mardi 24 janvier 2012 - par Sylvain Rakotoarison

François Hollande et le discours dangereux sur les religions

En proposant la constitutionnalisation très électoraliste de la loi de 1905 sur la laïcité, François Hollande se donne une image facile de défenseur de la laïcité en risquant de rompre l’équilibre très fragile du consensus républicain.

Dans son discours fleuve du 22 janvier 2012 au Bourget, le candidat François Hollande a affirmé avec force sa défense de la laïcité au sein de la République française.


Constitutionnaliser la loi du 1905 ?

C’est évidemment très louable de défendre la laïcité et cette laïcité (sans adjectif, précise-t-on souvent à juste titre) est même l’une des meilleures spécificités de l’exception française sur la scène internationale : alors qu’ailleurs, on introduit le concept de communautés religieuses avec leurs particularités propres (on appelle cela le communautarisme), en France, on ne prend en compte que ce qui unit, l’appartenance à la seule communauté nationale, tout en respectant la religion.

Mais reprenons la traduction concrète de cet attachement du candidat socialiste : « Président la République, c’est préserver l’État, sa neutralité, son intégrité, face aux puissances d’argent, face aux clientèles, face au communautarisme. Présider la République, c’est être viscéralement attaché à la laïcité, car c’est une valeur qui libère et qui protège. Et c’est pourquoi j’inscrirai la loi de 1905, celle qui sépare les Églises de l’État, dans la Constitution. ».

Première remarque à laquelle je passe rapidement : je ne comprends pas ce que viennent faire dans ce chapitre sur la laïcité et la neutralité de l’État ces « puissances d’argent » sinon pour gauchiser à bon compte le discours. Il a lâché un peu plus loin l’objet de sa bataille, une sorte de nouveau Graal : « Cet adversaire, c’est le monde de la finance. » alors que le véritable adversaire du pays, c’est d’abord le chômage et la précarité qui en découle, et ce "monde de la finance" (à mieux réglementer) a peu à voir avec les raisons profondes de la désindustrialisation de la France. Mais ce n’est pas mon sujet ici.


Une exception française, fondement du consensus républicain

La laïcité est un concept vraiment novateur dans l’histoire des idées politiques. Elle a été reprise par la Turquie (mais risque d’être mise à mal actuellement). Elle n’est pas évidente car elle nécessite de se dépassionner alors que c’est un sujet très passionnel (parmi les dernières tensions nationales, le projet d’un service d’éducation unique visant l’enseignement privé au printemps 1984 porté par le ministre Alain Savary qui fut finalement abandonné en raison des millions de personnes qui ont manifesté à Paris le 17 juin 1984).

La loi du 9 décembre 1905 a mis fin très laborieusement à une véritable mésentente nationale. C’est Aristide Briand, plutôt anticlérical, qui l’a proposée et il avait eu du mal surtout à convaincre les députés ultra-anticléricaux (principalement les radicaux) qui considéraient que le projet n’allait pas assez loin. Tandis que les députés catholiques ont vite compris qu’en lâchant du lest au sein de la République, ils évitaient la continuation d’un anticléricalisme politique qui leur faisait du tort.

La laïcité ne rejette pas les religions. Elle les respecte au contraire. Elle ne rejette pas non plus l’athéisme ni la pensée agnostique ou rationaliste. Elle les respecte aussi. Elle prône simplement la neutralité de l’État et l’assouplissement des pratiques pour permettre un vivre ensemble harmonieux dans une société pacifique.

Ce que dit la loi de 1905 dans son article premier est très clair : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. ».

C’est d’ailleurs presque une évidence et je me demande bien comment on a pu, dans le passé, en arriver aux guerres de religions qui n’ont jamais été que des guerres à prétextes religieux mais somme toute, de simples confrontations politiques avec enjeu de pouvoir. À partir du moment où le "pouvoir" spirituel est bien séparé du pouvoir temporel, une telle loi de séparation était juste logique et évidente. À partir du moment où je peux pratiquer ma religion, ou non-religion le cas échéant, je ne vois pas en quoi cela me gêne que mon voisin pratique la sienne (ou pas).

Aujourd’hui, d’ailleurs, ce sont non seulement les anticléricaux mais aussi, généralement, les chrétiens qui évoquent régulièrement cette laïcité car désormais, le "problème", si problème religieux y a, ne concernerait plus le christianisme mais l’islam. Même si, dans le discours de François Hollande au Bourget, rien n’est dit sur la menace de l’islamisme fondamentalisme et qu’on reste à la traditionnelle pensée anticléricale (à comprendre contre les catholiques dont pourtant nombreux sont de gauche).

Donc, cette loi de 1905 est effectivement une précieuse pépite de notre trésor national, un trésor immatériel mais essentiel qui fonde l’unité du pays.

Pourtant, je ne crois pas très pertinent de vouloir inscrire les deux premiers articles de la loi de 1905 dans la Constitution du 4 octobre 1958.


Inutilité juridique

D’un part, cela n’aurait aucun effet juridique, concrètement. La loi de 1905 est déjà à valeur constitutionnelle, ne serait-ce que par la rédaction de la Constitution actuelle.

Son article premier est déjà très clair : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. ».

Incluse dans le "bloc de constitutionnalité" (depuis 1971 grâce à Alain Poher), la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 3 novembre 1789 propose à l’article 4 un cadre très général : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. ».

Elle précise son application à l’article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » ainsi qu’à l’article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. ».


Danger pour la cohésion nationale

D’autre part, cette proposition pourrait mettre à mal la cohésion nationale. J’ai toujours été défavorable à une révision de la loi du 9 décembre 1905 même s’il est évident que la situation d’il y a plus d’un siècle est différente de celle d’aujourd’hui et qu’une adaptation pour l’actualiser pourrait être concevable.

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Cependant, en rouvrant ce débat, on rouvrirait la boîte de Pandore et les polémiques dont le peuple français se passerait bien dans ces périodes troubles de crise économique et sociale.

C’est d’ailleurs un signe annexe qui ne trompe pas : en proposant de remettre dans l’actualité un thème que j’ai toujours considéré comme non négociable (la laïcité), François Hollande montre à l’évidence qu’il ne comprend pas que depuis 2008, le monde est plongé dans une grave crise économique internationale.

Pourquoi la boîte de Pandore ? Parce que si le principe de la loi de 1905 est très largement soutenu par la population (heureusement), il y a des officines prêtes à déstabiliser la République pour gagner encore du terrain. Dans un sens comme dans un autre.

Il y a d’ailleurs régulièrement des polémiques sur la gestion des municipalités à propos de la laïcité. Par exemple, sur la construction de nouvelles mosquées (l’argent public finançant le concept détourné de centre culturel) ou sur l’entretien des églises catholiques. Certains voudraient assouplir la loi pour permettre l’aide de l’État à la pratique de la religion (quelle qu’elle soit) tandis que d’autres voudraient au contraire une plus grande contrainte (suppression de l’enseignement catholique sous contrat, interdiction de participer à la restauration des monuments religieux etc.).

Il est clair que depuis près d’un siècle, malgré quelques soubresauts (comme celui de 1984), le société français est parvenue à un fragile équilibre et que celui-ci est très instable. Remettre ce sujet dans le débat national serait aussi irresponsable que le débat sur l’identité nationale balancé un peu légèrement par l’UMP il y a quelques années et laissant libre cours aux propos les plus extrêmes.


Et le statut de l’Alsace-Moselle ?

Enfin, à cette irresponsabilité se rajoute un véritable manque de préparation juridique car la constitutionnalisation proposée reviendrait à supprimer la particularité de l’Alsace-Moselle dans les lois de la République. Territoire allemand lors de la promulgation de la loi de 1905, ces trois départements sont encore sous le régime du Concordat napoléonien (signé le 15 juillet 1801) et avec quelques spécificités (comme le fait que le lendemain de Noël, le 26 décembre, et le Vendredi saint sont des jours fériés ou encore que l’État salarie les ministres du culte, prêtres, pasteurs et rabbins).

Ce particularisme a été établi par Clemenceau en 1918 sous la pression des élus locaux unanimes et pour conforter l’unité nationale, en guise de compensation à presque un demi siècle d’occupation allemande.

Faut-il en finir avec cette anomalie nationale ? Le candidat François Bayrou y a en tout cas répondu très clairement en prônant le maintien de cette particularité juridique. Bien qu'originaire de Franche-Comté, Jean-Luc Mélenchon, au contraire, veut la supprimer. Nul doute que les électeurs mosellans et alsaciens seront très attentifs à la position des autres candidats à l’élection présidentielle.


Manque de préparation

Cette impréparation a même été confirmée par l’ancien ministre socialiste Jean Glavany en charge du dossier dans l’équipe de campagne : « Nous sommes conscients des problèmes que cela soulève par rapport au Concordat. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas bouger. Nous allons prendre le temps de travailler sur les aspects juridiques. Inscrire les deux premiers articles de la loi dans la Constitution a du sens, et si cela accélère la réflexion sur cette anomalie qu’est le Concordat, pourquoi pas ? ».

L’article 2 de la loi du 9 décembre 1905 est le suivant : « Le République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. ».

Il se poursuit par ces précisions budgétaires : « (…) Seront supprimées des budgets de l’État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. ».

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Qu’en pense François Hollande de ce sujet historique qui concerne quand même trois millions d’habitants (soit un vingtième de la population française) ? Ce sera très intéressant de l’entendre (j’espère qu’il sera interrogé sur cette question le jeudi 26 janvier 2012 lorsqu’il présentera son programme dans l’émission "Des Paroles et des actes" sur France 2).

La Guyane bénéficie également d’un statut très particulier.


Hollande très nouveau dans sa défense de la laïcité

François Hollande est-il un homme particulièrement "laïc" ? Il faut juste regarder son "passé" politique et son parti.

Le 13 juillet 2010, par exemple, il n’a pas voté à l’Assemblée Nationale la loi sur l’interdiction de la burqa dans l’espace public. De ses collègues parlementaires socialistes et assimilés, seulement dix-huit députés et quarante-six sénateurs ont voté cette loi, dont, parmi les grands soutiens de son actuelle candidature, Manuel Valls (dont on connaît l’attachement à la Ve République) et Aurélie Filipetti à l’Assemblée Nationale, et le 14 septembre 2010, François Rebsamen, Daniel Percheron, Robert Badinter et Jean-Michel Baylet au Sénat (et également Jean-Pierre Chevènement, encore candidat).

Quant aux socialistes en général, promoteurs entre autres du droit de vote des étrangers, ils n’ont jamais été très actifs dans la défense de la laïcité, thème d’ailleurs repris abusivement par Marine Le Pen et quelques ultras de l'UMP pour fonder une certaine islamophobie et qu’encouragent des déclarations irresponsables comme celles d’Eva Joly sur des jours fériés pour les musulmans et les Juifs.

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Par ailleurs, le Parti socialiste est toujours dirigé d’une main de fer par une personne qui n’a pas hésité à instituer en 2000 un véritable communautarisme religieux dans sa propre ville en décidant d’horaires interdits aux hommes pour une piscine municipale (mesure heureusement supprimée en 2008).


Brevet de laïcité en soldes ?

C’est peut-être justement pour ces raisons (faible marquage apporté en faveur de la laïcité depuis le début de sa carrière politique) que François Hollande voudrait se donner à bon compte un brevet de laïcité par une mesure hautement symbolique.

Ou faudrait-il plutôt croire Jean-François Copé qui, lui, n’hésite pas à y voir « encore une pirouette pour éviter d’aborder le vrai sujet qui est celui de l’instrumentalisation de la religion par des extrémistes fondamentalistes » ?

À mon sens, sur ce sujet, François Hollande fait fausse route et va, au contraire d’apaiser, souffler sur des braises très anciennes qui ne sont encore jamais vraiment éteintes…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (24 janvier 2012)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Texte de la loi de 1905 sur la laïcité.
La burqa dans la République.
La balladurisation de François Hollande.
Discours de François Hollande du 22 janvier 2012 au Bourget (texte intégral).

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53 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 24 janvier 2012 15:54

    Dans un monde idéal, aucun signe religieux ne devrait être permis à l’intérieur des instances de la République, ni aucun élu ayant des accointances avec des groupes d’intérêts privés ne devrait y siéger. Pourtant de nombreuses personnalités politiques vont régulièrement à l’université d’été du Medef ou au diner du Crif ! La laïcité nous permet de vivre ensemble, malgré nos différences d’opinions et de croyances. Ce n’est ni une négation de la religion ni une négation de la sphère privée. La laïcité c’est simplement le refus de l’Etat de se soumettre à quelque idéologie partisane que ce soit.....
    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/25/vous-avez-dit-laicite/


    • tikhomir 24 janvier 2012 18:15

      « La laïcité nous permet de vivre ensemble »

      Faut vraiment arrêter le dogmatisme et la fumette... Le monde ne s’est pas créé en 1905 et les gens vivaient ensemble AVANT la laïcité...

      De plus « vivre ensemble », ça ne veut en aucun cas dire « bien vivre ensemble ». Si ça laïcité c’était si formidable, elle n’aurait pas été amendée près de 50 fois, si c’était si formidable pour le « vivre ensemble », ça ne ferait même plus débat. Si c’était si formidable, on aurait la paix dans le monde et on verrait des bisounours qui nous offriraient de la guimauve au nom du « vivre ensemble »...

      tssss... Vous faites vraiment de « la laïcité » une religion.


    • nico31 25 janvier 2012 15:24

      "ni aucun élu ayant des accointances avec des groupes d’intérêts privés ne devrait y siéger"

      Bref, tous des purs esprits athée sans aucune attache professionnelle ni personnelle.


  • morice morice 24 janvier 2012 16:03

    « Aujourd’hui, d’ailleurs, ce sont non seulement les anticléricaux mais aussi, généralement, les chrétiens qui évoquent régulièrement cette laïcité car désormais, le »problème« , si problème religieux y a, ne concernerait plus le christianisme mais l’islam. »


    même Jorg Haider n’aurait pas osé....

    votre laïcité est à sens unique, Sylvain.

    • posteriori 25 janvier 2012 14:12

      « Elle prône simplement la neutralité de l’État et l’assouplissement des pratiques »

      Une certaine neutralité active, une laïcité positive de la droite lump en somme.


  • morice morice 24 janvier 2012 16:05

    « C’est d’ailleurs un signe annexe qui ne trompe pas : en proposant de remettre dans l’actualité un thème que j’ai toujours considéré comme non négociable (la laïcité), François Hollande montre à l’évidence qu’il ne comprend pas que depuis 2008, le monde est plongé dans une grave crise économique internationale »


    l’argent étant lié à la religion, comme chacun sait. C’est pas gentil pour le coffre fort du pape ce que vous dites.

    je crois que votre anti-socialisme est tel qu’il vous fait divaguer, Sylvain...

  • morice morice 24 janvier 2012 16:06

    D’autre part, cette proposition pourrait mettre à mal la cohésion nationale. J’ai toujours été défavorable à une révision de la loi du 9 décembre 1905 


    la meilleure ici.

  • morice morice 24 janvier 2012 16:07

    Par ailleurs, le Parti socialiste est toujours dirigé d’une main de fer par une personne qui n’a pas hésité à instituer en 2000 un véritable communautarisme religieux dans sa propre ville en décidant d’horaires interdits aux hommes pour une piscine municipale (mesure heureusement supprimée en 2008).


    propos scandaleux digne du Front National. 

  • morice morice 24 janvier 2012 16:10

    Ou faudrait-il plutôt croire Jean-François Copé 


    ah ça y est Sylain avoue tout.

    Vous êtes mal barré avec le yachtman...



    ses amis parlent pour lui...

    L’ancien secrétaire général adjoint de l’UMP s’est lâché mardi 24 janvier sur Jean-France Copé. Invité de LCI, Dominique Paillé a expliqué très franchement pourquoi il n’appréciait pas l’actuel patron du parti majoritaire : « Je déteste Copé parce qu’il n’est intéressé que par lui même, que par sa propre ambition, d’ailleurs on le voit bien dans cette campagne pré-électorale ».

    Aujourd’hui au Parti radical, Dominique Paillé assure avoir complètement retrouvé une liberté de ton.


    Sylvain, vous êtes un charlot.

    • Pyrathome Pyrathome 24 janvier 2012 19:02

      Ça sent le vinaigre, ils vont finir par s’étriper entre-eux
      Quel spectacle grandiose !!....ah ah ah !!!


  • jullien 24 janvier 2012 16:34

    Ce particularisme a été établi par Clemenceau en 1918 sous la pression des élus locaux unanimes
    En 1924 par le recul du Cartel des gauches après une manifestation qui avait tourné à l’émeute faisant 124 blessés.


  • jef88 jef88 24 janvier 2012 16:45

    Hollande n’a t’il pas étudié dans une école privée ?


    • lemouton lemouton 25 janvier 2012 10:42

      et quel rapport ??? smiley

      en quoi « école privée » et « laicité » sont incompatibles ??


  • Pyrathome Pyrathome 24 janvier 2012 18:57
    Sarkozy : En cas de défaite, « vous n’entendrez plus parler de moi ! »
    C’est ça, « casse-toi pov c.. » , on va vite l’oublier ce guignol malfaisant, mais la justice, elle, ne l’oubliera pas......sa place est sous les barreaux !! ...

    • Pyrathome Pyrathome 24 janvier 2012 18:59

      Rakotoarisson,

      J’espère qu’on n’entendra plus parler de vous aussi après le joli mois de mai......ah ah ah !!


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 24 janvier 2012 20:01

    Même en attaquant François Hollande, vous parvenez à vous faire moinser à plus de 80 %.

    C’est du grand art !


  • NOJ71 24 janvier 2012 20:28

    Rako oublie de commenter la déclaration de son calamiteux président, en théorie représentant d’une république laïque, en visite au Vatican (décembre 2007) :

    « Dans la transmission des valeurs l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé »
    Il pourra l’excuser en disant que son idole lit souvent des discours qu’il ne comprend pas . Il faudrait uniquement s’en prendre aux collaborateurs (Mignon, Guaino...) qui les ont rédigés. 

    • tikhomir 24 janvier 2012 20:51

      Sans vouloir prendre la défense de M. Sarkozy pour tout car je ne l’apprécie pas, il faut quand même lui rendre justice et ne pas déformer ce qu’il dit comme vous le faites. Voici exactement ce qu’il a dit :


      « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance. »

      Le niez-vous ? Ce discours ne correspond pas tout à fait à ce que vous racontez.

      On peut reprocher beaucoup de choses à notre président, néanmoins reprochez-lui des choses sur la base de faits réels et pas de choses que vous inventez ou déformez selon vos idéologies.

    • NOJ71 24 janvier 2012 23:43

       Je ne connais pas par coeur, comme vous Madame Mignon, l’auteure de ce texte ânonné par votre cher président.

      Mais je maintiens qu’un président représentant d’une république laïque n’a pas à parler de la supériorité du curé sur l’instituteur pour la transmission des valeurs.
      A l’époque, ce triste président, accompagné d’un moinillon, voulait établir sa laïcité positive. Depuis il a abandonné cette notion qu’il n’était pas capable de définir.

    • Traroth Traroth 25 janvier 2012 10:44

      @tikhomir : Je ne vois pas ce que votre version verbatim change au fond du problème. Les propos de Sarkozy restent tout aussi scandaleux et contraires à la laïcité !


  • redredsir 24 janvier 2012 22:40

    On dirait du Lefèvre !
    Cet ex-flingueur auto-flingué du politiquement défunt sarko-toarison...

    C’est vous qui mettez de la finance dans la laïcité,pas Hollande !
    A chacun sa religion ou pas de religion,mais pour vous s’en est visiblement une que celle du pognon.


  • frédéric lyon 25 janvier 2012 09:36

    Vous n’avez donc pas encore compris qu’Hollande dit n’importe quoi ?


    Le programme du PS ?

    Mais tout le monde a pu en prendre connaissance, les candidats à la candidature en ont même débattu devant vous à la télévision.

    Vous vous souvenez ?

    Le seul problème est que ce programme socialiste est aujourd’hui obsolète et qu’il a falllu le flanquer à la poubelle en quatrième vitesse, avant que les agences de notation n’en prennent connaissance, car sinon......

    Alors aujourd’hui il faut inventer d’autres propositions dans l’urgence, et les socialistes inventent n’importe quoi.

    La loi de 1905 dans la constitution, par exemple. OK mais il faut un vote du Parlement réuni en congrès à Versailles avec un vote à la majorité des deux-tiers, ou bien un référendum populaire. C’est comme ça quand on veut modifier la constitution de la République.

    Alors il ajoutera cette loi de 1905 dans la constitution, si Dieu le veut bien

    Je ne sais pas si vous avez bien vu qu’il en est de même pour toutes ses autres propositions et que le candidat Hollande promet tout et n’importe quoi, surtout ce qu’il n’est pas en mesure de tenir :

    « Je vais modifier la constitution »...

    « Je vais convoquer les Allemands et ils vont signer un nouveau traité avec la France »

    « Je vais demander aux Allemands de contre-garantir nos dettes »

    « Je vais embaucher 60,000 professeurs »

    « Je vais créer 150,000 emplois bidons aux frais du contribuable »

    Et pour couronner le tout :

    « Je vais ré-enchanter le rêve français ». 

    Rien que cette phrase invraisemblable devrait faire réfléchir, non ?

    Résultat des courses :

    Plus de la moitié des électeurs ne savent pas encore pour qui voter. Plus de la moitié des électeurs ne souhaitent pas avoir François Hollande comme Président de la République. Plus de la moitié des électeurs trouvent qu’ Hollande n’est pas convaincant.

    Et il est le favori de cette élection ! On n’a jamais vu un favori aussi fragile et il reste trois mois avant le premier tour.

    Conclusion :

    Le véritable favori n’apparaîtra qu’au lendemain du premier tour, le soir du débat télévisé qui opposera les deux derniers candidats en lice, comme d’habitude.

    Et vous croyez que François Hollande, s’il est parmi ces deux derniers candidats, fera mieux que Ségolène Royal dans ce débat décisif ?

    • Dzan 25 janvier 2012 09:53

      Tiens un lion echappé du Zoo Sarkozyste et qui veut nous faire entendre les sirènes (NOn les lions n’aiment pas le poisson ) de l’Union des Mauvais Payeurs


    • Traroth Traroth 25 janvier 2012 10:46

      Il y a tout le désespoir des sarkozystes dans le commentaire de frédéric lyon... smiley


  • posteurfou posteurfou 25 janvier 2012 10:11

    Je pense que la religion est utilisée comme un moyen électoral  ! !

    ils tentent de nous esbrouffer en nous faisant entendre ce que l’on a envie d’entendre , ce n’est qu’un moyen de plus pour prendre des voix , et ce ; tant qu’à faire du coté des plus nombreux ,

     

    ne tombez pas dans le panneau regardez les programmes qu’ils proposent sans a priori et vous verrez ce qu’ils valent vraiment , depuis que je les vois comme des voleurs mes idées sont plus claires ..

     

    Crdt ..


  • Voltaire Voltaire 25 janvier 2012 10:38

    L’analyse est intéressante, même si je ne la partage pas dans son intégralité.

    On doit en effet considérer les éléments positifs et négatifs de cette proposition.
    Du côté positif, il y a d’abord un aspect symbolique : le modèle laïc français est assez isolé et menacé, et le renforcer symboliquement serait un message pas forcemment inutile. Il faut aussi reconnaitre que la situation a évoluée depuis 1905, même si le principe même de la loi demeure valide.

    Du côté négatif, et là je rejoint l’auteur, il y a le risque d’ouvrir la boite de pandore, dans une période délicate, et où, reconnaissons-le, la priorité du gouvernement n’est peut-être pas d’abord celle-ci. De plus, l’auteur souligne avec justesse le problème du statut de l’Alsace-Moselle.

    En conclusion, je partage plutôt le point de vue de l’auteur quant à l’opportunité d’ouvrir ce dossier à l’heure actuelle, et il est évident que les propos de F Hollande avaient une visée électoraliste. Pour autant, il me semble que les candidats à cetet élection peuvent à juste titre à la fois rappeler certaines valeurs importantes et proposer à moyen termes une mise à jour qui peut se réveler utile.


  • Traroth Traroth 25 janvier 2012 10:39

    Marrant comme cet article fait totalement l’impasse sur la situation de l’islam en France. Vous trouvez vraiment qu’il y a un équilibre, alors que d’une part l’islamophobie est galopante, que les musulmans ont beaucoup de mal à trouver des lieux de culte et que d’autre part des formes d’extrémisme musulman apparaissent ? Il faut vraiment vouloir le croire...


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 25 janvier 2012 10:49

    Vous oubliez l’essentiel dont vous ne faites qu’une allusion qui est une véritable contre-sens : un certain nombre de forces politiques voudraient que soit inscrit dans la loi que l’Europe soit définie par ses prétendues origines chrétiennes (en escamotant au passage , le diversité des christianismes, souvent politiquement opposés, et l’athéisme philosophique culturellement reconnu comme légitime en France en particulier). Il s’agit pour François Hollande de.proposer de mettre en échec ces forces réactionnaires communautaristes en faisant de la laïcité un principe constitutionnel français non -négociable dans le cadre européen. Une réponse en quelque sorte aux constitutions anti-laïques de certains états européens et à Orban en Hongrie en particulier.

    Si la France, comme vous le dites, a raison de reconnaître la laïcité comme un principe de la démocratie , cela doit valoir pour tous les pays européens et ceux qui s’y refusent ont politiquement tort en cela qu’ils refusent la laïcité en tant que principe démocratique, ce qui est un comble, alors que de plus en plus de citoyens européens ne se reconnaissent dans aucune religion et que cette question de la religion d’état les divise profondément et dès lors que celle-ci remet en question le liberté de croire ou de ne pas croire, laquelle ne peut être soumise à la loi ordinaire. 

    Ce principe de la démocratie qu’est la laïcité sauf à confondre la première avec une dictature majoritaire n’est pas une question de majorité mais de paix civile, de liberté de penser (et non pas de pensée) et de respect de tous, croyants ou non..

    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 25 janvier 2012 10:53

      Donc bien, de par sa nature spécifique, une question constitutionnelle. Lé régime alsacien est une survivance de l’idée de religion d’état ; il n’a pas de valeur constitutionnelle..


    • Voltaire Voltaire 25 janvier 2012 12:36

      Vous faites une bonne remarque concernant la dimension internationale de cette mesure, mais ce n’est pas celle que François Hollande a mis en avant...


    • Morpheus Morpheus 25 janvier 2012 19:52

      Ouhai ....

      Sauf que la Constitution, ce n’est maintenant plus au niveau national qu’elle se décide, mais au niveau des institutions européennes, qui impose aux états de transcrire leurs lois et leurs règlements (qui ont valeur de loi, je le rappelle).

      Bref, les français, espagnols, italiens, belges, etc. l’ont de toute façon dans le cul. Déjà qu’ils l’ont profond du fait que les Constitutions Nationales sont écrites par ceux qui sont au pouvoir (et sont censé la craindre), on a atteint là le degré suprême de fuckisation à sec des peuples, puisque leurs Constitutions seront imposée par la dictature européenne, même pas élue (elle le serait que ça ne changerait pas grand chose, remarquez).

      Bref, un bel effet d’annonce totalement creux, une belle diversion.

      Moi, ce qui me titille le plus dans cette histoire, c’est l’abominable prétention d’un candidat à la présidentielle de dire qu’en tant que Président, il changera la Constitution : une Constitution digne de ce nom, seul le peuple a le droit d’y toucher, sûrement pas un représentant, et moins encore un représentant de l’exécutif.

      Encore un signe - un de plus - que la France, malgré ses prétentions, n’est en rien démocratique, mais bien une pure oligarchie - et qu’elle l’a TOUJOURS été. C’est l’apocalypse. Au vrai sens du terme.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 janvier 2012 07:41

      1) Les institutions européennes ne sont, pour le moment, rien d’autre que ce qu’en font les états dont l’état français 

      2) Le parlement européen est au moins aussi démocratique (et même plus pour qui connait son fonctionnement) que le parlement français.
      3 Le fonctionnement de la démocratie française n’a rien d’un modèle : Personne ne veut en Europe une monarchie élective à la française sauf peut-être Orban en Hongrie.

      Conclusion : élargissons le pouvoir du parlement européen et démocratisons le parlement français et soin mode d’élection ainsi que son rapport, aujourd’hui de subordination, avec la présidence de la république.

    • Morpheus Morpheus 26 janvier 2012 11:46

      L’UE plus démocratique que la France ? C’est une blague ou une totale méconnaissance des institutions européenne. En plus d’une méconnaissance des institutions françaises, déjà pas démocratiques en elles-mêmes (au sens véritable de démocratie). Mais au delà d’une opinion, voici quelques points essentiels sur lesquels repose mon jugement (et ma condamnation) de l’UE :

      - Prise en compte du vote blanc comme sanction des propositions / candidats : non

      - Référendum d’initiative populaire : non

      - Interdiction du cumul des mandats : non

      - Limitation du renouvellement des mandats : non

      - Responsabilité des juges pour leurs fautes : non

      - Responsabilité des acteurs politiques (reddition des comptes) : non (les fonctionnaires de l’UE jouissent d’une immunité judiciaire à vie !!!)

      - Mode de scrutin : par liste, proportionnel, mais sans possibilité de corriger la liste, ce qui garantit l’élection aux têtes de listes (désignées par les partis). De toute façon, le Parlement est sans réel pouvoir, c’est la Commission (non élue) qui dispose de l’essentiel du pouvoir.

      - Deuxième chambre législative : composée de ministres nationaux des pays membres, autrement-dit, lorsqu’ils sont à l’UE, ils créent les lois, et lorsqu’ils rentrent dans leur pays, ils exécutent celles-ci en faisant inscrire ces lois européennes dans le droit national : confusion complète entre législatif et exécutif, c’est une atteinte directe à la séparation des pouvoirs, une pure escroquerie et un déni total des principes fondamentaux de séparation des pouvoirs !

      - Référendum obligatoire pour toute révision de la Constitution : non. En pratique, la Constitution (appelée « traité », ce qui est un contresens) est figée, car elle exige, pour changer la moindre virgule, une triple unanimité des 27 (bientôt 28), ce qui rend la chose impossible ; par contre, le Conseil des Ministres (la deuxième chambre) dispose, elle, d’une procédure de révision simplifiée ... hors de tout contrôle démocratique.

      - Force supérieur du préambule (qui institue les principes éthiques et les objectifs de la Constitution) : non, au contraire.

      - Indépendance et contrôle citoyen du Conseil Constitutionnel : Cour de Justice contrôlée par les exécutifs qui nomment les juges pour 6 ans renouvelables (de nouveau, entorse à la séparation des pouvoirs, puisque les juges dépendent, pour leur nomination et le renouvellement de leur mandat (donc leur carrière), de l’exécutif.

      - Inéligibilité des constituants aux fonctions qu’ils instituent eux-mêmes (indispensable en démocratie pour ruiner l’évidente confusion d’intérêts !) : non

      - Contre pouvoir au gouvernement, aux juges, au CSA : non

      - Pouvoirs importants de la Cour des comptes : non

      Nous sommes donc soumis, par nos gouvernements (traitres à leur propre Constitution et à leur peuple), à la pire dictature oligarchique qui puisse exister. La pire, parce qu’elle se déguise (mal) en « démocratie », et que des gens comme vous, persuadés de la légitimité « démocratique » de ces institutions opaques, s’en font les défenseurs, sans en avoir étudié les rouages avec esprit critique et lucidité. C’est véritablement navrant.

      Cordialement, Morpheus


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 janvier 2012 13:38

      Confusion totale ; tout ce que vous dites peut s’appliquer peu ou prou à la France. Quant au référendum d’IP délibératif il n’existe pas plus en France qu’en Allemagne. Il y a bien une cour constitutionnelle européenne, ce sont la cour de justice et la cour des droits de l’homme (qui n’existe pas en France)

      Ex : le France se fait régulièrement condamner pour non respect des droits de la défense et a été obligée de réviser son code de procédure, ainsi que sur la situation dans les prisons.

      Vous vous en fichez ? Pas moi, nous savons sur quoi nous divergeons : le respect des droits de l’homme en tant que condition de la démocratie...Mieux défendus par l’Europe que par la France.

      Que savez-vous du travail du parlement européen largement plus démocratique que celui du travail du parlement français ? la pb c’est d’élargir ses compétences du premier

    • Morpheus Morpheus 29 janvier 2012 18:16

      La confusion n’est pas « totale », elle réside dans le fait que, contrairement à ce que vous interprétez de ce que je dis, je ne défend pas le droit français face au droit européen.

      Dans mon chef, le droit français est à mettre au chiottes de la démocratie (car pas du tout démocratique), mais le droit européen est pire (c’est-à-dire, concrètement, que les deux sont à mettre aux chiottes).

      Vous tirez quelques exemples d’application de la CEJ accordant - apparemment (faudrait étudier les cas) - plus de respect des droits de l’homme que le droit français. Mais de mon point de vue, c’est comme comparer les droits individuels et les droits collectifs : les droits sociaux durement acquis par les classes défavorisées durant le siècle dernier importent plus que les droits particuliers acquis par des minorités ces trente dernières années (sans pour autant dire que ces derniers n’ont aucune valeur, je tiens à le préciser).

      La CEJ peut très bien rendre des avis a priori plus respectueux des droits de l’homme au cas par cas, cela ne lui coûte rien dans la direction globale des choses : c’est même un paravent, un prétexte, une diversion parfaite, histoire de leurrer l’esprit des gens de bonne volonté.

      Considérez, s’il vous plait, la force et la portée de droits collectifs (s’appliquant à tous, sans discrimination) et les droits individuels > les uns ont forcément une plus grande force que les autres, ces derniers allant dans le sens individus contre individus, les premiers dans le sens tous contre quelques-uns (je simplifie, mais à peine, et vous saisirez certainement le sens de ma simplification).

      Cordialement,
      Morpheus


  • lemouton lemouton 25 janvier 2012 10:55

    En proposant la constitutionnalisation « trés électoraliste » (—> votre interprétation)

     de la loi de 1905 sur la laicité, François Hollande se donne une image « facile »
    (—> votre interprétation)

    de défenseur de la laicité « en risquant de rompre l’éuilibre trés fragile du consensus républicain » (—> « en rappelant les fondamentaux d’une république laique »)

    bof j’arrête là , tout le texte est truffé...
    si encore je peux comparer ces couillonnades à ce délicieux champgnon..
    désolé les truffes smiley
    et je passe à autre chose....


  • kiouty 25 janvier 2012 11:00

    MODE AMAURY WATREMEZ

    Sylvain Rakotoarison est un génie incompris, qui a l’intelligence de ne pas verser dans la pensée unique comme le troupeau bêlant de bobos gauchistes hypocrites qui commente sur agoravox en déversant sa haine contre tout ce qui est différent (et donc meilleur).

    FIN MODE AMAURY WATREMEZ


  • TSS 25 janvier 2012 11:26

    la laïcité s’impose à tous sur le territoire français !!

    Les religions sont une demarche personnelle qui ne doivent s’exprimer que dans

    la sphère privée ou dans les lieux de culte...ni plus ,ni moins, le reste est du

    proselytisme... !!


  • docdory docdory 25 janvier 2012 11:47
    @Sylvain Rakotoarison
    Cette démonstration inattendue de laïcité de la part de François Hollande, candidat d’un parti qui a depuis longtemps rangé la laïcité au fond du placard paraît surprenante en apparence.
    Néanmoins, si l’on analyse bien la chose, il s’agit d’une manoeuvre politicienne qui poursuit deux objectifs, l’un extérieur au parti et l’autre interne au parti.
    1°) L’objectif externe est avant tout de récupérer des voix perdues. François Hollande, qui est un homme raisonnablement intelligent et qui doit quand même vaguement lire les sondages, se rend bien compte que d’une part la laïcité est une valeur auxquels les Français tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, et d’autre part que , par intérêt électoraliste, tous les partis [ avant tout EELV , mais aussi l’UMP, la plus grande partie du PS, la quasi totalité du PC ( sauf André Gérin ), le NPA et également en partie le front de gauche et le Modem ] ont violé allègrement la laïcité à de nombreuses reprises pour complaire à un hypothétique électorat musulman.
    C’en est au point qu’une figure de proue des intellectuels de gauche, Elisabeth Badinter, a pu dire récemment que « en dehors de Marine Le Pen, plus personne ne défend la laïcité »  . ( A vrai dire, il y a aussi dans les défenseurs de la laïcité Nicolas Dupont-Aignan et Corinne Lepage, mais leur potentiel électoral actuel est trop faible : DLR, Cap 21, combien de divisions ? ).
    Donc, qu’espère François Hollande ? Avant tout récupérer les électeurs de gauche qui se sont détournés de la gauche pour aller voter FN, en raison du mépris de la gauche en général et du PS en particulier pour la laïcité.
    2°) L’objectif interne est de marquer son leadership sur le parti socialiste.
    En effet, parmi les principaux caciques de ce parti figurent certains des plus grand ennemis de la laïcité en France :
    -la première secrétaire du PS elle même, Martine Aubry, dont les innombrables exactions anti-laïques à Lille et l’islamophilie inconditionnelle en font une des adversaires les plus acharnée de la laïcité parmi le personnel politique français.
    -Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, ainsi que ses sous-fifres ( Daniel Vaillant et autres ), maire qui viole sans vergogne la loi de 1905 en finançant massivement ( plus de 20 millions d’euros ) avec l’argent des contribuables un prétendu « institut des cultures de l’islam » qui n’est rien d’autre qu’une mosquée camouflée, et accessoirement qui finance une crèche « loubavitch » dans sa ville.
    - Manuel Valls qui est partisan du financement public des mosquées
    - et l’ensemble des élus PS qui ont financé des mosquées dans leurs villes respectives en les qualifiant de « centres culturels musulmans » .
    On peut donc dire que cette déclaration de François Hollande est un véritable camouflet pour la première secrétaire du PS et pour le Maire de Paris, ainsi que de nombreux autres, qui sont discrètement et aimablement ( pour l’instant ) priés d’arrêter leurs conneries, et fissa !
    D’une certaine façon, il s’agit de la revanche de la gauche corrézienne contre la gauche bobo parisienne, représentée par le fameux rapport de « terra nova » , une officine de réflexion proche du PS. Cet odieux rapport préconisait l’abandon de l’électorat populaire par le PS au profit d’un conglomérat de « minorités », la gauche étant censée arriver au pouvoir, non pas en défendant l’intérêt général, mais les intérêts catégoriels d’une accumulation de diverses minorités faisant majorité. 
    Or, la défense de la laïcité allant manifestement à l’encontre des désirs de la plus importantes de ces minorités , la minorité musulmane, dont le PS veut capter l’électorat, on peut dire que cette déclaration de François Hollande témoigne d’un rejet, réel ou feint, des « idées » défendues par « terra nova » .
    Maintenant, faut -il réellement croire François Hollande dans sa défense de la laïcité ? Malheureusement, non. En effet, François Hollande, dont le slogan politique pourrait être « la faiblesse tranquille » a récemment été incapable de donner une réponse claire et laïque à des journalistes qui lui posaient une question sur la finance islamique.
    Avec des défenseurs aussi mollassons, la laïcité a tout à craindre de l’arrivée au pouvoir du « capitaine de pédalo » François Hollande, quelles que soient ses proclamations vertueusement laïques d’hier !
    Pour ce qui est du statut concordataire d’Alsace Lorraine, il s’agit d’une sorte de fossile vivant législatif qui doit disparaître au plus vite. Dans une République une et indivisible telle que la France, la loi doit être la même pour tous, y compris la loi de 1905.
    Il convient d’organiser au plus vite un référendum en Alsace-Moselle posant la question de ce statut. Il n’est nullement garanti que les Alsaciens Mosellans voteraient pour le statu quo. Si tel était le cas, il faudrait départementaliser ce statut afin que l’Etat n’ait plus à subir les dépenses importantes qui en résultent. Ceci permettrait en outre de supprimer la fonction de « ministre des cultes » qui échoit au ministère de l’Intérieur. Il est anormal que dans la France de 2012 persiste un ministère des cultes, or celui-ci ne persiste qu’en raison du statut concordataire d’Alsace Moselle.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 janvier 2012 07:46

      Si je lis bien votre intervention il vaut mieux voter Hollande au deuxième tour que Marine Le Pen au premier ! C’est un peu tordu, mais je suis d’accord... 


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 25 janvier 2012 12:36

    @ l’auteur

    En mars 2011 je disais déjà sur Agoravox pourquoi la tricherie manifeste portée par un prétendu « Front républicain » m’empêchait de voter, au second tour des Cantonales, pour la candidate du PS qui avait eu ma préférence au premier tour. Voir ici :

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/negationnisme-s-et-fatalisme-s-ou-91415

    La tricherie est aujourd’hui amplifiée par le candidat pseudo-socialiste dont le parti a manifesté dans les faits, ces dernières années, un profond mépris pour la laïcité républicaine. Ce mépris ne fait que s’amplifier, mais la résistance aussi. Voir ici :

    http://www.youtube.com/watch?v=NTuuNHdrNTc

    En réalité, Hollande et son parti n’ont d’autre projet, en matière de « laïcité », que de favoriser activement tout ce qui peut - et doit selon eux - amener l’islam, nouveau en France, au même niveau de puissance que l’église catholique présente depuis  plus d’un millénaire.

    C’est là la trouvaille démagogique de politiciens intellectuellement paresseux, qui ne veulent pas voir les dangers de l’islamisation, qui ne veulent pas même étudier l’histoire concrète de sa violence ni ses bases théologiques.

    Je vous ferai un reproche semblable, Sylvain Rakotoarison. Regardez un peu sérieusement les bases théologiques de la violence du monothéisme dans toutes ses composantes - même si l’islam est de loin la plus violente - et vous ne vous demanderez plus comme dans votre article :

    "comment on a pu, dans le passé, en arriver aux guerres de religions qui n’ont jamais été que des guerres à prétextes religieux mais somme toute, de simples confrontations politiques avec enjeu de pouvoir". Voir ici :

    http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279


    • Ossian Ossian 25 janvier 2012 16:27

      A Pierre Régner
      et, à la l’âge adulte, je décidai de changer d’église et de devenir membre d’une église baptiste fondamentale indépendante.

      En tant que chrétien fidèle, j’étais très impliqué au sein de l’église ; je prononçais des sermons lors de l’école du dimanche aux adultes et je m’occupais aussi d’autres tâches. Je fus bientôt élu diacre de l’église. Comme je voulais approfondir davantage mon engagement envers Dieu, je décidai de faire carrière comme pasteur.

      Je reçus une bourse pour m’aider dans mes études de théologie. Je souhaitais alors devenir pasteur ou missionnaire.  Le seul bémol à la première option était que devenir pasteur nous aurait engagés envers l’église, moi et toute ma famille, pour le reste de notre vie.

      Alors tout juste avant de commencer mes cours au Bible College, je crus bon de jeter un regard plus critique sur le christianisme et d’interroger ma foi avec la plus grande sincérité. Je m’interrogeai sur la trinité, je me demandai pourquoi Dieu pouvait bien avoir besoin d’un fils, et pourquoi le sacrifice de Jésus, comme l’affirmait l’Évangile, était nécessaire pour que j’obtienne le pardon de mes péchés.

      Je m’interrogeai sur la croyance voulant que les gens vertueux de l’Ancien Testament soient tous « sauvés », car Jésus n’était pas même né à cette époque et ne pouvait donc pas avoir racheté leurs péchés par sa crucifixion. Je me posai, donc, de sérieuses questions, sur le christianisme, que j’avais négligé de me poser depuis toujours.

      Les réponses à ces questions que je reçus de la part de chrétiens défiaient toute logique et ce, en dépit du fait qu’elles constituent le fondement de la foi chrétienne.

      Pourquoi Dieu nous aurait-Il donné un cerveau et une faculté de raisonnement pour que nous cessions, temporairement, de les utiliser ? Parce que c’est bien là ce que le christianisme demande aux gens de faire quand il leur dit qu’ils doivent seulement avoir la foi. C’est ce qu’on appelle la foi aveugle.

      Le fait de réaliser que j’avais toujours accepté le christianisme avec une foi aveugle, toute ma vie, sans jamais le remettre en question était très troublant, pour moi. Comment pouvais-je ne pas avoir réalisé cela plus tôt ?

      Je n’arrivais pas à trouver de réponses dans la Bible. À partir du moment où je compris que la trinité était un mythe et que Dieu est suffisamment puissant pour « sauver » une personne sans l’aide d’un fils ou de qui que soit, les choses se mirent à changer, pour moi. Toute la foi que j’avais dans le christianisme s’effondra. Je ne pouvais plus croire au christianisme ni être chrétien.

      Je quittai l’église pour de bon et mon épouse la quitta avec moi, car elle avait, elle aussi, de la difficulté à accepter certains concepts chrétiens. C’est ce qui marqua le début de ma quête spirituelle. J’étais maintenant un croyant sans religion.

      Ce fut une période assez difficile pour ma famille et moi, car le christianisme était tout ce que nous avions jamais connu. Il me fallait maintenant partir en quête de la vérité. Je me mis à étudier diverses religions et les trouvai toutes aussi fausses les unes que les autres. Puis, j’entendis parler de l’islam.

      L’islam ??? Je n’avais aucune idée de ce que c’était. Du plus loin que je pouvais me souvenir, je n’avais jamais rencontré un musulman et l’islam n’était pas une croyance considérée comme une religion, dans la région du Canada où j’habitais. Je n’en avais entendu parler que vaguement, dans les médias, mais toujours de façon négative. C’est pourquoi je ne le considérais même pas comme une option. 

      Mais malgré moi, ma curiosité fut piquée. Alors je me mis à lire un peu sur l’islam, puis un peu plus. Puis, je lus le Coran. Cette merveilleuse révélation, cette vérité changea ma vie à jamais. Je me mis immédiatement à étudier tout ce que je pouvais trouver sur l’islam.

      J’appris, par ailleurs, que la mosquée la plus proche était située à près de 160 kilomètres de ma ville. Malgré tout, je fis monter toute ma famille dans notre fourgonnette et me mis en route pour cette mosquée. En chemin, j’étais très nerveux, mais excité à la fois. Je me demandai également si on nous laisserait entrer, puisque nous n’étions ni arabes ni musulmans.

      Mais dès notre arrivée, toutes mes craintes se dissipèrent. Je fus très chaleureusement accueilli par l’imam et les fidèles. Ils se montrèrent tous très gentils à notre endroit. Je ne trouvai, chez eux, rien de ce que les médias nous rapportaient toujours au sujet des musulmans.

      Ils me donnèrent un livre écrit par Ahmed Deedat et m’assurèrent que je pouvais bel et bien devenir musulman. De retour chez moi, je lus avidement tous les livrets sur l’islam qu’ils m’avaient donnés. J’appréciai beaucoup ces lectures, car notre bibliothèque locale ne tenait que quatre livres sur l’islam.

      Après mes lectures, je fus un moment comme en état de choc. Comment avais-je pu être chrétien si longtemps et n’avoir jamais entendu parler de la vérité ? Je croyais maintenant que l’islam était bel et bien cette vérité que je cherchais ; j’en étais convaincu et je voulais devenir musulman.

      On me mit en contact avec la petite communauté musulmane de ma ville. Le 24 mars 2006, je me rendis à la mosquée.  Tout juste avant la prière du vendredi, et devant tous les fidèles, je prononçai la profession de foi musulmane : « la illaha illallah, mouhammadour rasouloullah » (Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et Mohammed est Son messager). J’étais maintenant musulman. Ce fut le plus beau jour de ma vie. J’aime l’islam et j’ai maintenant trouvé la paix intérieure.

      Je connus des moments difficiles après ma conversion. Lorsque les gens apprirent que j’étais devenu musulman, certains me rejetèrent, d’autres se mirent à rire de moi. La majorité de nos anciens amis chrétiens ne nous adressèrent plus jamais la parole. Quant à mes parents, ils me renièrent presque.

      J’aime pourtant ma vie en tant que musulman et si certains de mes compatriotes me trouvent étrange, cela n’a aucune importance. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a que moi, et moi seul, qui devrai rendre des comptes à Dieu après ma mort.

      C’est Dieu qui nous donne la force de passer au travers des épreuves et Dieu m’a aidé à traverser les moments difficiles qui ont suivi ma conversion. J’ai le plaisir, aujourd’hui, d’avoir plusieurs frères en islam.

      J’ai légalement changé de prénom pour Abdullah, un prénom que j’aime vraiment beaucoup. Je suis maintenant le seul et unique aumônier musulman approuvé qui travaille à l’hôpital de ma ville. Je suis musulman et je suis très heureux de l’être. Je remercie Dieu pour tout.

      Abdullah DeLancey est le fondateur de muslimforlife.com.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 25 janvier 2012 22:54

      @ Ossian Abdullah Delancey (du 25 à 16 h 27)

      Parmi les éléments qui vous ont éloignés, vous et votre femme, de votre religion chrétienne (pour hélas adopter nettement pire) j’en relève quelques-uns que je partage avec vous.

      J’ai écrit à plusieurs reprises que la conception de l’unicité de Dieu dans l’islam me paraît plus raisonnable que la trinité dans l’Eglise catholique.

      J’ai écrit aussi que la croyance catholique dans le sacrifice fait par  Jésus "à la demande de son père pour le rachat des péchés du monde" est une horreur qui ramenait en fait le christianisme naissant à une conception religieuse d’avant Abraham (à celui-ci, après avoir voulu éprouver sa fidélité en lui demandant de sacrifier son fils, Dieu avait fait comprendre que, non, on ne tue pas son fils, ce n’est pas bien).

      Vous avez à coup sûr raison de ne pas vouloir vous enfermer "dans la foi aveugle", mais il me semble que, en rejoignant l’islam, vous vous êtes aveuglés, vous et votre femme, bien plus encore qu’auparavant, et votre connaissance de votre nouvelle religion et de son histoire me semble pour le moins extrêmement limitée.

      Lisez un peu plus que les petits livres donnés par vos nouveaux amis « spirituels » et qui vous enchantent. Vous découvrirez alors que c’est en massacrant des millions d’individus que les musulmans ont conquis, hors d’Arabie, « les âmes » de leur immense communauté qui se dit et se croit « supérieure ». Vous découvrirez aussi le sort réellement réservé, depuis 13 siècles, aux êtres humains inférieurs que sont, selon votre nouvelle religion, les femmes, qu’elles croient ou non dans le statut de « seul messager de Dieu » du prophète Mohamed. Vous découvrirez que celui-ci fut par ailleurs très clairement, dans sa vie personnelle, un contre-exemple en humanité.

      Vous découvrirez jusque dans votre époque, si vous voulez bien ne pas fermer vos yeux et vos oreilles quand elles sont évidentes, de très nombreuses manifestations de la barbarie islamique.

      Pourtant je ne doute pas un instant de la gentillesse à votre égard, comme dans leurs rapports entre eux, des musulmans que vous avez rencontrés, car c’est là une tout aussi authentique consigne islamique : pour amener tous les peuples à se soumettre au Dieu Allah, il ne faut pratiquer la violence que lorsque la « gentillesse » a échoué. Vous en trouverez aujourd’hui cent preuves si vous voulez bien cesser de vous aveugler.

      La quête spirituelle est toujours quelque chose de difficile pour celui qui a soif de vérité. Continuez la vôtre, personne ne peut la faire à votre place.

      Mais faites-là sans jamais vous mentir à vous-même, sans jamais préférer le confort intellectuel et sociétal à la réalité de votre pensée, de vos doutes, de vos constats.

      Bien cordialement.


  • Morpheus Morpheus 25 janvier 2012 12:43

    Si j’étais Président, ce que l’inscrirait dans la Constitution, c’est l’interdiction de toute religion !

    Les religions reposent sur des mythes mensongers.
    Ces mythes mensongers servent avant tout à mobiliser les peuples dans un sens déterminé.
    Ces mobilisations divisent la société, provoque des conflits, des guerres, des massacres.

    Enfin, la religion est le dévoiement le plus crapuleux de toutes les véritables démarches spirituelles, par nature et par essence personnelle et individuelle.

    La religion - les religions - sont ennemis de la paix, et ennemis de la démocratie.

    Qui dit mieux ?


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 25 janvier 2012 13:02

    @ Morpheus

    Je crois que c’est mieux :

    J’ai très concrètement demandé, il y a quelques années, que le droit de pratiquer une religion ne soit accordé qu’à ceux des croyants dont les représentants au plus haut niveau auront très explicitement et très officiellement rejeté tout contenu criminogène de leur théologie.


  • restezgroupir44 restezgroupir44 25 janvier 2012 14:06

    @ sylvain ,


    Dans le texte «  l’État salarie les ministres du culte, prêtres, pasteurs et rabbins). »

    Vous oubliez les représentants du culte musulman !!!!!!!!!!!!!!!!

    Nous avons hérité d’une très jolie mosquée à Strasbourg dont j’aimerai connaître les arcanes du financement, or que ce soit de gauche ou de droite c’est motus et bouche cousue .




    • Dzan 25 janvier 2012 15:01

      A restezgroupir
      Selon le livre « ces maires qui courtisent l’islamisme » ed tatamis , se trouvent Jean Marie Bockel « socialiste » zarkozisé, maire de Strasbourg en 2006. La facture s’élève à 3,6 millions d’euros.
      Mais on a la surprise de trouver dans ces pages, Mr Raoult ( oui, oui, mr Raoult) Mr Gaudin ( Vice Pdt de l’UMP ),Delanoé ( 20 millions)Cathala maire de Créteil, Juppé, oui Juppé.
      A Roissy en Brie le 5 juin 2010, fut posée la 1ere pierre d’une grande mosquée, financée à hauteur de 185.000 euros par le Conseil général de Seine & Marne, votés à l’unanimité par l’UMP & le PS Ce fut la très connue Chantal Brunel ( ex porte parole de Nagy Bocsa ) qui a soutenu le projet.

      Je n’ai pas le droit ni le temps, de transcrire plus de ce livre, mais c’est édifiant.

      Et parfois, dans ces lieux de cultes, des imams, marocains ou Algériens, prêchent un islam radical, et Guéant fait la une de toutes les gazettes chaque fois qu’il en expulse un.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 25 janvier 2012 21:52

      @ Dzan

      Pourriez-vous faire passer ce livre à Ossian devenu Abdullah Delancey ? Il est en ce moment dans l’extase et le prosélytisme des nouveaux convertis.

      Constater qu’en France tant de responsables politiques de toutes tendances trahissent la laïcité républicaine et consacrent une partie importante de nos impôts pour servir sa nouvelle religion lui ferait sans doute le plus grand plaisir.

      (voyez son commentaire du 25 à 16 h 27)


  • Dzan 25 janvier 2012 14:25

    C’est vrai que c’est vraiment plus dangereux que d’aller faire allégeance à Benoit 13 & 3, accompagné du pétomane national.


    • restezgroupir44 restezgroupir44 25 janvier 2012 16:45

      @Dzan,


      Merci pour l’info «  ces maires qui courtisent l’islamisme »
      Cdt,

      Celà dit je ne suis pas contre que les musulmans aient leurs lieux de prière comme les autres religions , mais j’aimerai bien que le prosélytisme des intégristes y soient prohibés et que ces croyants respectent le pays qui leur donne la possibilité de pratiquer leur foi autre souhaît que celà soit réciproque c’est à dire qu’en terre d’islam on tolère aussi les autres religions ce qui me paraît incompatible avec l’islam tel que pratiqué de nos jours !

  • fcpgismo fcpgismo 25 janvier 2012 15:21

    Les neurologues démontrent de plus en plus à quel point on gouverne par la crainte et la peur, les religieux l’ avaient compris depuis la nuit des temps, et ils ont inventé les livres sacrés pour bien tenir les troupes dans l’ ignorance, pas de chance pour eux on a inventé la culture et l’ internet.


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