mercredi 28 mars 2007 - par Fif

Les psychopathes d’entreprise : un risque sérieux pour la santé

Les victimes d’un psychopathe d’entreprise peuvent souffrir l’insomnie, d’anxiété aiguë, d’isolement social, de déficience immunitaire, de perte ou de gain de poids, de conflit familial et de perte d’estime de soi.

Le Dr psychothérapeute australien John Clarke a également eu connaissance de plusieurs cas de suicide. Auteur de « working with monsters » et dernièrement, de « the pocket psycho », le Dr Clarke estime à 10% le pourcentage de population apte à devenir « psychopathe d’entreprise". 1% de la population est réellement psychopathe "diagnostiquable".

Qui sont-ils ? La définition d’un « P.E. » : c’est quelqu’un qui fera n’importe quoi pour son avancement dans l’entreprise. Il vous détruira avec bonheur si c’est nécessaire. Le P.E. est également un maître du déguisement qui apparaît souvent aux cadres supérieurs comme un adjoint performant, tout dévoué à l’entreprise.

Un P.E. va d’abord vous flatter pour gagner votre confiance et découvrir vos vulnérabilités, pour les employer contre vous plus tard. Il peut choisir a victime parmi ses collègues expérimentés, aussi bien que chez les jeunes diplômés d’université récemment intégrés dans l’entreprise.

"Il séduit les personnes, et il est difficile de voir clair en lui, car vous croyez qu’il ne souhaite que votre bonheur et votre réussite. Vous lui racontez vos pensées intimes, car vous commencez à croire à une entreprise de rêve, et à des collègues solidaires et sympathiques." ajoute le Dr Clarke.

Quand le moment sera venu, le P.E. commencera à vous abaisser, à vous humilier devant les autres, à démolir la crédibilité de votre travail et à répandre sur vous de fausses rumeurs. Mais au début, ces manœuvres seront très subtiles, pour vous laisser dans le flou, dans l’ignorance de ce qui se trame autour de vous.

Le P.E. manie à la perfection l’arme fatale que constitue la rétention d’informations : des renseignements essentiels à votre activité vous seront cachés, alors qu’ils seront transmis à tous vos collègues. Le P.E. parviendra peu à peu à vous isoler des autres, de sorte que par la suite, quand vous vous plaindrez, personne ne vous croira.

Le P.E. parviendra inéluctablement à son but : promotion et argent. Le cercle vicieux se mettra en mouvement, cette promotion lui conférant encore plus de puissance sur les autres, donc plus de capacité de nuisance.

Agir

Le Dr Clarke déconseille le combat frontal contre le P.E., car il maîtrise mieux que vous le mensonge, la tricherie, le vol ou l’intimidation.

En apprenant que la personne à qui vous aviez fait confiance est un personnage venimeux, vous passerez par cinq étapes :

Etape 1 : Le choc (pourquoi cela m’arrive à moi ?).

Etape 2 : Colère.

Etape 3 : Honte, embarras.

Etape 4 : Sentiment de devenir fou. Perte massive de confiance.

Etape 5 : Retrait social, problèmes de rapport avec les autres (au travail et à la maison). Obsession de la situation..

"Il faut agir quand vous êtes encore dans l’étape 1 ou 2 pour enrayer les conséquences les plus graves » affirme le Dr Clark.

"Quand vous serez encore dans les étapes du choc, et de la colère, il sera encore temps d’agir, mais quand vous entrerez dans l’étape de la honte et de l’embarras, il sera beaucoup plus difficile de contrer le P.E."

La contre-attaque :

1. "lisez tout que vous pourrez au sujet des psychopathes. Il est important de tout connaître de celui que vous combattez, de savoir tout ce dont il est capable. Sachez que, même après vous être renseigné et avoir pris conscience de la situation, vous resterez plongé dans le stress, il est important d’agir en plusieurs étapes, car le problème peut avoir un impact important sur votre santé." dit le Dr Clark

2. Ne vous isolez pas. Cherchez à savoir - discrètement - si des collègues ont le même problème..

3. Chassez tout sentiment de honte. "Si vous vous sentez affaibli, vous pouvez consulter un psychologue, mais le meilleur remède sera le dialogue avec famille et amis, ils vous connaissent et sont de votre côté" ajoute le Dr Clark.

4. Travaillez sur votre place dans l’entreprise. Assurez-vous que les autres connaissent votre vécu dans l’entreprise, et le travail que vous y avez effectué, avant que le P.E. ne commence à saper votre crédibilité.

5. Assurez-vous que vous gardez l’appui de votre direction. Listez tous les incidents, et informez vos supérieurs de la situation au fur et à mesure.

6. Si vous avez agi trop tard, ou que l’entreprise ne semble pas vous soutenir, envisagez calmement votre départ. Il peut paraître lâche de partir, mais si la situation vous échappe, il sera de plus en plus difficile de changer d’employeur dans de bonnes conditions. Faites jouer vos relations, vos amis, et consultez un conseiller en reclassement pour appréhender la meilleure solution. Vous pourrez toujours rebondir tant que vous serez en pleine possession de vos moyens.

Sources :

Dr John Clark : "Working with monsters" et "The pocket psycho" Editions Random House Australia

Kate Southam (careerone.com.au)

 

 

 

 



43 réactions


  • jak (---.---.4.39) 28 mars 2007 12:13

    Malheureusement le syndrome du petit chef frappe partout


    • petit chef (---.---.23.93) 28 mars 2007 12:33

      LES P’TITS CHEFS (J. P. Montrose / T. Arbouche / J. P. Montrose)

      Refrain : Freshali / Little J

      Garde à vous ! Petit Chef c’est un grand frustré, c’est un gars qui prend ses rêves pour des réalités. Garde à vous ! Petit Chef c’est un grand fou stressé, un gars qui voudrait que tout le monde soit à ses pieds.

      Couplet 01 : Freshali

      Tous aux abris ! On sonne l’alarme, faut s’camoufler. Le petit chef passe pour l’inspection, man, ça va swinguer ! Toujours à donner des ordres : « Au garde à vous ! », c’est l’heure d’asséner les coups, pointe en joue, ça s’amuse comme des fous furieux lorsque les contrôles d’identité sont bien musclés : « Donne tes papiers, jambes écartées, mains sur le capot ! ». Pas d’s’il vous plaît, les civilités, mwen pas connaît’, j’prends plaisir à casser les gens, c’est bête. Autre espèce même combat, comme les rats, ça vit sous le même toit, les contrôleurs sont à l’affût des proies. Quand tu te fais pécho sans billet, normal bah ! tu payes, mais quand la grève est générale, c’est encore toi qui payes. Le petit chef kiffe ton oseille, con comme ses pieds, plus proche du singe que de l’homme, ça c’est un fait. Pur produit de la technocratie bien avisée, le chef de service n’est qu’un couillon qui fait chier.

      Couplet 02 : Little J

      À courir après les grades, ils en oublient même d’où ils viennent. Ces ânes préféreraient vendre leurs daronnes plutôt que mal faire leur taff. Sachez que la motivation principale de ces merdes, c’est l’excès d’zèle. Ah ! Si seulement je pouvais mettre leur contrat à durée déterminée ou autre stage à la poubelle, sûr que ça calmerait leur besoin de s’affirmer. Reconnaissez dans l’analyse le videur de boîte arrogant, insolent, qui ne regarde pas les gens quand il leur parle, les vire sous prétexte qu’ils sont mal pésa. Eh ! Qui c’est qui parle ? Un bounty en moule-couilles, santiags. Dire que le scarla vient de la téci comme moi. Dans le même sac que certains dékis, leurs et agents d’la RATP, je l’jette comme ces petits chefs de service qui se branlent et qui harcèlent le pauvre quidam, et surtout le subalterne qui rentre chez lui le soir avec une migraine. Si tu veux des détails, demande à tes rentpas, sûr qu’ils en ont croisé un au moins une fois, ainsi qu’ces connes qui agissent comme si les aides sociales sortaient tout droit de leurs poches.

      Couplet 03 : Freshali

      Si tu crois manier tout, manifestement t’es fou, man ! Tous tes ordres, petit chef, moi j’m’en fous. Une fois par ci, une fois par là, tu veux m’faire danser, mais au bout du compte, t’étonne pas si j’te rends tes coups ! Petit chef se pointe, tambours et trompettes, dirige son p’tit monde croyant que tous les jours c’est fête. Il pousse à bout ses subalternes, disant que le travail n’est pas fait, alors que lui, c’est le champion du farniente.


  • LE CHAT LE CHAT 28 mars 2007 12:41

    moi je connais celle là smiley smiley smiley smiley

    LES PETITS CHEFS (CHANSON DES GLOCHOS)

    On baiss’ra pas not pantalon devant les petits chefs On baiss’ra pas not pantalon ha sacré nom de nom On baiss’ra pas not pantalon devant les petits chefs On baiss’ra pas not pantalon devant une bande de cons

    Dans n’importe quel bureau Sul’chantier à l’usine Faut toujours des blaireaux Pour faire chier le populo Les patrons c’est des malins Z’ont trouvé la combine Pour pas s’salir les mains Y zont des collabos Ya toujours des branleurs Prêts à lécher les bottes

    Y deviennent petits chefs

    Y zont de l’ambition C’est toujours les premiers Pour baisser leur culotte Pour faire des coups en douce C’est les rois des faux j’tons

    REFRAIN

    En vrai les petits chefs, c’est tous des pétochards Ils serrent tellement les fesses, devant la direction Que tu pourrais même pas, mettre un suppositoire Quand on est trouducul, on le reste pour de bon C’est jamais de leur faute, sont jamais responsables Eux font que leur travail, c’est la faute aux patrons Pour nous un collabo, c’est jamais fréquentable Quand on est à côté, ça nous donne des boutons

    Ils s’mettent au garde à vous Comme des vrais militaires Prêts à exécuter Les ordres de leurs patrons Ils se disent courageux Mais n’sont pas téméraires Et retournent leur veste A la première occasion Quand il est au boulet Y s’prend pour un cador C’est monsieur je sais tout H a peur de personne Le soir à la maison Changements de décors Devient un vrai toutou Et rampe devant bobonne


    • dégueuloir (---.---.166.189) 28 mars 2007 22:59

      travailler plus pour gagner plus de temps avec votre chef adoré....lol....(quitte à perdre le job)commencer par lui mettre deux baffes,le déculotter devant les autres employés,et le sodomiser avec le manche à balai.....il sera viré aussi....lol.... smiley


  • tvargentine.com lerma 28 mars 2007 13:46

    Les chomeurs ne connaissent pas leur bonheur

     smiley


  • pieuvre (---.---.0.137) 28 mars 2007 14:25

    est-ce que ce n’est pas un peu poussé à l’extrème ? Genre vision anglo-saxonne d’une fatalité due au libéralisme ?


    • Claire (---.---.42.214) 29 mars 2007 08:13

      Non c’est une réalité. C’est d’ailleurs l’un des pb que l’on rencontre lorsque l’on vie cela (à la virgule près) : les auters ne vous croit pas, pensent qu’on se fait des films et qu’on exagère. Regarde mon commentaire (cherche Claire) plus bas...


    • Inquiet (---.---.2.226) 29 mars 2007 09:00

      Et non, ce n’est pas abusé.

      Et ce qui est risible, c’est que si les chefs d’entreprises / grands actionnaires traquaient et éliminaient les P.E. ils augmenteraient de facto la productivité. Au lieu de traquer toujours les mêmes smiley

      Tout d’un coup travailler plus ne serait plus autant contraignant, étonnant non ?


  • pingouin perplexe (---.---.96.18) 28 mars 2007 14:35

    Un article clair et efficace qui donne un aperçu pertinent d’un phénomène effectivement prégnant dans le monde de l’entreprise, mais non uniquement. Où l’on voit, au passage, que ce sont de bons articles de vulgarisation qui aident à apprécier la portée, parfois vitale, des sciences humaines. Dans le contexte de l’entreprise, cela éclaire beaucoup de choses par rapport à la violence managériale. Ce serait à mon avis une bonne chose si les jeunes diplômés qui « débarquent » pour des premiers stages et jobs, puissent accéder à des informations de ce type. Cela devrait même, éventuellement, faire partie du bagage de survie. Lorsque l’on « débarque » en n’ayant aucune notion de cela, le fait de se trouver exposé, notamment en situation de recrutement, à des rictus « plastifiés », inexpressifs au niveau émotionnel, à une multitude de sous-entendus foireux, et à des remarques radicalement cassantes imprévues, peut s’avérer lourdement traumatique si certaines notions de sciences humaines ne préexistent pas afin de donner les mots capables de décrire l’expérience. Ce qui est aussi regrettable, c’est que les manoeuvres du P.E se trouvent aisément relayées, que ce soit dans le cadre délibéré d’un management dit d’efficacité par la peur, ou bien par un supplément d’habileté, faisant tomber les gens dans la manoeuvre façon « ce n’est qu’un jeu ». Ce qui est inquiétant, à propos du management, c’est qu’il peut bien se trouvé équipé de notions de psychologie cognitive d’une efficacité redoutable, alors que les candidats et employés s’en trouveraient dépourvus. Dès lors, il y a lieu de s’interroger à propos d’outils intellectuels qui ont bien pu se trouver forgés afin d’éclairer les comportements, et qui se trouvent aisément utilisés dans le sens de la production de casse humaine. A titre exemple, de nombreux messages dépréciatifs, répétés à l’improviste par des personnes inconnues peuvent éventuellement engrammer quelque chose comme une programmatique d’auto-destruction, qu’il sera par ailleurs bien difficile de déconstruire. Cela ne se voit pas d’ailleurs que dans le contexte de l’entreprise. Les motions hyperconcurrentielles sont généralement comprises au quart de tour par les psychopathes, et ce serait malheureusement presque leur rendre service que de considérer que ce sont tous des imbéciles. Il en est en effet qui discernent avec finesse les potentialités du « manus », de la manipulation possible dans le management, et qui s’équipent en conséquence. Il est clair que les psychopathes connaissent un certain succès dans le cadre des logiques qui préconisent une absence totale d’états d’âme. Dès lors, il semble bien que toute prise de position en faveur d’un marché dérégulé ne peut qu’en accélérer l’essor, le niveau de casse humaine devenant alors indifférent, quitte à en convaincre que la « normalité » se tiendrait à leur niveau de cynisme, et que les autres, les « naïfs » devraient se résoudre à n’être que des pions utilisables et sacrifiables à volonté. Ces propos n’ont cependant pas pour objectif de faire oublier que les psychopathes sont aussi, malgré l’étendue effrayante de la violence qu’ils déploient dans la société, des êtres humains. Il serait peut être bon, alors, dans le sens de l’intérêt commun, de cesser de donner quitus aux conditions qui contribuent à fabriquer la psychopathie et la casse qui lui est attachée.


    • (---.---.140.77) 28 mars 2007 15:41

      Les p’tits chefs vont se régaler à l’aube du « travailler plus » !

      On peut facilement imaginer les pressions que vont subir ceux qui refuseront la gentille suggestion de leur chef !


    • Fif fif 28 mars 2007 15:42

      @ pingouin perplexe

      Bien vu. Le P.E n’est que l’avatar « professionnel » du pervers manipulateur ordinaire. Il prospère dans le terreau de l’hyper-concurrence, et est perçu par la direction de l’entreprise comme un auxiliaire efficace, apte à détecter les faiblesses de ses collègues.

      Il devient même un rouage essentiel du patron, capable d’exercer en ses lieu et place la sale besogne, la pression psychologique habituellement qualifiée dans le monde du travail, de « harcèlement moral ».

      La devise « diviser pour mieux régner » peut ainsi se vérifier pleinement, car le patron peut compter sur le dévouement sans limite du P.E., qui exercera son art au-delà de tous ses désirs.


    • LE CHAT LE CHAT 28 mars 2007 16:18

      Faut la jouer fine , faire croire au petit chef que l’idée vient de lui smiley , conseil félin !


    • Claire (---.---.42.214) 29 mars 2007 08:17

      Petit Chef n’est pas PE. Le PE te casse qque soit ce que tu proposes ou construit ou réalise. Il détruit ton image au jour le jour dans ton dos, face à toi, par tous les moyens qu’il trouve. Quelque soit l’idée ou la contre idée. Tu lui donne une bonne idée ? pas de pb il l’a fait sienne, mais t’étrille sur la réalisation, la méthode, ou un truc qu’il invente pour te discréditer.

      Non un PE c’est très différent d’un petit Chef. Si tu n’es pas équipé comme lui pour prendre du plaisir à détruire, tu ne peux pas lutter.


    • jean (---.---.255.244) 29 mars 2007 13:44

      Voici un document sur le « psychopathe » de tous les jours ... celui qui pisse le long du réverbère .... après, c’est juste une question de degré ....

      http://www.gestiondustress.net/index.php?page=dossier.php

      Hélas, le genre humain n’a pas beaucoup à envier au « rat de base » ....


  • (---.---.203.237) 28 mars 2007 18:57

    voilà un article qui va conforter dans leur thèse tous les chômeurs de très longue durée.


  • (---.---.203.237) 28 mars 2007 18:59

    D’ailleurs si le chômage existe c’est uniquement pour accepter des salaires très bas et un PE à tuer.


  • marcel c. (---.---.209.217) 28 mars 2007 20:42

    C’est sûr, le travail est nuisible pour la santé. Vous nous le confirmez.

    Pas compliqué, pour moi, c’est « travailler moins pour vivre mieux ». Et ça marche !


    • ARTEMIS voix libre 29 mars 2007 10:54

      bien d’accord avec vous quand on a 50 balais comme moi et qu’on s’aperçoit qu’on a passé toute sa vie au boulot comme cadre sup corvéable à merci pour qui pour quoi ????? ON A PLUS ENVIE DE CONTINUER et le pire quand on le dit autour de soi personne ne comprends ou ne veut comprendre j’ai envie de respirer mon quotidien avant de mourir merde nous n’avons qu’une vie !!!!


  • ExSam (---.---.208.109) 28 mars 2007 20:57

    En creux, c’est le harcèlement que nous décrit l’auteur...Un mal de plus en plus répandu, quand on vous oblige à travailler plus pour gagner moins.


  • chmoll chmoll 29 mars 2007 06:53

    entièrement d’accord là,j’peux en citer des dizaines et des dizaines de cas dramatiques

    rien que chez renault j’y ai bossé 18 ans,j’en ai connu des suicides, des tentatives, des depressions nerveuses je sais pas les chiffres mais j’peux vous dire c’est par dizaines,content d’avoir foutu l’camp de là de temps en temps je rencontre des personnes qui y bossent encore j’peux vous dire c’est pas la joie

    tention y a pas que renault,mais ces boites c’est une source immense,de maladies ,suicides,conflits familiaux

    et c’est seul’ment maintenant que l’ont en parle !! enfin un tout p’tit peu


  • ZEN zen 29 mars 2007 07:28

    Voici un lien qui peut être utile, s’il est bien exploité, pour tous ceux qui subissent un harcèlement dans leur travail :

    http://lextel.club.fr/index.htm


  • ZEN zen 29 mars 2007 07:31

    Ou celui-ci... :

    http://www.hmstop.com/


  • Claire (---.---.42.214) 29 mars 2007 08:09

    J’ai vécu cela à la virgule prés récemment avec une PE quasi professionnel : tout y est l’approche masquée, la prise de pouvoir et d’influence discrete. Seule différence, son lobbying a d’abord porté sur le patron pendant 4 mois pour assurer sa prise d’influence et identifier les personnes « proches du chef ».

    Après 4 mois d’observation et de séduction, elle a déclenché une grande réunion de crise, avec une remise en cause globale du groupe et une attaque en règle et en public de tous les leaders. Le groupe pourtant très soudé a explosé : tout le monde se défiant de tout le monde, les attaqués entrant en période de pourquoi moi, les non attaqués se méfiant de tout le monde et se disant ds « ah si j’avais su que untel était comme ça, il cachait bien son jeu » en parlant des attaqués. Elle a ensuite eu le champ complètement libre pour s’en prendre à qques personnes qui génaient le patron. Son but étant de prendre le pouvoir, elle n’a pas pu s’arreter là bien sûr et le patron a lâchement laissé faire. Résultat : 2 personnes en dépression et en abandon de poste, 4 démissions. Quelle belle économie pour l’entreprise !

    Je ne peux que confirmer le fait que la SEULE solution est de réaliser très tôt que le problème n’est pas vous et qu’il s’agit d’un système, d’une tactique et enfin, de pouvoir se rendre compte qu’il n’y a pas d’appuis par le chef parce que même passivement, il accepte ce système. La phase suivante est de faire le deuil de sa place dans l’entreprise, de son travail, du fait d’avoir à démissioner. C’est assez long et il est critique de BOUGER avant d’être moralement trop bas pour pouvoir passer des entretiens. Il faut n’avoir qu’une idée en tête : survivre émotivement pour pouvoir rebondir. Rechercher un emploi prend 4 à 6 mois. Tenir est une entreprise de longue aleine, il faut être tétu, il faut être entouré et soutenu. Se lever pendant 6 mois tous les jours pour aller vivre l’enfer, les injustices, les attaques gratuites ; le regard des autres qui change c’est dur.

    Le seul point positif est que même si ces pratiques se répandent et deviennent très très courantes, changer de société est l’occasion de rencontrer des gens très bien ailleurs... et ça fait du bien :)


  • L'enfoiré L’enfoiré 29 mars 2007 09:34

    @L’auteur,

    Bravo pour l’article et l’analyse. J’ai cru revivre des moments douloureux. Comme le processus a été bien décrit. Venant d’ailleurs, j’ai eu à subir ce genre d’attaque. Ma manière de pensée et de réagir a pu contrer ce genre d’attitude, mais, malgré tout, ma « cuirasse » avait été effritée. Il faut faire bloc contre ce genre de pomme pourrie. La force de caractère n’a pas été présente chez tout le monde. Même, le supérieur direct a été pris entre marteau et enclume. Le top de l’ignoble a été qu’un subalterne fragile s’est pendu dans l’« aventure ». On n’a évidemment jamais pu prouver les raisons de son suicide. Je ne sais si le préposé lira un jour mon commentaire, mais je l’espère car il ne dormira peut-être plus autant sur ses 2 oreilles. smiley


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 29 mars 2007 10:04

    Article utile. J’ai moi-même rencontré trois ou quatre tordus dans ce genre, au cours de ma vie professionnelle, et je peux témoigner qu’on y laisse des plumes, même si on s’en tire apparemment (mutation, démission ou licenciement négocié, pour ne parler que des portes de sortie « honorables »).

    Mais le pire, c’est qu’on constate souvent que la structure même est complice. Ces grands pervers sont souvent valorisés, récompensés, même, et justement à cause de ces traits de comportements (ils sont censés être « forts » et « productifs »), et il est très difficile de se faire rendre justice. Autour, tout le monde trouve ça normal. La meilleur réplique patronale entendue dans ma carrière :

    "Monsieur Patron, Untel m’a insulté explicitement devant toute l’équipe...
    - Allons, ne vous attachez pas à des détails, voyons..."

    Et si on regarde bien, on s’aperçoit que les traits (in)justement valorisés chez ces personnes sont ceux-la même qui sont valorisées par notre époque : ambition, « esprit entrepreneur » (avec beaucoup de guillements), « volonté de réussir », « courage de dire les choses en face » (ça c’est quand il vous démolit devant les chefs), etc. Sous couvert de « dynamisme », on fait avancer bien des choses...


  • Fif fif 29 mars 2007 10:15

    -  @ Chmoll, Claire, L’enfoiré, Vilain petit canard :

    Merci de vos témoignages. Pas très gai, hein, mon article ?

    Il faut simplement avoir conscience que çà existe, que ce n’est pas une généralité, mais que connaître cet aspect des relations au travail permet peut-être de mieux s’en préserver.

    On combat mieux ce que l’on connaît.

    Fif


  • ARTEMIS voix libre 29 mars 2007 10:44

    le sujet s’apparente également à celui du harcèlement. ne faut il pas être malade spychologiquement pour faire du harcèlement moral à un collègue ou à un subordonné ? iL serait plus qu’urgent que l’appareil judiciaire se rende compte qu’il y a une véritable délinquance en col blanc dans les entreprises qui consiste à se débarasser des salariés à bon compte sans paiement des indemnités en leur faisant subir de telles pressions soit pour les pousser à la faute soit pour qu’ils donnent leur démission. à ce jour ce n’est pas le cas.

    savez vous que les plaintes pour harcèlement sont bien souvent classées sans suite par les procureurs. et lorsque les affaires sont portées devant la justice avec constitution de partie civile les juges d’instruction peuvent également rendre une ordonnance de non lieu voire même infliger une amende pour dénonciation calomnieuse à celui qui a déposé plainte. c’est tellement difficile d’aboutir dans ce genre d’affaire que les avocats vous déconseillent de faire ce type d’action. Alors on pourra chanter sur tous les toits les conséquences ravageuses du harcèlement sur la santé et la vie meme des salariés que les victimes resteront les victimes muselées par un appareil judiciaire rétrograde et malheureusement qui reste à l’abri de toute sanction pour faute professionnelle ( voir les suites données à l’affaire Outreau, un coup d’épée donnée dans l’eau !!!)


  • (---.---.94.251) 29 mars 2007 11:17

    Bravo pour la description . J’ ai aidé non pas un employé mais le patron lui-même qui n’a pas résisté ... il faut savoir ceci aussi .Quel gachis ! Après plusieurs années , je me dis que la société a ce qu’elle mérite ,avec ses 35 heures et ses congès ,les employés n’ont plus le temps de s’occuper des très nombreux problèmes annexes de l’entreprise (dont celui des impayés de l’entreprise ;en parlant avec les employés des autres entreprises donc de ceux des clients tout simplement) C’est encore une preuve que c’était une bien vilaine décision que ces dictats de l’état dans la marche des entreprises Française .


  • (---.---.84.240) 29 mars 2007 12:17

    J’ai eu le droit de tester aussi cette perversion du travail en hierarchie ou en reseau. Oui, on prend une grosse claque, sauf que la, c’est l’instinct de competition du sportif qui est ressorti. Entre un vrai malade qui ne se fixe aucune limite, surtout pas dans la mauvaise foi, et moi qui refusais de ceder et renvoyais au centuple ce que je recevais.... matche nul. Non, on n’arrive pas a ecraser ces rats d’entreprises. Mais on peut arriver a ce qu’ils comprennent que vous n etes pas une cible « rentable ». C’est a dire que le potentiel risque est trop eleve pour le gain espere. Ces monstres ont en effet un but et si l’obstacle se montre plus puisant que prevu, ils cherchent un autre chemin. Helas parfois une autre victime


    • pingouin perplexe (---.---.147.238) 29 mars 2007 13:21

      Je souscris à vos observations au niveau du principe. Ce qu’ils commettent mérite effectivement le qualificatif de « monstrueux », rien de moins. Est-ce que la colère la plus digne suffit à éclairer des alternatives ? J’aurais parfois souhaité en être persuadé, mais je crois important de mettre en perspective une multitude de conditions sociologiques et d’effets de système propices à faire émerger certains profils psychologiques. Aussi, l’idée de rendre afin de ne pas être une cible rentable ne peut malheureusement connaître qu’un succès relatif, car ceux dont il est question peuvent bien se trouver dotés d’une grande capacité à agir en réseau, déployant alors des modalités d’agression tout à fait inattendues, de la part de personnes que l’on ne connaît pas, et aussi, de la part de personnes dont il ne viendrait pas à l’idée de supposer que pareille « contribution » soit possible. Une intervenante faisait observer les questions liées à l’existence d’un « plaisir de détruire ». Ce qui est effrayant, c’est de voir le nombre de gens qui consentent à se laisser saisir et traverser par cela, jusqu’à en devenir les véhicules. S’agit-il d’une forme de cancer social ? Comment se fait-il aussi, qu’il en soit quelques uns, qui auraient vocation d’aide et d’assistance, à composer avec de pareilles aberrations alors que, par ailleurs, tant de professionnels méritants parfois payés au lance pierre font plus que leur possible dans le but de sauver des vies et des esprits ? Je persiste à croire en l’idée démocratique, et à la nécessité de débattre à propos d’alternatives qui seraient en mesure de surmonter ce qui la met en péril.


  • JL (---.---.73.200) 29 mars 2007 12:38

    J’approuve l’article et aussi le commentaire précédent (IP:xxx.x7.84.240).

    Il est peut-être utile de préciser que les PE (!) sont intelligents (à ne pas confondre avec les petits chefs connus de tous) et savent faire la différence ente leurs collègues ’solides’ et leurs collègues fragilisés, car leurs motivations sont souvent d’ordre plus psychologiques que professionnelle.

    De sorte que la victime est toujours doublement seule : à subir les attaques, et à savoir que cette personne est dangereuse. La double peine, en quelque sorte.


  • Le vénérable du sommet (---.---.113.123) 30 mars 2007 03:18

    Pour égayer tous ça, voici quelques petits trucs appris dans une mini - formation de management (ou plutôt apparentée) :

    Pour créer la cohésion dans un groupe, inventez une brebis galeuse.

    évitez que la communication directe entre collègues soit systématique et passe plutôt par vous pour démontrer votre rôle central.

    La trop forte cohésion d’un groupe se retournera obligatoirement contre vous. (paranoïa inside)

    Pour casser un groupe, critiquez le travail de chacun de ses membres (en le prenant à part) en vous basant sur le résultat global du groupe.

    J’en ai plein d’autres comme ça si vous voulez smiley

    Sinon pour les autres, j’ai des trucs aussi :

    Si l’on vous pousse à la démission et que vous êtes effectivement décidé à le faire, faites la chose suivante : Ne venez plus travailler. Soit l’entreprise vous paiera à ne rien faire, soit elle vous vire pour faute grave (et non faute lourde), donc ASSEDIC quand même.

    Vous pouvez aussi décidé de faire craquer le P.E avant vous. Technique : Moquer vous de lui ouvertement mais jamais par la parole (sourire en coin, politesse excessive pour rendre désuet ces actions, ne pas lui donner d’importance en le critiquant devant les autres, étonnez vous souvent de sa présence dans les locaux). Hors témoins, appelé le par des sobriquets : « garçon », « p’tit gars », « p’tit bonhomme » par exemple. Si le P.E vous agresse et/ou vous insulte en public, offusquez vous poliment et d’autant plus calmement qu’il sera énervé pour bien marquer le contraste entre vous, raisonnable et lui, ridiculement énervé.

    J’en ai plein d’autres là aussi ... lol smiley


  • JL (---.---.73.200) 30 mars 2007 10:59

    A lire certains commentaires, serait psychopathe d’entreprise qui veut. On pourrait être psychopathe d’entreprise sur commande. Selon moi, il y aurait alors deux types de PE en entreprise : les vrais psychopathes qui relèvent de la psychiatrie, et les psychopathes institués parce que ce serait une pratique admise, voire encouragée par la Direction (cf. le commentaire de Le Vénérable du sommet).

    Sur un autre fil à relier à celui-ci parce qu’il traite selon moi, ’en creux’ du pb des psychopathes en général,

    « Borderline... of life ? d’Azür »

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19442&id_forum=461474&var_mode=recalcul#commentaire461474

    Je me de recopier ici le commentaire que j’y avais fait :

    «  »Parent psychopathe et enfant borderline d’un coté, parent borderline et enfant psychopathe de l’autre ? Y a-t-il une symétrie ? J’ai tendance à penser que les psychopathes s’en sortent plutôt bien dans notre société de plus en plus dure, pas les borderlines. Plus précisément je dirais que l’augmentation des cas borderlines est directement liée à l’augmentation de la psychopathie, laquelle serait une maladie typique de nos dissociétés au sens que lui donne Jacques Généreux dans son ouvrage, et selon son expression : « peuplées d’individus dressés les uns contre les autres ».

    Les borderlines subissent une ’double peine’ (voir mon post précédent) et les psychopathes s’en sortent indemnes. La psychopathie et la ’dissociété’ comme nouveau pb de la poule et de l’œuf. «  »


  • plume (---.---.20.123) 30 mars 2007 11:24

    devenez le chasseur

    traqué , piège et coince le PE

    et si vous n’arriver pas à vous défendre dans l’entreprise chasse le hors de l’entreprise

    ces gens la n’agissent que parce que rien ne leur est fait, donc fait leur passe l’envis de continuer smiley

    prenez cette situation comme un jeu de stratégie ou le but est de neutraliser l’adversaire sans se mettre dans l’illégalité et sans stresser


    • pingouin perplexe (---.---.115.168) 30 mars 2007 12:18

      ... Il serait peut être erronné de considérer que la rationalité logicienne du jeu de stratégie soit inaccessible aux psychopathes, et ceci d’autant plus qu’ils considèrent effectivement les gens comme des pions, par le fait d’un mécanisme qui n’est pas sans rappeler celui de la projection. Ce serait en fait peut être bien leur propre condition d’inaccessibilité aux contenus émotionnels qui les conduit à estomper les frontières entre les personnes et les choses. Il est à mon avis loin d’être inutile de disposer de quelques notions en théorie des jeux, par exemple, mais la majeure est à sans doute du coté de la compréhension de la portée des sciences humaines, qui, elles, font nécessairement appel à des éléments émotionnels comme condition de compréhension. Il existe peut être d’ailleurs une traduction psychologique et humaniste possible des innovations en théorie des jeux qui se sont données pour objectif de s’orienter vers l’équité, mais ce serait plutôt là une question épistémologique qui s’éloigne un peu du débat. Ceci dit, il n’est pas exclu que la psychopathie se signe par le fait de refuser toute notion de limite à la volonté de dominer. En cela, et au vu des dégats humains que cela implique, les psychopathes seraient en effet des malades... doués pour envoyer à leur place en consultation les gens qu’ils écrasent sans ménagement.


  • Milla (---.---.24.144) 30 mars 2007 12:45

    @ pingouin perplexe

    Il n’y a pas que la stratégie du psychopathe, il y a une stratégie tout court, qui consiste au cercle vicieux du harcèlement en boucle usité dans certaines entreprises afin de mieux contrôler le personnel...

    C’est un phénomène très en vogue, la direction harcèle les chefs de secteurs, qui eux mêmes agissent sur les chefs de rayons qui persécutent aussi les employés qui eux se plaignent à la direction.

    Au final, les chefs de rayon sont convoqués et réprimandés pour leur comportement et sanctionnés, puis ça recommence, « le harcèlement en boucle », afin que tous aient la sensation d’avoir une épée de damoclès sur la tete, le but, travailler dans la peur, interdiction de communiquer, de sourire etc..., et même si le CA évolue, ce n’est jamais suffisant...

    Revoir la loi sur le harcèlement qui a changé soit disant pour des abus, quand on pense que le pouvoir psychologique sur l’être humain est une pratique courante et surtout exercée depuis la nuit des temps.

    Milla smiley


    • pingouin perplexe (---.---.115.168) 30 mars 2007 15:53

      Je reprends ici en partie ton propos, parce qu’il y a là une question décisive : « le pouvoir psychologique sur l’être humain est une pratique courante et surtout exercée depuis la nuit des temps ». Oui. C’est en cela que l’on peut considérer qu’une pratique peut opérer sans avoir été éclairée. Dès lors que l’on en vient à expliquer, l’illusion du mystère vient, au moins en partie, à s’estomper. Il y a beaucoup à faire à ce propos, dans l’espoir de faire en sorte qu’il ne soit pas question d’une connaissance par trop réservée, en ceci qu’un accès aux déterminations psychologiques ouvre, selon certaines conditions de santé et de bonne volonté, à la défense de l’intégrité de la personne humaine. C’est d’ailleurs en ce sens qu’agissent la plupart des psys, qu’ils soient ou non médecins. Aussi, je n’irais pas par quatre chemins pour donner mon avis à ce propos. Pour que les personnes et les solutions d’aide qui leur sont proposées lorsqu’elles se trouvent en difficultés diverses, parmi lequel le fait d’avoir fait l’objet de la casse managériale, soient suffisamment défendues et soutenues, il importe, aussi, de pointer, lorsque cela est nécessaire, ceux qui en viennent à considèrer que c’est « tout bénéf », lorsque des psychopathes leurs « amènent des patients ». Cela existe ! Quelle injure, aussi, pour tous les psys, toubibs ou pas, qui « n’arrivent pas à fournir », tant il y a à faire lorsqu’il est question d’aider celles et ceux qui ont eu à souffrir de violence si souvent à peine descriptibles par des mots. Il faut y voir clair, car il y a urgence, aussi, en matière de discernement.


    • Milla 31 mars 2007 19:14

      @ Pingouin

      Quelle injure, aussi, pour tous les psys, toubibs ou pas, qui « n’arrivent pas à fournir », tant il y a à faire lorsqu’il est question d’aider celles et ceux qui ont eu à souffrir de violence si souvent à peine descriptibles par des mots. Il faut y voir clair, car il y a urgence, aussi, en matière de discernement.

      oui, il peut etre question de laisser faire laisser aller, résultat, un taux d’absentéisme hors normes... même les compagnies d’assurance ne suivent certains contractants (les entreprises j’entends). A qui cela profite réellement, j’ai une amie qui a sur la tete un supérieur, il ne fait rien de ses journées, et elle passait son temps à rectifier ses erreurs, mais le pire c’est le dénigrment dont elle a fait l’objet, il a été embauché dans sa boite parcequ’il a le pouvoir de séduction, il pratique si bien la manipulation qu’il a obtenu un poste très important, au final, celle ci a cessé de corriger ses erreurs, il l’a harcelée et elle a fait une dépression nerveuse, voilà maintenant pus de 6 mois qu’elle est en maladie, et personne ne veut témoigner pour elle...

      milla


  • (---.---.60.48) 31 mars 2007 16:31

    Deux liens supplémentaires à ce sujet avec un article et un test.

    Quelqu’un connaissant Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa pourrait-il lui faire passer ce test ? smiley


  • PetitChat (---.---.115.186) 1er avril 2007 20:00

    merci pour cet article qui reflete malheureusement une realité plutot courante. Je suis en plein dedans, un PE qui a reussi a faire virer son supérieur et qui est en passe de prendre sa place. Pourtant son adversaire etait du meme genre que lui, mais a priori moins fort. Toujours est-il que depuis que je suis rentrée il a décidé que je serais la brebis galeuse .... je ne sais pas quoi faire contre lui, je n’ai plus de motivation pour aller au boulot et j’espere une chose c’est etre licenciée, mais vu qu’il y a deja 2 postes a prendre et que personne ne postule je crains qu’ils ne se debarrassent pas de moi de sitot. Je reconnais parfaitement mon PE dans les portraits qui sont dressés ici et ca fait peur. D’autant plus que quand j’en parle a certains collegues, eux trouvent ca normal puisque ca correspond a son caractere ambitieux smiley ben moi pas, ecraser les autres a tout prix pour pouvoir gagner un peu de pouvoir ca me donne juste envie de lui casser la figure smiley


  • bob (---.---.50.173) 8 avril 2007 12:41

    Monsieur,

    J’ai beaucoups apprecie votre article. J’ajoute que ce que vous appellez un psychopathe est en fait un sociopathe. La difference tient dans ses facultes d’adaptation a un milieu social ou a une structure professionnelle. Ceci dit, il faut savoir que le sociopathe n’est pas necessairement un chef : il peut aussi etre un collegue.

    Au nombre de ses mefaits, je me permet de rajouter d’autres exactions :
    - le sociopathe n’hesitera pas a faire de la diffamation vis a vis de sa cible. Les premieres piques seront sans gravite apparente : « il a encore mange mes bonbons, il n’a fait que ca ? etc... ». Puis viendront des propos plus venimeux qui s’adresseront non seulement au chef mais aussi aux autres collegues : « Il a dit que..., il a encore mal fait son travail, etc... ». Enfin viendront des attaques exterieures au travail : denonciation aux impots, espionnage de la vie privee, diffamation, etc... Il prendra grand soin de ne pas laisser de preuves afin de ne pas etre incommode par la justice professionnelle (le chef) ou judiciaire.
    - Le sociopathe s’allie systematiquement avec les forts ou ceux percus comme tels. Si vous appartenez a un groupe et que vous devenez son bouc emissaire, il cherchera a desolidariser ce groupe. Il n’a pas a vocation de se rendre utile mais d’utiliser les autres. Si ses compagnons le prennent pour un ami, il les prend pour des pions (ET AUSSI POUR AUTRE CHOSE MAIS JE NE L’AI PAS ECRIT !!!). smiley
    - enfin, si le sociopathe se sent suffisemment fort, il peut decreter un embargo sur certaines personnes. Celles ci deviendront des boucs emissaires et devront obeir aux injonctions pourtant illegitimes du sociopathe.

    Enfin, pour ceux qui ont affaire a un sociopathe, je vous souhaite bon courage et de ne pas perdre espoir : le futur peut se reveler tres capricieux et la chute est generalement aussi douloureuse que ne le furent les effort developpes pour ecraser les autres. smiley


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