Eh ben ! Bientôt les pastilles de polonium serviront à
parier sur les assurances vie !
Voilà ce qui arrive quand on accepte que tout aie un prix, y
compris la vie et la santé.
L’eau de pluie, les légumes du jardin, l’air bientôt, en
bourse ?
Ca me rappelle le très libéral programme NICE de Tony Blair,
duquel était largement inspirée la réforme de santé d’Obama en 2009, que les
média nous ont vendue comme une grande mesure égalitaire patiti patata. Et on
voit les profits au privé, des coupes drastiques dans les dépenses de santé,
ceci en accordant prioritairement la survie aux éléments
« rentables » ou pourvu d’une grosse carte bleue. Pour cette pikouze de
chimio à 1000 $, veuillez repasser après votre cancer, ou revendez votre
assurance vie si vous voulez celle-ci garder !
A-t-on songé déjà que ce genre d’horreur, et bien
d’autres seraient taries à la source … dans un monde sans la City, ( CAD
sans le SYSTEME de la city : un nouveau Bretton Woods et au préalable, un
bon vieux Glass Steagall Act, ce coup de hache impliquant la mise en faillite
de l’argent spéculatif des produits dérivés,),
Oh ça se masturbe beaucoup en évoquant la recherche de la
cause des causes, mais telle un Chomsky aussi intelligent qu’inopérant ou
inoffensif, pourquoi une si digne investigation ne tombe-t-elle jamais sur
cette idée simple, claire, lumineuse qui est d’isoler les activités bancaire
selon qu’elle relève du casino ou de la vie réelle. Pourquoi cette juste
recherche « oublie »-t-elle de passer à la guerre, sauf lorsqu’il
s’agit de surfer sur les effets d’annonce, où là, on retrouve tout le
monde ?
Sur FR3, tout en parlant copieusement de séparation bancaire pendant 1h,
ils ont réussi la prouesse de ne pas citer celui qui appelle à cette
séparation, sans relâche depuis 4 ans, au début dans le désert. Qui a reconnu
Cheminade, dont le combat consiste justement à nous alerter contre le genre de
dérive décrites dans ce film, et plus encore contre le système qui les génère.