres solutions existent, voyez par exemple mon com plus bas : le problème est qu’on n’en parle pas, qu’elles sont totalement absentes des médias (de masse), et qu’on reste donc convaincus que seul le système actuel peut exister...un peu comme à l’époque où la Terre était plate ou qu’elle était le centre de l’univers...

    • libertus 10 juillet 2013 17:47

      « 2008-Espérance de vie en bonne santé (hommes) : Allemagne : 55,8 »

      -> je ne vous parle pas de l’espérance de vie en bonne santé actuelle, je vous parle de l’évolution de l’espérance de vie depuis l’époque RDA. Mais vous aurez sans doute du mal a trouver des statistiques fiables de cette époque puisqu’elles étaient notoirement truquées.

       

      « Sur quoi repose la concurrence asiatique sinon sur des salaires bas (low cost »

      -> oui, et alors ? Le japon n’a pas commencé par faire du low cost avant de faire de la qualité ? Je ne vois donc pas en quoi ce que vous dites prouves que le capitalisme tire toujours vers le low cost.

      « Le travailleur qui va fabriquer ma troisième voiture dont je pourrais me passer si mon poste de travail était desservi par des transports collectifs, n’est, ni plus, ni moins, fainéant que ceux qui ont fabriqués les deux premières  »

      -> je ne vois toujours pas le rapport avec ce que je dis. Celui qui fabrique ma 3ème voiture travaille. Par contre le chômeur professionnel qui profite de l’assistanat travaille beaucoup moins. Et celui qui fait semblant de fabriquer ma 3ème voiture, il ne restera pas longtemps en poste dans une économie capitalisme, par contre il pourra continuer longtemps dans une économie socialiste, donc provoquera une hausse des coûts et une baisse de qualité pour le consommateur.

      « Jaloux de la « créativité » de Mr Tapie qui vient d’encaisser 50 millions d’€ »

      -> je croyais qu’on parlais des créateurs de richesse, pas des vautours. Je condamne les vautours comme vous, par contre j’encense les créateurs de richesse, car j’en profite.

      « La France , et les autres pays de l’Ouest européen, étaient bien plus « socialistes collectivistes » il y a 30 ans que maintenant (avant Tatcher et Reagan) que maintenant, avec bien moins de chômeurs.... »

      -> Ah bon, le poids des dépenses publiques était à 57% du pib il y a 30 ans ?

      « Le socialisme est plus démocratique parcequ’il privilégie la production utile à la majorité de la population, par rapport à celle qui ne profite (en €) qu’à une infime minorité de propriétaires du capital »

      -> bravo, mettre autant de choses qui n’ont rien a voir entre elles (socialisme, démocratique, privilégier la production utile, profiter à une minorité de propriétaires du capital) dans la même phrase, c’est grandiose.

      « il faut de l’électricité, aujourd’hui principalement d’origine nucléaire »

      -> ouiiiiiii, stoppons immédiatement la production d’électricité nucléraire, car ça pollue trop grave, il y a des milliards de morts tous les ans. Vive les éoliennes qui fonctionnent qu’à 30% du temps, tuent les oiseaux et font du bruit (j’exagère, mais pas tant que ça, non ?).

      « c’est sûr que tant que tout le monde est contraint d’aller produire de l’inutile et/ou de la merde pour vivre et pour s’acheter le dernier modèle de chez Peugeot... »

      -> qui est contraint de produire quoi que ce soit en France ? Par contre, dans le rêve socialiste de l’auteur, oui, on sera contraint de produire, et ça sera vraiment que de la merde.

      « si c’est travailler pour créer de la monnaie sans se soucier de ce que l’on produit (et parfois si on produit !), avec tous les dégâts que l’on sait et que l’on subit, alors oui, mieux vaut revendiquer le droit à la paresse »

      -> tu l’as ton droit à la paresse, mais c’est pas a moi de subvenir à tes besoins de paresseux, c’est à toi de l’assumer entièrement.

       

       

       


  • escoe 10 juillet 2013 10:46

    Ceux qui, derrière le rideau de fer, privés de la liberté de voyager, l’avaient longuement fantasmé.


    Il y avait des limitations principalement économiques pour voyager à l’ouest. Mais on voyageait très librement dans tout le bloc de l’est. J’ai connu des polonais et des tchèques qui allaient faire de l’alpinisme tous les ans dans le Caucase, l’Altaï ou le Pamir. Et des allemands de Dresde qui allaient tous les ans sur les plages bulgares. Aujourd’hui ils ne peuvent plus, c’est trop cher.

    • kitamissa kitamissa 10 juillet 2013 15:15

      Mais oui...le paradis perdu quoi ?,

       allez donc dire des conneries pareilles à ceux qui ont réussi à se barrer des pays frères quand c’était encore l’empire coco qui tenait les rênes !!

  • ysengrimus ysengrimus 10 juillet 2013 12:42

    Le Parti Socialiste doit simplement revenir aux racines du socialisme  
    http://ysengrimus.wordpress.com/2008/05/06/le-socialisme-n%E2%80%99est-pas-un-programme-politique-mais-une-tendance-sociale/  
    Des rendez-vous l’attendent encore, s’il le fait. Paul Laurendeau


  • escartefigue 10 juillet 2013 15:20

    Le socialisme c’ est comme les usines de Flamby ; 


    Mou , sans saveur ni gout , avec du faux caramel , mâché  par des édentés
    et rendu par des transits flasques .


  • Fab-france-inter 10 juillet 2013 15:25

    Bonjour,


    Excellent ! Bravo. « Comment dépasser cette situation ? » : deux « réponses », chacune faisant l’objet d’un article en attente de publication.

    Réponse politique : « 

    Une Assemblée Constituante tirée au sort
     
     »Il s’agit de l’impuissance des peuples à contrôler ce que font leurs gouvernements,

    et donc c’est un problème de démocratie.
    C’est LE problème de LA démocratie.« 

     »Nous voulons une Assemblée Constituante tirée au sort. Celle-ci ne nous sera jamais offerte sur un plateau. Alors nous devons nous préparer à rendre cette revendication possible et incontournable. Nous devons tous nous intéresser aux façons de reprendre le contrôle et à exercer une vraie démocratie. Diffusons ces idées de façon virale. Alors ... tout sera possible !« 

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Une_Assemblee_Constituante_tiree_au_sor t/  »


    Réponse économique : «  

    La semaine des quatre jeudis

    De la nécesité de redéfinir le travail (et la création monétaire).

    Le travail tel que nous le concevons aujourd’hui est basé sur la création de »«  »biens«  »« qui nécessitent des impérialismes mortifères* (pétrole, uranium, coltan), qui sont de plus en plus inutiles, qui tuent, polluent et/ou rendent malades, qui abrutissent, qui nous font prendre les autres espèces vivantes pour de la marchandise, etc. etc. etc.
     
    De plus, ce travail que nous nous répartissions entre environ 1 milliard d’individus, il nous faut nous le partager entre 7 et bientôt 9 milliards.
     
    Et tout ça en vase clos, avec une surface de »jeu« et des ressources finies !
     
    Ça ne marche plus, on le voit : c’est la crise.
     
    Une proposition :
     
    Pourquoi ne pas satisfaire la solidarité - la satisfaction des besoins de base de chacun, de tous - a priori, avant de passer à autre chose, par une répartition entre tous, en temps ou temps-pénibilité, du travail nécessaire ? Cette étape ne nécessite pas de création monétaire, ou de manière marginale...monnaie que nous avons du mal (euphémisme) à gérer.
     
    Et ensuite, ceux qui voudront »consommer« le pourraient - alors qu’aujourd’hui ils y sont contraints, pour vivre - à condition bien sûr qu’ils laissent la place, notre habitat, au moins dans le même état qu’ils l’auront trouvé(e).
     
    * Exemples : »Le coltan est au cœur de la guerre en République démocratique du Congo (RDC), l’un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale avec plus de 5 millions de morts.« ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Coltan... )
     
    Le niveau de vie des Nigériens n’augmente pas ,bien qu’ »ils« nous »vendent« LEUR uranium :
     
    Au plaisir !


    • Fab-france-inter 10 juillet 2013 18:29

      ? ?? ??? ??? ???


    • Akerios Akerios 10 juillet 2013 21:01

      Bonjour  Fab-france-inter

       

      Ton message est constructif . De bonnes propositions.............

      Le gros problème c’est que ceux qui se sont emparés de la finance et de ce fait du pouvoir ne partagerons rien.

       Je dirais même plus ils tuent toute idée nouvelle et par les armes détruirons les peuples qui s’ organiseraient autrement. .

       

       

       


  • tf1Goupie 10 juillet 2013 15:54

    L’auteur va nous dire que les Allemands de l’Est regrette la Stasi et qu’ici sur Avox les citoyens appellent ce régime policier de leurs voeux


  • tf1Goupie 10 juillet 2013 16:24

    Qu’avaient-ils de plus les allemands de l’Est à part le droit de se taire ?

    Si le socialisme est si bien pourquoi a-t-il besoin de goulags, de camps de ré-éducation, de police de la pensée ?

    Pourquoi quelqu’un qui n’a pas connu cette oppression vient-il la vanter sur Internet, ce media libre d’origine capitaliste ?


  • escartefigue 10 juillet 2013 16:55

    Il veut nous faire prendre des WC pour des wagons-citernes 


  • CN46400 CN46400 10 juillet 2013 18:08

    Juste un mot pour répondre aux trolls plus ou moins sincères qui veulent faire dévier le débat sur les égalités : socialisme = Stalinisme et capitalisme = liberté . Le stalinisme est une tentative d’aller plus vite que la musique, de sauter par dessus la phase capitaliste du développement des société. C’est la raison profonde de ses dérives autoritaires et de son échec final.

    Le capitalisme a avec les libertés et les répressions des relations variables. C’est lui qui a financé et installé en Allemagne le pire des régimes anti-libéraux que la Terre ait porté. C’est lui qui, en Amérique, a inventé la démocratie pour les blancs tout en exterminant les indiens et en pratiquant l’esclavage parmi les noirs ! Le capitalisme n’a qu’une boussole, celle du taux de profit, le reste est toujours second !


  • Akerios Akerios 10 juillet 2013 18:17

    CN46400

     

    Je suis en accord avec cet article.

     

    Le libéralisme comme le communisme n’ont jamais existés.

    Par contre le Stalinisme , Maoisme........, .....,.......,........,national socialisme et enfin le capitalisme ont asservit les peuples et sont des dictatures.

     

    Chacun en fonction de ses convictions politiques à raison en citant les exemples qui lui convienne et en écartant les autres !

    Il n’y a donc rien a démontrer de cette façon , la méthode n’est pas bonne.

    Par contre la connaissance de notre histoire et particulièrement l’histoire contemporaine donne des informations qui éclairent la route parcourue. Cette connaissance permet de pondérer le résultat de notre réflexion ......mais sans plus. 

    Nos systèmes économiques occidentaux sont donc une forme de capitalisme que nous pouvons appeler néo-libéralisme pour préciser sa forme sans plus.

     

    Nous pouvons nous battre sur des mots : cela est mortifère et stéril !

    .................

    Que faire ?

    ..............

     

     

    Déjà sortir de l’indifférence et s’exprimer !

    Ensuite il faut éradiquer peu a peu les causes de dysfonctionnements .

    Par exemple :

    — exiger la suppression des paradis fiscaux et faire pression sur les députés

    — donner l’asile à Edward Snowden qui mérite une médaille et non pas la prison

    — L’état doit féliciter Médiapart et non l’attaquer

     

    Il faut reprendre en mains nos destinés d’abord par des actions simples pour s’entrainer à réfléchir et a agir avant de penser a la mise en place d’un nouveau model économique.

     

    Actuellement nous ne sommes mêmes pas capables d’imposer a Bruxelles une association de défense des consommateurs face aux lobbys des entreprises !

    Alors comment dans un système néo-libéral défendre la mise en place de la régulation des pratiques économiques sauvages et dévastatrices ! 

     

     

     

     

     

     


    • CN46400 CN46400 10 juillet 2013 19:05

      Le but de mon article n’est pas de décrire dans le détail la politique qui permettrait une sortie de la crise. Il est de tenter de montrer que la crise en occident ne pose pas les même pb qu’ailleurs. Certe c’est une crise classique de surproduction par rapport à la demande solvable, mais il faut convenir que même si la solvabilité augmentait sérieusement, du fait du développement atteint par les forces productives occidentales, les surcroit de consommation ne feraient pas reculer le chômage suffisamment pour sortir réellement de l’état de crise.

      Cette sortie passe donc, en occident, par un recul sensible du périmètre capitaliste, et un accroissement considérable du périmètre des activités non capitalistes. Evidemment c’est pas sur le PS actuel qu’il faut compter pour enclencher une telle politique.


    • Fab-france-inter 10 juillet 2013 20:32

      Bonsoir CN46400,


      Vous n’avez pas répondu à mon commentaire plus haut. Pourriez-vous au moins me dire pourquoi ? Merci.

    • CN46400 CN46400 10 juillet 2013 21:26

      @ Fab france inter

       Si je ne vous ait pas répondu perso c’est :
       1- parceque la réponse au dessus aborde, en biais, votre problématique. Si les richesses fossiles ne doivent pas être gaspillées, le socialisme sera le moyen d’une gestion sobre, mais la « finitude » du stok n’est pas le pb. Depuis toujours on finit par trouver un remplaçant à un produit devenu trop rare....

      2-parceque la notion de« l’impérialisme des matières premières » dépend uniquement des rapports sociaux qui président à leur exploitation. De lui-même , le capitalisme, obsédé par le profit, est incapable d’une gestion équitable. Il était bien incapable, par exemple de financer, avec du pétrole, la formation de toubids destinés à soigner des populations non solvables (voir Vénézuela- Cuba). Mais il faut être 2 dans ces montages...


    • Fab-france-inter 11 juillet 2013 07:00

      Bonjour CN46400,


      Oui, la finitude des ressources est UN élément du problème. Et vu que pour le moment on n’a toujours pas de remplaçants (!) pour ces ressources, le problème est amplifié par l’augmentation du nombre de participants et le réveil en cours ou imminent des véritables propriétaires de ces ressources : il semble qu’arrive le moment où les « rapports sociaux qui président à leur exploitation »seront décidés par les personnes concernées et non plus par les impérialistes (nous). C’est tout l’enjeu des printemps du Monde : un seul qui irait jusqu’au bout de la citoyenneté qui l’a fait naître suffirait à donner l’exemple...d’où l’attention toute particulière de l’« Occident »...

      « c’est une crise classique de surproduction par rapport à la demande solvable, mais il faut convenir que même si la solvabilité augmentait sérieusement, du fait du développement atteint par les forces productives occidentales, les surcroit de consommation ne feraient pas reculer le chômage suffisamment pour sortir réellement de l’état de crise » :

      - classique pas sûr : le capitalisme atteint toutes ses limites en même temps.

      - le « développement atteint par les forces productives occidentales » montre bien que le seul objectif de la lutte contre le chômage est de maintenir les gens occupés (au moins pendant ce temps-là ils ne font pas de conneries, « Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »).

      - la seule manière de faire reculer le chômage, dans les conditions actuelles et à venir décrites plus haut, est de répartir ce travail et donc de diminuer le temps de travail (Pierre Larrouturou parle de 4 jours par semaine*, ce qui me semble aujourd’hui encore trop). Pas pour produire plus bien sûr - on a déjà expérimenté l’obsolescence programmée pour pérenniser les emplois, mais on a vu et vécu la stupidité et les dégâts de ce principe, et les conditions actuelles ne le permettent de toute façon plus -, mais pour aller vers d’autres activités, vers « un accroissement considérable du périmètre des activités non capitalistes ». Et effectivement, « c’est pas sur le PS actuel qu’il faut compter pour enclencher une telle politique », lui qui a créé un ministère du redressement productif ! La droite et la gauche partagent la même idéologie : production/consommation/croissance. Il y a donc un espace à inventer - c’est une crise de civilisation** - pour en finir avec cette idée que nous n’avons le choix qu’entre capitalisme et socialisme.


      ** « Ce n’est pas une crise économique, c’est beaucoup plus : la façon de vivre les uns avec les autres est remise en question. Il suffit, par exemple, de s’interroger sur le concept de valeur, à la base du raisonnement de tous les économistes, dont on s’aperçoit qu’il n’est même pas définissable. Cette mutation peut provoquer un détricotage de l’essentiel de notre société. Des concepts comme celui de propriété devront non pas disparaître, mais être radicalement repensés. » (Albert Jacquard, entretien avec Valérie Trierweiler, http://www.parismatch.com/Actu/Environnement-et-sciences/Albert-Jacquard-Notre-monde-court-a-la-catastrophe-138229 et http://www.parismatch.com/Actu/Environnement-et-sciences/Albert-Jacquard-Notre-monde-court-a-la-catastrophe-138231 )



  • CN46400 CN46400 11 juillet 2013 09:44

    1-La crise actuelle est-elle classique (d’un point de vue marxiste) où pas ? Oui parceque c’est une crise de surproduction par rapport à la demande solvable ; non parcequ’on ne peut envisager en sortir durablement, ni par une sur-solvabilité (augmentation des pouvoirs d’achats), ni par une destruction massive des forces productives (guerre massive hyper dangereuse pour la planète contre les brics).

    2-Le chômage actuel est structurel, si on le supprimait le prix de la force de travail exploserait et la capitalisme avec, qui, donc, l’entretient volontairement au plus haut possible. La solution passe, évidemment, par la diminution du temps de travail compensée par une diminution des coût de poste de travail (32hx4.... entre autre) et par une gestion raisonnée (socialiste..rien à voir avec le PS) de la force de travail disponible.

     3- Droite et gauche sont deux notions parlantes en France, sauf qu’il y a deux gauches, la gauche « radis = rouge dehors et blanche dedans » et la gauche anti-capitaliste qui ne peuvent être majoritaires qu’en s’alliant.

     4-La propriété privée, des moyens de production, est toujours le noeud georgien du capitalisme. Notons que la Chine, en 80, et Cuba récemment ont institué la propriété privée limitée dans le temps (usufruit)


    • Fab-france-inter 11 juillet 2013 14:55

      CN46400,


      « Il y a donc un espace à inventer - c’est une crise de civilisation** - pour en finir avec cette idée que nous n’avons le choix qu’entre capitalisme et socialisme. »

      Peut-être me suis-je mal exprimé dans mon commentaire plus haut ( http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-socialisme-c-est-maintenant-138425#forum3770451 ) : actuellement, pour satisfaire la solidarité, nous sommes contraints de produire tout et n’importe quoi. Pourquoi ne pas satisfaire la solidarité avant tout, avant de « consommer » ? Ainsi chacun pourrait participer au fonctionnement de la société (c’est important), et ceux qui voudront se contenter de cette simplicité le pourront (contrairement à aujourd’hui) : ça fera déjà moins de monde (sur le marché du travail) et de m....s.



    • Akerios Akerios 12 juillet 2013 19:24

      Ton message en quatre points est très intéressant  CN46400 .

      Je ne connaissait pas le quatrième point !

       

       

       


    • Akerios Akerios 12 juillet 2013 19:27

      Je te cite CN46400 

       

      «  la propriété privée limitée dans le temps (usufruit) » usufruit ?

       

       

       


    • CN46400 CN46400 12 juillet 2013 20:47

      Le capital public (essentiellement de la terre agricole-75 ha max à Cuba) attribué aux entreprises privées n’est garanti que tant qu’il est utilisé dans les conditions prévues dans le contrat (50 ans en Chine)


  • Erdal 3 février 2015 15:58

    Si j’ai bien compris il faut chercher une troisième voie ? Je trouve ça illusoire, il n’y a que deux systèmes concurrents : le capitalisme et le socialisme (le vrai, sans propriété privée), alors votre modèle risque de se heurter aux mêmes contradictions et ne sort en fait pas du cadre capitaliste.


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