mardi 4 août 2009 - par Christian Delarue

Sarkozysme : D�construire le c�sarisme d�mocratique

Evoquer le c�sarisme sarkozyste c’est diriger la lumi�re sur le personnage, ses discours (1) et ses pratiques, ainsi que vers ses proches collaborateurs ou collaboratrices (2). C’est aussi diriger la lumi�re vers les m�dias et l’opposition. Le regard port� vers le personnage permet de faire des comparaisons avec des contemporains comme Berlusconi et au passage de montrer l’entourage des courtisans. La comparaison montre aussi que le personnage autoritaire n’est pas un dictateur � l’image de l’Italie de Mussolini, de l’Espagne de Franco, du Portugal de Salazar, de la Gr�ce des Colonels, de la France de P�tain, etc.

Mais cela ne tient pas à une autolimitation du personnage mais renvoie à l’analyse du contexte, celle des institutions qui restent démocratiques, quoiqu'en pente descendante ; celles aussi des dynamiques contradictoires à l’œuvre et notamment des diverses oppositions. Car le sarkozysme n’est pas une dictature militaire ni une dictature de notables. Le régime politique n’est pas dictatorial et encore moins fasciste même si les traits de la forme pénale et policière se renforcent. Le peuple peut décider, peut voter, peut manifester. Il le peut d’une façon très limitée, très modeste mais il peut. Pourquoi ne le fait-il pas ou si peu ? Il faudra tenter de répondre à cette question.

* Le rapprochement avec le bonapartisme.

On peut rapprocher ce type de pouvoir personnalisé du bonapartisme qui admet et même s’appuie sur le suffrage démocratique mais en effectue un détournement populiste (3) de type extrême-droite. André et Francine Demichel (4) définissaient le bonapartisme comme "une dictature de fonctionnaires et de bureaucrates soigneusement triés par le pouvoir. L’institution des préfets est à cet égard très révélatrice". Les deux derniers conflits du semestre 2009 dans le champ universitaire et celui de l’hôpital montre une volonté de "préfectoralisation", avec la décision de placer des autorités disposant de pouvoirs importants directement subordonnés au volonté du César républicain français.

Le bonapartisme serait, selon André et Francine Demichel, "la traduction historique d’une situation d’équilibre entre les classes. La bourgeoisie, pour maintenir cet équilibre, est amenée tout en conservant bien entendu son pouvoir économique, à déléguer son pouvoir politique". Sommes-nous dans cette situation ? La crise financière qui a débouché sur une crise économico-sociale sévère pour les travailleurs a mis en accusation le capitalisme. Évoquer sans euphémisme le capitalisme prédateur, c’est un premier élément de gagné au plan de la bataille idéologique. Un élément faible cependant car d’une part c’est seulement le mauvais capitalisme financier et parasitaire qui a été accusé et d’autre part les dirigeants ont annoncé bien vite leur désir soit de le "moraliser" (droite sarkozyste), soit de le "refonder" (néosolidarisme centriste).

Dans l’opposition au Sarkozysme on trouve donc les courants pour une alternative systémique de type éco-socialiste et les courants simplement "néo-solidaristes centristes" (5) qui s’appuient sur J-M Keynes, E. Durkheim, L. Bourgeois, C. Bouglé dans cadre de la refondation et de l’alternance. L’enjeu de la réponse semble être "l’unité sans perdre ses spécificités" pour évacuer le césarisme démocratique.

* L’offre de changement déçoit une partie du peuple...

Il ne suffit pas de dire (6) que les partis de gauche sont divisés et que les syndicats de salariés sont trop nombreux. Certes cette division dans les deux champs de la représentation (politique et sociale) est problématique mais elle est fondée sur des réalités. Faire l’unité avec le Parti socialiste (PS) au moment ou se dernier penche de tout son corps vers la droite et que certains de ses membres s’y précipitent n’est pas chose facile pour l’autre gauche, à sa gauche. L’autre gauche est celle qui part en lutte, comme elle peut, avec ce qu’elle a, contre le monde-marchandise, la finance prédatrice et l'accaparement des richesses communes. Car c’est bien la logique marchande, si valorisée par le néolibéralisme et notamment l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), qui généralise le dol et la compétition mortifère, qui porte de la corruption et du carriérisme chez les élites, de l’individualisme et de la cupidité chez les possédants, et du sécuritarisme au sein de la société. Il faut aussi évoquer la xénophobie institutionnalisée et le racisme multiforme montant, le sexisme qui perdure, la laïcité mise à mal . Mauvaise pente ! C’est peu de dire que cette logique globale fait évidemment le jeu du conservatisme et du césarisme.

Pour éradiquer le césarisme démocratique, il y a surtout besoin d’autres valeurs qui ne s’imposent pas d’emblée, notamment celle qui préfère la valeur d’usage à la valeur d’échange, celle qui refuse le capitalisme productiviste, celle qui milite pour un nouveau partage du temps de travail contraire au sarkozysme. Il y a besoin d’une "vraie gauche" avec un autre rapport au peuple, aux travailleurs, aux services publics. Faut-il rappeler que nous devons tous et toutes participer à la production de l’existence sociale. Que cela s’organise politiquement et démocratiquement. Encore faut-il poser le principe républicain. Dans ce cadre, il n’y a pas d’une part celles et ceux qui travaillent 60 heures par semaine à un rythme élevé et avec des sursalaires et d’autre part celles et ceux qui sur le bord regardent trois euros en poche les champions du travail salarié. En conséquence, la gauche mandarinale ne saurait remplacer la droite préfectorale. Or on ne sens pas, c’est le moins qu’on puisse dire, au sein du PS une gauche qui ose le changement. De celle-là, il ne faut donc rien attendre, que des coups-bas avouent même de nombreux salariés ayant subis précarités et chômage partiels. Et pourtant pour le coup de boutoir anti-sarkozyste, il va sans doute oser une unité à l’image de celle construite par les syndicats pendant le premier semestre 2009.

* L’insignifiance du monde et le formatage des esprits

Une mauvaise opposition n’explique pas tout de l’installation du césarisme démocratique . Si l’école démocratique a bien fait monter le niveau scolaire, les médias ont su faire baisser le niveau d’analyse critique. La marchandisation du monde constitue la base structurelle de l’ensemble . On se trouve donc face à une montée de l’insignifiance du monde de par un triple formatage des esprits : D’abord celui des médias "libres" en Occident et celui des religions ailleurs. Pas tous les médias évidemment. Et les religions sont aussi subdivisées. Mais la tendance lourde est là. Et ce formatage se cache derrière le pluralisme. Nous avons le sentiment de choisir notre divertissement. Ce divertissement a très souvent pour trame principale la fuite des questions cruciales aujourd’hui posées à l’humanité. Ensuite celui de la séduction marchande et de ses frustrations chez les déshérités. Ici, il faut pointer l’envers de la médaille marchande qui se trouve dans la sphère productive. Il y a une combinaison du travail du négatif. A côté de la fatigue montante dû à l’intensification généralisée du travail aux fins de rentabilité du capital, y compris dans les secteurs non marchands, il faut noter, non pour le stigmatiser, "l’embourgeoisement" relatif d’une partie du peuple-classe. Une de ses formes apparaît avec le plaisir avéré pour l’installation dans le confort. Et cela n’affecte pas que la couche supérieure financièrement aisée du peuple-classe. On ne saurait pour comprendre le consentement au césarisme démocratique en cours porter uniquement le regard vers la petite-bourgeoisie indépendante (professions libérales aisées) et la petite-bourgeoisie salariée (les échelons de commandement supérieur du privé et du public) qui n’ont pas encore subi les effets de la crise, ni même leurs enfants (5). Au sein du bloc d’en-bas (les prolétaires à moins de 3000 euros par mois) cette disposition inscrite dans la chair comme habitus travaille à une relative passivité et à la désorientation.

La montée de l’insignifiance du monde mène aussi bien au vote Sarkozy qu’à l’abstention, en tout cas au désintérêt de la chose publique. Car il n’y a pas que la montée du religieux, notamment intégriste, à pointer du doigt en ce début de siècle. L’obscurantisme se généralise sur tous les fronts. Les cerveaux se ramollissent. Ils gardent leur efficacité pour l’intelligence technicienne, pour la rationalité instrumentale, celle qui vient qualifier la force de travail , celle qui ensuite vient confirmer la qualification comme compétence. Mais, comme citoyen, le désert de la pensée progresse sur deux fronts. Les esprits sont de plus en plus coincés entre l’intensification du travail (pour ceux et celles qui travaillent) et l’abrutissement médiatique délivré aussi bien pour le repos du "guerrier économique" que pour le chômeur oisif. A cela s’ajoute le journalisme à sensations qui déploie "le poids des mots et le choc des photos" . La censure existe toujours mais ce n’est pas elle qui formate les esprits à l’acceptation du monde tel qu’il va.

Jamais les raisons de se révolter n'ont été aussi fortes , jamais les pesanteurs confortables du repli familial et du divertissement médiatique n'ont été plus puissantes. La capacité d’endormissement des consciences par les grands appareils d’influences médiatiques est surprenante. Ils disposent il est vrai de gros budgets, d’experts en techniques de propagande et de désinformation.

L’idéologie médiatique fonctionne à flux tendu sur les deux registres les plus perturbateurs pour l’individu : d’une part la monstration de ce qui est beau et séduisant - stars ou objets marchands - assimilé à ce que possèdent les riches et qui suscite l’envie des déshérités et d’autre part la monstration de ce qui est laid, puant, terrorisant et qui insécurise le peuple tout comme les riches . L’esprit du "chacun pour soi" se marie bien avec l’esprit de consommation marchande lié au besoin de confort généralisé. Comme l’esprit de "lutte des places" s’intègre à merveille à l’esprit de la concurrence généralisée du crédo du libéralisme économique. Un tel ensemble génère au mieux un souci de conservation de son pré carré et une demande politique sécuritaire.

Pourtant, tout n’est pas noir.

D’abord, il existe une presse critique. Il existe toujours des réseaux de solidarité de lutte éloignés des tactiques compassionnelles. Il existe un désir d’apprendre et de changer le monde. Il faut qu’il puisse se présenter aux lieux de débats et se confronter aux pensées critiques. Et exiger ensuite la démocratie véritable.

Christian DELARUE

Notes :

1) Nous renvoyons pour ses discours comportant un traitement de l’histoire aux historiens. Lire par exemple"L’histoire bling-bling" par Nicolas Offenstadt

2) Nadine Morano ou le triomphe du vide

3) Ambiguïté du mot populisme :

* Pour les uns, le terme recouvre l’attitude des mouvements politiques de gauche qui veulent le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple dont ils font partie . Le peuple se distingue ici nettement de la classe dominante la bourgeoisie. On pourrait parler de peuple-classe. L’idéologie déployé est démocratique et égalitariste : justice sociale et justice fiscale. La critique du capitalisme y est courante mais avec des variations et donc des courants divers.

* Pour les autres, à l’extrême-droite, le populisme est une critique des élites politiques et médiatiques mais pas de la classe dominante. Il ne s’agit pas d’abaisser les pouvoirs de la bourgeoisie mais de remplacer les élites qui font le jeux de l’étranger, qui sont trop tournées vers l’extérieur. Ce populisme nationaliste débouche très souvent sur une xénophobie et un racisme mal cachés.

* Enfin, le terme est utilisé en science politique pour englober l’un et l’autre des usages. Il donne lieu à de multiples débats de repositionnement avec des variations historiques. Ce terme est donc a manier avec précaution pour qui entend être bien compris.

* Un essai : Contre le populisme montant. C Delarue

4) dans "Les dictatures européennes" d’André et Francine DEMICHEL (PUF 1973) Voir plan

5) CONTRE LA REFONDATION NEOSOLIDARISTE DU CAPITALISME PRODUCTIVISTE Fiche de synthèse Christian Delarue

6) Libertés, les blogueurs s’inquiètent : vers le Césarisme démocratique ? http://www.lepost.fr/article/2009/01/09/1380155_libertes-les-blogueurs-s-inquietent-vers-le-cesarisme-democratique.html

7) Certains dans cette couche dite "petite-bourgeoise" en perçoivent même encore les fruits.

http://cvuh.free.fr/spip.php?article170

81 r�actions

arturh 4 août 2009 10:52

Une le�on de « d�mocratie » par un co-fondateur d’Attac, organisation en �tat de mort c�r�brale depuis qu’il a �t� r�v�l� que l’organisation des �lections de sa direction avaient �t� grossi�rement truqu�es.

On peut faire confiance � notre auteur sur la pertinence de ses connaissances en mati�re de « c�sarisme d�mocratique », �tant « co-fondateur » d’une association, ATTAC, qui avait, d�s le d�part, un seul programme : programme qui a �t�, depuis sa cr�ation, respect� � la lettre : que Bernard Cassan soit Pr�sident.

Cet article est une nouvelle occasion de v�rifier comment le mot « d�mocratie » est continuelle insult� par les ennemis de la D�mocratie, quelque soit leur bord.

On en a encore vu r�cemment le triste spectacle avec le « Mouvement D�mocrate » (Modem), dont la « d�mocratie » se manifeste surtout par le fait que vous, moi, savions avant m�me qu’il soit cr�� qui en serait « �lu » Pr�sident. Comme nous savons tous, en admettant que cette caricature de « parti d�mocratique » existe encore en 2012, quel sera son candidat � l’�lection pr�sidentielle.

Apr�s les �lections russes o� vous, moi, savions qui serait �lu et � quel poste avant m�me que les « �lections » commencent. Apr�s les �lections am�ricaines o� personne, six mois avant l’�lection, pouvait savoir qui serait �lu. Apr�s les �lections europ�ennes o� nous savons tous qu’� la fin, en raison d’une alternance impossible, ce sera Barroso qui sera « �lu » Pr�sident de la Commission par le Parlement Europ�en, nous savons dans quel camp nous nous situons. Avant m�me que les « �lections l�gislatives d�mocratiques » europ�ennes commencent, nous savions d’avance ce qui se passerait. raison pour laquelle l’bstention � ces �lections a battu un nouveau record.

Voici donc un article qui nous rappelle que depuis deux si�cles, la D�mocratie est continuellement vaincue en Europe,

Apr�s plus de deux si�cles de d�faites continuelles de l’aspiration � la D�mocratie en France et en Europe, cet article est une bonne occasion d’en faire une nouvelle fois le constat et le diagnostic.

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- Christian Delarue 4 août 2009 16:45
  
  Arturh,
  
  Le Mrap est un des membres cofondateur d’ ATTAC. Je ne vois pas en quoi il y a du « c�sarisme d�mocratique » dans cela. Les « trucages » datent du printemps 2006. Le MRAP ne participe au CA d’ATTAC que depuis d�cembre 2006. Depuis juin 2006, il y a eu clarification et renouvellement de l’�quipe dirigeante d’ ATTAC France qui depuis se red�ploie et participe aux r�seaux europ�ens d’ATTAC ainsi qu’aux forum altermondialistes. L’altermondialisme a vocation comme la gauche politique et le syndicalisme a se porter � la hauteur des enjeux. Mais c’est difficile.
  
  A lerma,
  
  Je ne per�ois aucun revenu pour mes fonctions associatives. Je suis par ailleurs travailleur salari�. Je milite b�n�volement de 20 � 35 heures par semaine en plus de mon travail. Certain(e)s font bcp plus tjrs aussi b�n�volement. Le monde associatif enrichie le pays gr�ce � ses retrait�s. Voil� une production b�n�vole de « valeur d’usage » qui n’est pasz dans le PIB ! Au total, � quoi set la calomnie de quelqu’un que vous ne connaissez pas ? Quelle petite entreprise parlez-vous ? Quel manque de transparence ? TSS ? Vous �voquez Julien Dray mais je ne suis pas �lu politique. Par ailleurs, tous les �lus politique ne per�oivent pas de super salaires. Mais certains gagnent bcp trop notemment du fait du cumul des mandats.
  
  CD
  
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- arturh 4 août 2009 17:02
  
  « .... Depuis juin 2006, il y a eu clarification et renouvellement de l’�quipe dirigeante d’ ATTAC France ... »
  ��
  
  Faux, faux et archi-faux. Avant 2006, Bernard Cassen �tait Pr�sident d’Attac. Depuis le trucage des �lections � la direction et votre soit-disant « renouvellement de la direction », Bernard Cassen est toujours Pr�sident.
  
  Attac est typiquement une organisation selon le principe du totalitarisme o� le seul v�ritable programme est le maintien de la direction. Tout le reste n’est que du baratin pour justifier le maintien de cette direction en place.
  
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- arturh 4 août 2009 16:32
  
  « Le peuple, lui, est toujours perdant dans l’affaire !
  On parle, on d�cide pour lui ! »
  ��
  
  Heu... c’est pas ce que vous �tes en train de faire ? Ce n’est pas le sujet m�me de votre r�action ? Parler « pour le peuple ».
  
  Une bonne occasion de rappeler ceci :
  
  Si, � d’autres �poque, « le peuple » a pu avoir une signification politique g�n�rale, depuis la fin du 19�me si�cle, le « peuple » n’est plus qu’une chose, ne sert plus qu’� une chose : le « peuple » n’est plus qu’un mot qui ne sert que dans le vocabulaire du Totalitarisme, qu’il soit de droite ou de gauche. « Un Peuple, un Empire, un Chef »... « ennemi du peuple »... « peuple juif »... « petit p�re des peuples »... etc, etc...
  
  Ce vocabulaire, cet emploi du mot « peuple » qui ne vise qu’une chose, nier l’individu, est le fondement m�me du Totalitarisme communiste ou fachiste du 20�me si�cle.
  
  Dans ce vocabulaire, le « peuple » a une fonction : pour prouver qu’il existe, il n’y a qu’un seul moyen. Et c’est un moyen de terreur : montrer du doigt ceux qui n’en font pas partie.
  
  Suivant les versions du Totalitarisme, on sait aujourd’hui comment ils d�coupent des « tranches sociales » dans la soci�t�, avec le but avou� de les exterminer ou les faire dispara�tre d’une mani�re ou d’une autre pour faire sortir un « peuple » « pur ». Evidemment, cette « purification » n’a jamais de fin, puisque le principe du Totalitarisme communiste ou fachiste est de se maintenir au pouvoir parce qu’il reste toujours des « ennemis du peuple » et que leur t�che « historique » n’est donc jamais termin�e.
  
  Ce « travail » d’extermination �tant, bien entendu, le fondement m�me du r�le historique que se donnent les dirigeants autoproclam�s du « peuple ».
  
  C’est �galement une occasion de rappeler ce principe fondamental de l’Humanisme, et donc de la D�mocratie : il n’y a que des individus. Le « peuple », dans la r�alit� politique de la D�mocratie, �a n’existe pas, parce que la D�mocratie ne peut tenir compte que de l’individu, qui est le seul � pouvoir �tre la source du pouvoir politique.
  
  Le « peuple » est le sujet de l’Histoire pour le Totalitarisme.
  
  L’individu, la femme, l’homme, est le sujet de l’Histoire de la D�mocratie.
  
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- arturh 4 août 2009 18:17
  
  « On ne parle pas de fachisme depuis bien longtemps », dans un article ou dans les commentaires, on se g�ne pas pour comparer Sarkozy � Mussolini !
  
  « Lourd » ? C’est tout ce que vous avez trouv� ? L�ger au contraire. Th�oriser ? Non, c’est tr�s pragmatique.
  
  « Citoyen » un terme « bien pensant » ? C’est s�r qu’on ne risque pas entendre parler de « citoyens » par les autorit�s chinoises, cubaines ou cor�ennes. Eux, ils savent « bien penser ». « Peuple » chinois, cor�en, cubain...
  
  Il est vrai qu’un discours de Castro qui n’utiliserait que le mot « citoyen » et jamais « peuple », �a tiendrait pas la route cinq minutes, chez un type qui a donn� l’habitude de discours qui duraient des heures.
  
  Tenez, essayez vous-m�me : « Le peuple cubain soutient Fidel Castro ». Aucun probl�me ! Forc�ment ! Si quelqu’un ne soutient pas Castro, c’est qu’il ne fait pas partie « du peuple ». CQFD.
  
  Par contre, « le citoyen cubain soutient Fidel Castro », �a passe encore ciq minutes, le temps qu’on se rende compte qu’on a quand m�me int�r�t � bien le choisir, le citoyen en question.
  
  Et « la grande majorit� des citoyens cubains soutiennent Fidel Castro », essayez de d�velopper �a cinq minutes, et vous avez �crit un sketch de Coluche !!!
  
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- Jean-paul 9 août 2009 04:10
  
  Le peuple soutient Fidel Castro (journal Granma )
  En pratique si le citoyen ne soutient pas Fidel Castro il est considere comme anti social ainsi que sa famille .
  
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Montagnais 4 août 2009 13:06

Vous �crivez : "La comparaison montre aussi que le personnage autoritaire n’est pas un dictateur � l’image de l’Italie de Mussolini"..

Encore heureux ! Merci..

Au del� de l’amusant effet de distorsion s�mantique, comparer Z�bulon � Mussolini, c’est comparer Bourvil � Manstein, l’eau de vaisselle � l’eau de Vichy, Johnny � Pavarotti, BHV � Proust..

Quand aux notions de Gauche-Droite, elle ne permettent plus aujourd’hui que d’animer la rubrique Politique de la Gazette de Clochemerle.

Int�ressant � lire cependant.

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lerma 4 août 2009 13:23

Rien qu’en lisant votre CV on comprend que dans votre vie,vous n’avez pas beaucoup travaill� en dehors de votre petite entreprise qui d’ailleurs manque beaucoup de transparence.

Votre article du TSS,les fran�ais n’en veulent plus

Par compte,il vous demande de bien vouloir nous expliquer votre financement, dans toutes vos associations dont vous semblez g�r�

Percevez vous une r�mun�ration ,une indemnisation,des frais que vous vous faites rembours� ????????????

Expliquez nous,car apr�s le bilan de JULIEN DRAY et son enrichissement ,il est normal de demander de la transparence

Dans l’attente de vous lire ici

http://www.tvargentine.com/

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- kotodeuxmikoto 4 août 2009 13:49
  
  comique et nostalgique de la stasie(en meme temps) !!!
  d�cidement lerma est revenu en forme !
  
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- Christian Delarue 4 août 2009 16:49
  
  Arturh,
  
  Le Mrap est un des membres cofondateur d’ ATTAC. Je ne vois pas en quoi il y a du « c�sarisme d�mocratique » dans cela. Les « trucages » datent du printemps 2006. Le MRAP ne participe au CA d’ATTAC que depuis d�cembre 2006. Depuis juin 2006, il y a eu clarification et renouvellement de l’�quipe dirigeante d’ ATTAC France qui depuis se red�ploie et participe aux r�seaux europ�ens d’ATTAC ainsi qu’aux forum altermondialistes. L’altermondialisme a vocation comme la gauche politique et le syndicalisme a se porter � la hauteur des enjeux. Mais c’est difficile.
  
  A lerma,
  
  Je ne per�ois aucun revenu pour mes fonctions associatives. Je suis par ailleurs travailleur salari�. Je milite b�n�volement de 20 � 35 heures par semaine en plus de mon travail. Certain(e)s font bcp plus tjrs aussi b�n�volement. Le monde associatif enrichie le pays gr�ce � ses retrait�s. Voil� une production b�n�vole de « valeur d’usage » qui n’est pasz dans le PIB ! Au total, � quoi set la calomnie de quelqu’un que vous ne connaissez pas ? Quelle petite entreprise parlez-vous ? Quel manque de transparence ? TSS ? Vous �voquez Julien Dray mais je ne suis pas �lu politique. Par ailleurs, tous les �lus politique ne per�oivent pas de super salaires. Mais certains gagnent bcp trop notemment du fait du cumul des mandats.
  
  Votre propos est abusif. .
  
  CD
  
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- arturh 4 août 2009 18:20
  
  � .... Depuis juin 2006, il y a eu clarification et renouvellement de l’�quipe dirigeante d’ ATTAC France ... �
  ��
  
  Faux, faux et archi-faux. Avant 2006, Bernard Cassen �tait Pr�sident d’Attac. Depuis le trucage des �lections � la direction et votre soit-disant � renouvellement de la direction �, Bernard Cassen est toujours Pr�sident.
  
  Attac est typiquement une organisation selon le principe du totalitarisme o� le seul v�ritable programme est le maintien de la direction. Tout le reste n’est que du baratin pour justifier le maintien de cette direction en place.
  
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- arturh 4 août 2009 18:23
  
  Bienvenue sur Agoravox, un des rares endroits o� on prend encore Attac au s�rieux.
  
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Cug 4 août 2009 13:27

Sarko, le pr�sident bling bling amis des riches et des people.
Le pr�sident de droite lib�rale coll� aux basque de grands banquiers, financiers et industriels qui promettait m�me de d�velopper le cr�dit hypoth�caire (subprime) pour que les pauvres fran�ais acc�dent aussi � la propri�t� en 2007, c’est dire son talent !
Ce type hormis une capacit� politique sauce, Pasqua, Chirac, Balladur, Balkany et compagnie ,n’a rien � proposer si ce n’est du Reagan, Blair, Tatcher ...
Bref un type largu� et en retard de 20 ans .... qui ne propose somme toute que la politique lib�rale qui �choue si bien chez nos voisins anglo-saxons.

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- Mycroft 12 octobre 2012 14:02
  
  Vous savez, l’�cole apprend des choses plus utiles que l’orthographe. R�fl�chir en fait partie.
  
  L’orthographe est juste la ma�trise d’un langage compl�tement mal fichu, mal pens�, cr�e par des litt�raires d�pourvus de la plus petite once de capacit� r�flexive, langage bien vite abandonn� par toute personne qui essais de mod�liser des pens�e un peu complexes et profonde (qui eux, utilisent des langages bien plus propres, a forte base math�matique, non ambigus et aux r�gles strictement logiques et non bas� sur des listes d’exceptions).
  
  Savoir �crire sans faute ne fait pas de vous quelqu’un d’utile, alors qu’un chercheur en science peu sans soucis publier massivement m�me avec des10 fautes toutes les 20 lignes. L’orthographe n’est que de la forme, cette derni�re n’importe que pour v�hiculer le fond, et l’orthographe est tr�s peu porteuse de fond. Donc l’orthographe est un gadget jolie mais � l’utilit� contestable.
  
  Mais il est vrai que les anciens, bien peu capable de comprendre les trucs scientifiques modernes, d�cal�s au niveau de l’informatique, pour masquer leur incapacit� � comprendre la technologie ou la science, se r�fugient dans ce qui est un des dernier domaines pour lequel ils ne sont pas mauvais. Quel dommage qu’il ne serve t’a rien.
  
  Car ce n’est certainement pas en �tant bon en orthographe qu’on cr�e des richesse pour la soci�t�. Mais bien en cr�ant de nouvelle technologie, en publiant, en trouvant les r�ponses qui ne l’ont pas �t�. Et sachant que les probl�mes les plus simples ont �t� r�gl�s par nos anc�tres, le fait qu’on arrive � r�gler ceux qui restent prouvent que notre niveau n’est pas si faible.
  
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TitIndien 4 août 2009 13:51

Mais qui a dit que la d�mocratie �tait la meilleur solution ?

De plus Reagan � fait tomber le pire des syst�me, le communisme, au moins avec le capitalisme on a le choix entre �tre pauvre ou riche ...

le capitalisme �tant l’exploitation de l’homme par l’homme , le communisme est exactement le contraire !

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- SALOMON2345 4 août 2009 17:18
  
  A TITINDIEN
  
  Vous pensez que les 50 millions (connus) de pauvres aux USA on choisi de ne pas �tre riches et que - par go�t - ils ont choisi de rester des prol�taires... comme au temps de Chaplin ?
  Etes-vous pour l’�galit� dans la p�nurie ou l’in�galit� dans la richesse ?
  Salutations
  
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easy 4 août 2009 14:05

Pour tous ceux et celles qui focalisent sur notre Pr�sident, il se produit automatiquement des jeux de projection et de transfert en eux.

La premi�re particularit� de N Sarkozy est d’aimer �tre vu et utilis�.
Il se montre et s’offre, bien plus que n’importe quel pr�d�cesseur (Mais n’oublie pas de se gratifier pour la peine bien entendu)
Alors, le plus automatiquement du monde, il fait l’objet, plus que tout autre, de projections et de transferts.
Ce n’est pas de lui qu’on parle quand on en parle, mais de nous qui avons �t� captiv� par le personnage au point qu’il hante nos jours et nos nuits.

Il y a donc d�sormais, une masse significative de gens qui ne peuvent plus s’en passer. Diable ou saint homme, il leur est devenu indispensable.
Cette masse est bien entendu dissonnante puisqu’il y a tant�t projection, tant�t transfert mais ensemble, elle marionnettise le personnage. Du coup, il ne peut pas ressortir de lui une image unique. S’enclenche alors une lutte entre ceux qui veulent le voir en repoussoir et ceux qui veulent le voir en exemple.
Il n’y a pas lutte entre lui et nous mais entre une partie d’entre nous et une autre partie d’entre nous.

Chaque camp s’�tonne que l’autre puisse voir le chef diff�remment pendant que nul ne pense � s’�tonner qu’un personnage aussi marqu� puisse �tre per�u si diff�remment.

Car enfin, ce ne sont pas sp�cialement les milliardaires qui l’id�alisent, c’est p’tet m�me le contraire. Ce ne sont pas les crit�res d’argent qui font le regard des gens sur NS mais leur propre bazar psychologique. C’est leur histoire personnelle, familiale qui invervient dans ces projections et transferts. C’est donc nonobstant les classes sociales ou les niveaux de fortune que se dessinent les deux camps

N Sarkozy est marionnettis� et il l’a voulu, c’est sa part de masochisme. C’est un jeu de tu me tiens je te tiens par la barbichette qui est difficile � d�m�ler mais qui existe. Le lien est tr�s fort, les ficelles sont tr�s fortes entre ce personnage et ceux qui n’en d�collent plus.

Pendant que le Pr�sident abuse de l’image de notre peuple en affirmant qu’il a d�cid� de quelque chose au nom de nous tous, ses attach�s font ce qu’ils veulent de son image par le truchement de dessins, de photos bien choisies, de photos montages, de caricatures, d’analyses d�taill�es, d’�loges, de critiques, etc.

Mohamed VI vient de faire quelque chose d’�tonnant. En quelque sorte, il a interdit qu’on parle de lui. En bien ou en mal, peu lui importe, il ne veut pas �tre marionnettis�. Il travaille dans l’ombre. Tout le contraire de notre lanterne.

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TitIndien 4 août 2009 14:56

Bein disons qu’il y en a qui aiment les marionnettes et en parler, et d’autres qui agissent , �a serait plus constructif d’arr�ter d’attaquer la personne, pour lequel j’ai ma propre id�e mais que je juge pas n�cessaire d’afficher, avec de l’humour encore �a pourait devenir une satire, mais le manque de talent des pundits fait fr�mir !

y aurait il que �a � attaquer ?

allez messieurs, � part critiquer les personnages ou les habitudes des gens qui font tourner la France avec jalousie , ou sont les id�es, le id�es , les id�es ?

Jamais vu autant d’audi noire corbillard ces jours ci, pas jaloux mais comment ils font pour respirer sous le cania du sud de la France en �t� ?

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C�line Ertalif 4 août 2009 15:41

Bonjour,

Je suis d’accord avec l’auteur sur un point essentiel de l’article : le Pr�sident Sarkosy a un style c�sariste. C’est Napol�on IV, et quand on a un peu trop lu Victor Hugo sur Napol�on III, ce n’est pas un compliment. A part H Guaino qui se r�ve peut �tre en Talleyrand des temps modernes, cela ne peut faire plaisir � personne.

Le c�sarisme est d’abord l’aveu d’une r�gression, puisqu’il est impossible d’imaginer dans une soci�t� complexe, o� la position r�galienne de l’Etat est en recul, d’imaginer que la concentration du pouvoir soit un progr�s. Bien entendu, lorsque l’on entend un ministre de la R�publique annoncer, 8 jours apr�s l’ordre donn� par N Sarkosy de se recentrer sur la s�curit� en p�riode pr�-�lectorale, la mise en place de portiques de contr�le dans les lyc�es, on a forc�ment un peu honte. Nous n’avons pas seulement un ministre courtisan, nous avons le spectacle d’une d�mocratie assujettie aux contingences les plus frustes de la l�gitimation par l’�lection, et par-del� la politique est r�duite au pr�sent sans perspective. Ce n’est l� qu’un exemple de ce que nous voyons en permanence.

Je partage aussi la pr�occupation de l’auteur de favoriser l’�mergence de lieux de d�bat et que une crise est aussi une source d’opportunit�. A mes yeux, le c�sarisme de Sarko, pr�sent� par lui-m�me comme un volontarisme, met davantage en �vidence les limites du pouvoir politique de l’Etat.

La derni�re phrase de l’article nous invite � « exiger ensuite la d�mocratie v�ritable ». Il me semble qu’il y a en premier lieu un probl�me d’identification de la r�alit� de nos organes politiques institutionnels qui n’exercent peut �tre plus tout � fait le r�le central de mise en coh�rence sociale qui �tait le leur il y a 50 ans. La d�mocratie n’a plus de lieu de d�cision simple. C’est ce que prouve par exemple tous les jours le travail fait ici et l� dans le cadre des agenda 21 (quand ils ne r�duisent pas au d�corum bien entendu) : il y a une mutitude de s�quences de pouvoirs pour organiser dans notre soci�t�, les professionnels y jouent un r�le au minimum compl�mentaire des �lus du suffrage universel, et il faut aussi faire participer tous les partenaires usagers y compris si l’on veut r�former en profondeur, tant les d�crets ne suffisent plus.

O� est la d�mocratie v�ritable ? D’abord, la demander sur le ton de l’exigence est un acte de foi. On peut y adh�rer, mais une condition quasiment ontologique qui singularise la d�mocratie est d’admettre que ce n’est pas une obligation. Il faut bien enregistrer cette particularit�. Ensuite, il faut certainement faire l’effort de recadrer un peu le sch�ma de r�alit� pour que la d�mocratie prenne plus de v�rit�, et cela commence par relativiser un peu le r�le du suffrage universel dans la fabrication politique d�mocratique. Je pense qu’aujourd’hui encore, peu de gens sont pr�ts � ce r�alisme indispensable en rupture avec ce que Daniel Innerarity (1) d�nonce dans la posture h�ro�que et d�sesp�rement suran�e des politiques, dont le c�sariste Nicolas Sarkosy est une caricature.

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- C�line Ertalif 4 août 2009 15:47
  
  Oups, j’ai valid� avant de corriger... et j’ai oubli� la note :
  
  (1) Daniel Innerarity, Le futur et ses ennemis, �ditions Climats, 2008.
  
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- SALOMON2345 4 août 2009 17:40
  
  Que de fines nuances exprim�es ici dans votre message et notamment merci pour insister sur la faiblesse du d�cret, avanc� comme seul symbole de l’acte de d�mocratie !
  Vulgairement parlant, les esprits un peu paresseux disent marron pour �voquer la terre de sienne, l’ocre rouge, la terre d’ombre, etc, de m�me que pour eux, spaghetti, coquillettes, tagliatelles, ne sont que des nouilles !
  Plus s�rieusement, quittant l’art et la gastronomie, il en est de m�me pour les id�es et aujourd’hui, � force de vouloir simplifier ce qui est complexe et riche de nuances, on arrive � parler « popu », genre « br�ves de comptoir » ; citant Victor Hugo, celui disait aimer le Peuple mais redoutait...la foule... !
  Salutations
  
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- arturh 4 août 2009 16:38
  
  J’ad��re les commentaires laudateurs faits � l’article. Elles d�montrent que leurs auteurs auraient bien m�rit� Fidel Castro, ou Ceaucescu, ou Kim Jong Il, ou Ahmadinedjad, ou.....
  
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- Jean-paul 9 août 2009 04:24
  
  @ popu
  Par vos insultes ,vous vous rabaissez .
  Sarkozy repassera en 2012 .Vous avez qui a proposer comme autre candidat ???????
  
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- Christian Delarue 9 août 2009 12:11
  
  R�ponse pertinente de L�on je crois.
  
  Alain Duhamel. et M�diapart ont �chang� sur le point de savoir de quel Napol�on - Bonaparte, premier consul, ou Napol�on III.- se rapprochait Nicolas Sarkozy. L’int�r�t me parait limit�. Il focalise sur des personnalit�s et au-del� sur un mode d’exercice du pouvoir mais pas sur ce qui fait syst�me.
  
  Le chroniqueur politique a quand m�me �crit un ouvrage fort �pais, La Marche consulaire, que l’on trouve dans les grande surface qui, sauf le respect du � ce talentueux journaliste, noie sous la densit� du propos la sp�cificit� de la configuration que je nomme c�sarisme d�mocratique avec ses deux versants d�mocratie et autoritarisme.
  
  Par contre mon article ne met pas suffisamment en exergue le fait que le mouvement social du printemps 2009 s’est affront� durement � la volont� combiner « pr�fectoralisation » et marchandisation forcen�e dans les Universit�s et les H�pitaux publics. Ce que Philippe Corcuff a pertinemment nommer "bureaucratie de march�" et que j’ai �voqu� en termes de r�sitance sous le titre : Bunk�risation du service public, un concept de r�sistance � l’imp�rialisme des lib�raux.
  
  Christian D.
  
  http://www.betapolitique.fr/Bunkerisation-du-service-public-un-29660.html
  
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easy 4 août 2009 16:46

Quel besoin avons-nous de comparer constamment notre lanterne � un autre de nos chefs ?
Est-ce que nous manquons � ce point d’arguments qu’il nous faut aller en voler dans les �puisettes des autres ?
On dit facilement Napol�on ou C�sar. Mais quel Napol�on, quel C�sar ? Que savons-nous mieux de ces anciens voire tr�s anciens que nous ne savons pas de notre contemporain ?

Nous connaissons Jules C�sar et Napol�on 1er, leur fa�on de gouverner si bien que �a ?
Non sans blague !

Pour les uns NS tiendrait de NI, pour d’autres de NIII, mazette, quel jeu de jambe ! C’est � se demander ce que les Fran�ais connaissent de ces deux Napol�on
Quoi ? C’est Hugo qui doit nous expliquer si NS est plut�t NI ou NIII ?
Bin oui, voil� exactement ce sur quoi je suis tomb� un jour sur le Net. On demandait � « Victor Hugo » de trancher la question.

De l’empereur NIII nous semblons n’en savoir que ce que V Hugo aura bien voulu nous en dire.
Bin voyons ce que notre grand �crivain disait de simples �diles municipaux qu’il n’avait jamais rencontr�s (1832 Guerre aux d�molisseurs)

Ainsi, pour jeter bas cette tour de Louis d’Outremer, presque contemporaine des tours romaines de l’ancienne Bibrax, pour faire ce que n’avaient fait ni b�liers, ni balistes, ni scorpions, ni catapultes, ni haches, ni dolabres, ni engins, ni bombardes, ni serpentines, ni fauconneaux, ni couleuvrines, ni les boulets de fer des forges de Creil, ni les pierres � bombardes des carri�res de P�ronne, ni le canon, ni le tonnerre, ni la temp�te, ni la bataille, ni le feu des hommes, ni le feu du ciel, il a suffi au dix-neuvi�me si�cle, merveilleux progr�s ! d’une plume d’oie, promen�e � peu-pr�s au hasard sur une feuille de papier par quelques infiniment petits ! m�chante plume d’un conseil municipal du vingti�me ordre ! plume qui formule boiteusement les fetfas imb�cilles d’un divan de paysans ! Plume imperceptible du s�nat de Lilliput ! plume qui fait des fautes de fran�ais ! plume qui ne sait par l’orthographe ! plume qui, � coup s�r, a trac� plus de croix que de signatures au bas de l’inepte arr�t� !

Et la tour a �t� d�molie ! et cela s’est fait ! et la ville a pay� pour cela ! on lui a vol� sa couronne , et elle a pay� le voleur !

Whaiiii ! Comment il les traite ! Comment il abuse de mots et d’insultes !
Pourquoi reprocher � des �diles leur inculture ? Apr�s tout si dans un village il n’y a que des illettr�s, il faut bien piocher dedans pour en faire des �diles non ?
Et puis qu’en sait-il Hugo que ces �diles sont illettr�s, qu’ils ne signent que d’une croix ?
Que d’accusations gratuites !

Hugo peut tr�s bien avoir eu raison sur le fond en ce qui concerne la destruction du patrimoine si elle est faite pour des raisons trop « petites » ou sans consid�ration mais je ne trouve pas regrettable que Haussmann ait ras� des milliers de vieilleries.

En fait, on aurait peut-�tre mieux fait de toujours construire le neuf autour du vieux en cercles concentriques. On aurait alors le Paris de 1100 intact mais la future Notre Dame devra �tre �difi�e vers l’actuel stade de France pour ne rien d�molir et la Sorbonne serait aux environs de Meaux.
Non vraiment je suis tr�s content que Hugo ait sensibilis� les gens sur la question du patrimoine, mais je d�sapprouve le m�pris dont il fait preuve envers les incultes. Alors qu’il a fait son beurre sur des personnages mis�rables, il ne leur aurait confi� aucune responsabilit�. Lui il peut les manipuler, pas l’inverse

Percevoir NIII au travers des textes � l’acide de Hugo-la-haute-autorit�-morale, en d�duire le portait d’un NIV et le plaquer sur notre NS, c’est se tromper et tromper.
Critiquons notre chef pour ce qu’il est, pas pour ce que nous cherchons qu’il soit (par projection ou par transfert)

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COLRE 4 août 2009 16:48

Ch. Delarue,

Je d�couvre par hasard votre article car votre CV ne me donnait pas envie de vous lire, et puis… J’ai trouv� votre papier parfaitement remarquable.
Assez �tonn�e de tant de talent subtil, entre une d�termination �nergique et une franche tol�rance, je suis all�e regarder vos pr�c�dents articles et interventions, et je n’ai pas �t� d��ue. Voici une intelligence aigu� des questions que l’on se pose ici et ailleurs et j’admire vos r�ponses.

J’y reviendrai. Comme quoi, il faut se m�fier des pr�jug�s… et de votre appartenance au MRAP (smiley clin d’oeil) !

Je conseille � tous les lecteurs de faire comme moi : de ne pas s’arr�ter au CV (qu’il attire ou qu’il repousse), et de vous lire attentivement.

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Bl� 4 août 2009 17:11

Depuis quand la bourgeoisie adh�re t-elle a un parti de droite ou de gauche ?
La bourgeoisie ne connait pas de parti, elle ne connait que les institutions qui peut la maintenir au pouvoir.
Sarko est l’homme utile pour aller plus loin dans un r�gime tr�s dure mais que l’on qualifiera de d�mocratique puisque que les femmes et les hommes qui produisent les richesses ont le droit de voter pour choisir « leur Ma�tre ».
Le vent du n�olib�ralisme qui a souffl� tr�s fort a port� Sarko au pourvoir parce qu’il a menti au plus grand nombre, seuls les initi�s � ce jour ne peuvent se plaindre de sa politique. Les riches sont plus riches, les pauvres plus pauvres, n’�tait-ce pas le but de son �lection ?
Les �lecteurs de classes modestes voulaient du changement, voulaient vider ces fain�ants de fonctionnaires, vider les gens qui se l�vent tard, vider les gens qui vivent sur les largesses des aides sociales cela a �t� d’autant plus facile que les m�dia ont tous chant� (� part quelques uns mais tr�s peu) la m�me chanson. Ce fameux mod�le fran�ais tant d�cri� qui aujourd’hui (soit disant) amorti les effets de la crise.
A pr�sent tous se rendent que la lutte que m�ne Sarko ce n’est pas contre la crise (elle lui sert) mais contre la plus grande majorit� de la population (classes moyennes et modestes).
Les riches qui sont au P.S (qui occupent le terrain) b�n�ficient des m�mes avantages que les riches qui sont � l’U M P.

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- Christian Delarue 6 août 2009 11:41
  
  Bl�,
  
  En temps de crise, la bourgeoisie via le MEDEF et sa pr�sidente d�fend le candidat qui est le plus proche de ses int�r�ts g�n�raux .
  
  Nicolas Sarkozy, notre C�sar, cache mal la bourgeoisie sous le peuple-nation.
  
  C’est ce qui le distingue du centrisme politique qui cache les concessions faites aux grands poss�dants.
  
  La d�mocratie repr�sentative suppose qu’une majorit� de citoyens, plus ou moins h�t�roclite, soutient le candidat �lu ou qui souhaite l’�tre. Disposer d’un filtre de classement permet de voir qui sont les gagnants et les perdants. Cette cat�gorisation n’est pas individualiste, celle qui �voque la lutte des places pour la prime de fin de mois. Non pas qu’il faille n�gliger cette derni�re mais plut�t que la lutte des places est un pan de la lutte des classes. La classe dominant souhaite favoriser la lutte des places pour accroitre la division du peuple-classe et pour masquer son propre pouvoir de domination et surtout d’exploitation. Puisque c’est elle surtout qui empoche le fruit du travail r�alis� par les producteurs.
  
  Notre C�sar, �lu grace aux grands appareils d’influence id�ologique, use des cat�gories englobantes, Entreprise, Nation, Famille pour favoriser la composante d�j� bien positionn�e, le capital face au travail, les hommes par rapport aux femmes, la bourgoisie par rapport au peuple-classe, les nationaux par rapport aux migrants. Une cat�gorie le travail comprise comme capacit� lui permet de faire travailler plus ceux qui travaille d�j� et de laisser au ch�mage ceux qui travaille pas ou moins. Il s’�loigne ainsi du principe qui veut que nul ne doit �tre exclus de participation � la production sociale de l’existence (sauf handicape) ce qui ne signifie pas travail intensif et travail plus de 30 heures par semaine. Car qui travail intens�ment et 45 heures par semaine prend n�cessairement le travail d’un autre qui n’en a pas tout comme celui qui gagne 7, 8 ou 10 fois le SMIC prend l’argent � celui qui n’en a pas. La libert� sans l’�galit� et la fraternit� s’appelle domination organis�e. Les propri�taire du capital en sont les organisateurs et les profiteurs. Ce sont eux qui s’enrichissent � partir du travail des travailleurs producteurs tant du priv� que du public.
  
  * Le peuple-classe comme cat�gorie sociopolitique est utile pour situer un discours politicien.
  
  Le peuple-classe diff�re du peuple-nation car en-bas des r�sidents �trangers extra-communautaires y sont introduits alors que la bourgeoisie nationale y est exclus. Plus le candidat politique est � gauche et plus son discours va se caler sur le peuple classe, plus le candidat politique est de droite et plus son discours ou ses pr�suppos�s va concerner une fraction du peuple-nation. Les candidats que l’on pourrait ici nommer centristes tentent des positionnements atypiques car grosso modo ils demandent des efforts � tous, � « ceux d’en-haut » et � « ceux d’en-bas ». Reste � savoir qui paie vraiement. Dans le syst�me actuel, le pouvoir de r�cup�ration des avantages perdus est nettement du c�t� de la bourgeoisie et des couches sup�rieures juste en-dessous (cadres sup�rieurs)
  
  En politique, soit on accepte l’�tat des rapports sociaux soit on cherche � les changer. On les change en vu de r�duire les in�galit�s sociales ou au contraire pour les accro�tre. R�duire les in�galit�s politiques ne passe pas que par des r�formes sur la fiscalit�. Il s’agit aussi de prendre des mesures qui renforcent le service public et qui limitent le march�.En effet, on sait aujourd’hui que les services publics et la s�curit� sociale sont des appuis de redistribution des richesses vers le bas et des appuis anti-crise sociale. Il y a aussi les discours plus sp�cifiques adress�s qui concernent les cat�gories les plus fragilis�es : les jeunes, les femmes, les personnes racis�es subissant la discrimination raciste.
  
  * La d�mocratie repr�sentative suppose qu’une majorit� de citoyens,soutient le candidat �lu. Il en d�coule un discours particulier.
  
  1 - Tous les candidats aux �lections, doivent adresser un message � des �lecteurs situ�s et non � des citoyens abstraits. M�me quand il fait r�f�rence � des valeurs universelles il va chercher � montrer qu’une majorit� d’�lecteurs a int�r�t � les soutenir. La comp�tition politique �tant rude, il est possible - et cela se fait - de s’adresser un jour � tel cat�gorie de population et un autre jour s’adresser diff�remment aux autres cat�gorie suivant la composition sociale pr�sum�e. La diff�rence ne pourra �tre au mieux que de style mais parfois le candidat joue sur les contradictions possibles du programme politique de son parti quand il en tient compte.
  
  2 - Les meilleurs candidats ont tous un discours d’int�r�t g�n�ral qui semble s’adresser � tous et toutes En fait il s’adresse bien souvent � une tr�s large fraction de la population, mais pas � tous. Quand un candidat s’adresse � tous il faut chercher � savoir qui est exclus du discours. Souvent il y a ceux et celles qui ne votent pas, qui n’ont pas le droit de vote . Ce qui signifie qu’il s’agit d’un cercle qui est au mieux celui du peuple-nation. Dire, « au mieux » n’est pas exact, car ce cercle est n�cessairement plus �troit . Il y a toujours des couches sociales qui en quelques sorte font les frais des politiques pr�conis�es. Ces couches diff�rent selon les politiques pr�conis�es. Par exemple, la question climatique concerne l’ensemble des membres d’une population sur un territoire, ceux qui votent et ceux qui ne votent pas. Mais selon la solution pr�conis�e tous ne souffriront pas pareillement.
  
  3 - La diff�rence entre la gauche et la droite porte sur les sort r�serv�, m�me dans un discours d’int�r�t g�n�ral, � ceux d’en-haut (la bourgeoisie et le management sup�rieur), aux ind�pendants (artisans, commer�ants et paysants) aux salari�s avec des distinctions variables puisque le salariat est tr�s nombreux soit le prisme sera priv�-public en recoupant �ventuellement avec une id�e de stratification sociale puisque le fonctionnaire de base (C, B, A) n’est pas le haut-fonctionnaire qui pantouffle
  
  Christian DELARUE
  
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Christian Delarue 4 août 2009 17:20

Que voil� un message positif vivifiant ! Gros merci COLRE. Je vais chercher � vous lire. Pour les strokes n�gatifs, je crois qu’ils vont plus � la fonction qu’� la personne. Ce n’est pas fait pour me nuire m�me si internet garde tout.... Donc je ne censure pas. Christian

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Christian Delarue 4 août 2009 18:02

Le c�sarisme d�mocratique montre terme � terme un m�lange contradictoire d’autoritarisme et de d�mocratie. Il fallait situer cela avec plus de pr�cisions au regard de certaines cat�gories l�gu�es par la science politique notamment du c�t� des dictatures. Avec un ouvrage ancien celui des Demichel, je n’ai pas vraiment pris les derniers acquis ! Mais la trame de l’ouvrage m’a inspir�. Il y a un volet, que ne n’ai pas d�velopp� alors que je l’ai pourtant �tudi� ailleurs - la critique de la repr�sentation pour d�boucher sur les formes de gouvernance. Cela aurait permis de montrer que l’inversion de la d�mocratisation si caract�ristique du c�sarisme d�mocratique a un pass�. Et que ce pass� est constitu� par la d�g�n�rescence du citoyen. J’ai pr�f�r� prendre l’angle de l’opposition affaiblie car on trouve des analyses de cela sur le net. J’ai cit� un lien.

A propos du citoyen ce dernier ne se r�sume pas � l’individu qui le droit de voter car il peut voter « en aveugle » faute de d�bat s�rieux . Mais c’est quand m�me la base de la d�mocratie . Et cette base est en r�gression alors qu’il s’agit de l’�tendre . �videmment cela ne tombera pas du ciel. Il importe qu’il y ait un r�veil, un r�veil des individus du peuple-classe, y compris de ceux et celles qui n’ont pas encore le droit de vote. Le peuple-classe ne se r�sume pas � un signe pour le totalitarisme ainsi que le r�sume un contradicteur. Cette notion pr�cise quel citoyen il s’agit de mobiliser par les urnes et dans la rue. La couche sup�rieure du peuple-nation que l’on peut nommer bourgeoisie est elle constamment mobilis�e derri�re son C�sar afin qu’il m�ne une politique � son profit. L’acte de vote est pour elle secondaire. La d�mocratisation comme processus change la donne. C’est un enjeux que porte ATTAC. Il suffit d’aller visiter la rubrique d�mocratie.
Introduction : aller vers une autre d�mocratie, citoyenne et populaire
D’autres contributions sont encore plus pointues.

Christian D.

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- arturh 4 août 2009 19:21
  
  Il suffit de lire l’article cit� � la lumi�re de ce que j’ai �crit plus haut sur le fait que « le peuple » n’est constitutif que d’un discours totalitaire aujourd’hui, que d�construit l’utilisation du mot citoyen.
  
  On voit bien comment l’auteur, g�n�, se sent oblig� de mentionner en passant le citoyen, mais rapidement, parce qu’il s’agit d’un discours d’exclusion qui ne peut �tre bas� sur « le peuple ».
  
  Et il n’est pas besoin d’�tre expert en lecture entre les lignes pour comprendre que ce dont il s’agit dans ce d�velopement sur la « d�mocratie », qui n’est qu’un sous-produit honteux de l’ancien discours sur la Dictature du Prol�tariat, c’est de la probl�matique visant l’interdiction � certaines couches sociales de la population de participer � la vie politique en raison du fait que les individus qui la constituent n’appartiennent pas au « peuple ».
  
  « Il ne s’agit pas de supprimer totalement le march� mais de r�duire sa place et son influence qui place, via la concurrence g�n�ralis�e et la » main invisible « du march�, les forces du profit avant tout et notamment des firmes multinationales au lieu et place d’un espace de d�cision d�mocratique pour le peuple et les citoyens ordinaires. »
  
  « Le peuple et les citoyens ordinaires ». Ah ! Ah ! Il y a donc une diff�rence. ?
  
  L’article est sign�, comme celui d’Agoraox, par :
  Christian DELARUE Membre de la commission nationale « D�mocratie ».
  
  Vous ne le saviez peut-�tre pas, mais Christian DELARUE, tout membre du MRAP qu’il est, est aussi candidat au poste de « s�lectionneur officiel des citoyens ordinaires faisant partie du peuple ».
  
  C’est une fonction qui a d’illustres pr�d�cesseurs.
  
  J’aimerai pas �tre dans la cave quand on va m’interroger pour v�rifier si je suis bien un « citoyen ordinaire », au nom de ce genre de distingo entre « peuple » et citoyen.
  
  Evidemment, on notera aussi que notre « Membre de la commission nationale » D�mocratie « ne peut absolument pas �crire son article en utilisant exclusivement le mot »citoyen« , ou »individu« , parce que �a ficherait tout par terre.
  
  En r�alit�, et on l’aura bien compris, Christian DELARUE et membre d’une commission qui lutte contre la D�mocratie en utilisant de mot et en le salissant � l’occasion.
  
  R�cemment, un intellectuel fran�ais d’une autre trempe mais dans la m�me tendance a enfin crach� le morceau : Oui, pour en finir avec le capitalisme, il faut d’abord en finir avec la D�mocratie. Il s’agit d’Alain Badiou, l’auteur de »De quoi sarkozy est-il le nom« , un confr�re en antisarkozysme pavlovien de Christian DELARUE , donc. A
  
  Mais au moins, Alain Badiou, lui, est coh�rent. Il dit clairement de quoi l’antisarkozysme pavlovien est le nom : la lutte acharn�e contre l’Humanisme, le Si�cle des Lumi�res et leur enfant, la D�mocratie.
  
  Alain Badiou est l’�l�ve du c�l�bre philosophe criminel Althusser qui disait : »Le marisme n’est pas un humanisme.
  
  En se rapprochant de ces th�ses, Christian DELARUE est coh�rent avec Attac, mais il trahit le MRAP, pour lequel IL NE PEUT Y AVOIR AUTRE CHOSE QUE DES INDIVIDUS.
  
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- arturh 4 août 2009 19:40
  
  Si j’�tais vous, je laisserais tomber Spinoza pour vous consacrer � votre sport en chambre...
  
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- Christian Delarue 4 août 2009 19:58
  
  Le MRAP c’est l’amiti� entre les peuples, pas entre les Etats. C’est aussi un mouvement pour donner la citoyennet� aux r�sidents extra communautaires (donc � ce jour hors du peuple-nation). Nombreux sont ceux qui sont au MRAP particuli�rement sensibles aux individus, citoyen ou non, qui subissent un cumul de dominations, d’oppressions, de m�pris 1 celui de classe (classisme), 2 celui de genre (sexisme) et 3 celui du racisme. En somme il y a un point commun fort entre le MRAP et ATTAC, c’est d’agir pour l’�mancipation humaine notamment dans ces trois ordres.
  
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- arturh 5 août 2009 08:02
  
  Le MRAP ne d�fend pas les « peuples » mais les indididus contre cette atteinte au droit de l’HOMME qu’est le racisme et l’anti-s�mitisme.
  
  En tant que tel, le MRAP se doit de d�fendre tout INDIVIDU quelqu’il soit, y compris le plus « riche », le plus « capitaliste », contre toute forme de racisme.
  
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BA 4 août 2009 18:52

La Tribune, mercredi 15 avril 2009, page 3 :

En France, l’Etat a vers� 10,5 milliards d’euros aux banques fran�aises pour les recapitaliser :

- 3 milliards d’euros au Cr�dit Agricole
- 2,55 milliards d’euros � BNP Paribas
- 1,7 milliard d’euros � la Soci�t� G�n�rale
- 1,2 milliard d’euros au Cr�dit Mutuel
- 1,1 milliard d’euros � la Caisse d’Epargne
- 0,95 milliard d’euros � la Banque Populaire.

Vous avez bien lu ? Nos imp�ts ont servi � recapitaliser la BNP de 2,55 milliards d’euros.

Et ce soir, nous apprenons que la BNP va distribuer 1 milliard d’euros � ses traders.

Les contribuables fran�ais donnent 2,55 milliards d’euros � la BNP pour la sauver de la faillite, et ensuite la BNP va distribuer 1 milliard d’euros � ses traders.

Conclusion : si nous �tions encore un grand peuple, nous serions d�j� en train de pendre les traders de la BNP � la lanterne.

Si nous �tions encore un grand peuple, nous serions d�j� en train de guillotiner les dirigeants de la BNP.

Mais, malheureusement, nous sommes devenus un peuple d’esclaves.

http://cordonsbourse.blogs.liberation.fr/cori/2009/08/un-milliard-deuros-provisionn%C3%A9-pour-les-traders-de-bnp-paribas.html

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- arturh 4 août 2009 19:34
  
  Cet argent a �t� pr�t�, mais �videmment, « donn� » �a fait mieux.
  
  Et au fait, « les traders » de la BNP, �a n’existe pas. La BNP, c’est comme le Parti Socialiste, c’est obligatoirement dirig� par un fonctionnaire. Plus pr�cis�ment un Haut Fonctionnaire Enarque.
  
  La seule question qui se pose � la BNP, c’est comme la seule question qui se pose au Parti Socialiste (ou � la Soci�t� G�n�rale, d’ailleurs) : quel est l’�narque qui va remplacer l’�narque � la direction ?
  
  C’est d’ailleurs les haut Fonctionnaires Enarques du Tr�sor Public qui ont pr�t� l’argent (donn� selon vous). Normal. Comme ils attendent leur tour pour prendre la place, vont quand m�me pas laisser couler la boite, non ?
  
  R�fl�chissez avant de dire des conneries.
  
  Les dirigeants de la BNP de simples « traders » ? Non mais il est fou cuila ! C’est un « lib�ral » ou quoi ?
  
  Quoi ? Une grande institution financi�re fran�aise qui ne serait pas dirig�e par un fonctionnaire ? Non mais faut l’enfermer ce BA !
  
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- BA 4 août 2009 21:36
  
  L’Etat fran�ais, et donc les contribuables fran�ais, ont pay� tr�s tr�s cher pour sauver la BNP de la faillite.
  
  � 　En avril 2009, l’Etat fran�ais devient le premier actionnaire de BNP Paribas avec 17 % du capital.　 �
  
  http://fr.wikipedia.org/wiki/BNP_Paribas
  
  Dans ces conditions, il est insupportable que la BNP se pr�pare � distribuer 1 milliard d’euros aux traders de la BNP.
  
  http://cordonsbourse.blogs.liberation.fr/cori/2009/08/un-milliard-deuros-provisionn%C3%A9-pour-les-traders-de-bnp-paribas.html
  
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- arturh 5 août 2009 08:06
  
  Il est surtout insupportable que les fonctionnaires qui profitent de leurs privil�ges pour diriger la BNP, puisque la BNP est OBLIGATOIREMENT dirig� par des fonctionnaires, et pour s’enrichir, alors qu’ils ne prennent strictement aucun risque.
  
  Parce qu’en cas d’�chec, ils ne peuvent pas �tre sanctionn�s, puisqu’ils sont fonctionnaires. Et qu’� ce niveau, un fonctionnaire est toujours « responsable » mais jamais « coupable ». Au pire, ils reviendront travailler dans son minist�re.
  
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- mambo 5 août 2009 16:59
  
  Merci BA de rappeler ces v�rit�s am�res... Nous sommes bien des esclaves, et � mon regret, nous le resterons encore pour 3+5 ans. Ce gouvernement (quel honte de voir des pseudo-intelligents gouverner la France) va continuer � nous.... sans qu’on puisse brancher....
  Ah, j’ai oubli� qu’on est sous opium. Ou bien tout simplement des moutons r�leurs qui se tapent entre eux et qui se tirent � longs couteaux...
  Certes sur AV, j’ai lu pas mal d’articles de qualit� ! A la lecture, nous remarquons un consensus entre les auteurs et les lecteurs. Ils sont souvent souvent pour un changement profond de cette soci�t�. Je regrette tout de m�me ces tiraillements inutiles des uns par rapport aux autres....
  Malheureusement, on reste toujours au niveau th�orique. Le gouvernement dort tranquillement et il a de beaux jours devant lui...
  Il serait vraiment bien utile de mettre cette energie � cr�er un dynamisme de l’acte et d’encourager la mise en oeuvre d’une pratique coh�rente pour refuser avec force et d�termination ce marasme national.
  
  Par exemple, pourquoi pas cr�er un Collectif pour former une Assembl�e Constitutive (CAC) ayant pour objectif une destitution des 40 godillots (Ceux qui tiennent tout d’abord le pouvoir, CAC40 du pouvoir). En mettant en oeuvre r�ellement une id�e, croyez moi le gouvernement se r�veillera de son long sommeil..
  
  A plus
  
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mambo 4 août 2009 19:23

@l’auteur !
Merci pour cet article. On a encore 3 ans � attendre....� moins

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- arturh 4 août 2009 19:38
  
  Avec ce niveau d’opposition, rajoutez cinq. Et encore, heureusement qu’il a tenu sa promesse de limiter la pr�sidence fran�aise � deux mandats.
  
  Parce que quand on voit o� en est l’opposition � Sarkozy aujourd’hui avec cet article et ses r�actions, occup� � creuser le fond de la piscine, dans 3 ans + 5 ans + ans, elle sera en Chine !
  
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- arturh 5 août 2009 09:43
  
  Et bien moi, j’en suis malade de la gauche.
  
  Quand je vois o� elle en est, j’ai honte. Quand je lis un article comme �a et la veulerie de la majorit� de ses r�actions (bon d’accord, on est sur Agoravox, qui est rapidement devenu un temple de la veulerie pleurnichade qui ne s’est pas remis de la chute du Mur de Berlin), mais quand m�me, j’ai honte de ce que la gauche est devenue.
  
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Christian Delarue 4 août 2009 20:13

Depuis 2006, ATTAC s’est dot� d’une co-pr�sidence avec Aur�lie TROUVE et Jean-Marie HARRIBEY.

Bernard CASSEN n’a pas �t� r��lu. Il n’est donc pas membre du Conseil d’Administration et donc pas du bureau ex�cutif. Il est toujours membre d’ ATTAC France notamment de sa commission internationale. Et c’est tr�s bien.

Ceux qui ont le plus mal v�cu cette p�riode ont quitt� ATTAC en 2006 et 2007. Entretenir la haine ne sert � rien. A ce propos qui �tes vous pour un tel harc�lement sur des plats si refoidis ?

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- arturh 5 août 2009 07:53
  
  Admirez le d�ni de la r�alit� de notre « sp�cialiste de la »d�mocratie« . Admirez l’innocent »Bernard Cassen... est toujours membre d’ ATTAC France notamment de sa commission internationale. Et c’est tr�s bien."
  
  Incapable d’�crire la v�rit� noir sur blanc : Bernard Cassen est toujours Pr�sident d’Attac aujourd’hui.
  
  Cette organisation ne se rel�vera pas de la supercherie de 2006. On voit ici, avec cette incapacit� � assumer la simple v�rit� que Bernard Cassen est bien toujours Pr�sident d’Attac, pourquoi.
  
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- arturh 5 août 2009 07:56
  
  Et au passage, admirez aussi le « Ceux qui ont le plus mal v�cu cette p�riode ont quitt� ATTAC en 2006 et 2007. »
  
  Ben tiens, mani�re de dire que ceux qui ont laiss� Bernard Cassen � la Pr�sidence d’Attac ont « bien v�cu cette p�riode ».
  
  Attac est bien une organisation stalinienne ou, quand on d�couvre le trucage des �lections, ce sont les �lecteurs qui sont vir�s et le Pr�sident reste en place !
  
  Et ce d�ni vient d’un type qui vient acuser � mi-mot Sarkozy d’�tre contre la D�mocratie.
  
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- Arculfe 5 août 2009 10:11
  
  Arturh,
  
  Excellente analyse des all�gations de l’auteur.
  
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Rough 4 août 2009 21:22

@l’auteur...vous vous �tes gour� votre nom ce doit christophe delarue....et l’autre c’est jean-marie harribo....
article � chier...vous avez un boulot et ensuite vous faites encore jusqu’� 35 heures pour attaque...c’est sur vous devez envier des mecs qui ne font que 60 heures et empochent un sursalaire alors que vous vous devez vous contenter d’un soussalaire....
J’aime bien vos concepts aussi...le peuple-classe...Heuh ! Par rapport � la bourgeoisie classieuse ou ou prol�tariat d�class� ?
La gauche mandarinale c’est celle qui se nourrit de nids d’hirondelle en opposition id�ologique avec la gauche caviar .. ;C’est bien �a ?
J’admire votre remarquable sens des r�alit�s avec ces prolos � 3000 euros par mois alors que le m�diane des salires doit �tes � 1500 euros en France...
Ce qui monte monsieur c’est surtout l’insignifiance, pour ne pas dire le vide intersid�ral, de votree pens�e....Magnifique exemple d’abrutissement m�diatique m�me si le m�dia en question est AV....

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Rough 4 août 2009 21:24

au temps pour moi....son nom c’est jean-luc delarue bien sur...

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C�line Ertalif 4 août 2009 22:26

Je suis all�e voir : Introduction : aller vers une autre d�mocratie, citoyenne et populaire . Cela ne me fera pas adh�rer � ATTAC, c’est s�r ! je me sens bien plus en accord avec l’article ci-dessus qu’avec celui �crit dans le cadre militant d’ATTAC.

Le peuple-classe et le peuple-nation, dr�le de vocabulaire, cela n’a jamais beaucoup exist� en-dehors de la propagande. A mon humble avis, �tre d�mocrate ce n’est rien de tout cela : c’est favoriser l’autonomie des individus et des groupes et recourir � l’h�t�ronomie (ou pouvoir par autorit� lointaine) quand une protection par d�l�gation est n�cessaire uniquement, c’est faire acc�der le plus grand nombre � � la responsabilit� dans notre avenir collectif et pour les g�n�rations futures. Il y a �videmment, � mon sens, une continuit� indissociable entre d�mocratie et f�d�ralisme : on peut dire �a autrement, penser global agir local, cela revient � peu pr�s au m�me.

Surtout, �tre d�mocrate c’est renoncer au r�ve perdu de l’unanimisme : � la nation, au peuple, � la classe r�volutionnaire et missionnaire. La d�mocratie a ceci de commun avec la la�cit� : le r�alisme impose d’admettre la diversit� et de renoncer � l’homog�n�it� religieuse, f�t-ce dans le cadre d’une religion sociale. Il faut construire, l’avenir est toujours urgent. Je crois qu’il vaut mieux lire Illich que les �pigones de Bourdieu pour se saisir des questions du XXI�me si�cle.

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- arturh 5 août 2009 09:36
  
  « Le peuple-classe et le peuple-nation, dr�le de vocabulaire, cela n’a jamais beaucoup exist� en-dehors de la propagande. »
  
  Et quelle propagande ! Il faut voir d’o� elle vient !
  
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- Christian Delarue 5 août 2009 10:47
  
  C�line,
  
  Il y a des champs de d�mocratie (dans l’entreprise, dans la sph�re politique pour des �lus, dans la planification pour choisir des projet de dev durable) . Il y a pour conqu�rir ces champs des processus de d�mocratisation. Aujourd’hui on est en r�gression puisqu’on ne soumet plus les questions essentielles aux �lecteurs. A la place on a des cercles de gouvernances avec des experts, des syndicaliste, des patrons, des religieux qui d�cident bien moin des citoyens.
  
  La reconqu�te d�mocratique vise � voter mieux et bcp plus souvent. Faire voter aussi les r�sidents �trangers extracommunautaires.
  
  Il faut aussi d�velopper massivement les services publics car le service public permet la d�cision politique donc la d�mocratie alors que le march� ne connait que le consommateur, celui qui est solvable. Le march� s’adresse au portefeuille mais pas au citoyen qui ne d�cide que dans des choix offerts n�cessairement restreints par le syst�me marchand orient� vers le profit via le filtre de la rentabilit�.
  
  Il faut changer et d�velopper la fiscalit�. Le service public et la fiscalit� sont des vecteurs de la redistribution financi�re vers le bas. Rien d’utopique.
  
  Il ne s’agit pas de r�ver � l’unanimisme mais de d�masquer les fausses entit�s ali�nantes qui surplonbent les individus et qui les emprisonnent. Les individus ne planent pas hors sol, ils sont pris dans des rapports sociaux dont le principal est capital-travail mais aussi propri�taire-locataire, hommes-femmes, plus le racisme.
  
  L’autonomie des jeunes passe par l’emploi et un revenu d�cent. D�fense du bloc social des 3000 euros par mois et moins. Autonomie des groupes ? Que faut-il comprendre ? Communautarisme ? F�d�ralisme ? Pour l’Europe ? Accol�e � celle de l’UE, si peu sociale, si peu d�mocratique, si peu la�que, si peu protectrice du droit des femmes, de la paix ?
  
  Le peuple-classe, une cat�gorie sociopolitique interm�diaire.
  http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article463
  
  CD
  
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- C�line Ertalif 5 août 2009 20:41
  
  Je doute que l’on puisse se mettre d’accord sur bien des plans. Mais au moins, et concr�tement, on peut l’�tre sur plusieurs combats comme celui du droit de vote aux immigr�s notamment. Je me souviens avoir coll� des affiches avec JM Harribey pour la d�fense des droits des travailleurs immigr�s, il y a d�j� bien longtemps. C’�tait � Bordeaux.
  
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Paul Cosquer 4 août 2009 23:34

Il n’a fait que deux ans de mandat et il est d�j� « en panne d’essence » (peut-�tre parce qu’il est siphonn�), je te dis pas comment il va se faire « d�construire » la tronche en 2012...

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- arturh 5 août 2009 09:38
  
  C’est �a, continuez � ce niveau, continuez � �tre incapable de parler d’autre chose que de Sarkozy, et en 2012, pour la premi�re fois dans l’Histoire de la V�me R�publique, on aura un Pr�sident qui sera r��lu au premier tour !
  
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- Jean-paul 9 août 2009 04:32
  
  @ Paul Cosquer
  
  Je te dis pas comment il va se faire deconstruire la tronche en 2012 .
  
  Par Qui ????????????????????????????????????????????????????????
  Bayrou ?
  Veuillez expliquer !!!!!!
  
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Paul Cosquer 4 août 2009 23:36

Delarue, vous avez un lien de parent� avec l’assommant assommeur au saumon ?

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- Christian Delarue 5 août 2009 22:30
  
  Paul,
  Christian DELARUE n’aucun lien de famille (et autres) avec Jean-Luc DELARUE
  
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Le p�ripate 5 août 2009 00:13

Comment conna�tre la valeur d’usage, si ce n’est par la valeur d’�change ?

Je ramasse les copies demain matin.

Bonne nuit.

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- Christian Delarue 5 août 2009 10:45
  
  http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5054
  
  extrait de Arracher la valeur d’usage avec les dents !
  
  II - Quelques courtes mais essentielles distinctions critiques reprises de diverses contributions scientifiques beaucoup plus d�velopp�es de Jean-Marie Harribey. Le dernier de ces textes, auquel nous renvoyons pour qui souhaite approfondir est "Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt"
  
  1 - Le PIB n’est qu’un thermom�tre !
  
  * Le produit int�rieur brut est un indicateur qui additionne toutes les valeurs ajout�es mon�taires dans un pays donn� en une ann�e. Deux gros d�fauts invers�s sont � retenir .
  D�faut 1 (en absence) : les activit�s non �valu�es de fa�on mon�taire n’y sont pas int�gr�es. Cela exclue le travail domestique, le travail b�n�vole ou associatif.
  D�faut 2 (en trop) : les activit�s nuisibles, destructrices et celles polluantes y sont int�gr�es.
  
  * Il est important de retenir n�anmoins que le PIB contient le produit non marchand qui est offert par les administrations publiques et dont le paiement est socialis� gr�ce � l’imp�t. C’est pourquoi le PIB est, malgr� ses d�fauts, un indicateur toujours utilis�. Il est utilis� avec d’autres comme l’IDH - indice de d�veloppement humain - qui associe le PIB par habitant, l’esp�rance de vie et le niveau d’instruction.
  
  2 - Valeur-travail et « valeur travail ».
  
  Le premier sens concerne une th�orie �conomique, celle qui fait du travail la source de la valeur (et non le capital), alors que le second concerne une option philosophico-politique qui pr�te volontiers � l’intensification et � l’allongement de la dur�e du travail salari� alors que le principe anthropologique voudrait lui que "tout �tre humain puisse participer � la production de l’existence sociale" Tous mais sans souci de performance. Sur la productivit� lire note 4.
  
  3 - Les trois sortes de travail productif.
  
  Tout d’abord, le travail productif n’a rien � voir avec la mat�rialit� ou non de son r�sultat. Ensuite, il n’y a pas de travail productif en soi. Le travail productif se d�finit en regard du rapport social en vigueur :
  productif de valeur pour le capital ou bien
  productif de valeur mon�taire non marchande ou bien
  productif de simple valeur d’usage.
  
  Quand un �conomiste parle d’improductivit� c’est d’une improductivit� de valeur pour le capital et non d’une improductivit� de valeur d’usage. Et si l’on veut encore parler des activit�s parasitaires, alors il faut les voir plus du c�t� des pratiques financi�res et m�me des activit�s marchandes , celles men�es sur les interstices rentables des activit�s des administrations publiques fortement productrices de valeur d’usage.
  
  4 - Valeur d’usage, valeur d’�change.
  
  L’amiti� ne se vend pas (en principe) donc elle n’est pas une valeur d’�change sur un march�. Elle ne se vend pas, elle ne s’ach�te pas. Elle s’accepte (ou non) et se partage. Notons que c’est bien sa non valeur d’�change qui lui donne sa pleine valeur. Citons dans ce registre Jean-Marie Harribey qui signale que "Le lait bu par le nourrisson au sein de sa m�re a une valeur d’usage mais n’a pas de valeur d’�change« . De m�me, »la lumi�re du soleil n’a pas de valeur d’�change".
  
  CD
  
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- Le p�ripate 5 août 2009 10:55
  
  Merci de ce rappel. A noter que ce n’�tait pas la question. Si tous comprennent bien la diff�rence qu’il y a entre l’amiti� et une marchandise, je ne crois pas qu’il y ai un march� de l’amiti�. C’est d’ailleurs un proc�d� r�current pour montrer que le march� n’aurait aucun sens de citer l’amiti�, comme ici, ou le plus souvent les produits intellectuels.
  Or si j’ai une pomme et que je la c�de, je n’ai plus de pomme, alors que si j’ai une id�e et que je la c�de, � l’�vidence je l’ai encore.
  Au del� de ce truisme, la question est donc que pour une marchandise « arracher la valeur d’usage avec les dents » consiste forc�ment � confier � une administration le soin de fixer arbitrairement la valeur d’�change.
  
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- Christian Delarue 5 août 2009 20:04
  
  Il me semble que vous avez r�pondu � la question : pour produire et distribuer de la valeur d’usage il faut passer par un service public d�mocratique, par une �conomie non marchande.
  
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Arculfe 5 août 2009 10:20

Malgre une tres bonne analyse des faits qui ont pousse au regne sans partage de monsieur Sarkozy, l’article se cantonne dans une critique ad hominem improductive, dans une opposition sans aucune proposition concrete, alors meme qu’il denonce l’inconsistance de l’opposition qu’il represente.

Un opposant qui reproche au pouvoir en place l’inconsistance de l’opposition c’ est bien le comble de l’irenisme !

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Christian Delarue 5 août 2009 10:23

Les dirigeants de la BNP sont des haut-fonctionnaires ! ? Je l’ignorais. S’ils sont r�ellement fonctionnaires ils per�oivent alors un traitement en fonction de leur indice statutaire plus des primes. Rien de plus � ma connaissance.

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- arturh 5 août 2009 15:19
  
  Les dirigeants de la BNP sont des hauts Fonctionnaires « en disponibilt�s ». Ce qui leur pemet de se payer le salaire qu’ils veulent. Ils ont en plus le privil�ge de pouvoir retourner quand il veulent dans leur minist�re et de retrouver leur ancien salaire, augment�s en fonction de leur anciennet� comme s’ils n’avaient jamais quitt� leurs postes.
  
  Il est de toute fa�on totalement impossible que les postes de directions de la BNP ne revienne pas � un Fonctionnaire.
  
  C’est un des plus extraordinaire privil�ge (entres autres) de la Fonction Publique qu’on puisse trouver dans le monde.
  
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- Christian Delarue 5 août 2009 19:56
  
  PANTOUFLAGE PRIVE PUBLIC : El�ments pour poursuivre le d�bat
  
  http://www.legrandsoir.info/Avec-la-crise-la-verite-de-l-Etat.html
  
  Etat n�olib�ral, R�publique banni�re et pantouflage au sommet.
  
  :
  
  Nombreux sont ceux qui comme Bernard Maris, ce 30 avril au matin, critiquent la trahison scandaleuse d’une fraction de personnages haut plac�s qui ont commenc� par faire une carri�re, courte parfois, au service de l’Etat et donc au service de l’int�r�t g�n�ral, en principe au moins, avant d’aller dans le priv� servir la logique de profit, de marchandisation et de privatisation... et surtout se servir soi-m�me. Une double d�rive.
  
  Pour une d�finition du pantouflage on peut lire ais�ment « En savoir plus sur le pantouflage » (1). Au passage on y apprend que les pantoufleurs, ph�nom�ne ancien du XIX �me si�cle, sont de nos jours � la fois l’origine et le produit de la vague de privatisation des ann�es 86 et suivantes. Le pantouflage a favoris� la constitution d’un capitaliste manag�rial d’un nouveau genre form� par l’Etat apr�s passage � l’ENA. Ils constitue une "�lite politicoadministrative �troite" (cf D Chagnolleau) relativement verrouill�e sur elle m�me.
  
  I - CRITIQUE DU PANTOUFLAGE
  
  D’abord les critiques les plus entendues puis celle plus radicale mais moins courante.
  
  A) Les premiers niveaux de critique :
  
  1) La premi�re critique : la confusion du sommet et de la base de la fonction publique.
  
  Il ne suffit pas de souligner l’aspect peu moral de cette pratique, m�me si un commission de d�ontologie intervient. Il importe en premier lieu de dire que la mesure de g�n�ralisation (2) de 2007 � tous les fonctionnaires n’a que peu � voir avec le pantouflage des hauts fonctionnaire. Dans un cas il s’agit de personnages qui sont des hauts dirigeants, qui passant du public au priv�, participent aux d�cisions des soci�t�s transnationales et ramassent au passage des revenus exorbitants (mesur�s en X fois le SMIC) , des revenus non distribu�s � ceux et celle qui travaillent, qui produisent. Dans l’autre cas, le salari� sous statut public devient salari� sous contrat priv�. Dans les deux situations il reste travailleur. Quand � la mobilit� interne aux diff�rentes administrations elle est en cours de d�veloppement. La chose n’�tait pas particuli�rement favoris�e auparavant.
  
  2) La seconde critique plus d�cisive : l’importation du « sale boulot » (C Dejours) effectu� dans le priv�.
  
  Dans ce cadre on �voque le pantouflage qui op�re dans l’autre sens, du priv� vers le public : Apr�s des ann�es au sommet des grandes entreprises, comme � Vivendi-V�olia par exemple (3) on passe au sommet de l’Etat pour le moderniser sur le mod�le de l’entreprise priv�e. Il s’agit alors de lib�raliser L’Etat, de le rendre � modeste � et plus efficace, de rendre la force de travaail plus soumise et plus travailleuse (la fameuse « valeur travail » et la � culture de r�sultats �) . Le pantouflage dans ce sens vise � introduire artificiellement dans le public ce qui est d�j� si nuisible dans le priv� � savoir la duret� des rapports sociaux capitaliste de production. Autrement dit on introduit au coeur de la fonction publique par ce pantoufflage ce qu’il y a de plus barbare dans la soci�t� civile.
  
  Enfin il s’agit globalement de mettre l’Etat beaucoup plus au service du capital qu’il ne l’est d�j� et ce par le jeux de ces pratiques malsaines qui m�langent les genres. On touche alors l� la critique fondamentale de second niveau qui s’en prend � la racine du syst�me.
  
  B) Second niveau de critique : vers la R�publique banani�re
  
  1) La dilution des fronti�res public-priv� : Le pantouflage c’est un peu comme le partenariat public priv� (PPP) ou les techniques de contractualisation, cela participe de la tendance contemporaine � diluer la fronti�re entre le secteur public et le secteur priv� au profit de l’appropriation priv� et donc de la d�possession du plus grand nombre.
  
  2) La collusion avec la bourgeoisie : C’est aussi sans doute aussi autre chose, � savoir une collusion avec la classe dominante. Et c’est grave. Cela participe de la corruption de la R�publique (cf Yves MENY 4). On tend vers la R�publique banani�re.
  
  II - PERSPECTIVES POUR UNE ALTERNATIVE
  
  Il importe certes de rappeler la vocation du fonctionnaire en terme de service de l’int�r�t g�n�ral non rabattu sur la rentabilit� mais cela ne saurait suffire.
  
  A ) Promouvoir une autre d�ontologie du fonctionnaire
  
  Les hauts fonctionnaires doivent s’attacher tant que faire se peut, par logique de r�sistance, � ne pas mettre l’Etat au service du capitalisme et de sa logique mais au contraire - mais l� il ne faut pas trop se faire d’illusion sur ce pouvoir en positif au temps du retour au « pur capitalisme » (M Husson) - tendre � la satisfaction des besoins sociaux du peuple-classe. Apr�s 1946 apparait la forme Etat social (lire ici Nicolas Benies) . L’Etat est alors un appareil ambigu car au coeur d’un rapport de force . Il est fondamentalement au service de l’accumulation du capital mais n’est pas totalement au service de la bourgeoisie et des grandes entreprises capitalistes notamment celles c�t�es en bourse et tr�s internationalis�es. En effet, toute une tradition juridique lui accorde des missions sociales fortes qui viennent construire le social ce qui est faire plus que compenser les d�faillances du march�. Il ne faut pas accorder � cette tradition plus que ce qu’elle a pu obtenir au meilleur de son temps � savoir la pratique l�gitim�e du « socialisme municipal » et celle de "l’�conomie mixte".
  
  B) Briser la logique des revenus faramineux qui d�moralise les hauts fonctionnaires tent�s par la cupidit� outranci�re.
  
  Les tr�s hauts revenus et le prestige seraient les vecteurs attractifs des hautes sph�res manag�riales priv�es contre les hauts fonctionnaires. Ces derniers sont tr�s bien pay�s mais ils voient qu’ils pourraient avoir plus encore dans le priv� et avec plus de prestige encore. En termes frommien on peut voir que la dynamique de l’ultra-cupidit� et l’hyper possesssivit� est � l’œuvre contre l’�tre du fonctionnaire. Il faut briser cette logique car l’appel � une autre d�ontologie ne saurait suffire en pr�sence d’une telle d�rive syst�mique.
  
  En outre, les stocks-option et les primes aux licenciements ne sont que l’�cume du syst�me et pourtant c’est cela qui g�n�re aujourd’hui la col�re des licenci�s. C’est cela qui discr�dite aussi, au passage, le dispositif administratif en cours de "salaire au m�rite". La justice sociale avec ses deux volets le salarial et le fiscal admet sans doute des diff�rentiation de revenu mais sur des bases justes et sans surprises et surtout avec deux grandes limites, un plancher en dessous duquel on ne saurait descendre, un plafond au-dessus duquel on ne saurait d�passer.
  
  Le plancher c’est le salaire minimal du travail salari� et le revenu minimal de civilisation pour les sans emploi. Ce salaire doit permettre de vivre correctement. Il n’est pas n�cessairement �lev� dans une soci�t� riche de services publics qui allouent les prestations de satisfaction des besoins �l�mentaires selon une grille de tarification qui pr�voie la gratuit� pour les sans emploi.
  
  Le plafond se calcule en terme de multiplicateur du salaire minimal de travail salari�. Il ne saurait �tre � deux chiffres : celui qui re�oit 10 fois le SMIC emp�che de vivre d�cemment celui qui est en-bas de l’�chellle sociale. La soci�t� civilis�e doit imp�rativement le ponctionner pour faire vivre les plus d�favoris�.
  
  La p�riode de la mondialisation n�olib�rale correspond � une mont�e de la contractualisation qui favorise le fort contre le faible. Le r�le de la loi a chang�. Il y a la loi qui pose des statuts socialement s�curisant pour le public et le priv� et la loi qui contractualise et fragilise les individus face � la "concurrence libre et non fauss�e". Il y a la loi qui �te les protections entre le fort et le faible et la loi qui les garantie. Contre la R�publique du darwinisme social et n�olib�ral, il faut assurer le principe r�publicain : Libert�, Egalit�, Fraternit�, La�cit�.
  
  Christian Delarue
  
  1) En savoir plus sur le pantouflage.
  
  http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20090225.CHA1447/e n_savoir_plus_sur_le_pantouflage.html
  
  Lire aussi l’�tude suivante : DU PANTOUFLAGE OU LA « DESCENTE DU CIEL » par Dominique CHAGNOLLAUD I - La naissance du pantouflage II - Les cause du pantouflage :Perte de prestige, Moindre revenu
  
  http://www.revue-pouvoirs.fr/IMG/pdf/80Pouvoirs_p77-87_pantouflage.pdf?PHPSESSID=7f76a2fd8170f64515910fc04e9cd376&gt ;&gt ;
  
  2) Pantouflage des fonctionnaires : le d�cret de la loi du 2 f�vrier 2007 publi� au JO
  
  http://www.maire-info.com/article.asp?param=8272&PARAM2=PLUS
  
  3) Pantouflage, corruption structurelle ? /anticor.org/2009/04/21/pantouflage-corruption-structurelle/>
  
  http://anticor.org/2009/04/21/pantouflage-corruption-structurelle/
  
  4) Yves M�ny : La Corruption de la R�publique
  
  http://www.oboulo.com/yves-meny-corruption-republique-9788.html
  
  Sur un couac datant de 1996 cf. Pantouflage : l’onde de choc Par Delanglade Sabine, publi� le 19/12/1996
  
  http://www.lexpress.fr/informations/pantouflage-l-onde-de-choc_619968.html
  
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- arturh 6 août 2009 11:22
  
  Il ny a qu’une r�ponse � �a : interdiction de la « mise en disponibilit� : tout fonctionnaire qui veut quitter son poste doit d�missionner d�finitivement de la Fonction Publique. C’est �a, »Egalit�".
  
  Evidemment, la proposition que vous pointez se garde bien de le proposer...
  
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Christian Delarue 5 août 2009 10:54

Je vous ai d�j� r�pondu. Pour rien semble-t-il.
Question : pourquoi �tes-vous si obs�d� de B ernard CASSEN et de ce qui s’est pass� en 2006 ? Vous avez donc si peur d’ATTAC ?

NB Allez donc v�rifier sur le site d’ATTAC France qui est qui ?

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- arturh 5 août 2009 15:14
  
  Bernard cassen est Pr�sident d’Attac. Le reste, c’est du baratin. Bernard Cassen a �t� « �lu » Pr�sident d’Attac, apr�s des �lections qui se sont av�r�es truqu�es.
  
  Bernard Cassen a �t� « �lu Pr�sident » d’Attac � sa cr�ation. Il l’est toujours. Comme je le disais en introduction, c’est en r�alit� le seul programme d’Attac qui ait jamais �t� vraiment mis en application parce que c’�tait d’abord et avant tout �a, le programme d’Attac. Et ceux qui ne sont pas contents d’avoir Bernard Cassen comme Pr�sident d’Attac, surtout apr�s les « lections » truqu�es de 2006 sont vir�s de l’organisation. C’est �a, la « d�mocratie » � Attac.
  
  Je ne suis pas obs�d� par Bernard cassen. Je fais cette remarque � propos d’un article o� vous pontifiez sur la « d�mocratie », au nom d’une association, Attac, dont vous avez l’obligeance de nous communiquer en plus une des contributions sur la question de la « d�mocratie » que vous y avez faites !!!
  
  Vous voulez parler de « d�mocratie » ? Parlons en !
  
  Et pour la quatri�me fois, je vois que vous �tes incapable d’�crire noir sur blanc comment s’appelle le Pr�sident de l’organisation � laquelle vous appartenez.
  
  Vous commencez par une article sur la « d�mocratie », et vous concluez par un summum d’hypocrisie.
  
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Christian Delarue 5 août 2009 19:50

Aur�lie TROUVE et Jean-Marie HARRIBEY �lu en 2006 sont co-pr�sidents d’ATTAC, membre du bureau et du CA ; Bernard CASSEN n’a pas �t� r��lu en 2006. Il avait d�j� fait plusieurs mandats. Il n’est donc plus au bureau ex�cutif ni � fortiori au conseil d’administration. Ce qui vous trompe dans votre propos c’est qu’il est jusre rest� pr�sident d’honneur et rien d’autre. Il n’est plus dirigeant d’ATTAC France. Par ailleurs personne n’a �t� « vir� » de l’association en 2006. Certains sont partis et sont all�s militer ailleurs, d’autres sont rest�s.

Pourquoi tant d’agressivit� avec quelqu’un que vous ne connaissez pas ? Qui se cache derri�re ce pseudo ? ...

CD

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- arturh 6 août 2009 09:44
  
  Bernard Cassen est donc bien rest� Pr�sident d’Attac, apr�s avoir �t� le Pr�sident d’Attac au cours « d’�lections » en 2006, qui ont �t� d�nnonc�es par des militants comme honteusement truqu�es.
  
  Les militants qui n’taient pas contents sont partis, et ceux qui protesttient ont �t� pri�s de partir.
  
  Evidemment, si Bernard Cassen est rest�, c’est, encore une fois, parce que le seul v�ritable programme politique d’Attac, c’est que Bernard Cassen soit Pr�sident.
  
  Qui �tes vous pour maintenant pour venir donner des le�ons de « d�mocratie » ?
  
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Christian Delarue 6 août 2009 10:31

1) Vous avez tort et vous ne voulez pas le reconnaitre. Vous dites depuis le d�but que B C est pr�sident alors que c’est faux.

2) Ce tort n’a pas d’enjeux pour vous ni pour moi ni pour la soci�t� ni pour la d�mocratie mais vous ne l�chez rien sur vos erreurs. Pauvre de vous !

3) En plus vous m’accusez de non d�mocratie sans rien savoir de moi. Juste du fait que je suis membre de cette association. Triste mis�re des forum et de l’anonymat .

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- arturh 6 août 2009 11:12
  
  1) Je suis all� dans les textes que vous avez �crit pour montrer comment vous th�orisez vous-m�me l’exclusion du droit le plus �l�mentaire en D�mocratie. Et comment vous le faites selon le proc�d� classique du totalitarisme qui consiste � nier les droits de l’homme au nom du « peuple ».
  
  2) Pour preuve pratique, j’ai avanc� cet �l�ment ind�niable, qui ne peut pas �tre ni�, que Bernard Cassen, Pr�sident d’Attac dont vous vous vantez d’�tre « membre fondateur », au moment o� les �l�ctions y ont �t� truqu�es, est toujours Pr�sident de cette association. Je n’ai rien � savoir de vous, ni vous de moi, il ne s’agit pas du d�bat.
  
  Le d�bat porte sur la D�mocratie, et je me contente de relever ce que vous dites vous m�me y faire, et ce que vous en �crivez, et ce qui est de notori�t� publique.
  
  Je reste donc parfaitement dans les termes d’un d�bat d�mocratique, en m’en tenant strictement aux fits.
  
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- Christian Delarue 6 août 2009 17:11
  
  L’exigence de droits pour les humains n’est pas incompatible avec la r�f�rence au peuple !
  
  Le totalitarisme du tout march� soutnu par la droite prive les humains du peuple-classe du droit au travail, du droit � un revenu d�cent, donc du droit de vivre. Pour ma part je suis ce ceux qui exige des droits pour vivre correctement.
  
  D�fense du bloc social � 3000 euros par mois !
  
  En temps de crise, la bourgeoisie via son organisation - le MEDEF - d�fend le candidat qui est le plus proche de ses int�r�ts g�n�raux . Elle tente aussi, via N Sarkozy, � d’acheter � la gauche via les propositions de postes minist�riels pour des personnalit�s de gauche, PS essentiellement.
  
  * Un vieux principe : � Diviser pour r�gner �, quitte � user des cat�gories englobantes.
  
  Nicolas Sarkozy, notre C�sar, cache mal son opportunisme pro-bourgeoisie sous le discours du peuple-nation. Cela constitue-t-il une contradiction logique avec la caract�risation de populiste ? Non car le discours pour le peuple fonctionne � plein, notamment pour constamment le diviser. Le fait qu’il montre ses affinit�s pour la haute soci�t� n’emp�che nullement un discours en d�fense d’une cat�gorie de peuple. C’est ce qui fait son succ�s. Il met un bon peuple contre un mauvais ce qui lui permet d’afficher sa d�fense des puissants de ce monde . C’est ce qui le distingue du centrisme politique (PS - Verts roses) qui lui cache les concessions faites aux grands poss�dants. C�sar n’est pas pour autant moins hypocrite. Il continue de s’adresser au peuple mais pour le diviser en stigmatisant une fraction de celui-ci : les travailleurs contre les fain�ants, les productifs et les improductifs (fonctionnaires), les bons immigr�s et les mauvais mais sans proposer de solutions �mancipatrices. Il propose au contraire d’approfondir le statu quo au plus grand b�n�fice du capital et des grands poss�dants. Cet homme qui pourrait �tre per�u comme plut�t d�testable pour le peuple-classe fini par �tre adopt� . D’ou une interrogation lancinante exprim�e dans : Sarkozysme : D�construire le c�sarisme d�mocratique
  
  La d�mocratie repr�sentative suppose qu’une majorit� de citoyens, plus ou moins h�t�roclite, soutient le candidat �lu ou qui souhaite l’�tre. Disposer d’un filtre de classement permet de voir qui sont les gagnants et les perdants. Cette cat�gorisation n’est pas individualiste, celle qui �voque la lutte des places pour la prime de fin de mois. Non pas qu’il faille n�gliger cette derni�re mais plut�t que la lutte des places est un pan de la lutte des classes. La classe dominant souhaite favoriser la lutte des places pour accroitre la division du peuple-classe et pour masquer son propre pouvoir de domination et surtout d’exploitation. Puisque c’est elle surtout qui empoche le fruit du travail r�alis� par les producteurs.
  
  Notre C�sar, �lu grace aux grands appareils d’influence id�ologique, use des cat�gories englobantes, Entreprise, Nation, Famille pour favoriser la composante d�j� bien positionn�e, le capital face au travail, les hommes par rapport aux femmes, la bourgoisie par rapport au peuple-classe, les nationaux par rapport aux migrants. Une cat�gorie le travail comprise comme capacit� lui permet de faire travailler plus ceux qui travaille d�j� et de laisser au ch�mage ceux qui travaille pas ou moins. Il s’�loigne ainsi du principe qui veut que nul ne doit �tre exclus de participation � la production sociale de l’existence (sauf handicape) ce qui ne signifie pas travail intensif et travail plus de 30 heures par semaine. Car qui travail intens�ment et 45 heures par semaine prend n�cessairement le travail d’un autre qui n’en a pas tout comme celui qui gagne 7, 8 ou 10 fois le SMIC prend l’argent � celui qui n’en a pas. La libert� sans l’�galit� et la fraternit� s’appelle domination organis�e. Les propri�taire du capital en sont les organisateurs et les profiteurs. Ce sont eux qui s’enrichissent � partir du travail des travailleurs producteurs tant du priv� que du public.
  
  * Le peuple-classe comme cat�gorie sociopolitique est utile pour situer un discours politicien.
  
  Le peuple-classe diff�re du peuple-nation car en-bas des r�sidents �trangers extra-communautaires y sont introduits alors que la bourgeoisie nationale y est exclus. Plus le candidat politique est � gauche et plus son discours va se caler sur le peuple classe, plus le candidat politique est de droite et plus son discours ou ses pr�suppos�s va concerner une fraction du peuple-nation. Les candidats que l’on pourrait ici nommer centristes tentent des positionnements atypiques car grosso modo ils demandent des efforts � tous, � � ceux d’en-haut � et � � ceux d’en-bas �. Reste � savoir qui paie vraiement. Dans le syst�me actuel, le pouvoir de r�cup�ration des avantages perdus est nettement du c�t� de la bourgeoisie et des couches sup�rieures juste en-dessous (cadres sup�rieurs)
  
  En politique, soit on accepte l’�tat des rapports sociaux soit on cherche � les changer. On les change en vu de r�duire les in�galit�s sociales ou au contraire pour les accro�tre. R�duire les in�galit�s politiques ne passe pas que par des r�formes sur la fiscalit�. Il s’agit aussi de prendre des mesures qui renforcent le service public et qui limitent le march�.En effet, on sait aujourd’hui que les services publics et la s�curit� sociale sont des appuis de redistribution des richesses vers le bas et des appuis anti-crise sociale. Il y a aussi les discours plus sp�cifiques adress�s qui concernent les cat�gories les plus fragilis�es : les jeunes, les femmes, les personnes racis�es subissant la discrimination raciste.
  
  * La d�mocratie repr�sentative suppose qu’une majorit� de citoyens,soutient le candidat �lu. Il en d�coule un discours particulier.
  
  1 - Tous les candidats aux �lections, doivent adresser un message � des �lecteurs situ�s et non � des citoyens abstraits. M�me quand il fait r�f�rence � des valeurs universelles il va chercher � montrer qu’une majorit� d’�lecteurs a int�r�t � les soutenir. La comp�tition politique �tant rude, il est possible - et cela se fait - de s’adresser un jour � tel cat�gorie de population et un autre jour s’adresser diff�remment aux autres cat�gorie suivant la composition sociale pr�sum�e. La diff�rence ne pourra �tre au mieux que de style mais parfois le candidat joue sur les contradictions possibles du programme politique de son parti quand il en tient compte.
  
  2 - Les meilleurs candidats ont tous un discours d’int�r�t g�n�ral qui semble s’adresser � tous et toutes En fait il s’adresse bien souvent � une tr�s large fraction de la population, mais pas � tous. Quand un candidat s’adresse � tous il faut chercher � savoir qui est exclus du discours. Souvent il y a ceux et celles qui ne votent pas, qui n’ont pas le droit de vote . Ce qui signifie qu’il s’agit d’un cercle qui est au mieux celui du peuple-nation. Dire, � au mieux � n’est pas exact, car ce cercle est n�cessairement plus �troit . Il y a toujours des couches sociales qui en quelques sorte font les frais des politiques pr�conis�es. Ces couches diff�rent selon les politiques pr�conis�es. Par exemple, la question climatique concerne l’ensemble des membres d’une population sur un territoire, ceux qui votent et ceux qui ne votent pas. Mais selon la solution pr�conis�e tous ne souffriront pas pareillement.
  
  3 - La diff�rence entre la gauche et la droite porte sur les sort r�serv�, m�me dans un discours d’int�r�t g�n�ral, � ceux d’en-haut (la bourgeoisie et le management sup�rieur), aux ind�pendants (artisans, commer�ants et paysants) aux salari�s avec des distinctions variables puisque le salariat est tr�s nombreux soit le prisme sera priv�-public en recoupant �ventuellement avec une id�e de stratification sociale puisque le fonctionnaire de base (C, B, A) n’est pas le haut-fonctionnaire qui pantouffle
  
  Christian DELARUE
  
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- arturh 6 août 2009 19:12
  
  La D�mocratie repr�sentative exige qu’il soit strictement interdit de faire la moindre diff�rence entre les citoyens, quelque soit leur origine social, leur race, leur religion, leur sexe etc. C’est le princip de la d�claration des droits de l’Homme, et le principe de la d�claration d’Ind�pendance.
  
  Toute tentative de diff�rentiation entre les citoyens est un proc�d� d’exclusion qui m�ne irr�vocablement au discours totalitaire.
  
  Le discours totalitaire, en proc�dent par cat�gorie abstraites, comme « le peuple », dont le porteur se r�serve, �videmment, le r�le qui consiste � d�cider qui appartiint � quelle cat�gorie, en s’arrogeant ainsi, a priori, la totalit� des pouvoirs, soit, donc, dans l’ordre, le pouvoir l�gislatif, le pouvoir ex�cutif et le pouvoir judiciaire, est bien le discours du pouvoir totalitaire en ce qu’il refuse cat�goriquement la s�paration des pouvoir, sans laquelle il ne peut y avoir de D�mocratie.
  
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- arturh 6 août 2009 19:19
  
  Le discours totalitaire s’illustre en ce qu’il dcide, pour renforcer son discours au nom du « peuple », qui n’appartient pas au « peuple ». Dans le discours totalitaire fachiste ou communiste, celui qui n’appartient pas au « peuple » est d�sign� selon ses origines sociales : le Juif, le Patron, le Noir, peut importe.
  
  Il ne s’git �videmment pas dans le discours totalitaire de definir une bonne fois pour toute qui appartient au « peuple », mais d’agiter en permanence la menace d’�tre d�sign� comme n’appartenant pas au « peuple » d�s qu’on remet en quetrion de discours totalitaire.
  
  On en voit l’exemple encore aujourdhui en Palestine, en Chine ou � Cuba. On en a vu l’exemple partout en Europe, y compris jusqu’� r�cemment en Europe de l’Est et dans les Balkans.
  
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- Christian Delarue 6 août 2009 21:17
  
  L’origine sociale n’est pas la cat�gorie sociale. Tant qu’il y aura des rapports sociaux on continuera de nommer les individus qui y son inscrit par le nom qui convient et qui peut d’ailleurs varier : patron ou capitaliste ou manager d’un c�t� ; ouvrier, travailleur, salari�, producteur de l’autre. Nul « racisme social » ici.
  
  Si peuple-classe t’indispose pense � « bloc social des 3000 euros par mois et moins » en pensant que ce n’est pas la m�me chose. C’est juste un cadeau. Si tu es tr�s au-dessus tu n’iras pas au goulag ! Tu devras bien payer tes imp�ts !
  
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- Jean-paul 9 août 2009 04:47
  
  Le manager est un travailleur salarie .
  le patron peut etre salarie dans sa propre entreprise .
  Par contre on ne dit plus un salarie mais un CDD ou un CDI .
  
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Christian Delarue 6 août 2009 16:57

Vous continuez malgr� mes messages � ne pas diff�rencier pr�sident d’honneur et pr�sident (r�el) une co-pr�sidence en fait . C’est grave. Quel �ge avez-vous ?

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- arturh 6 août 2009 19:03
  
  Vous continuez � faire semblant de croire qu’un individu comme Bernard Cassen peut se contnter d’un r�le de potiche.
  
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- Christian Delarue 6 août 2009 20:09
  
  Non. Il a de l’influence dans les r�seaux internationaux de l’altermondialisme et sur les questions de l’Am�rique latine. Ce n’est pas un souci.
  
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- Christian Delarue 6 août 2009 20:11
  
  NB : Je ne suis pas � ATTAC depuis 1998.
  
  c f Christian DELARUE, des engagements, un parcours militant ;
  
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Sarkozysme : D�construire le c�sarisme d�mocratique

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