jeudi 11 août 2011 - par REMY Ronald

Pour une construction plus grande et novatrice de l’Europe

Monsieur Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon a opportunément fait gagné le NON au référendum européen avec VOS voix, en sus de celles de l’extrême gauche et de l’extrême droite, tous opportunément réunis pour le destructeur NON mais sans alternative crédible et commune.

Aujourd’hui, nous retrouvons exactement la même sulfureuse alliance pour couler l’Euro et le navire Europe. Au lieu d’améliorer le navire, de le renforcer, de le moderniser, de le rendre plus efficace politiquement et économiquement, plus démocratique, plus proche des citoyens, Monsieur Dupont-Aignan essaye d’apparaître encore plus destructeurs que les autres destructeurs.

Une autre voie est heureusement proposée entre les "OUItistes" trop aveugles et trop sûres d'eux-mêmes et les "NONistes" extrémistes en accords sur rien.

Bonjour Monsieur Dupont-Aignan.
J'ai bien lu votre texte et aussi les critiques
(qui attendent de vous un minimum de réaction et de débat).
Sans doute allez-vous nous répondre bientôt point par point, ici, sur Agoravox (que vous utilisez). Cela nous intéresse sur le plan pédagogique et républicain.

De plus, l’ère du simple texte de propagande unilatéral est terminée.
Les dégâts sont trop énormes et les causes trop anciennes.
Les 54% d’abstentionnistes ajoutés à l’extrême droite et à l’extrême gauche représentent 72% de la population. Immense "bras d’honneur" à la classe politique (de droite et de gauche, centre mou et écolos y compris) qui ne mobilise (qui ne manipule électoralement) plus que 28% des citoyens.
Cela ne fait pas beaucoup pour maintenir une légitimité républicaine...

Face aux précaires et aux chômeurs de longue durée, les "élus de longue durée"
(dont vous faites parti)
ont un lourd passif de "non-écoute", d’autisme intellectuel et d’arrogante incompétence.
Ils ont intérêt à changer d’attitude, à accepter le dialogue, la créativité citoyenne et la construction collective, plutôt que de poursuivre dans les simples manoeuvres politiciennes manipulatoires.

Toute attitude hautaine refusant le dialogue sera de facto de plus en plus sanctionnée. Face à l’accumulation du travail non fait, à la montée des problèmes et du mécontentement général, tels des bouchons de champagne, les politiciens sauteront sous la pression électorale (ou de la rue).

Maintenant, il ne suffit pas que des agences de com fassent opportunément du "copié-collé" au profit des élus en place, sur la gravité de l’état des lieux (ou que vous fassiez ce "copié-collé" vous-même).
Encore eut-il fallu ne pas laisser s’installer ce vaste merdier depuis 30 ans. Depuis que nous tirons le signal d’alarme avec des propositions toujours d’actualité.

Et ce que nous proposons n’a rien à voir avec ce que proposent l’extrême gauche, l’extrême droite et... vous-même : à savoir casser le récent et fragile Euro, et dans foulée nihiliste aveugle, de casser le peu d’unité européenne que nous avons.
Car effectivement, comme vous ne vous sentez pas assez compétent pour mieux gérer l’Europe et l’Euro, vous avez la simpliste idée géniale de couler le navire pour mieux gêrer une chaloupe strictement française. Une embarcation plus petite que vous estimez curieusement plus apte à affronter les méga-tempêtes qui vont se succéder. Comme si la petitesse vous permettrait de vous faufiler plus facilement entre deux énormes vagues (spéculative ou autres). Pathétiquement petit comme stratégie. Suicidaire.

Navré, c'est la petitesse que vous offrez comme destin à la France qui mérite bien mieux que ce que vous proposez. Et je ne vois rien de "Gaulien" dans votre attitude
(De Gaulle était Gaulien, ne se contentant pas d’être un "iste" (gauliste).
De Gaulle refusait tout abaissement potentiel de la France et donc refusait une Europe strictement marchande au seul profit de l’influence anglo-saxonne. Mais il a lui-même parlé d’une Europe des peuples, des Nations, une Europe de Gibraltar à l’Oural. La phrase est de lui. Ses phrases, vous les censurez habilement. Et nous, "sociétaux" de tous partis, nous précisions, nous corrigeons, nous rajoutons "une Europe de Gibraltar à Vladivostock" (pour ne pas exclure ou rendre parano les russes, qui seront un jour les bienvenus lorsque les conditions seront -et devront être- réunies).

L’effort (incomplet) que vous proposez maintenant (bien tardivement) au niveau national (donc de faire de manière inefficace), nous le proposons depuis les années 80-90, de manière plus complète, (avec des points importants que vous vous gardez d’aborder) et... au niveau de l’Europe toute entière. Car seule une action s’inscrivant dans la profondeur et dans l’espace européen peut espérer contrebalancer les influences extérieures mondiales. Une Europe modifiée pour permettre les expérimentations d'avant-garde entre certains pays volontaires. Et pour nous, ce sera un glorieux destin pour la France d'en être un constructif aiguillon.

Vous êtes arrivé à faire rejeter nos propositions référendaires, avec l’aide de l’extrême gauche et de l’extrême droite, parce qu’elles avaient été mélangées et noyées dans la masse des anciens traités. Des traités essentiellement technocratiques au service essentiellement du mercantile, complètement indigestes au demeurant, dont nous voulions justement corriger progressivement l’absence d’âme, de démocratie de social et d’humanisme.
La totalité des arguments du NON de gauche reposaient sur les ANCIENS traités
(argumentaire dispo pour les NONistes de gauche très présents sur ce Forum Agoravox).

L’Espagne qui avait pris soin de ne présenter que NOS textes,
(sans les mélanger à la masse indigeste des anciens traités),
a obtenu plus de 70% de OUI
(la gauche espagnole avait voté clairement et radicalement OUI, puisque n’ayant pas subi la malhonnête indiscipline militante en son sein d’un Jean-Luc Mélenchon démago. Après échec magistral lors du débat interne au sein du PS (75% de OUI), Mélenchon avait décidé de profiter de la pagaille dans la gestion nationale du PS pour s’opposer frontalement. Il a opportunément gagné ce référendum avec VOS voix, en sus de celles de l’extrême gauche et de l’extrême droite, tous opportunément réunis pour le destructeur NON mais sans alternative crédible et commune.

Aujourd’hui, je retrouve exactement la même sulfureuse alliance pour couler l’Euro et le navire Europe. Au lieu d’améliorer le navire, de le renforcer, de le moderniser, de le rendre plus efficace politiquement et économiquement, plus démocratique, plus proche des citoyens, vous essayez d’apparaître encore plus destructeurs que les autres destructeurs.

Au prétexte de la terrible tempête actuelle et des autres à venir,
(dont je rappelle à nouveau que nous avions déjà prédis les dégâts et proposé les solutions il y a 30 ans)
votre courageuse solution du "tous à vos chaloupes et chacun pour soi" est criminelle pour les plus faibles et pour nos générations à venir.

La gauche française a été trompée par ce référendum via un texte proposé horriblement et scandaleusement indigeste
(le diable n’aurait pas enclenché plus belle manoeuvre pour obtenir un NON à nos avancées démocratiques et sociales).
Mais elle a été trompée, victime de la "forme", en se perdant dans la critiques des anciens traités.

Les "OUItistes" à la tête du Titanic Europe n’ont pas vu arriver l’Iceberg référendaire comme il n’ont pas ensuite vu venir la crise. (Gouverner n’est-il pas AUSSI prévoir ?). Ces mêmes "OUItistes" imbus d’eux-même continuent aujourd’hui à ralentir la construction, en ergotant, en bla-blatant, en mettant des années à se mettre d’accord sur de mini-réformettes et projets institutionnels insuffisants.
"La démocratie est bien le pire des système", éructait feu Churchill (précisant tout de suite... "...après tous les autres").
Exemple : 30 ans pour faire enfin voter notre mini taxe sur les flux financier !!! (avec application dans combien de longues années puisqu’ils veulent attendre l’unanimité d’adoption par les pays ?)

Mais les conservateurs, vous-même ainsi que Jean-Marie Le Pen, vous êtes les véritables ennemis objectifs de l’Europe dont vous désirez au plus profond de vous même voir disparaître jusqu’à l’idéal pour nos jeunes. Vous aspirez en fait à mieux diviser pour mieux régner... Pour régner (impuissant) au sein d’une future vulnérable chaloupe, où les français seront bien plus en danger que sur le puissant navire européen (hélas toujours en trop lente construction).

Navré de ce ton. Mais il vaut mieux une "franche" explication, républicaine, démocratique, plutôt que laisser se développer les erreurs, les catastrophes et désespoirs sources de violences urbaines futures.
A+ pour ce(s) débat(s)
(dont je vous dis sincèrement seuls les fruits constructifs m’intéressent, y compris les futurs fruits collectifs, et non les agressions excluantes et stériles).



21 réactions


  • kiouty 11 août 2011 12:52

    Aujourd’hui, nous retrouvons exactement la même sulfureuse alliance pour couler l’Euro et le navire Europe.

    Euh, correction : c’est les marchés+agences de notation d’une part qui coulent l’euro et l’Europe, et d’autre part, ce sont les structures politiques et monétaires de cette même Europe qui sont en train de s’auto-détruire, en ayant accepté d’assumer les risques colossaux pris par les banques privées par la sphère publique européenne.

    Que cela ravissent les extrémistes et les nonistes (qui ne sont pas forcément liés, contrairement à ce que vous essayez de faire croire), ok, soit, mais il ne faut pas non plus trouver des boucs émissaires, là ou c’est l’Europe elle-même, ses dirigeants et le système qu’ils ont choisi de défendre qui s’auto-détruisent.


  • kiouty 11 août 2011 12:55

    Mais il vaut mieux une « franche » explication, républicaine, démocratique, plutôt que laisser se développer les erreurs, les catastrophes et désespoirs sources de violences urbaines futures.

    Mais tout cela, encore une fois, ne viendra pas de ceux que vous accusez, la misère, les violences urbaines londoniennes viennent des politiques d’austérité imposées par les marchés suite aux déficits vertigineux issus de la crise qu’ils ont provoqué et de leur renflouement par les états.

    Vous confondez vraiment tout, c’est quand même hallucinant de faire un texte de ce niveau, franchement.

    On dirait du Sylvain Rakotoarison ou du Amaury Watremez. Et peut-être même du Allain Julles.


  • LE CHAT LE CHAT 11 août 2011 13:42

    Je rappelle à l’auteur que le Non à 55% a été obtenu après une campagne officielle où presque tout le temps de parole était accordé aux partisans du Oui , avec le soutien de presque tous les médias !

    si la campagne avait été équitable , le Non aurait obtenu 70 % des voix !

    on n’en veut pas de votre Europe de merde , l’Europe des Banksters et de Barroso !

    j’ai voté Non et à Masstricht et au TCE , je suis un ennemi de l’Europe que vous défendez , et j’en suis fier !


    • Paolini Paolini 11 août 2011 14:32


      « on n’en veut pas de votre Europe de merde »
      Tout à fait, et on l’a déjà dit !

       « l’Europe des Banksters et de Barroso »
      Exactement !

    • REMY Ronald REMY Ronald 11 août 2011 21:35

      Bonjour « le Chat ». Bonjour les autres NONistes de gauche.

      Les « sociétaux » n’en veulent pas non plus de cette Europe de merde comme vous dites, de cette Europe des Banksters et de Barroso.

      Les réformes, les institutions démocratiques, universitaires et sociales que nous proposons depuis 30 ans seront un jour ou l’autre adoptées. Que vous le vouliez ou non. Car c’est la logique de l’efficacité organisationnelle et de l’histoire.

      Ou bien, avec vos votes erronés, l’Europe se fissurera et éclatera. Puis elle sombrera sous les coups des révoltes urbaines aveugles, glissera dans un déclin général avec certaines zones dans la barbarie.
      Un désordre et une impuissance au grand profit de qui ? Devinez. Soyez sympa. Qui gagnent (ou croient gagner) lorsque l’anarchie règne ? : Les puissants, les délinquant en col blanc, la haute finance, les mafias. Eux auront les moyens de se mettre à l’abri. Pas les pauvres et les plus vulnérables. Les mafieux (avec ou sans col blanc) adoreront prendre leurs bénéfices au passage de chaque bordel économique, politique et administratif. Dans cette ère de désordre, d’impuissance, de déclin et de barbarie, ils utiliseront leur puissance contre les faibles et se serviront comme les seigneurs autrefois au Moyen-Age.

      Les mafias européennes et mondiales n’ont rien à faire des réformes démocratiques et sociales de nos institutions internationales imparfaites. Les mafias piègents les OUItistes trop lents et trop naïfs et soutiennent les NONistes. Plus vous serez divisés et affaiblis, plus les mafias seront puissantes. Conclusion : Ne vous faites pas « avoir » à nouveau lors du prochain référendum (car les « sociétaux » en réclame d’autres).

      Une fraction seulement de nos propositions se trouvaient au dernier vote référendaire (noyés avec les anciens traités à corriger ou compléter. Je répète qu’il en a résulté un indigeste pensum dont la simple lecture jusqu’au bout était quasi impossible par la majorité des citoyens : reconnaissez-le au moins.

      Seuls les NONistes et les « élites OUItistes-non à l’origine des réformes » ont fait campagne. Nous avons eu le spectacle pathétique d’élus OUItistes incroyablement médiocres à la télé en plein milieu d’argumentaires fondamentaux.

      Si la campagne avait été équitable, comme vous dites, on aurait donné la parole AUSSI aux militants initiaux de la cause européenne et aux sociétaux. Et le OUI aurait gagné.
      Et si on avait mis en référendum uniquement nos textes réformistes (certes incomplets, mais pour nous, ce n’était qu’un référendum avant d’autres), le OUI aurait obtenu de 70 à 75% comme en Espagne. Et les électeurs du NON se seraient retrouvés majoritairement « à droite de la droite ». Car une Europe des peuples, social, solidaire et humaniste, ce n’est pas du tout leur tasse de thé. Ils préfèrent soit une Europe des régions, une Europe des Ethnies voire pas d’Europe du tout. Et dans tous les cas, pour le FN et l’extrême gauche collectiviste, surtout pas une...
      ...Europe « social-médiocrate ».

      Pour paraphraser, on peut remarquer qu’avec tous nos « Si », on met l’Europe en bouteille...
      (...institutionnelle) : Je répond également OUI, car nos propositions doivent être compréhensibles par le plus grand nombre et donc tenir (roulées) dans un tel petit récipient. Un de nos militants a proposé à l’époque qu’il devienne notre logo pour sauver l’aveugle Europe du Titanic percuté par l’Iceberg référendaire. Mais le navire ébranlé Europe ne devait pas devenir une future Europe de la Méduse. La faiblesse politique de notre mouvement « sociétal » laisse effectivement penser à cette bouteille à la mer. Cela changera à partir de 2012, grâce au libre appui participatif de réseaux d’internautes.

      Les propos consistant à dire d’un côté
      « il ne faut rien toucher au rythme des réformes, tout va bien Mesdames les Marquises »
       ou de l’autre côté
      « il faut tout jeter, l’Euro et l’Europe ne servent à rien, au contraire, ils nous étouffent » ;
      ne permettent pas de faire avancer le débat et les réformes institutionnelles nécessaires.

      J’insiste : Le seul moyen de faire face aux turbulences que la France, l’Europe et le Monde vont continuer à subir, c’est de réformer les institutions Européennes (et un jour Mondiales), de les rendre plus démocratiques, plus fortes et plus efficaces.
      (argumentaire dispo avec du concret et aussi, hélas du « chiant », dans un prochain article).

      Il faut construire, reconstruire, innover, renforcer, développer, agrandir, rendre plus puissante et plus efficace cette Europe dont les élites et les peuples sont actuellement sans boussole.

      Et dans cette Europe des peuples que nous voulons, les banques devront obéir aux règles de l’économie « sociétale » ou bien perdre leur agrément et privilège de création monétaire.
      La monnaie devra servir l’économie réelle et non à l’économie virtuelle*.

      (*NB/ La spéculation permet aujourd’hui à l’argent de faire de l’argent pour de l’argent, au point que cette énorme flux financier ne sert que lui-même et non plus le corps social et économique. Comme un immense cancer, le système financier s’est développé au point d’imposer son autorité dérégulée et prédatrice à toutes les Nations. Et je peux vous prouver que vous êtes majoritairement tous complices de ce système à partir du moment où vous avez une assurance vie, un fond de retraite complémentaire, ou le moindre placement en vue des mauvais jours. Majoritairement tous « con-plices » rajouterait le diable, caché derrière la publicité des taux de rendement alléchant proposés au public).

      La France servira d’aiguillon réformateur en montrant d’abord l’exemple fiscal et réglementaire en son sein (y compris en fâchant dans un premier temps certains voisins), en conviant ensuite d’autres Etats Européens à l’imiter, puis pour finir, obtiendra qu’il n’y ait plus du tout de paradis « spéculatifs fiscaux » en Europe. Et un jour, aussi, dans le Monde.

      Du rêve ? Oui. De l’utopie ? Oui. De l’aventure risquée ? Encore oui.
      Mais ce sera ce rêve, cette utopie, cette aventure constructive risquée que nous vous proposons en vain depuis plus d’un quart de siècle, ou bien la mort garantie pour notre société aveugle et malade. 

      Nous n’avons plus le temps d’ergoter ! Nous n’avons plus le temps de couper les cheveux en quatre, de discuter sur le sexe des anges socialistes parfaits, sur le régime totalitaire gaucho, trotsko, mao, Khmer vert, anar, etc., à instaurer une fois l’Euro, l’Europe et la France capitaliste effondrée.

      Nous proposons donc
      ==> un combat révolutionnaire dans le fond et réformiste dans la forme,
      ==> un combat à la fois national ET international.
      Nous avons la franchise et la détermination d’être dans le camp des réformateurs. Et même pire : des reformateurs « médiocrates » (puisque recherchant à chaque fois et par principe, sur chacun des multiples dossiers préparés via pédogogiques « tables-rondes transversales », une dose parcellaire et ingrate de consensus populaire). Mais nous sommes des réformateurs catalogués aussi, depuis peu, « d’extrême centre ». A cause de notre passion, de notre détermination, de notre farouche indépendance politique et idéologique. Aussi parce que nous jugeons trop molles et trop médiocres les positions actuelles du centre clanniquement morcelé ; et nous jugeons trop passéistes et archaïques les solutions proposées par l’extrême droite et l’extrême gauche nihiliste.

      Avec les « sociétaux » de tous partis, le combat électoral de 2012 va enfin voir nu neuf, du nouveau, de l’énergique. Mais aussi (malgré son apparent extrémisme)... va surprendre en proposant du rassemblement républicain, populaire et salvateur.
      A+ Cordialement.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 11 août 2011 23:43

      Donc, pour résumer votre pensée, vous étiez opposé à cette Europe néolibérale mais vous avez - malgré tout - voté pour le projet de Constitution au nom du pragmatisme et du consensus. Et ceci avec l’espoir secret d’imposer, un jour, peut-être, vos idées progressistes, sociales et environnementales.

      Mais c’est raté, Monsieur. Votre pragmatisme aura juste servi à transférer les pouvoirs souverains du (des) peuple(s) aux marchés. Au plus grand malheur de notre modèle social. Il ne vous reste, il ne nous reste, que notre chemise.

      Pleurez, car l’Europe de Jean Monnet est morte. Et c’est vous qui l’avez achevé par votre complicité politique. Vous avez voté les pleins pouvoir à Pétain.


    • REMY Ronald REMY Ronald 12 août 2011 01:59

      Monsieur le modérateur « Peachy », cotre plume est expérimentée, acérée et redoutable. Mais votre ton méprisant et vos sarcasme avec référence abusive à Pétain ne permettront pas de faire disparaître les faits historiques qui sont têtus. Votre aveugle incompétence et votre attitude négative péremptoire vous ont fait voté avec Le Pen et avec ceux qui refusent toute avancée démocratique et sociale de l’Europe. Tout votre actuel bla-bla c’est du flan teinté d’idéologie en « copié-collé » démago.

      Nous avions dit que voter OUI, c’était faire avancer le train des réformes et que d’autres trains de réforme suivront. Voter non, c’était bloquer les réformes et conserver les anciens traités. C’est bien ce qui s’est passé n’est-ce pas. Vous devriez avoir l’honnêteté intellectuelle de le reconnaitre.

      Il ne sert à rien maintenant de faire de bons mots dans de belles phrases pour tenter d’embrouiller le dossier et les internautes.
      Les électeurs veulent maintenant un vrai débat avec des propositions concrètes.
      Si en 2012 vous vous obstinez encore à écrire qu’aucune de nos propositions ne méritent réflexion après 30 ans d’échec de la classe politique dont vous faites objectivement partie, les électeurs feront cette réflexion à votre place. Ils apprécieront ce qui méritera d’être apprécié dans nos propositions, il prendront acte de votre sectarisme politicien puis trancheront.
      (je l’espère en faveur des réformes que nous proposons).
      A+.
      Cordialement.


  • xray 11 août 2011 15:43


    Les
    Français sont revenus à la situation du début des « années 40 ». 
    Ils sont soumis à : 

    - Une monnaie d’occupation ; 

    - Des journalistes d’occupation ; 

    - Des mœurs judiciaires dignes du nazisme ; 

    - Des collabos financés et au service de qui ? L’Europe,  les Américains, ou le Vatican ? 

    Néanmoins,  dans les moyens mis en œuvre par l’Europe pour asservir les foules on reconnaît les méthodes de curés : 

    - « Générer l’incompréhension, les désordres, la délinquance, la criminalité, l’injustice,  la misère, les maladies, les épidémies, les conflits,  les guerres, les famines, etc. » 
    Le tout reposant sur l’ignorance permanente et des flots de mensonges sous lesquels les médias noient les individus. 

    L’Europe est soumise au dictat de l’axe CIA-Vatican. 
    Seule la géographie distingue la CIA du Vatican. Pour le reste, c’est pareil. 

    - Les mêmes intérêts, les mêmes méthodes, les mêmes moyens, les mêmes personnes ! 

    - Les curés manipulent. Ils contrôlent le premier et le plus grand réseau de renseignement. Ils vivent de la misère qu’ils produisent. Ils gagnent à pourrir la vie du plus grand nombre. 

    - Les américains manipulent. Ils imposent aux pays européens tout ce qu’ils ne veulent pas chez eux. Etc. 

    Le bourbier européen 
    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com 

    Se sortir de l’Europe ! Et, vite ! 
    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html 



  • PhilVite PhilVite 11 août 2011 15:59

    Je persiste à penser que la reconstruction - celle qui viendra au terme du nouveau moyen-âge dans lequel nous entrons actuellement - se fera inévitablement d’abord au niveau de chaque pays.

    Il est complètement inutile, parce que prématuré, de repenser l’UE actuellement. Chaque chose en son temps. Mieux vaut se concentrer sur la France. Il y a déjà pas mal de boulot, me semble-t-il, pour mettre un jour en place un truc qui s’approche enfin du concept de démocratie.

    Il n’y a aucun repli nationaliste dans cette position, mais une simple gestion des priorités. On ne peut pas poser un premier étage solide sur un RdC branlant. Et la démocratie ne s’imposera pas par le « haut ».

    De plus, pour l’heure, « le puissant navire européen » semble plutôt devoir se transformer en radeau de la méduse. (Bien que la soupe ait toujours l’air d’y être plutôt bonne pour nos élus, fonctionnaires européens et « représentants » divers...)

    Bref, l’UE, il faudra y penser de nouveau quand nous serons devenus autre chose que la chair à canon de l’ultra-libéralisme.


  • Cug Cug 11 août 2011 16:14

    Il suffit de voir ou en sont les USA, de regarder l’UE pour dire STOP !!!

    Le futur se fera sur de petites échelles, c’est fini les grands délires néolibéraux qui saccagent pays et populations.
    Vive les artisans, le bio, les petites exploitations, les poissonniers, les épiciers, les libraires, les TPE et PME, etc etc ....
    Les grands groupes il faut les démanteler en même temps que la haute finance et la spéculation.

    L ’Europe si elle veut exister, qu’elle s’unisse militairement, c’est le seul budget qui devrait lui être alloué et le reste suivra.


  • Lorelei Lorelei 11 août 2011 16:18

    je suis contre cette europe des non peuples et des oligarques comme des millions de gens en europe et un jours où l’autre on vous sortira dehors


  • Gorg Gorg 11 août 2011 17:02

    @Remy Ronald,

     Allez vous continuer longtemps à ne pas comprendre (ou faire semblant de ne pas comprendre) qu’une grande partie des électeurs ayant voté NON au TCE ne l’ont pas fait parce qu’ils sont contre l’Europe mais contre la façon dont  elle se construit ? Est-ce trop compliqué pour vos capacités intellectuelle ou bien faites vous semblant d’être idiot ?

     Raz le bol de cette langue de bois…et de vos niaiseries.

    Né de parents originaires de pays d’Europe différents je suis tout à fait pour la construction Européenne, mais néanmoins j’ai voté NON au TCE, cherchez l’erreur…

    Il est probable que le résultat aurait été le même dans de nombreux autres pays si le référendum avait été proposé aux citoyens au lieu de passer par la voix parlementaire.

    Eux non plus ne veulent pas cautionner cette anti-démocratie imposée par les banksters.

     Alors, SVP, cessez votre bourrage de crâne.


    • L EUROPE EST UN NAIN POLITIQUE ET FINANCIER....IL FAUT :
      -des affaires étrangères
      _une europe financière...capable de resister aux usa...une bourse cee
      -une armée européenne
      -une europe sociale

      et diminution de 90 % DES ELUS DANS CHAQUE PAYS......EX france 60000 elus au lieu de 600000.......
      tout elu en recidive de conflit d interet doit etre condamne a perpete..........PLUS DE CUMUL AVOCAT OU HOMMES D AFFAIRES ET UN MANDAT.....POLITIQUE.......NATIONAL


  • onetwo onetwo 11 août 2011 22:51

    Mélenchon ne veut ni quitter l’Europe ni quitter l’euro.

    Dire le contraire comme le fait l’auteur de l’article c’est tout simplement un gros mensonge.

    Mélenchon dérange car il a raison. Du coup il ne reste que le mensonge à ses opposants.

    L’extrême-droite et l’extrême gauche accusent Mélenchon d’être un europhile béat, le PS et l’UMP d’être un europhobe enragé.

    Mais le Front de Gauche (qui n’est pas d’extrême gauche comme le sous-entend l’auteur de l’article, encore un mensonge), est pour la non application du traité de Lisbonne et la renégociation d’un traité européen qui soit démocratique et social.

    Le Front de Gauche veut garder l’euro mais changer la politique monétaire européenne qui favorise la rente au détriment de l’emploi.

    Il y a une alternative à l’Europe de Lisbonne et à l’isolement hexagonal. Il y a une alternative à l’euro actuel et à la sortie de l’eurozone. Ces nuances échappent aux esprits simplistes comme l’auteur de cet article. De ce point de vue, il applique la même rhétorique que les extrémistes qu’il condamne.


    • REMY Ronald REMY Ronald 11 août 2011 23:13

      Bonjour « OneTwo ».
      Distraction dans votre lecture de mon article ? 
      Ou bien votre texte est-il simplement politicien ?
      - Je n’ai JAMAIS dit que la gauche ayant voté NON au référendum était Europhobe.
      - Je n’ai JAMAIS écrit que Mélenchon était Europhobe.
      Relisez, il n’y a rien de ce que vous racontez.

      Et ma longue réponse plus bas à une critique
      (en forme d’appel aux NONistes de gauche)
      est encore plus clair sur ce point précis que vous diffamez à tort
      (je l’espère involontairement).

      Une partie de la gauche s’est fourvoyée à cause d’un pavé indigeste pour la majorité des citoyens, en portant des attaques non pas sur NOS propositions d’amélioration mais sur les anciens traités.
      Nous souhaitons qu’une telle arnaque référendaire
      (au profit des vrais conservateurs et réactionnaires)
      ne se reproduise pas.
      Pour cela, nous exigerons qu’il y ait à chaque fois un référendum sur les propositions, les correctifs, les amendements, et sur eux seuls, afin que les choses soient plus claires à l’avenir pour le citoyen.
      A+
      Cordialement.


  • Laratapinhata 12 août 2011 01:44

    J’ai voté non au traité Constitutionel parce que dès la deuxième page, celui-ci supplantait notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789... en particulier l’Article 1 et 2...


    Je ne suis pas assez bête pour ne pas renoncer à mon insu-de mon plein gré à ce que je considère comme mes Droits inaliénables.

  • Laratapinhata 12 août 2011 01:46

    ou trop intelligente pour renoncer volontairement ...


  • gaspadyn gaspadyin 12 août 2011 10:58

    à l’auteur : dans une de vos réponses, vous dites : « .... et le OUI aurait gagné. »

    Et qu’est-ce-que cela aurait changé de FONDAMENTAL, Rien du tout !

    Les structures anti-démocratiques avec tous les nuisibles profiteurs magouilleurs menteurs étaient déjà organisées.

    Seule différence : des nuisibles comme le $trau$$ n’auraient pas pu dire :« On a fait deux conneries : demander un référendum, et l’avoir obtenu. ». Ils auraient pu se vanter d’avoir obtenu l’assentiment populaire.

     

    Vous avez l’ambition de changer d’Europe ? Moi aussi !

    Mais d’abord il faut détruire totalement l’euroPOURRITURE, balayer tout ce qui a été mal fait, uniquement en faveur des fricnanciers.

    Seules des états, des nations libres et souveraines peuvent coopérer durablement et honnêtement, pour éventuellement constituer une ( con-) fédération.

    En attendant, l’euroPOURRITURE et ses représentants( néo-fascisme fricnancier pervers et sans issue honorable) constitue une entité ennemie( pas adversaire politique respectable) à abattre.

     

     

     


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