dimanche 21 octobre 2012 - par menou69

Politiques ayez le courage de dire que le monde n’est pas un « casino » et intervenez, car les « jamais riches » en ont marre de renflouer les banques !

Pourquoi faut-il que l'État, c'est-à-dire nous, pourquoi faut-il donner de l'argent public aux banques privées en faillite et pourquoi faut-il en même temps : baisser les salaires, réduire les emplois, augmenter les impôts, fermer des entreprises de plus en plus nombreuses ?

C'est par cette question sans ambiguïté que s'ouvre ce passionnant documentaire "Noire Finance", qui est en deux partie et qui, pendant plus de deux heures, nous entraîne dans les arcanes d'un système financier devenu incontrôlable. Y répondre n'était pas gagné d'avance, tant est opaque l'univers de la finance.

Les auteurs de cet excellent documentaire sont Jean-Michel Meurice et Fabrizio Calvi (1), ils nous ont habitués depuis longtemps à traiter sous une forme accessible des dossiers complexes.

"Noire finance" s'inscrit dans cette veine : un montage très éclairant de propos de spécialistes, émaillé de scènes d'animation, qui retrace l'histoire politique des déréglementations qui ont abouti à la financiarisation de l'économie mondiale, au profit d'une spéculation criminelle. Les banquiers Jean Peyrelevade et Guillaume Hannezo ainsi que les économistes Michel Aglietta et Paul Jorion), nous donnent les clés de ce récit dense afin que nous puissions saisir la folie d’un système que même la crise ne parvient pas à ébranler.

Ce film en deux parties mériterait d’être vu par le plus grand nombre. Alors je me suis autorisé à le mettre en ligne sur le site d'Agoravox afin de permettre à ceux qui n'ont pas eu la possibilité de le regarder sur ARTE d'avoir droit à cette deuxième chance. Tout du moins pour ceux que cela intéressent.

Dans le premier volet intitulé : la grande pompe à phynances les auteurs nous font remonter au fameux jeudi noir d'octobre 1929 à Wall Street, pour montrer comment une crise boursière se transforme en crise bancaire, qui elle-même se développe en crise économique mondiale. Des "barons voleurs" d'hier aux golden boys des années Tapie, des accords de Bretton Woods à la création de l'euro, il retrace ensuite les différentes étapes qui ont conduit à la libéralisation des flux financiers. Assurances, produits dérivés, fonds spéculatifs (hedge funds)… : les dispositifs techniques se succèdent pour accroître les profits, augmentant toujours plus le risque et la fraude systémiques. (regarder le premier volet ci-dessous)

Le deuxième volet intitulé : le Bal des vautours, est centré sur la décennie écoulée et montre comment les logiques boursières ont mené le monde à la crise actuelle. Au cours des années 1980 et suivantes, l'essoufflement des moteurs de croissance a suscité le développement d'une économie du crédit. Lorsque le monde de la finance a ouvert les yeux sur l'irréalité des subprimes, en 2008, le système a commencé à s'effondrer sur lui-même. A la garantie interbancaire a dû se substituer la garantie des États, dont la dette, devenue abyssale, a miné la crédibilité, poussant certains d'entre eux au bord de la rupture. Comment banquiers et hommes d'État ont-ils réagi à la succession d'ébranlements survenus depuis 2008, dont l'économie mondiale ne se remet pas ? (voir le deuxième volet ci-dessous)

Selon les auteurs, ces événements sont loin d'être une fatalité, mais sont souvent la conséquence de pratiques contestables d'individus ou d'institutions financières sans scrupule comme Goldman Sachs.

Ils montrent, également que c'est un défaut de surveillance des boursiers et autres traders qui ont conduit aux récentes catastrophes financières. Une finance qui doit être sauvée par la puissance publique pour éviter l'explosion d'un système que personne n'est prêt à voir disparaître alors qu'il vit en complète décorrélation avec l'économie réelle.

La sophistication de plus en plus grande des produits financiers permet aux principaux acteurs d’imposer leurs normes à la règlementation des états. Cette quasi immunité révèle un système de domination, de corruption des élites, de filiation des classes politiques et financières dont les victimes sont en dernier ressort les peuples (fiscalisation excessive, déflation salariale, chômage de masse, précarisation).

Il faut noter que le gouvernement américains et certains pays européens ont confié leurs finances et aussi la direction de leur gouvernement à des anciens responsables de la banque d'investissement Goldman Sachs. Ils ont fait entrer les loups dans la bergerie ! Jusqu’où cela ira-t-il ? Peut-être jusqu'à ce que les peuples se réveillent….. "Une révolution est un retour du factice au réel " disait Victor Hugo.

Si vous êtes allés jusqu'à la fin de ce vertigineux documentaire, qui est le récit de ces quatre-vingts ans de machinerie financière à base d’effets de levier, de produits dérivés et autres "hedge funds" régnant en maîtres sur l’économie cela, je pense, a dû vous susciter un grand malaise. Car comme si rien n’avait changé depuis les années 30 : ce sont les mêmes qui s’enrichissent et privatisent les profits quand tout va bien et les autres qui paient l’addition quand tout va mal.

Une immunité que résume bien ce chiffre balancé en conclusion : les "banksters" de la finance ont totalisé ces dernières années 95 milliards de dollars de salaires alors qu’ils ont accumulé 1 000 milliards de pertes. On dit stop ou encore ?

En conclusion je reprends la dernière phrase, très explicite, dites dans ce film : "....quand çà gagne c'est pour les riches, les de plus en plus riches qui font des fortunes indécentes et fabriquent rien de bien utile, et quand çà perd c'est toujours pour les mêmes, ceux qui travaillent, les jamais riches et les toujours pauvres. Courage les politiques, réveillez-vous, dites la vérité, dites que le monde n'est pas un casino. On y vit, on y travaille, l'argent c'est pas un jeux, dites le, ça doit servir !

 

(1) Jean-Michel Meurisse
 
Peintre et cinéaste, l’un des artistes majeurs du mouvement Supports/Surfaces, il est aussi auteur, réalisateur et producteur d’un grand nombre de films documentaires. Son travail a été couronné par le Grand Prix National de la Création Audiovisuelle en 1992 et par le Grand Prix de la Société des Auteurs en 2010. Il est aussi à l’origine de la création d’ARTE.

Ses films les plus récents sont Le Vrai Pouvoir du Vatican, et Algérie Notre Histoire.

 Fabrizio Calvi
 Journaliste d’investigation spécialisé dans les affaires de criminalité organisée et les services secrets. Il a à son actif une dizaine d’ouvrages et une vingtaine de films, dont Série noire au Crédit Lyonnais, Elf-une Afrique sous influence, l’Orchestre noir, le FBI.



49 réactions


  • Francis, agnotologue JL 21 octobre 2012 11:10

    Merci Menou69,

    pour cet article et pour ce lien.

    La finance, oui, mais pas que : La finance est une ’industrie’ comme les autres, une pompe à fric ; mais c’est la plus grandiose, comme le dit si bien le titre du premier volet : « la grande pompe à phynances »

    Mais pas seulement : si les autres pompes à fric nous spolient ici et maintenant, les banques, elles, nous volent notre avenir.

    Et cela les peuples commencent à le comprendre, mais hélas, le système a déjà tout verrouillé.

    « "Sécurité nationale” signifie tout bonnement “guerre à la population” » (Noam Chomsky


    • taberleroi 21 octobre 2012 16:08

      Croire et faire croire à des choses non vécues comme en matière de religion et de politique c’est une escroquerie !

      Concernant la politique, cherchez ceux de droite et ceux de gauche, la plus grade part sortant des mêmes écoles et administrations, et vous ne trouverez que des politiques qui gouvernent selon les circonstances les plus favorables pour eux, oubliant ce  pourquoi ils sont élus et ceux qui les ont élus devenus leurs otages .

      Et si nous faisions aussi connaître le SERMENT DE CITOYEN DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE
      écrit en Français - Italien - Anglais exprimant les 10 volontés du peuple ?

      C’est le seul document venant du citoyen vers les politiques qui chaque jour réduisent la démocratie, la liberté et la dignité des citoyens, sans angélisme béat, naïf et non réfléchi.

      C’est le seul document avec lequel les politiques doivent compter ou se démettre ou être démis !


      Si vous en avez assez des pratiques actuelles qui détruisent la cohésion de la famille et de la société, le bien-être et la sécurité de chacun, acceptez les dix volontés exprimées dans le Serment de Citoyen.


      La Démocratie, la Liberté et la Dignité personne ne doit les voler au Citoyen
      ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

      SERMENT DE CITOYEN  -  [email protected] -
      DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE
      Les dix volontés

      Considérant que :

      - La vie nous est transmise et qu’elle est une espérance vers un avenir de noblesse de pensées, de passions, d’actions et de paix, de connaissances, de tranquillité, de bien être, de prospérité en toute responsabilité de chacun et de dignité pour éradiquer l’esclavage, la prostitution et la misère .

      - Le savoir, l’éducation, la convivialité, ne sont pas innés et s’apprennent pour une vie individuelle et en communauté riche et disponible pour le plaisir de recevoir et apporter, de participer au progrès sans lequel il n’y a pas de liberté, dignité et paix.

      - Nul ne doit porter atteinte à la vie et au bien-être de tout individu pour des motifs personnels ou de société, de capital et moyens de production, spirituels ou politiques, par soumission, allégeance, idolâtrie et autres. Les besoins vitaux dus au progrès social, l’hygiène e la santé font partie de la dignité humaine.

      - La démocratie représentative, le capitalisme d’Etat et les multiples organisations politiques couvrant de privilèges les aristocrates, castes et oligarchies, n’ont pour but que de prendre en otage les citoyens et détourner leurs pouvoirs à décider par eux-mêmes, de faire les lois, d’occulter la vraie Démocratie et autres, sont les causes de la corruption des gouvernants, de l’humiliation et des malheurs du Peuple taillable et corvéable à merci.

      - Le citoyen conscient de son utilité dans la société et des aspirations au bonheur pour chacun en fonction de ses moyens et connaissances, s’engage à les respecter sans idéologie, à les promouvoir et porter assistance, à ne pas créer ou encourager tout acte pouvant atteindre le rayonnement des valeurs humanitaires contribuant à la cohésion de la famille et de la société.

      Moi, Citoyen maître de moi-même et de ma destinée, déclarant solennellement la Liberté et la Dignité de la personne comme étant les principales qualités d’une Démocratie directe basée sur la responsabilité de chacun, prête serment.

      1- Je jure par Clisthène, fondateur de la première démocratie, par mes aïeuls outragés et opprimés par les tyrans, despotes et dictateurs de participer à la restitution de la liberté, de la responsabilité et de la prospérité pour chacun des citoyens acteur de l’économie et non comme ressource, à la restauration du pouvoir du peuple pour changer les institutions par l’égalité citoyenne, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, l’engagement sous serment que je prends.
      2- Je mettrai au rang de représentant du peuple tout citoyen candidat indépendant de tout parti politique qui, une fois élu, prendra l’engagement de respecter le présent serment, au titre de citoyen et d’élu, ne commandera pas la force publique à son service ni contre le peuple, remettra ses actions au vote citoyen pour approbation au moins une fois par an et par référendum à son initiative ou à celle des citoyens à chaque fois que nécessaire et qui ne s’immiscera pas, directement ou indirectement, dans la vie privée de chaque citoyen et de sa famille.
      3- J’utiliserai la place publique appelée « Place de la Démocratie, de la Liberté et de la Dignité humaine » qui sera aménagée et organisée par une commission indépendante, élue par les citoyens afin de permettre à la population de s’exprimer pour la proclamation de l’organisation du référendum d’initiative populaire et y déposer la demande de référendum qui tiendra d’obligation de procéder pour l’élu qui y procédera, dans un délai d’un mois , dès que le nombre de deux pour cent des votants inscrits sera atteints.
      4- Je participerai toujours à l’épanouissement de la personne et à l’amélioration de la vie en commun, je partagerai mes connaissances, je pourvoirai aux besoins de la famille sans autre contrainte que son intérêt, j’apporterai mes moyens matériels, physiques et intellectuels au service du citoyen afin que la vie de chacun en soit améliorée, et en certaines circonstances, j’accepterai l’aide de la cité à qui je serai toujours moralement redevable.
      5- Je dirigerai l’action politique toujours à l’avantage de la personne seulement, non en faveur de toute institution ou administration ; suivant mes forces et mon jugement, je m’abstiendrai de toute injustice. Je ne remettrai à personne mon pouvoir de représentation par intérêt personnel autre que la santé et l’éloignement principalement si on me le demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion.
      6- J’exercerai mon pouvoir de citoyen comme dans le respect d’autrui, de la justice et de l’indépendance totale.
      7- Je ne provoquerai pas d’élection stratégique en faveur de qui que ce soit et pour quelque motif que ce soit ; je ne pratiquerai que la participation aux élections suivant les vraies considérations d’intérêt public et mon vote ne sera entaché d’aucune hypocrisie.
      8- Je respecterai la dignité de toute personne, dans quelque maison que je rentre pour l’utilité des habitants, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur.
      9- Je ne ferai pas étalage de l’action citoyenne pour aider les familles dans la nécessité et je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, observant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
      10- Je jure à mes descendants de préserver la Démocratie,


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 22 octobre 2012 15:52

      La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 dit de façon plus claire, plus précise et plus concise, quasiment la même chose.

      Hélas, celle-ci à été dévoyé par les addendum de 1793 et 1948


  • blablamengelberg 21 octobre 2012 12:18

    Je prefere pour ma part le docu « INSIDE JOB », vivant, parfois drole c’est une enquéte basé sur des interviews d’acteur clef comme Strauss Kahn, Christinne Lagarde ou le procureur general de New York lui aussi tombé pour une histoire de moeurs depuis. Le principal défaut de Noire finance est qu’il n’explique pas que Federal Reserve Bank est une cartel privé. C’est un peu comme parler de la guerre de 39-45 sans parler de la Shoa.......Il fallait donc faire remonter l’historique à 1913 date de la création du monstre de Jeckyil Island (Du nom de l’ile ou les principaux banquiers se sont concertés pour organiser que le parlement americain vote la loi Federal reserve de decembre 1913). C’est en 1973 que Pompidou ancien banquier à fait voté une loi similaire obligeant l’état français de s’endetter sur les marchés publique. Le transfert de richesse des masses vers cette poignée de banquier s’apparente au féodalisme et les effort de vulgarisation du documentaire n’adresse pas cette situation, somme toute, tres simple


    • révolté révolté 22 octobre 2012 09:42

      « C’est un peu comme parler de la guerre de 39-45 sans parler des millions de morts Russes et Tziganes......Il fallait donc faire remonter l’historique à 1913 »

      Pas de favoritisme svp... !!!  ;)


  • foufouille foufouille 21 octobre 2012 12:22

    le but est aussi de couler les autres
    surtout les etats, comme on privatise tout pour pas cher


  • le moine du côté obscur 21 octobre 2012 12:46

    La question que je me pose souvent est de savoir si nous et certains appartenons à la même humanité. Tous ces « riches » et « élitistes » complètement coupés de la réalité font-ils encore partie de la même humanité que nous. Je pense qu’ils sont entrés dans une dimension parallèle où ils se voient comme des dieux infaillibles et intouchables. Car comment croire qu’un tel système puisse tenir ? Car ça va péter, la question n’est plus de savoir si mais quand et de savoir qu’est-ce qui va sortir de cette explosion. A mon avis rien de bon, même si tant que l’on vit il est nécessaire d’espérer. Mais je pense qu’il faut traiter ces « riches », « élitistes » et leurs « toutous » comme des ennemis mortels et qu’il faudrait apprendre à imaginer un monde où ils n’ont plus aucun pouvoir. Ils veulent leur fric et bien qu’ils le bouffent et qu’ils s’étouffent avec, mais nous dealons avec le réel. Pour cela il faut que les gens parlent, échangent, prennent conscience de leur force et proposent des alternatives. Il faut des « camps solidaires » où les gens pourront coopérer et échanger sans que le système via son pouvoir « le fric » n’y mette ses sales pattes. Si l’on peut créer ces « camps solidaires », peut-être pourront survivre. Il faudrait aussi que les « marcheurs aux pas » (militaires, mercenaires et même les politiques élus grâce au fric et aux réseaux élitistes) se réveillent et parviennent à voir le monde tel qu’il est. Si on ne parvient pas à les faire sortir de leur conditionnement ils seront toujours les bras armés de « élite » (ces bandes de fous dégénérés coupés de la réalité). Le temps nous est compté car je le crains nous sommes aux portes d’une grande catastrophe à laquelle, seuls sans doute les mieux préparer, « survivront ». 


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 octobre 2012 17:04

      — début de citation —
      La question que je me pose souvent est de savoir si nous et certains appartenons à la même humanité. Tous ces « riches » et « élitistes » complètement coupés de la réalité font-ils encore partie de la même humanité que nous.
      — fin de citation —

      Les gens au pouvoir sont aveuglé par le pouvoir et la richesse (l’argent pour l’argent) le tout est arrosé par l’arrogance et le cynisme . Ils sont rien à foutre de notre planète ni des gens (nous le peuple) sur lequel ils se sont « bâtie » leur richesse. Le faussé entre riches et pauvres à coupe notre monde en deux. Le travailleurs ne sont plus considéré comme des humains mais comme des objets qu’ils manipulent, pressent de plus en plus, sans pitié aucune !

      Oui c’est le plus grand hold-up du siècle. Un hold-up donc les « voleurs aux cols blancs » du secteur financier voire des multinationales contrôlent les hommes politiques, la justice, les institutions européennes, les matières premières, surtout la nourriture qu’ils ont inclus dans leur roulette boursier.

      Le cynisme trouve son apothéose entre autres chez l’industrie pharmaceutique qui manipule les instances de surveillance de la santé, puis par le lobbying sur les hommes politiques ils fixent leur propres règles traduites par des lois. La plupart des médicaments rendent des gens plus malade qu’ils sont. Plus il y des malades plus c’est bon pour leur business, et comme les gens ne sont pas assez malade par nature on donne un petit cout de pouce comme avec les vaccins qui sont empoisonnée par l’aluminium.

      L’état n’ose pas d’intervenir car tout est devenu une affaire de gros sous. L’argent prime sur la santé des gens, oui nous sommes traité comme des objets (de consommation). Pas d’état d’âme et pas de piété avec le peuple. C’est un dérapage sans précédent, c’est le plus grand hold-up du siècle, donc nous les travailleurs sont devenu les victimes ! C’est plus les cambrioleurs qui volent une banques, ce sont les banques qui ont prix le rôle de voleurs ! Jamais les états ont du sauver les banques avec l’argent public sans contrepartie aucune, sans remboursement aucun, sans nationalisation des banques en faillite !


    • devphil30 devphil30 22 octobre 2012 09:51

      Je suis d’accord avec Le moine mais l’histoire nous a appris que ces personnes riches et possédant le pouvoir savent utiliser les ressources humaines pour contrer les révolutions ( révolution de 1848 ) , envoi au casse pied de millions de personnes en 1914.


      Tout cela pour préserver leur intérêt pour de l’argent du papier et maintenant des zéros et des uns dans un ordinateur.

      Ce que je veux dire c’est que la révolution et la révolte pointe son nez mais les gouvernants sauront utiliser la force pour préserver les intérêts de leur riches commanditaires.

      Dans notre société de consommation , l’illusion de bien être bridera beaucoup vers une révolte , une révolte ne pourra commencer que lorsque aucune issue ni perspective sera possible comme actuellement en Grèce.

      Philippe
       

    • Luc le Raz Luc le Raz 22 octobre 2012 12:00

      Pour l’instant les 99% murmurent, attendez qu’ils grondent ! Quant à la révolte des pigeons, on assiste là à une sorte de 1789 à l’envers. Se rendent ils compte ?


  • Luc le Raz Luc le Raz 21 octobre 2012 14:21

    Tout ceci me parait quand même beaucoup plus cynique et grave que le vol d’un pain au chocolat. C’est un hold up planétaire. Mais sur ce sujet, silence radio. Manque d’imagination ou, là aussi, un monstrueux cynisme ? A croire que vus par certains politiques nous sommes tous des microcéphales. Lamentable !  smiley


  • wesson wesson 21 octobre 2012 16:02

    Bonjour l’auteur, 

    j’ai toujours considéré que la télévision fait partie intégrante du pouvoir, et que à ce titre, tout ce qui en sort ne peut être qu’une propagande, plus ou moins subtile. 

    Et là effectivement, on est dans la version subtile de la propagande. Dans le 1er opus, une large part d’interview est donnée à Jean Peyrelevade, qui illustre à lui seul de manière quasi parfaite la connivence entre le financier et le politique. Et le passage auquel je me réfère (à environ 38 ’) est un modèle du genre en matière de doxa libérale. Le commentateur à propos de 1981 : « Et les finances plongent dans un niveau de dette dont elle ne ressortiront plus ». De quel niveau de dette parlait-il ? même pas 3%... on se damnerai aujourd’hui pour les avoir, ces 3% alors que nous sommes à 10% ! 
    En 1983, il y avait autour de Mitterand un petit groupe de haut-fonctionnaires consanguins avec la finance qui nous ont fait rester dans le SME, hors à ce moment là il aurait été parfaitement possible d’en sortir, en tout cas infiniment plus simple que sortir de l’Europe aujourd’hui. Certes nous aurions eu de l’inflation, et surement d’autres dévaluations que les rosbifo-yankees nous préparaient, mais cela n’aurai au final touché que les très riche, les spéculateurs, et nous aurait par contre permis de conserver en France l’ensemble des services sociaux à des niveaux de qualités qui appartiennent aujourd’hui à ce passé.

    Mais le jour ou j’entendrai / je verrai ce genre d’analyse à la télé n’est pas près d’arriver. En attendant Peyrelevade qui n’a cessé de faire des aller-retour entre la haute administration et la finance privée peut continuer à pérorer, alors qu’il porte à titre personnel une énorme responsabilité sur ce que l’Europe a fait de la France aujourd’hui.

    ça va pas me réconcilier avec la télé tout ça.

    • Francis, agnotologue JL 22 octobre 2012 09:13

      Bonjour Wesson,

      pour faire écho à votre argumentaire, je citerai cette anecdote très significatibve :

      Sur Arte, était diffusé la semaine passée ou la précédente, un téléfillm français qui mettait en scène un trader ignoble, un banquiers très moral, et un ministre très con.

      Le trader était peint sous les traits d’un gros sale, amoral, débauché et très frenchie falstaff, et le banquier sous les traits d’un lord très distingué, père d’une nombreuse et jolie petite famille et à l’accent, par contraste, délicieusement british.

      Voilà en creux, en effet, l’idéologie diffusée par Arte. Qui a payé ce téléfilm ?


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 octobre 2012 16:13

    Bon article menou69.

    — début de citation —
    Politiques ayez le courage de dire que le monde n’est pas un « casino » et intervenez, car les « jamais riches » en ont marre de renflouer les banques !
    — fin de citation —

    Politiques ayez le courage de suivre l’exemple islandais, car les « jamais riches » en ont marre de renflouer les banques !

    La dette publique est pour moi une grande escroquerie.

    Nous devons suivre l’exemple islandais
    http://www.youtube.com/watch?v=REQ7Q4dsZF8&feature=related

    L’Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et devrait, selon les prévisions de la Commission européenne, atteindre le taux de 2,7% en 2013 grâce principalement à la création de nouveaux emplois.

    L’Islande est le seul pays européen qui a rejeté par référendum le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers mais curieusement les médias français et européens n’en parlent pas ou très peu…


  • nicolas_d nicolas_d 21 octobre 2012 16:29

    Je me pose la question suivante : pourquoi Arte diffuse des documentaires de la sorte ?
    Idem par exemple pour les documentaires sur Goldman Sachs

    Arte n’est pas un média « libre », « indépendant »  ? Ou bien je me trompe ?
    Arte est un « service publique », médiatique, donc on pourrait facilement en conclure que c’est un nième moyen de propagande « officielle ».

    Alors pourquoi ? C’est un sondage ? Pour voir l’impact de ce genre de discours sur la population ? Un sondage pour quoi ? Pour préparer la riposte ?
    Il y a quelque chose qui cloche...
    Y-a-t-il quelqu’un parmi vous de suffisamment aguerri pour détecter l’anguille sous la roche ?

    Et si tout ceci ne désignait que des boucs émissaires au lieu des véritables coupables ?


  • alberto alberto 21 octobre 2012 16:59

    nicolas_d : Il n’y a pas nécessairement d’anguille, mais Arte est bien plus indépendante qu’une chaine « normale » et hors de contrôle du CSA. Voir

    C’est peut-être une anomalie dans le PAF et les producteurs d’émissions profitent de cette situation pour projeter des sujets qui fachent...


    • nicolas_d nicolas_d 21 octobre 2012 17:22

      @alberto
      404 sur votre lien.

      Une « anomalie » dites vous ? Il y en a eu plusieurs...
      wesson a l’air d’être d’accord avec le fait que ce genre de documentaires n’est pas tout à fait anodin sur une chaine « publique »

      La question se pose...

      Les « riches », les « banques », la « cupidité »... et même la « démocratie »
      « Les uns sont tellement cupides qu’ils mettent notre »démocratie« en jeu »
      Voilà le discours... sur, rappelons le, ce qui est potentiellement une propagande.
      Notre modèle de «  »«  »« démocratie »«  »« (le ne sais pas combien mettre de guillemets...) libérale part en couille.
      Les banques sont coupables ? génial, on va pouvoir jeter (Europe, Mondialisation) le bébé (Démocratie) avec l’eau (banques) du bain.
      Une bonne vieille dictature, mondiale si possible, sans les banques. A priori, est ce que ça »les« dérangerai ?

      Au bout du comptes, les »cupides« , c’est des petits joueurs. »On« peut les sacrifier, »ils« ont bien servi la »cause« .

      Il se peut bien que la »résistance" ait un train de retard...


    • wesson wesson 21 octobre 2012 18:13

      bonjour nicolas_d,


      « wesson a l’air d’être d’accord avec le fait que ce genre de documentaires n’est pas tout à fait anodin sur une chaine »publique«  »

      je le confirme. Ce que ces 2 documentaires défendent comme idée, c’est que le système est défaillant juste pour un problème de brebis galeuses, et pour tout dire d’honnêteté, et que en nettoyant un peu tout cela, notamment en mettant en place une gouvernance économique européenne type TSCG ça pourrait tourner sans problèmes et corriger les excès. La fin est particulièrement savoureuse dans cet ordre d’idée. Selon le banquier interviewé, les spéculateurs n’attendent que la sortie de la Grèce de l’Euro pour attaquer les marchés, notamment l’Italie, l’Espagne et le Portugal. Sous entendu, l’Euro ou l’Armaggedon. 

      Cette approche est stupide car le marché n’attend qu’une chose pour attaquer : une bonne affaire ! C’est dans son principe. 

      C’est un problème structurel, systémique. Si on ne dépasse pas cette logique capitaliste d’actions et de produits financiers revendables à tout moment, on verra quand même le système s’effondrer, même si il est « crystal clear ». C’est pour ça qu’il est nécessaire de dépasser ce système, ce qui n’est même pas suggéré dans ces reportages, dont la conclusion est parfaitement lénifiante. 

    • alberto alberto 21 octobre 2012 20:40

      Sorry nicolas_d

      Tu peux y aller tout seul :


  • Zobi Aldo Rifort 21 octobre 2012 17:34

    Il n’est pas anodin de constater que le plus grand donateur de Romney est un propriétaire de casinos et que le plus gros donateur pour Obama n’est autre que Jerry Katzenberg (Dreamworks).
    2 promoteurs du rêve préfabriqué...


  • Richard Schneider Richard Schneider 21 octobre 2012 17:47

    à l’auteur,

    L’émission d’Arte dont vous faites référence dans votre excellent article devrait être vue et revue par les citoyens de chaque pays ... Malheureusement, et vous le savez aussi bien que moi, ce genre démission n’attire guère plus que quelques centaines de milliers de téléspectateurs ...
    Quant aux autres chaines de télé, inutiles d’espérer d’entendre et de voir des journalistes faisant correctement leur métier. 
    Enfin ne pas confondre CALVI et CALVI !!
    Amicalement,
    RS

  • xmen-classe4 xmen-classe4 21 octobre 2012 18:34

    les banques ne sont pas responsables des 70 milliards de deficite commerciale, ni de l’effrondrement de l’industrie en France. 


    • xmen-classe4 xmen-classe4 21 octobre 2012 18:36

      ni de la hausse des impôts perpétuelle , impôts locaux et gouvernementale.

      ni de la perversions des esprits.

  • xmen-classe4 xmen-classe4 21 octobre 2012 18:37

    ni du choix de payer les retraites par repartission.


  • Gaetan de Passage Gaetan de Passage 21 octobre 2012 18:37
    Saviez-vous que même l’argent de nos virements traditionnels alimentent le grand casino boursier ?
    Comment ça ? L’argent doit bien arriver sur le compte créditeur après 24h ( en semaine ) quand même ?

    Oui, mais comment se fait-il que le délai nécessaire au virement est toujours le même qu’à l’époque où l’informatique n’existait pas encore ?
    Car aujourd’hui, tous les virements pourraient être réglés dans l’heure, et même dans les 5 minutes.
    Alors ? Où est cet argent pendant 24h ( et plus lors des w-e et jours fériés ) ?

    Et bien, il sert au trading des banques !

    Pour comprendre le système, il faut s’imaginer une grande citerne avec un tuyau d’arrivée d’eau en haut de la citerne, et un tuyau d’écoulement en bas. Imaginons que pendant 24h, on ferme le tuyau d’écoulement, tandis que l’arrivée reste ouverte. Que se passe-t’il ?
    Le niveau d’eau monte et la citerne se remplit.
    Ensuite, on ouvre le tuyau d’écoulement, tandis que l’arrivée reste toujours ouverte. Que se passe-t’il ?
    Le niveau ne monte plus, car l’écoulement est aussi rapide que l’arrivée.
    Non, mais le niveau ne descend pas non plus. Et le niveau reste donc stable et la citerne bien remplie.
    On a donc là une réserve d’eau permanente.

    C’est le même principe avec l’argent des virements. Le délai mis entre le débit d’un compte et le crédit de la même somme sur l’autre compte donne ainsi un capital disponible en permanence pour les banques.

    Bien sûr, dans la pratique, le niveau n’est pas toujours exactement fixe. Non, mais les sommes totales virées chaque jour sont énormes ( xx millions ), et moyennant quelques statistiques précises, on peut évaluer un niveau minimal en-dessous duquel cela ne descendra pas, et le tour est joué.

    • sirocco sirocco 22 octobre 2012 14:05

      Très juste.
      Il existe même paraît-il dans les grands établissements bancaires des ordinateurs programmés pour effectuer des opérations - à savoir de la spéculation - en une fraction de seconde, car les humains seraient trop lents à réagir devant certaines situations et à prendre les initiatives qui s’imposent (pour gagner plus d’argent).
      Alors les délais d’enregistrement bancaires, qui se comptent en jours et correspondent à une durée considérable en matière de gestion informatique, sont évidemment maintenus artificiellement pour faire travailler notre argent pendant ce temps au profit de la banque créditrice.


    • calimero 28 octobre 2012 09:40

      Exact ce truc s’appelle high frequency trading : des ordinateurs surpuissants et surconnectés qui exploitent les temps de latence et échangent des volumes massifs de titres à l’échelle de la milliseconde. Les algorithmes utilisés prennent en compte la vitesse de la lumière.

      Les volumes échangés de manière automatique par des ordinateurs sont affolants : « En juillet 2009, les transactions à haute fréquence génèreraient 73 % du volume de négociation d’actions sur les marchés des Etats-Unis » ( source wikipedia )


  • xmen-classe4 xmen-classe4 21 octobre 2012 18:38

    ni de l’utilisation de la moissonneuse batteuse pour recolter de quoi vous nourir.


  • xmen-classe4 xmen-classe4 21 octobre 2012 18:41

    ni de l’usage que font les parisiens des finances de l’état.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 21 octobre 2012 19:29

    La prise de conscience émerge lentement mais est canalisée par les médias...qui continuent à développer des thèses pro libérales, à croire que le lavage général des cerveaux a presque réussi.
    Serge HALIMI a très bien décrit ce qui se passe.
    Voir en table alphabétique des news :

    « Libéralisme : Bonjour les dégâts »

     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=27


  • sirocco sirocco 21 octobre 2012 23:06

    Imaginons qu’à l’instar de ces scanners qui dévoilent l’intimité des passagers dans les aéroports, le peuple disposait d’une machine permettant de visualiser ce que tous les gens qui prennent les décisions à sa place - les politiques, les parlementaires, les hauts fonctionnaires, les commissaires et technocrates européens, etc... etc... font de l’argent qu’ils gagnent généreusement et des cadeaux qu’ils reçoivent sous toutes formes possibles, sur quels comptes ils placent leurs fonds, quels sont leurs portefeuilles d’actions, quel est leur train de vie..., tout s’expliquerait. On comprendrait pourquoi ils prennent (ou s’abstiennent de prendre) telle décision, pourquoi ils appliquent telle politique et pas telle autre. Et pourquoi ils saignent ceux qui ne sont pas du bon côté de la barrière. Quelle que soit leur supposée tendance politique, d’ailleurs.


    • roro46 22 octobre 2012 02:04

      je trouve intéressant ce que vous dites, car en essayant effectivement d’imaginer la chose, on se rend compte que ceux qui disposent effectivement dudit scanner ne sont pas les peuples, mais justement « tous les gens qui prennent les décisions à sa place »...
      J’ai l’impression que nous tapotons et cliquons tous fébrilement et frénétiquement, à longueur de temps, sur une des plus importantes partie de ce scanner...


  • Bracam Bracam 21 octobre 2012 23:16

    Pourquoi, mais pourquoi ? Ce sont les enfants qui demandent sans fin « pourquoi ». Nous adultes consentants en un mot, nous avons bu les paroles d’Alain Minc. C’est pourtant facile à comprendre, sa réponse est :


    « Parce que le monde est ainsi »

    Alors certes, il faudrait se lancer dans une explication de texte, parce qu’il ne veut peut-être rien dire d’autre que le fait que si le monde est « ainsi », il faut le connaître pour prétendre le changer éventuellement. Moi, mauvaise tête, je comprends plutôt qu’il estime que le monde n’est pas mal fait, et qu’ainsi il ne demande que d’infimes ajustement par l’usage de quelques variables (le matos humain par exemple). Mais ce n’est là que procès d’intention, et personnellement, je dois dire que je ne comprends rien à ce monde. Il ne me reste donc plus qu’à me munir d’une fourche ou d’une pique, avec l’idée d’aller embrocher quelques ultra-libéraux récalcitrants, puisque je pense que si le monde est « ainsi », constat irréfutable, nous ne le supportons plus et nous exigeons (!) n changement radical en faveur des peuples et de la planète (qui n’a pas besoin ni des ultras ni de nous pour continuer sa rotation, chose que certains semblent oublier).

    • roro46 22 octobre 2012 02:06

      faisons nous cela parce que le monde est ainsi ?

      ou le monde est-il ainsi parce que nous faisons cela ?


  • Sof Lahyene Sof Lahyene 22 octobre 2012 08:13

    Les politiques ne feront rien , ils sont de simples laquais au service des « gros » quand les gens percuteront qu’ils ne peuvent pas s’appuyer sur les politiques pour changer les choses on commencera à avoir un début d’espoir...


  • menou69 menou69 22 octobre 2012 09:31

    Pour compléter cet article, je vous invite à visionner la vidéo du documentaire de Jérome Fritel et Marc Roche diffusé sur ARTE, qui a pour titre « Goldman Sachs ».

    Plus qu’excellent et instructif !

    http://videos.arte.tv/fr/videos/goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde—7002392.html

    Bon film et donnez nous votre avis


  • fcpgismo fcpgismo 22 octobre 2012 11:35

    Tant que le peuple dans sa grande majorité se comportera comme un troupeau écervelé acceptant un régime oligarchique mafieux d’ élites cupides il en sera ainsi.Les médias définissent notre régime mafieux comme une démocratie alors que c’ est un régime anti-Démocratique de par sa constitution.Seul une DEMOCRATIE nous libérera de ces mafias.L’ Homme est intrinsèquement CUPIDE et STUPIDE seul le peuple souverain pourra mettre en place des règles qui affaibliront les puissants et redonneront sa pleine souveraineté aux citoyens.Seul la souveraineté populaire anéantira les mafias parmi lesquels la mafia des élites politiques qui vont de l’ extrême gauche à l’ extrême droite.François Chambon


  • captain beefheart 22 octobre 2012 12:38

    Je pense que ce serait ouvrir la bonne voie à contrer tout ça ,de mettre en route une grande organisation citoyenne qui reclame la re-instauration de la peine de mort uniquement pour tous ces gens qui nous mènent en bateau depuis des années ,Goldman et Sachs en premier, et en dressant des listes des personnes susceptibles d’y être éligible sans états d’âme sur leur mort.Ils se foutent bien des nôtres. Pour avoir de l’effet il faudra publier ces listes en ligne . Evidemment y figureront aussi des noms des politiques et de chefs et conseillers d’entreprise ,et des personnalités médiatiques . Eux ,les assassins de nations ,profitent de notre humanisme et droit-de l’hommisme et c’est grand temps de finir avec ça !


  • bonnes idées 22 octobre 2012 12:42

    Le but ultime n’est de laisser sur terre que 500 000 000 de terriens. Agora c’est comme Greenpeace, une soupape de sécurité qui ne sert à rien car aucun détail n’est laissé au hasard. Une stelle en marbre d’ailleurs confirme ce que je dis payé par une personne anonyme. Etrange non ? Les vrais terroristes sont les francs-maçons, illuminatis et toutes ses sectes de richards pédophiles et impuissants. Vous y passerez tous avec moi et ma famille !  smiley


  • bonnes idées 22 octobre 2012 13:09

    Le blé pourrit sur les quais du port de la Rochelle faute de bateaux. Pour aller faire la guerre ou balancer des fûts toxiques au fond de l’océan on en aurait trouver des super-tankers. Je n’ai pas vu cette info sur TF1 mais par contre j’ai bien vu l’arbre déraciné par une tempête dans le sud de la France.


  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 22 octobre 2012 16:03

    Alors que tout est dit dans l’introduction, la simplification et le manque de précision rendent les propos confus :
    "Pourquoi faut-il que l’État, c’est-à-dire nous, pourquoi faut-il donner de l’argent public aux banques privées en faillite et pourquoi faut-il en même temps : baisser les salaires, réduire les emplois, augmenter les impôts, fermer des entreprises de plus en plus nombreuses ?« 

    Quand certains sont privilégiés par l’état. Et que les hommes d’états cèdent aux chants des sirènes du monde des affaires, cela crée des chimères dangereuses dont nous payons les dégats.

    Seul, le retour de l’état dans ses fonctions premières, à savoir la défenses des droits naturels : Article II de la Déclaration de Droits de l’Homme de 1789

     »Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression."

    Dès qu’il s’écarte de celles-ci, il créer la confusion, en accordant des privilèges et en faisant fi de la propriété privée : Accorder aux banques le droit de prêter l’argent que ses clients lui ont confié est un détournement de biens et une atteinte au droit de propriété.

    Ensuite, reprocher aux banquiers de profiter de cette situation, c’est reprocher à un chien d’avoir dévoré la viande qu’on a placé dans sa gamelle.

    Imaginez qu’on vous dise : dépensez ce que vous voulez, si vous êtes à découverts, nous comblerons celui-ci ! Que feriez-vous ?


  • Le péripate Le péripate 22 octobre 2012 19:05

    Létacénou. Wharf..... Qui peut encore croire des conneries pareilles ? Ah si, les propriétaires de l’état. Politiques et fonctionnaires, qui sont d’ailleurs presque les mêmes.


  • CARAMELOS CARAMELOS 22 octobre 2012 23:07

    Patience la cocotte minute est sur le point de sauter !


  • Marc Chinal Marc Chinal 23 octobre 2012 01:34

    <Pourquoi faut-il que l’État, c’est-à-dire nous, pourquoi faut-il donner de l’argent public aux banques privées en faillite et pourquoi faut-il en même temps : baisser les salaires, réduire les emplois, augmenter les impôts, fermer des entreprises de plus en plus nombreuses ?>
    .
    Parce que la monnaie est maître de tout et qu’en bon esclave inconscient, vous la soutenez.
    .
    Réveillez-vous humain. Prenez la pilule rouge ou bleue, mais réveillez-vous. Il n’y a aucune solution équitable dans un système basé sur la rareté obligatoire.


  • bonnes idées 23 octobre 2012 13:37

    je dis comme Sélig, je fais une compulsion obsessionnelle compulsive, je flip quoi. Un humoriste naturel bourré d’humour. La décroissance orchestré de façon ingénieuse est tabou pour le public mais par contre exterminé 90 % de la population en lâches est permise.
    J’me comprend.


  • bonnes idées 23 octobre 2012 13:40

    je suis mort étouffé dans l’oeuf. Je fais trop de fautes. 


    • CARAMELOS CARAMELOS 25 octobre 2012 00:32

      On s’en moque des fautes, seules les idées comptent. Des gens écrivent et maîtrisent très bien la grammaire mais ce sont de vrais légumes totalement décérbrés ! 


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