jeudi 8 juin 2017 - par taktak

Stopper les ordonnances UE Macron l’enjeu des législatives #legislatives2017

L’enjeu des législatives. Alors que la campagne des législatives bat désormais son plein, le président Macron et son gouvernement au service de l’UE et du MEDEF a lancé l’offensive contre les travailleurs. Convoquant les représentants des syndicats à l’Elysée et à Matignon les 23 et 24 mai pour annoncer qu’ils feraient voler en éclat ce qui reste du code du travail après les euro lois Macron et El Khomri, à coup d’ordonnances antidémocratiques en profitant de l’été. C’est que Macron, fort de l’usage de 6 49.3 pour imposer par la force la libéralisation et la casse des droits des travailleurs, veut mener une guerre éclair, une vraie blitzkrieg afin de satisfaire aux exigences de Merkel, l’Union Européenne et le grand patronat. Et il est conscient qu’il est ultra minoritaire dans le pays.

Une majorité des français est contre les ordonnances, contre une loi travail bis cassant le code du travail

D’ores et déjà la CGT et FO ont annoncé leur opposition à ces projets totalitaires. Et la mobilisation devrait démarrer sans attendre. Un récent sondage Odoxa diffusé par Radio France confirme l’opposition de 51% des français à ce que Macron touche au code du travail, 63% exigent que Macron revoie sa copie et tienne compte des objections des syndicats et 52% s’opposent vigoureusement au recours aux ordonnances.

Stopper les ordonnances UE Macron l’enjeu des législatives

Le mouvement social contre la loi travail a démontré que face aux institutions antidémocratiques de la Ve république et notamment l’article 49.3, il y a un vrai enjeu pour les travailleurs à construire le rapport de force jusque sur les bancs de l’assemblée nationale. Et de ce point de vue, les travailleurs doivent être conscients que ces législatives ont au moins un réel enjeu concret : stopper les ordonnances annoncées par Macron, commanditées par l’Union Européenne du Capital et ses sinistres GOPE (les recommandations par pays qui fixe chaque année le programme du gouvernement qui n’est plus que l’exécuteur de basses oeuvres des diktats de la Commission Européenne).

Au-delà de la majorité – qui impose de réunir 289 députés, une marche que pourraient franchir les 7 millions d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon, s’ils se mobilisent tous ensemble et en même temps jusque dans les urnes – d’autres seuils institutionnels cruciaux, s’ils étaient franchis, pourraient permettre d’aider de façon décisive le mouvement social à mener la résistance face au renforcement de l’exploitation capitaliste qui est la mission du banquier Macron :

  • 185 députés élus, et les travailleurs pourront organiser un référendum. Par exemple pour la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. Ou encore pour abroger la Loi Travail, pour renationaliser les services publics libéralisés et euro-privatisés, ou même pour imposer les réformes démocratiques nécessaires pour permettre une vraie représentation populaire.
  • 58 députés élus, et les travailleurs pourront déposer une motion de censure. Permettant d’impulser la riposte à l’usage des articles 49.3, permettant de stopper les ordonnances Macron.
  • 15 députés et les travailleurs pourront mener des enquêtes parlementaires – précises et étendues – par exemple sur le financement de la campagne électoral de M. Macron, les magouilles de ses ministres. Mais également sur les causes des euro délocalisations, sur l’évasion fiscale, le dumping social. Avoir accès aux détails des niches fiscales qui sont responsables du trou dans les budgets de l’État et de la Sécu et des coffres remplis des grands actionnaires…

JBC pour www.initiative-communiste.fr, le journal et site web du PRCF



6 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 8 juin 2017 09:19

    Stopper quoi ???? 


    Il fera ce qu’il veut car il a aussi le 49,3 .... les manifs contre l’age de la retraite a 62 ans sous Sarko et contre la loi travail sous Hollande n’ont servies a rien qu’a perdre des heures de salaire et fort de cette expérience Macron fera passer tout ce qu’il désire même s’il n’est pas majoritaire , il a l’appui de l’UE et du MEDEF qui piaffe d’impatience et toute la police prête a casser du manifestant..... 

    Bien fait pour ceux qui ont veautés pour lui syndicats en tete , maintenant si vous voulez le faire reculer c’est pas des manif de banderoles de clowns mais un Mai 68 qu’il faudra , autrement vous allez faire les pompom girls et vous agiter les miches et le cul pour rien, il vous claquera comme un insecte et vous l’aurez bien mérité .....

  • hellpast hellpast 8 juin 2017 10:28

    C’est clair, ça sent la guerre civile à terme. Loin de moi l’idée de vouloir une guerre civile mais dans le cycle historique des différentes formes de gouvernement qui se sont succéder, je parle de dictature ou de démocratie par exemple et vu que l’histoire n’est qu’un éternel recommencement ; on observe que les causes produisent toujours les mêmes effets avec quelques variations.

    Ainsi des gens comme Macron n’ont pas conscience de l’historicité du régime qu’ils perpétuent jusqu’à son déclin, à travers une décadence qui se traduit par la paupérisation de plus en plus de gens, la finance qui règne avec ses corrompus qui ne se cachent plus. Les gens mettent du temps à s’organiser, à se coaliser mais ça vient et il ne se passera pas 10 ans avant que ce système n’implose. L’histoire comme je l’ai dis, se répète toujours, Macron s’il était un lettré le saurait.

  • Croa Croa 8 juin 2017 23:25

    Arrêtez de réver, C’EST FOUTU  !
    .
    Et c’est de VOTRE FAUTE ! Parce que quoi que vous disiez, non vous ne réalisez pas à quel point MACRON c’est l’ennemi. Parce que l’opposition à En Marche est extrêmement fragmentée, entre proches (PC-Ø) comme entre opposés (PC-FN) suite à quoi 1) cette opposition aura du mal à se qualifier au premier tour et 2) elle se fera battre au second... En conséquence de quoi à la Fin le candidat En Marche (ou autre « majorité présidentielle) gagne à tous les coups !


  • JP94 9 juin 2017 07:23

    C’est bien beau, tout ça, mais pourquoi Mélenchon a-t-il voulu la désunion face à Macron ?


    A croire que ce qu’il visait en réalité, ce n’était pas la Présidentielle, mais les Législatives, et de façon hégémonique.
    Or la Gauche ne peut gagner ici qu’unie... et unie sur de bonnes bases. 

    Et hégémonique par rapport à qui, puisque le PS « historique » prenait de l’eau après que ses députés et élus ont dans leur immense majorité voté et mené la politique ultralibérale de Hollande ? 
    Même les sortants PS ne sont guère à l’honneur évidemment. Mais sans le réaliser, ils ont accouché de Macron. Hollande le savait. Eux se sont laissé bercer par la vision d’un PS hégémonique pouvant faire n’importe quelle politique, se prétendre la seule gauche utile, et conserver leur mandat à quelques alternances près.

    Néanmoins, il fallait une union à gauche, mais à géométrie variable. Le problème de FI est que si au niveau national il capte un électorat hétérogène, cela pose de sérieux problèmes lors d’élections avec les circonscriptions. Car là les clivages de classe sont plus marqués et il se trouve, suivant la logique de ses dirigeants, , pris dans une concurrence à gauche, qui savent parfaitement que leur électorat était composite et retournerait à ses bases majoritairement.

    Et pourtant, une vision responsable était de choisir l’union face à Macron.

  • zygzornifle zygzornifle 9 juin 2017 09:49

    Macron son succès et sa monté en puissance me rappelle un petit peintre dont le nom est Chutttt sous peine de sanctions et qui a foutu une merde pas possible il y a une soixantaine d’année ..... 


    Faites gaffe les mecs quand on laisse un lance flamme dans les mains d’un gosse on peut craindre les incendies .....

  • JP94 9 juin 2017 19:33

    Ce soir sur France Culture un « débat ».


    Alors quelques perles : 
    « il faut que les gens arrêtent de manifester, car manifester ce n’est rien ça n’a jamais mené à du changement, sinon ça se saurait ; le changement n’est venu que par les urnes »
    ( l’expert qui avançait ça ne cessait de couper la parole à une Ludivine ... mais on le laissait couper la parole et on ne lui coupait jamais la parole)

    Et puis « la rue n’est pas démocratique... nous sommes dans un système démocratique, les urnes sont les seules acceptables ... »

    Personne pour contredire : et pourtant : 

    - les grèves de 36 ont menées aux avancées, pas l’élection !! d’autant que ces manifs ont eu lieu justement parce qu’il n’y avait aucune avancée.
    - Pétain est venu indirectement par les urnes, puisque ce n’est pas la rue qui l’a porté, mais l’assemblée élue...

    - Le programme du CNR et la Sécu, ( dont il n’a pas été rappelé, évidemment dans une telle émission, que c’est le ministre communiste Croizat qui l’a porté), ce ne sont pas les élections qui les ont conçus, mais la Résistance, opposée à Pétain.

    Bref France Culture est là pour nous dire que la démocratie c’est Macron, l’interdiction des manifs et le maintien ad vitam aeternam de l’Etat d’Urgence ...

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