mercredi 24 mai 2017 - par Cazeaux

MACRON, LE PRESIDENT SOLEIL 1ere partie : le temps du « comme si »

Nous le savions jeune, beau, brillant, cultivé, grand orateur, transporteur de foules, expert en finance publique et privée etc. Depuis son adoubement, les louanges pleuvent, ricochent, abasourdissent. A en croire les commentateurs et politiques ralliés à sa cause, Macron regroupe à lui seul les qualités de tous ses plus talentueux prédécesseurs. Un démarrage zéro défaut, que dis-je, plus que parfait. De Gaulle aurait-il enfin son successeur ? Pour y croire, il suffit de faire comme si, comme si tout était vrai, nouvel usage de la méthode Coué. Et cela marche du tonnerre !

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- On dirait que moi je suis Jupiter et toi Louis-Philippe.

- On fait comme pour de vrai ? Et ils vont nous croire ?

- Tu verras, ils feront comme si.

Un tel jeu ne saurait durer. Fermez les yeux, fort, fort. Ouvrez : Macron Président ! Alors nous n’avions pas rêvé, ce n’était pas un jeu. Macron est partout, tacticien prodigieux, stratège de génie, grand visionnaire, expert en tout, hyper compétent, grande image de la France, impérial chef des armées etc. Allons ! Ne boudons pas notre plaisir, réjouissons-nous, il était temps ! Voici qu’un grand rénovateur nous est né. Macron a compris, Macron a agi, Macron a réussi. Il est entré dans l’histoire. Mieux que l’hymne à la joie, un tantinet trop germanique, c’est la chanson de Michel Fugain qui eût davantage convenu à la soirée du Carrousel : « Tout va Changer, ce Soir. » Les gens auraient allumé leurs briquets ou vaporettes, faisant des milliers d’étoiles, et l’on aurait pleuré, comme au temps du Big Bazar.

 

ON SE LEVE TOUS POUR MACRON !

La victoire de Macron était prévisible, je fais partie de ceux qui en furent le plus tôt convaincus. Mais qui aurait pu s’attendre à cet unanimisme ? Qu’il lui ait suffi d’être présent au deuxième tour pour triompher, c’est entendu. Il y a gagné sa place sans même atteindre les 25% que je pronostiquais dans mon article du 1er février.

Mais comment pouvait-on s’attendre à cet étourdissement collectif ? Au point où nous en sommes, ce n’est plus tant la victoire de Macron qui décontenance que la disparition à vaste échelle de tout esprit critique. Politiciens, journalistes, politologues, commentateurs de tous poils, tous font « comme si ». De Macron, l’on parle comme s’il s’agissait d’un homme politique expérimenté, parvenu au firmament d’une brillante carrière. Comme si cet homme avait tracé son destin en chef de file d’un courant de pensée, comme si, tel Bonaparte revenant d’Egypte après avoir vaincu l’Autriche en Italie, il avait démontré tant de valeur qu’il soit de toute évidence l’homme de la situation. On parle de Macron comme on aurait pu parler de Mitterrand au lendemain du 10 mai 1981 et comme l’on n’en a pas parlé. Qu’on se souvienne combien le vainqueur de l’Union de la Gauche, ministre une douzaine de fois entre 1945 et 1957 a été l’objet de moqueries, de mépris. L’on ne mâchait pas ses mots pour le rabaisser, avec sa bande de profs barbus à col roulé. Toute cette clique de socialo-cocos, où allait-elle trouver la capacité de gouverner le pays ?

Aujourd’hui, la charge de Premier ministre incombe à un protégé de Juppé qui, la veille du premier tour, raillait encore Macron dans sa chronique à Libération. Un vieux briscard comme Bayrou s’est allié à l’homme en marche après l’avoir mis accusé d’être inféodé aux forces de l’argent. Hulot, qui avait boudé Sarko puis Hollande, s’engage tête baissée au service de Macron, et tant pis pour le nucléaire... De ces deux comme de Bruno Le Maire ou de Le Drihan, la presse parle de « grosses prises » dans la composition d’un gouvernement qui tourne le dos à la vieille politique. C’est une renaissance !

La France avait besoin d’un renouveau de sa classe politique et parce qu’il l’a mieux compris que quiconque et possédait le talent pour cela, Macron a tout naturellement percé. Rien de suspect, d’étrange, d’énigmatique. Comment ne pas s’en remettre, fut-il un inconnu hier encore, à un homme qui a eu l’idée géniale de dépasser le clivage entre gauche et droite ? A un homme qui a parlé d’entrer enfin dans le XXIème siècle et proclamé avec une si belle ardeur que la France avait de grandes capacités en elle ? Le seul fait de dire de telles choses ne vaut-il pas toutes les années d’expériences, toutes les analyses élaborées, tous les combats de longue haleine pour telle ou telle grande cause.

A quand faut-il revenir pour trouver pareil engouement ? A De Gaulle ? A Napoléon ? Sa référence à Jupiter et des commentaires-flatteries allant jusqu’à prétendre qu’il pourrait transformer du plomb en or, une telle débauche de superlatifs ferait plutôt penser à notre Roi Soleil. Et quel mauvais esprit faudrait-il avoir pour se montrer perplexe à l’égard de ce grand ralliement, de cette union du peuple autour de ce grand président ? Le mien, peut-être.

 

LE REVERS DES APPARENCES

Parler d’opération orchestrée au plus haut niveau de l’Etat – Macron Président : le coup de maître de Hollande – peut sembler extravagant ou par trop mécaniciste. Ma théorie formule toutefois une explication logique à ce qui dépasse a priori l’entendement :

  • Un inconnu est nommé ministre de l’Economie en août 2014. Aussitôt débute une médiatisation sans précédent, menée avec la force et la cadence d’un pilonnage d’artillerie de la guerre des tranchées.
  • Une fois le terrain préparé, c’est l’offensive. Macron crée En Marche, fait durer son opposition de surface à Hollande avant de démissionner moins d’un an avant sa victoire aux présidentielles.
  • Une campagne à gros moyens marketing est financée Dieu sait comment et par qui. Quand on se souvient du mal qu’on eu les grands partis pour financer les leurs : Juppé pour le RPR et Emmanuelli pour le PS, condamnés pour détournement de fonds, Sarkozy ayant dû se soumette à l’humiliante comédie des enveloppes de Mamy Zinzin…A côté, du jour au lendemain, bizuth de la politique, Macron dispose d’une manne qui lui donne toute latitude d’action.
  • La présidence gagnée, la mascarade ne se calme pas, tant s’en faut.
  • La liste Macron pour les législatives qui devait être présente partout, est absente dans cinquante circonscriptions pour ne pas gêner les politiciens de poids qui s’y présentent, ces politiciens « du passé » qu’il était question de remplacer par de nouveaux visages. Il nous faut pourtant faire comme si elle était la première manifestation du renouveau avec son label répété à l’envi de « société civile », appellation des plus contestables quand on explore la chose de près : Macron, de la Révolution au Grand Recyclage.

A ce bref passage en revue, je voudrais ajouter un regard plus appuyé sur deux points :

  1. la réalité de ce gouvernement, présenté comme révolutionnaire ;
  2. la doctrine institutionnelle de Macron (sera l’objet d’un 2e article)

 

LE GOUVERNEMENT "SOCIETE CIVILE"

Composé de vingt-deux membres, la parité homme-femme étant respectée, il présente une moyenne d’âge de 55 ans, qui ne s’accorde guère avec la jeunesse tant célébrée du Président. Mais c’est surtout le faux-semblant de société civile qui est à souligner. La presse distingue onze professionnels de la politique et onze personnes issues de la société civile. Voyons ceci de plus près :

Les onze politiques « officiels » sont : Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian, François Bayrou, Sylvie Goulard, Richard Ferrand, Bruno Le Maire, Gérard Darmarin, Jacques Mézard, Annick Girardin, Marielle de Sarnez, Christophe Castaner.

Notons parmi eux, cinq vieux briscards qui n’expriment guère la volonté de renouveler les « visages » : Gérard Collomb, Jacques Mézard, Bayrou & Sarnez et notre Dany Boun version senior, Le Drihan. La révolution macronnienne atteint vite ses limites quand il s’agit de ménager de précieux alliés…

Viennent ensuite ceux qui ne sont pas présentés comme des politiques alors qu’ils le sont.

 

Nicolas Hulot : il n’a cessé de « flirter » avec le monde politique. Dès 2002, il devient un conseiller de Chirac. En 2007, il est avec les Verts pour préparer la présidentielles et renonce de peu à faire acte de candidature, ce qu’il fera en 2011, s’opposant à Eva Joly lors des primaires d’Europe Ecologie les Verts. En 2012, enfin, il est nommé par Hollande "envoyé spécial pour la protection de la planète". Une telle implication ne ferait pas de lui un politique ? Et son statut de personnalité internationale en matière de défense de l’environnement le cantonnerait au statut de citoyen « issu de la société civile » ?

 

Elisabeth Borne : au prétexte qu’elle est devenue pdg de la RATP, poste dévolu à des hauts-fonctionnaires engagés politiquement, elle est présentée comme une sorte de manager, ce qui a valeur du si prisé label société civile. En réalité, cette « corpsarde » de Polytechnique, ingénieure des Ponts & Chaussées, a passé le plus gros de sa carrière dans les cabinets ministériels : Education nationale avec Jack Lang puis Lionel Jospin, Premier Ministre (conseillère transports de Jospin en 1997) et enfin directrice de cabinet de Ségolène Royal (Ecologie) en 2014

 

Muriel Pénicaud :  Après un début de carrière comme fonctionnaire territoriale puis au ministère du travail où elle devient curieusement directrice sans être énarque ou avoir atteint par promotion interne, le grade d’administrateur civil. Elle entre ensuite au cabinet de Martine Aubry (1991-1993) et c’est ensuite une série de confortables pantouflages au sein de grands groupes : BSN Gervais Danone et Dassault, à des postes de direction et des sièges en divers conseils d’administration. Ce qui n’empêche pas Chirac de la nommer première présidente de l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (2006-2009) et membre du Haut conseil du dialogue social. Alors, le label société civile a de quoi faire sourire…

 

Mounir Mahjoubi Benjamin du gouvernement et (seul) Arabe de service. Militant du Parti socialiste de 2002 à 2015, il s’engage en 2006 dans la campagne numérique de Ségolène Royal, puis en 2012 auprès de François Hollande. Début 2016, ce dernier le nomme à la présidence du Conseil national du numérique (CNNum). Tout est dit. On nous parle de quelques start’up que Mahjoubi aurait créées. Mais rien n’est dit sur ce qu’elles sont devenues.

Ces précisions étant faites, le nombre de politiques, passe de onze à quinze. Examinons à présent les autres membres pour nous rendre compte à quel point leur label société civile est à relativiser.

 

Agnès Buzyn Professeur en médecine, épouse du directeur général de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, Agnès Buzyn a été nommée, en mars 2016, présidente du collège de la Haute Autorité de Santé, par François Hollande. Bien sûr, l’obtention d’une telle position est sans rapport avec une quelconque implication politique.

 

Françoise Nyssen 66 ans, propriétaire des Editions Acte Sud. Certes cette fille de millionnaire belge qui s’est payé le luxe de créer de toutes pièces sa maison d’Edition à Arles, n’a jamais eu d’activité politique connue. La presse ne tarit pas d’éloges sur sa nomination, confondant sans doute les auteurs édités chez Acte Sud avec sa patronne, pas du tout littéraire de formation ni de métier. Recrutée par son père pour assurer la gestion financière du groupe familial en duo avec son mari Jean-Paul Capitani, sa tasse de thé est plutôt l’école alternative qu’elle a créée : Le Domaine du Possible, fondée sur la méthode Steiner-Waldorf, pangermaniste raciste du début du XXe siècle, fondateur de l’anthroposophie, la doctrine ésotérique et mystique d’une mouvance sectaire bien connue comme telle par les associations de lutte contre les dérives du même nom. Accordons à cette bobo d’un genre spécial d’appartenir, par défaut, à la société civile… mais une société douteuse bien éloignée de celle du Français moyen dont on risque de reparler…

 

Jean-Michel Blanquer Directeur de l’ESSEC, c’est un haut-fonctionnaire de l’Education Nationale qui a été notamment recteur d’académie et directeur-adjoint du cabinet du ministre Gilles de Robien. Là aussi, n’ayant pas eu de mandat public électif, il bénéficie du label société civile selon les critères d’En Marche…une société civile « haut de gamme », très proche du pouvoir.

 

Frédérique Vidal Professeur des universités, une scientifique, elle est directrice de département de l’UNS, Université Nice Sophia Antipolis. Accordons-lui le label.

 

Laura Flessel Quintuple médaillée aux JO, cette escrimeuse est membre du Conseil économique, social et environnemental, et du Conseil national du sport. La presse en fait tout un plat comme si c’était la première fois que le portefeuille des sports était dévolu à un(e) champion(ne). De Maurice Herzog à David Douillet, en passant par Chantale Jouano, François Lamour, également champion d’escrime, Guy Drut ou Roger Bambuck, la liste des champions ayant occupé cette position est longue. Peut-on parler de société civile ? Le cas se discute.

 

Marlène Schiappa Ecrivaine, journaliste et créatrice du blog Maman Travaille, elle a commencé son implication en politique dès 2001 comme candidate aux municipales de Paris. En 2014, elle devient adjointe au maire de la ville du Mans, le PS Jean-Claude Boulard. En 2015, la secrétaire Laurence Rossignol la fait entrer à son cabinet, qu’elle quitte pour rejoindre la campagne présidentielle de Macron. De fait, nous avons affaire à une politique et non à une « société civile ».

 

Sophie Cluzel Responsable associative très impliquée dans la défense des enfants handicapés, étant mère d’une trisomique. Le label société civile est ici justifié.

 

Au total, nous avons donc en réalité, non pas onze mais seize membres du gouvernement au label « politique » et parmi les « société civile », qui passent de onze à six, deux sont des hauts fonctionnaires et une est membre du Conseil économique et social. Enfin, la totalité des vingt-deux ministres et secrétaires d’Etat appartient aux strates sociales supérieures. Pas une seule profession intermédiaire ou modeste n’y est représentée.

 

Dans un prochain article, j’aborderai, en deuxième partie de cette réflexion sur notre Président Soleil, la doctrine institutionnelle dont il n’a pas tardé à dessiner les contours. J’entends montrer que Macron, qui affiche sa volonté de concentrer le pouvoir exécutif en sa personne, ceci au détriment du pouvoir législatif, s’inspire, comme il se dit, du modèle gaullien. Gaullien et pas gaulliste. En effet, si la Constitution de la Vème République résulte bien des réflexions des partisans du général et de la référence que fut le discours de Bayeux de 1946, la pratique qu’en fit De Gaulle fut toute personnelle.

Cette mise au point sur les vraies fausses racines de la Ve République sera l’occasion de faire tomber un autre « comme si » à propos du rôle véritable des ministres.

 



48 réactions


  • Fergus Fergus 24 mai 2017 11:08

    Bonjour, Cazeaux

    Macron n’a en aucune manière « dépassé le clivage droite-gauche » : il a fédéré sur son nom l’ensemble de la droite modérée allant des hollando-vallssistes aux juppéistes et lemairistes en passant par un centre orphelin. Autant de composantes réunies par la même doxa libérale, et par conséquent très proches les unes des autres.

    Car en réalité la gauche existe toujours, elle s’exprime dans le cadre de la France Insoumise.Considérer qu’elle est moribonde en se référant au PS relève d’un abus de langage, probablement involontaire, qui pervertit le débat.

    Cordialement.


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 24 mai 2017 13:16

      @Fergus

      Bonjour,

      Macron n’a rien fédéré, en revanche l’Oligarchie qui n’a décidément peur de rien a plutôt fabriqué pour lui une boite à outils pour raccommoder le vieux tacot PS,en regroupant les vieux clous et les vieilles bielles du défunt PS, de LR, en état de décomposition avancé, et du centre bayrouisé, que nous connaissons que trop bien, tous issus du cimetière des éléphants, malgré quelques pièces rapportées comme l’ex maire du Havre ou autre blanc-bec formés à la hâte pour tenir le crachoir du mouvement en Marche.... Vers le néant !

      Macron ? Du neuf ? du nouveau ? Nein ! Continuation du shéma maastritchien, rouillé, archi rouillé.

      Sondage Odoxa aujourd’hui, entendu à la radio : 3/4 des Français refusent la loi El Khomri, et le Gvt s’apprête à « gérer » les mouvements de la rue. Je crois qu’il y aura beaucoup de monde sur les grands boul’vards sous le « Soleil » d’automne.


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 24 mai 2017 13:27

      @Nicole Cheverney

      Suite : parce que à bien réfléchir, Hollande se fait très discret en ce moment... quoique, madame Treiwieller s’est épanchée sur les médias et a versé une larme sur le départ de monsieur Hollande. Mais ce genre de scénario, on le connaît déjà.
      1/ Hollande se retire sans trop de risques,
      2/ On met Macron en avant pour faire passer toutes les lois inscrites dans les GOPE, que l’UE impose à la France, et vu l’impopularité de Hollande, c’était logique. Macron en fait est là en franc-tireur et s’il doit se prendre quelques gamelles qu’il ne manquera pas de se prendre, d’ailleurs, dès la rentrée, des démissions en ordre de bataille dispersées chez ses ministres, si les législatives ne rapportent pas autant de crédit au nouveau « Soleil » élyséen, eh bien, ça fera des points en moins pour lui,
      3/ Hollande continue sa retraite paisible, le temps de se refaire une petite« virginité » après un quinquennat plus que catastrophique,
      4/ Pendant ce temps.... Macron continue sa descente et dans l’opinion et dans les sondages,
      5/ Les Éléphants du PS qu’on croyait agonisants, se réveillent et... Hollande revient dans cinq ans et reprend tranquillement ses habitudes élyséennes. Parce que après tout, se diront les électeurs sous embargo médiatique, lui ou un autre. Et le PS, cette guimbarde pétaradante, nous l’aurons encore pour cinquante ans !

      Et le peuple dans tout ça ? Pourvu qu’il vote on ne lui demande rien d’autre.


    • Cazeaux Cazeaux 24 mai 2017 16:19

      @Fergus
      Entièrement d’accord, ...j’ironisais. De la même manière, et sans ironie dans mon article, la démarche « société civile », pour reprendre l’expression de Macron à l’encontre de Marine au débat, c’est de la « poudre de perlimpinpin ».


      Dans mon précédent article, je parle d’évolution vers un bipartisme. Il me semble que LREM, susceptible de changer encore de nom, va se poser en Parti social démocrate composé des forces que vous citez, avec E. Philippe comme leader. Il y a eu probablement un deal avec Juppé : je te donne Philippe mon poulain et en échange, tu lui offres la direction du futur bloc social démocrate. 
      A terme, il y aura conflit entre Macron et Philippe, l’enjeu étant le quinquennat suivant.

      La FI sera certes le vrai parti de gauche avec lequel Macron devra peut-être composer. En face, le bloc conservateur, recomposition FN/LR, sera flanqué d’un ou deux satellites : FN tendance « sudiste » et un mouvement Philippot.

    • Fergus Fergus 24 mai 2017 17:12

      @ Cazeaux

      Sincèrement désolé, je n’avais pas perçu l’ironie, eu égard au ton sérieux du texte de l’article.

      « La FI sera certes le vrai parti de gauche avec lequel Macron devra peut-être composer. En face, le bloc conservateur, recomposition FN/LR, sera flanqué d’un ou deux satellites : FN tendance « sudiste » et un mouvement Philippot. »

      D’accord avec vous sur cette conclusion.


  • devphil devphil 24 mai 2017 11:40

    Vive la démocratie selon les élites.

    http://www.mondialisation.ca/selon-lobs-le-ps-preparait-un-coup-detat-de-cas-de-victoire-de-le-pen/5591279

    « Selon un rapport extraordinaire publié hier dans L’Obs, des hauts responsables du gouvernement PS sortant ont projeté d’organiser un coup d’état si Marine Le Pen, la candidate du Front national (FN), avait remporté l’élection.

    Le but de l’opération n’était pas d’empêcher Le Pen d’entrer en fonction. Le coup était supposé écraser des manifestations de gauche contre sa victoire, imposer l’état de siège, et installer Le Pen au pouvoir dans une alliance forcée avec un gouvernment PS.

    « Personne n’ose imaginer ce que sera le lendemain du deuxième tour si Marine Le Pen l’emporte. Un embrasement s’annonce », écrit L’Obs, qui explique : « Les stratèges qui ont conçu ce plan B anticipent qu’au lendemain de la victoire du Front national le pays risque de se retrouver au bord du chaos. Etat de sidération, manifestations républicaines, mais surtout violences extrêmes, notamment de la part de l’ultra-gauche ».

    « Le plan n’avait jamais été écrit noir sur blanc, mais tout était fin prêt », écrit L’Obs. « Son déroulé était si précisément envisagé qu’une poignée de membres du gouvernement, de directeurs de cabinet et de très hauts responsables de l’Etat peuvent encore la décrire de tête, étape par étape. (…) Pour en donner les détails, ‘L’Obs‘ a recoupé les éléments auprès de trois sources, au sein du gouvernement sortant et d’institutions de l’Etat ».

    Le plan incluait le lancement d’interventions de police massives destinées à quadriller la France, et un coup quasi-constitutionnel lancé par un refus du premier ministre sortant, Bernard Cazeneuve, de démissioner. L’Obs cite un haut responsable : « Le pays aurait été à l’arrêt. Le gouvernement n’aurait eu qu’une seule priorité : assurer la sécurité de l’Etat ». »

    Philippe


    • Cazeaux Cazeaux 24 mai 2017 16:32

      @devphil
      Merci pour cette info, je vais aller voir.

      Concernant l’option d’un Cazeneuve qui aurait refusé de présenter la démission du gouvernement, c’est une des faiblesses de la Constitution. 
      Effectivement, en vertu des textes, rien ne peut obliger un PM de démissionner. 
      Figurez-vous que cela a failli se produire avec Rocard, je le tiens d’un de ses plus proches lieutenants. 
      Quand Mitterrand lui a demandé de se retirer, Rocard était sur un projet qui lui tenait à coeur. Il a différé d’une nuit la démission, ayant débattu avec sa garde rapprochée de l’option d’un blocage. 
      Cette faculté offerte par la Constitution au PM peut a elle seule créer une crise grave de régime.

    • devphil devphil 25 mai 2017 07:23

      @Cazeaux

      Nous sommes dans le domaine de l’officieux bien entendu mais le fait que l’Obs en parle donne un crédit à cette information plus important qu’un vague page internet d’un site obscur qui aurait été décrié comme complotiste

      Philippe


  • Traroth Traroth 24 mai 2017 12:49

    La médiatisation de Macron n’est pas sans précédent. Sarkozy en avait déjà bénéficié en 2007. Les médias diffusaient des odes à la gloire de Sarkozy matin, midi et soir dans les mois qui ont précédé le premier tour de la présidentielle, et ça a duré jusqu’aux législatives. La différence, c’est qu’avec Macron, le public suit beaucoup moins, c’est flagrant. En tout cas, ça donne une bonne idée de la manière dont la popularité de Macron va évoluer dans les 5 ans à venir...


    • Cazeaux Cazeaux 24 mai 2017 16:35

      @Traroth
      Sarko a eu droit aux louanges de son camp mais pas de l’ensemble du paysage médiatique et sans mordre à gauche. A l’époque, la presse n’était pas autant sous la mainmise d’une poignée de milliardaires. Et souvenez-vous combien et le Fouquet’s et le yacht de Bolloré avaient de suite terni son image.


    • Fergus Fergus 24 mai 2017 17:21

      @ Cazeaux

      Attention aux erreurs de jugement concernant la médiatisation de Macron. Dans un commentaire qui m’était adressé sur un autre article, l’intervenant prétendait que « tous les médias » ont été au service de la promotion de Macron. J’ai répondu ceci :

      « Sauf que c’est totalement faux !

      Macron a bel et bien été soutenu par BFM TV, mais pas spécialement par TF1 et France 2 dans les JT. Des JT de surcroît en constante perte d’audience et qui ne sont regardés que par moins d’un quart des électeurs !

      Et du côté de la presse écrite, si Macron a été soutenu par l’Obs, l’Express, le JDD et Paris-Match, il a en revanche été combattu par Le Figaro, l’Opinion, Valeurs actuelles et l’Humanité. Quant à la presse régionale, elle a, comme la presse nationale, été très partagée. Bref, on est très loin de « tous les médias » ! »



    • Cazeaux Cazeaux 24 mai 2017 17:34

      @Fergus
      Concernant France 2, revisionnez la couverture de l’investiture autour de Delahousse, c’est assez stupéfiant. Mais il y aussi la radio, dont les émissions d’actu sont bien plus suivies que celles des grandes chaînes TV : Il m’est arrivé de couper tout : Europe 1, RTL, France Inter, France Culture, France Info : au même moment, c’était un concert d’éloges.

      J’ai même entendu, sur RTL à l’émission politique de 19h15, Elisabeth Levy, pourtant très antiMacron avant sa victoire, se rallier à l’enthousiasme, comme si elle avait bu une coupette de trop : 
      « Après tout, il est jeune et brillant...attendons de voir de ce qu’il va faire etc. »

      Hormis le Figaro, les médias que vous citez sont marginaux en termes de lectorat. On pourrait dans ce cas, ajouter TV Libertés, Radio Courtoisie et tous les blogs « alternatifs ». Mais cela a peu d’impact.

    • Fergus Fergus 24 mai 2017 18:55

      @ Cazeaux

      J’avoue avoir peu écouté la radio, encore qu’il m’arrive de zapper le matin sur les éditos d’Alba Ventura, Yves Thréard, Antonin André et Thomas Legrand ; ou bien encore d’écouter les débats du samedi sur Europe 1 entre Catherine Nay, Gérard Carreyrou, Robert Namias, Charles Villeneuve et Michelle Cotta. Or, à aucun moment, je n’ai eu l’impression d’entendre des thuriféraires de Macron.

      Je n’ai pas regardé l’investiture de Macron, et de toute façon elle était postérieure à sa victoire.

      Tout cela pour dire que Macron a été plutôt bien servi, mais certainement pas dans les proportions indiquées par nombre d’intervenants portés par leur hostilité au vainqueur de l’élection. Je précise que je suis moi-même adversaire de la politique que Macron entend conduire.


  • chantecler chantecler 24 mai 2017 13:02

    « Emballement médiatique », certes mais quels médias ?
    « Créature » de F. Hollande ...
    C’est qui F. Hollande ?
    Que représente t’il ?
    Du coup « l’opposition » , quelle opposition ? le fait passer pour un mec de gauche, pourquoi pas socialiste, tant qu’on y est ?
    F. Hollande a été autant socialiste que ma grand mère qui fait du patin à roulettes dans le séchoir ... !
    Ce qui n’est pas dit c’est l’immense soutien du patronat français et international , de l’oligarchie et la quantité d’argent qui a été utilisé pour son élection ...
    Avec quelles contreparties ?
    Mystère .
    En attendant comme tous les nouveaux élus il a fait sa visite à Berlin :
    A. Merkel et le patronat allemand et il est coriace...Deux ou trois étages : les institutions européennes soumises au capitalisme financier , le relai anglo saxon (OTAN) et l’étage de secours : la possibilité que se donne l’Allemagne pour défendre encore plus ses intérêts en cas de coup dur ou d’anomalie (politique étrangère ,soutien à ses banques ,- l’électorat allemand CSP + , retraités et rentier à l’ouest- .
    Et nous les pays périphériques , la France , nous inclinons comme au bon temps de la collaboration où le patronat français n’avait rien contre le patronat ayant financé Adolf .(« mieux valait Adolf que le front populaire ou les soviets ».)
    Et nous sommes soi disant admiratifs , subjugués , enchantés par notre nouvel héraut (non pas JM)...
    Purée quelle farce !
    Quelle bulle !
    Evidemment nous subodorons que l’état de notre pays depuis ...2002 ?... est devenu catastrophique .
    Et à défaut de miracle , il va falloir s’écraser , « faire des réformes », passque .... depuis 2007 nous n’avons pas accepté de réformes libérales ?
    Et notre économie , notre société vont t’elles mieux ?
    Nein !
    Françöze trop cigales , « trop de social » qu’ils disent dans les journaux outre Rhin ... !
    Ouais , avec nos millions de chômeurs , de pauvres ...fabriqués en quelque 20 ans ...
    Passque les Français mal embouchés n’ont pas « fait leur Bad Gottesberg » , sont restés arc boutés sur leurs privilèges ...
    De quels Français parlent t’on ?
    Et de quels privilèges , ceux de tenter de survivre à ce système prédateur pour une majorité d’entre nous ?
    Passque tous les milliards dépensés à soutenir nos entreprises ,à payer les intérêts de la dette , nous offrir notre appareil politique plutôt gourmand , ça ne compte pas , pas assez pour refuser de nous soumettre aux diktats et à l’impérialisme allemand ?
    Voilà revenu le temps du STO : à l’est - ah ces travailleurs détachés- , ces tiotes entreprises polonaises roumaines etc etc , à l’ouest , au sud ...
    Tout le monde doit bosser pour le bénéfice quasi exclusif de la Grande Allemagne , pour son capitalisme financier décomplexé , pour magnifier sa réussite , et doit accepter dignement que nos entreprises industrielles aient disparu , coulées , délocalisée , rayées ou soient comateuses faute d’exporter et de soutien bancaire . ....
    Bref nous allons rejoindre très vite le niveau de l’Italie, de l’Espagne , si ce n’est pas encore fait car faut pas compter sur nos journalistes pour nous informer , avant de nous aligner sur les Grecs de base .
    Car ce n’est pas fini : le monde est en surproduction et l’avenir appartient à ceux qui disposent d’une main d’oeuvre à prix bradé .
    Oui, mais quand les habitants ne pourront plus rien acheter , comment qu’elles vont faire les entreprises de service , nos grosses têtes issues des écoles de commerce ?
    Le crédit sera offert ?
    Et nos « cerveaux » qui ont émergé grâce à nos (grandes) écoles publiques , gratuites , ,financées donc par notre « trop de social » ?
    Faudra que nos étudiants s’endettent comme aux USA jusqu’à risquer une crise pour non possibilité de remboursement et/ou suicides massifs ?
    Emigration de nos cerveaux ?
    On garde la misère ?
    Comme vous le voyez je suis bigrement optimiste sur les « miracles » a attendre de notre nouveau pharaon et de notre société en crise .


  • Bactres 24 mai 2017 13:12

    J’espère une majorité absolue des marcheurs aux législatives pour que Macron aient les mains libres...

    Spéciale dédicace aux nombreux retraités qui ont veaute en masse pour Macron, j’espère qu’il va cogner bien fort sur vous...

    Et une petite pensée à nos amis de la FI à genoux devant le candidat du MEDEF Bravo les veaux !


  • zygzornifle zygzornifle 24 mai 2017 13:15

    il est peut être l’antéchrist de la bible , il va commencer par décimer les sans dents puis les autres .....


  • zygzornifle zygzornifle 24 mai 2017 13:21

    Ce n’est pas une victoire de Macron mais de la coalition anti-FN qui a gagné, c’est comme quand on se met a plusieurs pour tabasser un autre gosse a la sortie de l’école, gaffe comme on le dit souvent le remède peut être pire que le mal , on le verra d’ici peu quand la loi travail sera revue XXL et mise en application , ça va chialer grave dans les chaumières quand les lettres de licenciement s’abattront comme des confettis sur les non fonctionnaires , bien fait pour les nazes fallait pas veauter pour lui, essuyez vos larmes avec vos derniers billets .... 


  • zygzornifle zygzornifle 24 mai 2017 13:24

    Ceux qui se prennent pour le nombril du monde se sont justes trompés de trou ....


  • Sergio Sergio 24 mai 2017 13:52

     ’ ON SE LEVE TOUS POUR MACRON !’



    A cela il répondit : « Otez-vous de mon Soleil »

  • Armelle Armelle 24 mai 2017 14:45

    « Pas une seule profession intermédiaire ou modeste n’y est représentée »

    Ce n’était pas dans son programme !!! alors pourquoi le lui reprocher ?

    C’est quand même particulier cette manie bien Française de critiquer sans cesse, Tous les articles, TOUS, ne sont QUE des articles à charge.
    L’objectivité ne serait-elle pas de rester dans la réserve et attendre les résultats ?

     


    • Cazeaux Cazeaux 24 mai 2017 16:51

      @Armelle
      C’est ce qui se disait encore en été 1939 en France et en GB au sujet de M. le Chancelier Hitler...et en 1933, n’en parlons pas. 

      J’ai égaré un ouvrage dont je me souviens bien, écrit avant guerre par une journaliste du Times qui avait fait une longue enquête sur Hitler et Mussolini et dont le titre était « Je Connais ces Deux Dictateurs ». Il présentait des facettes aujourd’hui inconnues des deux hommes, mais montrait surtout combien parmi la gentry anglaise, Hitler surtout, était apprécié et à tout le moins, bénéficiait de ce droit à l’expérience que vous réclamez pour Macron. 

      Je crois que parmi le concert de louanges, les critiques émises sur Agoravox ne sont pas de trop.

    • Armelle Armelle 24 mai 2017 20:20

      @Cazeaux
      Prendre pour exemple l’arrivée au pouvoir de Hitler ne peux que me servir. Je ne crois pas en cette démocratie qui façonne nos politiques au gré des avis majoritaires, et laissant les autres sur le bord de la route ! Notre démocratie c’est « un troupeau de cons + 1 » et cela ne peut être mieux imagé par l’élection de ce malade mental. Alors le fond que vous développez ici vous permettra par conséquent de faire un copié/collé de votre commentaire tous les cinq ans au mois de mai. Je suis contre la notion d’état et de gouvernance qui devient forcement autocratique


    • Cazeaux Cazeaux 24 mai 2017 22:19

      @Armelle
      La particularité de ce qui se passe est précisément qu’on a dépassé le simple opportunisme qui consiste à aller dans le sens du vent. L’on est passé à la phase 2 du marketing qui est une politique de l’offre. Hitler correspondait à une attente ; avec son idéologie raciste (qu’il n’avait pas au tout départ), il a été plus loin, profitant de son aura.

      Dans le cas présent, le produit a été imposé grâce à la maîtrise des mécanismes d’adhésion et de mimétisme.

      Je suis observateur de la vie politique depuis fort longtemps, je m’en suis mêlé durant plus de dix ans et je bénéficie du « legs » d’expérience d’un grand-père qui fut acteur de cet univers dès la fin des années 20. Je puis vous dire qu’avec Macron, nous avons franchi un cap. 

      Dans la 2e partie de ma réflexion, que j’espère vous lirez, je compte montrer vers quel degré de personnalisation du pouvoir nous nous dirigeons. 

      Après, la remise en cause du modèle de représentation par le suffrage universel, c’est un sujet en amont qu’il faudra aborder. Quant à la réfutation de la notion d’Etat, il faut être clair sur ce qu’on entend par là. Si vous avez une vision structurée sur ce thème, écrivez donc un article. Cela permettra d’hausser la réflexion d’un cran !


    • JBL1960 JBL1960 27 mai 2017 16:49

      @Cazeaux On peut compléter par les ouvrages du Pr. Antony Sutton « Wall Street et la montée en puissance d’Hilter » ainsi que celui sur l’implication de Wall Street dans la Révolution Russe (Bolchévique) ainsi que son discours du 14/08/1972 à Miami Beach qui permettent, tous, de comprendre que, pour le moins, les dés sont pipés d’avance ; Le jeu truqué.
      Et depuis toujours...
      La preuve par Macron...


  • Cazeaux Cazeaux 24 mai 2017 17:07

    Je rapporte ce que j’ai trouvé en me documentant sur cette dame Nyssen. Les articles sont nombreux qui soulignent l’inquiétude que suscite les écoles de la méthode Steiner. Par exemple sur le site de l’UNADFI (familles des victimes de sectes) : 

    "Parmi les nombreuses pédagogies alternatives qui sont aujourd’hui largement proposées, la pédagogie Steiner-Waldorf suscite l’attention toute particulière de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes)



  • germon germon 24 mai 2017 17:14

    Ils ont quand même un peu les foie, ils ont demandé à la Banque SG de porter plainte contre JL Mélenchon.

    "En pleine cam­pagne pour les élec­tions légis­la­tives, je reçois une convo­ca­tion d’un juge fai­sant suite à une plainte dépo­sée contre moi par la banque Société géné­rale." JLM 


  • zygzornifle zygzornifle 25 mai 2017 12:58

    maintenant que Macron a flingué ses adversaires politique ou les réduisant a quelques % inaudibles il va se faire les syndicats qui le méritent car ces gros nazes ont appelés a voter pour lui .....lol je me marre d’avance de les voir couiner contre la loi travail et sa version XXL hahaha ... Il épargnera peut être la CFDT car ce sont les seuls qui se ruent sur les patrons pour leur arracher le stylo et signer tout et n’importe quoi pourvu qu’ils signent ....ce sont des sérial-signeurs .....


  • Cazeaux Cazeaux 25 mai 2017 13:38

    Pas si sûr car l’an dernier cela a été chaud et songez que des passerelles se sont constituées entre cgt et FN.

    Il y a la vieille génération cgtiste, toujours braquée contre les « fachos » et puis une cgt plus jeune, qui voit en premier que le régime veut saborder les droits acquis. 

    Si au moins dans quelques lieux, cgtistes et militants FN pouvaient se retrouver ensemble face aux « cognes », une perspective nouvelle s’ouvrirait.

    Mais je rêve sans doute... Enfin, il y eu tout de même 71% des Français qui soutenaient moralement le combat anti loi travail.

    • zygzornifle zygzornifle 26 mai 2017 08:51

      @Cazeaux


       les 5 500 000 fonctionnaires n’en n’ont rien a faire de la loi travail, et le gouvernement ne les toucheras pas car autrement toutes les administrations seront en grève et l’état capitulera .... Par conte le privé on peut le concasser comme des cailloux dans une carrière en plus les syndicats feront la moitié du travail du gouvernement en sabordant le mouvement et le cas échéant il y a les flics fonctionnaires bien payés avec retraite assurée qui se feront un plaisir de casser du sans dents .....

  • Hallala Hallali 25 mai 2017 13:59

    Soleilleux, soleilleux, reste radilleux
    Soleilleux, soleiileux, qui sert à faire murir la feuille du chou
    qui sert à torcher etc...etc....


  • demissionaire bonalors 25 mai 2017 14:19

    je n ai aucune pitié pour cet univers et humanité qui a usurpe son nom, Dieu n a jamais été miséricordieux, c est une invention de Satan et des Francs Maçons, Macron sera parmi vos Maîtres mais il est con comme un balai, comme a votre image mes amis ....


  • Cazeaux Cazeaux 25 mai 2017 15:21

    A quoi bon nous parler dans ces conditions ? 


    Allez déposer une bombe pour faire exploser une loge, imaginez et réalisez un attentat contre Macron.

    Ou alors, tenez-vous à l’écart des événements politiques et pensez à autre chose.

    • demissionaire bonalors 25 mai 2017 21:40

      @Cazeaux
      Bonjour
      Je n imagine pas toucher un cheveu d un seul humain donc encore moins de tuer,
      Je ne comprends pas votre pensée, ou plutôt non pensée, mais cela s’adresse a tous, cela nous vous cible en aucun cas ...
      Vous mettez au pouvoir le pire et après tout le monde geint ?
      Franchement vous êtes vous humains d’une drôle d espèce, pas franchement humains d’ailleurs, ni courageuse, ni fiable, ni logique par ailleurs

      Bien a vous


    • Remosra 25 mai 2017 21:50

      @Cazeaux

      C’est pas une bombe qui faut utiliser, mais des balles, et c’est pas Macron qu’il faut viser, mais ceux qui l’ont mis aux pouvoirs, ceux qui ont les finances pour régir tout ça !


  • Cazeaux Cazeaux 25 mai 2017 22:44

    Sans aller jusqu’aux balles, il y avait jadis les galères, sans nuisance carbone, pour mener en quelque endroit où l’on casse des cailloux, voyage aller sans retour ! Avec tous ces messieurs de la haute finance, on produirait du gravier pour pas cher...

    Je répondais seulement au commentaire extra-terrestre, puisque la personne parle de nous en disant « vous les humains »... 

    • Remosra 25 mai 2017 22:53

      @Cazeaux

      .....alors votre combat s’arrete là !
      Avez vous envisagé toute les possibilités ?
      J’aime beaucoup discuté, mais quand on en arrive au moment ou il faut agir, doit on s’arreter de prendre tout en considération ?
      J’exagère probablement, mais faut il pour autant écarter le sujet ?
      Etre bien pensant c’est bien joli, mais ça ne fait rien avancer, au contraire, nous stagnons et n’arrivons pas à nous défaire de ces liens qui nous menent vers les galères !


  • Cazeaux Cazeaux 26 mai 2017 02:10

    .....alors votre combat s’arrete là ! ....  doit on s’arreter de prendre tout en considération ?

    J’avoue ne pas bien vous comprendre.

    Etre bien pensant c’est bien joli, mais ça ne fait rien avancer, au contraire, 
    Vous trouvez que ce que j’écris s’assimile à de la « bien-pensance » ? 
    Bien penser est toujours fonction de votre auditoire et si celui-ci est la caste dirigeante, vous avez droit à un label qui vous ouvrira les portes des grands médias.
    Autrement...c’est déjà bien qu’Agoravox existe. Quelle est sa portée, ça je l’ignore.
    Du moins, isolé, sans relais ni moyens, l’on peut susciter quelque débat. Et le débat est en amont de toute action véridique. 

    Macron est dévenu pdt sans débat parce qu’il disposait de gros soutiens et de cette gigantesque machine que nous sommes plusieurs à avoir cherché à démonter.

    Pour le combattre, il faut soit une puissance de même échelle, soit une patience d’araignée, espérant que d’autres araignées se mettront aussi à tisser.



  • zak5 zak5 26 mai 2017 10:48

    C est plutot comme napoleone, il surgit de nulle part et devient rois des francais...trafalgar et waterloo a lhorizon


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 mai 2017 17:30


    Hier aux téloches, c’était en boucle le serrage de pogne entre Trump ( 1,88 /104 kgs) et Macron (1,73/69 kgs)

    sur le site de l’Obs,... on peut même lire :

    Trump « anéanti » par la poignée de main de Macron : la presse compte les points.

    Bon Macron, s’en ai pas mal tiré, mais connaissant la réputation de Trump pour serrer les paluches, sur que Macron a bien été briffé, et mon petit doigt me dit qu’il s’est certainement entraîner à serrer quelques fortes paluches !


    Idem pour le débat avec MLP, les jours précédents les médias évoqués que MLP allait d’entrée lui « rentrer dans le lard » pour le déstabiliser. Ben annonce à l’avance sa tactique d’attaque, sur que l’effet de surprise ne joue plus !


    @+ P@py 


    • Cazeaux Cazeaux 26 mai 2017 18:05

      @Gilbert Spagnolo dit P@py


      J’ai déjà noté sur wikipédia des tailles manifestement « gonflées ». Au monde des nabots de la Hollandie, il suffit de comparer les zozos entre eux. Macron ne semblait pas plus haut que Hollande, Vals ou Le Drihan, à peine plus hauts que Cazeneuve. 

      Quant aux 69 kgs, il faudrait que notre « petit marquis poudré » (expression de Fabius) ait des os en métal pour peser si lourd avec sa carrure ! C’est un poids coq tout menu, sans épaules, ni fesses ni cuisses.

      Le coup de la poignée de main, c’est encore une intox made in Obs. Ils vont finir par nous dire que Macron, a mis KO Philippe dans sa salle de boxe, juste pour s’amuser !

      Trump a eu l’occasion de se battre en public, il n’a pas l’air d’un sac de saindoux... 
      Le pauv’Macron, freluquet à la Kouchner , souvenez-vous de l’anecdote de l’immeuble de Minc, lors des tractations pour la reprise du Monde : on l’a retrouvé au dernier étage, apeuré comme un petit rongeur, collé contre une porte !

    • Cazeaux Cazeaux 26 mai 2017 18:31

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      Après avoir visionné la poignée de main, je pense avoir compris ce qui s’est passé. Pas mal d’hommes ont cette stupide habitude de serrer fort la main croyant ainsi prouver leur force. D’autres, comme moi, y répugnent fondamentalement, au moins par politesse élémentaire. 

      Combien ai-je ainsi été la « victime » de hand shakers dont j’aurais pu briser les doigts dans une hypothèse de combat. 

      Trump s’est fait surprendre, tendant une main « diplomate » à un Macron teigneux qui en a profité pour serrer brutalement la pogne du ricain. A ce jeu, c’est le 1er qui serre qui gagne.

      Mais à leurs adieux, on voit très bien la puissance de Trump qui arrache presque le bras de Macron, en guise d’amicale revanche. Macron s’en sort en tapotant le bras de Trump, ce que la presse célèbre comme un fait d’armes. En réalité, le mouvement de Trump était une impulsion d’une fraction de seconde, uniquement destinée à remettre les réalités à leur place.

      Quant à la presse US qui a fait ses choux gras de la poignée de main « antiTrump », elle montre seulement qu’elle demeure remontée contre le « Prez » populiste.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 mai 2017 20:14

      @CazeauxIl y a quelques jours, le hasard a fait que j’ai regardé Canteloup sur TF1 le soir avant 21 heures.

      Canteloup a fait un sketch sur le fait que Macron avait invité que des journalistes choisis pour lui ou son équipe,..et là gros gros marage, avec de images que des interviews bidonnés façon Canteloup pour des interviews ou la flatterie et la flagornerie envers Macron était au max !


      Le replay est peut être ici, pour la regarder, me demande de m’inscrire , et là niet !


      https://www.tf1.fr/tf1/c-est-canteloup/videos/c-canteloup-23-mai-2017.html



      Bon à part ce « fait d’armes » , ..attendons déjà la fin de l’année pour faire enfin un bilan objectif, et non des reportages sur le cirage de pompes !


      @+ P@py



    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 mai 2017 20:20

      @Cazeaux

      « Combien ai-je ainsi été la « victime » de hand shakers » 

      S.T.P...de hand shakers ,..kézako,

      Merci


      @+ P@py



    • Cazeaux Cazeaux 26 mai 2017 22:34

      @Gilbert Spagnolo dit P@py

      Voici que je cède à l’anglicisme, veuillez m’en excuser ... to shake hand : serrer la paluche. 

      A mon avis le Trump ne lui pardonnera pas cet affront lamentable. Le petit marquis poudré, tôt ou tard, aura droit à un retour de manche. 

      Quand je pense à l’ouvrier humilié avec l’histoire du costume ; Macron était à portée d’une bonne baffe et n’avait pas encore quatre gorilles autour de lui...comme Fillon quand il s’est montré si arrogant en face d’un urgentiste qui évoquait la situation dans les hôpitaux. Quand on voit la vidéo, on se dit que l’expert en emplois fictifs méritait d’être étranglé aussi sec.

  • BA 27 mai 2017 09:48

    Zbigniew Brzezinski vient de mourir.

    Cette ordure était le plus important théoricien de notre époque.

    Ce fumier était le théoricien du « tittytainment ».

    Rappel, pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le « tittytainment » :

    Du 27 septembre 1995 au 1er octobre 1995, à San Francisco, le grand hôtel Fairmont accueille 500 membres de l’élite mondiale : chefs d’Etat, hommes politiques, dirigeants d’entreprises multinationales, universitaires, chercheurs, etc.

    Cette réunion du Fairmont se déroule dans le cadre de la fondation de Mikhaïl Gorbatchev. Elle a une grande importance historique. Elle fait intervenir George Bush père, George Schultz, Margaret Thatcher, Ted Turner de l’entreprise CNN, John Gage de l’entreprise Sun Microsystems, des dizaines d’autres personnalités de tous les continents … et bien sûr l’incontournable Zbigniew Brzezinski. Elle a pour thème « l’avenir du travail ».

    Lisez cet extrait :

    « L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».

    Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.

    Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré.

    Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on dessine au Fairmont, un univers de pays riches sans classe moyenne digne de ce nom – et personne n’y apporte de démenti.

    L’expression « tittytainment », proposée par ce vieux grognard de Zbigniew Brzezinski, fait en revanche carrière. Ce natif de Pologne a été quatre années durant conseiller pour la Sécurité nationale auprès du président américain Jimmy Carter. Depuis, il se consacre aux questions géostratégiques. Tittytainment, selon Brzezinski, est une combinaison des mots entertainment et tits, le terme d’argot américain pour désigner les seins. Brzezinski pense moins au sexe, en l’occurrence, qu’au lait qui coule de la poitrine d’une mère qui allaite. Un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. »

    Source :

    Hans-Peter Martin, Harald Schumann, « Le piège de la mondialisation », Solin Actes Sud, page 12.

    Pour en savoir plus sur Zbigniew Brzezinski :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Zbigniew_Brzezi%C5%84ski

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tittytainment


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 27 mai 2017 17:11

    Si les merdias pros-macron veulent nous monter que leur champion c’est du solide, faut qu’ils organisent un match dans le style « tires toi de là que je me place » .. nous verrons bien si les 69 kgs de Macron sont aussi efficaces que les 108 kgs deTrump !


    @+ P@py 


  • Enabomber Enabomber 27 mai 2017 21:13

    S’il guérit les écrouelles, espérons qu’il a aussi un pouvoir sur les hémorroïdes, ça soulagera bientôt ceux qui ont fait leur devoir électoral conforme.


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