lundi 15 août 2016 - par lephénix

La grande mystification

Longtemps, toute avancée technologique a été assimilée à celle d’un « progrès » social en marche... Cette croyance fait l’objet d’une douloureuse réévaluation au cœur brûlant d’une société centrée sur la technologie et ébranlée par elle dans ses fondations. Pourtant, la mystification d’une « délivrance par la machine » a été éventée par des « lanceurs d’alerte » dès les débuts du machinisme…

 

L’espèce laborieuse issue de l’homo faber serait-elle confrontée, au sein de sociétés et de peuples mis en concurrence dans une folie productiviste sans finalité, à une « offensive technologique » qui désormais la priverait du bien-être et de la richesse sociale tant espérée voire de toute possibilité d’un avenir soutenable ?

David Noble (1945-2010), historien des sciences et des techniques, professeur dans plusieurs universités nord-américaines dont le MIT (Cambridge, USA), a longtemps mis en garde contre la croyance en un avenir automatisé, piloté ( ?) pour notre plus grand bien ( ?) dans le meilleur des mondes possibles : « Après cinq décennies de révolution informatique, les gens travaillaient plus qu’avant, dans des conditions dégradées, subissaient plus de stress et d’anxiété ; ils avaient perdu en savoir-faire, en sécurité, en pouvoir, en protection sociale et en rémunération. Les technologies de l’information ont déjà clairement servi à déqualifier, contrôler et remplacer le travail humain dans un mouvement général d’accélération sans précédent. »

Mais le progrès technique n’annonçait-il pas justement la délivrance du travailleur, rendu disponible pour des accomplissements plus exaltants que la « production » d’objets manufacturés ?

Que s’est-il passé au juste depuis le développement de ces « forces productives » si prometteuses qui auraient du nous faire accéder à une « société des loisirs » ? N’était-il pas un temps où tous (ou presque…) communiaient allègrement dans la « religion du Progrès » - ou du moins dans son « sermon managérial » - sans imaginer devoir travailler toujours plus pour devenir de plus en plus pauvre dans un monde où chacun se découvre de trop ?

 

Un progrès pour qui ?

 

La réflexion de David Noble s’appuie sur la révolte des « briseurs de machines », les luddites (du nom de Ned Ludd, leur précurseur en 1779), évincés par les métiers à tisser. Leur lutte avait trouvé d’illustres défenseurs comme George Gordon Byron (1788-1824) dont le discours à la chambre des Lords, le 27 février 1812, en appelait à l’indulgence de ses pairs : « Ces hommes n’ont brisé les métiers que lorsqu’ils sont devenus inutiles, pire qu’inutiles, que lorsqu’ils sont devenus un obstacle réel à ce qu’ils gagnassent leur pain quotidien. Pouvez-vous donc vous étonner que dans un temps comme le nôtre où la banqueroute, la fraude prouvée, la félonie imputée se rencontrent dans des rangs peu au-dessous de celui de Vos Seigneureries, la portion inférieure, et toutefois la plus utile de la population, oublie ses devoirs dans sa détresse et se rende seulement un peu moins coupable que l’un de ses représentants ? ».

Depuis, l’automatisation a pris le relais de la mécanisation, l’optimisation des profits et le fétichisme technologique sont devenus les constantes d’une folle équation qui s’affranchit des règles de « l’économie sociale de marché » et de la « satisfaction » humaine...

Pour David Noble, l’offensive technologique des dernières décennies, mené par de « grands enfants » technolâtres aux « fantasmes socialement irresponsables alimentés par les deniers publics  », aurait mené au sacrifice délibéré de l’humain, tant dans sa fonctionnalité concrète que dans sa singularité, considérées comme une commode variable d’ajustement puis comme un coût à évacuer.

La technique aurait du débarrasser l’homme du travail et voilà qu’elle se débarrasse de l’homme au travail… Elle se serait développée contre l’humain afin d’en faire l’économie, l’intégrisme technologique s’exacerbe contre les peuples afin de « légitimer et ratifier les actions des dominants » - et la « production » perd tout ancrage avec un réel pillé par une spéculation hors sol…

Comme les morts dans Dracula, les machines vont vite, trop vite et sont utilisées pour créer des états de fait faisant basculer les vivants dans un vide juridique plus glaçant que le silence des espaces infinis…

L’historien interpelle le « lien historique entre capitalisme et production », rappelant qu’une « part croissante des investissements est détournée vers des sphères économiques non productives comme l’immobilier ou la spéculation financière  », génératrices, comme on le sait, de bulles et de krachs se succédant comme les nuits de plus en plus blanches aux jours de plus en plus obscurcis : « Le cercle vertueux de la prospérité qu’on essaie de nous vendre à tout prix, qui lie l’investissement à l’innovation, l’innovation à la productivité, la productivité à la compétitivité, et la compétitivité à la richesse sociale est devenu ambigu à chacun de ses maillons. Cette voie n’offre plus aucune garantie de bénéfices sociaux, étant donné la mobilité du capital et l’emprise planétaire des firmes multinationales. Ce qui reste dénué d’ambiguïté, en revanche, ce sont les conséquences sociales de notre soumission constante à ces compulsions collectives ; chômage structurel, désaffiliation sociale, contrôle toujours plus étroit des travailleurs et disparition des savoir-faire traditionnels et donc d’une production de qualité, des capacités industrielles et commerciales. »

Pourtant, John Parsons (1913-2007), l’inventeur en 1947 de la commande numérique, considéré comme le « père de la seconde révolution industrielle », en appelait à un « moratoire sur le développement technologique pour laisser du temps à la réflexion et rechercher des approches socialement responsables  »...

Il n’a pas été écouté et une extorsion économique a été menée à son terme, jusqu’à la disparition de toute limite par la globalisation numérique : « Les fantasmes sur le développement technologique découlent inéluctablement de la coupure avec le concret et le présent, résultant elle-même de ce qu’on a extrait la question technologique de la production pour la placer hors de portée des travailleurs rivés à leurs postes »…

Voilà la terre, l’eau, les arbres devenus des marchandises tout comme les humains dont on peut « user et disposer selon les exigences de l’économie établies par le calcul froid de l’accumulation » - jusqu’au point ultime où le consentement ne peut plus être construit sur une régression généralisée, où le paradigme d’un productivisme créant les besoins au nom d’une « croissance » à tout prix ne peut être maintenu pas davantage que la vente à crédit d’un avenir qui n’arrivera plus…

Or, si l’ultime fonction du « travail » est de « protéger l’homo faber en rendant la survie de tous aussi décente voire agréable que possible, celle du « politique » n’est-elle pas précisément de reprendre la main sur les algorithmes fous de cette mystification technologique et sur "l'uberisation du monde" pour restaurer cette promesse d’un avenir commun, quand bien même il ne s’accomplirait plus qu’à moitié, dans des sociétés minées par l'angoisse perpétuelle d'être toujours en retard sur le "réel" ?

 

David Noble, Le progrès sans le peuple, Agone, collection « Contre-Feux », 236 p., 20 €



31 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 15 août 2016 09:58
    Lettre de Gargantua à Pantagruel :

    […] Mais, parce que selon le saige Salomon sapience n’entre poinct en âme malivole et science sans conscience n’est que ruine de l’âme, il te convient servir, aymer et craindre Dieu, et en luy mettre toutes tes pensées et tout ton espoir, et par foy, formée de charité, estre à luy adjoinct en sorte que jamais n’en soys desanparé par péché. […]

    L’éthique pourrait nous donner quelques éléments de morale et la science quelques lambeaux de connaissance !

  • lephénix lephénix 15 août 2016 11:25

    @jeussey desourcesûre

    et le bon sens paysan quelques éléments de guidance voire une boussole dans un brouillard d’abstractions qui opèrent leur ponction sur la vraie vie des « vrais gens » ?


    • Alren Alren 15 août 2016 16:55

      @lephénix

       Après cinq décennies de révolution informatique, les gens travaill[ai]ent plus qu’avant, dans des conditions dégradées, subiss[ai]ent plus de stress et d’anxiété

      Ce n’est pas l’informatique qui a dégradé les conditions de travail des gens qui produisent : c’est le capitalisme aux finances boursouflées qui manque de placements rentables et devient chaque jour plus âpre et exigeant en matière de privatisations lucratives sur les besoins des gens !

      Le phénomène ne peut que s’accentuer jusqu’à la rupture qui approche très vite maintenant.


      L’informatique « au bureau » a amélioré la vie des comptables et gestionnaires qui devaient réaliser à la main de laborieuses additions avec le risque d’une erreur qui obligeaient à vérifier, revérifier, re-revérifier, une galère !

      Elle a amélioré la vie des prévisionnistes en brassant d’importantes données statistiques et en établissant des graphiques variés en un clin d’œil.

      Elle a amélioré la vie des écrivains, des journalistes de l’écrit qui grâce aux traitements de texte ont pu retravailler leurs phrases, les déplacer, les ajouter etc. sans avoir à tout récrire.

      Les éditeurs et imprimeurs aussi ont apprécié de ne pas avoir à retaper d’abord à la machine à écrire, puis sur une linotype les manuscrits plus ou moins lisibles qui leur étaient confiés.

      Elle a amélioré la vie de tous ceux qui recherchaient, des jours parfois, un renseignement dans des livres et qui grâce internet l’obtiennent en quelques secondes.

      De toute façon si une technique n’est pas optimale elle est abandonnée, qu’il s’agisse de locomotives à vapeur ou du Minitel.


    • hunter hunter 15 août 2016 20:12

      @Alren

      Oui, parfaitement exact !
      Mécanisation et automatisation ne sont que des solutions imaginées dans l’absolu, pour améliorer la situation des hommes !

      Mais faîtes passer là-dessus, l’appât du gain, la cupidité, l’obsession du pouvoir, et vous arrivez à un détournement du concept, un retournement :au lieu d’améliorer (chose à quoi il était destiné), il génère du pire !

      Prenez n’importe quelle idée, n’importe quel concept, et passez-le à la moulinette capitaliste, et vous aurez l’exact effet contraire de celui recherché au départ, sauf pour ceux dont la raison de vivre, est le profit, toujours le profit, encore plus de profit !

      Adishatz

      H/


  • lephénix lephénix 15 août 2016 11:30

    @jo.die

    bon « atterrissage » dans un tel monde d’inversion et de mystification qui disjoint les signes du réel...

    stopper l’inversion remettra-t-il le monde sur ses pieds et fera-t-il repousser des référents, des répondants dans le désert que nous avons laissé avancer sous nos pas ?


  • fred.foyn 15 août 2016 11:45

    Quand on voit l’état de la planète et de l’humanité, on se pose des questions sur le « progrès ».. ?


    • Ouallonsnous ? 15 août 2016 16:40

      @fred.foyn

      Merci à l’auteur  de cette mise en perspective, mais attention aux énormes mensonges qu’elle contient !

       Ce qui est effrayant est que les « politiques » dont la responsabilité est de prévoir pour  gouverner ne comprennent probablement pas, s’en servent pour nous influencer en nous désinformant et nous effrayant !

       Par contre, ils comprennent trés bien ce qu’ils peuvent « tirer » du  terrorrisme pour nous  sidérer et nous faire taire nos revendications !

      Ce qui nous porte à constater qu’ils ne veulent pas changer de paradigme, se refuse à voir que le projet technologique offre à l’humanité la possibilité de changer de mode de production en passant du pillage capitaliste au profit  de l’oligarchie à la satisfaction au moindre coût des besoins légitimes du plus grand nombre !


    • Ouallonsnous ? 15 août 2016 16:44

      @Ouallonsnous ?

      Oups ; il s’agit du progrés technologique bien sur !


    • Le421... Refuznik !! Le421 15 août 2016 18:54

      @Ouallonsnous ?
      Tout simplement.
      Le désintérêt des classes dirigeantes pour le petit peuple est patent...
      Et ça finira en jus de boudin.
      De toute façon, le respect ne se gagnera qu’en en pendant quelques-uns par les « gesticules » !!


    • Ouallonsnous ? 15 août 2016 19:49

      @Le421

      Bien vu, et on s’y dirige à grand pas, on n’en a pas fini avec la loi travail et ceux qui veulent nous l’imposer !


  • Francis, agnotologue JL 15 août 2016 12:12

    La finance étant le nerf de la guerre, quoi de plus évident que la science et la technique ne servent d’autre maître que la finance elle-même : les seuls progrès que nous constatons sont des augmentations de profits, et donc des aggravations d’inégalités et de dégâts.


  • gogoRat gogoRat 15 août 2016 12:59

    mystification technologique ?
     
     La mystification première ne risque-t-elle pas de faire passer pour victimes du bouc-émissaire ’mystification’ , nos actuelles générations irresponsables , inconséquentes, et vaniteusement infatuées au point d’en être déboussolées ?
     
     Non mais ! qui pourrait donc s’imaginer qu’il suffirait de remédier à l’existence de supposés responsables d’une ’mystification technologique’ ... pour que l’homme moderne, enfin confronté à l’ennui (grâce à une fin des corvées, et un accès à l’otium !), ne soit pas pris d’un salutaire effroi (quand ce n’est pas une panique) devant sa fatitude et son vide intérieur ?!
     
    ...


    • gogoRat gogoRat 15 août 2016 13:23

      La technique aurait du débarrasser l’homme du travail et voilà qu’elle se débarrasse de l’homme au travail… Elle se serait développée contre l’humain afin d’en faire l’économie, l’intégrisme technologique s’exacerbe contre les peuples afin de « légitimer et ratifier les actions des dominants » - et la « production » perd tout ancrage avec un réel pillé par une spéculation hors sol…
       
       Toujours la même erreur, voire : la même faute ! Le sujet du mal décrié serait « La Technique » ?
      ça y est, ’on’ a mis un nom sur le mal, sur le bogue : il ne reste plus qu’à l’éradiquer ?
      Cette manie de toujours s’en remettre en une croyance en la fatalité des vertus ou des tares humaines à devoir être incarnées par des individus particuliers !
       N’est-ce pas une façon éculée et un peu trop simple (simpliste) de fuir les auto-remises en cause personnelles ?

       Mais au fait, qu’est-ce que la technique ? Ne ferait-elle pas partie, par hasard, de cet Art qui fonde e propre de l’Homme ?

       Est-ce parce que le ou les ’sens’ du mot ’travail’, ou du mot ’technique’ sont dévoyés et instrumentalisés que l’on peut, sans la moindre précaution, vouloir jeter le bébé avec l’eau du bain ?
       En quel sens du mot les peuples seraient-ils innocents ?

       Si ces peuples qui ont choisi l’habitude, et la servitude volontaire, bien avant que de cautionner leurs ’dominants’ n’avaient pas droit à porter leur part de responsabilité, ne faudrait-il alors les qualifier, eux-aussi, de complices irresponsables ?
       
       Quand on se permet de jouer sur les mots pour confondre la discipline imposée par des esprits despotes avec la discipline (sportive, intellectuelle) censée entretenir une noblesse des aspirations humaines, pas étonnant qu’on finisse par confondre utilitarisme et service dévoué à autrui !


  • lephénix lephénix 15 août 2016 13:46

    @gogorat

    bien évidemment chacun est libre de refuser les gadgets de destruction massive que tentent de lui fourguer les dealers de frivolités électroniques et autres addictions toxiques par leur « politique de l’offre »’..........« le aïephone ne passera pas par moah »...ni la pollution et le pillage de la planète...

    mais combien sont en mode décroissance consentie, frugalité heureuse ou sobriété épanouie et ne cavalent-ils pas dans le troupeau de lemmings sur injonction d’un joueur de flûte ou de pipeau de Hamelin ?

    il y a des limites à l’acceptation de la spoliation comme il y en a dans l’accaparement des ressources naturelles, leur privatisation ou à l’asservissement à la perversion kelptocratique...


  • zygzornifle zygzornifle 15 août 2016 14:33

    après le foot les JO et les pokémon ont de quoi occuper nos lobotomisés jusqu’à la pestidentielle de 2017.....


  • Phalanx Phalanx 15 août 2016 14:41

    A partir du moment ou une société peut garantir à ses membres sécurité, logement, nourriture, bibliothèques, le seul progrés technique qui compte, c’est le progrès médical.


  • JC_Lavau JC_Lavau 15 août 2016 18:51

    Sujet important, mais article bâclé, et plutôt confus.
    Il faut se donner la peine de consulter l’histoire paysanne et l’histoire ouvrière, l’histoire populaire des pays, pour faire bref.
    Howard Zinn pour les Tazunis, par exemple.

    Même si sa source d’infos est partiellement discutable, réécouter Aaron Russo.
    Nombre d’idéologies-leurres (dont le féminisme) sont pilotées par les milliardaires pour maintenir les esprits militants dans l’agitation la plus futile, la plus stérile, et la plus génératrice de guerres civiles, pour affaiblir et paralyser au maximum les peuples et les nations.


    • Le421... Refuznik !! Le421 15 août 2016 18:56

      @JC_Lavau
      Pour faire simple, disons que la machine à fumée et le chiffon rouge marchent à plein régime.
      Et comme l’intelligence est de plus en plus distribuée au compte-goutte...


  • lephénix lephénix 15 août 2016 19:40

    @alren

    pour david noble, la voie choisie depuis cinq décennies n’offre plus la moindre garantie de « bénéfices sociaux » et pourrait bien faire mourir de faim au « paradis des technologies »...

    celles-ci libèrent les masses de travaux pénibles sans qu’il leur soit proposé la moindre rémunération en contrepartie de leur temps ainsi libéré...

    quant à « l’intellectuel précaire » cloué à son écran, son travail ne paie plus le « coût de la vie » dans un système dont les constantes , selon david noble, sont l’optimisation des profits, l’expansion militaire et le fétichisme technologique mais qui a évacué de son équation la satisfaction des citoyens...


  • lephénix lephénix 15 août 2016 19:46

    @ouallonsnous

    l’article est clairement basé sur les travaux de david noble mort en 2010 avant les attentats de paris et nice et pose la question de la satisfaction des besoins sociaux pour que nos industries soient à nouveau satisfaisantes à condition de « demilitariser l’économie, démocratiser l’industrie et limiter l’emprise de nos compulsions inconscientes »...


  • Taverne Taverne 15 août 2016 20:15

    Le plus dangereux n’est pas l’automatisation des gestes mais l’automatisation de la pensée.


    • gaijin gaijin 16 août 2016 07:57

      @Taverne
      « le danger de l’utilisation des machines c’est qu’elle conduit a considérer les hommes comme des machines »
      jean herbert

      autrefois dans un coin de désert quelque part des bergers ont inventé une religion a base de moutons et de bergers, nous ne prenons jamais en compte les aspects réflexifs de nos activités !


    • JC_Lavau JC_Lavau 17 août 2016 10:30

      @gaijin : « les aspects réflexifs ». Pas sûr que beaucoup de ton public ait saisi.


    • gaijin gaijin 18 août 2016 08:51

      @JC_Lavau
      ah ? smiley smiley
      ce que je voulais dire c’est que notre activité modifie le monde mais en retour elle modifie également notre façon de penser et notre cerveau ......et ainsi de suite.
      d’où l’exemple des bergers : si vous êtes un berger vous inventez une religion a base de berger et de troupeau .......


    • JC_Lavau JC_Lavau 20 août 2016 10:58

      @gaijin. Alors nous n’avons pas la même définition.
      http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Reflexivite.html

      Tu parlerais davantage d’égocentrisme, ethnocentrisme, anthropocentrisme.


    • gaijin gaijin 20 août 2016 11:09

      @JC_Lavau
      c’est plus une différence de champ d’application que de définition
      vous vous parlez de la réflexivité dans le champ de la pensée et moi dans le champ de l’action


    • JC_Lavau JC_Lavau 23 août 2016 15:49

      @gaijin.
      Autrement dit : sans réflexion, tout court.


  • lephénix lephénix 15 août 2016 21:07

    @Taverne

    le formatage machinique des esprits est bel et bien consommée - pas de tous, heureusement...

    mais le « modèle » surchauffe dans le moule avec la phase terminale de l’hyperconsommation en guise de « contrat social »... l’intelligence n’est certes pas réductible au « capital » - reste à créer l’interface entre la biosphère et la phase suivante...


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 août 2016 11:39

    J’ai souvent résumé la question : LA SCIENCE OCCIDENTALE EST FAUSSE, ELLE N’A PAS VOCATION A LIBÉRER L’HOMME MAIS AU CONTRAIRE ELLE CONSISTE A SON ANÉANTISSEMENT !


    C’est historique, c’est culturel et les Occidentaux ont compris, ils ont bien compris qu’ils avancent vers le néant mais LEUR ORGUEIL LES EMPECHE DE S’ARRETER ! Conséquence, ils entrainent tout le monde vers la même apocalypse !

    Les Français chefs de file et meneurs des pays dits « occidentaux » sont incapables de dialoguer, ils sont tellement bornés dans leur mentalité et dans leur comportement qu’ils se croient dépositaires des « valeurs humaines » ! Or les valeurs françaises sont affichées au grand jour être la « malice », « l’hypocrisie », « la perfidie » et finalement les plus grandes déviations vers la déchéance humaine qui sont « la pornographie généralisée » et la liberté plus qu’animale !

    Regardez la réalité en face, regardez-vous vous-mêmes ; voulez-vous utiliser votre science et votre technologie pour vous évader vers les autres planètes en laissant derrière vous vos chômeurs et vos SDF , DRÔLE DE VALEURS, DRÔLE D’HUMANITÉ, DRÔLE D’HUMANISME, DRÔLE DE FRAGMENT DE CONTINENT TOTALEMENT FOU, DRÔLE D’OCCIDENTRUC !

    Il faut réformer ce Monde, je vous le dis ! Et commencez par admettre que jamais vous ne réussirez votre Domination ni par la culture, ni par la politique ni par l’apocalypse des armes nucléaires et sataniques de la dissuasion satanique !

    Cette planète est le bien de tous les animaux qui y vivent, les humains étant les moins solidaires et les plus destructeurs : LE SEUL COMPROMIS EST TOUT CE QUE LES GRANDS PENSEURS AVAIENT ESSAYÉ depuis toujours D’APPLIQUER SUR LE TERRAIN MAIS QUE LES POLITICARDS MALADES AVAIENT RÉUSSI A EMPÊCHER ; IL EST TEMPS DE BIEN RÉFLÉCHIR ! 

    La science et la technologie occidentale ne permettront à aucun pays ; ni à aucune coalition de dominer le Monde, mais elles pourront conduire à sa destruction...

    • JC_Lavau JC_Lavau 23 août 2016 15:46

      @Mohammed MADJOUR soutient « LA SCIENCE OCCIDENTALE EST FAUSSE ».
      Nous avions déjà subi la science aryenne, la science prolétarienne, la science féministe, la science citoyenne, Madjour va vous imposer la science islamique.
      On est priés d’applaudir très fort.


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