mercredi 5 novembre 2014 - par Sylvain Rakotoarison

Suicide à la proportionnelle intégrale

Après le tronçonnage territorial, voici une nouvelle lubie présidentielle : il s’apprêterait à instaurer la proportionnelle intégrale pour l’élection des députés. Si l’on comprend bien l’intérêt du Parti socialiste (sauver les meubles) et le sien (rebattre les cartes), on a le droit de se poser des questions sur la notion d’intérêt général pour lequel le Président de la République est censé agir.

Battant tous les records d’impopularité dans les sondages, avec à peine 15% de confiance depuis plusieurs mois, le Président de la République François Hollande va s’exprimer devant les Français dans une émission sur TF1 le soir de ce jeudi 6 novembre 2014. Reprenant le format de son prédécesseur, il répondra à de simples citoyens, en plus des journalistes. Cette intervention marque le milieu de son quinquennat.

Or, depuis lundi, il semblerait que François Hollande s’apprêterait à faire une annonce institutionnelle : l’instauration de la proportionnelle intégrale pour les élections législatives. Ces rumeurs proviendraient des conseillers même de l’Élysée et on peut comprendre évidemment pourquoi ces bruits sont diffusés avant la prestation télévisée : pour sonder le microcosme et voir si les réactions sont favorables ou pas.

Certains conseillers seraient même partisans d’en faire le sujet d’un référendum, avec, à la clef, une possible dissolution avec le nouveau mode de scrutin. Cela chamboulerait toute la situation politique et pourrait permettre au Président, selon eux, de retrouver une nouvelle virginité dans la confiance.


Une majorité étriquée

Il faut dire que la majorité présidentielle est de plus en plus étriquée. François Hollande a perdu sa majorité au Sénat le 28 septembre 2014 et lors du vote de la loi de finances à l’Assemblée Nationale, en première lecture, le 21 octobre 2014, la majorité présidentielle s’était réduite à 266 députés contre 245 opposants en raison de l’abstention des socialistes "frondeurs" plus préoccupés par leur réélection dans leur circonscription que par leur responsabilité au sein de la majorité. Même le modéré François Bayrou considère que cette situation va conduire inévitablement à une dissolution.


Fausse bonne solution

Mon opinion contre le scrutin proportionnel n’est pas nouvelle et je compte ici rappeler quelques arguments de principe.

La proportionnelle, comme éventuellement la réduction du nombre des députés, me paraît une fausse bonne solution qui pourrait, certes, avoir l’appui populaire, mais qui est du même type que l’instauration du quinquennat dont on peut voir aujourd’hui, avec le recul de quatorze ans, les effets désastreux sur les institutions. À l’époque, les rares (dont moi) qui avaient refusé le principe du quinquennat étaient ultraminoritaires (à peine 6,8% des électeurs inscrits au référendum du 24 septembre 2000).

L’idée de faire un référendum sur le sujet serait à double tranchant : François Hollande pourrait croire que la grande popularité d’une dissolution dans les sondages l’aiderait mais on pourrait aussi imaginer l’inverse, que l’idée de la proportionnelle serait plombée par l’impopularité présidentielle.

yartiProportionnelle02

François Hollande serait-il capable d’aller plus loin dans le masochisme institutionnel que la dissolution décidée le 21 avril 1997 par le Président Jacques Chirac (poussé par Alain Juppé et Dominique de Villepin), l’idée de se défaire d’une majorité parlementaire pourtant pléthorique pour se retrouver …dans l’opposition ?


Des objectifs très politiciens

Bien entendu, François Hollande, qui connaît parfaitement l’histoire politique contemporaine, ne pense pas au 21 avril 1997 mais au 3 avril 1985, le jour où le Président François Mitterrand, au conseil des ministres, après avoir étudié scrupuleusement les résultats des élections cantonales des 10 et 17 mars 1985, avait instauré la proportionnelle intégrale pour les élections législatives du 16 mars 1986.

L’idée de celui que François Hollande voudrait sans arrêt imiter jusqu’à l’intonation verbale avait trois objectifs : réduire la victoire de l’opposition UDF/RPR, si possible en l’empêchant d’atteindre la majorité absolue, réduire l’effondrement du Parti socialiste, et surtout, encourager le Front national à obtenir des sièges pour rendre la situation compliquée à droite. Le FN a obtenu 35 sièges ; le PS a évité l’hécatombe avec 206 sièges ; mais le troisième objectif n’a pas été atteint, de justesse, la coalition UDF/RPR a gagné 290 sièges, soit un siège de plus que la majorité absolue, une majorité qui fut donc, à cause de sa petitesse, au garde-à-vous face au premier gouvernement de la cohabitation.

Une projection a déjà fait le tour des médias sur le résultat en sièges si les élections législatives des 10 et 17 juin 2012 avaient eu lieu à la proportionnelle intégrale. Ce mode de scrutin aurait rendu la France totalement ingouvernable, ce qui, dans la situation économique et budgétaire actuelle, aurait été de la folie pure (imaginons en France un "shutdown" comme celui des États-Unis l’an dernier).

yartiProportionnelle03


En effet, le PS et alliés n’auraient obtenu que 223 sièges au lieu de 313 (la majorité absolue est à 289), les écologistes 24 sièges, le PCF et alliés 30 sièges. De l’autre côté de l’échiquier, l’UMP aurait obtenu 204 sièges au lieu de 195, les centristes 11 sièges et la grande différence, c’est le FN qui serait arrivé avec 85 sièges au lieu des 2 actuellement. Comme on le voit, avec les résultats de juin 2012 favorables à la gauche, il y aurait eu très peu de différence pour l’UMP et les nombreux sièges supplémentaires du FN seraient acquis essentiellement au détriment du PS.


Une lourde responsabilité

Je n’ai pas eu connaissance de simulation sur la base des résultats des élections européennes du 25 mai 2014, mais il paraît évident que le FN, qui, à la proportionnelle déjà, représentant un quart des suffrages exprimés, avait obtenu un tiers des sièges à pourvoir (notons que le FN profite désormais du système électoral), aurait un groupe à l’Assemblée Nationale très important si la proportionnelle intégrale était adoptée (le plus grand, d’ailleurs, avec les résultats de mai 2014).

Pourquoi je considère que proposer aujourd’hui la proportionnelle intégrale est une faute politique grave ?


1. Le contexte économique et social

François Hollande avait laissé entendre que sa seule priorité était l’emploi, et il avait raison de la définir ainsi. Le chômage ne cesse de croître ces derniers mois, ne laissant au gouvernement aucune capacité de réussite.

Mais vouloir créer de nouveaux chantiers serait une erreur historique. Tout le pays devrait être focalisé sur les moyens à mettre en œuvre pour redynamiser l’économie et créer des emplois. D’ailleurs, ces moyens sont discutés, sont discutables, il y a débat, et c’est ce débat public qui devrait faire l’essentiel de la prestation gouvernementale.

Ouvrir de nouveaux fronts de clivage, après déjà le mariage gay qui a mis plus d’un million de citoyens dans les rues, cela ne paraîtrait ni sage ni raisonnable. Au même titre que les éventuelles lois qui autoriseraient l’euthanasie active, le vote des étrangers, le débat sur la proportionnelle intégrale polluerait le débat politique comme une diversion politicienne.

Il suffit de voir les énergies déjà perdues par le chamboulement capricieux des régions françaises pour voir l’intérêt d’un chamboulement institutionnel. Ce qui a été reproché à Nicolas Sarkozy est aujourd’hui amplifié par son successeur.


2. La proportionnelle intégrale n’est pas plus démocratique que le scrutin majoritaire

Ce qui nuit à la démocratie, ce n’est pas la manière de représenter le peuple, car la plupart des modes de scrutin sont démocratiques : un député représente à peu près le même nombre d’électeurs, et même avec la proportionnelle, il y aurait des disparités inévitables en fonction de la démographie de certains départements, le tout étant de les réduire (ce qui a été fait avec le redécoupage des circonscriptions).

Ce qui nuit à la démocratie, c’est l’autisme de la classe politique, l’absence d’écoute des citoyens. Or, la proportionnelle aurait pour effet d’accroître la distance qui sépare la classe politique du peuple.

Pour une raison très simple, les partis mettraient en tête de liste tous leurs apparatchiks. Pour s’en convaincre, il suffit de revoir la constitution des listes aux dernières élections européennes. Le parlementaire serait alors encore plus l’obligé des partis et la parole des électeurs compterait encore moins.

Le régime des partis serait donc renforcé avec la proportionnelle et les candidats indépendants ou atypiques auraient alors beaucoup plus de mal à être élus. Un exemple parmi d’autres, avec la proportionnelle, Nicolas Dupont-Aignan, qui pense ce qu’il veut mais qui a décidé de faire une aventure solitaire, ne serait jamais élu avec la proportionnelle alors qu’il est très apprécié de ses électeurs d’Yerres où il a fait du bon travail depuis juin 1995, et où il a toujours été réélu député dès le premier tour (sauf en 2012).

Le FN d’ailleurs devrait aujourd’hui analyser, sur les bases des élections législatives partielles de l’année 2013 (une prochaine se profile avec la démission de Pierre Moscovici), que son intérêt est bien entendu dans le scrutin majoritaire, puisque, aujourd’hui, à son niveau d’adhésion électorale, il réussit à se placer devant le PS dans de très nombreuses circonscriptions.


3. Une démocratie claire, c’est une bonne visibilité de ses acteurs

Qui connaît les députés européens élus dans sa grande circonscription il y a quelques mois ? Qui connaît les élus régionaux de son département ? Tous les élus régionaux, pas seulement un ?

Avec la proportionnelle intégrale, le citoyen électeur aura bien plus de mal à connaître non seulement l’action mais même l’identité des députés de son département. Avec une circonscription, le député tient nécessairement des permanences locales pour garder contact avec les électeurs, à la foi dans un but de réélection (c’est humain), et dans un but de retour du local vers le national.

Les députés élus à la proportionnelle tiendraient certainement aussi des permanences, mais ils sauraient que leur réélection ne dépendrait pas de la sympathie de leurs électeurs mais du numéro de la place sur la prochaine liste.

La proportionnelle va d’ailleurs dans le sens opposé de la limitation du cumul du mandat. L’un des arguments contre le cumul, c’était de dire que le député n’avait pas besoin d’être maire pour savoir ce qu’il se passait localement car il agissait aussi dans sa circonscription… sauf s’il n‘y a plus de circonscription !


4. Le risque majeur de l’ingouvernabilité

S’il y a bien un jeu très dangereux qui risque de faire du perdant/perdant, c’est bien celui de jouer avec les institutions : sauver quelques sièges au PS d’un côté, plonger la France dans une situation d’incapacité à être gouvernée d’un autre côté. L’irresponsabilité serait manifestement suprême.

En effet, alors qu’aucun parti, actuellement, n’est en mesure de dépasser à peu près le quart des électeurs, aucune majorité absolue stable ne serait possible dans la situation actuelle. En 1986, le paysage politique était beaucoup moins éclaté, le FN était naissant, et on revenait de scores encore très élevés comme la liste Veil (UDF/RPR) qui avait obtenu 43,0% des voix aux élections européennes du  17 juin 1984.

Avec la proportionnelle, la classe politique serait susceptible de se perdre dans toutes les combinaisons possibles, et renforcerait bien entendu tous les partis antiparlementaires, même s’ils auraient réussi à gagner des sièges.

Si l’idée était de faire admettre une "grande coalition" à l’allemande, ou une "union nationale", il n’y aurait pas besoin de la rendre obligatoire par le jeu faussé du mode de scrutin, il suffirait seulement de le vouloir maintenant. François Bayrou avait eu la réponse dès 2012 à sa main tendue.


5. On ne change pas les règles du jeu comme de chemises

Les gouvernements socialistes, depuis 2012, n’ont cessé de changer les règles du jeu électoral.

Ils ont modifié les règles du jeu aux élections municipales de mars 2014, politisant les communes entre 1 000 et 3 500 habitants. Ils ont modifié le mode de scrutin aux sénatoriales de septembre 2014 pour réduire l’impact contre les sortants socialistes.

Ils ont complètement refondu les cantons pour les élections départementales, en créant des binômes sexués sans intérêt politique (et pourquoi seulement des couples homme/femme au moment où l’on a autorisé le mariage de couples de même sexe ?). Pire, le gouvernement a annoncé il n’y a que quelques semaines que les élections départementales auraient lieu en mars 2015, sans même savoir si les départements seraient voués à disparaître, ni quels seraient leurs compétences dans le cas contraire. À peine cinq mois alors que la moindre des choses est de donner des règles électorales claires au moins un an avant l’échéance.

C’est pareil avec les élections régionales prévues en décembre 2015 (à l’origine, elles devaient avoir lieu en …mars 2014 !), et il est probable que les électeurs ne sauraient même pas dans quelle grande région ils voteraient. Et cela au moment où on s’apprêterait à supprimer la "propagande électorale officielle", vous savez, ces enveloppes où les candidats ont droit à une ou deux feuilles pour présenter leur candidature à tous les électeurs inscrits, y compris ceux qui ne sont pas abonnés au réseau Internet.

L’instauration de la proportionnelle intégrale obéirait à ces changements de règle du jeu pour convenance personnelle. Elle pourrait certes se faire dans des délais corrects (les prochaines élections législatives sont prévues pour juin 2017) sauf dans le cas d’une dissolution consécutive à la réforme, car dans ce cas, il n’y aurait que l’espace de quelques semaines pour réagir.


6. Réduire le nombre de députés ?

Là aussi, c’est une proposition qui semblerait très populaire, et le premier à l’avoir suggérée, ce que je regrette, c’est François Bayrou dans sa conférence de presse du 25 février 2012.

Pourtant, réduire le nombre de parlementaire, c’est le meilleur moyen de renforcer l’exécutif et l’autisme présidentiel. Au contraire, les parlementaires sont élus non seulement pour faire et voter les lois, mais aussi pour contrôler le gouvernement, et vu la société très complexe dans laquelle on se trouve, les parlementaires ne sont pas de trop pour aller enquêter sur l’action gouvernementale, que ce soit à propos de l’affaire Cahuzac, de l’écotaxe, ou, comme je l’espère, plus récemment, du barrage de Sivens.

Il faudrait au contraire donner une plus grande marge d’action aux parlementaires de l’opposition pour pouvoir faire des enquêtes même si la majorité les refusait. Petit à petit, certains parlementaires prennent leur autonomie avec l’exécutif, mais c’est encore rare. Comme René Dosière qui n’hésite pas à enquêter chaque année sur le budget de l’Élysée et des ministères et qui vient de déclarer, le jeudi 30 octobre 2014, que les conseillers, dans les cabinets ministériels d’aujourd’hui, avaient reçu des "rémunérations choquantes".


7. Faire un référendum, pourquoi pas ?

On ne pourra jamais dire qu’organiser un référendum n’est pas pertinent. Tout référendum est une ouverture vers les citoyens et en tant que tel, il est un outil intéressant pour la démocratie.

Après l’échec du 29 mai 2005, il n’est cependant pas sûr que le Président de la République prenne le risque d’un désaveu cinglant. Tout comme ce ne serait pas très prudent, pour lui, de dissoudre l’Assemblée Nationale. Jacques Chirac, par ses deux décisions (dissolution et référendum) a peut-être éliminé de la pratique ces deux outils de respiration démocratique.

Néanmoins, avec un tel climat de défiance dans la population, le Président de la République a besoin de reprendre pied, de prendre une initiative démocratique. Ce serait à mon avis une erreur historique de la baser sur le mode de scrutin. Il mettrait la France dans une IVe République finissante. Il serait alors le véritable Président moi-ou-le-chaos.


La proportionnelle intégrale, exemple type de l’intérêt clanique sur l’intérêt national

En résumé, l’instauration de la proportionnelle intégrale ne résorberait pas le problème du chômage (évidemment), ne redonnerait pas plus de poids au peuple (au contraire, les apparatchiks seraient plus nombreux à l’Assemblée Nationale). Elle n’aurait qu’un seul but, l’intérêt particulier du clan socialiste, pour éviter le désastre électoral annoncé pour 2017.

Un Président de la République responsable, digne de la légitimité que plus de la moitié des électeurs lui ont accordée le 6 mai 2012, ne devrait s’occuper que de l’intérêt national. Celui-ci commande de ne pas créer un nouveau front institutionnel où les énergies se perdraient au détriment des forces vives pendant que l’économie mondiale, elle, se ressaisit.

Le suicide à la proportionnelle intégrale, ce ne serait peut-être pas celui de François Hollande ni celui du PS, mais assurément celui de la France.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (5 novembre 2014)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
François Hollande.
Manuel Valls.
L’impopularité alarmante.
Cumul des mandats.
Réforme des modes de scrutins locaux.
Réforme territoriale.
Le serpent de mer.

yartiProportionnelle04

 

 



38 réactions


  • Fergus Fergus 5 novembre 2014 19:25

    Bonsoir, Sylvain.

    La réduction du nombre des élus est une nécessité, le nombre de 300 députés me paraissant très largement suffisant et en aucun cas nuisible au travail parlementaire, a fortiori dans le cadre d’une interdiction drastique de cumul des mandats, elle aussi nécessaire

    Quant à la proportionnelle intégrale, c’est de loin le système le plus équitable dans la mesure où il permet à chaque parti ayant dépassé le seuil minimal d’être représenté à l’Assemblée à hauteur des scores réalisés.

    A cet égard, on nous rebat les oreilles avec l’épouvantail de la IVe République, réputée ingouvernable pour cause de chute chronique du gouvernement en place. Cela ne tient pas la route car les temps ont changé, et dans les nombreux pays ayant recours à la représentation proportionnelle, l’absence de majorité se traduit non par un blocage des institutions, mais par la mise sur pied d’une coalition de gouvernement. La proportionnelle intégrale, c’est l’occasion pour notre pays d’avoir enfin un personnel politique adulte, capable de privilégier les intérêts du pays aux intérêts purement partisans ! 

    Cela dit, je ne crois pas que Hollande ait le courage de franchir ce pas-là


    • hans 5 novembre 2014 19:32

      d’accord avec Fergus ( bonsoir à vous) la proportionnelles est un minimum démocratique et surtout pour l’assemblée, le sénat suppression pure et simple.


    • Fergus Fergus 5 novembre 2014 20:29

      Bonsoir, Sampiero

      La proportionnelle intégale peut être appliquée sur des listes régionales, précisément pour que les députés puissent être les représentants d’un territoire. Les candidats pourraient donc faire une campagne régionale.


    • Fergus Fergus 5 novembre 2014 20:32

      J’ajoute à cela que dans le système actuel 90 % des électeurs (à vue de nez) ne connaissent leur député que de nom.


    • asterix asterix 6 novembre 2014 20:01

      Français, Françaises, si vous trouvez que votre système de vote par circonscriptions à deux tours est plus démocratique que la proportionnelle, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil.
      Pourquoi ?
      Parce qu’il revient à dire qu’il y a une majorité démocratique avec 35% des voix.
      Démocratie dites-vous ?
      Ouais, y’a pas plus démocrate que la France !
      Ce qui fait le bonheur de deux partis et le malheur de tous les autres.
      Démocratie ?
      Ouais !
      38% des votes = 66% des sièges
      31% des votes = 30% des sièges
      31% des votes restants disséminés entre petits partis ( disons jusqu’à 20% du vote ) = 4% des sièges.
      Et encore, juste après une triangulaire !
      Démocratie ?
      Ouais ! La plus grande du monde. OUAIS !!!
      J’ose pas vous le dire mais je vous le dis quand même, c’est une injure gravos :
      VOUS ÊTES ENCORE PLUS CONS QUE LES BELGES
      OUAIS ! 


    • lsga lsga 6 novembre 2014 20:14

      MOI : Je trouve le système à deux tours plus juste que la proportionnelle.

      Les partis politiques sont incapables de représenter la diversité des opinions que l’on peut avoir sur les questions d’organisation de la production et de la distribution. Pire : ils n’en parlent même pas, par exemple, on trouvera des pro et des anti-nucléaires dans tous les partis. Ils s’opposent sur des questions de « valeurs », c’est à dire sur la base de leur estimation de la taille du sexe des anges. 



    • cmoa 7 novembre 2014 18:15

      « Cela ne tient pas la route car les temps ont changé »
      Ça c’est de l’argumentation. Ça valait le coup de le mettre en gras...


  • lsga lsga 5 novembre 2014 20:07

    70 Millions de députés : voilà le bon chiffre pour la France. 

    7 Milliards de députés : voilà le bon chiffre pour le monde. 

  • Bruce Baron Bruce Baron 5 novembre 2014 20:58

    La proportionnelle intégrale c’est la vraie démocratie.


    • lsga lsga 5 novembre 2014 21:09

      lol


      Donc vous considérez que les partis politiques sont capables de représenter convenablement les différents points de vues politiques économiques ?

    • Fergus Fergus 6 novembre 2014 09:30

      Bonjour, Isga.

      Oui, si les élus doivent rendre des comptes chaque année à des jurys citoyens tirés au sort. Et oui si les électeurs grandissent enfin et cessent de réélire des candidats qui ont failli à leurs engagements ou qui ont été impliqués dans des magouilles.

      Aucun autre système ne tient la route ! D’où la nécessité de moderniser l’existant en redonnant du pouvoir au peuple par le biais des jurys populaires, mais aussi l’introduction d’un véritable référendum d’initiative citoyenne.


    • lsga lsga 6 novembre 2014 11:14

      Mais Fergus : n’importe quoi.


      On voit bien que sur un sujet aussi simple que la sortie du Nucléaire, dans chaque parti, il y a des gens pour ou contre. 

      Bref : les partis politiques se divisent selon des problématiques idéalistes (des « valeurs »), et pas du tout selon des problématiques matérielles (quel projets de production/distribution ?). 

      Donc non, la démocratie ne peut absolument pas reposer sur les partis politiques, et la proportionnelle n’est pas un progrès par rapport au système à deux tour. 

      Au contraire : puisqu’on ne peut pas vraiment choisir un parti pour lequel on est, le vote à deux tour permet au moins de dire contre quoi on est. 



  • G.L. G.L. 5 novembre 2014 22:27

    Il faut saluer la qualité de l’argumentation. Très bon développement. Certes dans une pays neuf et vierge de toute formation politique, la proportionnelle intégrale serait le meilleur des systèmes.

    Mais dans notre 5e République en crise, cela signifierait renforcer l’’oligarchie actuelle et coupable d’une partie de nos maux.


  • Veniza Veniza 5 novembre 2014 22:46

    Il faut que tous les partis politiques et tous les courants soient représentés dès lors qu’ils sont significatifs. La proportionnelle tant réclamée, et qui partage le gâteau plus largement que l’UMPS serait une chose normale.
    Ensuite vous dites que ce serait ingouvernable ? Encore une idée française. En Allemagne ils savent se parler entre différents partis, et pour aider le pays il n’y a pas 36 chemins...
    La proportionnelle enfin !!!

     smiley


    • cmoa 7 novembre 2014 18:20

      « qui partage le gâteau plus largement que l’UMPS »
      Oui oui, on a bien compris que le soucis majeur du FN était « d’avoir du gâteau »...
      A cet égard, la tentative d’augmentation de ses propres indemnités par le futur-ex-maire du Pontet a été exemplaire...



  • Mmarvinbear Mmarvinbear 6 novembre 2014 02:16

    Chaque type de scrutin a ses avantages et ses inconvénients.


    Le scrutin majoritaire à deux tours permet de dégager une majorité claire au détriment de la représentativité du pays.

    La proportionnelle intégrale permet de représenter tous les acteurs politiques, au détriment de la stabilité car on se retrouve souvent avec des majorités relatives.

    La bonne solution serait un mix des deux, comme pour les Régionales : un scrutin à deux tours, à la proportionnelle mais avec une prime en siège au parti arrivé en tête.

    Quand à l’excuse d’avoir des députés du cru dans la circonscription, il ne faut pas rêver. On ne les connait de toute façon pas.



    • Fergus Fergus 6 novembre 2014 09:32

      Bonjour, Mmarvinbear.

      « Quand à l’excuse d’avoir des députés du cru dans la circonscription, il ne faut pas rêver. On ne les connait de toute façon pas. »

      Entièrement d’accord. C’est ce que j’ai écrit plus haut en réponse à Sampiero. Et encore, en tempérant cette affirmation.

  • Garance 6 novembre 2014 05:14

    Pauvre Hollande


    Pauvre petite coquille de noix échouée sur la grève des réalités

    Il ne sait pas...il ne sait plus....il n’a jamais su....il ne saura jamais ce qu’il faut faire sur rien

    Regardez-le ; il est là ...béat ..content...il a réussi : il est Président de la République française

    Qu’il soit ridicule dans tout ce qu’il fait ou ne fait pas : il s’en fout : il est le Président

    A 10 % dans l’opinion ? : s’en fout : il est le Président

    Ce soir il va « parler » à la télé : il va même y avoir des cons qui vont le regarder et l’entendre parler

    Mensonges et foutage de gueule au menu : que peut-il faire d’autre ?

    Il gagne du temps en nous faisant perdre le nôtre

    Au fond du trou il creuse encore

    Pauvres de nous....

     


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 novembre 2014 07:07


    Le malade est toujours fiévreux : Vite ! Changeons de thermomètre ! ! !...


  • zygzornifle zygzornifle 6 novembre 2014 07:30

    quelle bonne idée mais surtout pour les présidentielles.....


  • eric 6 novembre 2014 08:35

    Hypothèse intéressante.


    Les gauches françaises présentent un paradoxe. Je dirai au doigt très mouillé qu’au moins 2/3 de leurs électorats sont à peu prêt démocrates et républicains, mais que la proportion s’inverse dans leurs appareils des partis. Comme se sont des bureaucraties très traditionnelles, ou on se place par cooptation, le renouvellement idéologique est lent. Les apparatchiks restent plus que leur électorat sur les vieilles traditions post révolutionnaires et alter marxistes, du genre, « la fin justifie les moyens, et vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires ». Ils ont sans doute capables de tout. Y compris de causer une crise politique grave pour tenter de survivre.

    En 2012, la gauche est au pouvoir comme elle e l’a jamais été. L’échec est également sans précédent, et il n’y a pas d’excuses possible. L’admettre, serait admettre que ce sont ses idées elles même qui posent problème. 

    Mais aujourd’hui, il est bien possible que vous ayez raison. Compte tenu de l’impopularité de l’équipe au pouvoir et de l’exaspération de beaucoup de gens, Hollande pourrait poser n’importe quelle question et obtenir un Non franc et massif. Un peu comme en 1969.
    D’autant que pour tous les partis de gauche, la proportionnelle conduirait à une baisse du nombre de leurs représentant. Oui, les verts sont en théorie pour, mais leur sur représentation à l’AN actuelle par rapport à leur électorat et entièrement liée aux marchandages avec le PS dans le cadre du scrutin majoritaire ; C’est aussi partiellement vrai pour le PC. 

    Mais la vraie question est celle des rapports entre Fn et reste des droites.
    Avant 2012, on est à des total droite en tendance entre 55 et 60% de l’électorat
    Aujourd’hui, sur les européennes, on tend vers 70%. Proportionnelle ou pas, on aura en cas de dissolution quelque chose qui ne sera pas trop éloigné d’une majorité absolue de droite à l’assemblée. Suffisant pour interdire aux gauches de gouverner.

    Il n’est même pas exclu que les droites traditionnelles parviennent à une majorité absolue à la proportionnelle.

    Dans l’autre hypothèse, comme toutes les droites sont composées de démocrates républicains et soucieux de l’intérêt national, et qu’il y aura de fait une situation grave à gérer, peut on exclure une unité minimale à droite sur des contrats de gouvernement ? Ou des débauchages de masse sur la base de l’intégration de parties du programme Fn. Après tout il y a moins de distances entre les différentes droites qu’entre le Général de Gaulle et le PC après guerre. Et il faudra bien que le pays soit gouverné. 

    Etre associé au pouvoir, au moins partiellement, au moins temporairement, comme les verts avec le PS, pourrait être considéré au Fn comme une période d’apprentissage dans le cadre de sa progression.







  • Pascal L 6 novembre 2014 09:34

    Avec la proportionnelle, on enlève aux électeurs la capacité de valider chaque poste. Les partis prennent entièrement le pouvoir et l’électeur ne peut pas choisir qui sera sur la liste aux postes éligibles.

    Cela consacre la disparition des candidats individuels qui défendent des idées. Victor Hugo s’était fait élire de nombreuses fois mais aujourd’hui, il n’aurait plus aucun moyen de se faire entendre à ce niveau.

    Les partis politiques sont des machines totalitaires conçues pour prendre le pouvoir. Pour qui ?
    Quelle sera leur représentativité réelle ? Quelle sera la légitimité des partis ?

  • Jimmy 6 novembre 2014 10:13

    je suis pour la proportionnelle mais ne me fais pas d’illusions, plutôt que d’être trahi par les grands partis politiques nous le serons par les petits


  • Daniel Roux Daniel Roux 6 novembre 2014 10:58

    Dans une démocratie, les élections ne peuvent être qu’à la proportionnelle. Mais comme nous ne sommes pas en démocratie mais dans l’illusion démocratique, il en est autrement.

    Le problème de la proportionnelle est le scrutin de liste. Les élus n’est pas choisis par les électeurs mais par des partis qui fonctionnent plus comme des mafias contrôlés par une poignée de tricheurs que comme des Clubs de réflexion et de progrès, comme le montre les multiples affaires de clientélismes et de magouilles qui surgissent régulièrement à chaque élection interne.

    La démocratie représentative que l’on nous présente comme le seul système possible est une arnaque dans la mesure où les élus des citoyens ne représentent pas leurs électeurs mais les groupes de pressions financés par l’oligarchie et contrôlés par des professionnels de la magouille que sont les partis politiques.

    Il s’agit donc de mettre fin au monopole de désignation des élus en coupant le lien de sujétion entre les élus et les partis, ou plutôt les chefs de partis qui les désignent. Dans une démocratie, un élu représente ceux de qui il tient son mandat, ses électeurs et l’intérêt général en conscience.

    La solution serait d’interdire l’investiture des candidats par les partis politiques. En pratique, les affiches et propagande des candidats n’indiqueraient pas d’étiquettes ou de signes des partis, uniquement leurs professions de foi et leurs engagements. Ils pourraient être révoqués en cours de mandat par une procédure qui inclurait un vote de leurs électeurs.

    A l’assemblée, seuls les votent des élus présents et votant en leur seul nom seraient pris en compte.

    Comme il est urgent de mettre fin à la dictature de l’exécutif et au contrôle anti démocratique qu’il exerce sur le parlement, les élections législatives seraient découplées des présidentielles et s’effectueraient à mi-mandat.


  • L'enfoiré L’enfoiré 6 novembre 2014 13:39

    « la proportionnelle intégrale pour l’élection des députés »


    Je crois que vous n’avez pas bien compris l’intérêt. Nous sommes un pays qui élit à la proportionnelle.
    Ah, oui, c’est plus long à trouver un accord d’après la maxime qui est nôtre : « si on n’est pas d’accord on n’est pas d’accord sur rien ».
    Que se passe-t-il en France ?
    Vous passez d’un pied sur l’autre, en essayant de ne pas vous casser la g... et en attendant le prochain tour de scrutin pour envoyer celui que vous aviez choisi sur le podium en envoyant 49% dans les orties, avant de le dénigrer directement après celui qui a eu les 51% l’espace d’un matin.
    Et oui, ça va vite, dans un sens ou dans l’autre.

    • L'enfoiré L’enfoiré 6 novembre 2014 13:44

      Deux mots manquent : « si on n’est pas d’accord sur tout on n’est pas d’accord sur rien » 


    • L'enfoiré L’enfoiré 6 novembre 2014 13:47

      Pour info :

      Depuis la Première Guerre mondiale, les partis politiques belges doivent presque toujours former des coalitions pour obtenir une majorité, que ce soit au Parlement fédéral ou dans les parlements des entités fédérées. 
      La presse a donné aux différentes coalitions possibles les noms suivants :
      la coalition rouge-verte : socialistes et écologistes ;
      la coalition rouge-romaine ou amarante : socialistes et sociaux-chrétiens ;
      la coalition orange-bleue (ou coalition bleu-romaine) : libéraux et sociaux-chrétiens ;
      la coalition violette : libéraux et socialistes ;la tripartite classique : libéraux, socialistes et sociaux-chrétiens ;
      la coalition arc-en-ciel : libéraux, socialistes et écologistes ;l’olivier : socialistes, sociaux-chrétiens et écologistes ;
      la jamaïque2 : libéraux, sociaux-chrétiens et écologistes ;
      la coalition turquoise : libéraux et écologistes.
      L’union nationale (ou cordon sanitaire)reste une option rare ; elle rassemble tous les partis politiques élus, excepté l’extrême droite et les partis populistes du pays, c’est-à-dire les socialistes, les écologistes, les sociaux-chrétiens-démocrates et leslibéraux aussi bien de toutes régions confondues

      Aujourd’hui, c’est la coalition suédoise.

    • asterix asterix 6 novembre 2014 19:47

      Bonjour l’enfoiré.
      La proportionnelle a la belge n’est pas intégrale et se fait, pour simplifier, qu’au niveau de grandes circonscrptions. Ainsi à Bruxelles 8% des voix suffisent pour obtenir un député, mais dans la province du Luxembourg il faut au moins 25% des votes pour en obtenir un. Une injustice à la proportionnelle intégrale qui fait que le dernier siège attribué reprend tous les reliquats des non élus et ce siège est attribué à celui qui en obtient le plus, siège qui va à celui qui, dans les différents arrondissements, à celui qui a fait le pourcentage le plus important. .
      C’est cette disposition qui a permis au clown Laurent Louis de devenir, heureusement rien qu’une fois, député national. Aux élections suivantes, le parti qu’il a créé en dissidence d’un autre très fourré à droite a obtenu 0,2% des voix. 


  • Laulau Laulau 6 novembre 2014 13:51

    Comment peut-on écrire un pareil article. Les affirmations péremptoires sans démonstration rivalisent en nombre avec les approximations orientées. Bref je veux bien lire un article partisan, mais pas ce pensum de mauvaise foi.
    Poubelle !


  • courageux_anonyme 6 novembre 2014 14:36

    Donc,
    il faut bel et bien la proportionnelle intégrale (vous êtes comme une boussole indiquant le sud).

    D’ailleurs, en étant encore plus démocratique, il faudrait imiter la suisse et pouvoir faire des votations.


    • L'enfoiré L’enfoiré 6 novembre 2014 16:02

      Avec la Suisse et certains pays scandinaves, je dirais que tout marcherait mieux en Europe.



    • L'enfoiré L’enfoiré 6 novembre 2014 18:08

      Salut Sampiero, 


      « D’ailleurs on se demande comment les 25 pays peuvent supporter que la Belgique et le Luxembourg qui font partie de l’Europe pompent par leurs banques et en fraude les richesses des autres pays via leurs salopards délinquants fiscaux. »

      Tant que la fiscalité ne sera pas unifiée au niveau de TOUS les pays de Europe (je dirais même mondialement).
      Pas la peine de discuter.
      Vous avez l’île de Guernesey  Jersey.


    • L'enfoiré L’enfoiré 6 novembre 2014 18:10

      Ça se discute actuellement en Belgique après la manif du jour

      puisqu’il faut te mettre au courant.... smiley

  • raymond 2 6 novembre 2014 17:54

    Enfin une bonne nouvelle j’aurais enfin des députés qui me représenteront j’en avais mare de voter pour le moins pire !La proportionnelle oblige à faire des concessions, s’entendre avec ceux qui ne pensent pas comme soit....
    Manque plus que les référendums à la Suise pour avoir quelque chose qui ressemble un peu plus a la vrai démocratie.


  • vesjem vesjem 6 novembre 2014 18:59

    N’oublions pas que nous vivons , en france , sous une « monarchie républicaine » créée par l’inconscient collectif à partir de siècles de royauté ;
    La seule façon pour la gôche de faire passer la proportionnelle , c’est le référendum
    Mais même par référendum , il n’est par sûr qu’une majorité approuve la proportionnelle (compte-tenu de la cote actuelle de notre leader) ;
    Pour ma part , je crois qu’un état moderne et responsable doit se doter de la proportionnelle ;
     Si flambi s’y cogne , il va gagner sur 3 tableaux :
    1) faire croire à la populace qu’il est vraiment démocrate va augmenter sa cote ;
    2) en cas d’un désavoeux , la proportionnelle sera enterrée pour des lustres (tout en bénéficiant du 1) ;
    3) le front aura alors peu de chance (ou de risque , c’est selon) de remplacer l’umps ;
    soyons certains toutefois que notre « bougre » aura fait profondément étudier le projet , sur injonction de ses maîtres , pour leur plus grand bien


  • christian pène 7 novembre 2014 08:31

    la proportionnelle intégrale est le seul mode de scrutin honnête ;

    si les dirigeants disent vouloir conserver le scrutin majoritaire, c’est avec un objectif de truquage pour que les partis remportent un maximum de sièges destinés à perpétrer le pillage du Trésor public ;

    si des dirigeants sont intelligents et honnêtes ,ils n’ont pas besoin d’une représentation via les partis où les élus sont liés aux partis qui ont permis leur élection grâce à des moyens financiers plus ou moins honnêtes

    le scrutin majoritaire permet la distribution de prébendes aux élus sur-indemnisés ; ceux-ci font ensuite du clientélisme forcené ;

    qu’a-t-on besoin de 577 députés ? c’est Mitterrand qui en a rajouté 50% : est-ce que la France (le peuple ) a été mieux gouverné ? les scandales ont ils cessé ?

    je souhaite la proportionnelle intégrale , ne serait-ce que parce que le FN serait alors représenté comme il l’a déjà été avec 30 députés : il représente un courant déjà très fort , sans doute beaucoup plus de 25% des électeurs ; il n’y a pas de raison pour qu’il soit écarté de la représentation nationale par les autres partis qui ne sont que des gangs ; ils ont mis la France en faillite , et sont toujours aux commandes......

    ils sont obligés de mentir effrontément pour y rester, mais ils occasionnent tous les mécontentements , il suffit de voir le nombre annuel de manifestations soit environ 12 par jour ;

    actuellement les mécontentements sont ceux des paysans , des écolos , des soutiens de la Maif pour tous ......Hollande prétendait obtenir une France apaisée , il n’en est rien , il fait donner les forces de « l’ordre moral socialiste », AUCUN problème n’est résolu alors que c’est toujours l’État qui les crée , qui cherche à imposer ce que le peuple refuse.....

    il faut changer de gouvernance , les partis autres que le FN ne le veulent pas , et craquent de toutes parts......Hollande est un incapable, c’est un menteur, un voleur d’argent DU public, et un goujat envers les femmes....

    pour l’heure , c’est le FN qui suscite l’adhésion parce que ses cadres sont vierges de toute condamnation (à part celles , sûrement contestables de JM Le Pen condamné pour autre chose que du vol )

    ce régime a peur de la vérité qui peut et DOIT L’EMPORTER , c’est un régime terroriste , animé par les partis qui ne sont que des gangs ;

    or pour ces gangsters, TOUT le monde doit passer à la caisse appelé Trésor public sans le moindre résultat que le PIB atone, le chômage croissant, une faillite financière appelée banqueroute......

    il faut donc renouveler la casse politique, certains devant gagner des prisons : la République est néfaste aux Français depuis 1792.......le régime n’est plus respecté ; les délires financiers des partis sont un scandale permanent : non contents de puiser dans le Trésor public, ils s’endettent sans pouvoir nécessairement rembourser les banquiers prêteurs de NOTRE argent.......

    le coût des campagnes présidentielles est affolant et absurde car le rendement est minable , MINABLE......ces sommes volatilisées sont de l’argent DU public : dotations du Fisc , cotisations des adhérents.....c’est du scandale :

    la République est corrompue , et le peuple laisse faire : les Égyptiens se sont révoltés pour moins que ça......

    la République est aussi barbare ........avant de devenir barbaresque ?????? : pensez au sort fait à Louis XVI, Marie Antoinette et au dauphin Louis XVII : qu’ont ils fait exactement ? quelle culpabilité du Roi ? a fortiori de la reine et......du dauphin de 8 ans ???????

    la République est répugnante à cause des partis , son bilan est lamentable , d’un coût prohibitif .......et il faudrait maintenir les mêmes au pouvoir ?

    déjà le parlementaire Bernard Gérard cherche comment sauver le PS en s’alliant avec lui « si par un extraordinaire malheur »......le FN était en passe de conquérir le pouvoir ......

    l’UMP et le PS sont ils vraiment ennemis ????????

    se souvenir aussi qu’aux élections municipales d’Évry fief de Manuel Valls , la République a été rejetée par 60% d’abstentions ......les médias se sont bien gardés de le souligner

    ce n’est pas en conservant le système actuel que LES FRANçAIS S’EN TROUVERONT MIEUX.........ce n’est pas ainsi qu’on empêchera l’exil fiscal des intelligences exaspérées :le peuple français en a marre , il faut virer les gangs qui mettent la France en faillite et créent la misère, le désespoir, l’exaspération permanente......


  • raymond 2 7 novembre 2014 08:50

    Oui il faut que tous les partis aient des représentant même le FN.

    Christian Pène vous dites que le FN n’a jamais eu de condamnation pourtant là une belle liste :

    http://nopasaranvoxpopuli.over-blog.com/article-liste-des-condamnations-et-mises-en-examen-du-fn-106292912.html

    http://blogs.mediapart.fr/blog/lilith13/050612/les-condamantions-et-mises-en-examen-du-front-national-et-de-ses-membres


  • docdory docdory 7 novembre 2014 15:18

    @ Sylvain Rakotoarison

    Dans le scrutin à deux tours, il faut distinguer le scrutin présidentiel, sans possibilité de triangulaire au deuxième tour, et les élections législatives, au cours desquelles il peut y avoir des triangulaire et des quadrangulaires au deuxième tour.
    Dans le premier cas de figure, l’électeur moyen applique le précepte « au premier tour on choisit, au deuxième tour on élimine ». C’est pourquoi le FN n’a que très peu de chances de remporter la présidentielle au deuxième tour (cf 2002 ), tout au plus peut-il espérer un deuxième tour 55/45.
    Par contre, le scrutin à deux tours aux législatives a un effet de levier très puissant dès qu’un parti est nettement plus fort que les autres.

    Ainsi, aux prochaines législatives de 2017, il devient hautement probable que des triangulaires PS vs UMP vs FN auront lieu dans au moins 350 circonscriptions, sinon plus. Dans cette hypothèse, c’est « le premier parti de France » ( au moment du vote ) qui a le plus de chance de remporter la mise ( en effet, si la répartition des votes est FN 34, UMP 33 PS 33, c’est un député FN qui est élu ).

    Compte tenu du fait qu’il n’y aura probablement aucun « front républicain » entre le PS et l’UMP, il pourrait y avoir une majorité relative ( voire même absolue ) du FN à l’assemblée, une UMP forte et un PS réduit à une cinquantaine de sièges, voire moins, à l’Assemblée.
    Compte tenu des rapports de force actuels entre partis, on ne peut exclure en 2017 la cohabitation entre un Président UMP et une Assemblée nationale à majorité relative ou absolue frontiste, si le scrutin à deux tours est maintenu.

    C’est sans doute pour cela que le PS souhaite brusquement la proportionnelle intégrale : la répartition des sièges serait à peu près égale entre les trois principaux partis, il serait impossible pour chaque parti de constituer une majorité avec un petit parti du même camp ( ex : PS + FG ou UMP + Bayrouistes ne parviendraient pas à faire ensemble 50% des députés ), donc, cela aboutirait à un gouvernement d’union (?) nationale UMP/PS, qui permettrait au PS de garder une partie de son pouvoir ...

Réagir