samedi 13 juin 2015 - par exosphene

Nucléaire : Une autre approche est-elle possible ?

A écouter le lamentable simulacre de débat offert par les pro-nucléaires et les écolos, le tout relevé à la sauce politico-médiatique.

J’en arrive à me demander s’ils ne vont pas finir par nous faire de l’atome un fromage.

 

Ce qui frappe lorsque l’on entend parler de nucléaire, est l’absence de débat dont la résultante se résume à une opposition de forme entre deux visions.

Celle des pro-nucléaires dont l’argumentation s’axe autour du coût du prix de l’électricité, dans un langage technique incompréhensible pour tout néophyte, qui n’a pour but que de complexifier toute approche contre-argumentaire par une discréditation technico-linguistique.

Le message est clair : Parler du nucléaire, demande un certain nombre de prérequis, qui en fait un domaine réservé à une certaine élite « scientifique » et qui exclut toutes personnes non habilitées à parasiter le sujet. 

Celle des écolos, qui n’ont d’autre argumentation que de dénoncer des faits soulevant les risques sanitaires et de pollutions environnementales.

Pas sûr que le prétendu objectif de sensibilisation de la population au travers d’opérations coups de poings soit de nature, à faire apprécier la justesse de la réalité de la question et contribuer à une évolution du débat dans le bon sens.

A critiquer sans être en mesure de pouvoir apporter de solutions pertinentes à la question se résume à ce type de réflexion. «  Ben mon gars t’es bien gentil, mais tout le monde n’a pas envie de s’éclairer à la bougie  ».

 


 

Cette absence de solutions réalistes, objecte la question d’un débat de fond, et laisse forcément l’avantage à celui qui tient la barre, qui s’en voit crédibilisé par défaut.

Ce qui soit dit en passant, est fondamentalement son objectif : Pérenniser un statu quo, dont il tire profit.

Débat de fond très largement occulté par les médias mainstream, qui sont très loin d’être neutres sur le sujet. Rappelez-vous comment a été outrageusement occulté l’accident de Fukushima par la disproportionnalité du traitement médiatique de l’affaire DSK, tombée à point nommé.

 

Le traitement médiatique de cette forme d’opposition impacte l’opinion publique.

Lorsque j’écoute ce qui se dit sur le sujet de la transition énergétique, voilà ce que j’entends très souvent pour une bonne majorité des cas.

 

1) Un anti-nucléaire est forcément un écolo, réactionnaire gauchiste.

2) Un pro-nucléaire est forcément plus conscient de la réalité économique de notre pays.

3) Le débat de la transition énergétique, dépend forcément de l’avenir du nucléaire qui est en compétition avec les énergies fossiles (compétitivité avec les pays étrangers) et les énergies renouvelables (dont le développement en France, est quelque peu en panne d’enthousiasme institutionnelle).

4) L’axe économico-industriel sera le seul juge de paix, sur l’orientation de la transition énergétique.

5) Le nucléaire, ce n’est pas sans risque certes, mais faute de solution crédible il faut bien faire avec.

 

Voilà grosso-modo, ce qui ressort de ce conditionnement médiatico-politique qui table sur un débat où finalement tout est mis en œuvre pour obtenir la loi de futilité de Parkinson. « Les organisations (médias) donnent une importance disproportionnée à des questions insignifiantes. Les éléments les plus basiques et inutiles d'un projet sont discutés longuement car compris par tous et donc faciles à traiter, au détriment des éléments plus importants et complexes. »

Les écolos ont grandement contribué à cet effet, par leurs manifestations spectaculaires, qui se sont plus retournées contre eux, qu’elles n’ont servi à faire avancer le débat, si ce n’est celui de la sécurité qui n’a fait qu’opacifier encore un peu plus le semblant de transparence émanant du domaine de l’atome. (La transparence dans le domaine du nucléaire va de l’intérieur vers l’extérieur, mais n’a pas vocation naturelle à fonctionner dans l’autre sens).

Stratégie contre-productive, qui les décrédibilisera au titre d’un amalgame, qui restera inscrit dans la mémoire collective : «  L’activisme inconscient des écolos les rends potentiellement dangereux. »

Leurs prestations chocs ont monopolisé l’audimat, cela a permis d’occulter une fois de plus le travail de personnes très sérieuses et compétentes qui connaissent et dénoncent depuis des années, la réalité du nucléaire.

Mal leur en a pris, ils ont été largement censuré par les médias et professionnellement attaqués.

« Quand tu bosses dans le nucléaire tu n’as qu’un droit, c’est de la fermer, se rebeller contre la politique imposée est considéré comme une trahison. Tout le système contrôlé par l’atome te le fera payer cash. Il faut bien comprendre une chose : Ethiquement, professionnellement, le nucléaire civil n’existe pas, il est modélisé sur le régime de la grande muette. » (Echange avec un ingénieur EDF).

Néanmoins, leur combat de longue haleine ne reste pas sans effet, certaines réalités deviennent apparentes, elles ne sont pas sans inquiéter et ce, pour une raison très simple : Nous arrivons en France aux termes d’une échéance d’exploitation, influencée considérablement par la donne économique liée au coût de l’énergie et qui impactera inévitablement le porte- monnaie de tous les français.

 

Où en sommes-nous aujourd’hui sur la question de la transition énergétique, qui se résume pour nous, en France, à l’essentielle question de l’avenir du nucléaire ?

A l’origine, le nucléaire s’est développé en France pour garantir en premier lieu l’indépendance militaire du pays.

Le besoin d’indépendance énergétique par le nucléaire sera motivé par le choc pétrolier des années 1970, ce qui permit la migration de la technologie militaire pour l’adapter au monde civil, s’ensuivra son déploiement intensif sur le territoire.

Le nucléaire était alors au service de la France. Il s’avère aujourd’hui que cet allié de circonstance fasse état d’effets secondaires indésirables, dont celui d’avoir rendu la France totalement dépendante.

Second secteur d’emploi de l’économie Française et principale source d’énergie, les français sont pris en otages.

Relation de causes à effets mécanique lorsqu’on occulte certaines réalités, pour ne pas consulter la population et s’affranchir de son avis (ce qui tend à devenir une tradition bien Française ou plutôt serait-il plus approprié de dire Atlantiste). Pourtant, nombre d’éléments, connus de longue date aurait dû permettre de corriger le tir.

 

La réalité du nucléaire relève du secret de polichinelle, écoutez ce qu’en disent les sous-traitants, ceux qui se tapent tous les boulots à risques que les agents EDF ne font plus (depuis l’évènement de Saint Laurent des eaux). A tel point qu’aujourd’hui EDF n’a même plus la capacité d’exploiter seule l’activité, tout simplement par la perte de maîtrise de certains domaines d’exploitations, (c’est ce qui arrive lorsque l’on ne pratique plus).

S’il était demandé aux agents EDF de travailler aux même conditions que leurs sous-traitants, ils refuseraient catégoriquement, non pas par fainéantise comme certains prétendraient à le croire, mais tout simplement par l’inacceptabilité des dérives technico-managériales de production qui ont dégradé significativement la sureté et les conditions de travail.

Les nomades du nucléaire (sous-traitants), sont devenus des travailleurs précaires.

 

Parler de transition énergétique actuellement, alors que des milliers de familles dépendent directement de ce secteur économique induit un débat pré-orienté, tout simplement parce que beaucoup ne veulent pas faire les frais de la casse socio-économique qu’il imposerait. On peut le comprendre aisément.

Le paramètre économique et social a été conditionné par une pression volontairement induite, (Une fois affamé, la soumission s’obtient même avec un piètre repas),  la réalité du débat de fond est faussée.

Toute alternative au problème posé se doit être non seulement porteuse d’une solution énergétique, mais aussi sociale. A défaut, statu quo sur la question de fond du nucléaire, et tout a été mis en place pour obtenir cet effet.

 

Sans solution réaliste, les râles écolos, se contentant de dénoncer des faits, deviennent alors des éléments de communication exploitable par le lobby de l’atome, pour justifier un investissement très lourd afin de « sécuriser l’activité ».

Le lobby du nucléaire fera d’une pierre deux coups. Leurs marges ne seront pas affectées, elles seront tout simplement compensées par l’augmentation du prix de l’électricité, argumentée au titre de la réduction de la part du nucléaire dans le mixte énergétique et le surcoût du démantèlement par l’augmentation des d’impôts. Ce à quoi nos courageux élus ne manqueront pas de nous épargner par une argumentation d’une nécessité de privatisation pour se décharger de leurs responsabilités (comme s’il se retrouvait devant un état de fait hérité « C’est pas moi, c’est l’autre » sur lequel ils n’ont aucun pouvoir de levier)

Inéluctablement cette réduction de la part du nucléaire se traduira par des suppressions de postes d’agent EDF.

Les multiples entreprises privées productrices d’énergies renouvelables recruteront alors leur personnel avec la perte du statut d’agent (ce processus est en cours actuellement).

A termes, la privatisation complète du secteur énergétique Français est le principal objectif de cette prétendue transition énergétique : Passer du public au privé.

Le message jusqu’ici subliminal que nous envoyaient nos gouvernants va dans le sens, il ne peut y avoir de transition énergétique sans privatisation. (Ils n’ont pas encore trouvé le courage de le dire tout haut, mais le font bien comprendre)

Cette relation de cause à effet ne semble pas paraître évidente à tout le monde. « Pourquoi la transition énergétique ne pourrait avoir lieu sans préalablement passer par le démantèlement du modèle énergétique français ? ».

Cependant cela a été décidé « sans consultation des Français sur la question » et les récents signaux ne trompent pas.

 

Il apparaît aujourd’hui, que cet incompréhensible cumul d’erreurs stratégiques, se traduit par un déséquilibrage dramatique du mixte énergétique qui place tout le pays dans une situation très délicate, et ce sur de nombreux points.

Jeter en pâture une approche économique, uniquement basée sur le coût du KWh, est une hérésie. Les Français n’ont nullement envie d’avoir à compenser le prix du KWh, par une augmentation de leurs impôts, dus à la casse sociale, le secteur énergétique impacte trop de paramètres sociétaux pour qu’il soit déconnecté de la responsabilité de l’état.

Le coût à venir du KWh dépend d’un processus d’analyses qui se doit de bien intégrer un grand nombre de paramètres.

Stratégiques, technologiques, industriels, financiers, commerciaux, politiques etc….Sans oublier celui qui est fondamental le paramètre contextuel.

 

L’analyse contextuelle est tout particulièrement intéressante à regarder pour comprendre la logique de la politique de gestion de cette transition énergétique.

Tout le monde voit bien que la situation est compliquée, sans pour autant comprendre la logique qui a permis d’en arriver à une situation critique, qui place tout le monde devant le fait accompli.

 

Pour ceux qui ne connaissent pas, voici un petit panel de reportages choisis qui permettent d’appréhender de manière plus globale, l’inertie qu’induit le monde de l’atome dans notre vie quotidienne.

La documentation accessible étant très conséquente, je me suis limité juste à quelques faits très révélateurs qui permettent de s’imprégner du contexte pour comprendre la dynamique en cours.

 

La question que pose AREVA / EDF : Areva : l'Etat a tranché pour la cession des... par francetvinfo

Pourtant Monsieur Macron avait dit le contraire à peine deux semaines avant, une cacophonie gouvernementale de plus.

L’affaire AREVA  : AREVA ! Qui se moque de qui ?  Excellent reportage en 5 épisodes qui expose bien les dérives de l’état et soulève la question de complicité au plus haut niveau de l’état.

La contamination radioactive que cache EDF  : Le suivi médical des travailleurs du nucléaire semble poser questions. http://www.ma-zone-controlee.com/?page_id=60787 et « L'industrie nucléaire organise le non-suivi médical des ... La justesse des propos rend cet article prémonitoire lorsque l’on observe ce qu’est devenu le nucléaire.

 Quand l’UE vient au secours de l’atome : ▶ Objection de Sandrine Bélier sur les mesures de contrôle des aliments en provenance de Fukushima - YouTube

"Peut-on se fier aux discours officiels de TEPCO sur lequel l’UE s’appuie pour assouplir les contrôles en vue de l’importation de produits contaminés ?"

Réapparition de l’article : Le jour où la France a frôlé le pire - Le Point Il paraitrait qu’on nous aurait caché des choses.

Tentation industrielle : Projet SOCATRI (AREVA) – Fonderie ... - Criirad Le Tribunal administratif de Lyon avait à l’époque annulé l’autorisation délivrée par le Préfet de la Loire pour un tel projet. L’entreprise Socatri (Areva) et une fonderie (Feursmetal) envisageaient de procéder à la fusion de 550 tonnes de ferraille contaminée provenant du site du Tricastin pour fabriquer des pièces en acier moulé destinées au domaine public. 

Bien que cette tentative échoue en 2004, le gouvernement tenta en 2009 de faire voter un texte visant simplifier les modalités de dérogations, en vue de contourner la réglementation en vigueur. La CRIIRAD fera pression par la lettre ouverte du 6 novembre 2009, adressée à Jean-Louis Borloo, Roselyne Bachelot et Christine Lagarde en les alertant « sur le contenu et les conséquences d’un texte, pris en leur nom » et pour qu’ils l’annulent, ce qui fût fait grâce à la prise en compte de l’avis défavorable de l’ASN. Avis n° 2008-AV- 0065 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 19 novembre 2008.

EPR  : Cuve de l'EPR : révélations grâce à un document ... apparemment il n’y aurait pas que sur la cuve qu’il y aurait des défauts sur les soupapes de sécurité sont elles aussi impactées.

Déclaration sur le coût du démantèlement : En France, la Cour des comptes estime, à partir des chiffres donnés par les opérateurs (EDF, Areva et le CEA), à un peu plus de 18 milliards d’euros (5) le coût du démantèlement des 58 réacteurs en activité à ce jour. Cependant, les comparaisons internationales donnent des chiffres plus élevés. Ainsi une extrapolation des données internationales aux 58 réacteurs français donne des chiffres variant de 20 milliards selon les critères belges, à plus de 60 milliards selon les critères allemands (5). Un avis de l’autorité de sûreté nucléaire d’avril 2011 préconise d’améliorer les méthodes de calcul de ces coûts. (Source CNRS Saga Science)

 L'électricien allemand RWE chiffrait le coût de la sortie de l'atome à « seulement » 250 à 300 milliards d'euros.

Michael Süss, membre du directoire de Siemens chargé du secteur de l'énergie « Nous avons calculé qu'il faudra investir de 1.400 à 1.700 milliards d'euros dans le secteur de l'énergie allemand durant les 20 ans à venir », (Source : Slate) "l’Allemagne n’a que 17 réacteurs, en France nous en avons 58 !!!"

Comme le préconise l’autorité de sureté nucléaire « améliorer les méthodes de calcul de ces coûts » me semble indispensable vu la latitude des estimations, 18 milliards estimé par EDF et environ 1500 milliards pour l’allemand RWE.

Quand un facteur 100 apparaît sur une estimation, il y a manifestement un gros problème.

Lorsque l’on analyse simplement ses éléments, il apparaît clairement que certaines données sont grandement occultées, EDF et AREVA ont évoluées jusqu’à ce jour en complète situation de monopole, l’état étant actionnaire majoritaire des deux sociétés.

Ces entreprises ont pu évoluer en toute liberté avec la bénédiction du système administratif Français qui leur a garanti une impunité quasi totale sur leurs excès. (Le « quasi » relève uniquement d’intervention d’association anti-nucléaire)

Il apparaît au travers de ces documents qu’un certain nombre de risques, ont été volontairement très largement sous-estimés.

(En fait le problème est plus grave que ça, des études compromettantes ont été volontairement écartées de l’argumentaire pro-nucléaire)

La tentation industrielle des actionnaires à toujours vouloir faire plus de bénéfices, les incitent à la transgression des dispositions environnementales et de santé publique, les services de l’état sont priés de fermer les yeux, sous la contrainte d’élus qui œuvrent pour l’adoption de textes de lois visant à contourner la législation en vigueur.

Tous les leviers du pouvoir ont été utilisés pour occulter les faits qui ne servent pas la cause de l’atome, au point d’exposer sciemment les populations.

Devant les moyens sans limite dont dispose l’industrie nucléaire cautionnée par le silence politique, médical, administratif, économique et bien sûr médiatique, la population se retrouve prise en otage.

Cette réalité est le fruit d’une dérive économique libérale absurde où les économistes ont pris le contrôle d’une activité lucrative dont ils ont tiré bénéfice à l’excès, de manière inconsidérée.

Leur cupidité a été jusqu’à promouvoir un nucléaire « low-cost », pour tout professionnel du nucléaire ce genre d’argument relève de la débilité intellectuelle, et traduit bien le niveau d’inconscience et d’incompétence de telles personnes, ce qui permet de situer leur éthique mercantile sans état d’âmes.

Peu importe la sensibilité que chacun a de la question du nucléaire, il y a des faits qui sont.

Tout ceci fait partie aussi de notre héritage, au même titre que le nucléaire a permis à la population française de pouvoir s’affranchir de son problème énergétique, et a pu permettre de développer une force militaire de dissuasion qui depuis le fin de la seconde guerre mondial a permis de vivre en paix (sur notre territoire) et prévenir de toute agression externe.

Il ne faut pas oublier que le nucléaire civil, est la partie commerciale du nucléaire militaire et que celui-ci est à l’origine de son développement.

Il y a du pour et il y a du contre, le fait est, le nucléaire qu’on l’aime ou pas, est notre héritage et celui de nos enfants et qu’on le veuille ou non.

La question n’est pas de dire je suis pour ou contre, mais plutôt, comment vais-je gérer au mieux (ou plutôt, au moins pire) cet héritage.

Les bonnes questions à se poser ne peuvent se faire qu’à la vue d’un constat objectif, prenant en compte tous les paramètres, et pas seulement ceux développer par le lobby de l’atome.

1) Est-il pertinent à terme de continuer dans cette voie.

C’est une profonde erreur que de conditionner cette première question à la capacité de répondre à la seconde, ci -dessous. Le positionnement doit être clair, et aujourd’hui il ne l’est pas, l’amélioration du mixte énergétique, ne répond pas à cette question, ce qui n’est pas sans susciter d’énormes problèmes de stratégies industrielles sur l’approche de la transition énergétique.

2) Comment s’y prendre pour synchroniser un mixte énergétique plus équilibré, à partir de ce très lourd héritage qui va demander de prendre en considération le coût d’un investissement massif dans les énergies renouvelables et qui dans le même temps demandera un financement considérable pour le démantèlement (qui relève de l’inconnue, aux vues de l’amplitude des estimations, et qui à l’évidence ont été très largement sous-estimé par EDF, qui n’avait pas prévu qu’un accident comme celui de Fukushima pourrait déstabiliser complètement le monde de l’atome au niveau mondial, par la prise de position politique de certains états défiant l’atome. Après avoir étouffé l’affaire de Saint Laurent des eaux et fait gober aux Français que Tchernobyl s’était arrêté à la frontière Allemande, l’état n’avait pas imaginé une seule seconde la possibilité d’un tel scénario, « c’est aussi ça la mondialisation !!! »).

Le vrai coût du nucléaire risque d’apparaître à ce moment crucial, et nul doute que la facture sera très lourde à payer pour le consommateur, le contribuable, mais aussi l’électeur.

Et que se passe-t-il lorsqu’un secteur d’activité géré par l’état devient trop lourd pour le contribuable ?

Par logique de rentabilité, il se retrouve privatisé.

 

Et c’est là que le bât blesse.

Récemment sur agoravox j’adressais le 21 mai 2015 un commentaire à Olivier Cabanel suite à son article fort bien documenté. Nucléaire, le syndrome du Titanic

Commentaire :

 Tous ces faits avérés occultés ne sont pas le souci de nos élites, leur vrai question est : Comment faire pour privatiser le secteur énergétique ?

En plombant volontairement AREVA, nos élites vont finir par faire accepter à la population la fusion d’AREVA et EDF. « Emploi oblige »
Ce qui à terme va plomber les comptes d’EDF, il sera alors de circonstances, l’invocation de la privatisation complète de la production et distribution de l’électricité en France.
Le paradoxe est que la révélation de la réalité de l’industrie du nucléaire est instrumentalisée en argument servant sa cause. (Ils sont malins)

Qui est l’actionnaire majoritaire des deux boîtes ? L’état
Moralité, tout cela ne relève aucunement du hasard et fait partie d’une stratégie sur le long terme.

Gare aux factures d’électricité !!!!

Il y a pourtant d’autres approches possibles, mais il faut sortir du schéma classique qui conditionne notre approche trop orientée de la question.

Je ne pensais pas que mes propos se vérifieraient aussi rapidement

Au lendemain de la manifestation nationale d’AREVA du 02/06/2015, on peut lire sur dans la presse notamment sur le figaro. L'avenir d'Areva au cœur d'une réunion à l'Élysée

 

Extrait  :

Un scénario tout trouvé

EDF a proposé de racheter le pôle Areva NP pour deux milliards d'euros. Le « plan Lévy », du nom de son PDG, prévoit la création d'une filiale qui réunirait les activités de la filière réacteur d'Areva. Une société à « grande autonomie industrielle et de gestion » mais également « proche de son actionnaire majoritaire EDF » et donc « plus efficace », selon Jean-Bernard Lévy. La direction d'EDF souhaite attirer des partenaires français mais surtout étrangers, et notamment chinois.

Ce que le contribuable ne paiera pas pour sauver Areva, le consommateur d'électricité pourrait bien le payer en plus. En échange de l'offre qui assure un véritable coup de main à l'Etat, le gouvernement pourrait concéder à EDF une hausse des tarifs de l'électricité. Selon le JDD, il pourrait s'agir d'une hausse de 2,5% par an sur trois ans.

 

Rappelez-vous la polémique avec Proglio, à qui l’on avait reproché de brader le savoir-faire français lors d’un accord de transfert de technologie vers la Chine : Contrat avec la Chine : EDF avait le soutien de l'Etat

 

 A l’époque j’avais réagi de la sorte « Lorsque l’on commence à vendre les meubles pour payer le loyer, c’est que le dépôt de bilan n’est pas loin. »

 

 Il apparaît par cet article, que la question de la fusion d’AREVA et EDF ne serait-ce que partielle pour le moment, soit dès lors engagée, et ce, depuis bien plus longtemps, que l’on ne veut bien nous l’avouer.

Tout ceci n’est pas le fruit du hasard mais simplement d’une décision politique sous influence de lobbying dont l’unique finalité repose sur la privatisation du secteur énergétique français.

Ce à quoi nous assistons, n’est qu’une approche de communication pour faire avaler la pilule aux Français, la décision politique est convenue depuis longtemps, l’affaire AREVA n’est aucunement le fruit d’un mauvais choix stratégique. Elle est un des éléments d’une stratégie de déstabilisation du model du secteur énergétique Français.

Ce n’est pas un hasard si aucune réponse à la première question (Est-il pertinent à terme de continuer dans cette voie ?) Est soigneusement évitée par nos politiques, (mais comme on dit, qui ne dit rien consent).

 

Cette orientation politique, de privatisation n’aurait-elle pas vertu à fermer la porte à la possibilité d’autres solutions ?

 

Les français qui en paieront le prix fort, à tous les niveaux, emplois, prix du KWh, environnement, santé publique sont-ils d’accord sur le fait que l’état soit sur le point de distribuer à des entreprises privées, ce qu’ils ont payés de leurs impôts ?

 

Alors vous me direz, compte tenu de l’héritage du parc nucléaire français, quels avantages auraient des entreprises privées à s’approprier le parc de production nucléaire Français, en cours de vieillissement avancés.

 

Pourquoi les installations nucléaires intéressent elles autant les investisseurs privés ?

 

C’est bien là, des questions à se poser !!! (Parce que je doute que l’on veuille bien vous répondre).

 

Lorsque l’on vous présente une situation catastrophique, qui en temps utiles nécessiterait une mobilisation de toutes les forces vives du pays dans un esprit d’unité nationale devant l’enjeu, et que vous vous rendez compte que chacun tire individuellement la couverture de son coté en forçant le trait de son opposition face à ses adversaires, c’est qu’il y a anguille sous roche. La vérité est ailleurs, non seulement elle n’est pas avouée, mais tout est fait pour qu’elle reste bien cachée.

Il ne fait nul doute, que la place est forcément bonne à prendre.

 

Les Français m’émerveilleront toujours de leur naïveté infantile. Quand ils auront enfin compris que la corruption évolue latéralement, avant de devenir verticale, ils pourront enfin transformer cette naïveté infantile saine, en force créative, propre à notre vrai esprit franchouillard plein de bon sens, qui sait en temps utiles, poser les bonnes questions.

 

N’y-aurait-il pas une autre approche possible de la question de la transition énergétique ?

 

Etonnamment je n’ai jamais entendu parler, voir même évoquée, une solution technique permettant de définir une stratégie prenant en considération, la globalité des paramètres sociétaux liés à la question énergétique française.

 

Le formatage à un faux débat orienté par le lobby hyper actif du monde de l’atome n’y est à mon sens pas étranger.

 

Avec un peu d’imagination et quelques compétences techniques, ne se dégagerait-il pas une évidence qui pourrait être judicieusement exploitée. (Il me semble que certaines entreprises privées l’ont aussi comprise, d’où leur très grand intérêt à ce que le secteur énergétique français soit privatisé).

 

Vous n’auriez pas une petite idée, dessus ?

 

A suivre ……

 



42 réactions


  • JC_Lavau JC_Lavau 13 juin 2015 19:07

    On a déjà vu des articles plus clairs.


    • exosphene exosphene 13 juin 2015 19:23

      @JC_Lavau

      Chaque chose en son temps


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juin 2015 07:35

      @exosphene
      Merci d’essayer d’éclairer le débat, la privatisation des services publics et des biens publics étant au menu des décisions économiques de la Commission européenne.


      Mais il ne faut pas vouloir aux Français, les sujets délicats sont privés de débats (énergie, audit de la dette, immigration, sortie de l’UE). Et sans débats contradictoires, une consultation des citoyens ne pourrait qu’être biaisée par les propagandes diverses que vous avez soulignées.

      Parmi les privatisations, il y a Ariane Espace, le système français de surveillance par satellites qui passe sous contrôle américain, les centrales hydroélectriques, certains aéroports etc...
      Mais les Français ne sont pas informés.

    • exosphene exosphene 14 juin 2015 11:03

      @Fifi Brind_acier

      Le principe de privatisation est tout simplement caché, parce que le rôle de nos politiques, sous la direction de Bruxelles consiste à conditionner la population à se focaliser sur des indicateurs qui sont pas les bons.
      Leur vocation est d’être au service exclusif du marché c’est à dire des multinationales, le paramètre « population » devient secondaire.
      La dérégulation du système par l’esclave économique des populations des pays « moins développer », est l’argument sur lequel est basé la compétitivité.
      En vendant des contrats clé en main avec transfert de technologie, ce phénomène s’amplifie et institutionnalise la possibilité de délocaliser sous couvert de mondialisation.
      Voila ce qui arrive lorsque les états, oubliant l’intérêt de leur peuple, se comportent comme des multinationales qui savent jouer des biais législatifs internationaux.
      Ils se sont bruler les ailes à ce petit jeu qui les a conduit à se retrouver devant une concurrence déloyale, car eux doivent gérer l’équilibre du niveau de vie de la population ? Ce dont se moque les lobbies.
      En utilisant pareils méthodes, certaines multinationales sont arrivées à avoir des budgets supérieur au budget des état ? Non seulement, elles ont les moyens de les faire chanter par des délocalisations, mais en plus elles s’infiltrent dans le monde politique pour faire modifier les lois à leur unique avantage.
      Les états privés de ressources se retrouvent en grandes difficultés, l’influence des lobbies industriels interagissent sur les politiques peu regardant et « invités à pouvoir en tirer grands profits personnels » pour argumenter la situation comme étant une nécessité de privatiser devant le fait accompli.
      Ainsi les multinationales peuvent s’approprier des pans entiers de secteurs économiques que les peuples ont financé par leur travail (leurs impôts). C’est du vol.
      Voila pourquoi tout est caché à l’UE, tout se fait dans le dos des peuples par des gens qui ne sont élus par personnes.
      L’objectif de l’UE c’est institutionnaliser ce genre de méthodes, c’est du colonialisme moderne atlantiste.
      Tout ne repose que sur les faux indicateurs que l’on nous force à voir et à croire.
      Il faut arriver à sortir de cette logique, pré-pensée.


    • Appolonius de Zante Appolonius de Zante 15 juin 2015 13:10

      @Fifi Brind_acier

      Cette obscure clarté de la pensée asselinienne.


  • olivier cabanel olivier cabanel 14 juin 2015 09:08

    @ l’auteur

    un peu du grand n’importe quoi, quelques vérités, mais beaucoup d’erreurs, d’approximations, un joli gloubi goulba dans lequel le lecteur se perd.
    la caricature de l’écolo qui veut retourner à la bougie a fait son temps, et ce vieil argument des accro au nucléaire n’est plus de mise, au moment ou chiffres en main, nous savons (sauf vous apparemment) que les énergies propres et renouvelables peuvent largement suffir à se passer du nucléaire, du charbon, et du pétrole.
    les erreurs sont si nombreuses que je renonce à en faire la liste : flamanville, par exemple, non seulement l’acier du fond de cuve comporte des insuffisance avérées, mais le couvercle de la cuve aussi...quand aux soupapes, ce n’est pas le seul problème : si vous aviez lu le rapport de l’irsn vous l’auriez constaté.
    bref, désolé, mais a part les pronuk attardés, vous n’aurez guère d’approbations.
    ils vont vous couvrir d’étoiles, mais sur le fond, ça ne change rien.

    • exosphene exosphene 14 juin 2015 11:14

      @olivier cabanel

      Le défi est avant tout social en plus d’être technologique.
      Et ça !!! ça change le fond du problème.
      Les écolo comme les pro-nucléaire à se jour n’ont apporté aucune voie d’ouverture pour une solution qui soit capable de générer un consensus national, ça !!! c’est une réalité.

      Que ça puisse choquer les susceptibilités, je le conçois.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juin 2015 12:26

      @olivier cabanel
      Il ne s’agit pas justement d’être pronucléaire, mais d’avoir des informations autres que les pro- et les antis aussi fanatiques et partiaux les uns que les autres...


      Les Allemands ont arrêté le nucléaire, ils ont des mines de lignites, leurs fumées arrivent jusqu’en France, et on nous fait croire que ce sont uniquement les moteurs diésels...
      C’est du même niveau que Tchernobyl qui s’arrête aux frontières....

    • el cogno 14 juin 2015 12:35

      @olivier cabanel

      navré mais c’est plus clair et moins propagandiste que tes salades de patates.

      mais a part les pronuk attardés

      Y pas mal d’« anti nuk » qui peuvent pas te blairer, va comprendre. smiley


    • JMBerniolles 14 juin 2015 19:20

      @Fifi Brind_acier


      Vous me rassurez Fifi, l’UPR prend aussi ses distances vis à vis du nucléaire faute de quoi il n’y a pas d’avenir électoral.

      Dans mon esprit notre nucléaire était aussi un acquis du CNR, qui d’ailleurs a rendu de bons services à la France depuis la fin des années 50.






    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juin 2015 20:18

      @JMBerniolles
      Ce n’est pas exactement l’analyse de l’ UPR.
      Le choix des énergies est un sujet de société sur lesquels les Français doivent être informés et consultés. Ce qui n’a jamais été fait, on nous a tout imposé.


      Une fois qu’on a dit que l’énergie la plus écologique était celle qu’on n’utilise pas, toutes les formes d’énergie ont des avantages et des inconvénients, et un prix. Toutes les énergies sont polluantes, à des degrés divers, même un vélo, il faut des matériaux, et polluer pour le fabriquer et le recycler...

      Le nucléaire, comme les panneaux solaires ou les éoliennes, pour les fabriquer, ou les recycler, ont un impact en terme de matériaux, de risques, de durée, de pollution, des prix à court, moyen et long terme etc. Il faut discuter aussi isolations des logements, architecture, normes d’isolation etc

      Il s’agit donc d’informer largement par des débats contradictoires, des avantages, des inconvénients et du prix de chaque solution, puis que les Français soient consultés, et que cela devienne un choix de société pour le futur. On ne va pas continuer cette guerre de tranchées éternellement.

      C’est ce que l’ UPR prévoit après la sortie de l’ UE : des débats et un referendum sur l’énergie.
      Tant que l’avis des citoyens = peanuts, pas la peine de se diviser sur ce sujet. Ce qui n’empêche pas, en attendant, les citoyens de s’informer, d’écouter ce qui se dit, et se faire leur opinion sur ces questions.

    • Calva76 Calva76 14 juin 2015 21:11

      @el cogno
      Ah ?

      Vous aussi vous constatez que des « anti-nuk » n’en peuvent plus du mage Cabanel ? 
      Dommage pour eux que seul ce vieux bonimenteur ignare ne s’en rend pas compte. smiley

    • JMBerniolles 14 juin 2015 21:18

      @Fifi Brind_acier

      Qu’est ce qui vous dit que l’on a le choix en matière d’énergie ?
      Vous voulez créer des emplois de manière sérieuse avec de l’énergie non consommée ?

      Les gens sont dépassés par les problèmes et à l’avenir avec l’enseignement détruit nous aurons des hordes d’analphabètes ce sera pire.. actuellement il y a déjà de l’ordre de 20% d’élèves qui passent au collège sans avoir le niveau.

      On ne peut appeler démocratie le fait de consulter des gens sur une question où ils ne connaissent rien....

      Et puis il y a une chose qui me fait un peu rire.
      Il y a bien, eu consultation des gens à Villeneuve sur Lot pour la « succession » du camarade Cahuzac. Il y avait le choix entre un bras cassé du PS, un jeune FN ignorant ... quelques autresque je ne connais pas et puis votre grand manitou [que je respecte].
      Le seul qui avait le niveau pour traiter des problèmes de politique intérieure et extérieure était François Asselineau. Rappelez moi son score... 

      Il ne sortira plus rien des élections, des référendum [voir le cas 2005]...
      Rendre le pouvoir au peuple c’est faire en sorte qu’il ait des représentants à la hauteur sur le plan des connaissances et de la morale... 




    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 juin 2015 21:47

      @JMBerniolles
      Zen...je crois que vous n’avez pas bien lu, j’ai écrit « Après la sortie de l’ UE ».

      Ce qui suppose qu’Asselineau soit élu. Pour cela il faut des adhérents, beaucoup d’ adhérents, pour faire sauter la barrière médiatique. Dans le Lot & Garonne, FR3 a refusé à Asselineau de participer au débat électoral, ouvert seulement à 4 Partis politiques.


      Il y aura un moment où il ne sera plus possible d’ignorer l’ UPR.
      Asselineau vient d’être invité à l’Ambassade de Russie, c’est un début...
      Il faut être patient, on ne construit pas un Parti d’opposition d’un coup de baguette magique.

      Il ne pourra y avoir consultation qu’après toute une série de mesures qui assurent l’information des Français : la sortie de l’ UE, la liberté d’information, au moins par les médias publics, et des débats contradictoires sur les diverses sources d’énergie, leur impact et leur prix.
      Sinon, vous proposez quoi ?

      Programme de l’ UPR, c’est écrit dessus comme le Port salut !

    • JMBerniolles 14 juin 2015 22:35

      @Fifi Brind_acier

      Vous venez de le formuler, il faudra de forts mouvements populaires pour réellement changer les choses... et je ne sais pas si nous éviterons le couloir aérien humanitaire... 

      Rien ne sortira des élections, notre pays avec son peuple assoupi sombre et va vers la faillite et le le chaos.
      J’espère, mais je n’en suis pas sûr que la résistance s’organisera et dégagera de vrais leaders... c’est un peu votre démarche, un sursaut indépendant du monde politique actuel

      Après comme vous le dites il faudra un programme de reconstruction type CNR... et redéfinir des alliances internationales. L’orientation vers la Russie me parait être une bonne chose...




    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 juin 2015 07:25

      @JMBerniolles
      Je ne trouve pas que les Français soient assoupis, ils sont très en colère et rejettent massivement cette classe politique. Vous même ne passez pas votre temps avec des pancartes à manifester dans la rue, êtes-vous satisfait pour autant ?


    • pyjahman pyjahman 15 juin 2015 09:39

      @olivier cabanel
      Arrêtez de vous octroyer le statut de spécialiste du nucléaire Mr Cabanel.
      C’est vous qui vous informez à partir du gloubiboulga écolo !
      Votre démarche intellectuelle est défendable, mais vous prenez tout ce qui peux vous arranger, l’auteur en connait beaucoup plus que vous c’est certain.


    • pyjahman pyjahman 15 juin 2015 10:04

      @JMBerniolles
      Prenez acte de ce que l’on définit comme démocratie :
      La démocratie ce n’est pas tout le monde qui décide de tout, c’est une ou plusieurs assemblée (par ex une de technocrates, d’autres de gens élus ou tirés au sort) qui font les lois à plein temps, ces gens là c’est leur boulot et ils doivent devenir compétent (ils sont payés pour) ; ET une assemblée de citoyens de contrôle des élus pour les révoquer s’ils sont corrompus.
      Enfin, les lois qui sont faites par les spécialistes sont votés oui / non / ne se prononce pas par tous les citoyens comme en Suisse.
      En Suisse, ça n’empêche pas que les lois passent, c’est pas plus long que le jeu de balle entre sénateurs et députés, et ça empêche surtout des lois contre l’intérêt général !

      Un exemple en Suisse : les citoyens ont créé et voté une loi permettant les magasins de fermer à 18h heures tous les soirs (sauf le jeudi) et 16h ou 17h le samedi ! 


    • Appolonius de Zante Appolonius de Zante 15 juin 2015 13:13

      @Fifi Brind_acier

      Donc cela n’arrivera jamais. Certains vont chercher leurs ordres à Washington d’autres vont à Moscou.


    • JMBerniolles 15 juin 2015 14:43

      @pyjahman


      je suis d’accord tout le monde n’a pas les compétences pour se prononcer sur tous les sujets complexes.... 

    • Layly Victor Layly Victor 16 juin 2015 12:08

      @Fifi Brind_acier

      Des débats et un référendum sur l’énergie.
      Mais oui, c’est çà.
      Avec 100 % de la presse qui est anti nucléaire par principe (sans aucune analyse), ou plutôt par ordre des financeurs, on peut facilement prévoir les résultats du référendum.

      Ou avez vous vu que des décisions concernant un projet industriel engageant l’avenir de la nation soient prises suite à des débats contradictoires, où et dans quels pays ? De tous temps, dans l’histoire, et dans tous les pays, les décisions importantes ont été prises par des individus courageux et audacieux. L’UPR est tombé, par pure démagogie, dans la « démocratie participative »

      Alors que l’on est en train de mettre à sac, pour satisfaire les objectifs de Bruxelles, à savoir privatisation totale du secteur de l’énergie en France et alignement du prix du kWh sur le prix allemand, trois fois plus cher, toute la filière électronucléaire française, l’UPR ne sait rien et ne dit rien, ajoutant sa contribution à la trahison de toute la classe politique.

      A part çà, vous êtes pour l’indépendance ! On est en train de détruire les derniers remparts de notre indépendance industrielle (ce qui veut dire indépendance tout court),
      Avec le nucléaire, on est en train de détruire un des derniers secteurs qui faisaient que notre pays n’a pas encore complètement sombré. Et vous dites : « on va faire des débats, après la sortie de l’Euro ». Bandes de rigolos. Vous savez très bien que si la France perd sa puissance industrielle et agricole au profit de la puissance bancaire, il n’y aura plus aucune sortie de l’Euro possible. Peut être une expulsion.

      C’était le moment de montrer que vous aviez des tripes. Mais non, vous balancez avec l’éolien, alors que tout le monde sait que c’est une bulle financière montée par de purs gangsters et leurs amis politiques.
      Excusez moi, mais je commence à croire que vous êtes des rigolos sans envergure, comme tous les autres.


  • JMBerniolles 14 juin 2015 15:38

    Le « à suivre » de ce baratin super long qui reprend toute la propagande anti nucléaire, sans aucun recul alors que l’auteur prétend se situer au dessus la mélée, que nos médias nous infligent, fait frémir !


    Quand on parle aussi longuement de l’électronucléaire, la moindre des choses serait de rappeler que sur presque 60 années, notre nucléaire nous a donné satisfaction.
    Aujourd’hui le nucléaire fournit près de 80% de notre électricité, avec régularité (le taux de charge avoisine les 80%) et à un prix de revient bas.
    Comment ne pas souligner non plus que le domaine du nucléaire prévoit son démantèlement et gère ses déchets. 

    le nucléaire c’est facile ? oui quand on reprend sans comprendre les campagnes médiatiques anti nucléaires, les arguments mal digérés de Greenpeace et de SDN, quand on fait appel à la CRIIRAD dont le seul fait d’arme est de diaboliser le Becquerel... 

    Dans l’affaire à portée internationale des couvercle et fond de cuve des EPR, -Flamanville et chinois-, il est bien évident que si l’on n’a aucune compétence techique on ne peut comprendre à quel point l’ASN livrée à un courant anti nucléaire en son sein, a fait preuve d’un certain manque de connaissance et d’une exagération outrancière dans son avis. C’est le cas de l’auteur comme d’autres rédacteurs sur ce site.

    Après l’intervention de spécialistes, denis Baupin, ignorant prétentieux, a été se plaindre à l’Assemblée nationale de cette remise en cause de l’ASN. Macron lui a répondu qu’il veillerait à l’indépendance de l’ASN (c’est à dire vis à vis de sa mouvance anti nucléaire).

    il serait bon que tous les gens de l’anti nucléaire qui interviennent sur AGVX aient conscience que cela tire le rideau de cette mise en cause de la vie de l’EPR












    • exosphene exosphene 14 juin 2015 16:49

      @JMBerniolles

      Excuse moi mais je cite :

      Peu importe la sensibilité que chacun a de la question du nucléaire, il y a des faits qui sont.

      "Tout ceci fait partie aussi de notre héritage, au même titre que le nucléaire a permis à la population française de pouvoir s’affranchir de son problème énergétique, et a pu permettre de développer une force militaire de dissuasion qui depuis le fin de la seconde guerre mondiale a permis de vivre en paix (sur notre territoire) et prévenir de toute agression externe."

      Il y a du pour et il y a du contre, le fait est, le nucléaire qu’on l’aime ou pas, est notre héritage et celui de nos enfants et qu’on le veuille ou non.

      Faire état des écarts et des mensonges n’est pas de la propagande anti-nucléaire, c’est simplement regarder les choses objectivement.

      Il y a des choses qui ont été exagérées, et je te l’accorde dans les deux sens.

      Mais il y a des faits qui sont avérées, et si aujourd’hui la situation est si compliquée, c’est tout simplement parce que ceux-ci ont été occultés. Ce qui a conduit à des choix stratégiques dangereux, pour l’industrie du secteur énergétique, mais aussi pour la société civile. Personne n’a envie de faire les frais de la casse sociale que ce soit au niveau de l’emploi, de la santé ou de l’environnement.

      La guéguerre normative de l’ASN pour les caractérisations des matériaux, fait partie du jeu du processus de privatisation.

      N’oublie pas une chose ASN, IRSN, ANDRA, AREVA, EDF, c’est l’état qui est au commande.

      Ça ne te parait pas étrange, que l’état se fasse la guerre à lui même ?

      Ce sur quoi j’invite à réfléchir, c’est de sortir de ce schéma que l’on nous a inculqué depuis des années pour poser le problème différemment, à partir de la question : Pourquoi la transition énergétique ne semble pouvoir se faire qu’en privatisant, et pourquoi les entreprises privées sont elles autant intéressées par le secteur énergétique français ?


    • JMBerniolles 14 juin 2015 19:03

      @exosphene

      Merci pour la réponse.

      Je plaisantais. Moi aussi j’ai fait des textes trop long pour un article d’AGVX.

      Mais j’avais bien noté cette question d’héritage.

      Globalement depuis les années 90 avec Corine Lepage, puis dominique Voynet, les anti nucléaires sont au pouvoir. C’est Dominique Voynet qui a créé l’IRSN par des magouilles législatives à partir de l’Ipsn/CEA. Un certain nombre de porte valises, dont des syndicalistes de la Cfdt et même de la CGT à l’Ipsn/CEA ont été partie prenante des manoeuvres de Voynet et ont adopté une attitude anti nucléaire. Laponche à l’époque conseiller de Voynet est issu du CEA où il a dirigé un service prestigieux qui a un peu coulé avec lui (je n’irai pas jusqu’à dire quie c’était de sa totale responsabilité, mais du coup sa carrière a été stoppée et il en a conçu une haine terrible vis à vis du CEA. C’était aussi un leader de la Cfdt, où il était de bon ton d’afficher des postures anti nucléaires]

      Donc au sommet de l’Etat il y a une idéologie anti nucléaire qui s’en sert comme vecteur électoral et qui intègre une campagne anti nucléaire dans sa propagande générale servie par également par les médias publics.

      le nucléaire n’intéresse pas le capitalisme financier à l’inverse des EnR éolien et PV qui donne l’occasion d’une bulle financière énorme. 

      Dans ces conditions là ceux que vous qualifiez de pro nucléaires sont obligés de défendre notre électronucléaire. Leur prise conscience de la nécessité de cette lutte a débuté avec la déferlement de reportage bidonnés sur le nucléaire, de faits et d’incidents grossis.... comme le dernier problème sur les EPR.





    • Layly Victor Layly Victor 16 juin 2015 12:30

      @JMBerniolles

      Jean-Marie,
      je ne sais pas si l’auteur fait partie de la CFDT du nucléaire, mais sa phraséologie y ressemble étrangement.
      Oui, mais non, mais oui, mais non, mais bon.
      Tu connais leur malheur. En tant qu’acteur du nucléaire, on sait que c’est une industrie sérieuse et qui a beaucoup apporté à la France, pas seulement en termes de production d’énergie et de richesse, mais aussi en termes de contribution au maintien du niveau scientifique et technique de notre pays.
      Mais comme on est « de gauche », on doit être forcément anti nucléaire pur montrer à ses alliés que l’on ne trahit pas « la cause ».
      C’est ainsi qu’ils avaient massivement contribué à la séparation de l’IRSN du CEA voulue par la Voynet et le grand homme de gauche Jospin, tout en sachant très bien que l’on était en train de créer une machine de guerre anti nucléaire et d’appauvrir l’effort de recherche sur les accidents.
      Tu t’en souviens.
      D’où ce méli-mélo sans aucune direction : oui, mais non.


  • johnlaurie 14 juin 2015 19:14

    Une autre approche est bien possible.

    Il suffit de changer le combustible nucléaire d’un solide à un LIQUIDE.
    La technologie des réacteurs à sels fondus promet une fission nucléaire
    Fiable
    Moins cher
    Sûre
    Durable
    et Propre.
    La France a un choix : développer cette technologie, ou voir son industrie de fission nucléaire mourir dans les années 2020.

    • JMBerniolles 14 juin 2015 21:22

      @johnlaurie

      Mais oui les sels fondus sont potentiellement très intéressants..
      sûreté, utilisation du Thorium, surgénération en neutrons thermiques...

      Mais la mise au point d’une filière c’est plus de 30 ans... 

    • pyjahman pyjahman 15 juin 2015 10:12

      @JMBerniolles
      Exactement, et les gens qui invoquent la solution magique miracle du thorium ne savent pas que ça été développé par les Indiens uniquement parce qu’ils ont des gisements énormes sous leurs sols et n’ont pas les moyens de payer l’Uranium. Ce n’est pas à mon avis une bonne idée à développer en France.


  • exosphene exosphene 14 juin 2015 19:58

    La chine s’est attelée sur le sujet, de mémoire je crois qu’en France cette possibilité à été envisagée puis abandonnée dans les années 60 « réputée trop instable », même s’il apparait qu’elle est revenue à l’ordre du jour de manière expérimentale.

    Mais n’y a-t-’il pas plus simple, voir beaucoup plus simple ?

    C’est par la prise en compte du défi social ( emploi, santé, environnement, sécurité .....) que le défi technologique peut se déterminer.

    La solution que tu proposes pourrait apporter si elle venait à être mise au point de manière fiable, à une réponse énergétique (économique), mais pas environnementale (avec risque pour la santé la sécurité), et ne résout pas le problème du démantèlement de ce qui est existant.


  • gerald2 15 juin 2015 01:05

    Un conseil, lire le rapport de l’ADEME, concernant le scénario 100% énergies renouvelables. Celui-ci démontre la faisabilité du projet 100% renouvelables pour un coût entre 11- 12 c€/kWh. La robustesse du modèle à de fortes contraintes météorologiques et d’acceptabilité sociale a été démontrée. Le cout obtenu pour un scénario à 40 % d’énergie renouvelable, impliquant 50% de nucléaire revient à un cout de 11,7 c€/kWh. Malgré cela, la production de cellules photovoltaïques en France et en Europe est aujourd’hui pratiquement nulle, aucune mesure valable de protectionnisme n’a été pris au niveau européen, peut être parce que cela est interdit par les traités (notamment le 63 du TFUE) et que les traités ne sont pas modifiables du fait de l’article 48 du TUE. Les usines ont donc été bradées aux enchères. Les Américains, par contre, ont pu faire une petite entorse à leur dogme du mondialisme dérégulé et imposer entre 25% et 250% de taxes sur les modules PV en provenance de Chine.



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 juin 2015 07:39

      @gerald2
      Merci de donner l’exemple des USA, qui font ce qu’ils interdisent aux européens, mettre des taxes aux frontières quand ils veulent protéger un secteur qu’il juge stratégique. C’est ce que font d’ailleurs tous les pays du monde, en dehors de l’ UE.


      Avec les Traités européens, impossible d’en faire autant, ce qui fait disparaître une usine par jour en France et au moins 600 emplois par jour.

      Par exemple, les taxes aux frontières qui protégeaient le textile français des merdouilles chinoises, ont été supprimées à l’ OMC, par la seule volonté d’un Commissaire européen, élu par personne.
      Toutes les entreprises françaises du textile, dans les Vosges, dans le Nord et ailleurs ont fait faillite, laissant des milliers de salariés sur le carreau.

    • JC_Lavau JC_Lavau 15 juin 2015 08:43

      @gerald2. Ce « rapport de l’ADEME » est un ramassis de de bluffs honteux. Il table sur des rêves technologiques irréalisables pour parier qu’on aura les capacités de stockage et d’amortissement indispensables pour s’accommoder des caprices du vent et du Soleil. Ces capacités, on ne les a pas, on ne les aura pas, sauf à consentir des investissements hydrauliques hyperpharaoniques - et fort dangereux.


    • Layly Victor Layly Victor 16 juin 2015 12:45

      @gerald2
      L’ADEME, c’est un ramassis de parasites incompétents qui sont payés pour faire du vent

      Attention, je ne critique pas l’utilité d’un tel organisme, sur le fond. Le problème, c’est qu’il est impossible d’entrer à l’ADEME si on n’est pas anti nucléaire viscéral.
      Les objectifs assignés à l’ADEME sont de faire une propagande grossière en faveur du 100 % EnR pour le compte des gangsters de l’éolien (gangsters enrichis par l’argent volé aux français avec la CSPE)

      Comme nombre d’organismes de ce type, l’ADEME est dévoyé de sa vocation première à des fins politico-financières.
      C’est dommage, car son travail pourrait être d’un très grand intérêt pour notre pays.


  • pyjahman pyjahman 15 juin 2015 09:37

    @l’auteur

    Très bon article dans l’ensemble. Je suis un jeune spécialiste du démantèlement nucléaire et si mon avis vous intéresse :
    - La principale dérive est la dérive capitaliste qui touche tous les secteurs
    - Attention, ce qui est vrai pour la santé des travailleurs et la sûreté des réacteurs il y a 25 ans n’est plus vrai aujourd’hui. La technique à completement évolué, il n’existe plus de centrale UNGG en activité en France, les réacteurs à eau pressurisée offrent une sûreté très acceptable
    - Pour l’instant le nucléaire est très rentable, cependant aux vues des coûts toujours augmentant de la gestion des déchets par l’ANDRA et les futurs coûts de démantèlement de centrales, ça va coûter très très cher ! Donc je pense qu’une transition sur 50 - 60 ans serait la meilleure solution avec seulement la constructions de 1 ou 2 centrales quand Astrid sera au point (nouvelle centrale qui transmute les déchets et les réutilise).
    - Surtout empêcher une privatisation du nucléaire au risque de voir apparaître un Lobby plus puissant que l’ASN (ce n’est pas le cas).

    Voilà pour ce qui est du nuancé.


    • exosphene exosphene 15 juin 2015 14:52

      @pyjahman

      CODEP-DCN-2014-004499 - ASNPas si sur que ça que la technique soit plus sur.
      C’est vrai que ce qui était il y a 25 ans, n’est plus comparable avec ce qui se passe maintenant.
      La situation s’est elle améliorée ou c’est elle dégradée ? Les ruptures de gaines en disent long sur le sujet.

      L’article sur MZC soulève la question, et apparemment ça gêne.

      Beaucoup de personne critique l’ASN, je constate persoellement qu’elle fait ce que l’état lui ordonne de faire, en ce moment elle est un peu plus réactive qu’en 2011 juste après Fukushima.
      Elle est juste un peu plus objective.
      Il y a bien longtemps que l’industrie nucléaire a franchi la ligne rouge.

      Sa survie ne tient que par sa capacité a ne plus sortir des clous, et par la pression du lobby de l’atome sur l’état, qui soutien jusqu’à ce jour la filière.
      Mais comme je l’ai déja dit et répété, l"état tient tous les leviers de la prod à la gestion des déchets en passant par les contrôles.

      Pourquoi se ferait il la guerre à lui même ?. d’où les questions de la fin de l’article.


    • Layly Victor Layly Victor 16 juin 2015 13:07

      @exosphene
      Là, vous vous êtes complètement démasqué. En réalité, tout en faisant semblant de réfléchir et d’être objectif, vous êtes un anti nucléaire idéologique.
      Votre méthode tordue, faire semblant d’être objectif (au point que l’illuminé Cabanel qui n’avait pas compris la manoeuvre vous l’a reproché), pour mieux sortir tous les clichés anti nucléaires habituels.

      L’ASN juste un peu plus objective ! Son président, Pierre-Franck Chevet, a dévoilé ouvertement ses liens étroits avec les écolos. Le rôle décisif joué par l’ASN dans le ralentissement permanent du chantier de l’EPR de Flamanville a été dénoncé à l’assemblée et par certains d’entre nous, mais ce n’était même plus nécessaire, car le démarrage imminent des deux EPR chinois allait le démontrer de façon éclatante. D’où la tentative désespérée de Chevet d’arrêter le projet, quitte à déshonorer la France.
      L’ASN est juste un peu plus objective. J’ai travaillé pendant trente ans dans la sûreté nucléaire et je n’ai pas le souvenir que l’ASN d’avant votre camarade Chevet n’était pas objective.
      Ne faites pas comme les écolos de bas étage. Si vous avancez des affirmations, il faut les étayer.

      Le nucléaire a depuis longtemps franchi la ligne rouge. Vous tenez çà d’où ?

      Je crois que vous êtes en réalité un bel hypocrite (dans notre belle France actuelle, prenez çà comme un compliment et un gage d’avenir)


    • exosphene exosphene 16 juin 2015 13:57

      @Layly Victor

      Il ne semble exister pour vous que deux types de positions possibles
      Soit on est pro-nucléaire soit on est écolo.

      Que fait vous des autres ? Qui sont la très grande majorité et qui avant de se prononcer aimeraient pouvoir disposer des bons éléments de réflexions, pour avoir un vrai débat.

      Il y a des faits, et c’est en les prenant en compte dans leur globalité et honnêtement que les solutions pourront être trouvées.
      Le débat de la transition énergétique n’est pas la propriété exclusive des pro-nucléaire et des écolo.

      Concernant le franchissement de la ligne rouge, on peut consulter ce que les journalistes d’investigations ont réalisé, mais il est intéressant aussi de regarder d’un peu plus près les études exclues par le corpus scientifique « au service de la CIPR », pour établir des relations de causes à effets dont l’évidence manque cruellement d’objectivité.

      Pour conclure
      Les pro-nucléaire se servent de l’industrie et l’économie pour faire de la politique
      Les écolo se servent de l’environnement pour faire aussi de la politique.

      Est ’il inconcevable, que des personnes puissent prendre en compte tous les aspects qui touchent leur vie quotidienne, pour se forger une opinion, sans pour autant adhérer à tel ou tel parti politique.

      Les étiquettes que vous vous évertuez à coller systématiquement sur tout le monde, ne correspondent qu’à vos critères et ne démontrent qu’une chose : Votre étroitesse d’esprit.


    • Rmanal 16 juin 2015 14:52

      @exosphene
      Layly Victor est la preuve que le nucléaire est néfaste : une vie à travailler la dedans et on voit tout en noir ou blanc. Comme quoi il faut vite en sortir pour protéger ces travailleurs.


  • christophe nicolas christophe nicolas 15 juin 2015 15:44

    Il ne faut pas avoir peur du mot « nucléaire » mais pour ce qui est de l’industrie nucléaire actuelle que j’appelle « nucléaire chaud », oui, vous pouvez avoir peur, que ce soit pour la sécurité où les futurs coûts.


    C’est dangereux au delà de tout ce qu’on peut imaginer mais plus par inconscience que par malveillance. Une longue liste des phénomènes physiques étant ignorée des concepteurs et le restant à ce jour, seule la sûreté a permis d’éviter le pire et la chance.

    En même temps, le nucléaire froid fait son apparition mais on heurte des aspects théoriques extrêmement ennuyeux pour certains comme le Cern ou les astrophysiciens du big-bang. Néanmoins, la filière du nucléaire froid est extrémement prometteuse en terme de production d’énergie, de coût, d’autonomie, de sécurité, de simplicité, de décontamination industrielle. L’avenir n’est pas un problème, c’est la gestion du changement qui est compliquée, l’homme n’aimant pas reconnaître ses erreurs.

    Je pense qu’on pourra faire de la chimie nucléaire froide de façon tout à fait sécuritaire et facile dans quelques dizaines d’années, car je pense que le noyau atomique tient plus de la chaîne de nucléons que d’une sphère de nucléons or une chaîne peut être alignée et réarrangée si on comprend sa structure. Il est quasi impossible de comprendre la fusion froide non isotopique avec une isotropie des interactions nucléaires or des expériences prouvent le contraire.

    La transition énergétique n’est pas un souci mais faire admettre qu’ITER est une connerie, ça c’est un souci de 15 milliards d’€ qui dérange des pontes de la science, des politiques qui se sont engagés et des investissements ruineux mais pas pour tout le monde. En plus, ITER n’est qu’un exemple parmi d’autres mais comme ITER menace également toute la Provence en terme de contamination car la machine a toutes les chances d’exploser avec son tritium radioactif à partir de 2027, je pense que cela motivera quelques personnes, n’oublions pas que le vent souffle en général du nord et qu’il est impossible de décontaminer le tritium sans compter les autres éléments chimiques présents. Ceci dit, avec ASTRID, là, on commence à toucher l’enfer... 



    • pyjahman pyjahman 16 juin 2015 08:20

      @christophe nicolas
      Qu’est ce que vous racontez là ? vous y connaissez quoi du CERN ?
      Jamais ils ne touchent à la fusion froide vous rêvez mon pauvre vieux.
      (j’y bosse au CERN)
      Pour ITER, chaque grosse construction est risquée, et même si elle ne touche pas à son but, il peut en ressortir des belles choses qui valent la peine d’avoir payé. Et puis ça marchera peut être dans 40 ans, mais ça vaudra le coup.
      Que reprochez vous à Astrid allez on vous écoute ?
      C’est facile de sortir une liste de nom de projets sans même savoir un tant soit peu ce qui s’y passe.


    • Calva76 Calva76 17 juin 2015 07:50

      @christophe nicolas
      Vos écrits me rappellent un peu les prophéties de 2008 sur le LHC avec son trou noir dévorant le monde... smiley
      Video.

      Et depuis que s’est-il concrètement passé ? Rien. Nada.
      Ah si quand même, on a confirmé l’existence du Boson de Higgs.


  • exosphene exosphene 15 juin 2015 17:20

    La fusion froide, le problème est que la mise au point risque de prendre encore beaucoup de temps, et je ne suis pas sur que le temps joue pour nous.
    Ça ne résout pas la question du démantèlement, qui à coup sûr va faire exploser le prix des impôts et de l’électricité.
    Des erreurs il y en a eu, il y en aura encore, mais à mon sens la plus fondamentale est d’avoir perdu le plus grand sens élémentaire de la science qu’est le révisionnisme si indispensable au niveau scientifique.
    Au lieu de regarder devant, et imaginer des solutions qui aujourd’hui piétinent au niveau expérimentale, ne serait-il pas bon de s’arrêter un peu sur ce qu’est fondamentalement une centrale nucléaire.
    Imagine que tu expliques ce qu’est une centrale nucléaire à un enfant et qu’il te pose tout au long de ton explication la question qui tue « mais pourquoi on fait comme ça » en permanence.
    Comment lui expliques-tu ?
    Çà peut être très riche d’aborder la question sous cette angle.
    Bien souvent on va chercher des solutions ailleurs, alors qu’elles sont sous notre nez.


Réagir