lundi 15 mai 2017 - par H.Ramirez

Pourquoi l’échec de la candidature de Mélenchon à l’élection présidentielle

Dynamique ratée d’une campagne politique. Mélénchon en question.

 

POURQUOI L’ÉCHEC DE LA CANDIDATURE DE MÉLENCHON A L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

Dynamique ratée d’une campagne politique.

L’élimination de la candidature de Monsieur Mélenchon au deuxième tour de l’élection présidentielle en France, a été analysée sous différents angles de vue.

Pour l’expliquer, la plupart des analystes des faits politiques ainsi que des partisans de la France Insoumise, ont recours en premier abord à des calculs affinés de l’arithmétique électoraliste habituelle.

Dans ce bal de chiffres, il en ressort à première vue un coupable : Benoît Hamon ! Et une phrase répétée avec insistance et agrémentée d’agressivité : « il aurait dû se retirer ! ». Oui, effectivement, Benoît Hamon a une certaine responsabilité dans les résultats de la gauche dans cette élection.

Mais, il ne faut pas oublier que Benoît Hamon ne pouvait pas se défaire de son histoire d’apparatchik du parti socialiste. Il y avait été un contestataire de l’intérieur sans l’être vraiment ; dans un sens, il était l’héritier d’un parti politique en déclin et il lui restait la tâche impossible de vouloir le maintenir en vie. Il ne pouvait qu’échouer dans cet objectif dérisoire dans la situation grave qui traverse la Nation française.

Benoît Hamon n’avait pas l’étoffe d’un homme d’État, et également par son programme, il n’avait la possibilité d’un réel succès. Cette réalité était sue et vue, mais ni lui, ni ses partisans ne voulaient la reconnaître et l’accepter. Un homme d’État aurait eu le courage de se retirer avant un désaveu à l’horizon.

L’autre vecteur d’analyse est de constater que la France désindustrialisée du Nord a voté pour la droite et plus particulièrement pour Mme Le Pen et que la France des nouvelles technologies et industries modernes a voté pour les différents groupes de gauche et plus particulièrement pour M. Mélenchon. Cette analyse est l’analyse d’un fait politique majeur fait du point de vue de la géographie, mais elle n’est pas une analyse politique. Également on a entendu dire que les grandes villes ont voté pour la gauche, et la ruralité pour la droite. Ces analyses, ne font que constater des faits, sans vraiment se placer du point de vue nodal de tout événement politique : un programme, un vecteur : le leader, et le discours qu’il véhicule pour transmettre ses propositions.

Alors arrêtons de faire des calculs électoralistes ! Venons à l’essentiel de ce qui doit être une analyse dynamique et politique d’un moment historique comme l’exige le processus électoral que venons de vivre et des élections législatives qui s'approchent. 

Le constat

Les Français démunis et les couches populaires ont souffert des derniers gouvernements qui ont été les porte-parole d’une classe industrielle, financière et commerciale, classe que n’a d’autres horizons que le profit à tout prix. Dans cet effort de service aux puissants, ces gouvernements et dirigeants ont, depuis quarante ans, sacrifié une bonne partie des hommes, des femmes, ainsi que la jeunesse et l’enfance de notre Patrie. Pour ce faire, ces gouvernements de la France ont abandonné allégrement les principes qui avaient été les guides de son existence comme Pays des Lumières, et ceci pendant les trois derniers siècles. Ils ont noyé et ignoré le désir profond de tout être humain à la Liberté, l’Égalité et la Fraternité, créant, par cette fuite en avant « du gagner plus pour devenir esclave de l’argent », une méfiance grandissante vis à vis d’autrui, et une absence de solidarité nationale grandissante. Ils ont, ainsi, provoqué un saut dans l’abîme de la haine, de l’injustice, de la désillusion et du repli sur soi, signes de la destruction de l’unité et de l’harmonie nationales.

Pour la France républicaine, l’application de ces principes, lui donnait à tout moment une indépendance morale, politique et stratégique face au reste des nations et peuples du monde. Force est de constater que dans cette descente vers la perte de sa vraie identité séculaire de porte-voix de la Démocratie, il y a eu un ensemble d’actions qui allaient marquer de façon indélébile l’abandon de cette place, et parmi lesquelles, il faut signaler l’adoption, sans la moindre hésitation, de la politique néolibérale dictée par l’Union Européenne et l’entrée dans l’Alliance Atlantique. Elles signent la perte définitive de cette place d’État souverain et indépendant, défenseur des Droits Humains.

« La France Insoumise ».

Le mouvement « La France Insoumise », l’action de M. Mélenchon, et son programme de gouvernement, cherchaient à rendre à la France cette place perdue.

Malgré ces objectifs louables, la candidature de M. Mélenchon n’a pu obtenir les voix suffisantes pour être au deuxième tour des élections. Il est temps de nous interroger sur pourquoi de cette défaite, malgré ces objectifs patriotiques et de haute action politique de la France Insoumise.

Nous n’aborderons pas l’analyse de son programme de gouvernement, car, nous le partageons dans ses grandes lignes et le considérons comme le seul pouvant mériter un vote majoritaire du peuple français.

Malgré cette conviction, le résultat obtenu n’a pas correspondu à cette attente, nous avons été déçus comme tout partisan de la France Insoumise.

Un programme et un projet politiques.

Afin de mener à bien cette tentative d’analyse, nous partons d’une prémisse qui nous semble essentielle : un programme politique d’un parti n’est pas autre chose que la schématisation et l’ordonnancement des actions qui seraient tenues par un gouvernement élu, afin de satisfaire les espoirs, les illusions et les projections d’un peuple avide et en quête d’avenir. 

Plus simplement, un programme politique est la traduction et l’interprétation des nécessités réelles et des attentes conscientes ou inconscientes d’un peuple. Si ce programme politique correspond à ses attentes, il devrait logiquement obtenir l’approbation de ce même peuple par une majorité dans les urnes lors d’une consultation électorale. La France Insoumise ne l’a pas obtenue de manière suffisante, pour pouvoir continuer à être le porte-parole de ces espoirs et besoins du peuple français dans le deuxième tour de la campagne pour la présidentielle.

Trois facteurs sont à l’œuvre comme conditions déterminant tout mouvement politique ayant l’ambition de vouloir apporter une réponse adéquate aux difficultés, angoisses ou nécessités d’une Nation.

En premier lieu : un programme ou projet politique, de par sa nature même, ne peut résonner en concordance absolue avec la totalité des désirs et des besoins de chaque électeur. S’il peut avoir une certaine concordance, il y aura, toujours, de toute façon, un écart. Prétendre le contraire est une illusion, voire une mission impossible.

En deuxième lieu : il peut se présenter une distorsion ou discordance entre la transmission du programme ou projet de gouvernance et la compréhension, de la part des électeurs, des propositions de ce projet. Ceci par un manque d’adéquation entre celui qui en est le porte-parole ou leader et la transmission des propositions qui prétendent être les bonnes réponses aux besoins de la majorité des électeurs. Ici on peut utiliser la maxime : « traduire ou interpréter c’est trahir  », soit par excès ou par défaut.

A ces deux réalités il faudrait tenir compte que le leader comme tel, a une position paradoxale face aux électeurs, il est, ou il représente le changement, et en même temps la résistance au changement. Il doit être facteur novateur ou révolutionnaire et simultanément garant d’une tradition ou d’une continuité.

En troisième lieu : face à ces deux vérités incontournables et pour pallier les réactions de rejet ou de non adhésion partielle, il faudrait encadrer le programme politique et l’action du leader dans un contexte de perspective à long terme. Exprimé plus simplement : un projet politique doit se placer, non seulement à court et moyen terme, mais avoir une vision et une mission sur le très long terme. Il faut qu’il trace la route pour un peuple ou une Nation au moins pour les 50 années prochaines.

C’est ici que nous semble se trouve le talon d’Achille de la campagne menée par M. Mélenchon, bien qu’elle remplît presque totalement les conditions énoncées.

Facteurs dynamiques profonds dans la campagne de la France Insoumise.

En effet, par l’absence de cette vision à long terme de la Nation Française par tous les partis politiques, il n’est pas surprenant que l’opinion publique française lors du premier tour de l’élection présidentielle se soit fractionnée en quatre parties presque égales en pourcentage.

A l’intérieur de ces quatre grandes tendances, il apparaît une autre division pouvant être cataloguée de division traditionnelle : un groupe que nous pouvons considérer de droite Fillon et de Marine Le Pen, et l’autre, de gauche Mélenchon et Macron. En réalité, cette classification de droite et gauche n’est pas exacte car elle ne corresponde plus à ce que traditionnellement nous avons eu l’habitude de considérer comme de droite et de gauche. En vérité, il n’existe pas ni de vraie gauche ni de vraie droite ; il y a une extrême droite inspirée par les vieux démons du passé et en bonne partie par le néolibéralisme ambiant, et une extrême gauche inexistante, le reste est un melting-pot qui se fait et défait au rythme des modes, tendances et réalités de la vie actuelle. M. Macron se place exactement dans ce mouvement que, déjà, M. Sarkozy avait voulu incarner lors du début de son mandat, en nommant certains ministres supposés être de gauche dans son gouvernement. 

Ce fractionnement actuel de la population électorale française en cinq ou six secteurs d’opinion : les quatre dont nous venons de parler, et le groupe des petits partis, auxquels il faudrait ajouter le groupe des abstentionnistes très nombreux, nous montre un fait presque inédit dans la vie de la politique française depuis un demi-siècle. Mais ceci va de pair avec cette absence d’une vision à très long terme de ce que doit être la France. Quand cette vision existe pour une nation, en général, il y a bipolarisation de la vie politique à l’intérieur de la nation en question ; en son absence il y a fractionnement et éparpillement en groupes sans force politique.

Bien entendu ce fractionnement de l’opinion publique française n’est pas dû au hasard. Elle relève de la crise idéologique qui secoue tous les pays occidentaux, et probablement de l’ensemble du pays du monde et de la France en particulier.

L’écologie en question.

La crise généralisée qui se trouve déjà à nos portes, en raison de la destruction de la Planète par les forces qui l’exploitent sans merci, exige par nécessité consciente ou inconsciente de l’être humain, que tout parti ou mouvement politique adopte un dessein politique face à ce défi.

 Or, aucun corps ou conception idéologique générale et mobilisatrice sur l’homme et sur son avenir, n’est proposée par aucun mouvement politique important soit en France ou en Europe. Le seul credo vanté, loué par une grande majorité de dirigeants et suivi par une bonne partie de l’électorat, est la religion du profit et de l’argent.

Certes, il y a le bricolage politique des mouvements de défense de la nature. Mais ceux-ci, écologiques de nom, agissent plus par nécessité ou par l’angoisse que provoque la destruction de notre Planète, qu’à partir d’une explication du pourquoi nous sommes arrivés à cet extrême : de scier la branche sur laquelle nous sommes assis. La conception marxiste autant de l’histoire que de l’économie n’est pas non plus de grande utilité dans ce défi écologique et dans l’exploitation inconsidéré de la Planète. Naguère, le marxisme plaçait la plus-value comme élément central de l’appropriation et dépossession par les acteurs de la production : patrons et ouvriers, et il avait signalé la possibilité de la lutte de classes comme solution à la dépossession de la classe ouvrière de ce que lui revenait de droit. Mais la conception marxiste actuellement est inefficace comme moyen d’explication et de mobilisation pour la défense de la Planète. Certes, nous pouvons dire que la surexploitation relève de la cupidité capitaliste, mais cette tendance et action d’agression de l’environnement se sont généralisées partout dans le monde et dans les esprits de ses habitants. 

Il serait nécessaire de dévoiler et de saisir la vraie nature de l’être humain, et ainsi élaborer une nouvelle et véritable conception de cet être surprenant, et qui puisse nous faire comprendre son comportement, et nous permettre de trouver une réponse convaincante et philosophique pour contrer ses comportements destructeurs de l’environnement. En effet, qu’elle puisse nous permettre d’expliquer - et convaincre- pourquoi nous sommes obligés, jusqu’au présent, de détruire notre environnement pour vivre ou survivre, comportement bien différent chez la plupart des autres espèces vivantes. Que le capitalisme et les multinationales accélèrent cette situation catastrophique, est une évidence.

Mais la dénonciation et le combat contre le Capitalisme et son fer de lance le Néolibéralisme, ne sont pas suffisants. La décroissance semble être à première vue un vœu pieux, d’où la fragilité des mouvements politiques à orientation écologique.

Malgré toutes ces difficultés M. Mélenchon a su placer une bonne partie de sa campagne politique sous la préoccupation et la nécessité de prendre certaines mesures de type écologique. Mais il n’a pas été entendu par la majorité des électeurs et très probablement, il n’a pas été suffisamment convainquant dans ce domaine.

La sourde oreille à la France Insoumise.

L’homme vit de projets et pour des projets, il doit insérer son existence dans un plan à moyen ou à long terme. La traduction de ce besoin profond de l’être humain par les manipulateurs de la conduite humaine se fait par l’injonction bien connue de : « il faut faire rêver ».

Bien entendu, un parti ou un mouvement politique responsable ne peut pas simplement faire rêver et promettre, mais il doit signaler clairement les objectifs à atteindre immédiatement, et la voie par laquelle il faut cheminer, pour arriver à des buts clairement établis vers le long terme. Ces objectifs doivent être pourvoyeurs d’une possible et probable arrivée lumineuse accompagnée de la grandeur de la Nation à laquelle ses partisans appartiennent.

Il nous semble que M. Mélenchon a placé sa campagne presque exclusivement dans sa lutte contre le Front National, et par les mesures qu’il prendrait une fois élu, mais par cet effort il a perdu la vision du long terme, de l’horizon rédempteur.

Il fallait combattre ce parti d’extrême droite, mais il ne fallait pas centrer toute la campagne contre le Front National, ou contre les forces réactionnaires de droite. La France d’hommes libres, la France des insoumis, ont besoin de voir l’avenir de leur pays comme pivot fondamental du bloc géopolitique européen. Pour cela, il fallait se placer au-dessus de querelles et des obstacles contingents et immédiats afin d’arriver à cet horizon prometteur.

Bien entendu, il a à son crédit d’avoir signalé la nécessité d’une Nouvelle Constitution. 

A tout ceci s’ajoute la dimension personnelle de M. Mélenchon, aussi respectable soit-elle. Nous avons vu pointer à longueur de ses interventions et discours, le sentiment qu’il arrivait trop tard au seuil du triomphe. A plusieurs reprises, il a affirmé qu’à 66 ans d’âge, il n’était pas en train d’initier une carrière politique. Le peuple, ses partisans, un groupe politique, n’aiment pas prendre conscience qu’un désir, un projet, une lutte, puisse s’inscrire dans la temporalité et l’arrêt, et moins encore, envisager la disparition de son leader.

Ces messages étaient paradoxaux : d’un côté M. Mélenchon avait levé les étendards et fanons de la gauche insoumise, souillés par un parti socialiste qui avait renié son passé, et abandonné les fondamentaux de ce qu’est la vie républicaine et démocratique d’un parti de gauche. Et de l’autre côté, M. Mélenchon avec une certaine honnêteté nous disait qu’il arrivait déjà trop tard pour ce possible triomphe, vu ses 66 ans.

Les deux personnes qui sont arrivées au deuxième tour, véhiculaient un discours implicite et explicite totalement à l’opposé de M. Mélenchon, pas seulement dans ses objectifs, mais dans l’assurance qu’ils pouvaient donner de leur vitalité et permanence dans le temps.

Mme Le Pen promettait le retour en arrière, retour à un passé glorieux pour les uns et terrible pour les autres d’une France ségrégationniste, raciste et fondamentaliste, voire même colonialiste. Mais ce discours avait une certaine perspective et force, parce qu’il était un regard « dynamique » vers le passé. Corsetage obtenu par une fermeture « éclair » en acier. Dans un sens tout était déjà connu, valisé, rien ne pouvait effrayer ceux qui l’acceptaient comme solution aux difficultés actuelles, même comme un saut dans l’abîme.

M. Macron par contre, c’est la force et la perspective de la « toupie », aller vite pour continuer à tourner sur le même terrain ; sauter doucement sans s’arrêter de tourner dans les mains de ceux qui l’ont lancé dans le jeu politique par des ficelles bien tissées. Il signifie en réalité l’inscription de la jeunesse dans la continuité et l’enfoncement dans le désastre. Changer les têtes pour faire du neuf sans rien changer du cap ni de système d’exploitation.

 

Hernando RAMIREZ

Le 14/05/2017

92200 Neuilly sur Seine

 



32 réactions


  • Alpo47 Alpo47 15 mai 2017 17:41

    Effectivement et comme d’habitude, JLM s’est trompé de combat. Sa principale argumentation était « contre le FN ». Cela ne peut pas suffire à faire une majorité, même si Macron a repris cela, mais c’était là un nouveau choix entre « la peste » et « le choléra ». Pour JLM il aurait fallu davantage proposer une « nouvelle société ».
    Sa position vis à vis de l’UE et de l’Euro n’était pas franchement claire, mais irréaliste. Ses déclaration « pro-immigration » sont mal perçus par tous ceux qui en ont assez d’être tondus par impots ou charges sociales ou qui seraient en concurrence sur le marché du travail avec les nouveaux arrivants.
    Et enfin, je pense que personne n ’a perçu JLM comme ayant la carrure pour être président.

    Il a donc progressé mais surement atteint son « plafond de verre » à lui.


    • PiXels PiXels 15 mai 2017 18:25

      @Alpo47
      et @ l’auteur


      « Effectivement et comme d’habitude, JLM s’est trompé de combat. Sa principale argumentation était « contre le FN ».... »

      Faudrait vous mettre d’accord avec un autre abruti notoire qui écrivait hier


      « Il aurait pu gagner les 2% qui lui manquaient 
      => en parlant un peu moins de Chavez et de la révolution bolivarienne au Venezuela gorgé de pétrole et... de pauvreté. »

      Alors, c’est la faute à Chavez ou à Le Pen ?


      Mais ça relève exactement de la même « logique »

      Des types qui n’ont regardé aucun meeting, aucune vidéo « programatique » et qui basent leurs « réflexions » uniquement sur les ’compte-rendus« des merdias (qu’ils conchient par ailleurs.. à juste raison)

      Je mets au défi Alpo (et l’auteur) de me trouver un seul exemple où sur environ 1h30 (durée moyenne approximative d’un »discours« ) JLM aura consacré plus de 5 mn (et je suis hyper généreux) à envoyer des piques au clan Le Pen.

      Mais quand on a envie de dégueuler sur quelqu’un et qu’on n’a rien de bien solide à proposer....

      Je re re re précise que personnellement je ne suis pas un »insoumis« (au »sens« FI) et par contre un fervent détracteur du »système électif« .
      Et que bien que ce ne soit pas particulièrement ma tasse de thé, je me suis coltiné (au moins) 3 meetings (en intégralité) à Le Pen + une petite quarantaine/cinquantaine (toujours pour rester »modeste« ) d’interviews de la cheftaine herself et de ses différents »porte-voix".

      Quand on cherche à se forger OBJECTIVEMENT sa PROPRE opinion, mieux vaut s’adresser au bon dieu qu’à ses saints !
      Mais je reconnais que parfois.. ça pique les oreilles !



    • PiXels PiXels 15 mai 2017 18:34

      J’ai omis de préciser que Fillon et Macron ont été les cibles d’au moins autant de « flèches » envoyées par Mélenchon que le FN.


    • PiXels PiXels 15 mai 2017 23:35

      @PiXels
      .

      Olé ! les « moinseurs » !
      Vous êtes courageux comme les toreros (toreras )
      Vous ne rentrez dans l’arène qu’à condition que le taureau ait été « bourré » de « calmants » et qu’il ait été enfermé dans l’obscurité pendant des heures afin d’être « ébloui » par le soleil !

      Des « liens » vers des vidéos « contradictoires » ???
      Vous n’êtes que des « sous-... »

      Assumez (hypocrites, planqués derrière l’écran de votre PC) !!! 
      Moi je suis OK pour vous rencontrer en chair (en cerveau et .. si nécessaire.....) et en os !!!
      C’est où et quand vous voulez !

      Parce que quoi qu’en pensent (ou en disent) les « bien pensant »... c’est comme ça (et uniquement comme ça) que « l’affaire » se réglera !!!

      Je laisse ceux qui imaginent que « La Finance » se laissera plumer docilement se bercer de leurs douces illusions (pacifiques z’et fraternelles) !!!

    • Zolko Zolko 16 mai 2017 01:36

      @PiXels : "Je mets au défi (...) de me trouver un seul exemple où (...) JLM aura consacré plus de 5 mn (...) à envoyer des piques au clan Le Pen.« 
       
      pendant le débat à 11, sa sortie sur les crèches à la mairie. Pendant une émission ou on lui énumérait les points communs entre son programme et celui de MLP et où il s’est débattu comme un forcené pour se démarquer (au lieu de dire : »ah bon, peut-être, je ne sais pas, je m’occupe de mon programme et pas de celui des autres" )
       


    • PiXels PiXels 16 mai 2017 09:11

      @Zolko

      .

      1) Je re re re re re précise que je ne milite pas à la FI.
      Pour « synthétiser » mon positionnement politique : « chouardien légère tendance anar ».
      Si j’ai voté Mélenchon c’est sur les bases d’une « logique » personnelle :
      (toujours pour faire simple ) abstention et blanc/nul ne servent à rien dans la « configuration » actuelle et Mélenchon était le « candidat » le plus proche de mes idées ayant une chance de franchir le 1er tour.
      Mon commentaire n’avait donc pas vocation à le défendre « pour le défendre » mais à tenter de ramener certains à un peu plus d’objectivité.

      «  »Je mets au défi (...) de me trouver un seul exemple où (...) JLM aura consacré plus de 5 mn (...) à envoyer des piques au clan Le Pen.«  
      pendant le débat à 11, ...« 

      2) Je conçois que l’on cherche à abréger un citation avec des »[...]« 
      Mais un minimum d’honnêteté réclame que cela ne serve pas à se débarrasser de passages volontairement précis !!

      [où sur environ 1h30 (durée moyenne approximative d’un »discours«  ) ]


      3) C’est bien parce que le diable se niche dans les détails que j’avais choisi de donner cette précision.
      La configuration du »débat« n’avait rien de comparable.
      Le temps de parole était limité à (de mémoire) environ 1/4h pour chaque candidat.

      Et comme vous le rappelez brillament
       »Pendant une émission ou on lui énumérait les points communs entre son programme et celui de MLP...« 

      Pour le cas où cela vous aurait échappé, cette technique fait partie de la (colossale) panoplie des journaleux pour le »dézinguer« .
      Ça fait bientôt dix ans que ça dure :
      Quand ils ne le comparent pas à Tous les »dictateurs/tortionnaires« de la Terre (passés/présent,...réels ou présentés comme tels par le »camp du bien« ) ... ils ont ressorti le bon vieux mot fourre-tout »populiste« pour l’assimiler au clan Le Pen.


      Si l’émission à laquelle vous faites référence est bien celle à laquelle je pense, Pujadas et Salamé se sont surpassés dans l’utilisation de cette stratégie de démolition
      En plus de la séquence »peau de banane« économie du sieur Langlet ils ont harcelé Mélenchon durant les 3/4 de »l’émission«  sur toutes les thématiques »pro FN« (le »pompon« étant cette »invitée« présentée comme restauratrice »ruinée« par les »migrants« prétendument ex »pro Méluche« mais »s’apprètant« à »virer de bord« ....je développe pas)

      Il faut être soir hyper naïf soit anti-mélenchoniste primaire pour (feindre) ne pas piger qu’il s’en passerait volontiers, préférerait être interrogé sur SES idées (et que ce n’est pas par hasard si les chiens de garde font tout l’inverse, ce qui a incité JLM à créer sa propre chaîne YT et à refuser un max »d’invitations« radios/TV)

      La palme du faux-cul-isme revenant à Bourdin qui après avoir usé et abusé de cette stratégie »amalgame« avant le 1er tour insistant lourdement pour »démontrer« les similitudes » des programmes.... a fait complètement l’inverse en recevant F. Philippot dans la campagne de l’entre-deux tours :
      « Monsieur Philippot, vous cherchez à séduire les électeurs de Mélenchon... mais y a BEAUCOUP de différences entre le programme du FN et celui de la FI  » !!! smiley

      Et de lister toutes ces différences.

      Vous comprendrez donc que les commentateurs qui conchient les journaleux quand ça les arrangent et relèvent leurs pratiques pourries, mais qui feignent de les considérer comme des professionnels intègres quand ça leur permet de dégueuler sur le candidat qu’ils détestent..... smiley smiley




    • Zolko Zolko 16 mai 2017 14:46

      @PiXels : « passages volontairement précis : où sur environ 1h30 (durée moyenne approximative d’un »discours« )  »
       
      ah c’est sûr que si vous n’acceptez que des extraits de 5 minutes de discours d’1h30 comme arguments personne ne pourra vous contredire.
       
      « Il faut être soir hyper naïf soit anti-mélenchoniste primaire pour (feindre) ne pas piger qu’il s’en passerait volontiers »
       
      c’est vous qui n’avez rien compris : Mélenchon est le meilleur allié du pouvoir, un idiot utile comme l’a été Besancenot, justement pour les raisons que vous citez : car il ne veut pas se mélanger avec le FN, L’oligarchie a bien compris avec le référendum contre le TCE en 2005 que si les extrêmes coopèrent ils sont majoritaires, alors depuis ils divisent pour mieux reigner. Et Mélenchon (et vous avec) tombe dans le panneau. Tant qu’il y aura des gôchiste qui traiteront les nationalistes de fascistes, l’oligarchie pourra dormir tranquille sur ses deux oreilles.


    • REMY Ronald REMY Ronald 16 mai 2017 15:17

      @PiXels
      Faudrait vous mettre d’accord avec un autre abruti notoire qui écrivait hier(et auquel j’ai répondu)« Il aurait pu gagner les 2% qui lui manquaient => en parlant un peu moins de Chavez et de la révolution bolivarienne au Venezuela gorgé de pétrole et... de pauvreté. et un peu plus de... »
      .
      Bonjour sérénissime altesse de la haute censure éclairée.
      Je suis celui que vous surnommez élégamment « l’abruti notoire ».
      Il est vrai que j’ai passé beaucoup de temps à écrire et à lire les articles de ce site. d’où peut-être cette notoriété dont vous m’honorez trop. Il est vrai aussi que mes messages répétitifs d’avertissement sur une demie douzaines d’importants dossiers non traités par les partis et par les médias, mes réponses parfois longues à mes contradicteurs, la lecture des autres articles connexes, cela finit par abrutir un peu. Des vacances sont peut-être nécessaires à l’instar d’autres que je me désole de ne plus voir sur ce site. Absentéisme révélateur sans doute mais néanmoins regrettable.
      .
      Hélas, pour en revenir au courroux de votre sérénissime altesse, j’ose maintenir mon affirmation que JLM aurait pu améliorer son score en rajoutant dans sa profession de foi (vous savez, c’est ce papier réglementaire envoyé à tous les électeurs) le rétablissement de la décision des trois Tribunaux ayant ordonnant 18 milliards de remboursement d’intérêts abusifs aux communes spoliées. Remboursement bloqué par vote d’une loi rétroactive par ce merveilleux Parlement sortant. Silence radio général. La honte.
      .
      J’ai émis un avis qui vous a fait de la peine, Altesse. j’en suis désolé.
      Sachez que moi aussi, humble manant, un « sans dents », vulgaire ex SDF tentant de tirer des signaux d’alarme que personne n’écoute) je suis attristé.
      .
      Car ni vous Altesse ni personne sur ce site n’a pu copier un seul petit lien maigrichon démontrant que nous avions tort de signaler cet oubli de 18 milliards par l’ensemble des partis. Y compris la noble ultra gauche anare éclairée ayant toutes les qualités du monde. Pas un lien. Néant.
      .
      Alors on reprends à zéro, calmement, sans insulter la plèbe tireuse de signal d’alarme : 
      Etes-vous d’accord avec nos propositions de réforme des banques et du crédit ? 
      Etes-vous d’accord pour encadrer les taux variables abusifs et les activités spéculatives
      (en interdisant notamment les produits spéculatifs dits « dérivés » qui vont nous exploser dessus dans un an ou deux ?)
      Ne tergiversez pas.
      N’éructez pas.
      Cessez de ruminez dans votre coin ou au bar ou sur Agoravox.
      Présentez-vous aux élections.
      Mettez vos propositions concrètes sur les professions de foi.
      Y compris celles délaissées par JLM.
      Ainsi les autres candidats verront qu’ils ont « oublié » une partie de la liste d’épicerie à traiter
      (à traiter avant que le peuple ne leur tire les oreilles comme en 1789).
      A+
      Cordialement.


    • Legestr glaz Ar zen 16 mai 2017 15:48

      @PiXels


      Quand on cherche « objectivement » à forger sa propre opinion on se pose, bien évidemment, la question de savoir si le programme est applicable dans le cadre juridique des traités européens. 

      Le programme de la FI était inapplicable dans le contexte des traités européens ! Et alors, qu’ont fait les sympathisants de la FI ? Ils y ont réfléchi ? Non ! Ils ont parlé de désobéissance aux traités. 

      Tout ceci pour éviter de parler du plus grave des sujets : l’appartenance de la France à l’UE qui tue les travailleurs et empêche de mener une politique économique et sociale dirigée vers le peuple et l’écologie. Mélenchon a donc participé à ce que le débat sur l’UE n’ait pas lieu. C’est tout bénéfice pour les puissances de l’argent. 

      Parce que, voyez vous, les traités ne se « renégocient pas ». Il n’y a pas de négociations concernant les traités européens. Soit : 
      1°) une ou plusieurs dispositions sont supprimées
      2°) une ou plusieurs dispositions sont ajoutées
      3°) une ou plusieurs dispositions sont « modifiées ». 

      Et lorsque tout ceci a été fait, les « nouveaux » traités sont soumis à l’approbation et à l’unanimité de tous les pays membres (parlement ou équivalent). 

      Objectivement vous y avez donc réfléchi PiXels ? 

      Il est tout à fait inutile de proposer un programme, aussi beau soit-il, aussi tentant soit-il, s’il n’est pas applicable, si la règle du jeu interdit de le mettre en oeuvre. Et la « désobéissance » ou son équivalent « le rapport de force » sont seulement des bons mots, des leurres. Et l’on se rend compte que l’on peut joueur de la méconnaissance des pauvres gens et de leur crédulité. 

    • PiXels PiXels 16 mai 2017 16:23

      @Zolko
      .

      « ah c’est sûr que si vous n’acceptez que des extraits de 5 minutes de discours d’1h30 comme arguments personne ne pourra vous contredire.  »

      Pour rappel je répondais à ça !!!

      « « Effectivement et comme d’habitude, JLM s’est trompé de combat. Sa principale argumentation était « contre le FN  ».... »

      5 minutes (et la réalité c’est plutôt une petite pique d’une dizaine de secondes... mais passons !) sur un discours d’une heure trente, pour moi ça s’appelle pas »PRINCIPALE argumentation«  !!!

      Mais il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre et plus aveugle que celui qui ne veut pas voir (donc plus idiot que celui qui N’A PAS ENVIE de comprendre !)

      Encore une fois : je suis »Chouardien« (et ne suis pas marié avec Mélenchon)

      Inutile de m’expliquer les travers du »suffrage universel« (du »diviser pour régner, etc.)

      Et pour ce qui est de « diviser », je vous accorde volontiers que Mélenchon participe à son niveau à ce « piège électif » mais faudrait voir à commencer par balayer devant votre porte !

      Parce que tant que les plus « modérés » défenseurs du FN continueront à dire (écrire) des trucs du genre :

      « Tant qu’il y aura des gôchiste qui traiteront les nationalistes de fascistes, l’oligarchie pourra dormir tranquille sur ses deux oreilles.  »

      en oubliant soigneusement de rappeler qu’eux-mêmes ne sont pas avares en mots doux et en câlins un peu spéciaux envers le camp « adverse » (une sorte de « 2 poids / 2 mesures .. et c’est justement ça et seulement ça que j’essaie de combattre)

       et SURTOUT que dans leur propre camp il traîne encore vaguement quelques individus moyennement fréquentables ce qui explique (peut-être.. enfin, il me semble... au moins en partie) pourquoi 
       » il ...[Mélenchon] ne veut pas se mélanger avec le FN« 

      Vous pouvez si vous le souhaitez, rechercher dans mes commentaires.

      S’il m’arrive d’expliquer en argumentant et exemples concrets à l’appui pourquoi je ne suis pas d’accord avec certaines thèses défendues par le FN (un exemple hier...* qui vous fera peut-être relativiser le caractère »bienveillant« et »rassembleur« de certains de vos »amis« ), je vous propose un autre défi : en trouver un seul dans lequel je »dégueule« gratuitement sur le FN ! 

      Du coup, je me demande lequel de nous deux »tombe (le plus ?) dans le panneau« .

      Et histoire de conclure.
      Contrairement à ce que vous écrivez :
       »l’oligarchie« n’a pas attendu le référendum 2005 pour »comprendre« et encore moins pour appliquer la stratégie du »diviser pour régner« .
      Pour ce qui concerne notre »république« , elle est »née« avec cette tare (dès la révolution de 1789) et »les puissants« n’ont plus cessé de »perfectionner le concept«  !
      (nous aussi on a eu notre Adolphe.. mais avec »phe« à la fin... moins »radical« mais pas en reste pour les »coups tordus")




    • PiXels PiXels 16 mai 2017 16:24
      à propos de ce com hier (et la réponse qui fait que je ne vois pas l’intérêt de poursuivre la conversation... mais je connais le « personnage »)

      Je m’efforce de raisonner rationnellement.

      J’ai expliqué sur ce site au soir du 1er tour pourquoi j’aurais pu voter Le Pen (bien que comme vous l’avez compris.....)

      Si avant le 1er tour il me semblait évident que
       MLP était quasi certaine d’être au 2nd alors que pour Mélenchon ce n’était qu’une (forte) probabilité 
      (600 000 voix ont « paraît-il » manqué [oui j’ai aussi mon petit côté « complotiste » et sachant que c’est le Ministère de l’Intérieur du gouvernement « PS » qui était chargé de l’organisation, du « bon déroulement » et du « décompte final » !!]...)

      Au 2nd tour les probabilités de victoires me semblaient inversées.
      (mais ce n’est que mon avis)

    • Zolko Zolko 17 mai 2017 12:30

      @PiXels : « je suis »Chouardien«  »
       
      si c’était vrai, vous sauriez le nombre de fois qu’on l’a accusé d’être d’extrême droite et de sympathiser avec le FN, et ne tiendriez pas le discours que vous tenez. Et en plus, vous utilisez les mêmes ficelles de culpabilité par association que les antifas :
       
      « dans leur propre camp il traîne encore vaguement quelques individus moyennement fréquentables [...] certains de vos »amis«  »
       


  • zygzornifle zygzornifle 15 mai 2017 18:25

    entre les sans dents illettrés et sans costumes et les dents bien blanchies ce sont toujours les dents blanchies qui gagnent a moins que les sans dents se révoltent et leur cassent les dents a coup de pavés de mai 68 .....


  • non667 15 mai 2017 21:46

    JLM
    = 6° république  ? quesaco ? tout le monde s’en fout !
    = lutte contre le fn / fascisme ? quesaco ? y a que les plus de 80 ans qui s’en souviennent  !
    = l’immigration est une richesse pour la france ! ceux qui votent fn sont des salauds de racistes !
    -------------------------------
    total = 600.000 voix qui vont au fn au lieu de jlm !


    • PiXels PiXels 16 mai 2017 00:37

      @non667
      .

      «  l’immigration est une richesse pour la [F]rance ! ceux qui votent fn sont des salauds de racistes ! »

      Oui et ?
      Ne vous déplaise, mes fils en sont la preuve flagrante !

      Je ne sais pas ce que font les vôtres mais les miens, non contents d’être bâtis comme des Appolon, sont, avec une mère 100% pur beurre (berbère marocaine) respectivement en 3ème année de sciences physiques et en validation de master (5ème année) de biologie.
      Ça ne leur garantit pas un avenir resplendissant, mais c’est la preuve que vos propos puent la haine gratuite.

      Et j’espère pour vous que vous jouirez à sa juste valeur du fait que (au moins) 600 000 connards aient permis à Macron 1er de nous la mettre bien profond pendant (au moins) cinq ans de plus.
      Parce qu’il faut quand-même en tenir une sacrée couche pour n’avoir toujours pas compris à quoi sert le FN !! 

      Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit :
      je ne considère pas que Mélenchon (ou la FI) soit la panacée.. juste un (bien) moindre mal ! (mais vous me donnerez peut-être votre avis après deux ans de Macron)

      Pour ce qui est de comparer les notions de « métissage » et de « consanguinité » je vous invite à ouvrir un bouquin de « SVT pour les nuls » !




    • non667 16 mai 2017 10:45

      @PiXels
        l’immigration est une richesse pour la [F]rance ! ceux qui votent fn sont des salauds de racistes ! »


      Oui et ?
      Ne vous déplaise, mes fils en sont la preuve flagrante !

      vos fils ? exceptions ou géneralités ?
      de toutes façon les immigrés arrivent les mains dans les poches et au début ne font que prendre !
       s’il réussisssent ils le doivent a eux même mais aussi a la france !
      la france ne leur doit rien et moi en particulier ,
      elle aurait tourné sans eux ! (et a mon avis mieux )


      Pour ce qui est de comparer les notions de « métissage » et de « consanguinité » je vous invite à ouvrir un bouquin de « SVT pour les nuls » !

      nul ! vous amalgamez racisme et xénophobie !
       
      votre bouquin recommandez le aux juifs dont la religion est de se marier entre eux pour conserver la pureté/race du peuple élu !

    • Lugsama Lugsama 16 mai 2017 12:07

      @non667

      « s’il réussisssent ils le doivent a eux même mais aussi a la france ! La France ne leur doit rien et moi en particulier ,elle aurait tourné sans eux ! (et a mon avis mieux ) »


      Comme tout le monde non ? Donc la France ne doit donc rien au Zola, Curie, Picasso, De Vinci, Mazarin..

    • non667 16 mai 2017 14:29

      @ lugsama
      Donc la France ne doit donc rien au Zola, Curie, Picasso, De Vinci, Mazarin..

       j’affirme la France ne doit donc rien ,rien ,rien

      que des gens indispensables ?
       à zola : défenseur de la bande à monika lewinsky, Dreyfus ,estherazy !!!
      à curie : si ce n’avait pas été elle la 1°, cela aurait été un autre
      de vinci : on peu vivre sans, il a été payé par le roi de france
      mazarin : chais pas !
      quand a picasso j’en fais un tout les matin !


  • Zolko Zolko 16 mai 2017 01:49

    Mélenchon a eu 19% des votes, c’est certainement pas un échec. Ce n’est pas autant une réussit qu’il souhaitait, mais pas un échec.
     
    Pour encore plus de réussite, il aurait dut clarifier ses propos. Vouloir accueillir des millions d’analphabètes violents ET aider le petit Français, c’est pas compatible. Vouloir se battre contre le réchauffement climatique ET fermer les centrales nucléaires, c’est pas compatible. Vouloir battre l’oligarchie ET cracher sur Marine LePen et le FN à chaque occasion, c’est pas compatible.
     
    Il aurait du se concentrer sur les changements de constitution, sur ses propositions pour l’Europe, et ses orientations en politique internationales (anti-OTAN par ex). Là, oui, c’était cohérent. Et ce sont aussi les rôles du Président de la République, pas les comptes d’apothicaire qui sont le rôle d’un premier ministre.


    • Fergus Fergus 16 mai 2017 08:51

      Bonjour, Zolko

      « Mélenchon a eu 19% des votes, c’est certainement pas un échec. Ce n’est pas autant une réussit qu’il souhaitait, mais pas un échec. »

      100 % d’accord avec ce constat ! Et il importe pour la FI de capitaliser en vue des prochains scrutins intermédiaires.


    • TSS 16 mai 2017 13:24

      Vouloir se battre contre le réchauffement climatique ET fermer les centrales nucléaires, c’est pas compatible.@Zolko

       la pollution est en Afrique dont si on vous suit on s’en fout... !!


  • agent ananas agent ananas 16 mai 2017 05:02

    Parce qu’il a un mauvais karma : partisan de l’UE, de l’Euro, ministre du gouvernement qui a le plus privatisé (Jospin), impérialiste (Libye, « Bashar est un boucher », « l’Iran veut nuker Israël »), etc...
    Bref, Mélenchon n’est pas Chavez ...


    • Lugsama Lugsama 16 mai 2017 13:26

      @agent ananas

      Dire que bachar est un bouché ne fait pas de vous un impérialiste, ce n’est que la triste vérité.

      Et dire que l’Iran veut atomiser Israël ce n’est que reprendre certains discours officiels de ce même pays, incroyable non.

  • CN46400 CN46400 16 mai 2017 06:12

    Ce n’est pas Mélenchon qui a perdu, c’est la gauche ! Elle aurait pu gagner si elle avait pu organiser en amont une entente anti-loi El khomri, Frondeurs-écolos - FdG. mais il fallait s’asseoir sur les ambitions perso et quelques égos....

    En définitive, une fois encore, c’est la bourgeoisie qui ramasse une mise qui était à la portée des prolos. Et c’est eux, pas Mélenchon, ni Hamont, qui vont payer l’addition !


  • papijef papijef 16 mai 2017 06:27

    @l’auteur

    pour de l’analyse, ça c’est de l’analyse ! chapeau bas ...
    tous les poncifs, tous les clichés y sont, et aussi la longueur. une bonne analyse se doit d’être longue (et chiante).
    ça me fait penser aux « décodeurs » et à tous les titres dans les médias « tel machin : analyse » ... c’est à dire « voilà comment il faut comprendre le machin ».

    si l’analyse était un outil si puissant, n’aurait-elle pas du pré-voir les résultats dès la publication de la liste des candidats ?
    si l’analyse était un outil si puissant, les partisans de Baluchon 2017, n’auraient-ils pas dû « gagner » ces élections grâce à la puissance de leur analyse, et de leur pro-gramme ?

    analyser : poser un objet (ce qui est analysé) et un sujet (celui qui analyse) comme indépendants. découper du vivant en petits morceaux, sur lesquels on prétend détenir la vérité. avec un grand V.
    exemple : la dame (chéplusonnom) disait que chez les singes il y avait une hiérarchie. et tout le monde de répéter à l’envie : « chez les singes il y a une hiérarchie, donc blablabla » ; ou encore « la hiérarchie existe même chez les singes comme l’a montré chezplusonnom, donc blablabla ».

    sauf que quelques années plus tard la dame chéplusonnom découvre que la hiérarchie qu’elle a observée et dont elle nous a donné les preuves irréfutables a été induite en fait par la présence de l’observateur, du sujet observant l’objet. ça n’empêche pas qu’un grand nombre de journaux, livres, continuent de nous parler de cette hiérarchie qui dont à laquelle blablabla.

    les oiseaux chantent depuis belle lurette, et je suis là à écrire mes conneries ...

    vous avez remarqué que le vainqueur n’avait pas de pro-gramme, pas d’analyse ?

    je vous souhaite belle journée !


  • papijef papijef 16 mai 2017 06:36

    ah ! j’ai oublié un truc ! dans le titre de l’article, le « pourquoi  ? » qui sous-tend, sous-entend, inévitablement, un parce que , par ce que ...

    et si on se mettait à regarder plutôt du côté du « comment  ? », mais sans découpage, sans analyse ?

    comment les oiseaux chantent au matin et que ça me met en joie ...


  • 59jeannot 16 mai 2017 07:58

    le mur médiatique ; principale cause des 620.000 voix manquantes. pas la peine de faire un discours


  • Spartacus Lequidam Spartacus 16 mai 2017 11:34

    Il n’y a que des bouffeurs de gamelle de l’état, des profs, des fonctionnaires qui votent et font des articles de Melenchon.


    Regardez Agoravox !

    Vous êtes tous une caricature dramatique à mourir de rire.. Regardez vous tous.

    Melenchon n’est juste que le reflet d’une France Has been de privilégiés de la gamelle de l’état qui ne veut défendre que ses privilèges statutaires, ces emplois à vie, ces régimes spéciaux et autre corporatismes à charge de la société.

    Des gens qui ne créent rien, et n’on d’espoir de vie que de vivre aux dépens des autres à défendre des posture qui ont échouées mais toujours là ou elles ont été instaurées favorisé les bouffeurs de gamelle de l’état au détriment d’une misère et de pénuries sur la société ou elles ont été instaurées.....




    • Ben Schott 16 mai 2017 11:45

      @Spartacus
       
      « Vous êtes tous une caricature dramatique à mourir de rire »
       
      Mais... c’est plutôt « dramatique » ou plutôt « à mourir de rire » ?
       


    • TSS 16 mai 2017 13:32

      @Spartacus

       je ne suis pas fonctionnaire ,j’ai travaillé 42 ans dans le privé ,

       j’ai eu affaire à un chef d’atelier qui avait à peu près votre raisonnement,

       à la la suite d’ un petit different je lui ai fait bouffer son bureau et après

      quand il me croisait il changeait de trottoir... !!


    • Spartacus Lequidam Spartacus 16 mai 2017 15:51

      @TSS

      Faire « bouffer son bureau », se gargariser d’être un adepte de la violence en contradiction....
      Quelle image du gauchiste ! Incapable d’accepter la contradiction.

      Vous croyez que vous représentez les gauchistes démocrates avec votre comportement ?

      Ce n’est pas d’un « raisonnement » mais un constat....
      Posez donc la question aux gugus impliqués qui distribuent des prospectus sur les marchés, dans les meeting, quelle est leur profession dans les études publiques et sociologiques des votants ...
      80% des gens qui votent Melenchon sont des fonctionnaires, salariés d’entreprises publiques ou d’entreprises multinationales administrées comme le secteur public comme des privilégiés syndicaux politisés. 



  • Lugsama Lugsama 16 mai 2017 12:09

    Heureusement qu’il a perdu, quelle catastrophe sinon. Interrogez-vous sur son score au Vénézuéla, pourquoi fait-il moins de 7% auprès des français qui vivent son programme si merveilleux ?


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