mercredi 16 avril 2014 - par scylax

Une Gauche contre l’ultra-libéralisme sociétal

Le 23 avril 2013, issus des différents groupes parlementaires de gauche, dix députés votèrent contre la loi autorisant le mariage pour tous et cinq se sont abstenus.

"J'aurais voté pour sans le volet sur la filiation. Je suis contre le fait qu'un enfant puisse avoir deux pères ou deux mères.", expliqua Jérôme Lambert, petit neveu de François Mitterrand, qui vota contre, au même titre que Bernadette Laclais (Savoie), Patrick Lebreton (Réunion) ou encore Gabrielle Louis-Carabin (Guadeloupe). Quant à Marie-Françoise Bechtel (Aisne), Jean-Luc Laurent (Val-de-Marne), tous deux chevènementistes, Dominique Potier (Meurthe-et-Moselle) et Jean-Philippe Mallé (Yvelines), exprimèrent leur désaccord en s'abstenant, tous étant membres du groupe SRC (socialiste, républicain et citoyen). 

Les élus martiniquais de gauche de la GDR (Gauche démocrate et républicaine)Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor et Bruno Nestor Azerot votèrent contre, tandis que le Guyanais Gabriel Serville s'abstint. Très applaudi sur les bancs de la droite, Bruno Nestor Azerot, député autonomiste de Martinique, rappela que "c'est parce qu'[il était] un homme de gauche qu'[il] préférai[t] l'humain et l'humanisme à ce que sous-entend ce texte". Patrice Carvalho (Oise), membre du Front de Gauche et du groupe GDR, vota aussi contre de même qu'Ary Chalus (Guadeloupe) et Thierry Robert (Réunion) du groupe RRDP (radical, républicain, démocrate et progressiste) .

 

Alors que la position officielle du Parti socialiste était favorable au projet de mariage des homosexuels depuis au moins 2007 et constituait la proposition n° 31 du candidat François Hollande, certains cadres socialistes émirent des réserves sur le projet, voire une franche opposition.

Le 7 février 2013, Michel Rocard expliqua son opinion sur le projet de loi de mariage homosexuel. S’estimant « pas du tout expert […] sur le problème juridique lié à la situation des enfants », celui-ci n’en porte pas moins un jugement hostile sur l’adoption : « Tout ça me paraît dangereux. Pour l’adoption, il me semble que ce n’est pas souhaitable, donc je ne suis pas pour. »

Lionel Jospin, ancien premier ministre, ne goûta guère l’expression "mariage pour tous" : "Il faudrait employer une expression plus précise", et reste attentif au fait que "l’humanité est structurée entre hommes et femmes".

Bernard Poignant, proche conseiller de Hollande, orphelin de père, écrivit sur son blog : "A mes yeux et quoi qu’il arrive, [l'enfant] se construit dans l'altérité des genres, masculin et féminin, père et mère. Un enfant doit toujours savoir qu’il a ou a eu un père et une mère." "J'ai dit à François (Hollande) ce que je pensais, tout en me gardant de sonder ses convictions personnelles", confia-t-il à L'Express.

L'ancienne ministre socialiste Georgina Dufoix, protestante, se déclara contre le projet de loi au motif qu'il « bouleverse en fait la conception du mariage pour tous les citoyens, détruit la notion de filiation, institue corrélativement un droit à l'enfant et, in fine, introduit la théorie du genre au sein de la société ». Elle fur la seule ancienne ministre socialiste à manifester le 13 janvier 2013. 

Le maire socialiste de Cherbourg, Jean-Michel Houllegatte déclara à La Presse de la Manche "On ne doit pas changer le sens du mot mariage qui repose sur l'union d'un homme et d'une femme". 

Le sénateur-maire PS de Lyon Gérard Collomb expliqua sur Europe 1 : "Ce contre quoi je mets en garde, ce sont les dérives qui peuvent exister à l'avenir (...) l'industrie des mères porteuses pour autrui". Il conclut en affirmant qu'il votera le projet de loi, même s'il concéda "un certain nombre de réserves".

 

Au-delà du Parti socialiste, de nombreux hommes et femmes de gauches se montrèrent opposés à la loi sur le mariage homosexuel.

Jean-Pierre Chevènement, dirigeant du Mouvement républicain et citoyen, ancien ministre, se prononça contre le projet de loi : « Avec ce projet de loi, nous brouillons complètement le droit de la filiation. Des couples homosexuels pourront adopter ensemble des enfants. GPA et PMA ne sont pas dans le texte, mais vous savez très bien que c’est une hypocrisie et qu’en réalité tout cela va ensemble, petit à petit, quels que soient les hommes politiques. […] je pense qu’un enfant a le droit à avoir un père et une mère, ou au moins, l’idée d’un père et l’idée d’une mère ».

Pour Jean-Jacques Rateau, conseiller du Parti radical de gauche à l'Assemblée des Français de l'étranger, « le projet de mariage pour tous va à l’encontre de la réalité biologique de l’espèce humaine et menace les fondements de la famille (un père, une mère, des enfants). » Il appela à la Manifestation pour tous de janvier 2013.

Sylviane Agacinski (philosophe et épouse de Lionel Jospin), qui s'était exprimée sur la question bien avant la rédaction du projet de loi du mariage pour tous, estima que la question du mariage homosexuel est indissociable de la question de l’homoparentalité à laquelle elle était hostile. 

Jacques Testart, père médical du premier bébé éprouvette français et ancien militant trotskyste, émit l'idée que « la PMA est justifiée quand il s'agit de femmes stériles » mais affirma qu'il « résiste à la perspective de la PMA pour les homosexuels ». 

Daniel Delaune, édile divers gauche de Grand-Camp (Seine-Maritime), fut l'un des "pères" de l'appel du Collectif des maires pour l'enfance militant pour annuler le projet et refusera de célébrer tout mariage homosexuel : « Au nom d’une prétendue égalité des droits, on est en train de créer un système injuste : certains enfants auront la chance d’avoir un père et une mère et d’autres en seront privés délibérément. »

Parmi les trois grands initiateurs de la "Manifestation pour tous" du dimanche 13 décembre 2012, se distingua Laurence Tcheng, une enseignante de gauche qui avait voté pour François Hollande. "Le mariage gay est un bouleversement majeur !" estima cette femme de 47 ans. Elle fut à l'origine de la page Facebook intitulée "La Gauche pour le mariage républicain", créée quatre jours avant le défilé du 17 novembre 2012.

 

Les Poissons roses/Conviction, forts de 800 membres, essentiellement des militants et des élus du Parti socialiste, apparurent en septembre 2011. Se revendiquant du personnalisme d'Emmanuel Mounier, ils réclamèrent des « états généraux sur le mariage républicain qui est actuellement en crise ». Parmi les élus qui leur apportèrent un soutien, on trouvait Chantal Berthelot, députée de Guyane, ou encore Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle. Ils sont par ailleurs hostiles aux projets actuels de modification de la loi de 2005 sur le fin de vie.

Pour faire entendre leur voix dissonante, les Poissons Roses / Conviction déposèrent une contribution thématique en juillet 2012 en vue du Congrès du PS tenu en octobre 2012. Ce texte mettait en avant les réflexions de Gaël Giraud et Bernard Perret, économistes, Jean-Claude Guillebaud, journaliste et écrivain, et Bernard Devalois, professeur de médecine. Parmi les signataires, on trouvait beaucoup de chrétiens de gauche, mais pas seulement : Philippe de Roux, Olivier Favereau, Pascal Ollive, Jean-Pierre Mignard (qui exprimait des réserves), Dominique Potier (député de la Meurthe et Moselle), Michel Rocard (ancien premier ministre). Au-delà du mariage homosexuel, l'adoption par les couples homosexuels était inacceptable pour les Poissons roses. « Faut-il, au nom d'un droit à l'enfant pour tous les couples, remettre en cause le principe fondamental du droit de l'enfant à connaître ses parents et être élevé par eu ? Peut-on, au nom du droit de l'adulte, priver délibérément certains enfants de cette altérité entre l’homme et la femme ? », interrogeaient ses membres dans leur contribution. Ils appelèrent à participer à la Manifestation pour tous en janvier 2013 "à condition que tout soit fait pour éviter les dérives homophobes". L'équipe dirigeante comprend quelques figures de la gauche.

Hélène Rat-Roy, pharmacienne, conseillère municipale PS à Dijon, est la présidente du mouvement depuis avril 2013. 

Philippe de Roux, co-gérant d’une entreprise de réinsertion dans le bâtiment, fondateur d’une ONG mettant en place des projets d'adduction d’eau courante dans des pays en développement, est aussi le fondateur du mouvement des Poissons Roses et son secrétaire général. 

Michel Simonnet, entrepreneur et créateur de sociétés de services en informatique, est le nouveau trésorier des Poissons Roses depuis le 13 avril 2013.

Nestor Dosso, responsable de la logistique d’un grand hôtel, est aussi co-fondateur d’une association pour le rapprochement des citoyens par la création d’événements culturels. Il est délégué général du mouvement des Poissons Roses.

Jean-Claude Guillebaud, éditorialiste au Nouvel Observateur, en passant par le Monde et le magazine la Vie, est au cœur de tous les débats d’idées des Poissons Roses.

Pascal Ollive, ancien président du Mouvement des Jeunes Socialistes, est pasteur à Nîmes.

 

Un appel intitulé « Pour un vrai dialogue sur l’essentiel, un appel de croyants de gauche », initié par Didier da Silva, enseignant, président de Chrétiens pour une Gauche Nouvelle, René Poujol, journaliste, Vincent Soulage, agrégé d’Histoire, Eric Vinson, enseignant-chercheur et journaliste, fut publié le 11 septembre 2012. Le 20 novembre 2012, le texte accompagné des 834 signatures fut transmis notamment au Président de la République. Signé aussi par les Poissons roses, cet appel invitait à ouvrir un dialogue approfondi sur le mariage pour tous.

 

Le 29 janvier 2014, l’hebdomadaire Marianne ouvrit ses colonnes à des professionnels de santé de sensibilité de gauche, et hostiles à l’euthanasie : Laure Copel, cancérologue, responsable des soins palliatifs à l’Institut Curie de Paris, Anne-Marie Dickelé, psychologue en soins palliatifs au CHU de Montpellier, Bernard Devalois, ancien président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, Martine Ruszniewski, psychologue et psychanalyste, Gérard Terrier, chef du service d’accompagnement et de soins palliatifs du CHU de Limoges.

« Impliqués professionnellement dans l’accompagnement de patients en fin de vie, nous sommes aussi des citoyens engagés, qui nous reconnaissons dans un grand nombre des valeurs incarnées sur la scène politique par la gauche. Aujourd’hui, nous voulons dire notre indignation vis-à-vis de la proposition de loi visant à légaliser les injections létales et le suicide assisté, signée par de nombreux sénateurs « de gauche ». Nous l’avions été tout autant il y a un an par la proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale par le groupe socialiste. Nous sommes également choqués de retrouver ces propositions dans le texte de la convention « égalité réelle », validée par le Parti socialiste comme base programmatique pour la future élection présidentielle. (...) De telles lois nous paraissent incompatibles avec les valeurs traditionnelles de la gauche qui demandent à l’Etat de protéger les plus vulnérables, comme le sont les patients en fin de vie. Nous sommes surpris que soit mis en avant par des parlementaires appartenant à la gauche un principe aussi fondamentalement ultralibéral que la prééminence absolue de l’autonomie individuelle. Une telle démarche génère toujours une majoration de l’inégalité entre forts et faibles.(...) Il est parfois de bon ton de laisser croire que les adversaires d’une légalisation de l’euthanasie seraient tous des réactionnaires, intégristes et conservateurs, et que, si l’on se situe dans le camp du progrès, on se doit d’être favorable à cette évolution législative, comme on l’était sur la question de l’IVG. Nous nous inscrivons fermement contre cette idée fausse et nous affirmons avec force que s’engager dans un droit à la mort provoquée est une impasse dont nous redoutons les dérives. »

 

Dans la Croix du 4 mars 2014 parut une tribune de Philippe de Roux, Pierre-Yves Gomez, Olivier Favereau et des Poissons roses, intitulée « Une guerre perdue à gauche ? », violent réquisitoire contre la dérive sociétale du gouvernement de gauche.

« (...) Mais on voudrait convaincre que ce tournant économique est « moderne » parce qu’il ressemble au virage libéral négocié dans le champ éthique. C’est une deuxième défaite pour une authentique conscience de gauche. Ainsi, vouloir faire de l’IVG un acte médical « banal » en niant la notion de détresse ne changera rien à la réalité que vivent les femmes au moment de ce choix difficile ! Alors qu’on avorte en France deux fois plus qu’en Allemagne, la libéralisation tous azimuts de l’IVG sera-t-elle notre seule réponse à une femme pressée par son entourage d’avorter parce qu’elle n’a pas assez de moyens économiques, parce qu’elle porte un enfant handicapé ou parce que son entreprise n’accepterait pas sa grossesse ?

Une même dérive libérale guette la prochaine loi sur la famille, pour l’instant reportée, avec un amendement octroyant de manière automatique la nationalité française pour les enfants nés de GPA pratiquées à l’étranger. On contournera ainsi l’interdiction du commerce de la grossesse sur le sol français au grand bénéficie des entreprises internationales spécialisées dans le portage d’enfants.

A l’autre bout, la fin de vie inspire aussi les sirènes du « laisser-faire » encouragées par l’ambiguïté du « panel » citoyen et une recomposition du Conseil national d’éthique. Avons-nous envisagé sérieusement les conséquences sur nos libertés d’une légalisation de l’injection létale à des patients en situation de précarité psychologique, alors que la pression financière fait de plus en plus forte sur notre système de santé ?

De nombreux électeurs de gauche s’opposent à la puissance du calcul économique qui s’impose même à la vie humaine, mais ils sont relégués, par de pseudo-progressistes, dans le camp des réactionnaires. Ils continueront pourtant d’être aux avant-postes de la lutte contre l’injustice. Car notre époque oppose désormais deux conceptions de l’être humain : soit il se pense maître de son existence, de son corps, du début de la vie jusqu’à la mort, confiant en sa seule puissance et liant son bonheur à l’accumulation de richesses. Qu’il le veuille ou non, il deviendra alors un objet de marché et de calcul, de performance ou de rebut. Soit l’homme se considère comme une personne reliée aux autres, déployant sa liberté dans l’interdépendance, assumant ses compétences mais aussi ses fragilités et ses faiblesses, et trouvant son épanouissement dans une organisation sociale fondée sur la bienveillance volontaire et l’initiative au service du bien commun. Il peut alors fonder une société où le calcul économique n’a pas le dernier mot.

Il reste donc à promouvoir à gauche un projet social reposant sur le respect de la dignité de toute personne humaine comme socle de la justice et de la liberté. Tel est le vrai pacte de responsabilité, le nôtre. »

 



20 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 16 avril 2014 10:59
    Une Gauche contre l’ultra-libéralisme sociétal....Alors ce sera la gauche contre la gauche vu le couple Hollande-Valls ....

  • Dwaabala Dwaabala 16 avril 2014 11:39

    Une intéressante réflexion qui montre comment,« à gauche », les voix discordantes ont été étouffées, au point que que beaucoup ont pu croire qu’« être de gauche » c’était soutenir dans le consensus et d’enthousiasme des manœuvres non seulement sociétales mais surtout ubuesques pour qui a su un minimum de raison garder.


  • LE CHAT LE CHAT 16 avril 2014 12:30

    ces projets sociétalistes ont permis aux amis de Pierre Bergé et à la gauche bobo du Marais de garder Paname au PS ,

    mais en Province , c’est la Bérézina .......

    je pense qu’on va être tranquilles avec le projet de droits de vote aux immigrés , car avec ça le reste des mairies de gôche disparaitra 

  • eric 16 avril 2014 12:39

    Moi, je vote en général a droite. Je n’ai donc pas tendance a vouloir choisir mon opposition ou même a vouloir la labelliser« . La bonne, la mauvaise, la républicaine, la pas...
    Et puis, parmi tous les braves gens cites ici, beaucoup ont des points de vus sur de nombreux sujets, que je ne partage pas. Je note cependant que bon an, mal an, il y a la la »troisième composante" et les Chevenementistes. En gros, la gauche qui pour moi est un adversaire politique et pas un ennemi idéologique.
    La grande question pour moi, c’est comment ils font pour supporter le reste des gauches ? Si c’est parce que c’est le seul moyen d ;arriver aux pouvoirs, alors ils sont quand même moins respectables que le FN ou l’UMP.


    • klendatu 16 avril 2014 15:55

      Il convient de rappeler, par souci d’équité, que la théorie du Genre avait déjà gagné une partie de l’UMP. Les métastases y sont seulement moins nombreuses pour le moment.


  • Scual 16 avril 2014 14:02

    Et bien personnellement je ne comprend pas comment on peut être de gauche ET homophobe.

    Etre contre quelque chose qui ne pose pas de problèmes sauf dans le cas des homosexuels, c’est homophobe.

    Soit c’est JAMAIS bien, soit c’est TOUJOURS bien, mais si c’est bien pour tout le monde sauf les homos alors c’est forcément homophobe car cela ne peut avoir d’autre signification qu’une différenciation fondamentale entre les droits des individus... bref on n’est plus du tout égaux. Les homosexuels se retrouvent dans l’esprit des opposant à leur égalité en droit au même niveau que les fous, les repris de justice, les handicapés etc.

    Bref je suis contre cette loi puisque je suis contre le mariage, je suis encore plus contre la manière dont elle a été faite, mais je ne pense pas que les personnes qui la combattent au nom de la morale puissent être de gauche, car l’homophobie ne peut être de gauche.


    • LE CHAT LE CHAT 16 avril 2014 14:54

      mais je ne pense pas que les personnes qui la combattent au nom de la morale puissent être de gauche, car l’homophobie ne peut être de gauche.


      c’est certain , car la gauche n’a aucune morale ... Elle est devenue carrément sans scrupules

    • Scual 16 avril 2014 17:52

      La gauche est l’incarnation politique de la morale humaniste, là où la droite incarne l’égoïsme ou bien la tradition ou même à l’extrême-droite, la haine vengeresse aveugle et totalement immorale de votre famille politique.

      Je crois donc que vous n’avez aucune leçon de morale à donner.


    • Onecinikiou 17 avril 2014 03:29

      « La gauche est l’incarnation politique de la morale humaniste »


      Ce serait à pleurer de rire si ce n’était si consternant. Vous croyez appartenir au camp du Bien c’est cela ? Votre morale humaniste mon cher, a justifié jadis la colonisation. La gauche marxiste-léniniste est au bas mot directement responsable de 50 à 100 millions de morts civils le siècle passé. 

      Cette propension folle qui consiste à croire que l’on incarnerait le Bien à l’exception de tous les autres, cette utopie criminelle et totalitaire est précisément coupable de la déshumanisation d’autrui, et potentiellement génocidaire. Que vous ne vous en rendiez pas compte est dramatique. 

    • Onecinikiou 17 avril 2014 03:41

      Sur le fond Scual fait semblant de ne pas comprendre les arguments des anti-mariage « pour tous ». 

      En droit français le mariage ouvrant automatiquement droit à l’adoption, la question de la filiation est indissociable du présent débat sur l’ouverture du mariage aux couples de mêmes sexes. 

      Ce faisant, dire que cela ne pose pas de problème est une façon commode de refuser le débat. 

      Oui, bien sûr que cela pose problème, car d’une réponse à une revendication communautariste du Lobby gay sous le prétexte fallacieux d’égalité, cette situation produit une inégalité encore plus grande à l’encontre des futurs enfants adoptés et/ou « crées » dors et déjà par PMA/GPA, puisqu’on leur refuse légalement et stricto sensu le droit d’avoir un père ET une mère, indépendamment d’ailleurs d’être élevé par eux (là n’est pas le problème de fond). 

      Si cela n’est pas poser un problème majeur, et une rupture d’égalité fondamentale entre les individus, alors il n’y a plus qu’à baisser le rideau devant tant de mauvaise foi.

    • Scual 17 avril 2014 10:53

      Mais ce n’est pas un argument, c’est débile.

      Avoir un père ou une mère n’est pas (et ne peut pas être) un droit, mon vieux. C’est un joli slogan de manif mais ça s’arrête là où commence l’intelligence.Vous allez faire quoi, si un des deux parents dans un couple hétéro meurt d’un accident, vous allez enlever ses gosses au survivant parce que le gamin est privé du droit d’avoir un parent d’un autre sexe ? Vous allez interdire aux couples divorcés de déménager parce que sinon le parent qui s’en va prive son gosse d’un droit ? D’ailleurs c’est à partir de quand qu’on est privé d’un parent, une semaine sur deux c’est bon ? Un mois sur deux ? Y a certains boulots qui devraient interdire à ceux qui le pratiquent des mois durant sans voir leurs gosses le droit de procréer alors.

      C’est même pas un argument c’est complètement débile. Avoir un père et ou une mère ou même plusieurs, tout ça est une question sociale et culturelle et c’est aussi comme je viens de le dire une question de chance, la vie n’étant pas exempte d’accidents et en plus les situations évoluent... Avoir un père et une mère ne peut pas être un droit sans qu’on se retrouve à retirer des gosses à des parents seuls ou à les obliger à se mettre en couple de manière forcée, les priver d’être libre de décider de leur vie sentimentales etc... Bref c’est du grand n’importe quoi.

      Je le répète ce genre d’arguments est la preuve de l’homophobie car ces arguments ne sont plus défendus et même rejetés dès qu’il ne s’agit plus de couples homosexuels... le problème n’est donc pas l’argument avancé mais quand ça concerne les homosexuels. Bref vous avez démontré que ce que je disais était bel et bien exact.

      Quand au camps du bien, j’essaie effectivement d’appartenir au camps du bien... et c’est pour cette raison que j’ai atterri dans cette famille politique et philosophique. Par exemple nous on n’essaiera jamais de priver de repas des enfants comme votre FN veut le faire là où il est élu.

      Le camps du bien n’existe évidement pas car le bien est une valeur absolue et que dans la vie rien n’est absolu et l’Homme n’est pas parfait, mais cette décision de vouloir priver des enfants de repas sans le moindre petit élément positif pour qui que ce soit, c’est uniquement faire du mal aux musulmans et aux juifs, et RIEN d’autre. Alors si le mal absolu n’existe pas lui non plus, le FN est ce qui s’en rapproche le plus. Faire du mal par vengeance et par haine uniquement pour le plaisir sadique de racistes, et à des enfants en plus, peu importe de quelle culture on est issu, c’est mal.

      S’il n’y a pas d’absolus, l’objectif de la Gauche (la vraie est-il encore besoin de le préciser...) n’en est pas moins de faire le plus possible le « bien » et donc de chercher à ce que les enfants mangent tous à leur faim et de la manière la plus saine possible. L’objectif de l’extrême-droite est factuellement l’exact inverse : faire le plus de mal possible à ses cibles du moment. Elle cherche à priver les autres de repas juste pour leur faire du mal afin de satisfaire leur plaisir sadique. La droite capitaliste (donc PS inclu...) cherchera à ce que plus on est riche, mieux on soit nourris, jusqu’à priver de repas les pauvres. La droite traditionaliste si elle est chrétienne voudra que ses enfants mangent du poisson le vendredi et s’offusquera si la viande est hallal et elle n’hésitera pas à demandera à ses enfants de se priver s’il le faut. C’est cette même droite traditionaliste qui quand elle est musulmane, n’inscrit pas ses enfants à la cantine ou leur demande de se priver à cause du porc. Le vrai objectif de cette proposition est d’ailleurs en réalité ségrégationniste : obliger les enfants musulmans à amener leur sandwich hallal et à rester entre eux entre midi et deux plutot que de se mélanger avec les autres. Décidément, l’extrême-droite est tellement « bien » intentionnée...

      Alors oui, la Gauche est la seule famille politique qui a comme objectif premier de faire pour le mieux. Ces notions de mieux, de bien, d’amélioration, de progrès ne sont pas les motivations des idéologies de droite qui ont d’autres objectifs. La gauche n’est pas le camps du bien comme je l’ai dit car celui-ci est absolu et en plus on peut faire fausse route, de plus tout cela est en constante évolution et on cherche donc non pas à faire le bien mais à faire le mieux et à travers le temps à faire de mieux en mieux. Nous ne sommes donc pas « le camps du bien », notion qui ne peut émerger que dans l’esprit fanatisé et absolutiste de l’extrême-droite, mais nous sommes incontestablement le camps du progrès.


    • Onecinikiou 17 avril 2014 17:22

      « L’enfer est pavé de bonnes intentions » résume parfaitement votre litanie gauchiste.


      Sur les repas hallal, voir les bouffeurs de curé défendre avec acharnement l’imposition d’une ségrégation de fait (puisque vous n’avez que ce type de vocabulaire à la bouche) entre les croyants et ceux qui ne le sont pas au sein même d’une école qui se prétend républicaine et donc laïque, est un comble et la démonstration de votre duplicité. Bientôt votre logique vous poussera à accepter cette autre ségrégation qui consiste à bâtir des carrés musulmans (ou gays, soyons fous comme à Berlin...) dans les cimetières. Quel plus bel archétype ségrégationniste que de séparer jusque dans la mort les individus, et les trier en fonction de leurs convictions politiques, religieuses, idéologiques ! 

      Et c’est vous qui oser monter aux créneaux et parler de ségrégation ! Vos contradictions sont ici béantes !

      Ce que chacun comprend bien tellement cela crève les yeux, c’est lorsqu’il s’agit de taper - les loges maçonniques surtout et leur représentants, le frère trois points Mélenchon en tête - sur les catholiques au nom de cette même laïcité, pas de problème (rappelons tout de même à nos partisans de « l’Homme nouveau », aux 100 millions de morts, que la France était catholique 13 siècles avant la République. Mais il est vrai que du passé faisons table rase...). 

      Or dès qu’il s’agirait de faire respecter cette même laïcité au sein de l’Education nationale - qui doit être sanctuarisée si l’on se fie aux discours du petit-fils de rabbin et ex-ministre Peillon - auprès des français de confessions musulmanes pour finalement non pas les ostraciser, mais bien les inclure par une injonctions normatives à l’intégration, et qui était la tradition républicaine par excellence ces cent cinquante dernières années qui a prévalu pour toutes les migrations successives, alors là les mêmes tartuffes crient au racisme et à la xénophobie !

      On va bien ici les limites de leur raisonnement évidemment fallacieux, et non moins dénué de paternalisme

      Comme si nos citoyens de confessions musulmanes n’étaient pas capable de s’intégrer, de s’assimiler en France aux valeurs constitutives de notre République, et même au-delà. On voit bien le raisonnement sous-jacent de nos grands humanistes qui, en réalité, a justifié hier la colonisation au nom du droit des civilisations supérieures vis à vis de celles inférieures. 

      C’est exactement le même mécanisme intellectuel qui justifie aujourd’hui de considérer ces citoyens comme des sous-citoyens incapables d’accéder à l’ « universalisme républicain ». Sous couvert qui plus est de l’auto-détestation post soixante-huitarde, de l’auto-flagelattion permanente à l’égard de tout ce qui fonde la France et son peuple, ses valeurs, ses principes, ses idéaux. 

      Qui fait l’ange fait la bête, cher Scual. Définitivement.

      Il est d’ailleurs très aisé de confronter vos fausses bonnes intentions au bilan - votre bilan - de ces trente dernières années, puisque ce sont VOS préconisations qui ont été méthodiquement appliquées sur cette période, chargées de déconstruire le modèle culturel dominant aux fins de le convertir au multiculturalisme anglo-saxon dont les néoconservateurs trotskistes sont si fiers, de le soumettre au relativisme culturel à l’intérieur même de nos frontières, comme de prôner systématiquement le droit forcené à la différence. Sauf pour les autochtones bien entendu... ! 

      Votre bilan est catastrophique vous entendez, à tout égard. 

      Le niveau scolaire s’effondre, il n’y a plus ni discipline ni morale (qu’elle fut laïque ou religieuse, immanente out transcendantale), l’insécurité et l’incivisme sont galopants, des pans entiers de français issus des dernières migrations conchient ce pays à force de leur avoir dit et répété que les français - ces beaufs avinés - étaient des vulgaires racistes, des fachos, des collabos, des ratonneurs, des esclavagistes, en peignant en noir notre mémoire collective, en sacrifiant sur l’autel de vos délires existentielles (en fait de vos pathologies) tout ce qui fondait le pacte républicain, et assurait une relative coexistence pacifique entre les communautés de fait. 

      Pire, on assiste même à un phénomène d’intégration à l’envers, avec une augmentation sensible des conversion à l’Islam, et qui signe votre échec patent, et la détestation en réalité que votre modèle incarne aux yeux de tous, et surtout vis à vis de ceux que vous avez cherché patiemment à infantiliser. 

      Vous êtes disqualifié pour prétendre dire ou incarner le Bien. Ce n’est pas moi qui le dit, Scual, ce sont les électeurs. Vos concitoyens. Qu’ils soient musulmans ou non. Ces premiers étant d’ailleurs beaucoup plus conservateurs et réactionnaires que vous ne l’imaginiez de prime abord. Au fort préjudice électoral de nos éducateurs gauchistes, dont vous êtes, comme très recemment de celui d’un parti socialiste non moins paternaliste. L’émancipation des français musulmans actuellement en cours est une révolution. Une révolution qui, à votre grand dam, va vous balayer. 

      Je vais vous faire une confidence, cher Scual : le futur raciste, le futur ratonneur, c’est vous et vos comparses. 

      Phénomène qui sera constable à mesure du retournement visible d’alliance - et d’allégeance - de populations que vous avez jusqu’à maintenant maintenu sous votre joug, dans votre ghetto intellectuel et moral en capilotade. Ghetto qui, de surcroit, fait jusqu’à présent incroyablement le jeu du capitalisme mondialisé, de la déferlante libérale à laquelle nous assistons, et que vous avez contribué à légitimer par vos positionnements utopiques, en particulier internationalistes. 

      Toujours vos fausses bonnes intentions gauchistes stupides.

    • Scual 17 avril 2014 19:22

      Vous rendez vous compte que vous inversez entièrement le sens de tout ce que vous professez ?

      Vous ne parlez même plus français, vous parlez orwellien.

      Quelle ségrégation y a t il a tous manger ensemble ? Quel est le rapport avec ces histoires de cimetière ? La laïcité vous ne savez manifestement même pas ce que ça veut dire en plus ! La laïcité ne peut pas imposer le porc car il s’agit clairement d’un acte antisémite et anti islamique... car sinon, pourquoi c’est le porc qu’on veut rendre obligatoire et pas les insectes qui sont meilleures pour la santé et bien moins cher pour notre déficit si problématique ? 

      Il y a une part non négligeable des enfants qui ne mangent pas de porc et la laïcité dit que les élus et la République doivent se contrefiche du pourquoi c’est le cas. Par conséquent l’école Républicaine et laïque doit fournir des repas qui permettrons au plus grand nombre d’enfant de manger, ce qui exclu le porc au même titre que si on voulait imposer les insectes. Vouloir imposer le porc en particulier avec les dizaines d’autres choix disponibles est forcément destiné à nuire à certaines religions. Des tas de choix permettraient à tout le monde de manger, faire le choix délibéré d’une viande alors qu’on sait que plein d’enfants ne la mangeront pas est une agression ciblée contre des religions et donc l’inverse même de la laïcité.

      Je n’ai même pas l’intention de pousser plus loin la lecture inutile d’une réinvention totale du sens des idées et des mots, comme c’est toujours le cas avec vous. Les victimes sont les coupables, la laïcité est antireligieuse, le progrès est une régression, le mal est bien etc... c’est la propagande fasciste dans toute sa splendeur orwellienne : irrationnelle, débilitante et insensée. Faire accepter l’horreur aux gens en leur faisant croire que c’est le paradis.

      Les mots ont un sens et vous n’y comprenez plus rien, vous empêchant de comprendre la réalité, comme dans une secte. Les mots que vous utilisez veulent dire autre chose que ce que vous croyez. Et après vous vous demandez pourquoi on parle de votre famille politique comme de dangers publique ?

      Et bien demandez vous au moins puisque vous avez des tas de choses qui ne veulent rien dire à broder dessus, si au final, le résultat de ce que vous croyez être un « raisonnement », à savoir des gosses vont concrètement être privés de repas, est-ce que c’est bien ou c’est mal ? Est-ce que si on veut vraiment faire quelque chose de bien, le raisonnement logique peut vraiment aboutir à la décision d’empêcher des gosses de manger ?

      Si vous n’êtes pas complètement fou, vous vous rendrez compte que forcément y a un problème quelque part, sinon je ne peut plus rien pour vous, car c’est très grave, et c’est malheureusement tout aussi dangereux.


  • Bernard Pinon Bernard Pinon 16 avril 2014 14:54

    Article très intéressant car il montre bien la distorsion du débat à laquelle on a assisté lors de l’adoption du « mariage pour tous ». Le fait que cette loi ait rencontré une opposition à gauche (et aussi de la part d’homosexuels de gauche ou de droite) a été complètement occulté, tout semblait indiquer que ceux-ci étaient tous des réactionnaires de droite à l’homophobie latente (pour ne pas dire des fachos.. on a de justesse échappé aux accusations de complotisme ou d’antisémitisme).

    Et si il n’y avait que pour le mariage pour tous, mais cette distorsion est maintenant quasi-systématique dès lors que des voix dissidentes (justifiées ou non) s’élèvent. On peut même dater le début de cette pathologie : un certain 11 septembre...

  • klendatu 16 avril 2014 15:58

    Très bon article de scylax qui donne le détail de l’opposition de gauche au changement de paradigme anthropologique. Ce n’est pas parce que cette opposition a été étouffée qu’elle serait moins méritante que les autres.


    • Richard Schneider Richard Schneider 16 avril 2014 17:25

      Plutôt en accord avec vous, klendatu.
      La Gauche, à part diviser le pays en ce qui concerne les sujets de société, n’a plus aucune envie de s’occuper des vrais problèmes qui accablent le peuple.
      Pire, elle ose même traiter tous ceux qui ne lui emboîtent pas le pas sur ces sujets de « réacs », voire de « fachos » !
      Michéa a bien raison de parler de l’arrogance de cette Gauche « libérale-libertaire » (sic) qui trahit les idéaux du CNR (SS, Services Publics, Indépendance Nationale ...).


    • klendatu 16 avril 2014 19:01

      Dès que l’on aborde Michea, on passe dans la « réacsphère », et des noms d’oiseaux commencent a se faire entendre. smiley

      Ceci dit, c’est un auteur que j’apprécie.


  • franc 17 avril 2014 15:46

    On est soit progressiste soit réactionnaire sur tel ou tel sujet

    et il ya différents cas :

    on peut être progressiste sur le plan social et réactionaire sur le plan sociétal

    ou réactionaire sur le plan social et progressiste sur le plan sociétal

    ou réactionaire sur le plan social et réactionaire sur le plan sociétal

    ou progressiste sur le plan social et progressite sur le plan sociétal

     

    la fausse gauche ou les faucialiste sont dans le flou et le vague et n’ont pas le sens de l’intérêt général n’ayant aucune conviction profonde sinon d’être guidés par la passion de leurs intérêts personnels et du coup sont un peu progressiste pour un coup et un peu réactionnaire pour d’autres ,progressite quand ça les arrange et réactionaire quand cela va contre leurs inétrêts , et au total et en fin de compte c’est le côté ractionaire qui l’emporte sur le côté progressiste

     

    la vraie gauche ,les vrai socialiste et vrai communistes ,la gauche marxiste ,sont partout ,en tout lieu et en tout temps progressiste s et sur le plan social et sur le paln sociétal ,et les révolutionaires marxistes sont à l’avant garde du progressisme .

    et on remarquera que ceux qui sont à moitié progressiste ,moitié réactionaire ,par exemple progressiste sur le plan social et réactionaire sur le plan sociétal ou inversement ne peuvent remplir complètement leur mission d’être progressiste sur le paln social ou sociétal car les choses sont arrangées de sorte que le côté réactionaire l’emporte sur le côté progressiste ;

     

     L’article montre que l’auteur est un progressiste sur le plan social et et un réactionaire sur le plan réactionaire  et voudrait dire que l’on peut être de gauche et être réactionaire sur le paln sociétal . Mais permettez moi de ne pas être d’accord ,la vraie gauche ,la gauche authentique ,est rationalsite et progressiste partout et dans tous les domaines ,progressite sur le plan social et progressite sur le plan sociétal

     

     quand on est réactionaire sur tel ou tel domaine ,on est réactionaire sur tel ou tel domainse ,et il ne faut pas jouer l’hypocrite et s’affubler d’un masque de progressiste ;Il ya des réactionaires honteux et cachés et des réactionaires affichés et fiers d el’être ;j’ai plus plus de respect pour les réactionaires affichés et que les réactionaires caché .Ainsi j’ai plus d’estime pour le commentateur très réac affiché Antyréac que le réac caché auteur de cet article .


  • franc 17 avril 2014 16:29

    et j’ajoute qu’il ne faut pas employer le mot ultralibéralisme à tord et à travers à toutes les sauces ;souvent quand on n’a pas ou plus d’arguments ou que ses arguments sont trop faibles on taxe les propos d’autrui de qualificatifs très négatifs de manière toutà fait gratuite pour les discréditer ,comme par exemple en ce moment le mot ultralibéralisme qui n’est pas très en odeur de sainteté .

     

    Du coup tout tyran petit ou grand peut taxer la valeur de la Liberté d’ultralibéralisme et ainsi exercer tranquillement s a tyrannie et son opression et rendre le peuple et les individus devenir des aliénés et leurs esclaves.

    La liberté est une valeur noble et d’essence divine de sorte que l’être humain ne peut être défini en toute dignité qu’en ayant la possession de cet état ennature et en essence en m^me temps que celui d ela raison :« l’être humain est un être libre doué de conscience et de raison » -------et ce droit à la liberté est« imprescriptible et inaliénable » (Jean XXIII,encyclique Pacem in Terris)

     

    il ne faut pas confondre la liberté économique et encore moins l’ultralibéralisme économique avec la liberté des moeurs comme la liberté de pensée ,de conscience ou la liberté de l’orientation sexuelle qui sont des droits fondamentaux d l’être humain et qui touchent à la dignité et au bonheur m^me de l’être humain .

    la liberté économique est d e l’ordre des moyens tandis que la liberté des moeurs est de l’ordre des fins ,autrement dit la liberté économique est au service de la liberté des meours qui est d’un ordre supérieur ,ou encore et plus prosaïquement,la liberté d e l’argent est au service de la liberté d e l’amour ;Parallèlement et en conséquence le social est au service du sociétal ;

     Du coup et suivant cette hiérarchie des valeurs entre moyen et fin, on peut restreindre la liberté économique ou sociale au profit de la liberté des moeurs ou sociétales,mais on ne peut pas faire l’inverse c’est à dire restreindre la liberté sociétale au profit de la liberté économique sans porter atteinte gravement à la liberté humaine et à sa dignité.

    au reste c’est ce que font les capitalistes sans foi ni loi comme au 19 è siècle ,l’ultralibéralisme au sens mauvais de ce tereme ,l’ultralibélarisme économique sauvage et esclavagiste , à savoir restreindre la liberté des meours ou la liberté sociétale au profit de la liberté économique de l’argent roi et tout puissant 


  • franc 17 avril 2014 16:46

    En résumé on peut dire que la liberté économique n’implique pas la liberté des moeurs mais que la liberté des moeurs implique la liberté économique .


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