samedi 12 novembre 2016 - par taktak

Une candidature communiste, ce serait une candidature franchement communiste donc 100% anti UE

Réunis en conférence nationale le 5 novembre à Paris, les délégués du PCF ont approuvé à 90% la résolution proposée par la direction du PCF-. S’agissant des présidentielles, cette résolution proposait également deux options. Soit un soutien à la candidature Mélenchon en restant indépendant de la France Insoumise. Soit la proposition d’une candidature communiste qui pourrait être effacée en février une fois le résultat de la primaire PS connus. Aucun nom n’étant d’ailleurs cité officiellement, mais la tribune de la Conférence Nationale citant les noms de André Chassaigne et Pierre Laurent, le camarade Gauthier Weinmann, par exemple, étant obligé de forcer la parole depuis la salle pour rappeler sa candidature totalement occultée par la direction du parti. www.initiative-communiste.fr publie les textes de ces deux options ci dessous. Le résultat des votes de la conférence nationale du PCF est le suivant, la décision appartenant aux adhérents du PCF qui voteront dans leurs sections du 24 au 26 novembre : sur 535 inscrits officiels, 519 ont pris part au vote (97%), 218 soutiennent la candidature de Mélenchon (42%), 274 une candidature autre investit par le PCF et pouvant s’effacer en février (53%) et 27 se sont abstenus (5%). Il faut constater que l’écart est très serré. Deux autres options, attendre février 2016 d’une part, et d’autre part proposer une candidature communiste sur des bases de classes, ont été rejetées largement par la conférence nationale préalablement à ce vote.

par Antoine Manessis

A PROPOS DE LA CONFÉRENCE NATIONALE du PCF-PG

Une candidature communiste, ce serait une candidature Franchement communiste et 100% anti UE

par Antoine Manessis (PRCF)

Tout en refusant l’option tardivement soutenue par Pierre Laurent d’un soutien critique à Jean-Luc Mélenchon, le vote émis à 55,7% par la Conférence nationale du PCF-PGE en faveur d’une candidature PCF appelle plusieurs remarques :

Le premier aspect est que ce vote politiquement hétérogène exprime sans doute, pour certains camarades d’orientation marxiste, la nostalgie (certes honorable et légitime) d’une authentique expression communiste lors de ces présidentielles qui restent structurantes pour notre vie politique (et cela quoi qu’on pense de la Vème République à bout de souffle). Certains militants évoquent avec raison la campagne magnifique menée par Jacques Duclos en 1969 sur la base d’un vrai contenu communiste (progrès social, indépendance nationale, perspective du socialisme, solidarité avec le camp anti-impérialiste mondial…) ou, à un moindre degré, ils pensent à d’autres candidatures qui, permirent par la suite de porter peu ou prou les solutions des communistes devant notre peuple.

pcf-pgePourtant une autre partie des 55% s’exprime surtout, hélas, un repli identitaire à vide (car qu’est-ce que l’orientation présente du PCF a encore de communiste ?) sans autre perspective que l’affirmation butée d’une candidature PCF-PGE plombant celle de Mélenchon, laquelle est interprétée mécaniquement comme une pure réplique de celle de Mitterrand en 81. Or il existe une « petite » différence entre 81 et 2017 : Mitterrand avait réussi à supplanter la gauche ouvrière et patriotique représentée par G. Marchais en déséquilibrant durablement le rapports des forces entre PCF et PS au profit de ce dernier ; à l’inverse, la candidature actuelle de JLM qui, certes fut membre du PS… mais qui s’oppose à lui sur sa gauche, suscite l’angoisse justifiée des « éléphants » du PS ; car ceux-ci savent que leur parti discrédité risque fort d’éclater avant la fin 2017 si, au premier tour des présidentielles, il est talonné, voire distancé par une candidature se réclamant de l’opposition de gauche. Une candidature posant du moins (de manière certes très inconséquente pour qui mesure le degré de verrouillage de l’UE !), la question de quitter l’UE et refusant par avance de pactiser avec Hollande ou avec l’un de ses ex-ministres (ce à quoi aboutira nécessairement la « primaire » socialiste… que n’exclut pas de rallier le PCF, y compris après le vote de sa conférence nationale) au nom de » l’union des gauches ». A l’inverse, comme on l’a encore vu aux dernières municipales, le PCF, devenu la section hexagonale du Parti de la Gauche Européenne (PGE que préside Pierre Laurent et que subventionne Bruxelles) a tout fait depuis 1981, y compris sabordé l’identité et l’influence communistes, pour ménager l’hégémonie PS post-mitterrandien dans le vain espoir que cette « servitude volontaire » préserverait ses « grands élus » dépendant du désistement socialiste au second tour des législatives (voire au 1er tour des municipales). Par conséquent, qui peut croire qu’une candidature émanant de la direction duPCF-PGE, sans contenu communiste, sans la moindre interrogation sur l’appartenance de la France à l’UE et sans autre effet que d’assurer mécaniquement au PS le maintien au premier tour de sa suprématie à gauche, puisse remettre en cause l’équilibre délétère conquis par Mitterrand en 1981 ? Le raisonnement de certains camarades flirte en l’occurrence avec le contresens historique !

europe sociale PCFPour d’autres votants du 5 novembre, le confort d’un entre-soi, même à 1 ou 2%, le cabotage au long de rives électorales bien balisées, est préférable à l’aventure d’une traversée en pleine mer avec tous ses aléas (« qui craint le loup n’aille pas en forêt ! », aimait dire Lénine…). Il y a là une grave erreur de méthode : alors que notre peuple souffre, qu’il est menacé de fascisation, de choc néo-thatchérien et de décomposition nationale, alors que tous les militants communistes et progressistes sont guettés par un second tour présidentiel de cauchemar, des marxistes attentifs au sort du pays, de la classe ouvrière et du véritable communisme, ne devraient pas fonder toute leur réflexion sur le sauvetage à tout prix d’un appareil en faillite pour penser l’avenir du pays, du communisme et de la classe ouvrière. C’est l’inverse qui est vrai : c’est parce qu’ils auront réussi à apporter du neuf, en particulier une stratégie émancipée de l’ « union de la gauche » derrière le PS et porteuse d’une nouvelle dialectique de la classe ouvrière, de la souveraineté populaire et du socialisme, tout cela sans mépriser les dynamiques réellement existantes, que les communistes pourront à nouveau intéresser la classe ouvrière, interpeller la jeunesse populaire, parler à l’ensemble du peuple. Ce qui implique de prendre la tête d’un front antifasciste, populaire, patriotique et écologique autour des deux drapeaux (rouge et tricolore) et pour les quatre sorties (de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme). Rappelons à ce sujet la manière éminemment dialectique et dynamique dont Marx définissait l’identité communiste : « nous appelons communisme le mouvement qui abolit l’état de choses existant ». Rappelons en outre que dans toute l’histoire communiste française et internationale, il n’y a jamais eu lieu d’opposer la construction du parti communiste et la construction d’un large front contre les monopoles capitalistes, les deux s’épaulant mutuellement.

hue laurent hollandePour certains enfin, un calcul tactique et électoraliste prime derrière l’emballage « identitaire » : il s’agit, comme a tenté de le faire Pierre Laurent depuis des mois, non de porter une véritable alternative révolutionnaire, non de présenter aux travailleurs un programme communiste visant l’euro-rupture (ce qui, par contraste, sera la tâche prioritaire du PRCF durant toute la période pré électorale), mais de géner la candidature de JLM, de devenir ainsi les obligés « communistes » d’un PS talonné sur sa gauche ; puis, fort de ce glorieux état de service, il s’agit d’obtenir ainsi « donnant-donnant » un retour d’ascenseur du grand frère PS aux législatives (par ex. des candidatures uniques de la « gauche » au premier tour pour sauver quelques députés PCF sortants ?). Ainsi André Chassaigne, le président du groupe PCF à l’Assemblée nationale, a-t-il crûment expliqué dernièrement qu’il ne donnerait pas une signification identitaire à son éventuelle candidature présidentielle, mais qu’il se présenterait surtout, au final, et peut-être très provisoirement, pour aider à « rassembler toute la gauche », Mélenchon étant accusé de « diviser la gauche », comme si Hollande et ses ex-ministres relevaient encore de cette étiquetage douteux. En clair, une telle candidature d’apparence identitaire servirait au final, après un « tour de piste » plus ou moins long du candidat ou du pré-candidat étiqueté PCF, à rabattre sur le PS, soit au premier, soit au second tour des présidentielles… pour ensuite faire bloc avec lui aux législatives, peut-être même dès le 1er tour si le PS en perdition y consent ! Étrange manière de combattre l’héritage de Mitterrand … et de Hollande-MEDEF ! Comme candidature communiste « identitaire », on peut décidément rêver mieux, que ce soit sur le plan tactique ou sur le plan du contenu !

pcf-logo-pgePour les militants franchement communistes en revanche, la question devrait comporter deux aspects : d’abord, qu’est-ce qu’une candidature PCF-PGE peut apporter de dynamisant après vingt ans de mutation réformiste continue (l’abandon du marxisme-léninisme par le PCF date déjà des années 70 !) ? Ensuite, quelle attitude adopter lors des présidentielles pour permettre aux communistes véritables de promouvoir leurs propositions de rupture progressiste avec l’UE dans la classe ouvrière ? Après une consultation des ses militants, et sans cesser de tendre la main aux militants franchement communistes qui subsistent minoritairement au sein du PCF, le Comité Central du PRCF donnera prochainement son appréciation en toute indépendance sur ces deux questions. Reste que l’on peut dès maintenant souligner quelques faits dont il faudra bien tenir compte :

  1. lorsque P. Laurent déclare qu’un candidat communiste pourrait,  « si la situation l’exige », se retirer au profit d’une « candidature commune d’alternative à l’austérité », on constate que la perspective d’une entente avec le PS reste totalement d’actualité, que la « candidature communiste » reste conçue comme un tremplin vers le « rassemblement de la gauche » (y compris au premier tour de la présidentielle !). On constate aussi que la victoire de Montebourg aux primaires du PS peut à tout moment rebattre les cartes dans le sens souhaité, jusqu’à il y a peu, par la direction du PCF-PGE.
  2. tsipras laurent pgecomment ne pas s’interroger sur ce que serait le contenu politique et social d’une candidature du PCF-PGE en l’état des orientations euro-réformistes fixées lors de ses derniers congrès ? Comment croire qu’A. Chassaigne ou que tel autre « candidat communiste » émanant de la direction du PCF-PGE puisse porter une perspective communiste sans, au minimum, une prise de position carrée sur la sortie de l’UE-euro-OTAN ? Comment la section française du Parti de la Gauche Européenne, que préside Pierre Laurent et qui a soutenu Tsipras contre le PC de Grèce, y compris après la trahison avérée dudit Tsipras, pourrait-elle subitement porter une ligne de classe et patriotique pour la sortie de l’UE et l’affirmation d’une perspective révolutionnaire ? Et n’est-il pas illusoire, malgré l’entière bonne foi de certains excellents camarades du PCF qui croient encore à cette possibilité, de s’imaginer qu’une candidature PCF peut être COMMUNISTE alors que tout l’état-major du PCF-PGE traite dédaigneusement de « repli identitaire » la revendication d’indépendance de la France ? A moins que n’émerge une candidature franchement anti-UE (que ne manquerait pas combattre frontalement le président du PGE (P. Laurent) et qui, en conséquence, scinderait ouvertement ce parti) objectivement, une telle candidature serait, en l’état,  à la droite de Mélenchon dont la formule, insupportable aux oreilles de P. Laurent, est bien : « l’UE, on la change ou on la quitte ».

Car jusqu’ici, le PCF-PGE et son socialiste favori, A. Montebourg, combattent à boulets rouges la simple hypothèse de sortir de l’euro et de l’UE. Rappelons que le PCF et l’Humanité ont combattu à boulets roses le Brexit (imposé par la classe ouvrière anglaise !) et que toute cette fine équipe tire à vue sur le mot d’ordre de frexit-frecsitFREXIT progressiste mis en avant par le PRCF. Si bien que ce serait un mauvais calcul pour de vrais communistes que de parrainer une « candidature communiste » (sic) étiquetée PCF sans l’associer au préalable politique d’un contenu communiste… et sans se soucier outre mesure de l’avenir du mouvement populaire ! Au contraire il faut subordonner l’idée d’une candidature communiste à celle d’un CONTENU communiste sans dire de manière quelque peu « pragmatique », « on achète le produit sur l’étiquette, on verra chemin faisant le contenu du flacon  ! ». Mais cette position juste (pas de candidat communiste sans contenu communiste 100% anti-UE), qui permettrait pour du bon de « prendre de gauche » la candidature de Jean Luc Mélenchon, supposerait que l’on ose affronter la direction du PCF, y compris sur le terrain électoral. Et cela mènerait aussi – soyons clairs puisqu’il s’agit de l’identité communiste et du PARTI communiste – à envisager sans frilosité une séparation organisationnelle à brève échéance avec la direction mutante : tant il est évident que cette dernière ne supporterait pas une candidature euro- et socialo-indépendante. A l’inverse, une candidature PCF sans contenu ne préserverait qu’en apparence l’espace de la reconstruction communiste, tout en plombant à coup sûr celui d’une dynamique populaire ; en prime, et à moins de ne la souhaiter que pour mieux l’envoyer au casse-pipe (par une sorte de politique du pire), elle reporterait aux calendes grecques la question de plus en plus incontournable de faire renaître en France un vrai Parti communiste ; c’est-à-dire un parti marxiste-léniniste, prolétarien, patriote et internationaliste, en un mot, ce parti d’avant-garde qu’a liquidé depuis longtemps la « mutation ». Bref, une candidature PCF dans le cadre du maintien de la France dans l’UE risque de s’avérer « perdante-perdante » sur les deux terrains, celui de la dynamique populaire possible et déjà partiellement existante, mais celui aussi de la renaissance communiste proprement dite.

Plus largement c’est en termes de dynamique politique plus qu’en termes d’étiquettes que toutes ces questions doivent être posées.

Certes, on peut feindre de se retirer sur l’Aventin pour « témoigner »… quitte à constater ensuite que, hélas, la direction du PCF et son candidat « communiste » plus ou moins jetable rabattent au final sur le PS, sur l’ « Europe sociale », voire sur des candidatures uniques de la gauche aux législatives ; mais qu’adviendra-t-il ensuite du découragement populaire si l’élection présidentielle, suivie d’une élection législative non moins confuse, n’aboutit qu’à des résultats désolants tous azimuts : score « communiste » dérisoire, inférieur même à celui des chapelles trotskistes réunies, maintien de l’hégémonie PS sur le mouvement populaire (après tout ce que Hollande nous a fait !), duo infernal LR/FN au second tour, pluie de mesures fascisantes et thatchériennes dès le printemps avec le risque d’un mouvement populaire échec et mat sur tous les terrains ?

En résumé, on peut croire qu’il suffirait d’une étiquette sur le front « candidat communiste » pour que la citrouille rosâtre se mue soudain en un rouge carrosse, mais si l’on ne croit pas aux contes de fées, on sait que derrière le vernis écarlate, la cucurbitacée restera ce qu’elle est.

On peut croire que le PS est « un parti de gauche » et que le principal est de sauver le député Ryan, mais quoi après ?

programme-prcf-10-propositionsOn peut aussi se dire en revanche que la reconquête d’un espace politique à la gauche du PS, qui ne peut être qu’un espace vivant, donc contradictoire, d’affrontement de classes croissant entre petite bourgeoisie européiste et gauche populaire et patriotique, pourrait créer une situation politique nouvelle offrant aux communistes la possibilité de mener offensivement le combat de classe ; et aussi, pourquoi pas, de se poser enfin pour du bon, la question de reconstruire un vrai parti communiste regroupant les forces internes et externes au PCF, au lieu d’espérer sans fin en la résurrection d’un appareil muté, euro-formaté et aussi déboussolé que déboussolant.

Nous savons pourtant, au moins depuis 1933, que les conditions dans lesquelles se mène la lutte, surtout dans une période de fascisation où le mouvement populaire, y compris syndical, est en grave danger, ne sont pas indifférentes aux révolutionnaires et qu’il ne faut jamais opposer l’intérêt du mouvement populaire dans son ensemble à l’intérêt bien compris des communistes. Méditons pour finir le mot du Manifeste du Parti communiste : les communistes, y déclaraient Marx et Engels, « n’ont point d’intérêt qui les sépare de l’ensemble du prolétariat (…). Dans les différentes phases que traverse la lutte entre prolétaires et bourgeois, ils représentent toujours les intérêts du mouvement dans sa totalité ».

Antoine Manessis – 7 novembre 2016

http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/candidature-communiste-serait-candidature-franchement-communiste-100-anti-ue-antoine-manessis/



23 réactions


  • CN46400 CN46400 12 novembre 2016 11:36

    Le PRCF est marri que son grand frère n’ait pas, encore, comme lui, choisi l’impasse « Mélenchon ». Alors il tente de faire monter les enchères. Comme si l’état bourgeois européen dénommé UE était plus infernal et plus diabolique que l’état bourgeois français.
     Le PRCF ne sait pas que l’essentiel des entreprises industrielles françaises travaillent pour toute l’Europe, et parfois au delà et qu’elles traitent des intrans souvent mondiaux. Oublieux de Marx :

     "(..)Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production matérielle ne l’est pas moins des productions de l’esprit Les oeuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété commune de toutes. L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles et de la multiplicité des littératures nationales et locales naît une littérature universelle.

    Par le rapide perfectionnement des instruments de production et l’amélioration infinie des moyens de communication, la bourgeoisie entraîne dans le courant de la civilisation jusqu’aux nations les plus barbares. Le bon marché de ses produits est la grosse artillerie qui bat en brèche toutes les murailles de Chine et contraint à la capitulation les barbares les plus opiniâtrement hostiles aux étrangers. Sous peine de mort, elle force toutes les nations à adopter le mode bourgeois de production ; elle les force à introduire chez elle la prétendue civilisation, c’est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à son image. (...)" 

     le PRCF lui, voit toujours la nation comme en 1789, il ne veut pas comprendre que, comme le reste, comme les forces productives que la bourgeoisie renforce sans cesse, elle doit évoluer et qu’un jour, nous seront plus des citoyens du Monde que de la nation française.....C’est ce Monde là qui est dans le Manifeste de 1848 et pas dans les plaidoyers rétro du PRCF...


    • taktak 12 novembre 2016 13:04

       L@CN46400

      Le tout ce n’est pas de copier coller Marx, c’est aussi de le lire et de le comprendre. Et puis de sortir de chez soit.
      Si tel était le cas, tu constaterais comme le font avec les militants du PRCF des millions de travailleurs la réalité de la lutte des classes et la nature du rôle de l’UE dans cette luttes des classes pour écraser les travailleurs.

      Le 8 novembre derniers, par dizaines de milliers les soignants étaient dans la rue pour défendre la sécu et l’hopital public écrasés par l’euro austérité. Imposée par Bruxelles. Qui a ordonné à Marisol Touraine d’accroitre encore les coupes budgétaires.
      Tout au long de 2016 les travailleurs se sont battu contre la loi travail, une transcription directe des GOPES, c’est à dires des ordres données à Matignon par Bruxelles. Juncker venant à Paris au pic de la mobilisation sociale pour ordonner à Hollande « la loi travail c’est le moins que l’on puisse faire ».
      Simultanément, la réforme ferroviaire et la casse du statut cheminot résultait directement des « paquets ferroviaires »directives européenne de libéralisation et de privatisation du rail. Dans le même temps, la privatisation et la liquidation d’EDF dénoncé par les électriciens gaziers est également le résultat ... des mêmes directives européennes concernant là le secteur de l’énergie.
      Et on peut alonger la liste : réforme des retraites, loi macron, ANI, privatisation rampante de l’école, réformes territoriales et lois de décentralisation ... tous cela résultent des ordres données par Bruxelles. Tous comme le dépeçage d’Alstom, la liquidation des mines, de la sidérurgie et le ravage de l’agriculture et de la pèche.
      Cela c’est le quotidien des millions de travailleurs en France. Enfermé dans ta bibliothèque à écouter le lénifiant P Laurent psalmodier « Europe Sociale, Europe Sociale, Europe Social », tu te fous de la lutte des classes qui se joue maintenant. Préférant la bien plus lucrative lutte des places profitables à quelques aparatchik subventionné par l’UE, ou acoquinés au PS. C’est répugnant.

      Alors tu prétends être moderne en reprenant les antiennes gauchistes déjà démontés au début du siècles par Marx lui même, puis ensuite par Lénine. Et te posant en révolutionnaire de bibliothèque tu ne vois pas que la lutte pour sortir de l’UE et de l’euro sur des bases de classes et une lutte 100% révolutionnaire. Sortir de l’UE par la gauche pour réaliser les nationalisations c’est engager tout de suite et maintenant la dynamique révolutionnaire. Non seulement au niveau national en France, mais également en faisant sauter le verrou de la dictature supranationale de l’UE imposé par l’UE et l’Euro aux peuples d’Europe, au niveau international.

      Bien sûr il est toujours plus facile de clamer « la révolution mondiale ou rien » car cela permet d’attendre sans avoir rien à faire, de ne pas affronter la dictature du capital. Mais cela mène les peuples dans le mur, les précipites dans l’abyme. Car pendant que tu clames « un jour, nous seront plus des citoyens du Monde que de la nation française », comme ci ce jour était déjà venu, tu ne t’apperçois pas qu’en même temps que l’oligarchie capitaliste libéralise la circulation des biens et des capitaux, elle construit partout des murs pour enfermer les peuples, ferme les frontières et ne les ouvre que pour organiser le dumping social, poussant partout les feux de la haine xénophobe et du nationalisme bourgeois. Et si en poussant ton sophisme jusqu’au bout, à la manière des hitléro trotskystes appelant à soutenir la Wechmart au nom d’un internationalisme mal compris, tu recommandes de soutenir les CETA, TAFTA et autre ALENA qui selon toi unissent les peuples ! ALors qu’en réalité ils les divisent. Bref, tes agissements sont ceux d’un soutien objectifs du capital.

      et puisque cela t’amuse de brandir des citations, je t’invite à méditer celles-ci .

      « Le capitalisme se sent désormais à l’étroit dans les vieux Etats nationaux sans la formation desquels il n’aurait pu renverser le régime féodal. Le capitalisme a développé la concentration au point que les industries entières ont été accaparées par des syndicats patronaux, les trusts, les associations de capitalistes milliardaires, et que presque tout le globe a été partagé entre ces « potentats du capital », sous forme de colonies ou en enserrant les pays étrangers dans les filets de l’exploitation financière (…). De libérateur des nations que fut le capitalisme dans la lutte contre le régime féodal, le capitalisme impérialiste est devenu le plus grand oppresseur des nations ». Lénine O.C., T. 21, pp. 311-312.


    • lsga lsga 12 novembre 2016 13:49

      @CN46400
      +1


    • taktak 12 novembre 2016 17:57

      @CN
      quand tu vois que le troll ISGA t’approuve, tu devrais te poser des questions ! bientot TF1groupie et spartacul vont t’acclamer  smiley


    • CN46400 CN46400 12 novembre 2016 18:07

      @taktak
      Le PCRF, en chargeant systématiquement l’UE, passe son temps à dédouaner les gouvernants français de leur responsabilités. Ce faisant vous sous entendez que hors de l’UE l’exploitation des prolos serait plus cool, que la force de travail serait mieux payée, le chômage en recul
       etc etc, ce sont des illusions démagogiques.
       En fait la puissance des multinationales est telle que les états nationaux n’osent même pas d’exiger de ses gens-là des impôts significatifs (Ex google en Irlande)
       Le PRCF n’a pas encore compris que les capitaliste n’ont qu’un but, consolider en permanence leurs profits. Toutes les entreprises qui comptent dans ce pays, réalisent le gros de leurs recettes à l’export et consomment des intrans souvent importés. Refuser cela reviendrait à dire aux prolos concernés d’aller chercher du boulot ailleurs, Renault a sorti l’an passé 12 millions de véhicules dont une minorité des usines françaises. Ces véhicules qui ont été vendu dans le monde entier, comportent des quantités de pièces fabriquées par des sous-traitants aussi bien étrangers que français. Il est bien fini le temps de la 4L fabriquée à 100% (sauf les pneus) à Billancourt par 30 000 prolos et montée dans l’île Seguin...Si on veut que la société progresse encore, il faut partir des réalités économiques et sociales,de 2016, pas de celles de 1970... !

       Quand à Lénine, il ne parle pas d’un sur-état que les capitalistes utiliseraient pour gérer leurs affaires au mieux, mais d’une nation capitaliste étrangère qui, par la force, exploite une autre nation, shéma classique de l’impérialisme colonial. L’UE n’exploite pas la France, ce sont les capitalistes européens, dont les français qui s’entendent, au travers de l’UE, pour exploiter l’Europe toute entière....Ils ont bien plus de billes, il faut agrandir le terrain de jeu, comme auparavant les bourgeois français ont supplanté les provinces en unissant la France. Et il n’est au pouvoir de personne de stopper cette évolution. Marx résume en disant : « les prolétaires n’ont pas de patrie... »
       


    • CN46400 CN46400 12 novembre 2016 18:15

      @taktak
      Pour ma part j’approuve tous ceux qui disent qu’il fait jour à midi...


    • taktak 12 novembre 2016 19:07

      @CN46400

      Que de contrevérités

      • l’UE , le LRPenS c’est un même système, le système capitaliste. Et l’UE et l’Euro en sont les armes principales, permettant d’installer un rapport de force 100% défavorables aux travailleurs en effaçant des décennies de conquètes sociales et démocratiques. Cela vous fait ni chaud ni froid, puisque vous vous attendez « la révolution mondiale ». Ou rien. Au passage l’interpénétration des appareils productif capitaliste, la mondialisation capitaliste n’a rien de nouveau. Tenez je vous rappelle que la ville de Donetsk en ukraine et sa sidérurgie a été créé par un industriel anglais au 19e siècle. Lisez Lénine et L’impérialisme stade suprème du capitalisme, ou plus récent et très document « aux origines de la construction européenne de lacroix riz » qui montre l’interpénatrion des cartes de la chimie entre la France et l’Allemagne dans l’entre deux guerres.
      • Le PRCF n’a jamais sous entendu que la sortie seule de l’UE suffisait. JAMAIS. le PRCF appelle à sortir de l’UE, de l’euro, de l’otan et du capitalisme. En meme temps. Et le fait est que l’objectif démocratique de la sortie de l’UE du Capital, par la voie progressiste, pour défendre et étendre la Sécu, les services publics, pour nationaliser l’industrie et les banques, c’est tout à la fois briser la principale superstructure de la dictature capitaliste, et impusler sur une base de classe la construction du socialisme. Vous pouvez criez autant que vous le voules socialisme, socialisme socialisme. C’est interdit par l’UE. Et si vous bougez une oreille en restant dans le cadre de l’UE et sous la menace de la BCE, alors l’étrnaglement financiers à la grec, à la chypriote vous raménera par la force dans le cadre.
      • Dans l’UE l’exploitation sera toujours plus dure. Et elle est toujours plus dure. Car c’est la fonction de l’UE : diviser les peuples, les mettre en concurrence, les priver de leurs conquêtes sociales et démocratiques pour renforcer l’exploitation capitaliste. Ca c’est la réalité. Si vous approuvez ceux qui disent qu’il est midi à midi, alors vous devriez approuvez ce que dit le PRCF
      • Vous prétendez donner des leçons en prenant exemple sur l’industrie automobiles. Pourtant vous ne connaissez pas le sujet et racontez des contrevérités. La vérité c’est qu’ils se produit moins de voiture en france qu’ils ne s’en achète ! et que l’UE a permis une vague de délocalisation massive, provocant une désinsdustrialisation massive qui est la cause première du chômage de masse. Je vous rappelle pourtant que la filière industrielle française permet de construit à quasi 100% de l’acier jusqu’au produit fini en passant par l’électronique des voitures, des trains, des turbines, des bateaux , des avions et des hélicoptère ou des machines outils. Plus pour très longtemps il est vrai. Grâce à des gens comme vous !
      • Quant à votre lecture de Marx elle est typiquement celle d’un religieux. Car la phrase complète que vous ne citez pas dit, - comme le rappele le Marxisme et Universalisme de Georges Gastaud -  : Les prolétaires n’ont pas de patrie . Comme le prolétariat doit d’abord conquérir le pouvoir politique à son profit, s’ériger en classe nationale, se constituer en nation, il est encore national dans cette mesure, bien que ce ne soit pas au sens où l’entend la bourgeoisie.  »

    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 12 novembre 2016 19:40

      @taktak

      100% d’accord au moins encore 1 qui à bien compris, ca fait plaisir, on se sens moins seul (alors merci).

      N’oublie pas par contre dans la logique d’ouvrir la partie démocratie qui devra aller avec (sinon on tournera en rond, moins vite mais on se refera bloquer au bout)

      Il faut y adjoindre un maximum de sécuritées sinon on se fera enfler à nouveau à la fin, meme en sortant de l’ue (et de l’euro)

      ps :

      Pour ca, ils l’ont devant leurs yeuxs depuis des décénnies

      « Et l’UE et l’Euro en sont les armes principales, permettant d’installer un rapport de force 100% défavorables aux travailleurs en effaçant des décennies de conquètes sociales »

      Ben c’est fou, ils ne le comprennent pas, ils en redemandent.

      Encore ce système améliorerais l’etat et le social des pays les plus pauvre de l’UE (ou de la planete), on pourrais adherer en se disant, bah c’est pas grave parce que on partage, mais pas du tout, lorsqu’on va gratter un peu sérieusement (genre les chiffres de l’observatoire des inégalitées par exemple) on s’appercoit que c’est tout l’inverse smiley

      On paumme sur tous les tableauxs, la vraie machine à perdre...

      On ne tire pas tout le monde vers le haut, mais tout le monde vers le BAS !

      Bonne soirée,


    • CN46400 CN46400 12 novembre 2016 20:42

      @taktak
      Et Marx continue : "Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l’uniformité de la production industrielle et les conditions d’existence qu’ils entraînent.

      Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation."


    • CN46400 CN46400 13 novembre 2016 10:47

      @taktak
      « Dans l’UE l’exploitation sera toujours plus dure. Et elle est toujours plus dure »
       Marx explique que l’intensité de l’exploitation dépend surtout du taux de profit qui baisse au fur et à mesure que la quantité d’unités de produits vendus augmente. Sortir de l’UE suppose diminution de la quantité de produits vendus donc une augmentation du taux de profit par produit fabriqué, donc intensification de l’exploitation... (voir Salaires, prix et profits de K Marx..)
       Quand au qualificatif d’« hitléro-trotskiste » qui me sied autant que celui de « stalinien » que j’essuie parfois sur quelques fils, je le traite avec un petit brin de mépris...


  • lsga lsga 12 novembre 2016 13:34

    Une candidature Communiste proposerait que les africains puissent gérer collectivtement et démocratiquement toutes les mines et les usines que les multinationales françaises possèdent en Afrique. 


    Un parti politique qui ne propose pas la collectivisation de TOTAL au profit des Africains n’est PAS communiste. 

    Un parti politique qui parle à longueur de journée de l’Euro (monnaie impérialiste) et ne parle JAMAIS du Franc Pacifique ou du Franc CFA (monnaies coloniales) n’est pas Communiste. 

    Les classes moyennes blanches russo-occidentales représentent moins de 20% de la population mondiale et consoment 80% des ressources naturelles. Un Parti Communiste authentique ne peut QUE proposer de rééquilibrer le partage des richesses MATÉRIELLES à l’échelle mondiale à la faveur des pays du tiers monde. 

    Le prolétariat n’est pas français. 

    • CN46400 CN46400 12 novembre 2016 17:20

      @lsga
      Le colonialisme est dépassé, la révolution socialiste africaine sera faite par les africains eux même lorsqu’après avoir installé des états efficaces et aussi peu corrompus que possible, il auront réalisé l’accumulation primitive du capital et qu’ils maîtriseront totalement leurs richesses minières mais aussi la force de travail des peuples noirs.
        L’exemple pour l’Afrique n’est pas en Europe, il est en Chine... C’est d’abord le capitalisme d’état, c’est à dire la subordination du capitalisme à l’état (voir Lénine), qui est à l’ordre du jour de la révolution en Afrique, pas le communisme !


    • lsga lsga 12 novembre 2016 18:57

      @CN46400

      Blablablablablablabla : la théorie c’est bien, mais elle ne doit pas servir à cacher les réalités matérielles simples. 

      Moins de 20% de la population mondiale consomment 80% des ressources naturelles. 

      Rentrez vous cet énoncé dans le crâne. Il est simple, il est empirique, il est matérialiste, il résume parfaitement la réalité de notre appareil de production aujourd’hui. Avec les changements climatiques, et les guerres du bloc USA-Europe-Russie, préparez vous à voir des centaines de millions de camarades se déplacer de l’Afrique, de la Chine et de l’Asie mineur vers l’Europe et la Russie. La révolution façon Mao : mais puissance 1000. 

      Si ce scénario ne vous convient pas, préparez vous à prendre les armes pour commencer une nouvelle Commune le plus rapidement que possible. Il sera bientôt trop tard pour sauver les européens d’un massacre révolutionnaire comme on les aime. 


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 12 novembre 2016 20:04

      @lsga

      « Moins de 20% de la population mondiale consomment 80% des ressources naturelles. »

       

      Donc tu va en vouloir aux chinois (ils sonts qd meme pas mal) et déja en 2009 depuis ca à sacrément empiré.

      http://www.consoglobe.com/chinois-deviennent-gros-consommateurs-energie-4307-cg

      rien que eux frolent 20% ou pas tres loin...

      « La Chine aurait consommé 2,252 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2009. Ce chiffre désigne la consommation d’énergie brute.
      La consommation d’énergie brute prend en compte toutes les sources d’énergie, par opposition à la consommation de pétrole, d’hydroélectricité, etc.

      En cela, la Chine dépasse les États-Unis qui n’ont consommé « que » 2,170 milliards de tep en 2009.
      La consommation française de l’année 2009 s’élève quant à elle à 274 millions de tep. »

      En savoir plus sur http://www.consoglobe.com/chinois-deviennent-gros-consommateurs-energie-4307-cg#uZXWskmr4dbjIooR.99

       

      Apres tu y rajoutera, la russie, toute l’europe (ca fait du monde), les usa, la partie amérique du sud, toute la zone moyen orient (qi consomme encore plus que les usa dans les pétro monachies), le japon, je te liste pas tout...trop long, tu explose allégrement tes 20%, tu est plus proche es 50% voire plus...

      Ou alors tu parles par individus ? (et non plus par pays !) la c’est tres possible ? (le ? c’est parce que je n’ai pas cherché),mais alors précise le, sinon personne ne comprends rien, ou c’est moi qui suis tres con (ce qui est possible)

      Ou sors nous tes chiffres(liens), comme je l’ai fait de mon coté pour le + gros consommateur mondial, cad la chine 


    • lsga lsga 12 novembre 2016 20:16

      @Ouam
      Deux axes se sont formés l’an dernier : 


      D’un côté, un axe formé par la Russie, l’Europe, et les USA. De l’autre, un axe formé par la Chine, l’Inde, l’Afrique, et l’Amérique du Sud. 

      Il est si facile de prévoir la défaite de l’axe russo-occidental, c’est navrant. Pour rappel, USA+RUssie+europe = moins d’un milliard d’habitant. 

  • zygzornifle zygzornifle 12 novembre 2016 16:23

    on peut toujours rêver, ceux qui se disent contre l’Eu petit a petit révisent leur position , rien qu’a voir marine Le Pen .....


  • franck milo franck milo 12 novembre 2016 21:12

    je suis « blaze » (non pas blasé) mais bien « blaze » comme dit mon fils, sous entendu écoeuré, dégouté, déçu...si vous convertissiez toute cette énergie malfaisante à plutot soutenirJL Mélenchon, on avancerait !! ras le bol des vieux culs, des cocus du clientélisme, des révolutionnaires de pacotille. Vous le savez intellectuellement il est le meilleur, il est notre seule chance de « au pire » limiter la branlée qui s’annonce avec la clique juppé. Laurent ? Montebourg ? et l’autre la le moustachu de Kameloot..Chassaigne ??? c’est pas prêt de saigner avec ce roudoudoux professionel de l’assemblée.


    • taktak 12 novembre 2016 21:48

      @franck milo
      je ne sais pas si votre réaction s’adresse à moi et aux militants du PRCF !
      Dans ce cas, je tiens à vous dire que moi je suis blaze des réactions marquées sous le sceau de l’anticommunisme primaire. Elles ne divisent pas moins que celles de faux communistes tirant dans le dos de Mélenchon ! Car ce texte montre combien la position du PCF n’est pas communiste. Et ne vise en fait qu’à rouler pour le PS avec pour seul objectif de torpiller la candidature Mélenchon avec pour espoir de maintenir un accord électoral avec le PS pour les législatives qui va en réalité totalement liquider le groupe parlementaire PCF.
      Il est vrai que les oukases de certains militants de la france insoumises et leurs positions viscéralement anticommunistes aident bien , en réalité, les pierre laurent, dartigoles, chassaigne et compagnie.


    • capobianco 13 novembre 2016 09:29

      @taktak
      Bien d’accord avec vous sur les buts de la direction du pcf. Votre dernière phrase par contre me parait très excessive pour ce que je connais des militants des insoumis. Dans ce mouvement il y a de très nombreux anciens du pcf qui ont gardé leurs convictions, leurs espoirs mais ont perdu leurs illusions quand à la direction du pcf.

      Par ce propos vous faites croire, peut-être involontairement, que ce sont les insoumis qui créent le problème de la division ce qui est évidemment inexacte, l’objectif étant de rallier le plus grand nombre pour une alternative réelle. Qu’il existe quelques exceptions, possible,en tout cas, très marginales. A quelques mois des élections, il est temps de nous rassembler car il existe un réel espoir que les querelles de susceptibilité pourraient anéantir. 


    • capobianco 13 novembre 2016 09:36

      @franck milo
      Pour gagner il faut convaincre et se rassembler. Je partage et comprend votre impatience mais je pense que les propos vexants et excessifs sont contre- productifs. 


  • fred.foyn 13 novembre 2016 07:30

    Mais pour exister, le PCF à voté Hollande !


    • zygzornifle zygzornifle 13 novembre 2016 10:04

      @fred.foyn



       et ils « veauteront » en masse comme les socialos pour le tondu crapuleux qui va les atomiser ensuite pour empêcher le FN de gagner le second tour .......

Réagir